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international - Page 625

  • Nos ONG sont-elles (entre autres) la composante navale de DA’ECH ? [2]

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    Aquarius ou Cheval de Troie ? Deux thèses, désormais, s’affrontent quant à la nature de cet essaim1 de navires qu’entretiennent (comment, à quelles fins & avec quel argent ? Autant de questions sans réponse à ce jour) des ONG plus douteuses les unes que les autres. Las, Rome – Di Maio & Salvini regnante – a décidé de siffler la fin de cette récréation où s’engraissaient, passeursvice-passeurs corsaires (sic) de ISIS/DA’ECH, dans un indécent ballet rappelant ce que que furent la traite & la piraterie barbaresque qui, alors, ravageaient notre versant de la Méditerranée. Autre rappel historique qu’il nous semble opportun de faire : en ces temps de troubles & de fureur, c’est à côté du Turc que se tint la France lors de la Bataille de Lépante. Épisode 2.

    « Malte ne reçoit personne, la France refoule les gens à la frontière, l’Espagne défend ses frontières avec des armes. A partir d’aujourd’hui, l’Italie commencera aussi à dire non à la traite des êtres humains, non à l’immigration clandestine ».
    Matteo Salvini (2), vice-président du Conseil & ministre italien de l’Intérieur, sur Facebook.

    | Q. Vu le battage médiatique orchestré autour de l’Aquarius, doit-on s’attendre à une marche arrière de la part de Rome sur le sujet des migrants et de leurs proxies ?

    Jacques Borde. Je ne le crois pas. En tout cas nous n’en prenons pas le chemin, dans la mesure où le vice-président du Conseil & ministre italien de l’Intérieur, Matteo Salvini, a réitéré ses prises de position extrêmement ferme en la matière.

    Affirmant notamment « Que le navire s’appelle Aquarius ou See-Watch (3) ne change pas grand chose, nous voulons mettre fin à ce trafic d’êtres humains et s’il y a d’autres navires, d’autres ONG battant pavillon étranger, nous tiendrons le même raisonnement. Que ces messieurs sachent que l’Italie ne veut plus être complice du business de l’immigration clandestine, et il devront donc chercher d’autres ports (non italiens) vers lesquels se diriger. En ministre et en père, je le fais pour le bien de tous (…). Alors que le navire Aquarius navigue vers l’Espagne, deux autres navires d’ONG battant pavillon des Pays-Bas (Lifeline et Seefuchs) sont arrivés au large des côtes libyennes, en attente de leur cargaison d’être humains abandonnés par les passeurs ».

    Autrement dit, Roma non molla (Rome ne faiblit pas).

    | Q. Et une cassure entre 5 Stelle et la Lega sur cette même question migratoire ?

    Jacques Borde. (Sourire) C’est le dernier fantasme qui parcourt le Boboland. Je crains fort que cet onanisme poisseux ne résiste guère aux faits.

    Ou plutôt aux propos extrêmement clairs des deux figures de proue de l’administration romaine. Notamment leurs commentaires sur les accusations du procureur Carmelo Zuccaro, le plus haut magistrat de Catane soit dit en passant, s’interrogeant sur la « concentration anormale de navires » en Méditerranée et, du coup, soupçonnant certaines ONG de nouer des contacts avec des « trafiquants d’êtres humains ».

    Primo, Luigi Di Maio, lorsqu’il relève que « Les ONG sont accusées d’un fait très grave. À ceux qui disent que ce n’est pas le moment de les attaquer, je réponds qu’ils font partie de cette bande d’hypocrites qui ont toujours fait semblant de ne pas voir le business de l’immigration ».

    Secundo, Matteo Salvini qui note que « Nous sommes face à une invasion organisée, financée et planifiée, et j’espère que le procureur de Catane pourra aller au fond des choses ».

    | Q. Des soupçons, disiez-vous. De quelle nature ?

    Jacques Borde. Zuccaro dit détenir des preuves et évoque, entre autres, « des appels téléphoniques depuis la Libye à certaines ONG, des lampes qui éclairent la route des bateaux de ces organisations, des bateaux qui coupent soudainement leurs transpondeurs [les appareils qui permettent de les localiser] » (3). En février dernier, Carmelo Zuccaro a donc ouvert une enquête sur les activités des ONG en mer pour comprendre comment elles se financent et dans quel but.

    Il était temps…

    | Q. Un peu court, non ? Quoi d’autre ?

    Jacques Borde. Pour étayer ses dires, le procureur Zuccaro s’appuie aussi sur un rapport de Frontex (4). Publié en décembre dernier, le document de l’agence européenne de contrôle aux frontières s’inquiète d’une « possible collusion entre les réseaux de trafiquants de migrants et les navires des ONG qui les récupèrent en mer comme des taxis ».

    Nous verrons bien ce que donnera l’enquête du procureur Zuccaro.

    Mais ça commence à faire du monde pour accuser ces ONG de toujours la même chose : se mêler de ce qui ressemble comme deux gouttes d’eau à une traite négrière.2.

    | Q. Qui de l’isolement de Rome sur ces questions migratoires ?

    Jacques Borde. (Éclat de rire) C’est l’autre tarte-à-la-crème du cloaca mediatica maxima et de l’intelligentsia gauchiste qui lui fournit les gros bataillons de ses plumes.

    Appelons-ça, par commodité, du révisionnisme médiatique. En fait, c’est le contraire qui se passe.

    Comme l’a reconnu, la mort dans l’âme le titre phare de cette presse hors-sol, le science-fictif Libération, « … un peu partout en Europe, populations et gouvernements tendent à adopter des positions de plus en plus dures face aux arrivées massives de migrants » (5).

    Pire (ou mieux, selon le point de vue), un sondage OpinionWay pour Public Sénat, Les Échos et Radio Classique, indique que 56% des Français estiment que la France « a fait le bon choix » en n’accueillant pas l’Aquarius, contre 42% à penser le contraire (2% ne se sont pas prononcés).

    Outre-Rhin, un sondage montre, lui, que près de 90% de la population allemande « veut plus d’expulsions de clandestins », et, rappelle Libé, « plusieurs pays ont porté à leur tête des dirigeants aux positions fermes contre l’immigration ».

