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Héléna Perroud : "Un Russe nommé Poutine"
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40 Days for Life : plus de 100 bébés sauvés de l'avortement
Le cap symbolique des 100 bébés sauvés de l'avortement a été franchi le lundi 26 février.
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Donald Trump veut un Planning familial sans avortement
De Jeanne Smits sur RITV :
"Le département de la santé de l’administration Trump vient d’annoncer la mise en place d’une nouvelle ligne budgétaire de 260 millions de dollars pour financer les organismes de planning familial qui ne fournissent pas d’avortement – mais qui proposent entre autres des moyens de contraception « artificielle ». Les modalités de cette subvention excluent de facto la fédération américaine du Planned Parenthood, principal pourvoyeur d’avortements aux Etats-Unis.
En cela c’est une bonne nouvelle, signe de la volonté effective de Donald Trump de ne plus participer au financement public de l’avortement. Le plan prévoit notamment de faciliter l’accès à ces subventions de la part d’organismes éligibles en limitant le nombre de dossiers à déposer même en cas de fourniture de services dans plusieurs zones géographiques des Etats-Unis.
Les organismes concernés sont ceux qui fournissent un « éventail large » d’informations, de formations et de conseils relatifs à la planification familiale, l’aide aux couples infertiles et la formation à la régulation naturelle des naissances. [...]
Reste la question fondamentale, cependant : la contribution de l’Etat à la fourniture de la contraception en tant que telle, qui empêche activement la conception d’un nouvel être humain, n’est en réalité pas plus « éthique » que le remboursement de l’avortement – qui détruit une vie humaine au lieu de l’empêcher délibérément d’exister, deux grands maux. [...]"
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Un Américain sur deux approuve la politique de Donald Trump – plus que pour Obama à la même période
Selon un sondage de Rasmussen Reports, 50% des Américains approuvent l’action de leur président. Il s’agit d’une embellie pour Donald Trump, dont le taux d’opinions favorables dépasse celui de son prédécesseur à la même période.
Selon l’institut de sondages Rasmussen Reports, 50% des électeurs américains approuvent l’action de Donald Trump, au 23 février 2018. En revanche, 49% des personnes interrogées désapprouvent la politique du 45e président des Etats-Unis.
Il s’agit du meilleur taux d’opinions favorables du chef d’Etat américain depuis un sondage similaire de juin 2017 (50%, le 16 juin), mais aussi d’un score supérieur à celui de Barack Obama à cette période de la présidence, celui-ci n’obtenant que 45% d’opinions favorables alors.
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Marion Maréchal-Le Pen au forum du conservatisme américain, par Christian Daisug
« Je ne suis pas choquée quand j’entends le président Donald Trump répéter dans tous ses discours le slogan qui lui a permis de vaincre : “America First – l’Amérique d’abord” », a déclaré jeudi après-midi Marion Maréchal-Le Pen à la tribune du forum annuel de l’American Conservative Union. « Non seulement je ne suis pas choquée, mais je souhaiterais que les peuples de toutes les nations ne se sentent pas honteux lorsqu’ils tiennent compte d’abord de leurs propres intérêts. America First pour le peuple américain, Britain First pour le peuple britannique, France First pour le peuple français. » Après avoir noté que la liberté était un cadeau précieux (« liberté de parole, liberté de conscience »), Marion Maréchal-Le Pen souligna que la France n’était plus libre. « Plus libre, dit-elle, de choisir sa politique, son économie, son immigration ni même sa diplomatie. » A noter aussi son attaque répétée de l’Union européenne et de la dictature de Bruxelles, qui permit à l’icône du Front national une cinglante condamnation à la fois de la peste libérale et du choléra socialiste. « On doit s’en libérer », lança-t-elle. « Un immense défi. Mais il ne faut jamais douter de la ténacité d’un peuple. »
Une nouvelle bataille pour la liberté
