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international - Page 684

  • Le scénario apocalyptique du G7 Santé : un milliard de réfugiés climatiques d’ici 2050

    migrants-file-300x170.jpgUn milliard de « réfugiés climatiques » d’ici 2050 : cn’est pas un scénario apocalyptique digne des meilleurs films catastrophes hollywoodiens, c’est le pronostique établi par le G7 des ministres de la Santé qui se tient actuellement à Milan en se basant sur le rapport Lancet Countdown et d’autres documents comme celui de l’ONG Oxfam International. La thèse que ces organismes soutiennent serait que cette migration climatique est déjà en acte et ne peut cesser, réchauffement climatique oblige : entre janvier et septembre de cette année, environ 15 millions de personnes, dont 14 millions de pauvres, ont du fuir leurs maisons pour se mettre à l’abri d’un événement météorologique extrême, estiment-ils.

    Le réchauffement climatique ne serait-il pas alors la bonne excuse pour imposer aux peuples occidentaux des migrations de masses si ces changements de climat ne sontpas freinés ? C’est l’analyse d’un journaliste italien, Paolo Mauri, paru sur le quotidien Il Giornale qui a décortiqué les implications des politiques internationales qui depuis des années essayent de « mettre un terme, mais le peuvent-elles, à ces changements climatiques ».

    L’auteur fait en premier la distinction entre météo et climat :

    « La météo n’est pas le climat. Des événements météorologiques extrêmes ont toujours existé dans les anales de l’histoire humaine même avant que l’on ne commence à mesurer les températures et les précipitations systématiquement. »

    Pour appuyer ses dires il cite le prestigieux Centre Météo de Lombardie qui, il y a quelques mois, face à l’émotion créée de toutes pièces par les médias en relation avec les orages dévastateurs qui frappèrent le nord de l’Italie, précisa que

    « il existe des tests historiques qui documentent – avec les dates et la localisation – les événements météorologiques les plus sévères des siècles passés, certains remontant à l’époque romaine. Jusqu’il y a quelques décennies, la mort et la destruction sur une grande échelle étaient des conditions nécessaires pour que le souvenir en soit transmis à la postéritéCe qui veut dire qu’un quartier inondé ou un alpage effondré, peut-être avec la perte de bêtes et quelques bergers, étaient des épisodes qui n’arrivaient même pas à la chronique locale ».

    En donnant une large visibilité à ces phénomènes météorologiques, les médias favorisent une perception catastrophique d’événements pourtant pas si nouveaux que ça souligne le journaliste italien.

    Il rappelle ensuite que

    « le NOAA (National Oceanic and Atmospheric Administration), fameux institut américain qui travaille sur le climat et les océans, a conclu dernièrement que le nombre de tornades violentes qui ont frappé les États-Unis depuis l’après-guerre à aujourd’hui est en déclin. Quant à la World Meteorological Organization (WMO) dans un récent document de l’Intergovernmental Panel on Climate Change(IPCC), “Managing the risks of extreme events and disasters to advance climate change adaptation. Summary for policymakers, a admis qu’il y a une relative faiblesse et peu d’évidences sur l’échelle mondiale en ce qui concerne les statistiques à long terme qui montrent des augmentations d’intensité ou de fréquence des événements extrêmes. »

    « Que signifie tout ceci ? »  se demande le journaliste : 

    « Qu’est-ce qui a changé ? Étant bien entendu que le déplacement de populations est une réalité, et considérant que l’écrasante majorité vient de pays sous-développés ou tout au moins avec des économies arriérées, ce modèle de migrations climatiques prend un peu « l’eau » – pardonnez le jeu de mots – de toutes parts. Si l’on peut donner pour certain qu’une sécheresse soudaine forcera la population à se déplacer des campagnes aux villes – donc une migration interne – comme cela est advenu en Syrie, la raison pour laquelle un orage ou une tempête devrait forcer des millions, voire des centaines de millions, de personnes à migrer d’un État à un autre en ayant comme but l’Europe est bien moins évidente. L’Italie est un pays avec un fort risque hydrologique et l’a toujours été, cependant l’émigration de milliers d’Italiens vers les Amériques ou vers l’Europe du Nord n’a jamais été motivée par les événements météorologiques extrêmes – que nous avons démontré être une constante dans l’histoire – mais bien par des facteurs économiques ; en outre les différents rapports démontrent comment ces motivations prétendument « climatiques » concernent presque exclusivement le continent africain, avec quelques exceptions fournies par l’Asie (Bangladesh, Népal) et par l’Océanie (Fiji). » 

    Paolo Mauri ironise alors :

    « Peut-être que l’Europe et les Amériques sont épargnées par les changements climatiques ? Ce n’est peut-être pas vrai que cyclones et tempêtes tropicales dévastent avec la même intensité le Golfe du Mexique et les Caraïbes ? »

    « Quel est donc le vrai facteur qui sous-tend ces vagues migratoires ? » interroge le journaliste.

    « Encore une fois, cela s’avère être la recherche d’un style de vie meilleur. Certes, un éboulement ou un orage peuvent donner l’impulsion à ce qu’une personne puisse prendre définitivement la décision d’abandonner sa propre terre […]. Mais encore une fois, le changement climatique peut être une cause concomitante, non la cause principale. »

    Pour mieux expliquer son propos, Paolo Mauri livre un rappel opportun sur le climat terrestre :

    « Notre planète est sortie lentement de ce qu’on a appelé « le Petit Âge glaciaire » qui a duré entre 1300 et 1800 : les dernières implantations de Vikings au Groenland avant l’arrivée des glaces sont datées de 1406 et en 1469 la production de vin en Angleterre cesse, symptôme du refroidissement terrestre. Petite ère glaciaire qui suivit une période très chaude pour la terre commencée en 900. En somme, cycliquement le climat terrestre se modifie, alternant périodes chaudes à froides avec des pics de chaleur ou de gel qui peuvent être très longues à l’échelle de temps humaine. »

    « La recherche scientifique nous dit que l’augmentation des gaz à effet de serre […] augmente la température moyenne de la planète et que cette augmentation de CO2 a une empreinte humaine bien précise parce que le carbone qui le compose est de nature fossile. Cela est-il suffisant pour dire que l’homme est en train de changer le climat de la terre ? Peut-être, mais cela ne nous intéresse pas »

    précise le journaliste.

