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international - Page 695

  • Les vérités d’Elon Musk sur l’effondrement démographique de l’homme blanc

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    Le milliardaire Elon Musk, PDG de Tesla et de SpaceX avec des ambitions pour la planète Mars, garde les pieds sur Terre ! Il vient de publier un tweet prémonitoire en juillet 2017 à propos de la population mondiale et de ses inquiétudes quant à l’effondrement de la natalité de l’homme blanc ! Elon Musk ne fait que reprendre d’une façon médiatique les thèses de La Peste blanche (Gallimard, 1976) du grand historien et démographe Pierre Chaunu.

    Que dit Elon Musk ? La propagande anti-populationniste fait croire d’une façon malthusienne aux Occidentaux qu’il ne faut plus faire d’enfants car la planète a trop d’enfants ! Mais le drame, nous dit Musk, c’est qu’« au Japon, dans la plus grande partie de l’Europe et en Chine », la natalité « atteint seulement la moitié du taux de remplacement des populations ». Musk nous met en garde en nous disant que « tout cela va s’effondrer. Cela ne peut pas tenir debout. Le taux de dépendance sera trop élevé. Le nombre de personnes à la retraite par rapport aux producteurs nets sera trop élevé. Le filet de Sécurité sociale ne pourra pas tenir. » Alfred Sauvy avait aussi, depuis longtemps, remarqué qu’en matière démographique, « les pays riches se mettaient à la diète sous prétexte que les obèses habitaient la maison voisine ».

    Il n’y a, en effet, comme a pu dire Jean Bodin, « de richesses que d’hommes ». Et selon Winston Churchill, « il n’y avait pas de meilleur investissement que de mettre du lait dans le biberon des enfants ». Valéry Giscard d’Estaing nous a aussi mis en garde tout en ouvrant malheureusement avec Simone Veil la boîte de Pandore de l’avortement : « S’il y a une décadence possible de l’Occident, c’est la démographie. » Quant à Michel Rocard, il ne disait pas autre chose, mais sans jamais, lui non plus, prendre des mesures concrètes adéquates : « La plupart des États d’Europe occidentale sont bien en train de se suicider, de se suicider par la démographie, sans même en avoir conscience. » 

    Le recours à l’immigration avec l’impossibilité de « vivre ensemble » au lieu de relancer la natalité des populations de souche européenne est une imbécillité, un acte de haute trahison, depuis quarante ans, des dirigeants de l’UMPS, Macron inclus. Le taux de fécondité des populations européennes en France est de 1,6 enfant par femme, soit nettement en dessous du taux de remplacement à l’identique des populations qui est de 2,1 enfants par femme, tandis que celui des populations immigrées extra-européennes est de 3,4 enfants par femme. 

    Il importe donc en France, d’une façon urgentissime, de mettre fin à l’immigration extra-européenne, de relancer le taux de natalité avec des mesures fiscales, sociales et des allocations familiales substantielles, de juguler et de mettre fin à l’avortement criminel scandaleux (payé par la Sécu) de 200.000 bébés par an, de retrouver et de défendre les valeurs sociétales traditionnelles de la famille qui ont fait la grandeur de l’Europe, bref, tout le contraire de ce que croit le technocrate financier libéral Macron des « entreprises jeunes pousses », mais sans enfants en chair et en os et avec une grand-mère divorcée comme épouse !

    L’Europe ne représente plus, aujourd’hui, que 10,3 % de la population du monde, contre 25 % en 1900. La population de l’Afrique passera de un à deux milliards d’ici à 2050 et le Nigeria pourrait alors dépasser la population des États-Unis ! C’est donc à l’Afrique seule de baisser son taux de natalité, pas à l’Europe qui doit se défendre manu militari face à l’invasion programmée.

    Elon Musk a 1.000 fois raison ! En Russie, Poutine, lui, a mis en place immédiatement des allocations financières substantielles à la naissance et honore à nouveau les familles nombreuses traditionnelles. L’avortement n’est plus à la mode et le taux de fécondité de 1,3 enfant par femme, en déclin accéléré sous Eltsine, est déjà remonté à 1,8 !   

