Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

international - Page 667

  • L’Union européenne contre Trump

    « Tout s’écroule, le centre ne tient plus, l’anarchie est lâchée sur le monde » disait justement le poète américain William Butler Yeats. Mais ce n’est pas par ce qu’un intrus aux yeux de la Matrice est entré à la Maison Blanche que celle-ci est défaite, bien au contraire. Outre les opérations de sabotage, elle peut compter sur ses pions mis en place dans les pays de l’Union Européenne. Sur les 27 pays de l’Union dont on dispose de chiffres (Malte n’a pas fourni les siens), seuls 3, tous anciens états de l’ex-bloc de l’Est, ont vu la côte d’amour envers les Etats-Unis augmenter ou tout au moins rester stable. Les autres connaissent un accroissement du désamour dépassant même les 30 % dans le cas du Portugal…

    – Cote de popularité des Etats-Unis en chute de plus de 30 % : Portugal.

    – Cote de popularité des Etats-Unis en chute de plus de 25 % : Belgique et Pays-Bas.

    – Cote de popularité des Etats-Unis en chute de plus de 20 % : Allemagne, Espagne, Finlande, France, Irlande et Royaume-Uni.

    – Cote de popularité des Etats-Unis en chute de plus de 15 % : Danemark, Italie, Luxembourg et Suède.

    – Cote de popularité des Etats-Unis en chute de plus de 10 % : Autriche et Estonie.

    – Cote de popularité des Etats-Unis en chute de plus de 5 % : Chypre, Croatie, Lituanie, Slovaquie et Tchéquie.

    – Cote de popularité des Etats-Unis en chute de moins de 5 % : Grèce, Lettonie, Pologne et Slovénie.

    – Cote de popularité des Etats-Unis stable : Roumanie

    – Cote de popularité des Etats-Unis en hausse de moins de 5 % : Bulgarie

    – Cote de popularité des Etats-Unis en hausse de plus de 5 % : Hongrie

    – Données manquantes : Malte

    Hristo XIEP

    http://www.medias-presse.info/lunion-europeenne-contre-trump/89537/

  • Le dernier carré islamiste de la Ghouta

     

    Par Antoine de Lacoste

    L’armée syrienne a reconquis 90% du territoire de la Ghouta.

    Après avoir divisé le secteur islamiste en trois enclaves, elle a alterné assauts et négociations, sous la direction des Russes. Lorsqu’elle se heurtait à une fin de non recevoir ou lorsque Damas essuyait une nouvelle pluie d’obus, l’aviation russe intervenait avec l’efficacité qu’on lui connait.

    Un des tournants de cette délicate reconquête, fut la réussite des corridors humanitaires pouvant permettre la fuite des civils.

    Ces corridors furent très difficiles à mettre en place : les snipers islamistes tuaient impitoyablement les habitants qui essayaient de fuir, bravant les consignes de rester chez soi. De nombreux civils ont ainsi trouvé la mort.

    Profitons-en pour admirer encore l’incroyable désinformation dont nous gratifient nos médias : pas une fois, sur aucune chaîne, n’a été dit que tous les snipers qui tuaient les civils étaient islamistes…

    L’armée syrienne a alors entrepris de sécuriser ces corridors au prix de sanglants combats. Des dizaines de milliers de civils ont enfin pu s’enfuir et rejoindre les zones contrôlées par l’armée.

    Les vidéos disponibles montrant ces fuites d’habitants remerciant l’armée de les avoir  sauvés, ont eu des effets ravageurs sur le moral des combattants. Plusieurs se sont rendus, et d’autres ont finalement accepté de négocier.

    Les premiers étaient pourtant les plus durs : les djihadistes d’Ahrar al-Cham, successeurs d’Al Nosra. Environ 1500 combattants et leurs familles, soit 6000 personnes au total, ont été évacués par cars vers la province d’Idleb, la dernière aux mains des islamistes. Comme toujours, les combattants ont pu garder leurs armes légères et ont dû laisser le reste.

    La deuxième évacuation, qui a commencé samedi, concerne le groupe Faylak al-Raman, mouvement proche des Frères musulmans et soutenu par le Qatar. 7000 personnes seraient concernées par cette évacuation, qui se fait également en direction d’Idelb. Décidément, cette province est en passe de devenir un invraisemblable chaudron islamiste…

    Les négociations sont en cours avec le troisième et dernier groupe, Jaich al-Islam, d’obédience saoudienne. Bien qu’il compte plus de 10000 combattants, on voit mal comment ses chefs pourraient refuser une offre de repli, tant la victoire syrienne est maintenant certaine.