    « Ce qui nous intéresse c’est que la politique internationale du G7 milanais parle de migrations apocalyptiques et cherche à mettre un frein à ce phénomène en proposant une drastique réduction des émissions et un projet de « développement durable » pour les pays les plus arrièrés et pour ceux qui sont en train de devenir des puissances économiques mondiales. Il y a seulement un problème. « Développement durable » est un oxymore ; s’il y a un vrai développement il ne peut y avoir durabilité et vice-et-versa. Le PIB de la Chine avec toutes ses problématiques de nature environnementale (ou de l’Inde) est là à nous le démontrer. »

    En conclusion, tant que le réchauffement climatique anthropique persistera dans « l’imaginaire collectif  de l’homme du troisième millénaire », les  solutions proposées par le G7 Santé, et autres rendez-vous internationaux, pour y mettre un terme étant des leurres, les phénoménales migrations d’aujourd’hui ont encore de beaux jours devant elles… Le Grand Remplacement est en marche avec la bénédiction des grands de ce monde

    Francesca de Villasmundo

    http://www.medias-presse.info/le-scenario-apocalyptique-du-g7-sante-un-milliard-de-refugies-climatiques-dici-2050/82848/

  • GAZ RUSSE : LE DROIT DE CUISSAGE ÉCONOMIQUE AMÉRICAIN A BIEN FAILLI ENCORE FRAPPER !

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    Marc Rousset

    L’Europe a deux ennemis – l’islamisme et l’immigration – et deux adversaires – la Chine et les États-Unis.

    Ces derniers pratiquent, par exemple, un impérialisme économique inadmissible envers l’Europe en imposant des sanctions ahurissantes aux banques (BNP-Paribas) et aux sociétés européennes qui ne respectent pas les sanctions imposées par les États-Unis, sous le seul prétexte que la monnaie utilisée dans les transactions commerciales, les investissements ou leurs financements est le dollar américain.

    Ce droit de cuissage économique américain en Europe a failli se manifester encore de façon scandaleuse lorsque l’Amérique de Donald Trump a eu la prétention de faire sanctionner par le Congrès les entreprises européennes Engie, Shell, OMV, Uniper (groupe allemand E.ON) et Wintershall (groupe allemand BASF). Le prétexte évoqué était qu’en construisant le nouveau gazoduc Nord Stream 2 pour faire venir le gaz de Russie, l’Europe ne prendrait pas assez souci de son indépendance et de sa sécurité énergétique.

    Nord Stream 2, détenu par le russe Gazprom et financé par les industriels européens, est un gazoduc qui longera le gazoduc Nord Stream 1 déjà existant entre la France et l’Allemagne en passant par la mer Baltique. Il augmentera, fin 2019, de 55 milliards de m3 (soit d’un tiers) la capacité d’exportation bienvenue du gaz russe en Europe.

    En d’autres termes, les États-Unis, plus royalistes que le roi, voulaient pénaliser sous un prétexte hypocrite et fallacieux des entreprises européennes prêtes à s’approvisionner en Russie plutôt que de faire venir du gaz de schiste américain liquéfié (GNL) par bateaux méthaniers dans les ports européens. Isabelle Rocher, le directeur général d’Engie, a évoqué « une ingérence américaine assez spectaculaire et inacceptable ». De son côté, le 19 octobre 2017, Vladimir Poutine a pu déclarer : « Les récentes sanctions adoptées par le Congrès américain étaient ouvertement conçues pour pousser la Russie en dehors du marché européen et forcer l’Europe à se tourner vers du gaz naturel liquéfié des États-Unis, plus cher et en quantités insuffisantes ».

    La vérité, c’est que le gaz russe constitue bien, au contraire, une source de diversification énergétique fiable et très bon marché pour l’Europe alors que ses autres sources d’approvisionnement (Norvège, Pays-Bas, Algérie) sont sur le déclin.
     
    Le gaz de schiste GNL américain n’est pas fiable quant à ses quantités produites fluctuantes trop dépendantes du prix du pétrole. De plus, le coût économique du transport par méthanier et de sa regazéification dans les ports européens n’est pas compétitif avec le gazoduc russe Nord Stream 2. Il faudrait, par exemple, 700 navires méthaniers pour fournir autant de gaz à l’Europe que Nord Stream 1.

    Dans cette affaire, la Pologne, prête à américaniser l’Europe, suite à sa haine et rivalité historique séculaire avec la Russie, a tout fait également pour faire capoter le projet Nord Stream 2. La Pologne a signé un contrat avec Donald Trump lors de sa visite à Varsovie, « trop content de signer dans le quart d’heure », pour construire un terminal de regazéification à Świnoujście, port de la Baltique. La Pologne souhaitait ramener à zéro en cinq ans les achats de gaz russe qui couvrent aujourd’hui les trois quarts de sa consommation.

    Le bouquet, c’est que le principal exportateur américain de gaz de schiste GNL (la société Cheniere) préfère vendre son gaz de schiste liquéfié 25 % plus cher en Asie qu’en Europe, suite à la concurrence du gaz russe. La société renâcle et n’a toujours pas signé, à ce jour, de contrat à long terme avec la Pologne. Même la Lituanie a préféré acheter du gaz russe avec un rabais exceptionnel de 25 %.

    L’Atlantique n’est pas une mare aux canards (« the pond »), comme le prétendent les Anglo-Saxons, mais un véritable océan à franchir, alors qu’on peut aller à pied de Brest à Vladivostok ! Le seul avenir face à tous les dangers, c’est la grande Europe avec ses matières premières en provenance de l’immense Sibérie et les exportations d’hommes, de savoir-faire, de produits industrialisés et de capitaux en provenance, comme disait Paul Valéry, de la péninsule du cap asiatique.

