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international - Page 528

  • La mission de Greta et les enfants esclaves du Congo

    Par Andrew Korybko − Le 27 octobre 2019 − Source oneworld.press

    Pour quiconque faisant preuve d’éthique, il est impossible de soutenir la mission de Greta en faveur d’énergies durables sans commencer par libérer les enfants esclaves dans les mines de Cobalt du Congo, dont le sacrifice quotidien est aujourd’hui préliminaire à une utilisation en masse de véhicules électrique.La mission de Greta Thunberg, visant à soutenir les énergies propres pour promulguer ce dont elle s’est elle-même convaincue, ainsi que ses millions de followers dans l’apocalypse climatique à venir, implique l’utilisation en masse de véhicules électrique, une alternative réaliste à l’utilisation de combustibles fossiles, mais l’immense problème de cette campagne est qu’elle fait commodément l’impasse sur un fait dérangeant : des dizaines de milliers d’enfants sont réduits en esclavage dans les mines de Cobalt du Congo pour extraire le minerai permettant de fabriquer les batteries nécessaires à cette technologie.
    Même en négligeant le problème de savoir quelle méthode utiliser pour générer l’énergie électrique permettant de charger ces véhicules [ainsi que d’autres « détails » , NdSF], il s’agit d’un grave problème, qui doit être traité aussitôt que possible par les activistes de l’enfance, sans quoi il n’y a aucune voie éthique pour soutenir les positions promulguées par Greta.
    Le journal britannique The Guardian a publié en 2018 l’information selon laquelle au moins 35 000 enfants esclaves, dont certains n’ont pas plus de six ans, travaillent pour cette industrie totalement dérégulée, dans l’un des États les plus pauvres et les plus ravagés par les conflits du monde ; le Congo lutte encore pour sortir de la série de guerres consécutives, qui ont tué plus de cinq millions de personnes au cours des deux dernières décennies, principalement du fait de la famine et des maladies résultant directement de ces conflits.
    Cela fait déjà tache sur la conscience mondiale : ce cobalt extrait par des enfants esclaves est utilisé quotidiennement par des milliards de gens, du fait de leur usage de toutes sortes de gadgets modernes, tels que les smartphones et les ordinateurs, sans que personne ne sache ni même ne s’intéresse aux atrocités commises quotidiennement pour permettre ce niveau de vie, mais tout ceci ne va qu’empirer si les gouvernements du monde prennent au sérieux la mission de Greta et se mettent à subventionner ou favoriser l’achat de véhicules électriques sans prendre le soin de mettre en place des protections humanitaires pour empêcher que des enfants soient traités en esclaves par cette industrie.
    Et ce n’est pas tout, on peut parfaitement avancer l’argument moral suivant : il faut commencer par libérer les 35 000 enfants esclaves, contraints de sacrifier leur vie dans les mines de cobalt du Congo, et leur donner la vie qu’ils méritent, y compris le droit à l’éducation, et des conditions de vie sûres. Tant que cela n’aura pas été réalisé, la mission de Greta ne fera qu’augmenter les souffrances de ces âmes innocentes, qu’elle en ait conscience ou non ; il relève d’ailleurs du devoir de tous ses soutiens de la prévenir de ce qui se passe dans ces mines, afin qu’elle oriente une partie de son activisme pour que ce problème majeur soit traité : ses projets de résolution de la crise climatique en dépendent.
    Si cela n’arrive pas, l’institutionnalisation sans fin d’une hiérarchie du travail racialisée s’en verra établie, où le « milliard de privilégiés », et leurs inférieurs, disposent de niveaux de vie modernes soutenus par les sacrifices des 35 000 enfants esclaves du Congo, qui triment tous les jours dans l’un des environnements de travail les plus dangereux du monde pour extraire les ressources nécessaires à la civilisation contemporaine, comprenant non seulement les gadgets connectés aux technologies de l’information, que pratiquement chacun utilise d’une manière ou d’une autre, mais aussi les véhicules électriques dont dépend la réussite des projets de Greta.
    Quelle honte sur la communauté activiste internationale si ceux qui affirment défendre bec et ongles le bien-être collectif de la planète ne s’intéressent pas aux souffrances des 35 000 enfants esclaves du Congo, dont le travail forcé est à la racine de l’avenir durable qu’ils promeuvent.
    Certains peuvent ignorer cet état de fait, mais d’autres le savent fort bien, et n’estiment simplement pas que cette cause soit assez importante pour qu’on la défende : ils considèrent comme un fait établi le statut d’esclave de ces enfants du Congo, et se sont donc résignés à croire que tel est le prix à payer pour un monde meilleur [On en revient à Voltaire, « C’est à ce prix que vous mangez du sucre en Europe » , NdSF].
    Une telle attitude est absolument inacceptable, comme le serait celle de refuser avec apathie de partager ces informations avec d’autres activistes en les apprenant : il relève du pouvoir collectif des millions de soutiens de Greta d’unir leurs efforts pour que la solution qu’elle promeut, d’utiliser en masse des véhicules électriques, soit menée conformément aux normes de travail internationalement établies, interdisant le travail forcé des enfants.
    Cette communauté pourrait également lever les fonds nécessaires à la libération de ces enfants esclaves, et assurer qu’eux et leurs familles vivent une vie digne une fois libérés des mines, ou bien, a minima, faire pression sur les gouvernements pour qu’ils fassent quelque chose de tangible en leur nom.
    Il est donc de la plus haute importance que les soutiens de Greta, et d’autres dans la communauté activiste internationale, mettent la priorité sur la libération des enfants esclaves des mines de cobalt du Congo : c’est la première étape pour assurer que la solution envisagée au problème climatique, supposant l’utilisation de véhicules électriques et d’autres technologies voisines, sera éthique.
    Faute de quoi, les efforts de cette communauté ne feront que nourrir involontairement le problème, et contribueront non seulement à ce que les souffrances de ces enfants innocents se poursuivent, mais perpétueront l’institutionnalisation d’une hiérarchie du travail racialisée voulant que des enfants esclaves doivent sacrifier leur vie au travail.
    Andrew Korybko est un analyste politique américain, établi à Moscou, spécialisé dans les relations entre la stratégie étasunienne en Afrique et en Eurasie, les nouvelles Routes de la soie chinoises, et la Guerre hybride.
    Traduit par José Martí, relu par Kira pour le Saker Francophone
    SourceLE SAKER FRANCOPHONE
    http://by-jipp.blogspot.com/2019/11/la-mission-de-greta-et-les-enfants.html
  • Rapatriement des djihadistes : comment la France, l’Allemagne et les États-Unis s’organisent-ils ?

