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international - Page 624

  • L’Autriche refuse de signer le pacte des Nations Unies sur la migration

    L’Autriche refuse de signer le pacte des Nations Unies sur la migration

    Tout comme les Etats-Unis, la Pologne et la Hongrie, l’Autriche souhaite conserver sa souveraineté en matière d’immigration :

    Le gouvernement autrichien a annoncé aujourd’hui son retrait du pacte de l’ONU sur les migrations, qui sera formellement entériné en décembre et auquel le pays dit s’opposer, comme la Hongrie et les Etats-Unis, pour “défendre sa souveraineté” en matière d’immigration (…) Ce texte [est] considéré comme le premier document international sur la gestion des migrations.

    Les pays de l’ONU, à l’exception des Etats-Unis, ont approuvé le document en juillet. Quelques jours plus tard, la Hongrie avait annoncé son retrait de cet accord, qui doit être entériné par l’ensemble des signataires lors d’un sommet à Marrakech les 10 et 11 décembre.

    Alors que le pacte n’a pas de caractère contraignant, Vienne justifie sa décision par “l’importance de défendre la souveraineté nationale de l’Autriche“, selon le chancelier Kurz cité par le communiqué. Grâce à ce retrait, “l’Autriche pourra continuer à élaborer ses propres lois sur toutes les questions de migration”, ajoute la déclaration gouvernementale. Vienne avait déjà critiqué le texte, jugeant certains aspects “en contradiction avec le programme” de la coalition qui a fait de la lutte contre l’immigration illégale une priorité de son mandat.

    Le vice-chancelier FPÖ Heinz-Christian Strache avait dit craindre que le document ne consacre “un droit à la migration” (…)

    Le gouvernement hongrois de Viktor Orban avait de son côté dénoncé un pacte jugé “dangereux”, car il “incitera des millions de personnes à prendre la route”. La Pologne a récemment fait part de son intention de rejeter aussi le texte. Washington s’était retiré fin 2017 de l’élaboration du document en affirmant qu’il comprenait des dispositions contraires à la politique d’immigration de Donald Trump.

    Le pacte de l’ONU préconise notamment de renforcer la coopération internationale pour répondre au phénomène mondial des migrations. Il recense une série de principes – défense des droits de l’homme, des droits des enfants, reconnaissance de la souveraineté nationale, etc – et comprend un catalogue de mesures pour aider les pays à faire face aux migrations: améliorer l’information, mesures pour mieux intégrer les migrants, échange d’expertises…”

    https://www.lesalonbeige.fr/lautriche-refuse-de-signer-le-pacte-des-nations-unies-sur-la-migration/

  • Bébés sans bras : vers un scandale national ? – Journal du mercredi 31 octobre 2018

    Santé / Bébés sans bras : vers un scandale national ? 
    Alors que 11 nouveaux cas de bébés sans bras ont été recensés, le ministre de la Santé, Agnès Buzyn, a précisé qu’une enquête avait été ouverte. Tout porte à croire que les causes sont environnementales.

    Economie / Tourisme : la France a toujours la cote
    Malgré un risque terroriste accrue et des politiques de la ville désastreuse, la France demeure la première destination touristique au monde. Des résultats positifs sur lesquels le gouvernement entend s’appuyer pour favoriser une relance sur le marché du travail.

    Europe / Espagne : Un gouvernement jeune et instable

    International / Aéroport d’Istanbul : le rêve de grandeur d’Erdogan
    La Turquie rêve plus grand. Le président de la république Recep Tayyip Erdogan vient d’inaugurer le nouvel aéroport d’Istanbul. Une vitrine pour l’homme fort d’Ankara qui entend asseoir la place de sa nation dans la région et dans le monde.

    Serveur TVL

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  • Vers la fin du droit du sol ?

    Vers la fin du droit du sol ?

    konk-300x300.jpgAux Etats-Unis :

    “Le président des Etats-Unis Donald Trump souhaite mettre fin, par décret, au droit du sol, qui stipule que tout enfant né sur le territoire américain a la nationalité américaine. Cette proposition, formulée dans la dernière semaine d’une campagne électorale (…) pourrait cependant se heurter à de sérieux obstacles. Dans un entretien à Axios, le président affirme qu’il envisage de signer un décret pour que les enfants nés sur le sol américain de parents en situation irrégulière ne bénéficient plus de ce droit.

