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international - Page 665

  • Affaire ukrainienne : Destitution ou Bidengate ?

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    INTERNATIONAL (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) :
    Inconsolables depuis l’échec du rapport Mueller à démontrer toute collusion Russe dans l’élection en 2016, les Démocrates américains ont lancé une procédure de destitution du président Trump, ce dont ils rêvaient depuis le jour noir de son élection. L’affaire du coup de fil ukrainien vient de leur en fournir le prétexte.

    Selon le narratif propagé par les media, Trump conspire avec le président ukrainien pour ternir l’image de l’ancien vice-président d’Obama Joe Biden, son principal adversaire pour 2020. Il se fonde sur les dires d’un sonneur d’alerte anonyme selon lequel, lors d’un échange téléphonique avec son homologue ukrainien Zelensky, Trump aurait demandé à celui-ci de rechercher des éléments de nature à compromettre M. Biden en appuyant sa demande d’une menace de rétention de l’aide militaire américaine à l’Ukraine.

    Or, ce narratif médiatique repris devant le Congrès par Adam Schiff, ne cesse de prendre l’eau depuis la publication par la Maison Blanche du verbatim de l’appel dépourvu de tout élément pouvant fonder une incrimination. De plus le président ukrainien vient de déclarer qu’il n’avait subi aucune forme de chantage et même qu’il n’avait appris la rétention de l’aide américaine qu’après le fameux appel du 25 juillet.

    Pourtant, certains media comme ABC ou CNN n’ont pas hésité à publier des citations tronquées, en omettant même de citer la phrase de Trump disant « Biden s’est vanté un peu partout qu’il était parvenu à arrêter l’enquête donc si vous pouviez y jeter un œil… Cela semble horrible à mes yeux. ». Or, cette phrase renvoie à la nomination en mai 2014, sous la présidence Obama, de Hunter Biden, le propre fils de Joe Biden, au Conseil d’Administration de la société gazière Ukrainienne Burisma, pour un salaire annuel de 600.000 dollars. Le président Poroshenko avait alors nommé le procureur Shokin pour enquêter sur les soupçons pesant corruption de cette société,. Or, celui-ci fut révoqué suite à des pressions intenses exercées par Joe Biden avec l’aide de l’administration américaine. Joe Biden lui-même s’en est vanté en 2018 dans une intervention filmée où il déclare : « Je les ai regardés et je leur ai dit : Je m’en vais dans six heures. Si le procureur n’est pas viré, vous n’aurez pas l’argent. ».

    En d’autres termes, les Démocrates reprochent à Trump exactement ce qu’ils ont fait en Ukraine, mais en pire.

    https://fr.novopress.info/215782/affaire-ukrainienne-destitution-ou-bidengate/

  • Sainte Greta, endoctrinez-nous!

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    Bébé a fait son caprice. Ça y est, après plusieurs mois sous biberons médiatiques l’enfant s’est enfin rebellé contre ses parents et autres tuteurs moraux. Malheureusement pour elle, sa soudaine crise d’ados a levé le voile sur le rôle opaque et nauséabond qu’elle interprète. Du « je ne devrais pas être là » au « vous m’avez volé mon enfance », la fillette aux tresses blondes, a voulu donner une leçon d’écologie aux chefs d’Etat en réunion exceptionnelle à l’ONU le 24 septembre dernier. Bien que simple pion, elle incarne à elle seule toute une stratégie de propagande alliant deux facteurs inédits.

    Au-delà de la bassesse intellectuelle et morale de son intervention, son coup de gueule permet de dévoiler au grand jour la stratégie d’infantilisation de l’écologie. Bien armée, Greta a su user de son statut de nouvelle prophétesse du réchauffement climatique, en se laissant adouber comme nouvelle amazone d’un combat mené depuis de nombreuses années. A coup de grandes tirades émotives, de sourires falsifiés et d’une maladie mentale étalée publiquement Greta a su charmer le public qui laissa ainsi venir à elle les petits enfants. Dès lors, suivant ses homélies à la lettre, collégiens et lycéens ont joué, le temps d’une grève pour l’environnement, aux héros climatiques en ramassant trois mégots et deux emballages plastiques dans les rues. Pas de quoi changer la face du monde.