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    La Turquie a annoncé le 11 novembre que les démarches d’expulsions concernant 11 combattants étrangers d’origine française «étaient en cours».

    Quelles politiques, l’Allemagne, la France et les Etats-Unis appliquent-ils pour le rapatriement d’anciens combattants de Daech ? Les détails en images.

    https://fr.novopress.info/215984/rapatriement-des-djihadistes-comment-la-france-lallemagne-et-les-etats-unis-sorganisent-ils/

  • L’art américain de « déclencher les crises » arabes et bloquer leur résolution

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    Auteur : Dr Wafik Ibrahim

    C’est une accusation explicite qui appelle à demander aux autorités arabes pourquoi permettent-elles de telles interventions, tout en se démarquant de la théorie du complot, car elles sont évidentes, prouvées et même exposées par les médias. Est-il normal que l’Etat américain exige de l’armée libanaise de protéger les manifestants et de ne pas les réprimer dans un pays où le mouvement populaire a bloqué la plupart des routes vitales et où seuls quatre blessés n’ayant que des contusions mineures, les chasseurs en forêt risquent plus, ont été enregistrés durant les 20 jours consécutifs des protestations ?

    Pour l’Irak, les Américains s’efforcent de restreindre les manifestations dans les zones chiites du sud et de la capitale Bagdad et de concentrer l’affrontement entre le gouvernement dominé politiquement par les chiites et les zones à prédominance démographique chiite, essayant d’annihiler l’influence politique et démographique sunnites sur les événements en Irak, et isolant complètement le Kurdistan des Irakiens arabes qu’ils soient sunnites ou chiites.