    Nous sommes le seul pays au monde où, si une personne arrive et a un bébé, le bébé est citoyen des Etats-Unis… avec tous les avantages“, affirme-t-il dans cet entretien télévisé. “C’est ridicule, c’est ridicule, il faut que cela cesse” (…) La possibilité même pour le président de pouvoir remettre en cause, par décret, ce principe inscrit dans le 14ème amendement de la Constitution, est vivement contestée par nombre de juristes. “On m’avait toujours dit que vous aviez besoin d’un amendement constitutionnel. Vous savez quoi? Ce n’est pas le cas”, avance le président au cours de l’entretien. “C’est en cours. Cela va se faire, avec un décret”, ajoute-t-il.”

    Contrairement à une idée reçue, le droit du sol n’existe pas en France de la même manière. En France, en plus du droit du sang, s’applique le double doit du solDans les faits, il est extrêmement facile de devenir français :

    En France, le droit de la nationalité est régi par le code civil depuis 1804: la nationalité se transmet par filiation, ou directement à un enfant né en France de parents apatrides.

    En 1851, est institué le «double droit du sol» : est Français à la naissance tout individu né en France d’un parent étranger qui y est lui-même né (…). De plus, l’enfant d’un Français est français, quel que soit son lieu de naissance (droit du sang).

    Toutefois, un enfant né et ayant vécu au moins cinq ans en France de parents tous deux nés à l’étranger peut devenir français à sa majorité s’il a sa résidence habituelle en France. Cette reconnaissance de nationalité française a été subordonnée de 1993 à 1998, date d’application des lois Pasqua-Debré à une demande préalable, elle est désormais automatique (sauf refus par l’intéressé), ou à partir de l’âge de 13 ans si ses parents en font la demande et si l’enfant réside en France depuis l’âge de huit ans (…)

    La loi du no 2016-274 du 7 mars 2016 relative au droit des étrangers en France (…) élargit par son article 59 l’accès à la nationalité française par le droit du sol, en ouvrant la nationalité française à leur majorité, aux personnes vivant sur le territoire français « depuis l’âge de six ans et ayant suivi leur scolarité obligatoire en France lorsqu’elles ont un frère ou une sœur ayant acquis la nationalité française. » Selon le juriste Alexis Théas, cette loi introduit une innovation dans le droit français. Elle crée « une nouvelle forme d’acquisition de la nationalité française, un droit du sol dérivé, indirect, transmis par le lien de fratrie, qui ne nécessite pas d’être né sur le territoire français, mais d’avoir un frère ou sœur devenu lui-même français par le droit du sol. »

    https://www.lesalonbeige.fr/vers-la-fin-du-droit-du-sol/

  • Et ça continue encore et encore

    vote-urne.jpgA en croire le baromètre Ifop paru dans le JDD  le 21 octobre, la cote de popularité du Premier ministre Édouard Philippe connaîtrait une embellie avec un bond de sept points du taux de satisfaction de son action (41 %) enregistré par rapport au mois précédent,  contre 29% seulement pour Emmanuel Macron. Pour autant, le dernier entretien  accordé dans ce même journal  par le ministre des Comptes publics Gérald Darmanin n’est pas à même de rassurer nos compatriotes sur les menées du gouvernement. Une politique qui étrangle lentement mais surement notre  pouvoir d’achat déjà fortement mis à mal, constate Bruno Gollnisch,  depuis le passage à l’euro et  par la  nécessité d’obéir aux oukases euromondialistes. Droit dans ses bottes, le néosarkozyste Darmanin entend « assumer » le fiscalisme confiscatoire de ce gouvernement qui frappe prioritairement les classes moyennes. Le JDD le résume avec un sens certain de l’euphémisme :  « Prix des carburants, augmentation de la contribution sociale généralisée (CSG), sous-indexation à venir des pensions de retraite… Le pouvoir d’achat est mis à l’épreuve en ce second automne du quinquennat d’Emmanuel Macron. Et les Français le ressentent, à en croire le sondage Ifop que publie le JDD. Selon cette étude,  72% des Français ( et même  un sympathisant En marche sur deux ) estiment que leur pouvoir d’achat a plutôt diminué depuis la dernière élection présidentielle, en mai 2017 (…). 84% des Français pensent que la politique d’Emmanuel Macron et d’Edouard Philippe ne leur permettra pas d’améliorer leur pouvoir d’achat. » Agressions fiscales  qui viennent s’ajouter aux atteintes  à l’identité des Français avec la poursuite de l’immigration à haut débit et à leur sécurité avec la flambée des violences.  Le bilan de la délinquance pour le premier semestre 2018 dressé  par les services de police et de gendarmerie, fait ainsi état de près de 1000 d’agressions  gratuites  (hors-vol) par jour, autre signe tangible  de l’ensauvagement, de la tiers-mondisation de notre pays   