Avec sa longue chevelure en cascade, son charme naturel pétillant à chaque mot, sa façon subtile de distiller son accent hexagonal, celle qui entra au Palais-Bourbon à 22 ans évoqua la longue alliance entre la France et les Etats-Unis, non seulement lors de la guerre d’indépendance mais aussi pendant les deux conflits mondiaux. « De nouveau, poursuit-elle, nos deux pays se trouvent côte à côte pour une autre bataille dont la liberté est l’enjeu. » Bataille contre la destruction des identités nationales, bataille contre le nivellement mondial, bataille contre le bureaucratisme internationaliste. « La France devrait suivre Trump », a remarqué Marion Maréchal-Le Pen. « Le retour au pays vrai est la seule voie. Lorsque l’on donne au peuple l’occasion de retrouver son pays, il la saisit toujours. La preuve. Nous avons un immense héritage à conserver. C’est notre devoir et notre salut. » Reprenant souffle après des tonnerres d’applaudissements, l’ex-député du Vaucluse se mit en scène en ironisant sur l’accueil glacial que lui ont réservé de rares journaux. « Hier, dit-elle, j’étais fasciste. Aujourd’hui, je suis socialiste… Qu’importe. L’essentiel est l’honneur que vous me faites d’ajouter ma voix à celle du patriotisme américain. »
Face à l’islam
Le patriotisme face à ses ennemis. Surtout l’islam. Expliquant comment les attaques constantes de la culture française par l’Union européenne ont laissé la nation désemparée et sans résistance, Marion Maréchal-Le Pen a décrit la confusion de sa propre génération : « Comme beaucoup de jeunes de mon pays, je refuse sa standardisation et souhaite sa survie. Mais trop de jeunes sont dissuadés de protéger ce qu’ils ont en commun. De le protéger et de l’aimer. Ils subissent un véritable lavage de cerveau. On les culpabilise. Ils finissent par avoir honte de leur pays. Le résultat est le développement d’une société islamiste en France. Après 40 ans d’immigration de masse, de pressions subversives et de politiquement correct, la France est en train de passer du statut de fille aînée de l’Eglise catholique à celui de petite nièce de l’islam. Contrairement à ce que l’on croit, le terrorisme n’est que la partie émergée de l’iceberg. Ce n’est déjà plus la France qu’ont connue nos grands-parents. » Secouant très vite ce nuage de pessimisme, Marion Maréchal-Le Pen rebondit en parlant de nouveau de ce qu’elle représente le mieux : la jeunesse, c’est-à-dire l’avenir.
Une jeunesse décidée
« Les conservateurs – clin d’œil à l’assistance – ne restent pas inactifs », a enchaîné Marion Maréchal-Le Pen. « Je suis venue ici pour vous dire qu’il existe aujourd’hui en Europe une jeunesse décidée à se battre. Une jeunesse qui croit à l’importance du travail, à la sacralisation du drapeau, qui veut défendre la liberté individuelle et la propriété privée. Une jeunesse conservatrice qui souhaite protéger ses enfants des agressions du monde extérieur, de l’eugénisme, de la propagande, du terrorisme. Une jeunesse qui veut protéger l’humanité contre le transhumanisme. » Ce fut dix minutes de discours, comme une bouffée d’air à la fois grave et tonique. Ce tonique tint autant à la grâce naturelle et convaincante du personnage qu’à la confiance qui émanait de son propos. Une grâce typiquement française à laquelle les Américains furent sensibles. Un contraste net avec le professionnalisme rigide, sans beaucoup de chaleur, des femmes qui ont succédé à Marion à la même tribune. Contraste aussi avec le sectarisme glacial d’un certain Jonah Goldberg, qui a accusé Marion d’« étatisme », et avec celui d’un folklorique douteux, Sam Ervin, qui reprocha aux responsables du forum d’« avoir ouvert leurs portes à Vichy ». Saluons au passage Matt Schlapp, président de l’American Conservative Union qui organisa cette conférence. Il a résisté aux pressions anti-Marion. Avec les encouragements tweetés de Trump lui-même.
Christian Daisug (correspondant permanent aux États-Unis)
Article repris du quotidien Présent
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BRIDGEWATER, LE PLUS GRAND FONDS D’INVESTISSEMENT AU MONDE, PRÉDIT UN KRACH FINANCIER
Bridgewater, le plus grand fonds d’investissement au monde, gère 160 milliards de dollars. Ray Dalio, son fondateur, s’est rarement trompé. En 2007, il avait prophétisé la fin du boom immobilier américain, l’effondrement imminent des banques et l’implosion des marchés du crédit. Selon le Financial Times du dimanche 18 février, Bridgewater est d’avis qu’après le mini-krach récent d’environ 10 %, « une secousse bien plus grande arrive ; les marchés vont entrer dans une nouvelle ère de volatilité ». « La fin de l’argent facile » va déclencher une cascade de ventes et un krach financier.
