Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

international - Page 696

  • La chute du parti démocrate entrainera-t-elle celle de la presse gauchiste ?

    Charles Gave évoque deux affaires qui ont « explosé » aux USA et dont les conséquences ultimes pourraient être gigantesques et entrainer dans la tourmente non seulement les Clinton mais aussi une bonne partie de l’administration du Président Obama, lui compris. A ce jour, il n'y a eu aucune mention de ces nouveaux développements dans la presse française. Notre presse est en dessous de tout lorsqu'il s'agit d'évoquer l'actualité politique américaine, à l'image de cet article de France Info sur le doigt d'honneur d'un cycliste doublé par la voiture de Trump... Le Monde les évoque très brièvement. Voici ce qu'écrit Charles Gave :

    "Chacun se souvient que quelques semaines avant l’élection US, un « dossier » complètement  ignominieux était sorti sur les relations qu’aurait eu le Donald avec des prostituées à Moscou, ce qui aurait pu rendre le Président Américain extrêmement vulnérable à des chantages menés par le gouvernement Russe. Ce dossier aurait été remis par nul autre que l’ex ambassadeur de Grande-Bretagne à Moscou au sénateur Mc Cain, Républicain, candidat à la Présidence huit ans plus tôt contre le jeune Obama, grand supporter depuis toujours des interventions militaires US un peu partout et ennemi juré de Donald Trump. Mc Cain l’aurait remis alors à James Comey patron du FBI à l’époque et ne s’en serait plus préoccupé (?). James Comey l’aurait montré au Président Obama et à monsieur Trump et presque immédiatement ce gros tas d’ordures aurait « fuité » dans la presse sans que quiconque comprenne comment, ce qui était bien sur très regrettable mais la presse ne faisait que son métier. Ça c’est l’histoire officielle.

    La réalité que nous avons apprise cette semaine est quelque peu différente. Le dossier a en fait été rédigé par un certain Christopher Steele qui n’est pas n’importe qui. Sorti de Cambridge, recruté par le MI6 les services secrets britanniques, socialiste convaincu, il fût en poste à Moscou pendant des années avant de devenir le chef du bureau « Russie » au MI6. Ayant quitté le MI6, il fonda sa propre agence de renseignement « privé » et « quelqu’un » lui demanda de créer un dossier à charge sur le Donald pour  » prouver » que Trump était vendu aux Russes. Et la plupart des faits à charge dans ce dossier venait à l’évidence de sources proches des services secrets russes.

    Et qui est ce « quelqu’un » qui fit cette demande et qui paya la note ? Je vous le donne en mille… Hillary Clinton et les instances centrales du parti Démocrate aux USA ont payé le travail fait par monsieur Steele en passant par l’intermédiaire d’une firme d’avocats qui se chargea ensuite de le diffuser dans les media. Passer par une firme d’avocats est en fait une façon de tourner la loi qui interdit à un candidat de se servir d’étrangers pour intervenir dans une campagne électorale aux USA. Madame Clinton est en fait une spécialiste de ce genre de manœuvres tordues. En 1992, elle avait payé une autre firme d’avocats pour sortir des horreurs sur un certain nombre de femmes qui avaient accusé Bill Clinton de viols, le but étant de les déconsidérer publiquement, ce qui fût fait. [...]

    Mais le plus gaulois est qu’ayant reçu le dossier des mains de Mc Cain, le chef du FBI, monsieur Comey, celui la même que Trump a viré il y a quelques mois, se crut obligé de payer $ 50000 de plus à monsieur Steele pour qu’il continue ses recherches alors même que Trump avait déjà été élu et qu’il suffisait de regarder le dossier pendant cinq minutes pour savoir qu’il était faux. Voila qui met en cause soit la compétence de monsieur Comey, soit son impartialité et qui rappelle les pires méthodes de J Edgar Hoover consistant à accumuler des dossiers compromettants sur les élus pour ne jamais être virés du FBI.