    Une source de colère et d’inquiétude ô combien légitimes pour nos compatriotes,  bien présentes  également outre-Rhin. Les séquences électorales se suivent et se ressemblent pour les partis de la coalition  au pouvoir. Après la claque administrée par les électeurs en Bavière, c’est au tour du land de Hesse, lors des élections régionales de ce dimanche, de sanctionner Mme Merkel. La CDU,  parti de la chancelière, perd prés d’une dizaine de points avec environs 27% des suffrages. Le reflux est de même ampleur pour les socialistes-sociaux-démocrates du SPD  qui recueillent 20% des voix, contre 30,7% lors du précédent scrutin de 2013. Comme en Bavière il y a quinze jours, les électeurs qui voulaient sanctionner  la CDU et le SPD, sans apporter leurs suffrages « aux extrêmes », se sont reportés sur le parti des Grünen (Verts)  qui double son pourcentage avec 17,5% des voix.  La plus grosse progression électorale bénéficie là encore au parti anti-immigration et eurosceptique Alternativ für Deutschland ( Alternative pour l’Allemagne, AfD) qui triple son score avec environ 12% des suffrages. L’AfD fait son entrée dans le seul  parlement régional allemand dans lequel il n’était pas encore représenté.

    Autre défaite annoncée par les sondages, celle du candidat du Parti des Travailleurs (PT), le socialiste Fernando Haddad,  lors du second tour de l’élection présidentielle au Brésil. Classé à l’extrême-droite de l’échiquier politique, c’est donc l’ex capitaine d’artillerie Jair Bolsonaro, 63 ans, candidat du Parti Social Libéral (PSL)   qui  l’emporte confortablement avec 55,15 % des suffrages. Il entrera en fonction en janvier prochain mais a d’ores et déjà  reçu hier  les félicitations du président des Etats-Unis ou encore du ministre de l’Intérieur italien Matteo Salvini.

    Comme ce fut le cas lors de la présidentielle américaine, les médias progressistes brésiliens et occidentaux  étaient vent debout contre  Bolsonaro, souvent comparé au populiste Donald Trump.  Les pires accusations, alimentées il est vrai par des déclarations pas toujours très politiquement correct de l’intéressé, ont été véhiculées pour freiner l’ascension du candidat de droite dure  dans les urnes…  mais avec un résultat bien éloigné du but recherché. Ainsi, à titre d’exemple,  la campagne menée par les épigones de  Metoo sur les réseaux sociaux  contre le misogyne, le machiste, l’homophobe, le phallocrate  Bolsonaro  , la tenue de la  manifestation « les  femmes avec Haddad »,  ont  eu pour résultat de faire bondir  le vote féminin  en faveur du candidat du PSL.

    Bien sûr,  cette victoire de Jair Bolsonaro s’explique  en premier lieu  par  l’échec cuisant de la gauche au pouvoir, échec qui impacte douloureusement la vie quotidienne de la très grande majorité des Brésiliens.  Les électeurs ont clamé leur ras-le-bol devant les effets de la  crise économique aiguë, qui rend encore plus insupportable une corruption généralisée qui éclabousse aussi la réputation de nombreuses personnalités de gauche. Ils ont aussi voulu réagir au  délitement de l’Etat et à une  insécurité  qui prend des proportions gigantesques. Violence endémique qui est pour beaucoup dans le  fait qu’un homme fort, qui promet des réponses fermes et viriles,  ait été plébiscité dans les urnes. En août dernier, une dépêche Reuters  rapportait les chiffres publiés par le Forum brésilien de la sécurité publique selon lequel « le nombre d’homicides a progressé de 3,7% en 2017 pour s’établir à 63.880, un niveau sans précédent dans ce pays (…). Une grande partie de ces crimes ont été commis dans les Etats du Nord-Est, les plus pauvres du pays (…). Des bandes armées de plus en plus violentes tirent parti de la diminution des financements accordés aux forces de l’ordre (…). »