Les raisons principales sont la peur d’une inflation grandissante, la fin de la politique monétaire d’assouplissement quantitatif et le rendement de presque 3 % des bons du Trésor américain. Les États souverains en quasi-faillite ainsi que les entreprises « zombies » ne supporteront pas le choc à venir de la hausse des taux d’intérêt.
Les prix des actions et des obligations sont au plus haut et les déficits jumeaux commercial et budgétaire des États-Unis vont continuer à se creuser d’une façon abyssale. Lloyd Blankfein, le président de Goldman Sachs, se déclare soucieux que Trump jette du combustible sur le feu pour les dix prochaines années avec une baisse des impôts de 1.500 milliards de dollars, un plan de modernisation des infrastructures de 1.500 milliards de dollars, une relance des dépenses militaires de 1.200 milliards de dollars et 400 milliards de dépenses nouvelles en 2019, ce qui porterait le déficit de l’État fédéral à 984 milliards de dollars. Ce déficit serait le plus important de l’histoire américaine par rapport au PIB, hors périodes de récession et de guerre.
Le PER de Shiller, qui compare la capitalisation boursière du S&P 500 américain à la moyenne des bénéfices réels ajustés en fonction de l’inflation, est à un score historiquement élevé de 32. Il est plus élevé que celui du jeudi noir de 1929 et n’a été dépassé que lors de la bulle Internet en 2000.
Quant au magazine Capital, il craint que le krach de 2018 ne soit pire qu’en 1987. Les systèmes de vente automatiques et les stratégies de protection du portefeuille avaient joué un rôle primordial lors du krach de 1987. Le phénomène pourrait se reproduire en 2018. Mais les autorités, en 1987, avaient des cartouches dont elles sont aujourd’hui démunies. Les pays occidentaux n’ont plus de marges de manœuvre budgétaires, monétaires ou sur les taux, tandis que la BCE n’a même pas encore mis un terme à son programme de rachats d’obligations européennes.
Il n’y a donc plus de prêteur de la dernière chance qui soit prêt à soutenir le système financier mondial. En outre, la Fed est désormais dans l’incapacité légale d’entreprendre les mêmes actions d’urgence qu’en 2008. Le Dodd-Frank Act, adopté à la va-vite sous Obama après la faillite de Lehman Brothers, empêche la Fed de voler à la rescousse de sociétés individuelles en difficultés ou de prêter dans l’urgence à des sociétés non bancaires. La Fed ne peut prêter de l’argent qu’à des institutions assurées, et avec la permission du Trésor.
En 2008, c’est la Fed qui avait sauvé le système financier européen en créant des dollars pour soutenir le marché interbancaire européen. Le 14 octobre 2008, le montant des « swaps » en dollars passa brusquement de 50 milliards de dollars à 580 milliards de dollars.
Le paradoxe, c’est que seule la concurrence mondiale exacerbée, qui a pour conséquence la disparition à terme de toutes les industries occidentales, freine la remontée de l’inflation ! Mais depuis 2008 et Lehman Brothers, la dette mondiale globale est passée de 57 % à 327 % du PIB. Face à la faillite de nombreuses entreprises et de nombreux États, dont la France, suite à la remontée des taux d’intérêt à long terme, on pourrait alors assister à l’éclatement simultané des bulles dans les cinq classes d’actif, les trois plus périlleuses étant les cryptomonnaies, les obligations et les actions, suivies de l’immobilier ainsi que des œuvres d’art, biens réels gardant toujours une valeur substantielle si l’on se réfère à la crise hyperinflationniste de 1923 en Allemagne.
http://www.bvoltaire.fr/bridgewater-plus-grand-fonds-dinvestissement-monde-predit-krach-financier/
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LE MYTHE DU CONSENSUS CLIMATIQUE S’EFFONDRE
« L’influence du CO2 sur le climat ne fait aucun doute », selon le GIEC. Je sais, par mes lectures et études, que le CO2 (gaz carbonique) n’a quasi aucune influence mais, vieux scientifique depuis longtemps expulsé de l’université de Lubumbashi, je n’ai aucune autorité en la matière.