  • Quand le sage désigne la lune…

    Les Etats-Unis  détiennent  le triste record du nombre d’ homicides et des violences au sein des pays occidentaux, mais il y a des décès plus médiatiques que d’autres. C’est le cas avec  la mort d’une militante d’extrême gauche tuée à Charlottesville (Virginie) le 12 août. Un drame intervenu lors d’une contre-manifestation organisée par la nébuleuse antifa, notamment des membres des Black  Lives Matter, organisation très trouble  financée par le sinistre George Soros,  contre un rassemblement dénonçant la campagne visant à  déboulonner les statuts du (populaire) général  Lee.  Rassemblement au sein duquel, c’est vrai, étaient aussi visibles avec leurs panoplies folkloriques   quelques militants-provocateurs de groupuscules extrémistes, des suprémacistes blancs. Héros confédéré de la guerre de sécession, Lee est (était?) une figure suffisamment consensuelle -les amateurs  s’en souviendront- pour que  Général Lee  soit le surnom donné à la voiture flanquée du drapeau sudiste (une Dodge charger 1969) dans  la série télévisée à succès des années 80,  Duke of Hazzard (Shérif fais-moi peur) qui voyait  les deux cousins de la famille Duke au volant de leur bolide faire la nique au shérif du Comté de Hazzard dans l’Etat de Géorgie… Sud profond ou non, il est établi que le général Lee était tout sauf une brute sanguinaire pétrie de haine raciale comme l’ont rappelé fort justement Pierre Terrail sur boulevard voltaire ou encore un communiqué de l’Agrif.

    Invité de RTL matin  la semaine dernière, Bruno Gollnisch a été interrogé sur cet incident dramatique de Charlottesville. Il a refusé de hurler avec les loups,  de se servir de ce drame pour débiter les poncifs habituels, accabler Trump qui a eu le front de condamner toutes les violences d’où qu’elles viennent,  ou de ressasser les formules incantatoires  sur les abrutis de petits blancs et autres red neck qui n’ont pas voté pour Hillary Clinton… « Je condamne évidemment le meurtre. Je le condamne de la façon la plus claire qu’il soit »; pour autant « quand on connaît les faits, l’initiative des violences a appartenu aux contre-manifestants »  a  noté le député frontiste. « Mais je ne suis pas là pour arbitrer les conflits ethniques ou politiques extrêmement violents aux États-Unis», « J’essaye d’éviter à la France les problèmes que connaît la société multiculturelle, multiethnique et multiconflictuelle des États-Unis ! ».

    L‘amalgame est paraît-il un travers qui touche tous les mauvais esprits qui osent rappeler le lien entre immigration de peuplement et échec de l’assimilation, développement de foyers islamistes et de cellules djihadistes dans toute l’Europe. La  Finlande dans la ville de Turku avec une attaque au couteau le 18 août et, pire encore, l'Espagne la veille à Barcelone avec un véhicule fonçant dans la foule, viennent d’en payer le prix fort. Les  adversaires de l’opposition nationale et les progressistes de tout poil ne s’en privent pourtant pas.  Bel exemple en date,  la compilation  commise par Cécile De Sèze , «journaliste RTL », qui apprenait à ses lecteurs sur le site de la station qu’une même infamie, les mêmes relents nauséabonds  de la  bête immonde relient les défenseurs de la mémoire du général Lee à Charlottesville et les partisans Américains, Européens, Français  de la République  arabe syrienne, du  maintien au pouvoir de Bachar-el-Assad.

    « Selon le politologue Ziad Majed, spécialiste de la Syrie – et militant antinational de gauche ce qui n’est pas précisé ici, NDLR- (Bachar el-Assad) représente une figure, il est devenu le modèle de cette extrême-droite occidentale (…). Cette frange pense alors, selon le politologue, que le régime en place impose l’ordre et la stabilité face à des indigènes de couleur, de race inférieureL’extrême droite française est aussi concernée (…)  lors de la campagne présidentielle, Marine Le Pen avait déclaré dès le début du conflit syrien que contribuer à la chute de Bachar el-Assad, c’est permettre à l’EI de gouverner la Syrie. » Quant à  Jean-Marie Le Pen,  il  « louait déjà les qualités de l’héritier syrien (…).  Précédemment, il avait également regretté le temps où Kadhafi était à la tête de la Libye ou avait encore soutenu Saddam Hussein. (…).   Sylvain Crépon, spécialiste de l’extrême droite française et chercheur à Sophiapol -lui aussi un sociologue  juge et partie clairement marqué à gauche, NDLR- , explique qu’à la fin des années 1980, le Front National s’est posé  comme défenseur de l‘Occident chrétien  face au communisme. Quand le communisme s’est effondré, il a fallu trouver une nouvelle stratégie internationale et puiser dans les pensées de groupes qui développent la pensée du différencialisme culturel et s’opposent au métissage ».