    Vous avez dit isolé !!!!

    | Q. Sinon, qui sont ces migrants que nous débarquent les idiots utiles style SOS Méditerranée ? En a-t-on la moindre idée ?

    Jacques Borde. Plus ou moins.

    Si l’on en croit l’ex-directeur de l‘Office français de l’immigration et de l’intégration(OFII), et président du Conseil de direction de l’Institut européen en sciences des religions (IESR) (6), Didier Leschi, qui a quelques notions sur le sujet :

    1- en majorité des migrants économiques. À noter, au passage, une augmentation (+68%) de migrants venant de Côte d’Ivoire, pays qui connaît une croissance économique exceptionnelle.
    2 – des hommes jeunes, peu instruits, en majorité musulmans. Et là relisez ce que je vous dis depuis des mois sur les soldats du califat projetés en Europe par Al-Dawla al-Islāmiyya fi al-Irāq wa al-Chām (ISIS/DA’ECH) (7).

    | Q. Sinon, à quoi joue l’Espagne selon vous ? Une approche humanitaire de sa part ?

    Jacques Borde. Vous plaisantez, j’espère ! Le choix qu’a fait la nouvelle administration Sanchez n’a rien d’humanitaire, ou encore moins d’humaniste. C’est, allons droit au but, celui de l‘économie latifundiaire gourmande en main d’œuvre bon marché, donc immigrée.

    C’est aussi simple que ça ! Car, oui, comme tous les ans, il y a du travail dans les orangeraies, oliveraies, etc., payé une misère sans le droit du sol, le regroupement familial, les allocations, etc. ! La liste est trop longue.

    Ce qui veut dire que passé la saison des récoltes, dans quelques mois, ces ex-travailleurs précaires si chers (sic) à la gauche libérale se chercheront un nouveau havre pour accueillir leur misère organisée en amont par ce crime organisé immigrationniste qui gangrène l’Europe.

    | Q. Un havre, où donc ?

    Jacques Borde. En France, notamment.

    L’Aquarius, n’en doutez pas, c’est la nouvelle vague pour combler les vides de cette traite humaine qui alimente des entreprises peu scrupuleuses. En fait, nous ne sommes pas si loin que ça de la traite négrière mise en place pour (notamment) l’industrie cotonnière étasunienne jusqu’à la Civil War (1861-1865).

    Où voyez-vous une onde d’humanité là-dedans ?

    [à suivre]

    Notes

    1 Au sens militaire du terme, bien évidemment.
    2 Par ailleurs, vice-président du groupe Europe des nations & des libertés.
    3 La Stampa (23 avril 2018).
    4 Pour Agence européenne pour la gestion de la coopération opérationnelle aux frontières extérieures des États membres de l’Union européenne. Frontex étant la forme abrégée de Frontières extérieures. A existé entre 2004 et 2016, date à laquelle elle a été remplacée par l’Agence européenne de garde-frontières & de garde-côtes. En anglais, European Border & Coast Guard (EBCG).
    5 Libération.
    6 Crée en 2002, fait partie l’École pratique des hautes études (ÉPHÉ).
    7 Ou ÉIIL pour Émirat islamique en Irak & au Levant.

    https://voxnr.com/49525/nos-ong-sont-elles-entre-autres-la-composante-navale-de-daech-2

  • La fermeture de ses ports par l’Italie et sa coopération avec le gouvernement de Tripoli sauve des vies en Méditerranée

    6a00d83451619c69e2022ad3842af1200d-250wi.jpgD'Olivier Bault dans Présent :

    "Les chiffres de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) ne laissent aucun doute : la fermeture de ses ports par l’Italie et sa coopération avec le gouvernement de Tripoli sauve des vies en Méditerranée. Selon les chiffres de l’OIM, entre le 1er janvier et le 22 juillet 2018, il y a eu 17 981 arrivées d’immigrants illégaux et 1 109 noyades. Durant la même période de 2017, il y avait eu 93 419 arrivées et 2 222 noyades. Si l’Europe voulait vraiment mettre fin aux noyades en Méditerranée, elle prendrait les mêmes mesures que l’Australie. Depuis 2013, l’Australie interne systématiquement les immigrants clandestins repêchés en mer ou interceptés à leur arrivée sur les côtes australiennes dans des centres de détention gérés sur d’autres îles avec lesquelles l’Australie a signé des accords. Sous le gouvernement travailliste aux commandes de 2007 à 2010, l’immigration illégale par la mer avait totalisé environ 50 000 personnes et fait 1 200 morts par noyade. Depuis 2013, il n’y a plus eu aucune noyade puisque le flot d’embarcations transportant des immigrants clandestins s’est subitement arrêté. On nous dit que les immigrants clandestins sont maltraités en Libye, mais le jour où tous seront systématiquement refoulés, ils ne se rendront tout simplement plus en Libye, ce qui épargnera aussi des vies dans le désert.

    Le chef de la Ligue désormais aux commandes du ministère italien de l’Intérieur ne cache pas que son but ultime est d’arrêter toute immigration clandestine et non pas de répartir les arrivées dans toute l’Europe comme l’exige aujourd’hui l’Italie. Matteo Salvini se félicitait d’ailleurs dimanche d’une opération de sauvetage menée par les garde-côtes italiens à la suite de laquelle les quarante immigrants clandestins récupérés en mer avaient été ramenés à bon port en Libye. Mais pour mettre fin à ce que le ministre italien de l’Intérieur appelle « le sale business de l’immigration clandestine », il faudra sans doute encore attendre une victoire des droites populistes ou au moins de leurs idées en France et en Allemagne.

    Face à la proposition de la Commission européenne de verser 6 000 euros par immigrant illégal accueilli, Salvini a répondu que « l’Italie n’a pas besoin de l’aumône de l’UE », car chacun de ces immigrants lui coûte entre 50 000 et 60 000 euros. Le journal Il Tempo a fait le calcul pour les huit dernières années : pour l’accueil des clandestins, les Italiens ont déboursé 19,9 milliards d’euros ! C’est pourquoi Salvini a déjà annoncé une réduction des subventions versées pour l’accueil de ces « migrants », en promettant d’allouer l’argent à la hausse des salaires des policiers italiens et des minima sociaux.