    Cette volonté d’infantiliser une problématique pour mettre en place une folie populaire, à la botte des biens pensants, devaient bouleverser le courant des choses en forçant dirigeants et citoyens à changer radicalement politiques et modes de vie. Malheureusement le hochet s’est brisé devant le monde entier. Bien que ridiculisée, Greta a incarné et incarne encore cette volonté d’user également de la peur et de l’angoisse afin de convertir le plus grand nombre à sa cause. Discours apocalyptiques et autres déclarations prédisant l’éclatement de la planète se jumelaient parfaitement avec son personnage enfantin. Rien d’étonnant donc quand elle exhorte nos députés européens, le 16 avril dernier « à paniquer comme si la maison était en feu ».  Sa volonté clairement affichée d’opter pour une stratégie d’intimidation a participé à la propagande de masse. En cherchant à déclencher une hystérie populaire, c’est notre libre arbitre et notre libre discernement que l’enfant a voulu noyer dans ses larmes bourrées des gaz à effets de serre de toute la planète.

    Cette propagande hystérique, dénaturant le sujet en lui-même est, de surcroit, une preuve supplémentaire de l’existence du courant pastèque, écolo d’extérieure, communiste de l’intérieure, qui sévit depuis trop longtemps. De fait, les t-shirts de la fillette plaident pour un écologisme allié aux aimables antifascistes et autres LGBT. Bien qu’insupportable, Greta ne nous enlèvera pas de l’esprit que l’écologie reste un enjeu majeur pour notre civilisation et que nous devons y trouver des réponses non pas idéologiques mais pragmatiques.

    Bien que reçus en grande pompe au palais bourbon le 23 juillet dernier, dirigeants et députés français n’ont pas manqué leur correction médiatique. Ces derniers ont enfin reconnu en elle un garde vert d’une écologie non pas intégrale mais radicale. Seulement âgée de 16 ans et manipulée par beaucoup, elle incarne une propagande parfaitement huilée sachant attendrir et faire frémir pour mieux convertir. Il est grand temps pour elle de retourner à l’école, en hélico ou en bateau.

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    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2019/10/11/sainte-greta-endoctrinez-nous-6182090.html

  • Europe : Macron humilié – Journal du vendredi 11 octobre 2019

    1) Europe : Macron humilié

    La protégée d’Emmanuel Macron, Sylvie Goulard, ne sera finalement pas commissaire européen. Une nouvelle gifle pour le chef d’Etat français qui se voyait encore récemment en champion de l’Union européenne…

    2) Lubrizol : une lueur après le nuage ?

    Deux semaines après l’incendie de l’usine Lubrizol à Rouen, les interrogations sont toujours là. Malgré de nouvelles analyses, chacun se renvoie la balle des responsabilités et les habitants continuent à payer le prix fort.

    3) L’Equateur au bord du chaos

    VO : Depuis le début du mois, l’Equateur s’embrase après la suppression des subventions sur les carburants. Sous l’impulsion des indigènes, les manifestations parfois violentes s’enchaînent à Quito, la Capitale, forçant le président, Lenin Moreno, à délocaliser le gouvernement.

    4) L’actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/europe-macron-humilie-journal-du-vendredi-11-octobre-2019

  • Sleeping Giants ou le totalitarisme « soft » qui veut tuer

    Qui sont les Sleeping Giants qui veulent interdire Eric Zemmour d'antenne et utilisent des méthodes fascistes pour formater l'information selon leurs idées?