    Ce mélange d’approximations, de raccourcis biaisés, de mauvais fantasmes, de duplicité intellectuelle et de simplisme bêta prêterait presque à rire s’il n’y  avait pas encore quelques lecteurs de bonne foi pour prendre pour argent comptant ce type d’élucubrations. Mais ce qui est une incontestable  réalité dont il faut se réjouir, c’est le recul constant de  l’Etat Islamique sur le terrain en Irak comme en Syrie ces derniers mois. Une  République arabe syrienne qui est en passe, fort du soutien déterminant  de ses alliés,  de gagner la bataille de sa survie face à l’hydre islamiste.

    Une dépêche de l’AFP rapportait notamment que si «6 millions de Syriens restent déplacés à l’intérieur du pays alors que plus de 5 millions ont trouvé refuge à l’étranger »,  « l‘Organisation internationale des migrations (OIM) a déclaré le 14 août que plus de 600 000 Syriens qui avaient quitté leur foyer en raison de la guerre, étaient rentrés chez eux entre janvier et juillet 2017 (…). En 2016, la moitié des retours avait eu lieu dans le gouvernorat d’Alep, et selon l’OIM, des tendances similaires ont été observées en 2017. La libération d’Alep en décembre 2016 et sa reprise aux terroristes de Daesh, ainsi qu’à d’autres forces rebelles djihadistes par les forces de l’armée syrienne, appuyées par l’aviation russe, a joué un rôle crucial pour le retour des déplacés au sein de la deuxième ville du pays. »

    Il faut aussi le noter, un certain nombre de vérités sur le conflit syrien finissent aussi par affleurer même dans les médias relayant habituellement la doxa officielle… et certaines hautes autorités morales ont été contraintes de lâcher du lest vis-à-vis de la propagande officielle. C’est (en partie) le cas de Carla Del Ponte ancienne présidente du Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie (TPIY) et membre jusqu’à une date toute récente  de la  Commission d’enquête de l’ONU sur la Syrie,   qui a annoncé  le 6 août qu’elle allait en démissionner. Dans le journal helvétique Blick, Mme Del Ponte confie : « Je ne peux plus être dans cette Commission qui ne fait absolument rien ».  « Au début il y avait le bien et le mal. L’opposition du côté du bien et le gouvernement dans le rôle du mal », et si  le gouvernement syrien affirme t-elle a  « perpétré de terribles crimes contre l’humanité », désormais « tous en Syrie sont du côté du mal ». 

    Sur le site de RT Michel Raimbaud, ancien ambassadeur de France,  estime que Mme Del Ponte « est loin d’adopter une approche équitable à l’égard de Bachar el-Assad et de son gouvernement, reprenant les poncifs ou mensonges des révolutionnaires et de leurs parrains occidentaux ou islamistes. Il est étonnant que cette femme de haut vol soit si obtuse, après six ans et demi d’une tragédie dont la véritable nature, les mobiles et objectifs, sont affichés par les agresseurs de la Syrie avec tant de cynisme (…).  Je suis frappé de constater que madame Del Ponte, membre d’une commission onusienne censée être impartiale, partage apparemment sans réserve la position des responsables et intellectuels occidentaux. Elle est venimeuse concernant Bachar el-Assad, chef d’un Etat agressé, qui défend la souveraineté, l’intégrité et l’indépendance de son pays ; elle est aveugle et sourde face aux voix venant de Syrie. »

    Reste que Mme Del Ponte admet cependant dans son entretien dans la presse suisse que «l’opposition (au gouvernement de Bachar el-Assad)  n’est désormais composée que d’extrémistes et de terroristes ». Une prise de conscience (partielle) dont  elle fit également  preuve  en admettant  l’utilisation de gaz sarin par les terroristes islamistes en Syrie en 2013. Quelques années auparavant , en 2008,  dans un livre coécrit avec Chuck Sudetic, un américain d’origine croate, Carla  Del Ponte,  avait aussi pris à  rebrousse-poil  le discours dominant en accusant  les chefs Albanais duKosovo, les islamo-mafieux de l’UCK, de s’être livrés, entre autres monstruosités,  au  trafic d’organes prélevés sur des prisonniers serbes. Certes, à  l’époque où elle poursuivait de sa vindicte  les méchants serbes, relevait alors Bruno Gollnisch, Mme Del Ponte était « une vraie pasionaria dans sa traque et sa condamnation acharnée des patriotes serbes et croates alors que demeure une impunité plus que douteuse des criminels de guerre et mafieux bosniaques ou albanais. »

