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  • MAIS QU’ILS SE TAISENT DONC !

    Pieter Kerstens

    Depuis l’élection de Donald TRUMP, le nouveau président des Etats-Unis, l’ensemble de la classe politico-médiatique bien-pensante et gauchisante semble prise de frénésie. Aucune initiative de Trump qui ne déclenche un tollé planétaire…Que ce soit l’interdiction d’accès aux USA pour des ressortissants de pays musulmans, que ce soit l’instauration d’une taxe à l’importation de marchandises ou encore la construction d’un mur à la frontière avec le Mexique.

    Curieusement, ceux qui condamnent le Président des Etats-Unis pour son décret interdisant l’accès du territoire aux nationaux de pays arabes ont une mémoire à géométrie variable. En effet, les israéliens sont interdits de séjour en Algérie, en Arabie Saoudite, au Bangladesh, à Brunei, aux Emirats Arabes Unis, en Irak, en Iran, au Koweït, au Liban, en Libye, en Malaisie, à Oman, au Pakistan, au Soudan, en Syrie ou encore au Yémen. Si votre passeport comporte un tampon d’entrée en Israël vous serez également interdit d’accès à ces pays.

    A l’inverse, si votre passeport comporte un visa d’entrée d’un pays musulman ci-dessus, vous ne pourrez pas séjourner dans l’état hébreu. Combien de manifestations ou de déclarations de chefs d’Etats européens à ce sujet ? Quels gros titres dans la presse ? Des condamnations ou des pétitions ?

    Jean-Marc Ayrault et François Hollande ont manifesté leur désaccord et leur réprobation lorsque la société Lafarge-Holcim a manifesté il y a quelques jours son intention de participer à la construction du mur à la frontière entre la Mexique et les USA. Dans ce cas également, les deux dirigeants français font preuve d’une amnésie flagrante, car ce mur existe déjà en grande partie parce que sa construction avait débuté sous Bill Clinton et poursuivie par G.W. Bush… Trump ne pourra que le terminer.

    Si l’idée de Donald Trump, à propos de la construction de ce mur, a fait réagir le monde entier, il est pour le moins bizarre que les médias et les politicards ignorent qu’ailleurs dans le monde d’autres murs et séparations existent depuis longtemps et ne semblent pas provoquer autant de remous ou de critiques.

    Entre la Chine et la Corée du Nord, pour interdire l’entrée de l’Empire du Milieu aux millions d’affamés coréens.

    Entre la Corée du Sud et la Corée du Nord, mur de 250 kms de part et d’autre du 38e parallèle.

    Depuis 2007 entre l’Inde et tout autour du Bangladesh un mur de 4.000 kms interdit l’immigration des musulmans, les attaques terroristes ainsi que les trafics d’armes et de drogues.

    En Israël depuis 2002, construction d’un mur de 800 kms le long des territoires cisjordaniens colonisés et empêchant les Palestiniens d’entrer en « terre promise ».

    L’Espagne de son côté a isolé les enclaves de Ceuta et Mélilla pour enrayer le flot de migrants africains, ce qui n’empêche nullement ceux-ci de partir à l’assaut de ces grillages et d’entrer en territoire européen.

    Au Sahara occidental, le Maroc a construit 1.000 kms de murs pour marquer son territoire contre le Front Polisario.

    A Chypre, au nord de l’île, sur 200 kms un mur interdit le passage vers la zone turque, occupée militairement depuis 1974 par l’armée de Erdogan.

    Certaines sociétés ont été forcées de bâtir des murs pour se préserver de populations parfois indésirables. Tels la Grande Muraille de Chine, le mur d’Hadrien en Angleterre, ou plus récemment des dizaines de murs en Irlande afin de faire face à la guerre civiles entre catholiques et protestants ; tous n’ont pas été détruits.

    Et c’est dans un souci de protection de sa population que Donald Trump, dans une suite logique à celle de Clinton et Bush, souhaite terminer la construction de ce mur en béton.

    Avant de montrer du doigt la société Lafarge-Holcim et de la vouer aux gémonies, le tandem Hollande/Ayrault ferait mieux de la fermer, car vendre des sous-marins, des bombardiers Rafales, des navires de guerre ou des missiles Milan est tout de même bien plus sanglant que de livrer du ciment !