    L’ennui est que faire intervenir des non américains pour influencer le cours des choses en politique aux USA est un crime fédéral passible de trente ans de prison. Si tout ce que je viens de dire était prouvé, toute l’ancienne direction du parti démocrate avec Hillary en tête et monsieur Comey juste derrière pourrait se retrouver en tôle, ce qui serait la meilleure chose qui pourrait arriver aux Etats-Unis."

    Seconde affaire :

    "Une société Canadienne, contrôlée officiellement par un autre ami des Clinton, a réussi en 2009 à prendre le contrôle d’environ 20 % des mines d’uranium situées aux USA et cela après que toutes les autorisations aient été données par le comité spécial chargé de statuer sur les ventes d’actif stratégiques américains à des non américains. Dans ce comité siègent le représentant du ministère de la Justice, voir le ministre lui-même, un représentant du ministère des affaires étrangères ou le ministre, un représentant de la Maison Blanche, des nombreux experts et tout ce beau monde suit les recommandations du FBI présentées au conseil par son chef, qui était alors Mueller, aujourd’hui le juge d’instruction  «spécial» désigné par le Ministère de la Justice pour enquêter sur les liens que le Président Trump pourrait avoir eu avec la Russie.

    On le voit, que du beau monde et tout a dû se passer dans les règles, sans aucun doute. Euh… En fait

    • La société Canadienne n’était qu’un faux nez qui dissimulait une société… russe contrôlée par un ami de Poutine et le FBI avait toutes les preuves que cette société Russe avait cherché à corrompre toute une série de personnalités aussi bien au Canada qu’aux USA …
    • Un agent du FBI était infiltré à l’intérieur de la société et avait fait toutes sortes de rapport à sa hiérarchie sur ce qui s’y passait vraiment.Curieusement, l’ordre lui a été donné de se taire mais fort heureusement le (nouveau) ministre de la justice l’aurait délié de cette obligation, ce qui serait intéressant si l’ordre de se taire lui avait été donné par nul autre que le ministre de la Justice d’Obama (Eric Holder) seul habilité à donner un tel ordre…
    • Le fameux comité était donc parfaitement au courant que la société Canadienne n’était qu’un faux nez et que la société Russe était à l’origine de nombreux crimes commis aux USA.
    • Le ministre des affaires étrangères de l’époque n’était autre que …madame Clinton qui siégeait au conseilet le président de la société « faux nez» dès que l’autorisation de vente fut donnée fit un don de… 145 millions de dollar (excusez du peu),  à …la fondation Clinton dont tout le monde sait aujourd’hui  qu’elle n’était qu’une pompe à fric pour les Clinton, à peine 5 % des dons arrivant aux enfants du tiers monde.
    • L’ex Président des USA, Bill Clinton dès l’autorisation donnée, fut invité à Moscou pour y donner une conférence organisée par l’une des plus grandes banques russes, bien entendu sous le contrôle du Kremlin, au tarif assez remarquable de $ 500000 euro pour une demi-heure, tous frais payés, puis il fut reçu par monsieur Poutine lui-même avant que d’aller rendre visite à des spécialistes de l’industrie nucléaire. On se demande d’où venait cet intérêt soudain de Bill Clinton pour l’uranium… [...]

    Tout cela ne fait que commencer. L’effondrement à venir du parti démocrate est en train d’entrainer un effondrement parallèle de la presse et des media bien pensants ainsi que du magistère moral exercé par les soit disant intellectuels car tous ces gens là savaient.

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • La République maçonnique vendue aux qataris : nouvelles preuves

    J’ai déjà signalé dans ces colonnes mon manque flagrant d’empathie pour le député Gilbert Collard, pour des raisons sur lesquelles je ne reviendrai pas. Cependant, je lui reconnais de grandes qualités d’orateur, ce qui est logique pour un avocat et même une grande intelligence.