    D‘impunité  il est encore question aujourd’hui affirme Michel Raimbaud quand il souligne que Carla Del Ponte  « n’évoque aucunement l’urgence de traduire devant les tribunaux tous ceux qui, en Occident ou en Orient, dans les cercles d’influence et les rouages de l’Etat profond de leurs pays respectifs, ont conçu, financé, soutenu, armé les opérations de déstabilisation, de destruction et de mise à mort en Syrie comme tant d’autres pays. » Nous savons en effet que l’élimination  de la République arabe syrienne avait été planifiée et décidée par des commanditaires d’un tout autre calibre que les décérébrés sanglants des milices islamistes qui occupent le devant de la scène médiatique.  Quand le sage désigne la lune, l’idiot regarde le doigt…

    https://gollnisch.com/2017/08/22/sage-designe-lune/

  • «Le patriotisme économique partout en vigueur... sauf en Europe !»

    Ex: http://www.lefigaro.fr/vox

    FIGAROVOX/TRIBUNE - La question du «Made in France» a été au coeur des débats des primaires, à droite et à gauche. Eric Delbecque regrette que les pays européens, au nom du libre-échange, refusent le patriotisme économique que pratiquent pourtant Washington, Pékin ou Moscou.

    2364620465.pngEric Delbecque est président de l'Association pour la compétitivité et la sécurité économique (ACSE) et directeur du département intelligence stratégique de SIFARIS. Avec Christian Harbulot, il vient de publier L'impuissance française: une idéologie? (éd. Uppr, 2016).

    En dépit du résultat du premier tour, la primaire de la gauche a de nouveau projeté de la lumière sur la thématique du patriotisme économique, en particulier à travers la promotion du «made in France» par Arnaud Montebourg. Le sujet est capital et il est essentiel d'en débattre. Toutefois, il apparaît assez clairement que l'on continue à se tromper d'approche, chez les commentateurs comme au sein de la classe politique. Nombreux sont ceux qui persistent à associer «patriotisme économique» et «protectionnisme». Cette confusion fausse l'ensemble de l'argumentation autour d'une formule globalement travestie. Le patriotisme économique n'est ni un nationalisme économique, ni un repli frileux derrière nos frontières.

    Correctement entendu, il est une autre manière d'appeler à un retour du politique dans la sphère économique. Il revendique une stratégie nationale en matière de développement, une vision de notre futur industriel (travaillé en profondeur par l'ère digitale) et une implication publique intense dans la conquête de nouveaux marchés. La France et l'Europe sont loin du compte en la matière.

    Il suffit d'observer la machine d'assaut économique de l'Oncle Sam pour s'en convaincre. En premier lieu, ce dernier sélectionne drastiquement ses partenaires étrangers. A cette fin, les Etats-Unis créèrent le CFIUS (Committee on foreign investment in the United States: comité pour l'investissement étranger aux Etats-Unis). Et l'administration américaine ne se prive pas de l'utiliser, ou plutôt de faire comprendre aux investisseurs étrangers que cette menace plane sur eux. Ils sont donc fortement portés à la négociation… A travers cette structure et le texte de l'Exon-Florio (amendement au Defense Production Act de 1950, adopté en 1988), Washington pratique une politique que l'Union européenne ne peut même pas envisager: imposer un certain nombre d'administrateurs de nationalité américaine ou encore exiger que le choix de la stratégie de l'entreprise rachetée échappe partiellement ou totalement aux investisseurs étrangers. D'un point de vue plus offensif, les Américains mènent une véritable diplomatie économique (depuis l'ère Clinton) visant à imposer des groupes portant la bannière étoilée dans les pays «alliés» ou «amis», ceci en utilisant toutes les ressources disponibles de l'administration, y compris des services de renseignement. La Chine fait exactement la même chose.

    Notre continent, lui, joue les bons élèves de l'orthodoxie libérale (que n'aurait certainement pas validé Adam Smith). Le patriotisme économique - tel que la France peut le concevoir en restant fidèle à ses valeurs - milite pour la réciprocité dans les relations d'échange de biens et de services entre les nations. Bref, il faut se battre à armes égales, et pas avec un bras attaché dans le dos. Cette inconfortable posture résume pourtant notre situation. Alors que les Etats-Unis, la Chine ou la Russie mettent en œuvre de véritables dispositifs d'accroissement de puissance économique, nous nous accrochons à l'orthodoxie libre-échangiste. L'Hexagone, en deux décennies, n'a toujours pas réussi à construire une politique publique d'intelligence économique (c'est-à-dire de compétitivité et de sécurité économique) à la hauteur des défis qui se posent à nous.