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  • Le Pen chez les kiwis

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    Georges Feltin-Tracol

    Le 23 septembre dernier, les électeurs néo-zélandais choisissaient une nouvelle Chambre des représentants. Le mode de scrutin de ce pays s’apparente au système électoral allemand auquel s’ajoutent sept circonscriptions réservées aux Maoris. En effet, contrairement à leur voisin australien où les Aborigènes subissent les affres de la misère, du chômage, de l’alcoolisme, de la toxicomanie et de la délinquance, les autochtones de Nouvelle-Zélande ont su préserver leurs traditions culturelles.

    Le Parti national conservateur-libéral du Premier ministre sortant Bill English arrive en tête avec 44,45% des suffrages et 56 sièges sans toutefois atteindre la majorité absolue. Les travaillistes obtiennent 36,89% des voix (46 sièges), ce qui est une surprise, car Jacinda Ardern, seulement âgée de 37 ans, a pris la direction de ce parti au mois d’août, suite à la démission fracassante d’Andrew Little. Après plusieurs semaines de tractations secrètes, Ardern est devenue Premier ministre grâce à un accord avec le Parti vert (6,27% et 8 sièges) et, surtout, New Zealand First (« Nouvelle-Zélande d’abord ») de Winston Peters (7,20%, 9 sièges).

    Né en 1945, cet ancien diplomate, fils d’un Maori et d’une Écossaise, a quitté en 1993 le Parti national pour fonder New Zealand First, un mouvement protectionniste hostile à l’immigration asiatique et musulmane. Propulsée troisième force politique de Nouvelle-Zélande, New Zealand First a participé à des coalitions avec la droite et avec la gauche. Considéré comme le « Le Pen des Antipodes », Winston Peters fut ainsi vice-Premier ministre entre décembre 1996 et août 1998, puis ministre des Affaires étrangères d’octobre 2005 à août 2008. S’il a maintenant choisi de gouverner avec le Parti travailliste, c’est parce qu’au cours de la campagne, Peters et Ardern ont défendu une réduction draconienne des flux migratoires, une politique économique plus protectionniste, la renégociation du Traité Transpacifique, la limitation de la spéculation immobilière et l’interdiction imposée aux étrangers d’acquérir des terrains néo-zélandais.

    La nouvelle alliance gouvernementale aurait pu être instable du fait des relations exécrables entre le Parti vertet New Zealand First. Cette difficulté a été contournée. Si Winston Peters devient vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères, New Zealand First prend les ministères de la Défense, des Infrastructures et de l’Intérieur (c’est-à-dire de l’état civil). Le Parti vertobtient quatre postes hors du Cabinet et donc non soumis à la solidarité ministérielle.

    New Zealand First revient donc au pouvoir malgré des résultats décevants : 1,5% de moins et la perte de trois sièges. Les Néo-Zélandais ont saisi la complémentarité cruciale des questions sociale, identitaire et écologique. Après le cas slovaque où le Président socialiste du gouvernement Robert Fico dirige avec les nationalistes du Parti national slovaque, c’est un nouveau précédent pour les belles âmes qui savent que Jacinda Ardern présida en 2008 l’Union internationale de la jeunesse socialiste. En Autriche, le conservateur Sebastian Kurz a commencé à discuter avec les nationaux-libéraux du FPÖ. Mais, en cas d’échec, le FPÖ pourrait très bien s’entendre avec les sociaux-démocrates…

    Un certain parti politique français bien malmené cette année aurait tout intérêt à observer avec attention ces quelques exemples de dépassement des clivages politiques habituels à la plus grande fureur des stipendiés du Capital anonyme et vagabond.

    Bonjour chez vous !

    • « Chronique hebdomadaire du Village planétaire », n°51, diffusée sur Radio-Libertés, le 3 novembre 2017.

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  • Les Iles Fidji qui président la COP23 sont-elles en situation de vulnérabilité ?

    6a00d83451619c69e201b7c9319f2e970b-200wi.jpgLa COP23 a démarré avec son lot de contrevérités. Louis Daufresne a invité Stanislas de Larminat comme grand témoin sur Radio-Notre Dame ce 7 novembre. Une émission à réécouter en différé.

    Stanislas de Larminat a expliqué pourquoi la cause humaine des variations climatiques est loin d'être démontrée. Il a révélé pendant son émission que l’Académie Pontificale avait refusé tout débat contradictoire sur la question climatique.

    Les Iles Fidji qui président la COP23 sont-elles en situation de vulnérabilité ? L’invité de RND a mis en perspective l’idée de la hausse des océans. Certes quand ils se réchauffent, les océans se dilatent. Mais les mesures satellitaires chiffrent à quelques 1,8 ou 3,1 mm la dite hausse. Mais dans le même temps,

    • dans un mouvement horizontal, la dérive des continents les font se déplacer de 12 cm /an soit cent fois plus.
    • dans un mouvement vertical, un séisme peut les faire se soulever de 50 cm, puis rebaisser lentement au fil des années de 12 cm. C’est ce qui est arrivé après le séisme de 1997 et jusqu’en 2009
    • dans des mouvements oscillatoires, El Nino fait varier le niveau des océans le faisant passer périodiquement de 50 cm entre l’est et l’ouest du pacifique.

    Le niveau de la mer est loin d’être homogène.

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Bientôt un signe distinctif pour les membres de l’AfD ?

