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international - Page 622

  • Edition Spéciale : Trump à mi-mandat – Journal du mercredi 7 novembre 2018

    Midterms : Pas de vague démocrate
    L’épreuve de force est passée pour Donald Trump. Si les Républicains perdent comme prévu la majorité à la chambre des représentants, ils se renforcent au Sénat. Un scrutin tristement banal loin de l’échec cuisant envisagé par les médias pour Donald Trump

    Midterms : Trump met le cap sur 2020
    A l’approche des midterms, Donald Trump avait déjà l’oeil sur l’échéance suivante : la prochaine élection présidentielle où il compte bien se représenter, peu importe la perte de la chambre des représentants.

    Caravanes de clandestins : l’afflux continue

    L’actualité en bref

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  • Zoom – Xavier Moreau – Midterms : “Pour Trump, un immense soulagement”

    Xavier Moreau, directeur du Centre d’analyses politico-stratégiques Stratpol, évoque les résultats des élections intermédiaires aux Etats-Unis qui annoncent un affrontement entre deux Amériques. L’expert de la Russie revient aussi sur les déclarations d’Emmanuel Macron proposant la création d’une vraie armée européenne face à la prétendue menace de Moscou.

  • Elections MidTerms : les Américains n’ont pas rejeté Donald Trump

    Elections MidTerms : les Américains n’ont pas rejeté Donald Trump

    Alors que nos médias annonçaient une “vague démocrate” à l’issue des élections de mi-mandat aux États-Unis, le parti d’opposition à Donald Trump a seulement réussi à retrouver la majorité à la Chambre des représentants.

    Donald Trump sort renforcé de cette élection, car non seulement les Républicains conservent le Sénat, mais ils y accroissent leur nombre de sièges. Et c’est la chambre qui a le plus de pouvoir politique.

    Les résultats ne sont pas encore définitifs.

    A noter qu’en Virginie, le seul sénateur Démocrate qui a voté pour la confirmation du juge Kavanaugh à la Cour suprême a été réélu avec 52%, dans un État qui avait placé Trump largement en tête.

    Ces élections de mi-mandat sont généralement compliquées pour les partis au pouvoir. A titre d’exemple :

    • Clinton 1994:
      • Chambre -54
      • Sénat -8
    • Bush 2006
      • Chambre -30
      • Sénat -6
    • Obama 2010
      • Chambre -63
      • Sénat -6
    • Trump 2018
      • Chambre -30 (estimation)
      • Sénat +4 or +5

    Corentin Sellin estime sur BFMTV :

    «Trump a surtout fait campagne pour le Sénat qui est le plus important, et force est de constater qu’il a très bien réussi. Il a eu le scalp de tous les Démocrates qu’il est allé chercher. En Floride, alors que tous les sondages disaient l’inverse, les Républicains remportent une double-victoire Gouverneur/Sénateur. Trump peut dire : “C’est moi qui vous ai fait gagné”. Il en sort renforcé personnellement. C’est surprenant que la majorité Républicaine soit autant renforcée au Sénat, notamment le siège en Floride détenu depuis 2000 par les Démocrates. Trump pourra beaucoup plus facilement peupler les cours de justice de juges conservateurs.

    On parlait des deux futures “grandes stars Démocrates”, Beto O’Rourke au Texas, et Andrew Gillum en Floride. Les deux ont perdu car Trump est allé faire campagne contre eux (…) Rourke ne s’est pas pris une raclée mais il a mis 38M$ dans sa campagne et perd de 4 points. Alors d’accord c’est une belle défaite, mais à un moment donné, les Démocrates devraient arrêter les championnats du monde des matches amicaux. A un moment donné, il faut gagner des élections.»

    Et surtout il n’y a plus d’opposition républicaine à Donald Trump. Le parti sait ce qu’il doit à Donald Trump et ce sont des trumpistes qui ont été élus. Contrairement à ce que la gauche pensait il y a 2 ans, l’élection de Donald Trump n’est pas un accident (par défaut) mais une tendance lourde de l’électorat de droite.

    François Durpaire sur BFMTV :

    «Donald Trump s’est impliqué au grand dam des Républicains qui lui ont dit de faire jouer l’économie, de ne pas parler d’immigration, thème assez clivant. Trump sort renforcé. Les Républicains ont voté très clairement sur l’immigration.C’est une victoire idéologique.»