    Lors du Projet de loi fiscale 2018, Gilbert Collard, secondé par les autres députés FN et rejoint par la député d’Orange Marie-France Lorho (Ligue du Sud), déposèrent un amendement, le n°119, visant à compléter l’article 12 et dont le texte était le suivant :

    « La loi n° 94-322 du 25 avril 1994 autorisant l’approbation de l’accord sous forme d’échange de lettres entre le Gouvernement de la République française et le Gouvernement de l’Etat du Qatar, portant interprétation de la convention fiscale du 4 décembre 1990 en vue d’éviter les doubles impositions est abrogée ». L’amendement était justifié ainsi : « La dénonciation des avantages fiscaux en France des ressortissants du Qatar, en particulier sur les plus-values immobilières, faisait partie des engagements de campagne du Président de la République. Il est donc temps de procéder à cette moralisation ».

    La réponse ne se fit pas attendre et le 16 octobre, Gilbert Collard recevait la réponse suivante : « Monsieur le Député. Votre amendement n°I-119 déposé sur le PLF 2018 est contraire à l’article 34 de la LOLF et constitue, par ailleurs, une injonction au Gouvernement dans la conduite des relations internationales : il est, en conséquence, irrecevable et a été retiré de la grille Eloi. »

    Rappelons que le 2 avril 2015, celui qui était alors le n°2 du Front National, Florent Philippot, avait été attaqué en diffamation pour avoir pointé du doigt dans une émission du 9 janvier 2015 sur Radio Classique la porosité entre le Qatar et les élites françaises, mais aussi le soutient par les Qataris du terrorisme islamiste, conclusion à laquelle le Président des Etats-Unis Donald John Trump était lui-même parvenu. J’avais rappelé alors qui était derrière le soutien au Qatar contre Philippot. Finalement, il n’y aura pas de procès car le Parlement Européen refusa de lever l’immunité parlementaire de l’élu lorrain au motif que « les membres du Parlement européen ne peuvent être recherchés, détenus ou poursuivis en raison des opinions ou votes émis par eux dans l’exercice de leurs fonctions ». Rappelons que si les Qataris avaient choisi pour se défendre le chronique du journal intégriste conciliaire Témoignage Chrétien (dont les finances se portèrent mieux par le plus protocolaire des hasards), Philippot avait jeté son dévolu sur un autre chroniqueur, de Valeurs Actuelles celui-là, Gilles-William Goldnadel (qui avait par ailleurs été aussi l’avocat de la dissidente Anne Kling contre… la LICRA !).

    Rappelons également que Mignard, qui est dans tous les coups foireux et tous les naufrages (tel le pauvre type chanté par Renaud dans la bande-originale du film Viens chez moi j’habite chez une copine), s’était lancé dans une tirade grotesque : « Le Qatar en a assez de toujours être présenté comme un État sans morale ni vertu qui aurait pour objectif de s’emparer du pays, explique Jean-Pierre Mignard. Il a manifesté par le passé une grande patience vis-à-vis des horreurs déversées sur son compte, aujourd’hui c’est fini. M. Philippot pourra toujours répéter ces propos, mais nous pourrons de notre côté les qualifier de diffamation».  Il est vrai que Mignard a un sacré pédigré. Vu ses préférences orientales, ce serait même un Pédigré pal…

    Rappelons également que la suite des événements avait donné raison à l’actuel chef des Patriotes. Citons le Courrier International, d’orientation très à gauche, qui disait déjà dès le 30 septembre 2014 :

    « Alors que le Qatar affirme combattre l’extrémisme et a rejoint la coalition contre l’Etat islamique, différents rapports sur le terrorisme du département d’Etat américain montrent que des Qataris financent, avec l’aval de l’émirat, le mouvement djihadiste en Irak et en Syrie. sic… La vérité est que, sans les financements importants que l’EI a reçus de certains individus au Qatar, il n’y aurait pas eu de guerre au départ. Au Royaume-Uni, Djihad John, l’homme avec un fort accent britannique présent sur les trois vidéos où sont assassinés les otages, incarne désormais aux yeux de l’opinion publique britannique la menace de l’EI. La semaine dernière, alors même que l’émir du Qatar jurait ses grands dieux que le pays n’avait jamais financé l’EI, le Trésor américain a apporté la première preuve que l’argent du Qatar avait bien permis à Djihad John et à d’autres Britanniques de rejoindre la Syrie ».