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Quand un conseiller de Trump évoque l’élection de Marine Le Pen

    « La grande victoire du nouveau président américain, son mérite fondamental est celui d’avoir déraciné le politiquement correct. »

    Nos médias se régalent encore de la mésaventure subie, en janvier dernier, par Marine Le Pen dans un café au rez-de-chaussée de la Trump Tower. Mais se sont-il vraiment intéressés à la personne qui était assise à ses côtés dans ce café ?

    C’était le meilleur ami de Donald Trump, son voisin depuis vingt ans. Et depuis des années, George “Guido” Lombardi, homme d’affaires italo-américain, soutient et conseille son ami milliardaire. Le rendez-vous avait été organisé par Denis Franceskin, représentant du FN à New York. Ce café fut suivi, le lendemain, par un cocktail dans l’appartement de Guido Lombardi, auquel il avait convié 35 personnes qui avaient souhaité rencontrer sa candidate pour la soutenir financièrement.

    Lombardi est réputé pour être celui qui, à travers les réseaux sociaux, a contribué à vaincre Hillary Clinton. Il est connu pour ses amitiés « populistes » à travers l’Europe. Il a apporté son soutien à Viktor Orbán, n’hésite pas à fréquenter des figures du FPÖ autrichien ou de la Ligue du Nord italienne. Il n’avait pas hésité à le révéler à Politico, en admettant qu’il était un intermédiaire entre Donald Trump et les personnalités qui souhaitaient avoir un contact avec lui.

    La semaine dernière, il était à Milan, hôte de l’association Bridge to Trump. Il y a fait quelques tonitruantes déclarations rapportées par Il Giornale dans son édition du 17 mars sous le titre « La mort du politiquement correct en Europe », n’hésitant pas à engager son ami Trump dans quelques polémiques bien assenées.

    « Je vois que l’on parle d’extrême droite, de droite extrême et la grande victoire du nouveau président américain, son mérite fondamental est celui d’avoir déraciné le politiquement correct. » Et de préciser sa pensée dont il assure qu’elle est celle de son ami Trump : « Vous voyez, comme je l’ai dit, la distinction qui compte aujourd’hui n’est pas entre droite et gauche, mais entre élitisme et populisme, un terme que je n’aime pas.

    Et là réside le mérite de Trump : il a mis à bas la pensée totalitaire du politiquement correct… Il y a toujours une élite, qui attribue des étiquettes et décide ce que l’on peut dire et ce que l’on peut faire. Trump a tout jeté par-dessus bord. Et, de cette manière, il a rendu la liberté de penser et d’action aux Américains. Il a redonné le pouvoir au peuple. Il l’avait promis et il le fait. »

    Le pouvoir au peuple, cela rappelle étrangement le slogan de Marine Le Pen, à laquelle il fait référence par allusion à peine dissimulée, car il estime qu’un tel discours est valable pour l’Europe. Il faut, dit-il, faire comme si nous étions en 1939 et avoir le courage de dire au nazisme « assez ». « Le Brexit, c’est cela. Et maintenant, il faut voir si le reste de l’Europe saura se rebeller face au destin prophétisé par Oriana Fallaci quand elle parlait d’Eurabia. Le 7 mai prochain, le jour du scrutin des élections présidentielles françaises, nous verrons si la France saura tourner la page avec Marine Le Pen. Et nous verrons si, aux prochaines élections italiennes, il y aura un nouveau débarquement à Anzio. »

    Puis, rappelant le résultat des élections aux Pays-Bas qui n’ont pas permis l’élection de Geert Wilders, Guido Lombardi en a conclu : « Les Néerlandais n’ont peut-être pas eu assez de courage, et ils continueront à avoir les Allemands qui leur dictent les lois économiques et les immigrés qui font la pluie et le beau temps. Un pays comme la Belgique semble désormais perdu, les autres doivent décider quel destin ils souhaitent. » Une déclaration dont on peut supposer qu’elle ne serait pas contredite par le président américain…

    http://www.bvoltaire.fr/florisdebonneville/conseiller-de-trump-evoque-lelection-de-marine-pen,319515

  • Vers la fin d’un libéralisme débridé ?