    Face au chef de la Ligue qui, un chapelet et une bible à la main, avait juré pendant la campagne électorale d’être fidèle au peuple italien et de respecter les enseignements contenus dans la Constitution italienne et dans l’Evangile, certains prêtres et évêques catholiques méconnaissent l’éthique de la responsabilité à laquelle est tenu tout dirigeant chrétien et se donnent bonne conscience en appelant les Italiens à désobéir à l’« antéchrist » Salvini (père Alex Zanotelli lors d’une messe dans la crypte de la basilique Saint-Pierre du Vatican dimanche dernier) ou en se déclarant prêts à transformer toutes les églises en mosquées si cela peut sauver les « migrants » (Mgr Raffaele Nogaro, ancien évêque de Caserta)."

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Les Populistes, les Racistes et la Gauche

    antifas

    Les gauchistes ont une (in)capacité unique : Ils font le contraire de ce qu’ils cherchent faire. Prenons, par exemple, la pauvreté et la faim sur le continent africain. Depuis les années ’80 je me souviens de la Gauche en train de promouvoir, suivant le système américain des Témoins de Jéhovah et des Mormons, un système éprouvée avec succès, les campagnes de l’UNICEF pour les enfants de l’Ethiopie, Bob Geldof et «we are the world», et les publicités de petits africains la bouche couverte avec du porridge.

    Pourtant, trente ans plus tard, les petits Africains restent affames, et ce qu’ont réussi les gauchistes, est de faire de Geldof un homme riche et heureux de manger sa brioche, comme tous ceux qui se sont occupés de la famine africaine, y comprises les organisations qui allaient  nourrir les africains, des organisations comme celles qui les envoient maintenant en Europe  pour les nourrir, cette Europe diabolique du colonialisme d’antan.

    De même avec les programmes pour les chômeurs, dont les Gauchistes ont fait leur bandiera rossa. Ces programmes  ont ouvert des jobs pour des bureaucrates vachement bien payes, y compris les hommes politiques de Gauche, à des organisations et des concordats capitalistes telle l’Union Européenne. Ce qu’ils ont réussi est l’institutionnalisation des sans-  Tiers-Monde en Europe,  resserrent autour d’eux le cercle pour dépérir tout réflexe créatif.

    Nous pouvons donc conclure de ce qui précède et bien plus, que nous avons toutes les raisons de croire que la lutte de la Gauche « contre le racisme et la xénophobie », aura des non-résultats pareils. Déjà, les journalistes gauchistes, des juges autoproclamés de la volonté des peuples Européens, comparent les dirigeants politiques des pays européens comme Kurz, Orban, Kaczynski et Salvini, avec Mussolini et les fascistes, en raison de leur grande popularité grâce aux positions pro-européennes qu’ils proclament.

    Quelle honte pour Soros et Bruxelles que les peuples ont donné l’ordre à ces personnes  de mettre une fin aux « frontières ouvertes » !  Quelle honte de voir le Nationalisme surmonter la Mondialisation qu’ils renforcent  par tout moyen possible! Un, deux, trois, beaucoup de Mussolinis, et encore plus de fascistes, grâce à ce groupement  politique mixte des capitalistes et des bolcheviks.

    En effet, comme l’a démontré le sondage de la société de recherche Pew, la montée des « populistes » n’est pas constaté en raison de la crise économique, seulement, comme les analystes disent, exprimant le vœu pieux de leurs patrons. En Allemagne, par exemple, 77% de ceux en faveur de l’Afd (Alternative pour l’Allemagne) disent que leur opinion sur l’économie du pays est bonne. L’étude Pew, qui examine l’espace politique dans huit pays de l’Europe occidentale (l’Europe centrale et la Grèce n’y sont pas inclus), a eu lieu du 30 Octobre au 20 Décembre 2017, aux pays : Danemark, France, Allemagne, Italie, Pays-Bas, L’Espagne, la Suède et le Royaume-Uni, des pays représentant 70% de la population européenne et 75% de l’économie de l’Union Européenne.

    Les conclusions de la recherche ?

    • Les « populistes » sont la plus grande force politique en Europe
    • Le facteur idéologique reste puissant pour déterminer la façon dont les Européens sont confrontés à des questions de politique clés.
    • La nostalgie de l’Europe « à eux» est importante dans la sélection des partis. Six Français sur dix qui ont une opinion positive du Front National disent que la vie en France est pire qu’elle ne l’était il y a 50 ans.
    • L’Ethnocentrisme, et la conviction que leur culture Européenne est supérieure, jouent un rôle décisif dans leurs choix politiques (61% des sympathisants Afd, 56% du parti Le Pen, et 47% du Parti pour la Liberté (PVV) aux Pays-Bas).
    • L’islam ne convient pas à l’Europe (75% des sympathisants allemands Afd, 66% des partisans de PVV et 63% du FN, disent que l’islam est fondamentalement incompatible avec leur culture et leurs valeurs).

    Quel dommage que certains d’ entre nous ne s’ennuient pas de penser! Que pour nous régurgiter ce que nous servent les racistes anti-blancs et anti-européens qui se propagent avec profit aux lieux universitaires, aux gouvernements et aux « organisations non gouvernementales » contre les Blancs, les Européens, les Grecs, n’est pas notre « tasse de thé », comme diraient les Anglo-Saxons.