    Si vous allumez la radio, vous entendrez nos médias se réjouir de l’élection d’un gouverneur homosexuel dans le Colorado et de deux élues musulmanes… C’est typique du communautarisme de gauche. Kate McKenna (Membre des Républicains Overseas France) déclare :

    «Les Démocrates très à gauche, voire socialistes montent les communautés les unes contre les autres en divisant les Américains en Noirs, Latinos, Homosexuels, etc. C’est monté sous Obama sur les questions de races. Les tensions datent d’avant Trump.»

    https://www.lesalonbeige.fr/elections-midterms-les-americains-nont-pas-rejete-donald-trump/

  • Carburants : les contre-feux d’Emmanuel Macron – Journal du mardi 6 novembre 2018

    Politique / Carburants : les contre-feux d’Emmanuel Macron
    Alors que la grogne des automobilistes se fait de plus en plus ressentir, Emmanuel Macron a enfilé son costume de pompier. Pour tenter d’éteindre l’incendie, le chef de l’Etat a mis en avant deux mesures loin de convaincre les réfractaires.

    International / Trump : des midterms en forme de référendum 
    C’est une étape cruciale pour Donald Trump. Les Américains sont appelés aux urnes pour les élections de mi mandat. Un scrutin qui s’est transformé en référendum sur le président… et dont les résultats pourraient surprendre.

    Politique / Islam : vers la fin de la loi de 1905 ? 
    Le président de la république envisage de réformer la loi de séparation de l’église et de l’Etat afin de restructurer l’islam en France.
    Des amendements qui témoignent d’un certain malaise vis à vis de la religion musulmane et ses liens avec plusieurs puissances étrangères.

    Société / Commerce : la dictature des applications de notation

    Serveur TVL

    Lien dailymotion
    https://www.tvlibertes.com/2018/11/06/26656/carburants-contre-feux-demmanuel-macron-journal-mardi-6-novembre-2018

  • Jours décisifs

    6a00d8341c715453ef022ad3be005f200b-320wi.jpgLe chef de l'État français accomplit en ce moment, dans l’est et le nord du pays. Il appelle ce parcours, de façon fort maladroite, son itinérance mémorielle. Il entend ainsi célébrer le centenaire de l'armistice de 1918. Ses galanteries et ses pédanteries ne manqueront pas d'aggraver la chute de sa popularité. Elles alimentent de façon constante un contexte d’irritation profonde des Français face aux érosions de leur pouvoir d'achat, en relation notamment avec le prix monstrueusement surtaxé de l'essence.

    À l'échelle du monde, ces jours-ci revêtent pourtant une importance décisive. Une force politique, plus intelligente que la petite camarilla précieuse et technocratique de l’Élysée, pourrait en tirer parti. Reste à savoir, certes, où se situe une telle hypothèse, certainement pas du côté de Mélenchon. Pas sûr qu'elle existe dès maintenant dans le paysage visible de l'État central jacobin.

    Ainsi, pour le 5 novembre était annoncée la reprise des sanctions américaines contre l'Iran. L’effet prévisible sur le cours du pétrole brut se présente de manière contre intuitive. Le prix au 5 novembre de la qualité brent qui fait référence se situe à 72,86 dollars le baril, en relatif recul par rapport à son niveau record de 86 dollars. Les anticipations sur le retrait de l'offre iranienne ont été faites et l'on s'attend plutôt maintenant à une surproduction et à des baisses de prix pour 2019.

    Le même jour on prenait connaissance à Londres d'un sondage très significatif quant au retournement de l'opinion britannique sur le Brexit et on pense qu'un nouveau référendum donnerait 54 % pour le maintien dans l'Union européenne contre 52 % ayant voté la sortie le 23 juin 2016. Au moment où les négociations de sortie prennent un tour décisif cette évolution sensible de l'opinion outre-Manche risque d'entraver les prises de décision elles-mêmes, dans un contexte d'affaiblissement du gouvernement et de la majorité de Mrs May.

    Enfin ce 6 novembre se déroulent les élections américaines de mi-mandat. On ne connaîtra leur résultat qu’avec un certain décalage mais chacun s’accorde à y voir une forme de plébiscite pour ou contre Trump. L'occupant actuel de la Maison Blanche n'a pas hésité à s'investir personnellement et entièrement dans la campagne du parti républicain.

    D’étranges maîtres à ne pas penser nous étaient imposés dans notre jeunesse. Il s'agissait alors aussi bien d'un philosophe putride comme Jean-Paul Sartre que d'un politologue spécieux comme Maurice Duverger. Ce dernier se comportait comme un véritable envahisseur des colonnes du quotidien de référence Le Monde.

    Ces gens ont formaté des générations conformistes, plus anesthésiantes encore pour le pays, que les soixante huitards proprement dits, parfois pertinents en dépit de leur imposture intrinsèque. Il en est résulté une vision entièrement fausse de la politique américaine. Or, il se trouve que celle-ci pèse très fort sur l’ensemble des orientations de l'Europe institutionnelle.