    Sur le plan social et économique en tout cas, en s’attaquant au portefeuille, car tel est l’objectif de Sleeping Giants, lancé aux Etats-Unis dans la foulée de l’élection de Donald Trump. L’opération de délation de toute pensée autre, visant en même temps à asphyxier les lieux d’expression de cette pensée, et donc la liberté d’expression, a ensuite essaimé en Europe et s’est installée en France.
    Sleeping Giants France a été lancé en février 2017.
    Il se présente ainsi : « Actuellement, nous comptons plus de 5000 géants (dont plus de la moitié sont de facto des géantes - le risque de ne pas être paritaire serait trop grand… NDE). Combattre la haine et l’emprise des fake news permet à chacun de se positionner, c’est un combat universel qui ne dépend pas des convictions politiques. Plus de 980 annonceurs ont bloqué Boulevard Voltaire, et des centaines ont retiré leur publicité du site auto-revendiqué fasciste Breizatao, jusqu’à ce que la régie Google Ads se décide enfin à exclure définitivement ce dernier ».
    À première vue, le lecteur pourrait croire à une opération de type Gorafi.
    Il n’en est rien, c’est très sérieux et les acteurs de cette opération ne semblent pas s’apercevoir combien ils combattent pour une vision totalitaire de la politique.
    Historique du groupe français

    « Les fondateurs de Sleeping Giants ont immédiatement compris que la prolifération d’informations racistes, sexistes, xénophobes, homophobes et antisémites était incontestable. L’information manipulée et/ou fausse (fake news) et les articles prônant la haine semblaient fleurir partout, du jour au lendemain. En recherchant l'origine du financement de ces articles par les encarts publicitaires, Sleeping Giants a découvert que les annonceurs étaient, en fait, extrêmement nombreux. Des gros et des petits, chacun contribuant à reverser des millions à des sites comme Breitbart News - le plus gros poisson du domaine - grâce à leurs publicités. Pourtant, étonnamment, ils n'avaient aucune idée que leurs annonces apparaissaient sur ces sites en raison de ce que l'on appelle « la publicité programmatique », un réseau complexe de placement d'annonces qui cible le consommateur plutôt que des sites spécifiques. Armé de cette information, Sleeping Giants a commencé à avertir les annonceurs de leur présence sur Breitbart News ».

    L’objectif est clair : « informer » - mais le terme dénoncer paraît de meilleur aloi - les entreprises que leurs annonces apparaissent sur des sites « racistes, sexistes, xénophobes, homophobes et antisémites ».
    Les caractéristiques de ces sites étant par avance et nature jugées « incontestables ».
    Une délation hors de tout procédé judiciaire normal, démocratique, et en dehors de tout Etat de droit. En effet, qui, sinon le droit (et une condamnation) peut déterminer si un organe de presse ou un média répond à ces caractéristiques ?
    Pour l’opération Sleeping Giants, la question ne se pose pas en ces termes : il y a des pétitions de principe et des évidences.
    Les Sleeping Giants Français se sont décidés, disent-ils, en particulier « au vu des plans d’expansion de Breitbart en Europe ». C’est pourquoi ils se disent « déterminés à minimiser l’espace public pour les propos haineux. Les réseaux de propagande tels que Breitbart constituent une véritable menace pour les sociétés ouvertes et le discours démocratique ».
    Un caractère militant en faveur de la mondialisation sous toutes ses formes, et un aveu : est considérée comme dangereuse toute autre conception politique et sociale.
    Les Sleeping Giants, c’est… la liberté par l’interdiction de la liberté.
    Sa première obsession est de faire disparaître Boulevard Voltaire.
    Du Orwell en sa forme la plus parfaite.
    Le système, comme chez Orwell, fonctionne aussi sur la peur.
    Conséquence : 4000 entreprises américaines ont retiré leurs annonces du site Breitbart et elles sont déjà plus de 1000 à être européennes.
    Comment cela fonctionne-t-il ?
    Ce sont « des milliers de géants qui travaillent nuit et jour pour les informer de leur présence sur ce site à leur insu ».
    De géants ? Voici :
    « Tout le monde peut aider. C'est simple. Suivez simplement les instructions sur le tweet épinglé sur notre page Twitter :
    1. Visitez le site ciblé, prenez la capture d'écran d'une annonce à côté d'une partie de leur contenu.
    2. Tweetez l’image avec une note polie à destination du compte twitter de la société, tout en nous taguant !
    3. Si la société répond, demandez-leur de confirmer le retrait de leurs annonces du site.
    4. Une fois la confirmation obtenue, retweetez-nous en indiquant CONFIRMÉ »
    Il y a des personnalités condamnées à Nuremberg ou adulées à Moscou à la bonne époque qui auraient adoré ce mode de fonctionnement.
    Comment dénoncer ?
    Et si un délateur n’est pas sur Twitter ?