    Nous avions vu dans un précédent article la liste des persécutions commises contre les membres du parti populiste AfD (Alternative für Deutschland), qui ne sont pas sans rappeler ce que les militants du Front National ont subi pendant des années, avec l’approbation de ceux-là même qui couinent aujourd’hui quand on les chahute un petit peu…

    Le 2 novembre, le site de Lionel Baland annonçait la nouvelle suivante :

    « Une juridiction de Göttingen en Basse-Saxe a décidé qu’un locataire doit annoncer lors de la conclusion du contrat de bail au propriétaire, en raison des dangers que représentent les attaques gauchistes contre les immeubles, qu’il est membre de l’AfD. Sinon, il s’agit d’une « tromperie » qui annule le contrat de bail.  La personne victime de cette décision judiciaire est le président de la Junge Alternative, l’organisation de jeunesse de l’AfD de Basse-Saxe Lars Steinke. Il doit donc chercher un nouvel appartement ». Et bientôt un symbole pour désigner à la police de la pensée les membres AfD ?

    Depuis le précédent article, la persécution contre le parti populiste allemand, pourtant parfaitement républicain et indéfectiblement pro-israélien, comme l’a admis Raphael Ahren dans le Times of Israel du 24 septembre 2017,  n’a pas décrue. Rappels de quelques faits depuis la dernière recension :

    – Le 30 décembre 2016, à Cologne, l’AfD est interdite de manifester pour le nouvel an contre la présence de colonies de peuplement en Allemagne.

    – Le 24 janvier 2017 ; à Coblence, lors du Congrès des élus ENL.  Sept hôtels, de Coblence à Wiesbaden, ont annulé les réservations. Dans le huitième, Frauke Petry a dû se rendre directement du garage à sa chambre sans pouvoir passer par le restaurant. Le réceptionniste a refusé l’enregistrement de Marcus Pretzell. Un peu comme les Juifs qui étaient interdits de présence dans plusieurs catégories d’établissement en Allemagne…

    – Le 18 février 2017, à Paderborn, les nostalgiques de la RDA ont bloqué l’accès à un stand de l’AfD.

    – Le 5 mars 2017, à Elberfeld, Un stand de l’AfD a été détruit par des gauchistes et un membre de l’AfD âgé de 61 ans a été légèrement blessé.

    – Le 21 avril 2017, à Essen, la maison du candidat AfD au parlement régional Guideo Reila été taguée et sa voiture endommagée.

    – Le 22 avril 2017, les ennemis de la liberté tentent d’empêcher le congrès du Parti à l’hôtel Maritim de Cologne. La milice auxiliaire de Merkel a insulté des journalistes, confondus avec des membres de l’AfD, ont été insultés par des gauchistes. D’autres hôtels ont été assiégés par les contre-manifestants, car ils sont supposés héberger des délégués de l’AfD.  Les appels à perturber le Congrès avait été lancé par les partis des collabos de l’occupant américain (CDU, FDP et SPD), le parti des collabos de l’ancien occupant soviétique (Die Linke) et le parti pro-pédophile des Verts. Deux policiers seront blessés par les gauchistes. Ce fut lors de ce congrès que la ligne inutile et nuisible de la « dédiabolisation » fut mise en minorité.

    – Le 29 avril 2017, à Francfort-sur-le-Main, la façade de l’immeuble de Dominik Class, cadre de l’AfD, est dégradée.

    – Le 30 avril 2017 à Stuttgart, des gauchistes ont tagué la façade du cadre de l’AfD Udo Abzieher en pleine journée alors qu’il se trouvait chez lui. Des tracts ont été distribués dans les boites-aux-lettres des voisins et collés sur la façade d’Udo Abzieher. Les gauchistes ont distribué des tracts sur une place de la ville et un passant qui n’était pas d’accord avec cela a été frappé et a dû être hospitalisé.

    – Le 1er mai 2017, à Gaarden, La police a interdit la tenue d’un stand de l’AfD car elle estime ne pas être en mesure d’en assurer la sécurité.

    – Le 5 juin 2017, à Bitterfeld, Les vitres du bureau de l’AfD ont été fortement endommagées. Cinq suspects ont été arrêtés.

    – Le 11 juin 2017, il est révélé qu’à Duisbourg, le dirigeant de PEGIDA en Rhénanie du Nord-Westphalie, Marco Schneidereit, a vu, début juin 2017, sa voiture être incendiée par des gauchistes et l’extérieur et l’intérieur de sa maison attaqués à la peinture après que des vitres aient été brisées. Dans cette même ville, Frank Betke membre du parti social-démocrate SPD et tenancier d’un restaurant qui autorise l’AfD à y tenir chaque mois une réunion [comme tous les partis, syndicats ,..] a vu des gauchistes attaquer fin mai 2017 son bistrot à la hache et au marteau. Les huit vitres de l’établissement ont été touchées. Il avait auparavant reçu des lettres de menace. Frank Betke ferme donc son restaurant et licencie les cinq personnes qui y travaillent.

    – Le 12 juin 2017, il est révélé que plus de soixante attaques ont été conduites contre des bureaux de l’AfD situés en Saxe, depuis que ce parti est entré, en août 2014, au sein du Parlement du Land et dispose de bureaux dans chacune des circonscriptions électorales de Saxe afin d’y accueillir des citoyens.

    – Le 1er juillet 2017, à Augsbourg, ville si appréciée de Georges Marchais, un stand de l’AfD a été attaqué par plusieurs individus. Deux personnes ont été blessées, dont un homme de 68 ans qui a dû être hospitalisé. Plusieurs agresseurs ont été arrêtés.

    – Le 2 juillet 2017, à Lichtenberg, un membre de l’AfD a été attaqué et frappé par un individu devant un stand du parti. L’agresseur a été interpellé par la police.

    – Le 9 juillet 2017, à Taunustein, Une voiture de campagne de l’AfD a été attaquée à la peinture.

    – En août 2017, pendant la campagne des législatives, de nombreuses affiches de l’AfD ont été détruites quotidiennement par des gauchistes Rappelons que leurs idées ont été au pouvoir dans un tiers de l’Allemagne de 1945 à 1990, avec les horreurs que l’on sait, et sans qu’il n’y ait eu de véritable épuration. Pas étonnant que la mauvaise herbe stasiste repousse, elle squatte jusqu’à la Chancellerie…

    – Le 27 août 2017, les nostalgiques de la RDA parviennent à faire annuler le congrès de l’AfD en Saxe-Anhalt.

