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L’armée russe a annoncé qu’elle allait à présent se concentrer sur la « libération » du Donbass, dans l’Est de l’Ukraine, précisant qu’elle avait atteint les objectifs initiaux de l’opération militaire qu’elle mène dans ce pays depuis le 24 février.
« Les capacités de combat des forces ukrainiennes ont été réduites de manière importante, ce qui permet (…) de concentrer le gros des efforts sur l’objectif principal: la libération du Donbass », dans l’Est de l’Ukraine, a déclaré l’adjoint au chef de l’état-major russe Sergueï Roudskoï.
Si vous souhaitez un point détaillé sur la situation militaire, suivez la chaîne Telegram d’Igor « Strelkov » (en russe, mais la traduction peut se faire directement sur Telegram): https://t.me/strelkovii
Il ne fait désormais aucun doute que l’OTAN, en tant que courroie de transmission des Etats-Unis, attaquera la Russie.
La raison n’en est pas l’Ukraine, dont Biden et ses complices se fichent complètement, mais la décision de la Russie de vendre ses ressources naturelles non plus en dollars, mais en roubles.
Se dirige-t-on vers la troisième guerre mondiale ? Si le scénario d’un conflit de grande ampleur entre l’Occident et la Russie paraît improbable, fantaisiste voire totalement absurde car potentiellement « apocalyptique », les deux camps se préparent à toutes les éventualités. Certains semblent d’ailleurs chercher le chaos.
Mercredi 23 mars, Volodomyr Zelensky s’est exprimé en visioconférence devant les députés et les sénateurs français. Il a accusé des grands groupes français d’être des complices de l’armée de Vladimir Poutine : « Les entreprises françaises doivent quitter le marché russe. Renault, Auchan (groupe Mulliez), Leroy Merlin et autres, ils doivent cesser d’être les sponsors de la machine de guerre de la Russie […] Ils doivent arrêter de financer le meurtre d’enfants et de femmes, le viol ». Peu après cette intervention, le chef de la diplomatie ukrainienne Dmytro Kouleba a appelé à un « boycott » mondial du constructeur automobile français Renault qui refuse de quitter la Russie.
Larry C Johnson, est vétéran de la CIA et du bureau du contre terrorisme. Il est le fondateur et le partenaire directeur de Berg Associates, qui a été créé en 1998. Larry a dispensé une formation à la communauté des opérations spéciales de l’armée américaine pendant 24 ans. Il a été vilipendé par la droite et par la gauche, ce qui signifie qu’il doit faire quelque chose de bien. Son analyse et son commentaire peuvent être trouvés sur son blog, https://sonar21.com/
Question 1 – Pouvez-vous m’expliquer pourquoi vous pensez que la Russie est en train de gagner la guerre en Ukraine ?
Larry C. Johnson – Au cours des 24 premières heures de l’opération militaire russe en Ukraine, toutes les capacités ukrainiennes d’interception radar au sol ont été anéanties. Sans ces radars, l’armée de l’air ukrainienne a perdu sa capacité d’interception air-air. Au cours des trois semaines qui ont suivi, la Russie a établi de facto une zone d’exclusion aérienne au-dessus de l’Ukraine. Bien qu’il soit encore vulnérable aux missiles surface-air tirés à l’épaule fournis par les États-Unis et l’OTAN aux Ukrainiens, rien ne prouve que la Russie ait dû réduire les opérations aériennes de combat.
Alors que l’Ukraine est sous les bombes, une agence de GPA ose profiter des circonstances pour diffuser une vidéo « publicitaire » : elle consiste à vanter son efficacité à déplacer des dizaines de nouveaux-nés et, littéralement, à les stocker dans un sous-sol.
Cette vidéo atteste hélas de l’ampleur de ce trafic humain international. Elle témoigne de la chosification des enfants, emmenés loin de leur mère dès les instants de leur naissance pour être livrés à des inconnus. Dans l’urgence de toucher le prix de ces enfants, ces trafiquants ne réalisent même plus la monstruosité de ce qu’ils diffusent.
Selon un antique adage, gouverner consisterait avant tout à prévoir. Pour les instances européennes, le compte n’y est pas. Et là, il ne s’agit plus de société inclusive et autres gadgets bienveillants : juste de savoir ce qu’il y aura dans nos assiettes – ou pas – demain.
Le constructeur automobile français Renault a annoncé dans la nuit la suspension des « activités de l’usine Renault de Moscou » et précisrer évaluer « les options possibles concernant sa participation » dans sa filiale russe AvtoVAZ. Le conseil d’administration du groupe a décidé que « les activités de l’usine Renault de Moscou sont suspendues à partir de ce jour ».
Pour info, cette usine produit des SUV Duster, Kaptur, Arkana et Nissan Terrano. Mais la majorité de la présence du groupe en Russie passe par sa filiale AvtoVAZ, qui l’a aidé à vendre près de 500.000 véhicules en Russie en 2021, faisant du pays son deuxième marché derrière l’Europe.
À la faveur de la guerre russo-ukrainienne, l'émergence d'un nouveau bloc oriental est légitimement devenue la préoccupation commune de tous les observateurs.
Or, ce bloc n'est plus centré sur Moscou mais sur Pékin pour une raison qu'Érik Izraelewicz résumait dès 2011. Dans son livre précurseur sur ce qu'il appelle, à juste titre désormais, l'arrogance chinoise : "en économie comme ailleurs, il y a une 'règle d'or' : cette règle dit que celui qui a l'or fixe la règle".(1)⇓
Confondre les causes — l’encerclement de la Russie — et les conséquences — l’invasion de l’Ukraine — constitue une erreur politique majeure. Mais elle ne dit pas tout des nouveaux rapports de force. La guerre en Ukraine échappe de plus en plus aux belligérants et devient le théâtre d’un affrontement à l’échelle du globe. Contre l’hégémonie du dollar. Contre les outils de contrôle de la finance internationale (le système Swift par exemple) au service exclusif des Anglo-Saxons. Les sanctions contre la Russie n’ont-elles pas été rejetées par plus des deux tiers de la population mondiale ? Cela devrait interroger les Européens et les inciter à sortir de l’orbite américain. La leçon de géopolitique d’Hervé Juvin.