    Dans sa revue de presse du 2 juin 2015, le site Les Moutons enragés citait plusieurs journaux : Marianne : « Connu pour son gaz, son pétrole, ses fonds d’investissements, ses clubs de foot, le rachat des palaces parisiens et méditerranéens, le Qatar joue actuellement un jeu trouble au Nord-Mali, par le soutien financier et militaire qu’il apporte aux islamistes radicaux qui sèment le chaos dans le pays. Des agissements largement connus des puissances occidentales qui laissent faire tant la manne gazière et la position du pays dans le Golfe est stratégique. Le gouvernement français sait qui soutient les terroristes. Il y a le Qatar par exemple qui envoie soi-disant des aides, des vivres tous les jours sur les aéroports de Gao, Tombouctou etc. ». Le Daily Express : « Ils [les terroristes de l’EI] avaient de l’argent et des armes fournies par le Qatar et l’Arabie saouditeLa plus importante source de financement de l’EI à ce jour provient des pays du Golfe, principalement de l’Arabie saoudite mais aussi du Qatar, du Koweït et des Émirats arabes unis ». Le Daily Telegraph : « Grâce à des alliés comme l’Arabie saoudite et le Qatar, l’Occident [a] soutenu des groupes rebelles militants qui ont depuis mutés en EI et autres milices liées à al-Qaïda ». Et pour ceux qui ne seraient toujours pas convaincu, la lecture du livre Nos très chers émirs de Christian Chesnot et Georges Malbrunot est indispensable…

    Hristo XIEP

    http://www.medias-presse.info/la-republique-maconnique-vendue-aux-qataris-nouvelles-preuves/82182/

  • Steve Bannon part en guerre politique et électorale

    De Christian Daisug dans Présent :

    6a00d83451619c69e201bb09d15d55970d-800wi.jpg"Steve Bannon part en guerre. Une guerre politique et électorale qui durera près d’un an. Jusqu’aux élections législatives de novembre 2018. Jusqu’au renouvellement de la totalité de la Chambre des représentants et du tiers du sénat. Bannon fut le troisième et dernier directeur de campagne de Donald Trump. C’est lui qui le conduisit à la victoire. Il fut également, pendant sept mois, stratège à la Maison Blanche et l’un des confidents du président. C’est lui qui mit en place l’ossature du populisme gouvernemental, et plus exactement la philosophie du nationalisme économique dont les grands principes touchent à des domaines aussi importants que le commerce extérieur, l’immigration et la sécurité. Bannon est un homme de doctrine. Mais c’est aussi un homme de terrain. Lorsqu’il démissionna en août dernier de son poste de stratège, la presse aux ordres ricana en parlant d’une irrémédiable rupture entre « l’invivable patron et son commis d’extrême droite ». Grosse erreur. Bannon passait simplement de la réflexion doctrinale aux terrains chauds. Sans que soit altérée sa fidélité à Trump. Au contraire.

    8976-20171028.jpg[...] La révolte de Bannon se justifie pleinement lorsqu’on sait que deux dossiers épineux – l’assurance santé et l’immigration – stagnent encore dans les tiroirs sur la colline du Capitole, faute d’avoir reçu suffisamment d’attention et de soutien de la part de ceux qui devraient être leurs fougueux avocats : les élus républicains avec, en tête, McConnell et Ryan. Situation bloquée et dangereuse : les élections approchent. Il faudra bien rendre compte au pays, et surtout à ceux qui ont élu Trump.