    Maxime Durupt, juriste, auditeur à l’Institut de Formation Politique, responsable développement du Cercle Droit & Liberté ainsi que Directeur général de Persica Consulting & Trade Paris – Téhéran.

    Pourquoi les premières mesures économiques de Trump vont dans le bon sens et comment peuvent-elles nous inspirer ?

    La fin du dogme libre-échangiste

    Aussi invraisemblable que cela puisse paraître, il semblerait que le président fraîchement entré en fonction ait bien décidé de mettre en place le programme économique pour lequel il a été élu, soit l’« America First ! ». Appliqué à l’économie, ce slogan signifierait la limitation du libre-échangisme, qui détruit la richesse nationale pour la recréer à l’étranger, et la relocalisation d’une partie de la production aux Etats-Unis.

    Souhaitant enterrer les traités de libre-échange, Donald Trump a pris dès la première semaine de sa présidence un décret faisant sortir les Etats-Unis du Traité Transpacifique (TPP). Il a également fait part de sa volonté que son pays se retire des négociations sur le Partenariat transatlantique de commerce et d’investissement (TAFTA ou TTIP) et de renégocier l’Accord de libre-échange nord-américain (ALENA). « Nous allons arrêter les traités commerciaux ridicules qui ont poussé tout le monde hors de notre pays et pris nos entreprises ; cela va être inversé », a-t-il déclaré lors de son premier jour de travail à la Maison-Blanche (*). Si ces projets aboutissaient, ils institueraient les zones de libre-échange les plus importantes de l’Histoire (respectivement 40% et 45% du PIB mondial pour les traités Transpacifique et Transatlantique). Ces traités conduiraient à supprimer toute souveraineté économique au profit des multinationales.

    Le volontarisme du président américain a convaincu Ford de relocaliser une partie de sa production automobile dans le Michigan. Pour les fabricants automobiles récalcitrants, le président élu avait prévenu par un tweet du 3 janvier 2017 qu’ils devraient construire aux Etats-Unis ou payer des « droits de douane importants » (**). Les représentants des trois grands constructeurs automobiles américains ont dû montrer patte blanche après avoir été convoqués par le milliardaire pour une réunion de travail le 24 janvier dernier.

    Bien avant l’élection présidentielle, le plus proche conseiller du président défendait déjà l’idée d’un patriotisme économique. En effet, si Stephen Bannon reconnaît comprendre le libéralisme, il défend la mise en place de mesures protectionnistes et keynésianistes. « Je suis celui qui pousse un plan de grands travaux de milliers de milliards de dollars. Avec des taux d’intérêt négatifs dans le monde, c’est la meilleure occasion de tout reconstruire », « les mondialistes ont détruit la classe ouvrière américaine et ont créé une classe moyenne en Asie », déclarait-il au Hollywood reporter le 18 novembre 2016. Cette politique quasi rooseveltienne permettrait de rebâtir un pays dont les infrastructures sont démembrées et certains territoires sinistrés.

    Trump partage cette vision tant protectionniste aux frontières de son pays que libérale sur le plan interne. Cela se traduit notamment par la baisse, qu’il avait annoncée, de l’impôt sur les sociétés de 35 à 15%. Mesure couplée à une augmentation des droits de douane (pouvant aller jusqu’à 35%) qui, selon lui, favoriseraient l’emploi. Cette dichotomie vertueuse pourrait inspirer les futurs gouvernants français : elle représente sans doute la nouvelle doctrine économique du XXIe siècle, pragmatique et hors idéologies libérale ou socialiste. Face à la conjoncture économique et géopolitique actuelle, la théorie des avantages comparatifs de Ricardo apparaît désormais bien datée en ce qu’elle ne prend en compte ni le coût du chômage, ni la perte d’autonomie d’un pays s’abandonnant complètement à l’étranger, ce qui peut se révéler risqué en cas de durcissement des relations économiques internationales.

    Le grand retour des droits de douane

    Le retour des droits de douane est au cœur du dispositif trumpien et ce à contre-courant de l’idéologie du libre-échangisme qui a dominé les dernières décennies. Alors que ce mécanisme est réputé détruire la richesse, l’on peut pourtant tout à fait réconcilier les avantages comparatifs et le protectionnisme. Jean-Claude Martinez, professeur à l’Université Panthéon-Assas, propose d’instaurer des droits de douane déductibles.