    Quant au Yémen, il semble que le projet pour éliminer les Ansarullah de l’État yéménite de Sanaa a lamentablement échoué, ce qui a nécessité un retour rapide vers l’unification du sud yéménite réparti entre influences saoudienne et émiratie, et sa séparation du nord en le démembrant en zones sous contrôle saoudien et émirati et patronage américain.

    Quelqu’un s’oppose-t-il à ce nouveau siège américain ? Au Liban, des partis locaux liés à la politique américaine ont parasité la véritable insurrection populaire. Peut-on nier l’étendue du contrôle américain sur les Forces libanaises, les Phalanges libanaises, le Parti socialiste progressiste, de nombreuses associations et l’ensemble des politiques hariristes ? Ce sont des forces internes qui agissent selon les motivations des antennes américaines qui ont réussi à brider les forces militaires et de sécurité.

    Cependant, les critiques acerbes adressées au Chef d’état-major de l’armée et à son chef des services de renseignement les ont obligés à ouvrir une route principale reliant Beyrouth au nord qui a été coupée par les Forces de Geagea. Le plus drôle, c’est que l’armée l’a rouverte en quelques minutes, révélant ainsi la faiblesse de ceux qui la barraient.

    Vint alors « l’ordre américain » aux militaires, sous forme de conseils fraternels, de protéger les manifestants, sans un mot sur la nécessité d’un dialogue entre les manifestants pour la réalisation de leurs revendications, ce qui démontre combien les Américains étaient désireux de « faire durer la crise  » via leurs comparses comme mécanisme pour épuiser tout le Liban et attaquer le Hezbollah régional.

    Qu’en est-il de l’Irak ? Les Américains saignent l’économie et l’unité de l’Irak depuis les années 1990, comme en témoigne la poursuite de leur projet de diviser l’Irak en trois états kurde, sunnite et chiite, qu’ils essaient d’exécuter de deux manières depuis leur occupation en 2003 à ce jour : affaiblir l’Etat central et ouvrir la voie aux interventions de l’Arabie Saoudite et de la Turquie islamistes.

    Le Hachd Chaabi, qui a triomphé du terrorisme et remporté une victoire revigorante pour son pays avec toutes ses composantes, s’est trouvé éparpillé entre ses partis luttant pour le pouvoir, dont En Marche (Saïroun), Fatah et Al-Hikma. Leurs relations avec l’Iran les réunissaient des fois, comme Ils étaient divisés par les politiques saoudo-américaines d’autres fois, jusqu’à ce que cet Irak, riche et distingué par son Histoire, s’avère être l’un des pays les plus corrompus au monde.

    L’Irak a été pillé par ses politiciens qui faisaient plier les gens par le nationalisme et la religiosité, renforçant les disparités sectaires et ethniques d’une part et le combat entre la corruption politique et les chiites du sud et de Bagdad d’autre part.

    Ceux-ci ont constaté qu’ils n’avaient ni travail, ni infrastructure, ni eau potable, et qu’ils avaient faim. Ils avaient lancé un mouvement massif qui dure depuis des mois, sans relâche, et même les centaines de morts et les milliers de blessés tombés sous le feu de leur armée et certains intrus n’ont pas été en mesure d’étouffer leur insurrection. C’est le diktat de la faim.

    Là, des informations nous parviennent disant que les Américains empêchent le gouvernement irakien de parachever son quorum politique sunnite, chiite et kurde, de sorte qu’il ne peut assurer des solutions pour répondre aux demandes populaires, et empêchent également le premier ministre de démissionner, sous divers prétextes qui dissimulent les tentatives américaines d’attiser le mouvement populaire.