    C’est donc la ville de Douma, occupée par ce groupe qui sera la dernière libérée.

    Ainsi la reconquête de la Ghouta est en passe de s’achever, et ce sera un tournant militaire aussi important que ceux d’Alep et de Deir ez-Zor.

    La désinformation du burlesque OSDH (Observatoire syrien des droits de l’homme) sur les prétendues attaques chimiques de l’armée n’a cette fois pas fonctionné et les occidentaux n’avaient aucun prétexte pour intervenir malgré les menaces des Américains et du Président Macron.

    Toutefois, les Damascènes ne seront pas encore tout à fait hors de danger : il reste, au sud de Damas, une poche de Daesh, qu’il faudra anéantir. Une attaque surprise et nocturne jeudi dernier a surpris l’armée qui a eu plus de 50 tués.

    La tâche est loin d’être terminée pour l’armée syrienne.  

    Retrouvez l'ensemble des chroniques syriennes d'Antoine de Lacoste dans notre catégorie Actualité Monde.

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • L'expulsion massive de diplomates russes prépare-t-elle une guerre contre la Russie?

    1826393140.jpg

    Ex: http://www.europesolidaire.eu

    A la suite de l'affaire Skripal, la Grande Bretagne, suivie de quelques pays européens dont regrettons-le la France, a décidé d'expulser 23 diplomates russes. Ceci comme l'on sait alors que l'intervention du gouvernement russe dans cet empoisonnement est de moins en moins prouvée.

    Mais l'on vient d'apprendre que Donald Trump a décidé d'expulser de son côté 60 diplomates, soit les deux-tiers du total des expulsions. Ceci jette une lumière sinistre sur la démarche américaine, ou britannico-américaine si l'on préfère. Si Washington, qui n'était pas directement impliqué dans l'affaire, prend massivement la tête des pays décidés à sanctionner la Russie, on peut craindre que ceci ne soit pas seulement une action de solidarité avec la Grande-Bretagne.

    Tout laisse penser au contraire que l'affaire avait été préparée depuis un certain temps par le gouvernement américain pour tuer dans l'oeuf les débuts de coopération économique qui s'amorçaient entre certains pays européens et la Russie. Si cette coopération se développait et prenait un aspect diplomatique, elle entrainerait nécessairement un recul de l'influence politique et économique des Etats-Unis.

    A toute petite échelle la volonté de certains pays européens de continuer à travailler avec les Russes dans la mise en place du gazoduc North Stream 2 a du faire partie de la relance de la politique anti-russe américaine. Ceci se fera au détriment des perspectives d'exportation vers l'Europe de gaz de schiste américain (Voir notre article Quel avenir pour le projet de gazoduc North Stream 2 ?)

    Si aujourd'hui, à l'occasion de l'affaire Skripal, possiblement montée d'ailleurs par les services secrets américains et britanniques, les Etats-Unis prennent ouvertement la tête d'une offensive visant Moscou, on pourrait craindre que ce ne soit qu'un prélude à des offensives « occidentales » beaucoup plus systématiques. Elles pourraient vite prendre une forme militaire. Nous avons vu ici que la nouvelle doctrine militaire américaine est que des offensives contre la Russie pourraient ne pas dégénérer en guerre atomique mondiale.

    On doutera que l'expulsion américaine de 60 diplomates russes soit le premier pas dans une guerre contre la Russie. Voir en ce sens un article rassurant de Alexander Mercouris, pour qui ce ballet de diplomates (ou espions) n'a rien d'exceptionnel. 1) Mais par le second article référencé ci-dessous, l'ancien diplomate indien MK Bhadrakumar rappelle que dans l'histoire récente, notamment en ce qui concerne le début de la Première Guerre Mondiale, ce sont des évènements de ce genre qui ont préparé les catastrophes.

    1. http://theduran.com/expelling-russian-diplomats-tokenism-...

    2. Voir MK Bhadrakumar Expulsion of Russian diplomats portends troubled timeshttp://blogs.rediff.com/mkbhadrakumar/author/bhadrakumara...

  • La France a perdu sa souveraineté au profit des USA, dénonce un ex-DGSE

    l_alska26.jpg

    Encore une conséquence dramatique de la vente du géant industriel français Alstom aux Américains, par la faute de Macron. «

    « On ne peut plus faire de sous-marin atomique en France sans autorisation américaine, » a déclaré devant une commission de l’Assemblée nationale Alain Juillet, ancien membre du Service Action (SA) et directeur du renseignement de la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE).