    Ce mécanisme ingénieux peut s’expliquer ainsi : des pantalons fabriqués en Chine à très bas coût dans des conditions d’esclavage moderne arrivent au Havre à un prix défiant toute concurrence ; l’Etat impose alors un droit de douane (une taxe) qui fait monter le prix des textiles importés au niveau du prix d’un textile français fabriqué par des salariés locaux dans des conditions décentes. Jusqu’ici rien de nouveau sous le soleil. C’est ensuite que la nouveauté intervient : ces droits de douane seront alors remboursables à l’exportateur chinois sous forme d’un crédit douanier égal au montant de la taxe sur tout achat effectué en France incitant dès lors l’exportateur asiatique à importer des produits français ou à céder ce crédit douanier sur les marchés, ce qui in fine reviendrait au même.

    Le consommateur français pourra continuer d’acheter son pantalon chinois et en échange le consommateur chinois aura l’occasion de goûter – par exemple – à nos produits agricoles, ce qui enrichirait notre économie.

    Un protectionnisme respectueux des libertés économiques

    L’on peut tout à fait défendre une plus grande liberté contractuelle dans les relations de travail et prôner une baisse de l’impôt sur les sociétés (ce qui s’apparenterait à ce qui est communément appelé du « libéralisme »), tout en acceptant l’idée d’un Etat stratège, au moins pour les secteurs primaire et secondaire (agriculture et industrie).

    En effet, l’idée d’Etat stratège n’est pas synonyme de sur-réglementation dans les relations de travail. Beaucoup de ceux qui se réclament du libéralisme ont parfois tendance à amalgamer le droit social français (relations individuelles et collectives de travail) et la macroéconomie. Or, on peut parfaitement faire primer la liberté contractuelle sur le Code du travail tout en défendant des mesures protectionnistes.

    Singapour est très souvent cité comme exemple de libéralisme ayant réussi ; on oublie pourtant de préciser que dans ce modèle singapourien l’Etat détient une participation majoritaire dans les sociétés phares de chaque domaine stratégique (par exemple : PSA International, qui est le second opérateur portuaire mondial, ou encore Singtel et Singapore Airlines), ce qui n’empêche pas – bien au contraire – d’induire dans leur sillon une myriade de compagnies purement privées.

    Au lieu de regarder l’économie d’un pays d’un seul tenant, pourquoi ne pas la décomposer et lui appliquer un modèle économique qui s’adapterait à chaque secteur et à chaque territoire : libéralisme dans les relations de travail concernant le secteur tertiaire (dans les villes), planisme, protectionnisme et préférence nationale pour doper les secteurs secondaire et primaire (industries et agriculture périurbaines) ? Cette décomposition induirait l’excellence de nos services tout en armant suffisamment la France périphérique, grande oubliée de la mondialisation.

    Que les services soient ultra-concurrentiels entre Paris, Londres et New York est acceptable voire nécessaire, mais l’industrie a besoin, dans une certaine mesure et pour des raisons stratégiques, de l’Etat. Si l’on poussait la logique ricardienne jusqu’au bout, il faudrait alors sous-traiter son industrie nucléaire à la Corée du Nord puisque cela réduirait les coûts…

    S’agissant du primaire, jamais l’empire Romain n’aurait raisonné comme Ricardo en ergotant sur le coût du blé quand il domina le Nil au nom de son indépendance céréalière.

    Cosmopolites contre enracinés, une nouvelle lutte des classes ?

    Si nous ne devons pas laisser le champ libre aux droit-de-l’hommistes sur le terrain juridique, nous ne devons pas laisser le champ libre aux libéraux dogmatiques sur le terrain économique car ceux-là servent une même idéologie cosmopolite favorisant, au détriment des peuples, les intérêts d’une oligarchie mondialisée.

    Les oligarques et leurs dominions (journalistes, politiciens) profitent d’une concurrence mondiale qui leur offre aussi bien des ouvriers indiens à bas coût que des berlines détaxées et des livreurs de sushis africains corvéables à merci. Ce sont les grands heureux de la mondialisation et ils partagent une même idéologie cosmopolite de dilution des nations et de fongibilité des êtres.