    « Pas de problème. Vous pouvez toujours être un géant.Nous avons une page Facebook qui est également une excellente ressource. Vous pouvez entrer en contact avec les entreprises sur Facebook.Vous pouvez également envoyer l’image et le texte d’information par courrier électronique ou appeler les entreprises directement. Faites-leur savoir qu'elles font de la publicité sur le site ciblé, et que vous vous demandez si elles seraient prêtes à retirer leurs annonces.Si elles confirment, essayez d’obtenir la confirmation dans un e-mail ou même un sms et publiez cela sur notre compte Facebook. »

    Nous sommes dans une époque où, au mépris de l’Etat de droit, c’est-à-dire de ce qui fonde un véritable « vivre ensemble » depuis plusieurs siècles, n’importe quel individu peut décider de ce qui est illégal ou non concernant l’expression publique, en contribuant à provoquer la faillite d’entreprises médiatiques dont il ne partage pas les idées politiques.
    Le menu propose un tutoriel afin « d’exclure une annonce d’un site ciblé ».
    Avec l’entreprise/annonceur concernée, le contact se fait donc par un tweet prédéfini, suivant la consigne du tweet épinglé sur le compte de Sleeping Giants :

    « Votre campagne publicitaire apparaît sur le site Boulevard Voltaire qui promeut fake news et idées sexiste/racisteCela ne correspond pas à vos valeurs ?Pas de soucis il vous suffit d'un clic pour le retirer de votre listing »

    Et quand un annonceur, sous la pression, de peur de perdre des clients, accède à l’injonction, cela se termine ainsi, toujours sur twitter :

    « CONFIRMÉ Depuis plus de 110 ans en France, @SwissLife_Fr construit l’avenir sur la solidité. Le respect de tous leurs client.e.s et employé.e.s, la neutralité et expertise sont à la base de la qualité de l’assurance qu'ils fournissent. »

    Sleeping Giants est clairement une opération militante menée par des activistes.
    Exactement le type d’opération qui bénéficiera de la loi Avia, laquelle favorise les groupes organisés spécifiquement pour détruire la visibilité de leurs adversaires politiques.
    Des soutiens de la presse de grand chemin
    Les Sleeping Giants reçoivent le soutien de médias officiels, au nombre desquels : BFM, Slate, Télérama, Les Inrocks, Médiapart, Le Monde, L’Expansion, etc…
    France Inter en pointe
    L’exemple le plus clair de soutien à l’action d’activistes, est (surprenant ?) venu de France Inter.
    Le 12 août 2019, la radio publique, censée être attachée à la liberté d’expression comme à l’Etat de droit, évoquant l’action d’un « collectif de citoyens », comprendre des personnes membres du « camp du Bien », écrit que leur but est de « prévenir les annonceurs que leurs publicités arrivent sur des sites d’extrême droite ».
    L’émission est à la gloire des activistes et clairement délatrice de Boulevard Voltaire, média initialement fondé par Robert Ménard.
    France Inter prend clairement parti pour cette initiative « citoyenne », forcément citoyenne.
    Presse officielle, médias publics, pouvoir politique par le biais de la loi, activistes et simples citoyens unis : tout le politiquement correct s’organise afin de « lutter » contre toute opposition.
    L’enjeu ?
    Le contrôle de la parole publique, de la vérité et, de là, de ce qui peut et doit être pensé.
    Plus de tribunaux, plus de droit, plus de séparation des pouvoirs mais des autodafés.
    Préparez vos extincteurs.
  • Donald Trump face à l’Etat profond des Etats-Unis