    2848209307.gifLe problème vient du fait que l'Union européenne jouent les intégristes du droit de la concurrence, alors que les autres nations pensent d'abord à maximiser leur prospérité, même si cela implique de fouler au pied les principes de base du libéralisme. D'une certaine manière, Donald Trump explicite la philosophie des Américains, y compris celle des Démocrates: «Acheter américain, embaucher américain».

    Certes, notre pays a mis en place un premier dispositif entre 2004 et 2005 afin de fournir au gouvernement l'outil juridique pour autoriser ou refuser les investissements de groupes étrangers dans la défense et quelques autres secteurs stratégiques. Il fut complété par Arnaud Montebourg avec un décret permettant d'étendre cette possibilité aux secteurs de l'énergie, des transports, de l'eau, de la santé et des télécoms. Mais c'est la volonté qui nous manque, pas les outils juridiques. De surcroît, à l'exception des louables efforts législatifs du ministre de la Justice, Jean-Jacques Urvoas (à l'origine de travaux importants sur cette question lorsqu'il présidait la Commission des lois), et de ceux - opérationnels - de Jean-Yves Le Drian, le ministre de la Défense, il faut bien constater que nos gouvernants n'ont pas la moindre petite idée de ce que signifie et implique une authentique stratégie de diplomatie économique, fondée sur une alliance étroite entre le public et le privé (au bénéfice de l'emploi, des PME, et pas exclusivement à celui des grands actionnaires).

    Nos élites jugent la nation obsolète, comment pourraient-elles sérieusement concevoir une véritable doctrine en matière de patriotisme économique, et ensuite l'appliquer? Il faudrait affronter Bruxelles, remettre en cause certains dogmes de la «mondialisation heureuse», imaginer une politique économique qui ne sombre pas dans un protectionnisme idiot tout en refusant la mise à mort de nos industries, bref, il faudrait déployer une vision de l'avenir égale en créativité et courage politique à celle dont fit preuve le Général de Gaulle en son temps. Vaste programme!

    http://euro-synergies.hautetfort.com/

  • Russia Today lance sa chaîne française d'information en continu

    6a00d83451619c69e201b7c917c271970b-250wi.pngAprès la Grande-Bretagne et l'Espagne, Russia Today s'installe en France. Créée à Moscou en 2005 et diffusée sur le câble et le satellite (avec 70 millions de téléspectateurs à ce jour), cette chaîne parrainée par le Kremlin et financée sur argent public, à hauteur de 25 millions d'euros, va concurrencer les chaînes France 24, CNN ou BBC World.

    Si l'équipe rédactionnelle est encore embryonnaire, elle comptera, à terme, entre 130 et 150 journalistes, tous recrutés en France et dirigés par une jeune journaliste russe, Margarita Simonian. Avec "RT en français", ce projet dispose depuis peu sur le Net d'un site préfigurant la future chaîne. Il a été confié à un journaliste passé par L'Écho des savanes, Jérôme Bonnet.

    Lancé avec le feu vert des pouvoirs publics et la bénédiction du CSA, qui lui a accordé une convention, ce nouveau média sera présentée à Cannes, le 16 octobre. L'ancien cadre dirigeant du groupe Canal +, à la tête de Télé Più, en Italie, au début des années 1980, Emmanuel Gout, est chargé d'en faire la promotion.

    En 2017, une étude menée par Nielsen montre que la chaine RT a connu un développement plus rapide que toutes les chaines américaines d’information internationale (40%). Elle a triplé son audience à New-York et Washington DC., surpasse CNN et surtout Al Jazeera, et enregistre 550 millions de téléspectateurs (RT avance 700 millions) dans le monde dont 85 millions aux États-Unis.

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Terrorisme • Après Barcelone & Cambrils : une sage et juste maxime à l'usage des gouvernants ...

    Grande conférence de presse annuelle [20.11.2015]

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Charlottesville : à qui profite le crime ?

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    Philippe Randa EuroLibertés cliquez ici

    Heureusement que la droite dite extrême existe ! Sinon, de quoi les médias parleraient-ils en cette période terriblement démunie d’actualité croustillante ?

    Samedi 12 août, à Charlottesville en Virginie d’Amérique, la « bête immonde » – telle que la plupart des médias politiquement correctes ont prises l’habitude de présenter tous ceux qui n’ont pas l’heur de leur plaire – avait appelé à un rassemblement pour protester contre le projet de retrait d’une statue du général confédéré Robert Lee.