    On voit ici à quel point les Américains sont désireux de déclencher la crise, de l’alimenter et d’empêcher que des solutions n’y soient apportées. Loin de la théorie du complot, les Américains veulent l’aggravation permanente du mouvement irakien, dans une escalade qui n’entraîne pas la destruction de l’Etat, qui a des proportions kurdes et sunnites, mais affecte la relation des gens du Sud et de Bagdad avec la partie politique qui les représente au pouvoir, tendant vers l’établissement de mauvaises relations avec les Hachd Chaabi et percevant les limites du rejet de la relation avec l’Iran sous prétexte qu’il est le soutien principal du Hachd et de ses extensions au sein du gouvernement irakien. Ce qui est donc requis est le durcissement du siège de l’Iran du côté de l’Irak avec lequel il a la frontière la plus longue et les relations politiques les plus importantes qui lui permettent de s’infiltrer économiquement et de briser l’embargo américain.

    Ce faisant, les Américains atteignent d’un coup plusieurs objectifs, dont le premier est de poursuivre la fragmentation sectaire et ethnique de l’Irak et d’empêcher sa consolidation en tant qu’État fort susceptible de coordonner avec la Syrie et d’assiéger le golfe, en plus du parachèvement du processus de strangulation de l’Iran à travers sa plus grande ouverture avec l’Irak et donc la Syrie, bloquant ainsi les routes Iran-Syrie-Iraq et, en même temps, entravant l’expansion russe et chinoise dans la région.

    Les Américains utilisent les mêmes tactiques en Syrie, mais leur problème avec l’État syrien est qu’il a réussi à rallier l’armée et le peuple à l’État, en monopolisant la représentation du peuple syrien dans toutes ses diversités ethniques et régionales, à tel point que tout ennemi est exclu du consensus national, avec l’assentiment international et l’adhésion des amis et des ennemis.

    Ce sont donc des méthodes américaines renouvelées qui ont remplacé celles qui ont échoué sur les terrains syrien et irakien. L’Irak, le Yémen et le Liban survivront-ils à ces nouvelles approches ?

    Au Liban, le Hezbollah est le premier à avoir réussi à adopter une démarche patriotique élégante avec le mouvement libanais et à contenir ses aspects néfastes, tandis que le Yémen du Nord s’apprête à soutenir le Sud. Les cœurs se serrent de crainte pour l’Irak ciblé de toutes parts. Ses forces nationales pourront-elles inventer des solutions de nature à éliminer les poisons américain, saoudien et turc ?

    Les capacités de ses forces nationales sont énormes, la première étant la promulgation d’un projet dans lequel les Irakiens sont égaux politiquement, économiquement, sociologiquement et tous unis contre la corruption politique. Ce n’est pas difficile en Mésopotamie.

    - Source : Al Binaa (Liban)

    http://euro-synergies.hautetfort.com/archive/2019/11/12/l-art-americain-de-declencher-les-crises-arabes-et-bloquer-l-6189865.html

  • Politique-Eco n°236 avec Lionel Bieder : Comment la NSA prend le contrôle de l’Europe !

    Scandale des marchés informatiques d’Etat, à qui profite le crime ? Sous prétexte d’introduire un rendement financier dans les politiques publiques, l’Etat français a en réalité vendu le contrôle de la gestion informatique de son administration au profit d’une oligarchie financière aux ramifications internationales. Victime de l’échec patent du logiciel Chorus (système de gestion et d’information financière), Lionel Bieder, entrepreneur, a remonté le filon d’un système mafieux visant à justifier des simulacres de paiements de prestations d’entreprises transnationales complices, en lien avec des services de renseignements états-uniens… Il est l’invité de « Politique-Eco » !

    https://www.tvlibertes.com/politique-eco-n236-avec-lionel-bieder-comment-la-nsa-prend-le-controle-de-leurope

  • Les Bourses au plus haut, mais l’économie réelle va se venger violemment

    1624555301.jpgMarc Rousset

    Le CAC 40 est au plus haut depuis douze ans, à 5.889, le Dow Jones à 27.681, le NASDAQ à 8.474, le taux à dix ans sur la dette américaine est remonté à 1,936 %, vendredi dernier. Conclusion, selon les boursiers et les médias : continuez d’acheter des actions !