    Donald Trump face à l’Etat profond des Etats-Unis

    9467-20191011.jpgDe Christian Daisug dans Présent :

    En apparence, les démocrates sont en train de rassembler les éléments susceptibles de servir de preuves dans un processus de destitution dirigé contre le président Donald TrumpLa gauche s’agite. Le Congrès s’échauffe. La Chambre des représentants se prépare à rédiger les articles accusateurs. Cela, c’est ce que l’on voit, le spectaculaire, la partie émergente de l’iceberg. Mais il existe également, au-dessous, dans l’ombre, ce qui est invisible, la partie immergée de l’iceberg. C’est la plus importante, la plus agissante, la plus dangereuse. De quoi est-elle composée ? De centaines de « termites » appartenant au Deep State : l’armée silencieuse et dévouée de l’Etat subversif. En clair, des bureaucrates inamovibles et faussement apolitiques, incrustés à tous les niveaux et dans tous les rouages de l’administration fédérale. Leur but : servir leurs idées plutôt que le régime. Leur fonction : détruire de l’intérieur l’édifice du 45e président. Leur arme : le sabotage.

    Nous ne sommes plus dans un scénario classique prévu par la constitution qui consiste à tenter d’évincer le chef de la Maison Blanche pour faute grave. Ce scénario a déraillé dès le début car ses promoteurs ont constaté que les preuves manquaient pour qu’il aboutisse. Ils ont préféré emprunter une voie clandestine tout en maintenant la fiction théâtrale d’un jugement dans les règles. Cette voie clandestine, c’est un coup d’Etat. Un coup particulier : subtil, feutré, insidieux. Un coup de l’intérieur, sans sédition, sans révolte. Simplement, un long et patient travail de termites. Les fonctionnaires du Deep State procèdent comme ces insectes. Ils rongent, ils pourrissent, ils putréfient. Stephen Miller, conseiller de Trump, a observé leur manège. « Lorsque les décisions officielles s’opposent à leurs convictions et aux intérêts de leur ‟patron”, a-t-il confié au site Breitbart, ces agents corrosifs les falsifient, les dénaturent avant de les donner en pâture au Washington Post, au New York Times ou à NBC qui se chargent d’en faire des « scandales Trump. »

    Les exemples abondent dans presque tous les domaines : l’immigration, les tarifs douaniers, les armes à feu, les engagements militaires, les aides sociales… Tout est prétexte à conspiration, tout est objet de perversion. « Les manipulateurs s’efforcent d’avoir accès aux documents et à la correspondance privés, poursuit Miller, afin d’apporter du matériel explosif à exploiter plus tard par la presse. » C’est ainsi que se bâtissent les histoires inventées de toutes pièces et destinées à déstabiliser le pouvoir. On a cru longtemps que les informateurs étaient en très petit nombre et que les fuites étaient épisodiques et bien ciblées. Erreur. Le complot s’avère permanent avec d’innombrables ramifications servies par un personnel fourni, besogneux et cynique. Là aussi, les complices abondent. En vrac, Sally Yates, ex-ministre de la Justice, Peter Strzok, ex-chef de la section contre-espionnage du FBI, Susan Rice, ex-conseillère pour la sécurité nationale, James Clapper, ex-directeur de la National Intelligence, Andrew McCabe, ex-directeur adjoint du FBI et, bien sûr, James Comey, ex-directeur du FBI et John Brennan, ex-directeur de la CIA. La plupart furent nommés à leur poste par Barack Obama et servirent Trump à ses débuts jusqu’à leur démission ou leur limogeage. Mais pour un « gros bonnet » démasqué, combien d’opérateurs laissés en place ? L’autre jour, Trump explosa : « J’ai fini par conclure que ce n’était pas une destitution. C’est un coup pour enlever au peuple ses libertés. Nous sommes en guerre. »

    https://www.lesalonbeige.fr/donald-trump-face-a-letat-profond-des-etats-unis/

  • Les Américains en Syrie : partiront ? partiront pas ?... par Antoine de Lacoste

    Rien n’est simple et rien n’est sûr avec Donald Trump.