J’ai enfin trouvé un travail définitif et incontestable. Chacun peut refaire les calculs !
Personne ne conteste le fait que la Terre est réchauffée par le soleil, que l’atmosphère ajoute 33 °C à la température moyenne de notre planète. Selon le GIEC, dans ces 33 °C, 20,6 °C proviendraient de l’eau dans l’air et 7,2 °C du CO2… CO2 produit, entre autres, par l’être humain et dont la quantité augmenterait dangereusement !
Fin 2017, l’ingénieur Robert Max Holmes a calculé – à l’aide de la loi de Boyle-Mariotte que nous avons tous vue dans l’enseignement secondaire pour les gaz – le réchauffement qu’apporte automatiquement la simple présence d’une atmosphère autour d’une planète.
Les valeurs qu’il a obtenues sont parfaitement celles mesurées par les astronomes pour Vénus, la Terre (les 33 °C), Jupiter, Uranus, Saturne, Neptune, Titan, les planètes à atmosphère dense. Nulle part il n’est question de « gaz à effet de serre », phénomène qui n’existe pas.
La présence du CO2, gaz qui existe à l’état de traces dans l’atmosphère terrestre, est indispensable à la vie des plantes et il pourrait utilement décupler pour faire face au siècle glacé que nous annoncent les astronomes. Le CO2 et ses semblables n’ont aucun effet sur le climat…
Par ailleurs, même les facteurs qui font varier (au cours d’une centaine d’années) le climat sont aujourd’hui connus, mais ce n’est pas l’objet de cet article.
Il est temps de cesser de sataniser les carburants fossiles pour leur CO2, et plus que temps de filtrer les autres gaz et poussières produits, entre autres, par les centrales thermiques – qu’elles fonctionnent au bois « bio », charbon, lignite ou gaz – gaz et poussières réellement dangereux là où le CO2 est une aubaine pour la nature et, donc, pour les humains.
Le travail de Robert Max Holmes peut être consulté facilement (Molar Mass Version of the Ideal Gas Law Points to a Very Low Climate Sensitivity). Il faut que nos responsables politiques acceptent qu’ils ont été bernés.
Pour des problèmes comme l’énergie du futur ou « l’anthropisme » du réchauffement climatique, ils doivent à nouveau faire appel à des personnes compétentes. Il y a trop longtemps qu’ils se contentent de « la science consensuelle » du GIEC qui n’a pas de relation avec la science et nous sommes au bord de la ruine liée aux énergies « vertes » dont l’urgence disparaît.
Claude Brasseur Mathématicien, chercheur en énergies renouvelables -
Marion Maréchal-Le Pen au forum du conservatisme américain, par Christian Daisug
« Je ne suis pas choquée quand j’entends le président Donald Trump répéter dans tous ses discours le slogan qui lui a permis de vaincre : “America First – l’Amérique d’abord” », a déclaré jeudi après-midi Marion Maréchal-Le Pen à la tribune du forum annuel de l’American Conservative Union. « Non seulement je ne suis pas choquée, mais je souhaiterais que les peuples de toutes les nations ne se sentent pas honteux lorsqu’ils tiennent compte d’abord de leurs propres intérêts. America First pour le peuple américain, Britain First pour le peuple britannique, France First pour le peuple français. » Après avoir noté que la liberté était un cadeau précieux (« liberté de parole, liberté de conscience »), Marion Maréchal-Le Pen souligna que la France n’était plus libre. « Plus libre, dit-elle, de choisir sa politique, son économie, son immigration ni même sa diplomatie. » A noter aussi son attaque répétée de l’Union européenne et de la dictature de Bruxelles, qui permit à l’icône du Front national une cinglante condamnation à la fois de la peste libérale et du choléra socialiste. « On doit s’en libérer », lança-t-elle. « Un immense défi. Mais il ne faut jamais douter de la ténacité d’un peuple. »
Une nouvelle bataille pour la liberté