    Lire la suite sur ContreInfo

  • La vérité sur le Rwanda

    6a00d83451619c69e201b7c95b6a36970b-800wi.jpgLe nouveau livre de Hervé Cheuzeville, « Rwanda: vingt-cinq années de mensonges » vient de sortir aux Edizione Vincentello d’Istria, Bastia. Et le moins qu’on puisse dire, au fond, c’est qu’il s’inscrit à contre-courant des idées reçues qui sous-tendent la vive émotion ayant succédé au génocide de 1994 contre les Tutsi.

    Comme chaque année, à l’approche des commémorations du génocide rwandais, début avril, de nouvelles accusations, pour ne pas dire de nouvelles affabulations, apparaissent dans les médias. Les dernières en date sont contenues dans le livre d’un ancien officier dont nombre de médias, parmi les plus puissants, se font actuellement largement l’écho. Le livre de Hervé Cheuzeville est une approche qui veut qu’on fasse la part des choses entre le génocide contre les Tutsi qui est bien réel et le rapport de causalité qui cache encore beaucoup de zones d’ombre et qui n’apparaît nullement à l’avantage du régime de Paul Kagamé.

    Lassé de devoir écrire un nouvel article après chaque éruption de mensonges et d’accusations, il a résolu, pour sa part, de rassembler dans un nouvel ouvrage ses différents écrits, de 2003 à 2018, sur la tragédie rwandaise afin de permettre au lecteur de se forger lui-même son opinion sur ces horribles évènements qui se sont produits au Rwanda durant la dernière décennie du XXe siècle. Ce faisant, il espère ainsi apporter sa modeste contribution à la manifestation de la vérité.

    Au Rwanda, il n’y a pas eu de réconciliation. Cette dernière ne pourra intervenir que le jour où la vérité, toute la vérité, sera dite et acceptée par tous. Lorsque les Tutsi pleureront aussi les victimes hutu et que les Hutu dénonceront les crimes commis en leur nom contre les Tutsi. Alors oui, il sera possible de parler de réconciliation. Une réconciliation qui permettra de construire un Rwanda nouveau où tous les Tutsi et tous les Hutu auraient le sentiment d’être des citoyens égaux appartenant à une seule et même nation.

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Skripal : l’affaire qui empoisonne les relations internationales - Journal du Mardi 27 Mars 2018

  • Dans l’Algérie bouteflikée, un ex-FLN demande pardon à la France, par Alain Sanders

    algerie_9080-p5-as-zitouni-600x338.jpg

    La vidéo d’un ancien du FLN, un moujahid, selon l’expression consacrée, n’est pas passée inaperçue en Algérie où elle a fait le buzz sur les réseaux sociaux. Curieusement (manière de dire), elle n’a pas eu d’échos en France. Et pourtant…

    Et pourtant cet ex-FLN, amputé des deux jambes, commence très fort : « Moi, moujahid, invalide de la guerre de libération, demande pardon à la France de l’avoir combattue. »

    Les raisons de la colère – et plus que ça : du désespoir absolu – de cet homme filmé à sa demande par sa famille ? Les menaces des autorités algériennes contre le pauvre gourbi qui lui sert de logement. D’où son cri, comme le souligne le blog marocain le.360, pour affirmer que « l’ancien occupant français était plus clément que les autorités de son pays ! »

    Prêt à tout le malheureux, dont l’identité n’est pas révélée bien qu’il apparaisse à visage découvert sur la vidéo, menaçait de s’asperger d’essence et de se faire brûler vif. Déclarant que la mort serait plus clémente que le comportement indigne du régime algérien qu’il qualifie de « traître » et de « malveillant ».

    Ce n’est pas la première fois que des Algériens manifestent une sorte de nostalgérie française. Comme, il y a quelques années, ces lycéens qui avaient déployé un drapeau tricolore dans la cour d’un lycée d’Alger. Et l’avaient payé très cher. Mais, au moins à notre connaissance, c’est la première fois qu’un ancien FLN exprime aussi publiquement et radicalement son écœurement. Même si, observateurs que nous sommes de la vie politique (de l’absence de vie politique serait plus juste) en Algérie, nous savons que, régulièrement, des moujahidine essaient de se faire entendre.

    Face à l’émotion suscitée par cette vidéo qui, par sa teneur même – la demande de pardon à la France – va bien au-delà du désespoir d’un invalide humilié, le ministre algérien des Moujahidine (les anciens combattants), Tayeb Zitoun, brille par son silence.