    Dimanche soir, à la suite d’un entretien téléphonique avec Erdogan, il créait la surprise en annonçant le retrait des troupes américaines du nord de la Syrie : « Il est temps pour nous de sortir de ces guerres ridicules et sans fin, dont beaucoup sont tribales, et de ramener nos soldats à la maison. »

    Le mot tribal est sans doute inadéquat mais on pouvait espérer qu’au moins, cette fois, l’Amérique mettait un terme à son intervention et à l’occupation, parfaitement illégale, du nord et de l’est de la Syrie.

    D’ailleurs, dès le lundi matin, entre 50 et 100 (le chiffre varie selon les sources) soldats américains, membres des forces spéciales, quittaient Tal Abyad et Ras al-Aïn, deux positions situées le long de la frontière turque.

    Les réactions furent violentes, dans le monde entier certes, mais surtout dans le camp républicain qui considère que l’abandon des kurdes à la vengeance turque est inacceptable. En outre, cela revient à laisser le champ libre à la Russie qui reste, pour la majorité de la classe politique américaine, l’ennemi numéro 1.

    Or, Trump est fragilisé par une offensive sans précédent des démocrates qui rêvent de déclencher la fameuse procédure « d’impeachment ». La raison invoquée est l’existence de pressions supposées de Trump sur son homologue ukrainien pour qu’il enquête sur les activités délictuelles du fils d’un concurrent démocrate ayant des intérêts en Ukraine. Le président américain a, dans ce contexte, bien mal choisi son moment pour cette annonce de retrait qui ne peut que crisper une partie importante de son propre camp.

    Pourtant, en cherchant à se retirer de Syrie pour la seconde fois (une première annonce avait été faite à la fin de l’année dernière), Trump ne fait que tenir une promesse de campagne : fin des aventures extérieures coûteuses et inutiles voire nocives.

    Sous la pression, il a opéré un spectaculaire rétropédalage. Erdogan ayant aussitôt déclaré que la Turquie était prête pour une offensive contre les kurdes dans le nord de la Syrie, Trump, tout en finesse, a tweeté : « Si la Turquie fait quoi que ce soit dont j’estime, dans ma grande et inégalable sagesse, que cela dépasse les bornes, je détruirai et anéantirai complètement l’économie de la Turquie. » L’homme n’est tout de même pas très facile à suivre. Inquiet d’un rapprochement récent de la Russie et de la Turquie, il veut se rapprocher de cette dernière en lui laissant le champ libre en Syrie, puis, dès le lendemain, la menace de destruction économique si elle fait ce qu’elle a toujours dit qu’elle ferait : attaquer les kurdes.

    L’imbroglio est aujourd’hui complet et plus personne ne sait ce qui va se passer. Pour l’instant, les Américains semblent avoir interrompu leur retrait ce qui, par définition, gèle toute intervention turque. Les kurdes sont naturellement furieux de l’attitude américaine et rappelle qu’ils détiennent en Syrie plus de 10 000 combattants de l’Etat islamique, ainsi que leurs familles, à quoi s’ajoutent de nombreuses veuves et orphelins de combattants soit plus de 100 000 personnes. S’ils sont attaqués, le risque est qu’ils ne les surveillent plus.

    La guerre n’est hélas pas finie en Syrie.

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2019/10/10/les-americains-en-syrie-partiront-partiront-pas-par-antoine-6181607.html#more

  • Géopôles – Moyen-Orient : risque de guerre imminent

    Les tensions dans le Golfe persique ont atteint en ce mois de septembre un niveau très élevé pouvant provoquer une guerre générale et une crise pétrolière, et par conséquent économique, mondiale.