    La vérité, c’est que l’on oublie les réalités, que tout est basé sur des « tweets » de Trump, des déclarations de la Fed ou de la BCE, en se moquant du cycle économique actuel record de douze ans, des taux réels de croissance pas très brillants, de la folle création monétaire, des effets des taux d’intérêt négatifs pour les banques et les compagnie d’assurance-vie, du super-endettement des États et des entreprises, des résultats réels des entreprises, des entreprises zombies en surnombre, des risques politiques et géopolitiques systémiques.

    La vérité, c’est que les « QE » monétaires ont atteint leurs limites lorsqu’il s’agit de doper l’économie réelle. Leur seule fonction actuelle est d’empêcher l’effondrement des marchés actions et obligataires. Lors de la dernière réunion annuelle du FMI, Mervyn King, ancien président de la Banque d’Angleterre, a pu déclarer : « En adhérant à la nouvelle orthodoxie des politiques monétaires et en prétendant que nous avons rendu le système bancaire plus sûr, nous nous dirigeons tels des somnambules vers la prochaine crise. »

    La Réserve fédérale (Fed) a dû, en fait, renoncer à augmenter ses taux et à réduire son bilan (« tapering ») car l’économie américaine ne le supporte pas. La marche arrière du « QE » de la Fed est en fait monstrueuse, car aux 60 milliards de dollars de rachats officiels mensuels programmés de bons du Trésor américain, il convient d’ajouter 165 milliards de dollars d’injections supplémentaires sur le marché monétaire du « Repo », soit, en fait, 225 milliards de dollars, à comparer aux 75 milliards de dollars de « QE » injectés, après la crise de 2008 ! Depuis le 4 septembre, le bilan de la Fed est passé de 3.759 à 4.019 milliards de dollars.

    Suite à l’élection de Trump, la dette publique aux USA a augmenté de 3.000 milliards de dollars (baisse des impôts et hausse des dépenses militaires), avec un déficit public prévu, en 2020, de 1.000 milliards de dollars.

    La vérité, c’est que la dette aux États-Unis, tout comme en Europe avec la France et l’Italie, n’est plus tenable ! Le monde est tombé dans le piège de la dette, des récessions à éviter car mortelles, et des banques centrales qui font grimper le cours des actifs pour prévenir la banqueroute des États incapables de payer des taux d’intérêt normaux. Le Système ne peut accepter un krach boursier et ne fait que repousser l’ échéance en dévalorisant la monnaie, ce qui aboutira à un effondrement systémique.

    Macron ne trouve rien de mieux que de s’attaquer au dogme budgétaire des 3 % et des 60 % de l’endettement par rapport au PIB en nous vantant les mérites de l’innovation et des investissements d’avenir sans s’attaquer aux dépenses publiques pour les financer. Raison pour laquelle les Allemands ne considèrent pas, à juste titre, les Français comme des gens sérieux avec, pour grave conséquence politique, le rejet de plus en plus grand de la France chez les députés CDU.

    Il n’est pas certain que la politique de fuite en avant des banques centrales avec inflation des actifs et dévalorisation de la monnaie puisse continuer même aussi longtemps que durent les roses, car des agents économiques avertis pourraient subitement perdre confiance dans le Système et la monnaie avec, pour effet immédiat, un effondrement monétaire digne de l’Allemagne de 1923 en même temps qu’un krach financier et une crise économique pire qu’en 1929 ! Tel sera le juste prix à payer des réalités qui se vengent toujours un jour ! En économie, il n’est pas possible d’avoir le beurre et les canons, comme l’enseignait déjà feu le célèbre professeur américain Paul Samuelson avec, en prime, l’argent du beurre, comme en rêvent encore trop souvent nos contemporains !

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2019/11/11/les-bourses-au-plus-haut-mais-l-economie-reelle-va-se-venger-6189581.html

  • Des nouvelles de Greta Thunberg : c’est la panne sèche !