    Héros des armées du Sud lors de la Guerre de Sécession, celui-ci est présenté – ô surprise ! – comme un défenseur de l’esclavagisme par les extrémistes de gauche, soit les « antiFas » qui, selon la définition qu’en donne l’encyclopédie Wikipédia, rassemblent skinheads communistes, trotskistes, communistes libertaires, autonomes, on en passe et des plus sympathiques encore.

    Ceux-ci n’entendaient pas laisser faire ceux-là : d’où des violences inévitables, des dizaines de blessés et même un mort parmi les contre-manifestants…

    Sautant sur cette macabre opportunité, les médias ont aussitôt titrés à l’unisson sur « les manifestations d’extrême droite qui ont dégénéré » (Le Monde), « la Marche raciste » (Libération), « les groupuscules de l’extrême droite américaine » (Le Parisien), etc.

    Personne ne fait toutefois remarquer que cette manifestation était parfaitement légale et autorisée (elle n’a été interdite qu’à partir des premiers incidents et avant la proclamation de l’état d’urgence) et que ces violences à l’évidence déplorables ne se seraient sans doute pas produites sans la présence de contre-manifestants dont les slogans ne sont guère moins haineux que ceux qu’ils entendent dénoncer chez les défenseurs de la mémoire du général Lee…

    Le président Trump ne s’y est visiblement pas trompé en renvoyant les deux camps dos à dos…

    Si les « antiFas » avaient respectés le droit de manifestation et la liberté d’expression, il n’y aurait pas eu plusieurs dizaines de blessés et un mort à Charlottesville… À moins que cela n’ait été, au contraire, le but recherché ?

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • La Suède interdit les vaccinations obligatoires