    – Petite anecdote plus amusante. Début septembre 2017, l’AfD avait décidé de placer son affiche dite « Lili » (on y voit une fillette blonde riante avec ce slogan : « « Lorsqu’elle aura 18 ans, Lili se réjouira encore plus du fait que ses parents aient voté pour l’AfD ») derrière une vitre blindée. 11 abrutis gauchistes se sont blessés en essayant de casser la vitre…

    – Le 8 septembre 2017, Le président de l’AfD de Basse-Saxe Armin-Paul Hampel a été agressé après un rassemblement électoral. Des apprentis dictateurs lui ont craché dessus et il a reçu un coup de poing au visage.

    – Le 5 octobre 2017, à Berlin, La voiture et la façade du chef de file des élus de l’AfD au sein du Parlement de Berlin Georg Pazderski ont été attaquées. Les pneus de la voiture ont été crevés et les vitres brisées. La façade a été attaquée à la peinture.

    • Suite à l’élection de 94 députés patriotes au Bundestag, s’en est suivi des campagnes de contestation du scrutin démocratique par des gens qui n’ont pas compris que l’ère du SED et du Parti Unique était révolue.

    Notons que le 26 janvier 2017, un document interne de l’AfD étudiait la possibilité de se doter d’un studio de télévision, d’une radio, d’un quotidien ou d’une revue et de livres d’auteurs favorables à l’AfD afin que le parti soit représenté adéquatement dans le domaine médiatique…

    Message personnel à la journaliste algérienne Nadia Daam : « Wesh, grosse, c’est ÇA du vrai harcèlement… »

    Hristo XIEP

    http://www.medias-presse.info/bientot-un-signe-distinctif-pour-les-membres-de-lafd/82699/

  • POURQUOI LE DOW JONES ET LES BOURSES MONDIALES VONT BIENTÔT S’ÉCROULER

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    Marc Rousset

    Le Dow Jones a atteint le chiffre stratosphérique de 23 539 points vendredi dernier, tandis que le CAC 40 continuait sa remontée jusqu’à 5 517 et que le Bitcoin, autre indice de la folie spéculative en cours, se dirige allègrement vers les 10 000 dollars. Plus dure et plus violente sera, cette fois, la chute de Wall Street après les corrections de 46% en 1973, 41% en 1987, 39% en 2002, 54% en 2008 !

    Entre 1921 et 1969, soit pendant 48 années, le Dow Jones a été multiplié par 9, s’élevant de 80 à 720. S’il avait continué au même rythme tendanciel de long terme, il devrait donc être aujourd’hui, en 2017, de l’ordre de 6 300. Il se trouve qu’il est aujourd’hui à 23 539, soit à un niveau quatre fois plus élevé. Pourquoi ?

    Parce que Nixon, en 1971, en abandonnant l’étalon-or et la convertibilité du dollar en or, a fait place nette à l’impérialisme non justifié du dollar, au laxisme monétaire de la Fed et au crédit illimité. De 1969 à 2017, la dette globale des États-Unis (publique + particuliers + entreprises + institutions financières) a été multipliée par 47, passant de 1 500 milliards de dollars à 70 000 milliards de dollars.

    Pendant la même période, le PIB américain, lui, n’a été multiplié que par 19 au lieu de 47. Cela signifie qu’il faut 2,5 dollars de dettes aux États-Unis pour générer un dollar de PIB supplémentaire. Plus grave encore, le PIB états-unien a même baissé de 8 % depuis 2006 en termes réels, selon les chiffres calculés et ajustés par l’inflation de la société Shadowstats, même si les chiffres officiels indiquent une augmentation nominale trompeuse du PIB de 16%.

    Les dettes énormes et la création monétaire laxiste par la Fed n’arrivent donc plus à s’investir suffisamment dans l’économie productive réelle ; elles se tournent vers la spéculation, l’économie financière, les bulles et les mystérieux 2,5 millions de milliards de dollars des produits dérivés des banques.
     
    L’or, lui, paradoxalement, ne réagit pas car il est manipulé par la Fed et les banques occidentales qui font baisser les cours par des prêts d’or des banques centrales tout en intervenant sur les marchés papiers de l’or à terme ; les banques commerciales seraient bien incapables de fournir l’or physique des contrats à terme en cas de nécessité si tous les acheteurs demandaient livraison physique de l’or acheté.

    Le krach boursier à Wall Street est d’autant plus probable que la chute peut provenir également d’un écroulement soudain de la monnaie dollar. L’Iran demande à la Russie de Poutine d’éliminer le dollar pour les transactions en pétrole. La Chine continue son travail de sape dans le même sens par ses pressions sur l’Arabie saoudite et les pays producteurs pour accepter des cotations en yuan, par ses contrats nouveaux de pétrole en yuan-or, et en renforçant le rôle mondial de Shanghai, en collaboration avec Hong Kong, sur le marché de l’or où les livraisons doivent se faire en or physique.

    Si le ratio Dow Jones/cours de l’once d’or – qui était de 1 en 1980, pour passer à 42 en 1999, pour redescendre ensuite à 6 en 2012, pour remonter aujourd’hui à 20, en raison de la bulle boursière sur les actions et de la réévaluation toujours insuffisante du prix de l’or – devait passer en dessous de 0,5, Wall Street connaîtrait cette fois-ci un krach qui correspondrait à l’écroulement complet des Bourses mondiales, du système bancaire et du système financier actuel.

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  • Au moins 20 morts dans une église américaine. Le tueur a été abattu. (MAJ)

    Les informations tombent au compte-gouttes : 

    "Une fusillade a fait dimanche plusieurs victimes dans une église de Sutherland Springs, à une cinquantaine de kilomètres au sud-est de San Antonio dans l'État américain du Texas, selon des médias américains citant la police locale.

