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international - Page 524

  • L’ami américain ?

    Impeachment

    Le procès en destitution du Président Trump devant le Sénat américain s’est achevé par un acquittement attendu. Les médias français (pas « Présent » bien sûr) n’ont fait que relayer complaisamment les accusations des démocrates : il aurait lors d’une conversation téléphonique tenté de faire pression sur le président ukrainien, pour essayer d’obtenir des informations sur le fils de Joe Biden, vice-président des États-Unis sous Obama, et sans doute l’un de ses plus sérieux adversaires. On ignorait que l’action politique devait toujours et partout rester un monde de « Bisounours », d’où toute préoccupation électorale devrait être bannie… Ce que presque tous les médias ont « oublié » de dire, c’est que le premier à avoir pratiqué cette forme d’ingérence n’est autre que… Joe Biden lui- même, qui, lorsqu’il était vice-président, avait tenté d’obtenir des autorités ukrainiennes qu’elles couvrent les agissements de son fils, suspecté de délits économiques ! En réalité, toute cette affaire ne prouve qu’une chose : C’est que la gauche, (aux USA : le parti démocrate), n’admet jamais le verdict des urnes : là-bas comme ailleurs, si elle gagne les élections, elle exerce le pouvoir. Si elle les perd, elle essaye de jouer le troisième tour dans le domaine médiatique, judiciaire ou social. Ici, la destitution n’avait aucune chance d’être votée, compte tenu de la majorité républicaine au Sénat. Mais les démocrates tablaient sur une « délégitimisation » de M. Trump, dont ils espèrent recueillir les fruits lors de la prochaine élection présidentielle…

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  • Coronavirus : les Bourses européennes au bord du krach

    « Dans le sillage de l’effondrement du pétrole, dû à la guerre des prix lancée par Ryad à la suite de l’échec des discussions entre l’OPEP et la Russie, les places financières mondiales sont aux abois. Le CAC 40 a ouvert en chute de 6,25 %, s’enfonçant dans le «bear market» (-20% depuis son plus haut du 21 février). Le taux à dix ans américain est tombé sous 0,5 %.

    Les nouvelles autour du coronavirus ont eu le temps de s’accumuler durant le week-end. Résultat, lundi, la panique a gagné les marchés et les Bourses européennes se sont réveillées sous le choc.

    Dans le sillage de l’effondrement du pétrole – qui a perdu 25 % -, les Bourses européennes s’enfoncent : le DAX, à Francfort, plonge de 7,4 % dans les premiers échanges. Tandis que le FTSE, à Londres, chute de 8 % Vendredi, ils avaient déjà respectivement perdu 3,26 % et 3,62 %. Madrid lâche 7 % et la Bourse d’Oslo dévisse de 12 %. ​Après près d’une heure de retard, la Bourse italienne, qui a perdu 17 % depuis le début de la crise sanitaire, a fini par ouvrir, en chute libre : le FTSE MIB perd 8 %. »

    Source : Les Echos

    http://www.contre-info.com/coronavirus-les-bourses-europeennes-au-bord-du-krach#more-61409

  • Les populismes avec Devecchio, Rouvillois, Dard.

    Olivier Dard et Frédéric Rouvillois présentaient au Cercle de Flore leur "Dictionnaire des populismes" auquel ont contribué 107 auteurs de 12 nationalités différentes, spécialistes d’histoire, de littérature, de philosophie, de droit public ou de science politique, et qui ne comporte pas moins de 263 notices traitant aussi bien de thèmes que de pays, de partis, de mouvements, d’institutions ou de personnalités – avec pour ambition de permettre au lecteur de cerner plus précisément ce qui est devenu une réalité incontournable de la vie politique contemporaine.