Avec sa longue chevelure en cascade, son charme naturel pétillant à chaque mot, sa façon subtile de distiller son accent hexagonal, celle qui entra au Palais-Bourbon à 22 ans évoqua la longue alliance entre la France et les Etats-Unis, non seulement lors de la guerre d’indépendance mais aussi pendant les deux conflits mondiaux. « De nouveau, poursuit-elle, nos deux pays se trouvent côte à côte pour une autre bataille dont la liberté est l’enjeu. » Bataille contre la destruction des identités nationales, bataille contre le nivellement mondial, bataille contre le bureaucratisme internationaliste. « La France devrait suivre Trump », a remarqué Marion Maréchal-Le Pen. « Le retour au pays vrai est la seule voie. Lorsque l’on donne au peuple l’occasion de retrouver son pays, il la saisit toujours. La preuve. Nous avons un immense héritage à conserver. C’est notre devoir et notre salut. » Reprenant souffle après des tonnerres d’applaudissements, l’ex-député du Vaucluse se mit en scène en ironisant sur l’accueil glacial que lui ont réservé de rares journaux. « Hier, dit-elle, j’étais fasciste. Aujourd’hui, je suis socialiste… Qu’importe. L’essentiel est l’honneur que vous me faites d’ajouter ma voix à celle du patriotisme américain. »
Face à l’islam
Le patriotisme face à ses ennemis. Surtout l’islam. Expliquant comment les attaques constantes de la culture française par l’Union européenne ont laissé la nation désemparée et sans résistance, Marion Maréchal-Le Pen a décrit la confusion de sa propre génération : « Comme beaucoup de jeunes de mon pays, je refuse sa standardisation et souhaite sa survie. Mais trop de jeunes sont dissuadés de protéger ce qu’ils ont en commun. De le protéger et de l’aimer. Ils subissent un véritable lavage de cerveau. On les culpabilise. Ils finissent par avoir honte de leur pays. Le résultat est le développement d’une société islamiste en France. Après 40 ans d’immigration de masse, de pressions subversives et de politiquement correct, la France est en train de passer du statut de fille aînée de l’Eglise catholique à celui de petite nièce de l’islam. Contrairement à ce que l’on croit, le terrorisme n’est que la partie émergée de l’iceberg. Ce n’est déjà plus la France qu’ont connue nos grands-parents. » Secouant très vite ce nuage de pessimisme, Marion Maréchal-Le Pen rebondit en parlant de nouveau de ce qu’elle représente le mieux : la jeunesse, c’est-à-dire l’avenir.
Une jeunesse décidée
« Les conservateurs – clin d’œil à l’assistance – ne restent pas inactifs », a enchaîné Marion Maréchal-Le Pen. « Je suis venue ici pour vous dire qu’il existe aujourd’hui en Europe une jeunesse décidée à se battre. Une jeunesse qui croit à l’importance du travail, à la sacralisation du drapeau, qui veut défendre la liberté individuelle et la propriété privée. Une jeunesse conservatrice qui souhaite protéger ses enfants des agressions du monde extérieur, de l’eugénisme, de la propagande, du terrorisme. Une jeunesse qui veut protéger l’humanité contre le transhumanisme. » Ce fut dix minutes de discours, comme une bouffée d’air à la fois grave et tonique. Ce tonique tint autant à la grâce naturelle et convaincante du personnage qu’à la confiance qui émanait de son propos. Une grâce typiquement française à laquelle les Américains furent sensibles. Un contraste net avec le professionnalisme rigide, sans beaucoup de chaleur, des femmes qui ont succédé à Marion à la même tribune. Contraste aussi avec le sectarisme glacial d’un certain Jonah Goldberg, qui a accusé Marion d’« étatisme », et avec celui d’un folklorique douteux, Sam Ervin, qui reprocha aux responsables du forum d’« avoir ouvert leurs portes à Vichy ». Saluons au passage Matt Schlapp, président de l’American Conservative Union qui organisa cette conférence. Il a résisté aux pressions anti-Marion. Avec les encouragements tweetés de Trump lui-même.
Christian Daisug (correspondant permanent aux États-Unis)
Article repris du quotidien Présent
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Ce que les médias mainstream ne vous diront pas de la Ghouta orientale
En qualifiant la situation dans la Ghouta orientale de «nouvelle Srebrenica», les médias occidentaux évitent de mentionner que la zone en question est dominée par divers groupes islamistes.
Il y a quatre jours, les forces gouvernementales syriennes ont lancé une opération ayant pour objectif de nettoyer la Ghouta orientale de groupes islamistes, notamment de Jaysh al-Islam, mais aussi du Front al-Nosra, d’Ahrar al-Sham et de Faylaq al-Rahmane.