    En particulier, nos désinformateurs se sont toujours employés à nier la distinction très forte entre républicains et démocrates, conservateurs et "libéraux", ce dernier terme désignant aux États-Unis les gens de gauche. Et lorsqu'un personnage haut en couleur comme Trump, homme d'affaires américain typique, accentue ce clivage on nous le présente comme un accident de parcours, entièrement hors normes, appelé à se trouver rapidement balayé. Or, sur plus de 200 décisions importantes de son gouvernement[1], beaucoup resteront quoiqu'il advienne. L'extrapolation faussée des médias parisiens, tous acquis au parti démocrate, les conduit à l'aveuglement de l'opinion, y compris celle qui se croit éclairée.

    Ces nouveaux aveuglements de la classe médiatico-politique renversent l'image du tableau de Brueghel qui date certes de 1568. Autant dire l'ancien monde : dans le nouveau monde macronien, 450 ans plus pard, les aveugles guident les paralytiques. On n'arrête pas le progrès.

    JG Malliarakis  

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    Apostilles

    [1] Le mot américain "administration" est ce qu'on appelle un faux ami. Il désigne le gouvernement.

    https://www.insolent.fr/

  • La révolte des peuples contre les utopies

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    Rien n’attise davantage la révolte des peuples que le mépris qu’ils reçoivent des “élites” contestées. Plutôt que de tenter de comprendre les raisons de leurs disgrâces, les représentants des démocraties malades s’entêtent à ne rien entendre des critiques. Ils accusent les contestataires de tenir des “discours de haine”. Cette rengaine est reprise cette semaine pour stigmatiser les électeurs brésiliens de Jair Bolsonaro : l’ancien militaire a récolté 55,2% des suffrages, face à une gauche en déroute morale. Le refrain s’entend aussi chez les européistes quand ils parlent des nouveaux élus qui, de l’Italie à la Pologne en passant par la Hongrie, défendent les intérêts de leurs concitoyens. En France, Emmanuel Macron n’est pas le dernier à caricaturer ces dirigeants “populistes”, qu’il assimile aux années 30. Il les voit comme “des esprits fous qui mentent à leur peuple”.

    Évoquant l’autre jour les “nationalistes” français, il a appelé à “les combattre sur le terrain”. Ainsi parle le président de tous les Français, aveuglé par ses détestations partisanes. Oui, les discours de haine sont chez ceux qui les dénoncent.

    Parce que Bolsonaro n’a pas brillé par la subtilité de ses répliques passées, le voilà avec la presse à ses basques : un bon signe pour lui. Ses détracteurs s’attardent sur les plus vulgaires de ses déclarations. Mais ils évitent de s’interroger sur la responsabilité des ex-présidents Lula da Silva et Dilma Rousseff : deux figures de la gauche radicale brésilienne qui avaient reçu l’onction du clergé médiatique international. Depuis, Dilma a été destituée en avril 2016 pour maquillage de comptes publics. En avril 2018, Lula a été mis en prison pour 12 ans, pour corruption. Ils laissent une économie en déficit et une insécurité invraisemblable : le Brésil compte sept meurtres par heure !

    L’élection de Bolsonaro est le rejet du “progressisme” et de ses utopies foireuses. Ceux qui crient à la dictature refusent le verdict des urnes. L’histoire qui s’écrit privilégie les discours “antisystème” et les affranchis du politiquement correct. Bolsonaro s’inscrit dans cette vague, dévastatrice pour les faussaires.

    Les peuples en colère n’ont pas fini de faire blêmir, y compris en France, ceux qui ont abusé de leur confiance ou qui s’autopromeuvent en guide inspiré.

    Ivan Rioufol

    Texte daté du 1er novembre 2018 et repris du blog d’Ivan Rioufol

  • Trump face au fascisme des migrants : No pasarán !

    Trump Fascisme Migrants No Passaran Une colonne de migrants salvadoriens converge avec les Honduriens contre les Etats-Unis, le tout financé par le fascisme mondialiste. Trump mobilise l’armée américaine et n’exclut pas qu’elle tire : ils ne passeront pas, No pasarán ! Couvert d’injures et de sarcasmes, Trump défend la civilisation.
    L’actualité commande de revenir sur une question dont j’ai défini les termes voilà dix jours et qu’Olivier Bault a nourrie avant-hier d’informations passionnantes. Une nouvelle colonne de migrants, cette fois partis du Salvador, vise la frontière sud des Etats-Unis. On savait que des réseaux sociaux, des parlementaires de gauche, participaient à la formation de ces colonnes, on sait maintenant par qui l’association Peuple sans frontières (Pueblo sin fronteras) est financée : l’Open Society Fondation, du milliardaire mondialiste George Soros, et d’autres fondations qui soutiennent la gauche radicale anglo-saxonne, Ford, MacArthur, Carnegie.