    La Suède est pourtant un pays occidental très avancé scientifiquement. Cette décision démontre donc que les résultats scientifiques et les réactions biologiques du corps humain ne sont pas les mêmes en France qu’en Suède ! On peut dire également que les scientifiques et autres médecins suédois sont incompétents voire des imbéciles et des ignorants ! Pourtant, ces derniers publient dans les plus belles et les plus prestigieuses publications scientifiques mondiales ! 
    La déclaration de Robert F. Kennedy Jr. éminent juriste, spécialiste du droit de l’environnement, se suffit à elle-même et traduit sa perception de la dangerosité des vaccins de par les conservateurs et autres adjuvants utilisés. Elle donne froid dans le dos : « Si vous prenez un flacon de ce vaccin et qu’il vous arrive de le briser, vous devez vous en débarrasser selon les règles légales qui sont d’application pour les produits dangereux. Vous devez, en outre évacuer le bâtiment où l’accident s’est produit. Pourquoi auriez-vous l’audace d’injecter ce produit dans le corps d’un enfant ? » ! 
    Et pourtant nos responsables en charge de la Santé des Français n’en ont cure. Attendent-ils une catastrophe nationale pour réagir raisonnablement ? 
    Il est important d’indiquer que si certains effets se manifestent assez tôt, permettant de déduire une relation de cause à effet évidente, les effets délétères se produisent souvent à distance de la dernière injection si bien que l’on ne pensera pas à incriminer les vaccinations. 
    Notamment en fonction de « graves problèmes de santé » et le fait que pareilles lois violeraient les droits constitutionnels des citoyens qui doivent avoir leur mot à dire dans leurs soins de santé (Extraits) 
    La Suède a rejeté les vaccinations obligatoires, après avoir évoqué « de graves problèmes de santé », ainsi que le fait que l’obligation violerait les droits constitutionnels des citoyens de choisir ce qui peut ou non convenir à leur propre santé. 
    Le 10 mai 2017, le Parlement Suédois a rejeté sept motions qui auraient inclus des vaccinations obligatoires dans la loi. Le Parlement a fait savoir « Si nous introduisions des vaccinations obligatoires ou forcées, cela violerait notre [Constitution Suédoise] » 
    Notant également « la résistance massive à toute forme de coercition en matière de vaccination », le Parlement a aussi fait référence aux « réactions indésirables graves et fréquentes » chez les enfants qui reçoivent les vaccinations. 
    « Le NHF Suède a fait parvenir une lettre au Comité en expliquant que l’introduction de vaccinations obligatoires ou forcées telles qu’elles ont été soumises dans la requête d’Arkelsten violerait la Constitution. De nombreuses autres personnes ont fait parvenir une correspondance au Parlement et interpellé les politiciens et le Parlement. Les politiciens n’ont pu faire que remarquer qu’il existait une résistance massive à toutes les formes de coercition en matière de vaccination. parlement-suedois 
    « Le NHF Sweden a également fait ressortir à quel point les réactions indésirables peuvent être fréquentes au cours d’une année de vaccination. […] En outre, il convient de tenir compte que chaque groupe d’âge recevra deux fois le vaccin ROR, de sorte que les effets secondaires seront multipliés par deux. Il convient aussi de ne pas oublier, qu’en outre des réactions indésirables similaires s’appliquent à d’autres vaccins. 
    « Dans la lettre, nous avons même inclus une liste exhaustive d’additifs trouvés dans les vaccins – substances qui ne sont pas des aliments pour la bonne santé et ne doivent certainement pas se retrouver dans le corps des bébés ou des enfants. Nous avons également inclus pour les législateurs une très importante liste d’études qui démontrent que la vaccination est une mauvaise idée. 
    La décision judicieuse du Parlement Suédois fait fi, et va à l’encontre de ce qui se passe aux États-Unis comme dans les autres pays occidentaux. Big Pharma tient les législateurs sous sa coupe ; elle leur dicte sa politique en utilisant les médias corrompus pour calmer les dissidents. 
    Robert F. Kennedy Jr. s’est récemment manifesté dans le Show Tucker Carlson où il a courageusement exposé « l’état de cette mafia sans loi » que représente Big Pharma et leur « très lucrative » escroquerie vaccinale. 
    « L’industrie pharmaceutique est si puissante, a expliqué RFK Jr. Elle donne 5,4 milliards de dollars par an aux médias. Elle s’est débarrassée des avocats… Elle a été réellement capable de contrôler le débat et de réduire des gens comme moi au silence. » 
    Quand on lui a demandé comment il était possible que la situation soit à ce point si mauvaise, Robert F. Kennedy Jr. a expliqué : « que le Congrès accordait à Big Pharma une immunité légale globale » lorsqu’il s’agit des vaccins. 
    Big Pharma est devenue la loi après que le président Reagan ait signé la loi sur les dommages liés aux vaccins infantiles. Ces gens peuvent ainsi mettre des ingrédients toxiques dans les vaccins. Ces éléments peuvent gravement endommager la santé de vos enfants- mais il est impossible de les poursuivre en justice. 
    « Ce que vous devez comprendre, c’est que le régime des vaccins a considérablement changé depuis 1989. La raison pour laquelle il a changé, c’est que le Congrès sous l’influence de l’industrie pharmaceutique, a fait ce qui n’a jamais été réalisé pour aucune autre industrie – le Congrès a accordé une immunité légale générale pour tous les fabricants de vaccins. 
    « Donc peu importe les protocoles, peu importe l’absence de contrôle de la qualité, peu importe la toxicité des ingrédients ou les dommages graves qui peuvent être causés aux enfants, il vous est impossible d’entamer des poursuites à leur encontre. 
    « Il n’y a donc pas de témoignage, pas de découverte, pas de recours collectifs et… tout à coup les vaccins deviennent éminemment rentables. » 
    Les énormes profits de cette industrie non réglementée ont fait en sorte que les compagnies Big Pharma se sont engagées à produire de nouveaux vaccins parfois inutiles qui sont injectés dans le corps des jeunes enfants – souvent plus de dix à la fois. 
    « C’est devenu une véritable ruée vers l’or pour l’industrie pharmaceutique d’ajouter de nouveaux vaccins au schéma de vaccinations. » 
    Mais à quel prix ? L’industrie du vaccin, en vertu de ses propres règles – ou plutôt en vertu de l’absence de règles – nous rend impossible l’accès aux faits. Depuis longtemps, le Président Trump demande une enquête indépendante sur la sécurité des vaccins. Robert F Kennedy Jr. a fait la même demande. 
    […] « J’ai reçu trois vaccins et j’étais donc tout à fait en ordre. J’ai maintenant 63 ans. Pour pouvoir être en ordre mes enfants ont dû recevoir 69 doses de 16 vaccins. 
    Nombre de ces vaccins ne concernent même pas les maladies transmissibles. Prenons l’exemple de l’hépatite B qui s’attrape par des rapports sexuels non protégés ou chez des personnes qui partagent des aiguilles. – Pourquoi donc administrons-nous ce vaccin à un enfant le premier jour de sa vie ? Et, en outre, il contient du mercure ! » 
    Tucker demande : « Nous administrons vraiment ce vaccin à des enfants ? » 
    « Nous continuons à leur administrer ce vaccin. Le mercure a été retiré de trois vaccins, mais il reste présent dans le vaccin contre la grippe et on en trouve encore dans plusieurs vaccins distribués dans le monde. Il faut savoir qu’il s’agit de la plus puissante neurotoxine non radioactive connue.
    « Comment est-il possible que nous injections pareil produit à des enfants ? 
    Robert F. Kennedy Jr. a essayé de mettre cette situation scandaleuse dans un contexte. 
    « Si vous prenez un flacon de ce vaccin et qu’il vous arrive de le briser, vous devez vous en débarrasser selon les règles légales qui sont d’application pour les produits dangereux. Vous devez, en outre évacuer le bâtiment où l’accident s’est produit. Pourquoi auriez-vous l’audace d’injecter ce produit dans le corps d’un enfant ? » 