    Depuis l’élection de Donald Trump et le changement de cap de la politique américaine vis-à-vis de l’Iran, les accrochages et incidents en tout genre n’ont cessé dans la région. Etouffée économiquement par un embargo très dur, l’Iran tente depuis un an de gesticuler par des représailles contre les intérêts occidentaux dans la région : mines contre des pétroliers, arrestations de ressortissants européens, détournement de navires britanniques… Au début du mois de septembre, ce sont des champs pétroliers et des raffineries d’Arabie saoudite, principale alliée des Etats-Unis dans la région, qui ont été attaqués par des drones et des missiles. Environs 50% des ressources pétrolières de la monarchie saoudienne sont anéanties, tout accuse l’Iran de cette attaque, les menaces de représailles n’ont pas tardé, l’envolée du prix du pétrole non plus.

    Allons-nous vers une nouvelle guerre dans la région, sommes-nous à la veille d’un nouveau choc pétrolier ? ou la montée en puissance de ce conflit débouchera-t-elle paradoxalement sur une négociation et une solution pacifique ?

    Richard Haddad reçoit Houchang Nahavandi, ancien ministre de la monarchie iranienne, ancien Recteur de l’Université de Téhéran, Lauréat de l’Académie Française et ancien professeur des universités de Paris, pour nous éclairer sur les dessous de cette crise, les rapports de force et la tactique des uns et des autres.

    https://www.tvlibertes.com/geopoles-moyen-orient-risque-de-guerre-imminent

     

  • Christophe Castaner à l’heure des explications – journal du mardi 8 octobre 2019

    1) Christophe Castaner à l’heure des explications

    Christophe Castaner plus que jamais sous pression. Cinq jours après l’attaque terroriste à la préfecture de police de Paris, le ministre de l’Intérieur a été auditionné ce mardi pour s’expliquer sur les nombreux dysfonctionnements ayant permis le passage à l’acte de Mickaël Harpon. Une goutte de plus dans le vase de la place Beauvau déjà prêt à déborder.

    2) Les agriculteurs contre le CETA et le Mercosur

    A l’appel de la FNSEA et des Jeunes agriculteurs, une mobilisation s’organisait ce mardi pour alerter sur la crise du secteur et les dangers que représentent les accords commerciaux du CETA et du Mercosur.

    3) Syrie : Ankara aux portes du Kurdistan syrien

    Les Etats-Unis ont quitté le nord de la Syrie et laissent, dans une certaine mesure, le champ libre à la Turquie… les Kurdes, eux, apparaissent lésés… le tout sur fonds de crise chez le voisin irakien…

    4) L’actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/christophe-castaner-a-lheure-des-explications-journal-du-mardi-8-octobre-2019

  • L'Action Française Lyon se mobilise contre le CETA

    Un agriculteur français se suicide tous les deux jours. Les paysans croulent sous les dettes et les contraintes d'une Union européenne skyzophrène qui veut imposer des normes environnementales mais qui ratifie le CETA.

    Le traité de libre-échange du CETA vient mettre un énième coup aux éleveurs français. En ouvrant la libre entrée les produits de la surproduction canadienne, l'agriculteur français est soumis à une double concurrence extrême, celle du marché commun de l'UE et celle instaurée avec le Canada.

    La PAC a toujours eu pour mot d'ordre le productivisme et le libre-échange, et non d'inciter les pays à développer une agriculture durable et autonome.

    #EcologieIntégrale

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2019/10/06/l-action-francaise-lyon-se-mobilise-contre-le-ceta-6180563.html#more

  • La reprise du laxisme monétaire évitera le krach immédiat, mais pas la récession

    887817668.2.jpgMarc Rousset

    Il en est en matière boursière comme en matière d’immigration. Les médias mentent et les boursiers se mentent à eux-mêmes, si ce n’est que les chiffres sont beaucoup moins truqués en matière économique et financière. C’est ainsi qu’après le recul des Bourses à plusieurs reprises pendant la semaine passée, jusqu’à 3,12 % en une seule séance pour le CAC 40, la bourse de New York a terminé en hausse de 1,42 %, le vendredi 4 octobre, sous le seul prétexte que le taux de chômage à 3,5 % était au plus bas depuis cinquante ans. Ce chiffre est contesté par de nombreux experts qui estiment le taux réel de chômage, aux États-Unis, à un minimum de 8 %.