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    C’est un véritable appel au secours que Greta Thunberg lance au monde entier via Twitter : « J’ai besoin de trouver un moyen pour traverser l’Atlantique en novembre… Si quelqu’un pouvait me trouver un moyen de transport, je serais extrêmement reconnaissante. »

    Car il y urgence pour elle : depuis que l’Espagne a décidé d’organiser la COP25 en lieu et place du Chili, la pauvre Greta est prise de court. Elle le dit elle-même : « Il s’avère que j’ai traversé la moitié du globe dans le mauvais sens. »

    Comique de situation : celle qui, il y a quelques semaines, s’élançait pour une transatlantique de luxe à bord de son voilier décarboné à plusieurs millions d’euros se retrouve coincée sur une grande île, l’Amérique. D’où son appel à l’aide pour un moyen de transport, des financements, ou les deux. Elle qui a tant reproché aux adultes de ne penser qu’au pognon et pas à l’urgence climatique, voilà qu’elle ne cracherait pas dessus si ça pouvait lui permettre d’arriver à bon port…

    Mais attention, pour elle, le voyage par les airs est exclu. Car la demoiselle souffre d’un deuxième syndrome, en plus de celui d’Asperger, le « flysgkam ». Jamais entendu parler ? C’est normal, car Greta Thunberg en est à la fois la créatrice et la victime. C’est une maladie de la honte. Celle de prendre un avion. Elle touche d’autres concitoyens, paraît-il, qui ont une conscience très aiguë des désordres climatiques. Ce n’est pas donné à tout le monde, certes, mais c’est pris très au sérieux. Par la Commission européenne, notamment, qui réfléchit à créer une taxe sur le trafic aérien.

    De quoi faire plaisir à la petite Greta mais qui, pour l’instant, ne règle en rien son urgence du moment : se rendre en Espagne.

    Effectuer la traversée sur son beau voilier dans l’autre sens est inenvisageable : dame Nature l’interdit et ne cédera pas aux coups de gueule et supplications, même d’une adolescente. L’été n’est pas l’hiver et les dépressions et coups de vent en océan Atlantique ne sont pas propices à une telle croisière, aussi médiatique soit-elle.
    L’option traversée sur un cargo ? Pas très sexy pour Greta : un des moyens de transport les plus polluants, paraît-il.

    Et une croisière sur le Queen Mary 2 ? Avec cabine privée, repas à bord et prestiges ? Un peu bling-bling pour l’égérie de la croisade pour la planète. Encore que, des incongruités, on en a vu d’autres dans l’épopée de Greta. Comme, par exemple, le fait que les skippers de la croisière de cet été ont dû faire le voyage en avion pour récupérer le voilier décarboné.

    Il n’empêche, ce SOS tombe à point nommé pour rappeler l’existence de la miss à la conscience du monde. Ses invectives, accusations et crises de larmes avaient fini par lasser. Même Emmanuel Macron s’est agacé. Avec l’affaire du voile, les banlieues à feu et à sang, les Français regardaient ailleurs.
    Le sortilège est peut-être rompu…

    Bonne chance, petite Greta, et surtout, bon vent !

    Sabine de Villeroché

    https://www.bvoltaire.fr/des-nouvelles-de-greta-thunberg-cest-la-panne-seche/

  • Europe, OTAN, Emmanuel Macron parle, parle, parle... Mais c'est tout !

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    L'avis de Jean-François Touzé

    "L'Europe est au bord du précipice, et l'OTAN en état de mort cérébrale".

    On sait depuis longtemps Emmanuel Macron atteint de logomachie et personne, ni en France, ni à l'étranger, n'ignore qu'il souffre d'incontinence verbale. Les réactions indignées des dirigeants américains, allemands, canadiens, britanniques et de l'ensemble de l'establishment atlantiste a ses propos publiés par The Économist montrent que cette fois pourtant, il n'est pas loin d'avoir visé juste quoi que demeurant très en deçà de la réalité.
    Impuissante et atone, soumise à tous les vents mauvais de la financiarisation et du totalitarisme des droits de l'homme, assiégée par la colonisation migratoire, l'Europe n'est pas au bord du précipice, elle est déjà dans le gouffre.
    Quant à l'OTAN, elle ne sera pas en "état de mort cérébrale" tant que Washington continuera d'en faire l'instrument golèmique de son hégémonie politique et le bras armé de ses seuls intérêts.
    Tout est lié. L'Europe ne sortira pas de l'abîme tant qu'une volonté politique d'indépendance, de revendication civilisationnelle et de puissance retrouvée ne l'animera pas et qu'elle ne se sera pas dotée des moyens militaires et diplomatiques de l'appliquer. Ces moyens militaires et politiques ne peuvent désormais exister qu'en dehors de l'Alliance atlantique.
    Parler c'est bien mais agir c'est mieux. Les droites nationales européennes en ont bien l'intention.
  • Chute du mur de Berlin : une occasion manquée.