  • ASSAD A GAGNÉ SON PARI : 600.000 RÉFUGIÉS SYRIENS SONT RENTRÉS CHEZ EUX

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    Voilà une information qui ne va pas plaire à tout le monde. Je veux dire, par là, à ceux qui encouragent l’immigration, vers nos terres d’Europe, de ceux qui ont fui ou qui fuient les combats. Car il semblerait que la guerre, en Syrie, comme en Irak d’ailleurs, change de vainqueur. Les orgueilleux combattants du califat islamique comme ceux des milices islamistes anti-Assad perdent chaque jour un peu du terrain si chèrement acquis au détriment des populations chrétiennes, chiites et yézidies. Un exemple : les hauteurs stratégiques autour de la ville d’Aqerbat, dans la province de Hama, ont été reprises à Daech cette semaine, après de durs combats.

    L’OIM (Organisation internationale des migrations) vient d’indiquer que plus de 600.000 réfugiés syriens sont rentrés chez eux pendant les sept premiers mois de cette année. Le chiffre de l’ONU cité par Valeurs actuelles est de 602.759, dont 84 % étaient des Syriens qui ont trouvé refuge en Syrie même. Les 16 % restants ayant trouvé refuge en Turquie, au Liban, en Jordanie et même en Irak. Il en reste plus de cinq millions en dehors des frontières et, toujours selon les mêmes sources, six millions qui ont choisi de rester en Syrie mais à l’abri de leurs villes ou villages détruits ou occupés encore par Daech ou les rebelles djihadistes.

    Il est intéressant de noter que 97 % des 602.759 réfugiés ont regagné leur propre maison, même si celle-ci est en ruine. La journaliste britannique Vanessa Belley – qui revient d’Alep – écrit dans son dernier reportage avoir été étonnée de constater l’activité de reconstruction des Aleppins. De rue en rue, dans Alep-Est, d’immeuble en immeuble, tous les citadins mettent la main à la pâte. Avec patience et détermination, ils bouchent, réparent, remontent les murs de leur habitat.

    Elle y a rencontré de nombreux réfugiés ayant fui Raqqa, Homs, Ghouta-Est, Daraa, qui n’ont qu’une hâte : retrouver leur maison et leur vie d’avant. Une femme, Hadia, lui a dit : « Nous étions libres avant la guerre. Ces soi-disant combattants de la liberté n’ont rien apporté d’autre que la souffrance, la solitude, la pauvreté et la mort. » Vanessa raconte que ces femmes n’ont pas accepté d’être photographiées car leurs maris sont dans l’armée régulière, combattent les islamistes et craignent d’être reconnus. 

    Alep, qui a pourtant énormément souffert des bombardements de la « rébellion » comme de ceux, syriens et russes, grâce auxquels elle a été libérée fin décembre, voit arriver des milliers de familles qui n’ont pu regagner leur village. D’autres réfugiés ont trouvé, dans les ruines de Homs libérée, un espoir de retrouver une vie normale avant de pouvoir regagner leur foyer dès que l’armée syrienne et ses alliés auront nettoyé leurs villages. 

    Plusieurs millions de Syriens attendent le feu vert pour retrouver la paix et la sérénité dans une Syrie débarrassée des fanatiques musulmans et de leurs alliés djihadistes.

    Le sénateur de Savoie Jean-Pierre Vial nous demande d’être très prudents sur la manipulation politique des chiffres de ces rapatriés syriens, qu’il dit être surestimés par ceux qui les comptabilisent, à savoir les « rebelles » et le gouvernement syrien, puisque l’ONU n’a pas les moyens de le faire sur place. Mais prudent ou optimiste, le résultat est là : la guerre en Syrie s’essouffle, et ceux qui l’ont fuie espèrent tout naturellement y revenir.

    La victoire de Bachar el-Assad n’est pas très loin. Mais combien de vies coûtera-t-elle encore ?

    http://www.bvoltaire.fr/assad-a-gagne-pari-600-000-refugies-syriens-rentres-chez-eux/