    Le génie de l’oligarchie aura d’ailleurs été de transformer la lutte des classes en lutte des valeurs : ce n’est plus un combat entre bourgeois et travailleurs mais entre gentils citoyens du monde et méchants fascistes enracinés. En clair, la charge morale a été renversée au profit des puissants et au détriment de la classe moyenne.

    Ne nous y trompons pas : le crime n’est pas seulement économique, il est identitaire car il a pour effet de priver les peuples de leurs racines artisanales, industrielles et gastronomiques. Le jour où la France serait privée de Neufchatel – pour des motifs comptables – au profit du Babybel made in Babel, alors la France ne serait plus la France et les cosmopolites auraient définitivement gagné.

    Les dogmatismes économiques (libéralisme, socialisme) sont des religions qui, trop longtemps, ont enfermé les gouvernants dans des paradigmes inopérants. Ce qu’il faut c’est être libéral en interne et protectionniste en externe. A l’image d’un Lee Kuan Yew, père fondateur de Singapour, il faut être pragmatique. Le seul dénominateur commun partagé par les diverses mesures économiques doit être l’intérêt de la nation. C’est ce qu’annonce la politique de l’America First de Trump qui sera celle du nationalisme économique.

    Maxime Durupt 7/03/2017

    Notes :

    (*)    http://www.liberation.fr/planete/2017/01/25/retrait-du-traite-transpacifique-trump-fait-il-un-cadeau-a-la-chine_1543763
    (**)  http://www.reuters.com/article/us-usa-trump-gm-idUSKBN14N11K

    https://www.polemia.com/vers-la-fin-dun-liberalisme-debride/

  • Le système contre le peuple, par Eric Letty

    Système-Marine-Le-Pen-600x449.jpg

    Monde-et-Vie-Système-257x350.jpgComme l’on pouvait s’y attendre, François Fillon, a gagné son pari, dimanche 5 mars, en parvenant à mobiliser massivement l’électorat conservateur sur la place du Trocadéro. Les pétochards qui l’avaient abandonné, croyant avoir lu dans la presse et les sondages son acte de décès politique, en seront quittes pour aller à Canossa s’ils veulent récupérer une gamelle. Beaucoup se sont déjà mis en chemin. Le candidat Fillon sera trop heureux de les récupérer au nom d’une unité factice, comme il sera content de retrouver les bonnes grâces des centristes de l’UDI.

    « L’affaire Fillon » est emblématique de la rupture entre le pays réel et le pays légal – le Système dont l’ancien premier ministre est lui-même un produit et qu’il n’aspire au fond qu’à réintégrer. C’est ce qui explique que, tout en criant à « l’assassinat politique », il se refuse à dénoncer explicitement la collusion de l’Argent, de la presse, du pouvoir politique et de la justice (mais alors, où sont les assassins ?). C’est pourtant bien pour protester contre l’acharnement politique, médiatique et judiciaire que des dizaines de milliers de Français se sont retrouvés au Trocadéro, mus par une réaction immunitaire contre le caractère outrancier de la cabale.

    En passant la mesure, ses adversaires ont rendu le meilleur service à François Fillon. Ils l’ont restauré. Pourquoi tant de haine ? La proposition politique que Fillon incarne, celle d’une droite libérale-conservatrice, ne convient plus au Système qui appelle de ses vœux un gouvernement de centre-gauche et d’inspiration libérale-réformiste, dont Juppé et Macron ont été successivement les champions.

    Le maire de Bordeaux avait été, le premier, poussé par les médias conformes, qui annonçaient son triomphe à la primaire de la droite. Or, sans le vote en sa faveur de centaines de milliers d’électeurs de gauche, il ne serait pas même parvenu au deuxième tour. Comment expliquer, alors, que de nombreux élus aient pu le regarder, ces jours derniers, comme un recours possible ? C’est que ce personnel politique dépourvu de convictions est plus sensible que la « base » au discours dominant et aux campagnes médiatiques. Peut-être s’apercevra-t-on bientôt que l’importance d’Emmanuel Macron est aussi surévaluée que l’avait été celle de Juppé. Plus encore que ce dernier, l’associé-gérant de la banque Rothschild, porté par une presse majoritairement détenue par la finance dont lui-même est le serviteur, est représentatif du Système.