    D’où la déclaration de guerre de Bannon. Une guerre contre l’inertie de l’appareil républicain. Une guerre contre les ténors de l’establishment républicain. Une guerre contre la sclérose des fiefs républicains au Congrès. L’objectif de Bannon : éjecter les sortants indésirables dans des primaires où des candidats estampillés populistes pourraient faire merveille. Les champs de bataille sont déjà choisis : la Virginie de l’Ouest, le Mississippi, l’Arizona, le Nevada, le Wyoming… En tout, une dizaine d’Etats.

    [...] Il y a un mois, en Alabama, Roy Moore, candidat national-populiste au sénat, l’a emporté dans une primaire contre Luther Strange, candidat de l’establishment. Mercredi dernier, en Arizona, le sénateur Jeff Flake, globaliste et immigrationniste, sentant sa défaite, a préféré ne pas se représenter. Deux scalps pour Bannon. Il pourrait les accrocher au fronton du sénat car, là aussi, il a marqué un point. Ses menaces ont eu tellement d’effet sur les républicains qu’ils viennent tous – sauf un – de voter les baisses d’impôts dans le prochain budget. Après neuf mois de palabres et d’hésitation. [...]"

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • LES SIGNES D’UN PROCHAIN KRACH

    Marc Rousset

    Même Le Figaro du mercredi 25 octobre commence à prendre peur ! Le Dow Jones s’envole, les signes de krach sont nombreux et ne peuvent être ignorés. Depuis l’élection de Trump en novembre 2016, le Dow Jones a augmenté de 28 %, le NASDAQ de 26 % ! Wall Street est parvenu à des sommets préoccupants tandis que Trump, qui ferait mieux de se taire, se vante, depuis son arrivée à la Maison-Blanche, d’un gonflement de la capitalisation boursière de 5.200 milliards de dollars.

    Les valeurs du Standard & Poor’s 500 se payent aujourd’hui en moyenne près de 18 fois les bénéfices attendus pour 2018. Elles n’ont jamais été aussi chères depuis la bulle technologique des années 2000. Le ratio de Shiller, un multiple de résultats par rapport au prix de l’action corrigé du cycle économique, s’est hissé à 30, situation inédite depuis la crise de 1929 et la bulle Internet des années 2000. Les indicateurs capitalisation de Wall Street ramenés au produit intérieur brut américain, cher à Warren Buffet, tout comme la valeur des entreprises ramenée à leurs ventes, sont également très préoccupants et vont tous dans le même sens.

    La moindre étincelle peut déclencher l’explosion, d’où les propos lénifiants et les ruses de Sioux de Janet Yellen. En cas de hausse des taux de la Réserve fédérale plus rapide que prévue, les liquidités qui se déversent depuis des années vers les banques et les marchés se tariraient ; les entreprises ne pourraient plus, comme aujourd’hui, avoir recours à la dette afin de racheter leurs propres titres et faire monter les cours.

    Il n’est pas sûr, enfin, étant en conflit avec le Congrès, que Trump puisse réaliser effectivement ses promesses de diminution d’impôt pour les sociétés qui sont à l’origine du dernier emballement boursier. La hausse est très fragile, risquée, et Wall Street est un colosse aux pieds d’argile.
    De plus, les médias ne parlent jamais d’un indicateur essentiel qui est le ratio Dow Jones/cours de l’once d’or. Le Dow Jones représente les actifs financiers tandis que l’or représente les actifs tangibles : immobilier, œuvres d’art, autres actifs réels. Ce ratio est passé, par exemple, entre 1966 et 1980, de 28 à 1.

    Un cycle similaire a eu lieu dans les années 30. De 360 points en 1929, le Dow Jones a chuté jusqu’à 36 dans les années suivantes, perdant 90 % de sa valeur. En même temps, l’once d’or est passée de 24 à 34 dollars, si bien que le ratio Dow Jones/or est passé de 15 à pratiquement 1. Or, aujourd’hui, le Dow est à plus de 22.000 et l’once d’or à environ 1.300 dollars. Le ratio actuel Dow Jones/or de 17 est donc encore plus élevé que le ratio de 15 en 1929 ! S’il devait repasser à 1 comme dans les années 1930, bonjour les dégâts ! Ce ratio de 17 confirme, en fait, la sous-évaluation du prix de l’or manipulé par la Fed, les banques occidentales ainsi que la bulle des actions à Wall Street.