    Quel bon travail font ces antiracistes, en mettant en évidence le racisme comme option Physio-logique, c’est-à-dire dictée par la Nature et la Logique, par leurs décisions politiques,  la seule alternative pratique pour les peuples d’Europe. L

    Les leaders d’opinion, les bénéficiaires de Soros et les orphelins de Staline, sont attristés par le fait que les élections sont quand-même encore menés, et que les partis avec des points de vue différents sont acceptés avec enthousiasme par les peuples de l’Europe. Car en Autriche ou en Hongrie,  le gagnant est celui qui mène la nation, et se prononce sur les lois! Quel horreur ! Comment traiter ce fait ? Les esprits progressistes des fans de la guillotine et du Goulag n’y arrivent pas. Comment se rendre compte que pour les hommes libres, pas les  cerveaux rincés des enfants du tube des partis, il est tout à fait normal que les Européens ne veulent pas avoir comme voisins des gens qu’ils n’ ont pas invités dans leur pays, leur ville et leur quartier, non moins parce que qu’ importe ce qu’ils fassent, ils ont l’indemnité, car quiconque dénonce quelqu’un d’ entre eux, il  commet un « crime de haine »?

    Par conséquent, vous serez à tort, Gauchistes. Continuez de jouer ce jeu évidement profitable pour vous. Vous jouez avec le dos des capitalistes du type  Soros (vous connaissez le truque du temps de Parvus, de Lénine et du train allemand fermé). La révolution de Prague et la Timisoara, n’a rien enseigné au prolétariat des imbéciles utiles.  Les peuples d’Europe, renaissent des cendres des deux grandes guerres du 20ème siècle et parmi la cupidité des rongeurs mondiaux, en sortiront les gagnants. Jusqu’à la Victoire, et au-delà.

    IRENE DIMOPOULOU

    Directrice de l’hebdomadaire Grec, EMPROS

    https://voxnr.com/49603/les-populistes-les-racistes-et-la-gauche

  • Ils plient mais sont loin d’avoir rompu, par Jean-David Cattin

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    Par Jean-David Cattin, directeur national des Identitaires 

    Certains aiment à croire que la « droite » aurait gagné la « bataille des idées ». Peut-être… mais elle n’a certainement pas gagné la guerre. Du moins pas encore.

    Certes, les victoires des « populistes » se succèdent sur le plan électoral dans toute l’Europe, les succès de librairie d’auteurs incorrects se multiplient, à la télévision quelques journalistes et chroniqueurs ont réussi depuis plusieurs années à faire entendre une voix discordante (1). Mieux, les journaux qui font leur une sur les méfaits de l’immigration et de l’islamisation connaissent un succès envié par beaucoup de titres de la presse historique.

    Mais, dans cette lutte pour l’opinion publique, la gauche rend coup pour coup et est loin de laisser échapper son hégémonie. Ainsi, a-t-on vu récemment Éric Zemmour perdre son passage bihebdomadaire « On n’est pas forcément d’accord » sur RTL, après avoir déjà perdu son « Z comme Zemmour » quotidien. Sur le terrain électoral, le Rassemblement National a lui droit à un traitement de choc en se voyant confisquer 2 millions d’euros par des magistrats politisés. Sur le terrain militant, le mouvement identitaire se fait interdire ses manifestations par des préfets sous des motifs fallacieux, une répression qui s’ajoute à une censure quasi-totale sur les réseaux sociaux. Pour faire bonne mesure, les activistes sont frappés d’amendes à faire pâlir bien des malfrats endurcis.

    À cela s’ajoute une omniprésence des idées « progressistes » et politiquement correctes dans les nouveaux médias dont l’audience est loin d’être ridicule et qui influencent bien au-delà des cercles militants. Ainsi Brut, le HuffpostKonbini ou Vice (pour ne citer qu’eux) bénéficient d’une exposition majeure notamment auprès des jeunes générations grâce à leur maîtrise des outils de communication modernes. Il y a quelques années encore, elles accusaient pourtant un sérieux retard dans ce domaine. Preuve de leur résilience malgré le choc de la réalité migratoire, des attentats et d’une insécurité de moins en moins supportée. Le succès de la réinformation est réel et durable mais ne doit pas occulter ces évolutions récentes.

    De leur côté, les écoles de journalisme continuent de fournir des bataillons de diplômés politisés rompus au combat des idées. Bien plus subtils qu’une grossière propagande d’État, leur traitement et tri orientés de l’information, leurs investigations à sens unique et leurs représentations malhonnêtes de la réalité donnent aux idées de gauche un poids considérable dans la bataille pour l’opinion publique. En décalage total avec leur représentation électorale, ils continuent pourtant de fournir la partition aux élites dirigeantes et aux donneurs de leçons des centres urbains certains de leur supériorité morale face à la masse ignorante.

    La guerre est donc loin d’être gagnée, d’ailleurs ce n’est pas ainsi qu’il faut le voir. Il y aura toujours des batailles à mener. Des moyens de communication originaux font leur apparition et des nouveaux acteurs rentrent dans la danse, comme les Qataris d’Al-Jazeera avec leur relai d’influence AJ+ et son quart de million d’abonnés sur Facebook. Les lauriers de la bataille des idées et de l’information ne sont jamais acquis et il faut veiller à ne jamais s’endormir dessus. Il faut développer des outils percutants qui ne touchent pas que les convaincus, être à l’affût des nouvelles méthodes de communication et ne négliger aucun canal. Et s’il nous arrive d’être en retard ou de perdre une bataille, toujours remettre l’ouvrage sur le métier.

    Jean-David Cattin 27/07/2018

    (1) Au point que certains médias de gauche comme les Inrocks font désormais la promotion de l’interdiction des talk-shows qui feraient la part trop belle aux opinions qui les dérangent.

    Source : Les Identitaires

    Crédit photo : Les Identitaires

    https://www.polemia.com/ils-plient-mais-sont-loin-davoir-rompu-par-jean-david-cattin/

  • Succès de la Route maritime du Nord

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    Ex: http://www.europesolidaire.eu

    Le 10 juillet le cargo gazier russe brise-glace du type Arc7 Vladimir Roussanov est arrivé au port chinois de Xian de Rudong, avant d'être rejoint dans la nuit par l'Edouard Toll.

    Les deux cargos russes transportant du gaz naturel liquéfié (GNL) de Yamal LNG ont quitté le port de Sabetta en Arctique russe les 25 et 27 juin respectivement.

    Le voyage jusqu'à la Chine a demandé un peu plus de trois semaines. «C'est une première dans l'histoire de la Route maritime du Nord: des cargos ont franchi l'itinéraire Est en direction du détroit de Béring sans être accompagnés de brise-glaces», a annoncé le producteur de gaz russe Novatek.