    La violence de l’assaut livré pour l’imposer contre Fillon, dans l’espoir qu’il l’emporterait au deuxième tour dans le cadre d’un duel avec Marine Le Pen, laisse imaginer le déchaînement médiatique que la candidate du Front national devra affronter, quel que soit son adversaire.

    Paradoxalement, ses chances de gagner seront pourtant moindres contre Fillon que contre Macron, tant sont puissantes les préventions de l’archéo-gauche à l’encontre de ce dernier.

    « L’affaire Fillon » illustre finalement la nature de plus en plus totalitaire du Système, que souligne aussi l’affaiblissement des partis traditionnels qui lui servaient jusqu’à présent de faux-nez.

    Parmi les trois candidats qui font la course en tête, Emmanuel Macron n’est pas le champion d’un parti, mais celui de la finance ; Marine Le Pen s’appuie sur un parti hors-système ; et François Fillon ne s’est maintenu qu’en mobilisant l’électorat de base contre la trahison des chefs. En fin de compte, la présidentielle de 2017 n’oppose pas seulement les patriotes aux mondialistes, mais aussi le peuple à l’oligarchie.

    Eric Letty

    Editorial du n° 937 de Monde & Vie daté de mars 2017

    http://fr.novopress.info/

  • Interdiction du financement des ONG pro-avortement : le député FN Arnautu défend Trump

    Marie-Christine Arnautu est intervenue en séance plénière du Parlement européen au sujet du rétablissement de la politique de Mexico adoptée par les présidents républicains depuis Reagan et interdisant le financement des ONG pro-avortement.

    C’est une bonne nouvelle : les États-Unis ne chercheront plus à imposer plus au reste du monde, par le biais d’ONG comme le Planning familial international, des normes politiques héritées de la révolution culturelle de Mai 68. C’est le droit le plus strict des États-Unis de choisir leurs propres critères de financement des ONG.

    Les instances européennes, de concert avec les médias et associations politisés, n’ont pas à instrumentaliser cette affaire pour nuire au président américain, démocratiquement élu. Elle dénonce aussi ceux qui sans cesse invoquent le droit international pour forcer les États à se soumettre aux dogmes libertaires et qui, ici, ignorent superbement à la fois la souveraineté des États et les engagements internationaux.

    A l’heure où près de 50 millions d’avortement sont pratiqués chaque année à travers le monde, la réduction du recours à l’avortement devrait réellement devenir un objectif de santé publique comme le stipulent les engagements internationaux pris lors Conférence du Caire de 1994.

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Trump avait bien raison sur la Suède

    « Regardez ce qui s'est passé la nuit dernière (vendredi 17 février, NDLR) en Suède. La Suède ! Qui pourrait le croire ! la Suède ! Ils les ont accueillis en grand nombre, ils ont des problèmes qu'ils ne pensaient pas possibles ». Prononcée devant 3 à 4 000 fidèles rassemblés dans un hangar de Melbourne en Floride la phrase indicible de Trump a déclenché, d'un bout à l'autre de la planète les sarcasmes des média enchaînés contre ses "bobardsTrump invente un attentat en Suède » ricane La Croix avec des centaines d'autres canards.

    Karl Bild, habitué du Bilderberg, ancien Premier ministre Suédois, ancien délégué des Nations Unies en Bosnie, archétype de la droite la plus bête du monde twite aussitôt : « La Suède ? Un attentat ? Qu'est-ce qu'il a fumé ? ».

    Le Monde fantasme « Trump invente un attentat en Suède : le président des Etats-Unis a expliqué devant ses partisans qu'il était dangereux d'accueillir des réfugiés. Il a étayé ses propos en sous-entendant que la Suède, pays particulièrement accueillant, avait subi un attentat la veille au soir ». On voit bien qui ment et affabule nulle part Trump ne fait état d'attentat, de massacre ou de fusillade. Il dit simplement qu'il s'est passé quelque chose en Suède. Immédiatement tous les journaux du monde interrogent les porte-parole de la police, les responsables politiques et des journalistes du Système. Tous s'empressent d'affirmer qu'il ne s'est rien passé « hier soir » en Suède. En fait la seule erreur de Trump est d'avoir donné une date. Il se passe des incidents, tous les soirs, dans un grand nombre de quartiers des villes de Suède qui possèdent elles aussi leurs zones de non-droit - dénoncées par la bureaucratie et les média dominants comme inexistants, affabules par les idéologies racistes qui prétendent que les pompiers n'y entrent pas sans escorte policière et les policiers s'y font agresser.