    Les commentaires de l’opinion publique algérienne vont bon train, en revanche. Peu de monde pour condamner et un grand nombre pour approuver. On a pu lire dans L’Est républicain Algérie : « Demander pardon à la France de l’avoir combattue est un terrible boomerang qui explose au visage des décideurs qui continuent de marchander la mémoire. Comment exiger de l’ancienne puissance coloniale des excuses et des réparations quand on n’est pas capable de prendre en charge les besoins les plus élémentaires de ceux qui l’ont combattue ? (…) Le cri du fond du cœur de cet ancien maquisard doit interpeller au plus haut niveau de l’Etat. Combien sont-ils, en effet, comme lui, à rester en marge de l’histoire pendant que de faux moujahidine plastronnent sur les plateaux de télévision ? »

    Alain Sanders

    Article paru dans Présent daté du 27 mars 2018

    https://fr.novopress.info/

  • LA FRANCE ET L’EUROPE CONTRE POUTINE : AVEUGLEMENT OU FANFARONNADE ?

    union-europeenne.jpg

    Après l’expulsion, en Angleterre, de vingt-trois diplomates et, aux États-Unis, de soixante ressortissants russes, présentés comme des espions, les États membres de l’Union européenne, réunis à Bruxelles, ont décidé de rappeler leur ambassadeur en Russie pour « consultations ». Ils envisagent aussi de chasser des diplomates russes : suivisme ou incapacité de mener une politique propre ?

    La diplomatie semble la pire des hypocrisies. Après l’empoisonnement de l’ex-espion Sergueï Skripal en Angleterre, Donald Trump a voulu montrer sa solidarité avec Theresa May : les dirigeants européens ont suivi.

    C’est sans doute, en langage diplomatique, ce qu’on appelle l’indépendance. De quoi rendre gaulliste le plus antigaulliste : le général de Gaulle, lui, au moins, était sourcilleux de la souveraineté française.

    « Les dirigeants de l’Union européenne se sont entendus pour considérer, avec le gouvernement britannique, que la Russie est très probablement derrière l’attaque de Salisbury et qu’il n’y a pas d’autre explication possible », a écrit Donald Tusk, le président du Conseil européen, sur son compte Twitter.

    Que penser d’une politique qui se décide sur des convictions intimes et non des réalités objectives ? Les relations internationales se limitent-elles à un jeu de rôle ?

    Empoisonner un ex-espion russe qui a vendu des secrets à un gouvernement étranger n’est pas une conduite recommandable. Mais, si l’on en croit de nombreux films et romans d’espionnage, les Britanniques n’ont jamais été les derniers à utiliser des moyens peu orthodoxes pour se débarrasser d’ennemis encombrants. Ne parlons pas des Américains, qui ont toujours les droits de l’homme à la bouche… et ne manquent pas de les bafouer quand il y va de leurs intérêts. Quant à François Hollande, il aurait personnellement ordonné l’élimination, par la DGSE, d’une quarantaine d’individus dangereux pour l’État. Flanby donnant le permis de tuer, ça étonne et ça détonne !

    Il faut donc expliquer autrement que par la réprobation morale les mesures prises à l’encontre de la Russie ; contre Poutine, devrait-on dire plutôt. Qu’il ait ou non, de près ou de loin, trempé dans cette affaire de poisons, il vient d’être réélu triomphalement : même les médias n’ont pas osé contester sa victoire, qu’ils ont expliquée par la « désinformation du peuple » (de quoi rire, quand on observe la façon dont la pensée unique tend à s’imposer en France).

    Sa politique internationale, sa mainmise sur la Crimée, son alliance avec la Syrie, son autorité même déplaisent aux occidentaux : au lieu de dialoguer avec ce grand pays et d’essayer de le rapprocher du camp européen, ils font tout pour le rendre infréquentable aux yeux de l’opinion, au risque de le rejeter vers la Chine. Vont-ils, en juin et juillet, boycotter la Coupe du monde de football pour humilier Poutine ? Theresa May a déjà annoncé que la famille royale ne s’y rendrait pas. Sûr que Poutine doit se faire du mouron !

    Il est paradoxal que la France critique plus Poutine que les dictateurs islamiques qui apportent un soutien plus ou moins direct aux terroristes. Si elle ne donnait pas à ses voisins l’exemple d’une politique de rapprochement avec la Russie, elle confirmerait qu’elle est redevenue le valet des États-Unis – ou de la finance, ce qui est un pléonasme – et qu’elle a renoncé à sa vocation de grande puissance indépendante.

    http://www.bvoltaire.fr/france-leurope-contre-poutine-aveuglement-fanfaronnade/

  • Valérie Bugault : Les banques internationales contre les Etats.