Alors que les troupes syriennes intensifiaient leurs tirs d’artillerie et les frappes aériennes sur les combattants islamistes, la Russie a exhorté les groupes armés illégaux à abandonner la résistance et à rendre les armes. Pourtant, ces appels sont restés sans réponse.
Sur fond de dégradation de la situation humanitaire dans la région, l’ambassadeur russe auprès des Nations unies Vassili Nebenzia a proposé de convoquer une réunion d’urgence du Conseil de sécurité pour que toutes les parties intéressées puissent présenter leurs initiatives en vue de régler la crise dans la Ghouta orientale.
Des enfants syriens dans la Ghouta
Les médias occidentaux se sont pour leur part empressés d’accuser le gouvernement syrien de nouveaux crimes contre l’humanité, tout en refusant de prendre en considération les arguments avancés par Damas.
«L’armée syrienne combat les terroristes, et ceux qui pilonnent Damas sont eux aussi des terroristes, mais on préfère l’ignorer. C’est une situation compliquée, il ne s’agit pas d’une rue à sens unique», a souligné M.Nebenzia.
Néanmoins, dans un article consacré à la Ghouta orientale, The New York Times a dénoncé la «barbarie» de l’armée syrienne, citant les déclarations du général Suheil al-Hassan qui avait explicitement promis de donner à ses ennemis «une leçon au combat et dans le feu».
Pour sa part, The Guardian a comparé la situation qui s’est créée dans la Ghouta orientale au massacre commis à Srebrenica en 1995 durant la guerre de Bosnie-Herzégovine. Dans l’interprétation du grand quotidien britannique, les forces syriennes et leurs «soutiens russes» ciblent délibérément les civils dans leurs opérations militaires.
La chaîne qatarie Al-Jazeera a rejoint le chœur, en affirmant que les forces syriennes appuyées par des avions de combat russes avaient attaqué l’enclave, faisant trois centaines de morts. À titre de preuve, la chaîne cite les rapports fournis par les Casques blancs, dont l’objectivité et la véracité ont été à plusieurs reprises remises en doute par le passé.
En fin de compte, c’est le Département d’État américain qui a accusé les forces syriennes d’avoir mené des «frappes indiscriminées» dans la Ghouta orientale et d’avoir ainsi tué au moins une centaine de civils.
La porte-parole de la diplomatie américaine Heather Nauert a en outre appelé Moscou à cesser de soutenir le Président syrien Bachar al-Assad alors que la violence redouble sur le terrain. Pourtant, le Kremlin a fermement rejeté les rapports sur le meurtre massif de civils dans la Ghouta orientale.
«Ce sont des accusations infondées, on ignore sur la base de quelles données elles sont avancées (…). Nous ne pouvons pas les accepter», a indiqué le porte-parole de la présidence russe Dmitri Peskov.
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Le Président de l’American Conservative Union: «Nous pensons donc que nous avons invité la bonne Le Pen»
Matt Schlapp (Président de l’American Conservative Union) exprime sa satisfaction que Marion MAréchal-Le Pen ait accepté son invitation au congrès des conservateurs américains :
«Depuis 3 ans, des dizaines de personnes sont venues me voir en me disant que je devrais inviter Marion Le Pen mais j’étais un peu perdu, vous savez, pour nous les Le Pen ils ont mauvaise réputation. Mais on lui a parlé et nous nous sommes rendus compte que nous sommes sur la même longueur d’ondes qu’elle. Nous croyons nous aussi au droit à vivre des enfants à naître, nous croyons à la signification sacrée du mariage, nous croyons que la famille est le socle de la société. Nous pensons donc que nous avons invité la bonne Le Pen. Nous sommes ravis qu’elle ait accepté.»
Les médias font leur numéro de cirque habituel : les médias américains disent que CPAC se compromet avec une extrémiste et les médias français disent que Marion Maréchal-Le Pen se compromet dans une CPAC trop extrême... Mais ces médias ont la frousse de confronter leurs idées : il n'y a pas de Républicain américain dans les médias français ni de sympathisant du FN dans les médias américains pour apporter la moindre contradiction; Donc ils peuvent raconter ce qu'ils veulent.Pour suivre le fil twitter de CPAC, ou Marion Maréchal Le Pen en direct (à 17h30) :
Michel Janva