    Le même itinéraire est suivi actuellement par le cargo français de Total Christophe de Margerie. Son déchargement est prévu pour le 31 juillet au terminal Tangshan LNG au nord-est de la Chine

    Yamal LNG 1) est la première usine de Novatek pour la liquéfaction de gaz dans la région arctique de la Russie. Sa capacité est de 17,5 millions de tonnes de GNL par an. Les partenaires de la compagnie russe dans ce projet sont Total (20%) et les compagnies chinoises CNPC (20%) et Silk Road Fund (9,9%). La première chaîne technologique de l'usine (5,5 millions de tonnes) a commencé le déchargement du produit fini le 8 décembre 2017. L'entreprise fonctionnera à plein régime l'an prochain.

    3470310328.gifL''acheminement de GNL par le détroit de Béring est 1,5 fois plus rapide qu'en contournant l'Europe par la Méditerranée, l'océan Indien, puis le Pacifique (un aller-retour prend 44 jours au lieu de 68). Ce qui représente une économie de 3,2 millions de dollars pour chaque trajet.

    La démonstration du fonctionnement de l'itinéraire Est pourrait accroître l'intérêt des partenaires potentiels pour d'autres projets en cours de mise en place, notamment  le projet Arctic LNG 2.

    Inutile de souligner que Total, malgré les menaces de rétorsion de Washington, continue à coopérer avec la Russie. Il y trouvera certainement plus d'intérêt qu'en tentant de s'accorder avec les compagnies pétrolières américaines qui ne lui veulent aucun bien.

    Sans doute aussi perçoit-il les intérêts géopliques de cette coopération, pour lui-même comme au delà pour l'économie française. En cela il est plus digne d'être qualifié d'entreprise française que toutes celles qui, par peur des « sanctions » américaines, ont renoncé à poursuivre en Russie des projets pourtant déjà bien engagés.

    Note
    1) Yamal SPG (Yamal LNG) . Voir https://www.total.com/fr/expertise-energies/projets/petro...

  • L’Union Européenne est l’ennemie des Etats-Unis depuis la fin de l’ancienne guerre froide

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    Par Tyler Durden

    Trump a fait sensation cette semaine en décrivant l’Union Européenne comme une ennemie des Etats-Unis

    Cette Remarque du Président américain, “politiquement incorrecte” et impensable jusqu’il y a peu a été prononcée après le sommet de l’OTAN, à l’occasion d’un entretien que Trump a donné à CBS News. Les journalistes ont demandé à Trump de décrire « le plus grand ennemi global d’aujourd’hui » : celui-ci a répondu, laissant tout un chacun complètement pantois : « Eh bien, je pense que nous avons un tas d’ennemis. Je pense que l’Union Européenne en est un pour ce qu’elle inflige à notre commerce. Certes, je comprends votre stupéfaction, car vous ne songiez pas à l’Union Européenne, mais, oui, elle est un ennemi ».

    Très vite, le Président américain a édulcoré ses propres paroles en disant : « Je respecte les dirigeants de ces pays. Mais, du point de vue commercial, ils ont fini par prendre l’avantage sur nous et bon nombre de ces pays sont dans l’OTAN et ne paient pas leurs factures ». Mais le mal était fait.

    Un sondage recent (recent poll ) nous apprend que deux tiers des Allemands pensent que Trump est « plus dangereux » que le Président russe Poutine. Quant au ministre allemand des affaires étrangères, il a déclaré lundi que son pays « ne pouvait plus entièrement faire confiance à la Maison Blanche » (voir : déclaration ).

    Les médias « mainstream » décrivent cet incident majeur comme un désastre que l’Amérique s’inflige à elle-même « en rejetant ses liens traditionnels transatlantiques » et en répétant « que Trump a trahi les alliés les plus proches des Etats-Unis ». Cependant la situation est bien plus complexe que ne le veulent ces explications simplistes.

    L’idéologie « America First » de Trump est complètement opposée  à l’approche globaliste de l’élite européenne de gauche. Trump, l’homme d’affaires milliardaire, n’accepte pas que les contribuables américains continuent à financer injustement les notes de l’OTAN tandis que les Européens gardent les mains libres grâce à leurs sacrifices. De plus, Trump n’accepte pas le déséquilibre tarifaire existant entre les Etats-Unis et l’Union Européenne ; toutefois, sa réponse est le résultat d’une manipulation des chiffres due à une tactique habile de gestion de la perception (cf. skillful perception management tactics ), tendant à faire croire à « une attaque non provoquée contre le commerce libre et honnête ». La réalité nous oblige à dire qu’il n’y a jamais eu de véritable commerce « libre et honnête » et que ce conflit larvé a toujours existé.

    Les Etats-Unis avaient décidé, dès la fin des années 1940, de subsidier “l’utopie socialiste de l’Etat-Providence” dans l’Union Européenne, pour gagner des atouts lors de l’ancienne guerre froide. Cette raison, dorénavant caduque, a pourtant toujours été évoquée et traduite dans la pratique pour  faire triompher des objectifs globalistes favorisant l’unipolarité américaine (cf.  continued for unipolar globalist ends ).

    Exactement comme les Russes soviétiques n’ont jamais cessé de redistribuer leurs ressources aux autres républiques de l’URSS puis aux pays européens du bloc de l’Est et aux pays alliés du « Sud soviétique » en Afrique et en Asie. Les Américains éprouvent des sentiments négatifs à l’égard de leurs gouvernements qui, pendant des décennies, ont favorisé les Européens et même les Chinois en leur octroyant des arrangements commerciaux asymétriques.

    Aujourd’hui, les implications possibles en matière de sécurité, sur le long terme, qu’a ce transfert continu de richesses des Etats-Unis vers l’Europe, sont les motifs principaux pour lesquels Trump a considéré l’Union Européenne comme un « ennemi » car c’est là une façon simple et claire de définir la concurrence économique et stratégique entre ces deux pôles qui sont des « amis/ennemis » ; certes, cela a surpris considérablement les Européens d’être apostrophés de la sorte par le Président américain lui-même.