    Dans les faits ce sont pourtant  les Etats du sud du pays, majoritairement peuplés de descendants d’européens, mais pas forcément de riches comme  cela a été parfois affirmé  dans les analyses sommaires entendus  sous nos latitudes,  qui ont le plus voté Bolsonaro ;  les Etats  du nord du Brésil, beaucoup plus métissés, en proie à un chaos sécuritaire qu’il sera à l’évidence  très difficile de résorber,  ont eux accordé leurs suffrages en nombre plus important au  candidat du Parti des Travailleurs.

    M. Bolsonaro a aussi bénéficié du  soutien de  l’Eglise  évangélique à laquelle  il appartient. Courant religieux en plein essor au Brésil dans toutes les couches de la population et plus largement sur le continent sud-américain (mais aussi en Afrique et en Asie)  au détriment de l’Eglise catholique. Evangélistes  accusés non sans fondements, d’être une structure de pénétration de l’influence des Etats-Unis à l’étranger;  voire un faux nez, une couverture pour les agissements de la CIA. Jair Bolsonaro est aussi  conseillé et épaulé par l’économiste  ultralibéral Paulo Roberto Nunes Guedes, 69 ans, qui fréquente de longue date les allées du pouvoir. Ce dernier est un pur produit de la fameuse école de Chicago. Chicago boys qui prirent notamment en main l’économie  chilienne lors de l’arrivée au pouvoir  d’Augusto Pinochet en 1973,  là aussi avec l’appui tacite de Washington, pour mettre fin à l’épisode Allende.  Bref, si M. Bolsonaro est incontestablement un patriote brésilien, son patriotisme n’a pas grand chose à voir avec celui des socialistes bolivariens…

    https://gollnisch.com/2018/10/29/et-ca-continue-encore-et-encore/

  • Triomphe de la révolution mondiale libérale-libertaire

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    Conférence de Jean-Michel Vernochet à Aix-les-Bains

    L’association L’Entraide savoyarde recevra Jean-Michel Vernochet le samedi 17 novembre 2018 à 15h à Aix-les-Bains pour une conférence de présentation de son ouvrage En l’an 68.

    Entrée : 5 euros

    Réservations et renseignements : conferences73@gmail.com

    La bande-annonce de l’événement :

    http://euro-synergies.hautetfort.com/

  • Bolsonaro à la tête du Brésil – Journal du lundi 29 octobre 2018

    International / Bolsonaro à la tête du Brésil 
    Jair Bolsonaro a été élu à la tête du Brésil. Après 15 ans de domination de la gauche, l’arrivée au pouvoir de l’ancien militaire suscite autant d’espoirs que d’inquiétudes dans un pays marqués par les inégalités et la violence.

    Union Européenne / Allemagne : Merkel poursuit sa chute
    La CDU d’Angela Merkel essuie un nouveau revers. Après la Bavière, C’est désormais la région de Francfort qui accable les partis de la coalition gouvernementale avec des pertes d’une dizaine de points… De son côté, l’AfD fait son entrée au parlement.

    Politique / PMA, GPA, la stratégie sociétale

    Économie / Carburants : La révolte des vaches à lait
    La révolte des automobilistes s’organise. Face à la hausse des prix du carburant, les appels au blocage rencontrent un engouement sans précédent. Une fronde qui galvanise l’opposition et inquiète le gouvernement.

    Serveur TVL

    Lien dailymotion

  • Bolsonaro élu président du Brésil

    Bolsonaro élu président du Brésil

    Le mouvement dextrogyre a atteint le Brésil, avec la victoire de Jair Bolsonaro, élu haut la main président du Brésil, dimanche, avec plus de 55 % des voix contre 45 % à son adversaire de gauche Fernando Haddad. Le nouveau président a déclaré :

    «Nous ne pouvons plus continuer à flirter avec le socialisme, le communisme, le populisme de gauche».