    Tous les journaux qui se sont attaqués à Trump dans cette affaire et l'ont copieusement insulté pour avoir, prétendaient-ils, « inventé un attentat », ont cité une interview de Fox News. Tucker Carleson, journaliste très connu de la chaîne pour ses idées "conservatrices" - ce qui signifie dans le langage du Huffington Post, du New York Times ou du Washington Post qu'il privilégie les « faits alternatifs » ou la désinformation - avait invité un reporter du New York Times, Juif, sioniste convaincu ayant fait une partie de ses études en Israël, Ami Horowitz. Deux jours avant l'intervention de Trump, il expliqua donc qu'il s'était rendu en décembre en Suède afin de vérifier la réalité de ces territoires contrôlés par les immigrés, qu'il avait été interdit de tournage, menacé, insulté, tabassé dans la banlieue de Stockholm de Husby où se trouve implantée une forte communauté musulmane en provenance de l'Erythrée, de l'Afghanistan et de l'Irak. En août 2013 y éclatèrent des émeutes raciales. 129 automobiles y furent brûlées, des garages incendiés, de violentes échauffourées opposèrent immigrés et police.

    Or les propos de Horowitz furent contestés par les média, la classe politique et même la police, prétendant que tout se passait magnifiquement bien en Suède et que les immigrés s'assimilaient parfaitement. Il existe cependant sur Internet d'innombrables vidéos et cassettes audio qui montrent le degré de violence dans lequel ce pays a sombré depuis que l'immigration de masse a été instaurée, les frontières ouvertes à la migration islamique et les forces de l'ordre et la justice ont pour consigne impérative de prendre systématiquement la défense des populations en déshérence nouvellement arrivées.

    Un islamiste forcené

    Le Figaro titre « Donald Trump a sans doute inventé un attentat en Suède en regardant la Fox ». C'est le site Internet Vox.com qui est à l'origine de ce bobard médiatique. Vox a été créé par un ancien éditorialiste du quotidien gauchiste Washington Post, Ezra Klein, juif originaire du Brésil, qui à toujours évolué à l'extrême gauche du Parti Démocrate. C'est là que se situe Vox.com. En l'occurrence il diffusa ce qu'il présenta comme une intox « Si vous passez un peu de temps sur les sites extrémistes et islamophobes il y a une histoire très claire autour de la Suède: le nombre de viols de Suédoises par des immigrés musulmans aurait augmenté de façon considérable ». Prétendant que l'histoire avait été inventée par Breitbart.com « dirigé par le conseiller spécial de Trump », Steven Bannon, bien que celui-ci ait démissionné de son poste il y a plus de 7 mois. L'article explique que le commentateur de télévision Tucker Carlson, de la Fox (« Chaîne conservatrice ») « interviewait le journaliste du New York Times Ami Horowitz, lequel avait affirmé que "depuis le début de la crise des réfugiés, la Suède avait enregistré une hausse du nombre de viols et de violences par armes à feu"». Evidemment Vox.com est bien informé. Les viols imputés aux migrants sont inventés, il le sait. Il a ses sources. Par exemple le Globe&-Mail, quotidien canadien de référence, propriété des milliardaires Barons Thomson of Fket. Le directeur de l'édition britannique du G&M, Doug Saunders, est un solide islamophile modèle coranique. Il est d'ailleurs l'auteur d'un livre intitulé : « Le mythe de la marée islamique » dans lequel il soutient que « la démographie musulmane ne pose aucun problème aux pays dans lesquels les musulmans s'installent ». Que « les immigrants venus des pays islamiques ne risquent pas de nous submerger ». Qu'ils « ne deviendront jamais une majorité en Europe ». Qu'ils « ne seront jamais un groupe culturel d'étrangers dominants aux Etats-Unis ». Qu'en « Occident ils n'auront jamais les comportements arriérés qu'on leur connaît au Pakistan ou au Moyen Orient ». Certes « en Amérique ils feront passer leur religion avant leur pays. Mais cela ne sera pas plus un problème que pour les Chrétiens ». Face à ceux qui assurent que « les musulmans pauvres déferlent de régions surpeuplées vers l'Europe », Saunders conteste que ces légions soient surpeuplées. Il nie absolument que « les immigrants musulmans détestent les sociétés dans lesquelles ils s'installent ». Ou « qu'ils soutiennent le terrorisme ». Il reconnaît « qu'ils sont devenus si nombreux en Grande-Bretagne, que le prénom le plus répandu pour un nouveau né est Mohammed ». Mais ne considère pas que cela soit un problème.