    http://lafautearousseau.hautetfort.com/
  • Un Système encore plus fragilisé

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    Marc Rousset

    L’argent bon marché des banques centrales et les aides des États en milliards ne peuvent que soulager les effets de la crise ; ils ne combattent pas la cause de l’épidémie. On est en présence d’un choc économique de l’offre et d’un choc partiel de la demande (tourisme, transports aériens) tout à fait comparable, par son intensité, à celui de 2008, même s’il est de nature complètement différente. La réponse monétaire des banques centrales n’est pas appropriée : les baisses de taux ne sont faites que pour enrayer l’effondrement des marchés boursiers. La Fed – signe de pessimisme à long terme – a surpris, mardi, en réduisant ses taux de 0,5 % et programme une baisse supplémentaire de 0,5 % pour la mi-mars ; mais seul un vaccin de l’Institut Pasteur serait efficace. La Fed tire ses dernières munitions, tout comme la BCE, et n’aura plus aucune marge si la crise empire.

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  • Moyen-Orient : la souveraineté méprisée, par Christian Vanneste.

    La  offre l’exemple caricatural du mépris de la souveraineté érigé en dogme géopolitique. Il y a, dans ce pays, un État toujours représenté officiellement à l’ONU. Celui-ci a été réduit au rang de « régime » par les médias occidentaux, et son président décrit constamment comme le bourreau de son peuple pour avoir réprimé une révolte qui, dès 2011, a pris un tour armé et violent avec le massacre de policiers.

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  • Hillary Clinton devant le juge

    Hillary Clinton devant le juge

    Tandis que les tentatives de poursuites contre Donald Trump font chou blanc, un juge fédéral a ordonné à l’ancienne secrétaire d’État et candidate à la présidence Hillary Clinton d’effectuer une déposition sous serment, pour la première fois, dans le cadre de son utilisation d’un compte de messagerie privé pendant son mandat au Département d’État. Hillary Clinton avait auparavant soumis une déclaration écrite sous serment sur son utilisation du courrier électronique, mais la déposition – si elle a lieu – serait la première qu’elle devra soumettre à un interrogatoire.

    Au cours de ses quatre années au Cabinet du président Barack Obama, Clinton s’est appuyée sur un compte de messagerie et un serveur privés pour ses messages professionnels et personnels. Cette pratique a conduit à des controverses qui a troublé sa candidature à la présidentielle de 2016. En réponse aux questions de la presse pendant la campagne et dans la déclaration sous serment, Clinton a déclaré qu’elle avait conservé le compte privé et le serveur après avoir pris ses fonctions de secrétaire d’État en 2009 par souci de commodité. Le FBI a enquêté, mais il a trouvé des dizaines de messages dans son compte qui, selon les responsables, contenaient des informations hautement classifiées.

    En plus de la déposition de Clinton, le juge a déclaré qu’il exigerait le dépôt de l’ancien chef de cabinet de Clinton, Cheryl Mills.

    https://www.lesalonbeige.fr/hillary-clinton-devant-le-juge/

  • Accord Poutine/Erdogan sur la Syrie : l'Europe fantôme.

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    L'avis de Jean-François Touzé
    L'accord conclu entre Poutine et Erdogan pour une trêve en Syrie souligne tragiquement l'effacement total de l'Europe dans le règlement d'une crise qui dépasse largement les seuls enjeux régionaux.
    En imposant à la Turquie la tenue d'une conférence à Moscou, la Russie montre qu'elle est maîtresse des forces et ordonnatrice des antagonismes. En refusant la venue de Macron et de Merkel, Poutine témoigne du mépris dans lequel il tient les dirigeants Français et Allemands. 
    En politique - et singulièrement en politique internationale - ne compte que ce qui existe et cette existence se mesure à l'aune de la détermination stratégique armée.
    Soumise à une attaque migratoire de grande ampleur déclenchée par Ankara qu'elle est incapable de contrer, l'Union européenne ne saurait aux yeux de Poutine qui n'oublie ni les sanctions économiques dont la Russie est la cible ni les sombres manœuvres de l'OTAN, constituer un partenaire utile et encore moins un allié fiable.
    La grande alliance civilisationnelle que nous appelons de nos vœux entre l'Europe et la Russie ne se fera que le jour où les Etats occidentaux de notre continent auront opéré leur reconquête nationale.
    En attendant, Moscou continuera de ne se fier qu'à elle même, quitte à s'entendre avec un membre de l'Alliance atlantique pour mieux le contraindre, et à laisser le champ libre aux ambitions ottomanes sur des champs d'opérations extérieurs à la sphère d'influence de la Russie.
  • De l’Italie aux Etats-Unis, le combat pour la vie avance

    De l’Italie aux Etats-Unis, le combat pour la vie avance

    En Italie, 70 % des gynécologues refusent de pratiquer l’avortement au nom de leur liberté de conscience.