    Le nombre de victimes et leur état n'était pas précisé à ce stade, mais des médias évoquaient plusieurs morts.  Il y a «plusieurs morts et plusieurs blessés», a déclaré Albert Gamez Jr, un responsable du comté de Wilson, cité par la chaîne ABC. Une porte-parole de l'hôpital Connally Memorial Medical Center, dans la ville de Floresville à proximité, a dit à Fox News que l'établissement avait reçu «plusieurs patients à la suite de la fusillade», sans en préciser le nombre. Selon le Dallas Morning News , un enfant de deux ans fait partie des blessés.

    L'auteur des coups de feu est mort, a indiqué la chaine locale KSAT12, citant la police et précisant que les tirs avaient commencé vers 11H30 locales dans la First Baptist Church de cette ville du sud des Etats-Unis. Selon la chaîne, un témoin a expliqué avoir vu un homme entrer dans l'église qui a ensuite commencé à tirer sur les paroissiens réunis pour un service religieux".
    21h25 : le bilan confirme au moins 20 morts. 
     

    Multiple victims have been reported dead after shooting at a Texas church in Sutherland Springs, suspect shooter has died.

    21h47 : le bilan grimperait à 24 ou 27 morts :  

    Live on @MSNBC right now, Wilson Co., TX commissioner Albert Gamez, Jr reports up to 24 dead in the church shooting in Sutherland Springs

    Le bilan final sera important car le tireur a ouvert le feu dans cette église baptiste pendant l'office (et non la messe comme on le lit ou l'entend trop souvent de la part de nos journalistes). 

     

    Ce qui vient de se passer au Texas n'est pas "une simple fusillade" mais un acte terroriste. Arrêtons de nous prendre pour des imbéciles!

    Lahire

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Faut-il remplacer Renaud Camus?

    camus-bis-300x200.jpgHuit morts et onze blessés, principalement des touristes argentins mais aussi belges, l’attentat à la voiture-bélier commis mardi à New-York au cri de Allah Akbar a bénéficié des répercussions médiatiques mondiales qu’attendaient les terroristes islamistes. Son auteur est un immigré ouzbek, Sayfullo Saipov, 29 ans,  un chauffeur de la compagnie Uber qui se serait auto-radicalisé depuis son arrivée sur le sol américain en 2010. Blessé par balle par la police lors de sa neutralisation, hospitalisé, il a confirmé aux enquêteurs avoir fait allégeance  à l’Etat Islamique (EI) et avoir préparé son méfait  depuis plusieurs semaines. Donald Trump a dénoncé à cette occasion la loterie à la carte verte initiée en 1990 pour favoriser une immigration diversifiée. Une disposition mise en place en 1990 par le Congrès et validée par le président républicain, George W. H. Bush, permettant d’obtenir ce sésame pour s’installer et travailler aux Etats-Unis. En France, ce sont ceux qui s’inquiètent des effets pervers de la babélisation, du multiculturalisme, de la dilution de notre identité nationale qui sont visés par les gardiens du dogme antiraciste. A l’image ces derniers jours de l’écrivain Renaud Camus poursuivi par deux ectoplasmes, deux  pseudopodes  du PS (ou de ce qu’il en reste) à savoir sos racisme et l’Union des étudiants juifs de France (UEJF) qui se sont portés parties civiles. Il lui est reproché ce tweet en date du 22 octobre: « le génocide du juif était sans doute le plus criminel mais parait tout de même un peu petit bras auprès du remplacisme global ».

    Si  la formulation  est  peut-être  sujette à caution (la justice nous le dira?) et ambiguë, elle a cependant sa cohérence pour Renaud Camus,  auteur d’une formule  choc qui est quasiment rentrée dans le langage courant, reprise par ses adversaires comme par ses soutiens, celle du Grand Remplacement (titre d’un de ses  livres paru en 2011). En l’espèce celui  des Français autochtones, de souche par des flux migratoires  en provenance des pays du sud. Ce   « Grand Remplacement» écrivait-il,  «le changement de peuple que seul rend possible la grande déculturation, est le phénomène le plus considérable de l’Histoire de France depuis des siècles, et probablement depuis toujours. »

    Les petits pions de sos  racisme se sont étranglés et se sont livrés à une exégèse tortueuse des propos de l’écrivain: « Camus sous-entend ici que l’arrivée d’immigrés et la présence de descendants d’immigrés fera plus de victimes que la Shoah. Ses propos sont une façon de banaliser sans le dire l’ampleur du crime de la Shoah… Ils sont ouvertement racistes envers les personnes Noires et Arabes en plus d’être puants envers les Juifs.» Même son de cloche des  Torquemada de  l’UEJF  qui  « déposera plainte contre Renaud Camus pour contestation de crime contre l’humanité et provocation publique à la haine raciale. Renaud Camus, idéologue d’extrême-droite a déjà été condamné par la justice pour sa théorie du grand remplacement (…).  Non content d’inciter à la haine envers ceux qu’il juge responsables du  remplacisme global, Renaud Camus y ajoute une forme de révisionnisme pernicieuse consistant à minimiser le processus d’extermination de plus de 6 millions de juifs en Europe.» Ces deux officines exigent en outre une nouvelle fois que les hébergeurs de plateformes censurent et fassent défensivement taire les refuzniks, les dissidents et autres déviants à la pensée unique.

    Ne pas être d’accord avec la politique d’immigration massive implique t-il qu’on incite à la haine contre les responsables du remplacisme global, à savoir non pas les immigrés eux mêmes mais la classe politicienne  au pouvoir depuis 1976, année de la mise en place du regroupement familial? Même Laurent Wauquiez qui a avalé sans moufter et même en les dégustant  avec plaisir  toutes les couleuvres euromondialistes, immigrationnistes,  multiplie ces derniers mois  les clins d’œil identitaires à l’électorat  frontiste et droitier.