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    L'avis de Jean-François Touzé

    Ce samedi 9 novembre, le monde célébrera le trentième anniversaire de la chute du mur de Berlin.

    L'effondrement de ce mur honnis fut, pour les militants anti communistes que nous étions, un moment de joie, mais de joie tempérée.

    Le bonheur de voir s'écrouler enfin ce système abject contre lequel notre engagement était total, viscéral et définitif, l'espoir d'une fin rapide de la chape de plomb soviétique qui recouvrait une partie de notre Europe, de la guerre froide et de la menace permanente qui pesait depuis des décennies sur les destinées de notre continent ne suffisaient pas, en effet, à calmer nos inquiétudes ni à dissiper notre malaise à la vue des images relayées par les télévisions du monde entier de ces très chics "happy fews" venus la coupe de champagne à la main participer à un évènement qui ne devait rien à l'attentisme complice qu'ils avaient jusque là manifester face à la terreur rouge.

    Car nous savions qu'il ne suffirait pas de faire le constat clinique de la mort des dictatures communistes pour que se fasse l'Europe politique, celle de la puissance retrouvée pour laquelle nous n'avions jamais cessé de combattre. Nous savions que le retour heureux à la liberté des peuples risquait de s'accompagner d'autres servitudes: celle de l'argent roi, de la finance impératrice, des droits de l'homme absolutistes, de la démocratie totalitaire.

    Nous n'ignorions pas que la "fin de l'Histoire" théorisée par Francis Fukuyama n'etait qu'un trompe l'œil destiné à masquer l'hégémonie de la seule puissance restée en lice — les États Unis — hégémonie elle même dissimulée sous l'imposture sémantique et conceptuelle du "Nouvel ordre mondial".

    Nous devinions que, si le Pacte de Varsovie, serait bien démantelé, l'OTAN, quant à elle, subsisterait en l'état, bras armé et instrument politique des visées américaines.

    Nous ne doutions pas que l'explosion programmée du bloc de l'est raviverait les tentions irredentistes et que le démentellement probable de la Yougoslavie verrait resurgir des revendications ethniques et religieuses qui déboucheraient inévitablement sur le chaos et l'instauration d'une entité musulmane au cœur de l'Europe balkhanique.

    Nous anticipions que la réunification allemande se ferait sous le double signe de l'alignement américanolatre et du droit-de-l'hommisme.

    Nous présentions enfin que le précepte selon lequel "tout pouvoir absolu a tendance à en abuser" conduirait les États Unis vers des aventures qui, en déstabilisant le monde, ébranleraient l'Occident.

    Trente ans ont passé. Les événements ne nous ont pas démentis. La belle occasion de faire de l'Europe, sur les ruines du communisme et les lises de l'internationalisme mercantile, un bloc civilisationnel de force, d'indépendance, de liberté, de valeurs et de puissance aura été manquée.

    C'est parce que nous avons eu raison alors que nous pouvons dire, sans nous tromper, que nous avons raison encore quand nous disons que notre combat politique est un combat de libération nationale et de libération européenne et civilisationnelle. Et que, dans ce combat la Russie, ennemie communiste hier,  est aujourd'hui notre alliée naturelle.

    Tout celà je le disais déjà au micro de Radio Le Pen, l'ecrivais dans National Hebdo puis dans Espace Nouveau. Comme j'écrivais alors que la défaite des Russes en Afghanistan face aux moujahidins n'augurait rien de bon pour l'homme blanc et laissait présager une résurgence de l'islamisme.

    C'est ainsi. Les données politiques varient, mais le fond des choses est immuable.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2019/11/07/chute-du-mur-de-berlin-une-occasion-manquee-6188540.html