    Ex: https://www.zero-hedge.com

    http://euro-synergies.hautetfort.com/

  • Les exportations d’armements battent de l’aile – JT TVL 26 juillet 2018

    1) Politique / Les exportations d’armements battent de l’aile

    Après deux années fastes, les exportations d’armements français ont connu une année 2017 plus compliquée. En cause : l’élection présidentielle et une concurrence de plus en plus forte.

    2) Société / Les cahiers de vacances ont la cote

    Les cahiers de vacances, cauchemar des écoliers. Alors que les congés estivaux sont propices au repos, les célèbres cahiers viennent perturber les grandes vacances des enfants au plus grand bonheur des éditeurs.

    3) International / Afriski : l’étrange rêve du Lesotho

    4) L’actualité en bref

    Version RuTube :
    https://www.tvlibertes.com/2018/07/26/24522/exportation-armement-jt-tvl-26-juillet-2018

  • La Réserve fédérale américaine a une action politique hors de tout contrôle démocratique, comme d’autres banques centrales indépendantes – des électeurs -, dont la BCE

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    Le problème des banques centrales indépendantes du pouvoir politique, c’est qu’elles échappent à tout contrôle démocratique alors qu’elles ont de grands pouvoirs, y compris celui d’influencer les élections et de faire tomber les gouvernements. Ce que Donald Trump constate aujourd’hui à l’approche des élections législatives de mi-mandat, quand la Réserve fédérale augmente comme par hasard ses taux, vaut aussi pour la BCE dont le président Jean-Claude Trichet est accusé d’avoir activement collaboré à pousser le gouvernement de Berlusconi vers la sortie en 2011 et également pour d’autres banques centrales indépendantes et donc non soumises à un contrôle démocratique.
    En ce qui concerne la Fed, Donald Trump est, comme dans d’autres domaines, le président qui brise les tabous, car ses prédécesseurs préféraient généralement se taire face aux décisions de la toute puissante banque centrale. Le 20 juillet, Trump s’est plaint en ces termes sur la chaîne CNBC de la hausse des intérêts décidée par la Réserve fédérale : « Je n’aime pas, avec tout le travail que nous faisons pour l’économie, voir ensuite les taux augmenter, je n’en suis pas content ». Le président américain ne va pas toutefois jusqu’à accuser directement la Fed de vouloir faire pencher les élections de mi-mandat en sa défaveur. Il ne faut d’ailleurs pas qu’il s’étonne puisqu’il a remplacé à la tête de la Fed les mondialistes du Council on Foreign Relations (CFR) par d’autres mondialistes du CFR.

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  • Défense : Retour au réel national

    Florence Parly, à l’imitation de son maître, ne parle que d’Europe et de défense européenne, expose en longs discours la lettre d’intention qui est censée lancer l’Initiative européenne d’intervention (IEI) souhaitée par Emmanuel Macron, s’étend sur la Coopération structurée permanente (CSP), ressort tous les « trucs » à discours officiels et à conférences inutiles… L’essentiel n’est pas là. 

    Alors que Macron a tout misé sur une relance de l’Union européenne dont il se verrait bien un jour l’empereur élu, voici que le bateau européen prend l’eau de toutes parts. Le Brexit creuse imperturbablement son sillon, sans exode des Français de Londres ni cataclysme économique. L’Italie prend le contrepied de tous les dogmes européistes qu’ils soient monétaires, sociétaux, immigrationistes et renvoie sans scrupules un bateau négrier armé par des ONG allemandes vers l’Espagne. Et elle continuera !

    Le monde tel qu’il est

    La révolte contre Bruxelles gronde aux « Marches » de l’Est ; les nations du groupe de Visegrad refusent la submersion migratoire islamique. Elles ne veulent pas se laisser déchristianiser et déraciner par l’islam. Elles ont compris le plan qui cherche à leur imposer l’« open society » du milliardaire Soros, synthèse des mondes infernaux imaginés par Orwell et Huxley. À ce jeu dangereux du prétendu mixage, on risque plutôt la charia. Soros a dû quitter Budapest où, comme à Varsovie et à Vienne, l’esprit de Jean Sobieski, vainqueur des Turcs en 1683, est bien présent.

    Et voici que l’Amérique ne s’occupe plus que de ses intérêts de nation ; Trump déroute, surprend, exaspère mais avance et atteint ses objectifs, même les plus improbables avec la Corée du Nord : au diable le village global et l’équité des tarifs douaniers, c’est la loi du plus fort ! Désemparé, le trio Macron, Junker, Merkel, libéral-libertaire, socialo-immigrationiste, a du mal à sauver ses meubles. L’Allemande, contestée au sein de sa coalition, pourrait bientôt être débarquée. Dans des circonstances où la chimère de l’Europe-puissance apparaît bien comme telle, notre loi de programmation militaire pour 2019-2025 prend une importance particulière. S’alignera-t-elle sur les vieux poncifs de l’Union ou sur les réalités présentes ?

    Cela ne semble pas intéresser « la » ministre Florence Parly qui poursuit sa quête névrotique de l’égalité et de la diversité : la féminisation à outrance ! Devant les députés, elle ne cache pas son excitation à mettre cette année des femmes dans nos sous-marins, avec cette jouissance malsaine d’y avoir violé le dernier bastion de virilité martiale. Elle fait diffuser dans les armées des fiches de propagande sur la théorie du genre. Elle se félicite encore d’avoir 38 femmes Générales, ce qui n’a aucune importance pour les Français et surtout les Françaises qui ne veulent rien d’autre qu’une armée crédible qui les protège, elles et leurs enfants ; elles n’ont que faire du nombre de généraux féminins. Et elle fait topo sur topo sur une Europe de la Défense dont les Allemands ne veulent pas et dont les Français sont chargés de faire croire qu’elle existe.

    La loi de programmation

    Plus sérieusement, les auditions sur le projet de loi de programmation sont assez rassurantes; les états-majors, la Direction générale pour l’armement et les industriels nationaux font, eux, un travail de qualité. Mais les belles promesses budgétaires sur lesquelles il s’appuie seront-elles seulement tenues jusqu’en 2025 ? On observera que le mandat du président expire en 2022 et que le pic budgétaire est situé après, en particulier pour la Marine.