    En fait, les nouvelles ne sont pas bonnes puisqu’on nous avait annoncé, le 2 octobre, que l’activité du secteur manufacturier (indice ISM) aux États-Unis avait encore reculé en septembre pour tomber à son plus bas niveau depuis dix ans, tandis que le secteur privé a créé seulement 135.000 emplois en septembre, soit moins que le mois précédent et les attentes des analystes. La vérité, c’est que les créations d’emploi ralentissent, que l’augmentation des salaires stagne, que l’activité manufacturière diminue constamment (+3,5 % en septembre 2018, -0,4 % en août 2019), que le taux à 10 ans de la dette américaine est de 1,534 % (inversion de la courbe des taux). L’unique raison de la hausse de vendredi, à Wall Street, c’est que, suite à ces mauvaises nouvelles, il est à peu près certain que la Fed va baisser à nouveau ses taux d’intérêt fin octobre.

    Le commerce mondial connaît une nette décélération constante (+4,6% en 2017, +0,5 % pour 2019) selon les dernières prévisions de l’OMC. L’Allemagne devrait entrer en récession au troisième trimestre 2019. L’indice PMI manufacturier, en raison de l’affaiblissement de la demande de biens d’équipement sur les marchés clés, est tombé en septembre à 49,1, soit en dessous du chiffre critique de 50, et son plus bas niveau depuis 2009. Quant à l’Italie, elle ne va pas sortir du marasme avec l’arrêt des investissements et de la progression des revenus, des gains de productivité trop faibles, une démographie défavorable, des banques dans une situation critique et une lourde dette de 134 % du PIB.

    La France, avec une dette de 99,5 % du PIB, rejoint le « club » des pays surendettés dépassant les 100 % du PIB, soit les États-Unis (106 %), la Belgique (102 %), la Grèce (181 %) et le Japon (238 %).

    Il suffirait que les rebelles houthis envoient de nouveau quelques drones sur des sites pétroliers en Arabie saoudite pour que les prix mondiaux du pétrole en baisse, suite à la récession économique, remontent à la verticale.

    Les emprunts des États et des entreprises affichant des rendements négatifs viennent d’atteindre 17.000 milliards de dollars, soit 20 % du PIB mondial. Les fonds en euros d’assurance-vie, acheteurs obligés de ces titres, selon les réglementations prudentielles, continuent donc leur lente marche vers l’agonie en prélevant, pendant quelque temps encore, sur les réserves de la PPB (provisions pour participation aux bénéfices). Mais ces fonds seront un jour dans l’incapacité de faire face à la liquidité et de garantir le capital des épargnants.

    Dès novembre, avec la nomination de Lagarde, se posera le problème de la survie de la zone euro. Ou bien les Allemands, tétanisés par les souvenirs de l’hyperinflation de 1923, tapent du poing sur la table et sortent de la zone euro avec, peut-être, les Hollandais et les Autrichiens, ou ils acceptent de sombrer lentement et inexorablement avec le navire européen, suite à la récession en vue, la perte de débouchés dans le monde et en Europe, et les difficultés supplémentaires pour leur économie que provoquerait une réévaluation du Deutsche Mark par rapport à l’euro.

    L’Europe économique vit en fait, comme en matière migratoire, le supplice programmé de la mort de la grenouille dans sa casserole d’eau dont la température augmente régulièrement et inexorablement. La volatilité des Bourses augmente partout dans le monde et les épargnants français ont raison de se méfier des actions au moment où, véritable supplice de Tantale, Macron leur propose le plan d’épargne retraite (PER) avec la grande avancée de la déductibilité des versements du revenu imposable.

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