    Les bulles ont la particularité de n’être visibles que lorsqu’elles éclatent. Il y a un peu plus de trente ans, le 19 octobre 1987, s’ouvrait la pire séance jamais connue par Wall Street. En ce « lundi noir », le Dow Jones dévissait de 22,6 %, pulvérisant les records de baisse enregistrés lors de la Grande Dépression de 1929.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • TRUMP, UN AN APRÈS : EST-IL EN TRAIN DE GAGNER ?

    trump-wins.jpg

    Le 8 novembre marquera le premier anniversaire de l’élection de Donald Trump. Avant lui, les choses étaient simples : la caste des donateurs lançait la classe politique à la conquête des intouchables (les masses populaires). Avec un plan simple : de la main droite, transformer monde en un marché unique et, de la main gauche, transformer les nations en une masse indifférenciée d’esclaves consentants.

    Arrivée surprise, en 2016, du champion de la télé-réalité, fort de ses six millions de fanatiques (« The Apprentice ») qui lui permirent d’organiser un blitz sur le parti républicain lors des primaires. Un Trump qui, une fois élu, comptait bien capitaliser sur ses soixante-deux millions de voix, tout aussi motivées, pour lancer un groupe médiatique (télévision) localement enraciné, capable de détrôner l’establishment médiatique actuel (source OJIM : Observatoire du journalisme). Pas étonnant, donc, que les médias veuillent sa mort, politique et judiciaire. Question de business, enrobée de tartufferie moraliste…

    C’est là tout le secret de Trump. Pendant que les imbéciles cherchent à prouver qu’il est un nazi du Ku Klux Klan ou qu’il émarge chez Poutine, Trump ne pense qu’à son projet : réaliser un maximum de choses (croissance économique sur fond nationaliste) en un seul mandat de quatre ans, choisir son successeur à la présidentielle de 2020 et faire exploser un parti républicain en divorce avec ses électeurs, avant de se reconvertir au business des médias, version XXIe siècle. Le vrai pouvoir…

    Un pouvoir qu’il exerce déjà partiellement. Menotté, empêché, bloqué, saboté par les caciques républicains, il a prouvé que vouloir, c’est exister, qu’exister, c’est devenir ce que l’on est, par-delà ce bien et ce mal définis par ses adversaires, décryptant la généalogie du politiquement correct, pour enfin renverser les idoles. Il y a quelques mois, le Pr Bruce Hansen (université du Wisconsin) avait ainsi relevé que Trump était un personnage « nietzschéen », se renforçant inlassablement de l’énergie de ses attaquants…

    Car Trump, grâce à Breitbart News, ainsi qu’aux réseaux sociaux, a jusqu’ici survécu à toutes les fatwas lancées sur lui par Soros, McCain et Kristol, menant toutes à une conjuration relayée par le gouvernement sortant et un « État profond » (qui contrôle et les espions et le ministère de la Justice), pour lancer, à partir d’un faux, une cascade d’écoutes et d’enquêtes parlementaires, menant au bouquet final : la nomination d’un procureur spécial pur establishment. Lequel a détourné l’enquête sur les affaires financières du groupe Trump, faute de grive…

    Quant à la presse, elle gobe les mouches et se délecte des attaques de « tonneaux vides » républicains (les sénateurs McCain, Flake, Corker) comme démocrates (les députés Schiff, Watters, et Wilson), tous regrettant un monde qui n’existe plus. Car les États-Unis ont changé, et le paysage politique aussi. Il y a, aujourd’hui, trois « partis » en lice : le parti de Trump, celui de Bernie Sanders et le parti-unique-du-marécage, ce dernier contrôlé par les donateurs et les lobbyistes.