    Invité le  29 octobre du Grand Jury RTL / Le Figaro / LCI , M. Wauquiez, archétype du  progressiste du sérail  adoptant un langage dur à des fins clientélistes,   a repris une nouvelle fois  le discours du FN.  «La réalité, a-t-il dit, c’est que vous avez, aujourd’hui en France des quartiers qui sont les quartiers perdus de la France. Sortez du plateau de RTL, venez avec moi. Je vous emmène à Saint-Étienne, on ira à Firminy. Et vous verrez rapidement que la réalité va vous sauter au visage. » La réaction de son ami Gaël Perdriau, maire LR de Saint-Etienne  et président de Saint-Etienne Métropole ne s’est pas faite attendre: « je ne peux pas accepter cette assimilation hâtive, reposant sur une théorie identitaire (sic), subitement élevée au rang de réalité révélée, qui en fait le seul facteur explicatif des difficultés de certains quartiers de nos villes (…) ses propos sont inadmissibles par la stigmatisation des habitants de certains quartiers et parce qu’ils ouvrent la voie aux tenants de la théorie du grand remplacement culturel, tels Renaud Camus. Ces théories constituent le véritable socle idéologique de l’extrême-droite et de ses alliés comme Nicolas Dupont-Aignan

    Alain  Wauquiez  suspecté de complicité idéologique avec La Bête… l’heure est grave! Notons qu’ Alain Finkielkraut, ami de longue date de Renaud Camus, a été longuement interrogé sur son tweet par Elisabeth Lévy  dimanche dernier sur l’antenne de Radio RCJ. «Je souffre de voir Renaud Camus s’égarer de cette manière »  a affirmé l’académicien.  « Il faut se garder comme de la peste de toute comparaison (avec la shoah, NDLR),  avec les sombres temps du XXe siècle, et s’efforcer de penser le présent dans ses propres termes (…). Les ignorants qui l’accablent enterrent vivant un très grand écrivain. Je confirme. Voici la tragédie : c’est que celui-ci leur apporte son concours. Avec ses analogies et ses raccourcis, il creuse sa tombe, il est son propre fossoyeur. Il veut provoquer un sursaut, résultat, il provoque un haut-le-cœur, même chez les plus clairvoyants.»

    Pour autant, M. Finkielkraut lui donne raison sur le fond: « comme l’a écrit Elisabeth Badinter, sur la foi des témoignages terrifiants et édifiants collectés par Georges Bensoussan dans Une France soumise : Une seconde société tente de s’imposer au sein de notre République, tournant le dos à celle-ci, visant explicitement le séparatisme, voire la sécession. C’est un crève-cœur pour lui de savoir que tant de Français vivent à Saint-Denis, Sevran, La Courneuve, Tourcoing et même certains quartiers de Paris comme dans une terre étrangère (…). Quant au remplacisme global dénoncé à juste titre par Renaud Camus, qui consiste à vouloir compenser par l’immigration la baisse de fécondité des pays d’Europe, il procède de l’universalisation de l’idée du semblable. C’est parce qu’aucune différence n’est insurmontable que n’importe qui, partout, peut faire l’affaire. On peut dire que la vision démocratique du monde a enfanté un monstre, mais que ce monstre n’est pas génocidaire. Car le génocide n’est pensable que par contestation de l’unité de l’espèce humaine.»

    Invité de RFI le 6 octobre dernier,  Bruno Gollnisch avait été questionné sur cette notion de Grand Remplacement:  «Il y a des invasions qui ne sont pas nécessairement accompagnées de manœuvres militaires. Dans l’histoire de l’humanité, vous avez des transferts de population qui aboutissent progressivement à la disparition d’une population qui est remplacée par une autre. C’est ce qui s’est passé au moment les invasions barbares, etc. La théorie du Grand Remplacement ne me choque pas parce qu’il est certain que sous l’effet de l’immigration massive d’une part, et de la dénatalité française qui n’est masquée que par nos fausses statistiques, que par notre code de la nationalité, on observe progressivement un changement dans la population française.Si ça doit aboutir à la disparition ou à la régression de la population française d’origine, je m’en inquiète.»

    Immigration massive qui s’accompagne chez nous d’un discours, d’un racisme antifrançais proprement insupportable. Nous évoquions sur ce blogue les propos de Malika Sorel-Sutter, proche de la droite républicaine, ancien membre du collège du Haut Conseil à l’Intégration et de sa mission Laïcité. En février 2014, réagissant au rapport  de Thierry Tuot portant notamment sur la lutte contre les discriminations, elle avait dénoncé un lobby immigrationniste dont le discours «consiste à attribuer la responsabilité de l’échec de l’intégration aux Français ».  « Ce sont ceux  qui entraveraient la réussite des immigrés et de leurs descendants et c’est à ce titre qu’il convient de lutter contre les discriminations. Des Français de souche européenne seront mis de côté uniquement parce qu’ils ne sont pas de la bonne ascendance biologique. C’est du racisme anti-Français. Oui, le pouvoir bascule vers la préférence étrangère. »

    Dans son livre parue en 2015,  Décomposition française - comment en est-on arrivé là?Mme Sorel-Sutter sonnait le tocsin. La France ne survivra pas à la politique migratoire menée jusqu’alors par  les différents gouvernements du Système prévenait-elle.  Notre nation est sur le chemin de l’implosion, du fait de l’aveuglement de nos élites, de gauche comme de droite, sur les problèmes migratoires. Élites composées d’arrivistes fonctionnant par cooptation et écartant tout esprit indépendant, rebelle à la doxa multiculturaliste; personnel politicien privilégiant le court terme, le clientélisme communautaire – faites du lobbying comme les autres  religions et venez travailler avec nous déclarait Valérie Pécresse il y a quelques années aux responsables musulmans… Élites  incapables d’appréhender la dimension ethno-culturelle de l’immigration de peuplement, se fourvoyant dans la discrimination positivel’assistanat plutôt  que la méritocratie, incapables de faire aimer la France et précipitant l’avènement  d’un communautarisme à l’américaine,  mais sans la capacité intégratrice des Etats-Unis.