    La modernisation de notre flotte, qui patrouille des Kerguelen jusqu’aux Spartleys où elle va taquiner la marine chinoise, est urgente. Il faut lui donner les moyens d’assumer notre deuxième rang mondial en termes de zone économique exclusive, d’y pourchasser les braconniers de la mer et les trafiquants de drogue, de sécuriser nos voies de communication. Après la mise en service des deux nouvelles frégates antiaériennes et des 4 premières FREMM (frégates multimissions), redoutables chasseurs de sous-marins, la marine en attend 4 autres qui seront ensuite complétées par cinq frégates de taille intermédiaire (FTI) plus exportables que les FREMM trop sophistiquées pour certains clients. Ces 15 frégates de premier rang constitueront le fer de lance de notre marine de surface. Le Suffren, premier des 6 nouveaux sous-marins nucléaires d’attaque (SNA), sera mis en service en 2020. Le remplacement des vieux « Rubis » est vital. Ces sous-marins permettent seuls d’établir une véritable suprématie navale. Le deuxième porte-avions viendra plus tard (2035 ?), pour remplacer le Charles de Gaulle qui sort de deux années de grand carénage.

    L’Armée de l’air continue à batailler avec les budgets et processus de maintenance. De plus, la mise en service laborieuse de l’Airbus de transport militaire A400M lui impose l’achat de Hercules américains supplémentaires. Elle paie ici une coopération européenne trop élargie par idéologie. La multiplication des partenaires industriels et politiques a affaibli la maitrise d’ouvrage et pénalisé la conduite du programme. Le « Commandement européen du transport aérien » ne résoudra rien comme l’indique le chef d’état-major de l’Armée de l’Air : « Les droits des uns et des autres sont équilibrés en fonction des prestations qu’ils ont mises à disposition de ce commandement. Il n’est pas rare, ainsi, que nos forces bénéficient de l’appui d’appareils italiens, belges, espagnols ou néerlandais. Cela étant précisé, une somme de lacunes ne résout en général pas une lacune globale. Je veux dire par là que ce type de mutualisation capacitaire ne peut constituer à elle seule une réponse face à une insuffisance assez largement partagée au sein des nations européennes. »

    Avec le départ progressif des Mirage, l’aviation de combat devrait rejoindre dans dix ans un format à 185 Rafale, ce qui, vu leurs performances, leur polyvalence et l’appui des 40 Rafale « Marine » est raisonnable. On parle encore d’une coopération pour la suite : un « système de combat aérien futur », mais tout cela est très politique et les militaires qui n’en ont pas besoin maintenant, essaient de tempérer. Les accords de Lancaster House signés par Sarkozy lançaient cette coopération ; elle a fait long feu. Maintenant Macron veut entraîner Merkel sur un projet franco-allemand où nous aurions tout à perdre. Heureusement, les déclarations récentes sont timides et la menace reste lointaine. Dans l’immédiat, la Luftwaffe fait de l’acharnement thérapeutique sur ses vieux Tornado plutôt que de nous acheter des Rafale, ce qui, outre-Rhin, reste inconcevable pour des raisons « culturelles ».

    L’Armée de terre, quant à elle, a rétabli sa force opérationnelle terrestre à 11000 hommes grâce à un vigoureux effort de recrutement et de formation. Le programme Scorpion de modernisation de ses véhicules de combat se poursuit avec une velléité politique de coopération franco-allemande sur un nouveau char de combat.

    S’agissant du « service militaire Macron », le général Bosser rappelle à bon entendeur qu’une armée de terre professionnalisée depuis bientôt 20 ans avec 80 000 hommes, est incapable d’absorber 800 000 jeunes conscrits, garçons et filles, même pour une semaine…

    Indépendance nationale

    Le projet de loi de programmation militaire reste finalement assez cohérent avec la nouvelle donne géostratégique : implosion du projet européen, protectionnisme américain décomplexé, risques de prolifération nucléaire non maîtrisés, submersion migratoire et pénétration islamique de l’Europe qui suggère une remontée en puissance de l’armée de terre en prévision du pire.

    Deux piliers de notre indépendance y sont préservés :

    • La volonté de maintenir notre système de dissuasion au plus haut niveau est clairement affichée. Comme ses prédécesseurs, Jupiter a vite compris le poids que lui donnait la foudre nucléaire sur la scène internationale.

    • La préservation d’une industrie de défense forte ne fait pas débat. Au-delà de son intérêt politique et stratégique évident, elle représente un chiffre d’affaires de 20 milliard d’euros et un excédent commercial de 3 milliards. En sus, la Défense lui affecte près d’un milliard d’études en amont; ces budgets essentiels pour préparer l’avenir ont permis à Dassault de développer un prototype de drone de combat « Neuron » pour quelques centaines de millions d’euros, probablement le dixième de ce qu’il aurait coûté aux USA, cela grâce à des bureaux d’étude maintenus au meilleur niveau. Pour mémoire, le développement du Rafale a coûté sur 15 ans 9 milliards, celui de son concurrent européen 18 et notre « Éducation nationale » coûte 100 milliards par an.

    En terme d’indépendance encore, la mise en service opérationnelle cet été du GPS européen « Galileo » opère, au seuil de cette nouvelle loi de programmation militaire, une véritable révolution pour nos armées encore tributaires du GPS américain pour la navigation et, plus grave, pour le guidage des armes. Reste à débarrasser notre aviation de combat, en particulier les Rafale air et marine, de la « liaison16 ». Ce système américain de communication de la guerre froide est inadapté, périmé et coûteux. Pire, sa cryptographie est verrouillée par le Pentagone. Un scandale d’un demi-milliard d’euros qui avait été discrètement étouffé sous Sarkozy. On prévoit maintenant une liaison française par satellite sur nos Rafale, c’est plus sérieux.