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  • 3,1 MILLIONS D’EXTRACOMMUNAUTAIRES SONT ENTRÉS LÉGALEMENT DANS L’UE EN 2017

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    C’est l’Union européenne qui l’affirme  : «  Les nouveaux titres de séjour délivrés par les Etats membres restent supérieurs à 3 millions en 2017.  » Dont 250 000 rien que pour la France.

    « En 2017, quelque 3,1 millions de nouveaux permis de résidence ont été délivrés dans l’Union européenne (UE) à des ressortissants extracommunautaires. Ce nombre a augmenté de près de 4 % (soit 112 000) par rapport à 2016. » Ainsi débute le long communiqué publié le 25 octobre 2018 (1) par Eurostat, l’Office statistique de l’Union européenne.

    Sur les raisons de cet afflux, Eurostat est formel : « Les raisons liées à l’emploi représentent près du tiers [32 %) de l’ensemble des nouveaux titres de séjour délivrés dans l’UE en 2017, les motifs familiaux 26 % et l’éducation 17 %, alors que les autres raisons, dont la protection internationale, représentaient 24 % ».

    Eurostat insiste : « L’augmentation du nombre total de titres de séjour en 2017 par rapport à 2016 a été principalement due à l’augmentation de nombre de permis délivrés pour des raison d’emploi (155 000, soit + 18 %) ».

    Sur ces 3,1 millions de titres de séjour délivrés en 2017, 22 %, soit 688 000, l’ont été par la Pologne, qui a quasi exclusivement accepté des Ukrainiens en quête de travail, ainsi que des Biélorusses ; 17 % (535 000) l’ont été par l’Allemagne d’Angela Merkel, qui a, elle, fait entrer 140 000 Syriens, 53 000 Afghans (ou présumés tels) et près de 50 000 Irakiens, et 16 % (517 000) l’ont été par le Royaume-Uni, qui, contrairement à une idée communément répandue, n’a pas fait venir principalement des Pakistanais ou des Indiens, mais des Chinois (près de 100 000).

    Les Nord-Africains trustent le podium en France

    Et la France ? En 2017, la France a délivré 250 000 titres de séjour à des ressortissants de pays extra-européens. En tête des bénéficiaires : les Algériens, à hauteur de 30 877 personnes. Puis les Marocains (29 266). Puis les Tunisiens (16 088). Soit un total de plus de 76 000 ressortissants d’Afrique du Nord, l’équivalent de la population d’une ville comme Béziers ou comme Pau, et plus que Carcassonne et Epinal réunis.

    Les raisons pour lesquelles 250 000 ressortissants extra-communautaires ont obtenu un titre de séjour leur permettant de s’installer en France n’ont rien à voir avec le droit d’asile : 37,1 % d’entre eux sont venus pour « raisons familiales » – motif qui atteint 67 % pour les seuls Marocains ! –, 31,5 % pour « raisons liées à l’éducation », 11 % pour « raisons liées à l’emploi » et seulement 20 % pour « autres raisons », qui ne sont pas détaillées et incluent aussi bien… les diplomates que les « mineurs non accompagnés ».

    (1) et non le 25 octobre 2017, comme indiqué par erreur sur le document.

    https://info-nations.eu/31-millions-dextracommunautaires-sont-entres-legalement-dans-lue-en-2017/

  • Le Maroc limite l’immigration subsaharienne

    maroc-vs-noirs.jpg

    Maroc – RFI Afrique signale de nouvelles mesures restrictives prises par le gouvernement marocain à l’égard de l’immigration subsaharienne. Ainsi, les ressortissants du Mali, de Guinée et du Congo-Brazzaville doivent désormais obtenir une « autorisation de voyage électronique » quatre jours avant leur départ. La démarche se fait via internet.

    Le ministère marocain des Affaires étrangères qu’il s’agit d’une phase d’expérimentation concernant ces trois pays. En fonction des résultats, la mesure pourrait être étendue aux ressortissants d’autres pays africains.

    Le but de la mesure est de connaître les motifs de voyage des ressortissants de ces pays africains, dans un contexte qui fait du Maroc l’une des portes d’entrée principale de l’immigration clandestine vers l’Europe.

    La police marocaine a déjà encadré des milliers de déplacements forcés d’immigrés subsahariens du nord vers le sud du royaume. Au cours de cette année 2018, 1.900 embarcations destinées à l’immigration clandestine ont déjà été saisies.

    https://www.medias-presse.info/le-maroc-limite-limmigration-subsaharienne/100291/