    Aux Etats-Unis, la Cour suprême doit valider ou annuler une loi votée en Louisiane, qui impose à un médecin, prêt à pratiquer l’avortement, de travailler à moins de 50 kms du lieu de l’avortement. Par effet en chaine, une seule clinique demeurerait capable de faire des avortements dans toute la Louisiane. Cela se produit au moment où les Etats du Sud multiplient les législations pro-vie. Dans l’Alabama, un médecin qui pratique un avortement, même après un viol, risque désormais 99 ans de prison. En Georgie ou dans le Tennessee, le délai pour avorter est désormais de 6 semaines. Sur les 50 Etats américains, 28 sont engagés dans des démarches de limitation de l’avortement. L’objectif est que la Cour Suprême change la jurisprudence nationale, qui autorise l’avortement depuis 1973 et le célèbre arrêt Roe contre WadeLa Cour Suprême devrait rendre sa décision en juin.

    Aujourd’hui, les deux juges les plus âgés de la Cour Suprême (où ils sont nommés à vie) sont des magistrats progressistes, ils ont 86 et 81 ans. Donald Trump (qui a déjà nommé 2 juges conservateurs) pourrait, s’il est réélu, miser sur leur disparition pour les remplacer et ancrer la Cour pour 10, 20, 30 ans.

    https://www.lesalonbeige.fr/de-litalie-aux-etats-unis-le-combat-pour-la-vie-avance/

  • Russie-Turquie : l’Occident va-t-il à nouveau choisir le mauvais cheval ?, par Christian Vanneste.

    Le duo (ou le duel) entre Vladimir Poutine et Recep Tayyip Erdogan revêt la politique internationale d’une dimension personnelle remarquable. La plupart des démocraties sont vouées à des alternances ou soumises à des règles constitutionnelles qui limitent la durée de leurs dirigeants, et quand celle-ci leur est accordée, le pouvoir reste contraint par des oppositions parlementaires ou des protestations populaires. Le Président russe, à la tête de l’Etat ou du gouvernement, dirige le pays depuis vingt ans, celui de la Turquie, dans les mêmes fonctions, depuis dix-sept ans. Seule Mme Merkel pourrait rivaliser avec ses presque quinze ans de chancellerie, mais bien que l’Allemagne soit plus puissante économiquement que les deux autres, ses marges de manoeuvre sont beaucoup plus limitées par le système politique allemand, par l’intégration du pays à l’Union Européenne et à l’Otan, et par une mauvaise conscience historique qui inhibe la parole autant que l’action, dès que l’on quitte le domaine de l’économie pour celui de la stratégie internationale.

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  • Le véritable objectif d'Erdogan en Syrie

    6a00d8341c715453ef0240a5134196200b-320wi.jpgÀ l'instar de ses alliés Frères musulmans, le président désormais tout puissant de la ci-devant démocratie turque se pose avec habileté en défenseur des droits de l'Homme et des libertés. Cela peut se comprendre dans certains pays de traditions dictatoriales. Jusqu'aux printemps arabes de 2011 régnaient des régimes à partis uniques plus ou moins laïcistes, comme en Tunisie, en Irak ou en Égypte.

    Bien différente était la situation de la Turquie. Ce pays jouissait, depuis 1946, d'un statut certes chaotique, mais infiniment plus libéral. De façon très claire sa réforme constitutionnelle adoptée par référendum en avril 2017 lui confère des pouvoirs sans commune mesure avec ceux d'une démocratie présidentielle.

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