    Dans son livre, Malika Soral-Sutter, tout en énonçant de solides vérités dont nous avons donné un très bref aperçu,  faisait part de sa grande peur – partagée aussi par M. Finkielkraut -  de voir dans ces conditions un  Front National qui, lui, refuse de se voiler la face, être porté au pouvoir par les Français. Une frayeur qui parait bien dérisoire, pusillanime, aberrante même, au regard de la situation et de l’avenir sombre qu’elle nous décrit.  En s’opposant au seul grand mouvement politique luttant frontalement, sans esprit de recul, contre la submersion migratoire, les intellectuels et personnalités qui le combatte ne se comportent-ils pas comme des alliés de revers des politiques remplacistes qu’ils dénoncent?

    https://gollnisch.com/2017/11/03/faut-remplacer-renaud-camus/

  • BENVINGUT CARLES !

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    Pieter Kerstens

    L’île de Nauru, capitale Yaren, 21 km2 et 10.000 habitants est indépendante depuis 1968. C’est un paradis fiscal et sa première richesse a été l’exportation du phosphate.

    L’île de Tuvalu, capitale Funafuti, 26 km2, 10.000 habitants également, est indépendante depuis 1978.

    L’archipel des Palaos, capitale Melekeok, 460 km2, 20.000 habitants, indépendant depuis 1994.

    Ces micros états sont courtisés par les Etats-Unis pour leur voix à l’O.N.U.

    Le Kosovo (capitale Pristina, 2,5 millions d’habitants), province de la Serbie dès la fin du XIIe siècle, tombe aux mains des Ottomans de 1389 à 1912. La population turque et albanaise est très majoritairement islamisée. Province autonome depuis 1945, les séparatistes de l’UCK en réclament l’indépendance par les armes dès 1989.

    Le 17 février 2008, le Kosovo déclare unilatéralement son indépendance, reconnue par les USA, la France et plusieurs états de l’Union Européenne, sans aucun reproche envers Hashim Thaçi, chef de l’UCK, dont la place est sur le banc du Tribunal Pénal International pour crimes contre l’Humanité et trafic d’organes humains.

    Pour sa part, la Bosnie-Herzégovine (capitale Sarajevo, 51.100 km2 et 4,5 millions d’habitants) a proclamé son indépendance en 1992, reconnue par la communauté internationale qui, elle, crache aujourd’hui sur Carlos Puigdemont et les indépendantistes catalans.

    L’Erythrée, capitale Asmara, 120.000 km2 et 5,3 millions d’habitants était une province éthiopienne où, après la chute de Mengistu en 1991, le nouveau régime « démocratique et populaire » de Mélès Zenawi chef du FDRPE accède au pouvoir et autorise un référendum d’autodétermination qui conduit en 1993 à l’indépendance du pays.

    Le Somaliland, au nord de la Somalie, était ravagé par la guerre civile et se trouvait en proie à une horrible famine, après la chute du général Siyad Barré en Somalie, en 1991. C’est à ce moment que la République Indépendante du Somaliland est proclamée, avec Berbera pour capitale, port important du Golfe d’Aden et dont la gestion est assurée par Dubaï D.P World jusqu’en 2045 !

    Le 24 septembre dernier, c’est avec une participation de 72%, soit 3,3 millions de votants, que 93% des kurdes irakiens se sont déclarés favorables à l’indépendance de la province Nord de l’Irak, riche en pétrole. Kurdes qui depuis le traité de Sèvres en 1920 attendent toujours la concrétisation des promesses faites par les grandes puissances.

    Alors, ce qui est admis et toléré pour le Kosovo, la Bosnie-Herzégovine, l’Erythrée, Tuvalu, Palaos ou Nauru, parmi d’autres, ne le serait-il pas pour le Kurdistan, la Catalogne, l’Ecosse, la Flandre, le Québec, ou la Corse ?

    A Gaza, 363 km2, territoire autonome depuis 1994, ce sont 1,5 million d’habitants qui s’entassent dans le plus grand camp de concentration du 21ème siècle.

    En Cisjordanie, 6.000 km2 et 2,2 millions d’habitants, autonome aussi depuis 1994, un mur de 8 m de haut avec des zones minées depuis 2002 cerne le territoire, tout le long de la frontière israélienne.

    Que dire également du Rio de Oro, ancienne province de l’actuel Sahara Occidental, avec ses 266.000 km2 et peuplé de seulement 250.000 habitants ? Un référendum d’autodétermination, envisagé en 1988, a été refusé par le Maroc qui administre le territoire contre la volonté du peuple sahraouis et du Front Polisario. De riches gisements de phosphate et une vaste zone océanique attisent bien sûr les convoitises étrangères…

    On pourrait aussi évoquer le Cachemire, ex-province de l’Empire Moghol et théâtre des guerres indo-pakistanaises de 1947 à nos jours.

    Ou encore la province du Xinjiang en Chine, peuplée de 18 millions d’Ouïgours musulmans aspirants à l’indépendance, au même titre que l’Ogaden, steppe orientale de l’Ethiopie, habitée par des pasteurs somalis et où Henri de Monfreid avait couvert le conflit italo-éthiopien de juillet 1935 à janvier 1936.

    Le droit à l’autodétermination des peuples à disposer d’eux-mêmes, cher aux humanistes de tout poil et aux donneurs de leçons, serait-il à géométrie variable ?

    OUI, les Basques, les Ecossais, les Corses, les Alsaciens, les Flamands ou les Catalans et surtout les Palestiniens sont des peuples, avec leur langue et leur territoire : ils méritent leur indépendance, n’en déplaise aux sionistes et surtout aux eurocrates de Bruxelles qui, après le Brexit, font les yeux doux aux Ecossais désireux de rester dans l’Union Européenne, mais sans l’Euro !

    Et d’ailleurs tous ceux qui piaillent contre les responsables politiques catalans aujourd’hui, n’émettent pas la moindre opposition envers le prochain référendum d’indépendance de la Nouvelle Calédonie, dont le scrutin ne sera réservé qu’aux seuls indigènes  et non pas à tous les habitants de nationalité française !

    http://synthesenationale.hautetfort.com/