    Encore une fois, le projet de loi de programmation militaire « tient la route » ; et, encore une fois, la vraie question est celle de sa soutenabilité budgétaire dans le temps. La réalité politico-économique nous prépare des années difficiles avec des arbitrages cruels ; il faudra préserver l’essentiel sur des critères nationaux.

    Récemment un patron d’industrie parmi les plus incontestables, directeur général de Dassault et président du Conseil des industries de défense, répondait à un parlementaire sur notre aptitude à faire seuls le futur drone d’observation européen : « Dassault sait le faire seul, avec ses collègues traditionnels que sont Thales et Safran, mais c’est une question politique, bien qu’également budgétaire. »

    Oui, c’est bien d’abord une question politique, ce qui ne laisse pas de nous inquiéter : nous avons les compétences nationales, mais ce gouvernement peut encore compromettre nos programmes d’équipement et galvauder nos expertises en imposant par idéologie des coopérations inutiles, coûteuses et nuisibles.     

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    Le lancement par la DCNS, à Lorient, de la frégate FREMM (multi-mission) Normandie.

    Mathieu Épinay*

    * Collectif de spécialistes des questions de Défense
  • Donald Trump et l’Iran : quel pilote à la Maison-Blanche ?

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    Donald Trump demeure, à ce jour, le président américain à la fois le plus seul et le plus (mal ?) entouré. Dans un environnement façonné par la « destinée particulière », là-bas théorisée depuis 1845, voulant que le Nouveau Monde ait vocation à régenter l’Ancien Monde, il fait figure d’anomalie, ignorant manifestement tout des règles d’un sérail dont il n’a jamais fait partie, nonobstant ses milliards. Bref, il ne joue pas le jeu et fait voler les codes en éclats ; quitte, parfois, à naviguer à vue.

    La preuve par le récent imbroglio perse. L’ayatollah Ali Khamenei commence par prévenir qu’il « ne faut pas jouer avec la queue du lion ». Message certes viril, mais qui demeure dans les normes diplomatiques. Réponse de Donald Trump, dans un tweet adressé au président iranien Hassan Rohani : « NE MENACEZ PLUS JAMAIS LES ÉTATS-UNIS OU VOUS ALLEZ SUBIR DES CONSÉQUENCES TELLES QUE PEU AU COURS DE L’HISTOIRE EN ONT CONNU AUPARAVANT. NOUS NE SOMMES PLUS UN PAYS QUI SUPPORTE VOS PAROLES DÉMENTES DE VIOLENCE ET DE MORT. FAITES ATTENTION ! » L’emploi des majuscules n’est pas dû à la rédaction de Boulevard Voltaire, mais à celle de la Maison-Blanche, précisons-le.

    Après, ce que le président américain n’évoque pas, hormis la « queue du lion », c’est cette menace à peine voilée de Téhéran selon laquelle l’exportation du pétrole des pays du Golfe pourrait bien se trouver bloquée au détroit d’Ormuz ; soit 30 % du trafic mondial. Là, c’est du lourd méritant mieux que ces rodomontades. Alors, que veut Donald Trump ? Que veut son administration ? Et veulent-ils forcément atteindre les mêmes objectifs ?

    Il paraît avéré, à en croire les sources du Figaro et les nôtres, que Donald Trump ait voulu rencontrer, huit fois au moins, son homologue Hassan Rohani, en marge de la réunion de l’ONU, à l’automne dernier. Démarche qui, manifestement, est restée lettre morte. Pourquoi ? Ce revirement serait-il destiné à calmer ceux qui s’insurgent de son rapprochement avec Vladimir Poutine ? Avec Trump, tout est toujours possible.

    Du côté iranien, l’explication est plus aisée, à en croire les déclarations d’Ali Khamenei, relayées par le quotidien libanais L’Orient-Le Jour : « Comme je l’ai déjà dit, nous ne pouvons pas faire confiance aux États-Unis pour leurs propos et leur signature, donc les négociation avec les États-Unis sont inutiles. » Khamenei était contre l’accord nucléaire, mais autorisait aussi Rohani à tenter de le conclure. Si Rohani réussissait, cela devenait le succès de Khamenei. Si Rohani échouait, cela demeurait l’échec de Rohani. L’actuelle situation d’entre-deux présente ceci de pratique que de permettre au Guide de ménager à la fois franges « conservatrice » et « progressiste » de la population et de son gouvernement. Et, surtout, de conserver une marge de manœuvre vis-à-vis de son propre « État profond » : milices de la révolution de 1979 et fondations d’anciens combattants de la guerre contre cet Irak alors armé par… l’Occident, qui monopolisent depuis une large partie de l’économie iranienne.

    Donald Trump n’est pas loin de se trouver dans la même posture, tiraillé qu’il est entre ces divers pouvoirs qui l’entourent, quand ils ne le cernent tout simplement pas. Éminent représentant de ces derniers : Mike Pompeo, équivalent de notre ministre des Affaires étrangères. Ancien directeur de la CIA, proche du Tea Party, il est réputé pour être un des « faucons » les plus déterminés de l’administration américaine, n’hésitant pas à menacer Téhéran, à mots à peine couverts, d’une guerre en bonne et due forme. Un messianisme qui épouserait le cynisme de son patron du moment ? Rien n’est moins sûr.

    Les journalistes de L’Orient-Le Jour avancent encore cette hypothèse : « L’idée de l’administration Trump est simple ; tenter de profiter des tensions sociales qui semblent se multiplier en Iran, sur fond de difficultés économiques aggravées par l’annonce du retour des sanctions américaines qui fait partir de nombreuses entreprises étrangères. Elle compte s’appuyer sur une date symbolique, les quarante ans de la République islamique, l’an prochain. » Bonne chance, tant il est vrai que l’administration américaine avait brillé à l’époque…

    En d’autres termes, voilà qui pourrait s’apparenter à des ingérences dans la politique d’un pays tiers. Un peu comme ce qui est reproché à la Russie lors de l’élection du même Donald Trump. Ou quand le lion plus haut évoqué se mord la queue à son tour.

    Nicolas Gauthier

    http://www.bvoltaire.fr/donald-trump-et-liran-quel-pilote-a-la-maison-blanche/