    Comble du comble : le commentateur Mark Steyn relevait, le 25 octobre (sur Fox News), le chapelet de récentes révélations sur les relations de Clinton avec les Russes, et concluait : « Tout le monde était de connivence avec Poutine… sauf Trump ! » Nous y reviendrons bientôt…

    http://www.bvoltaire.fr/trump-an-apres-train-de-gagner/

  • Le cauchemar kurde

    par Louis-Joseph Delanglade

    On sait désormais que la chute du « califat » proclamé à Raqqa en 2014 par l’ « émir » Al-Baghdadi (re)pose à la région le problème kurde, c’est-à-dire la revendication par les combattants kurdes de la coalition d’un Etat indépendant qui pourrait s’appeler « Kurdistan ». Dans sa plus grande extension, c’est-à-dire en s’étendant de manière très inégale sur quatre pays souverains (Syrie, Irak, Iran et, surtout, Turquie), le Kurdistan pourrait couvrir un territoire presque aussi grand que la France et être peuplé (émigration non comprise) de trente à trente-cinq millions d’habitants. Le problème trouverait son origine dans le non respect d’une promesse faite par Britanniques et Français d’établir sur les ruines de l’empire ottoman un Etat kurde (ce qu’invite à penser le traité de Sèvres, 1920), Mustapha Kemal ayant obtenu qu’il n’en soit plus question (traité de Lausanne, 1923). Peut-être cela a-t-il été une erreur, peut-être pas. Ce qui compte aujourd’hui, ce sont les faits d’aujourd’hui. 

    Plusieurs approches sont possibles. La plus stupide, parce qu’elle n’est fondée que sur le sentiment, est l’approche « romantique » et sa variante, l’approche morale. Bon exemple de la première, M. Lévy, l’homme à la chemise blanche, qui s’est beaucoup mis en scène aux côtés des peshmergas. Mais n’est pas Byron qui veut : ce dernier, partisan enthousiaste de l’indépendance grecque, a eu la bonne idée d’aller mourir en 1824 à Missolonghi, même si ce n’a pas été au combat. Et puis, la Grèce c’est - quand même - autre chose que le Kurdistan. Pour la variante, on citera M. Guetta (France Inter, 16 octobre) : « les Kurdes ont conquis le droit moral à l’indépendance ». On peut se demander qui va faire respecter ce « droit », c’est-à-dire qui a intérêt à ce que ce droit soit respecté. Personne, semble-t-il. 

    La pire approche se fonde(rait) sur le fameux « droit des peuples à disposer d’eux-mêmes », droit dûment recensé dans la Charte de l’ONU, droit qui s’appuie sur le funeste principe des nationalités dont on sait les ravages qu’il a pu engendrer en Europe aux XIXe et XXe siècles, aboutissant notamment à la destruction de la Double monarchie austro-hongroise et à l’affirmation de la grande Allemagne - avec toutes les conséquences que l’on sait. On pourrait certes profiter de la faiblesse des Etats syrien et irakien pour laisser s’installer une entité kurde mais cette « entité » ne serait qu’un petit Kurdistan (environ 20% du territoire et 25% de la population), au demeurant fort peu homogène, et constituerait surtout un tel danger et une telle provocation pour les deux Etats forts de la région  (Turquie et Iran, 75% de la population et 80% du territoire kurdes) qu’on voit mal ces derniers répondre autrement que par la guerre.

    Les choses étant donc ce qu’elles sont, la création d’un Etat kurde constituerait une faute politique grave qui déstabiliserait une fois de plus et pour longtemps tout le Proche-Orient. Or, on ne voit pas très bien en quoi cette instabilité répondrait aux intérêts français et européen. A contrario,  l’élimination de l’Etat islamique ouvre des opportunités à la France pour reprendre pied dans la région en lui permettant de retisser des liens politiques et économiques avec Ankara, Téhéran et les autres. 

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/index-1.html

  • Patrick Gofman remet Hystery Clinton en place sur l'affaire des prédateurs hollywoodiens

    http://synthesenationale.hautetfort.com/