    Il a assuré que son gouvernement «défendra la Constitution, la démocratie, la liberté».

    «Ceci n’est ni la promesse d’un parti, ni la parole vaine d’un homme, mais c’est un serment devant Dieu».

    https://www.lesalonbeige.fr/bolsonaro-elu-president-du-bresil/

  • Macron ou la France au ban des nations

    Macron ou la France au ban des nations

    Photo révélatrice prise à Istanbul au sommet sur la Syrie avec Merkel, Poutine, Erdogan et Macron. Le gamin ne semble pas concerné par les discussions des grands.

    https://www.lesalonbeige.fr/macron-ou-la-france-au-ban-des-nations/

  • Afrique du Sud : lorsque le roi des Zoulous vient au secours des fermiers blancs

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    Chers amis de Boulevard Voltaire,
    Je vous écris d’une ferme viticole de la vallée d’Elgin, dans la province du Cap, là où les premiers Hollandais ont débarqué en 1652 pour fonder la communauté des Afrikaners, les Africains blancs de cet immense pays. Si cette vallée, située à environ quatre-vingts kilomètres de Cape Town, regorge aujourd’hui de fruits de toutes sortes et de vins qui font le bonheur des locaux mais aussi des exportateurs, c’est à ces premiers pionniers qu’elle le doit…

    Ce pays de 54 millions d’habitants doit, en effet, dans une large mesure son succès économique aux neuf pour cent de Blancs qui ont mis en valeur l’immense potentiel agricole et industriel réparti sur les 1.300.000 kilomètres carrés qui vont de l’océan Indien à l’Atlantique.

    Vingt-cinq ans après la fin de l’apartheid, la démocratie qui a accouché du One man, one vote a donné à ce pays l’illusion que le nouveau pouvoir allait porter cette nation arc-en-ciel vers de nouveaux sommets, Noirs et Blancs la main dans la main. Tandis que la discrimination positive destinée à amener plus de Noirs aux postes de responsabilité a largement contribué à baisser le niveau d’efficacité dans les principales industries, l’agriculture, toujours aussi efficiente que par le passé, commence à souffrir des attaques de fermes appartenant aux Blancs et des massacres de fermiers (trois cent quarante-six attaques, rien que cette année, et 46 fermiers et membres de leurs familles assassinés de façon violente).

    Un allié de marque et de poids s’est récemment rangé du côté des Afrikaners, le roi Goodwill Zwelithini, chef des Zoulous, qui a prévenu le pouvoir central que la redistribution des terres zoulous (37.000 kilomètres carrés) dans le Kwazulu/Natal par le gouvernement n’était pas d’actualité. Dans le même souffle, le roi des Zoulous a fait savoir qu’il était contre la saisie des terres appartenant aux Blancs.

    Le nouveau président sud africain, Cyril Ramaphosa, prisonnier des extrémistes de Julius Malema (EFF, Economic Freedom Fighters) qui a pour slogan « Un fermier, une balle », a réitéré son intention de modifier la Constitution afin de pouvoir récupérer ces terres sans compensation pour les fermiers.

    Pour faire face à cette menace, les Afrikaners ont mis sur pied AfriForum, une organisation chargée de défendre leurs intérêts dans ce pays dont ils revendiquent une large part de son développement et de son succès économique. Devant l’indifférence des autorités qui minorent les attaques de fermes et les meurtres des fermiers, AfriForum a envoyé aux États-Unis et en Australie, notamment, des émissaires chargés d’alerter l’opinion publique sur ce qui se passe dans ce pays. Jusqu’ici, le président Trump a été le seul chef d’État à réagir à ces meurtres en demandant à son secrétaire d’État Mike Pompeo de se pencher sur la question.

    Cette situation ne cesse d’inquiéter ici, non seulement les fermiers, mais aussi les banques qui ont prêté d’importantes sommes à ces derniers pour développer leurs fermes. Une inquiétude qui commence à poindre du côté des organismes financiers internationaux peu soucieux d’injecter de l’argent dans un pays qui risquerait, demain, de ressembler au Zimbabwe d’aujourd’hui.

    Jean-Pierre Lenoir

    http://www.bvoltaire.fr/afrique-du-sud-lorsque-le-roi-des-zoulous-vient-au-secours-des-fermiers-blancs/