    C'est donc le même théoricien qui conteste qu'il y ait quelque augmentation des violences en Suède depuis le début de la vague d'immigrants musulmans. En particulier dans le domaine des violences sexuelles où l'envolée spectaculaire des statistiques est aussitôt minimisée par les islamophiles et par les sociologues. L'ennui est que même la réalité des chiffres, aisément vérifiable sur Internet - au risque de passer pour complotiste - dit tout le contraire et donne raison àTrump.

    Les jeunes somaliens de Stockholm donnent raison à Trump

    En 2016 les crimes contre les personnes ont augmenté de 275 000 soit 7 %. Mais les experts disent que ces données n'ont pas de valeur et qu'il faut calculer sur des périodes de 10 à 20 ans. Soit : prenons les viols qui en 2016 ont augmenté de 13 % pour atteindre 6 560 (On imagine sans peine qu'il y a plus de Suédoises blanches violées par des Somaliens que de femmes somaliennes violées par des Blancs.). En 2014 on comptait 6700 viols. Mais 5920 (-12 % en 2015). Sauf que, au cours de la dernière décennie, entre 2006 et 2016, les viols sont passés de 4208 à 6560 annuellement. C'est là qu'interviennent nos providentiels experts afin de démontrer que l'implosion des migrants musulmans - dont par ailleurs les mêmes nous expliquent qu'il est normal qu'il y ait plus de violeurs parmi eux parce qu'ils sont jeunes, célibataires et sans le sou, n'est pas la cause de cette croissance exponentielle des violences. C'est parce que de nouvelles lois ont entretemps élargi la définition du viol. Et c'est la même raison qui expliquerait la multiplication des agressions sexuelles qui au cours de la même période ont crû de 20 % - passant de 8 840 à 10 500, alors qu'en 2014 elles atteignaient 9 640.

    « En 2016, nous explique-t-on, il y a eu énormément de débats sur les attaques sexuelles et sur les attaques sexuelles et l'immigration. Nous avons appris grâce à la recherche que, dans ces années où il y a plus de débats sur ces sujets, le nombre de crimes déclarés augmente ». C'est simple. Il suffisait d'y penser. Ce n'est pas qu'il y a plus de viols. C'est que les victimes pensent à les déclarer.

    Au cours du même entretien, interrogé par Carleson sur les raisons qui ont poussé les Suédois à accueillir de telles masses de "réfugiés", Horowitz répond sans hésitation « Ils se prennent pour une superpuissance humanitaire... Ils considèrent qu'ils ont un devoir moral d'ouvrir leurs frontières à tous ceux qui désirent venir chez eux ».

    Deux jours après l'intervention de Trump, de violents troubles éclataient dans le quartier de Rinkeby à Stockholm à forte population musulmane. Des voitures et du mobilier urbain étaient brûlés, des magasins détruits et pillés, des forces de police et des pompiers harcelés par une centaine de jeunes Somaliens. La police dut tirer à balles réelles contre des émeu-tiers qui utilisaient des cocktails molotovs et jetaient sur elle toutes sortes de projectiles. Le plus cocasse est que le matin même le New York Times sortait avec ce titre qui résume mieux qu'un long article la justesse des critiques du président contre les média menteurs : « Trump poursuit ses attaques contre la Suède sans aucune preuve ».

    Le Washington Post qui appartient à Jeff Bezos, propriétaire d'Amazon, 5e fortune dans le monde - aussitôt prenait la défense des immigrants accusant Trump d'avoir par ses propos provoqué la colère des pauvres immigrés et d'être ainsi responsable des derniers événements. Une nouvelle stratégie se dessine. Désormais le seul fait de condamner les désordres qui s'étendent à toutes les villes multiraciales des pays d'origine européenne en voie de colonisation, suffit à faire des dirigeants de ces pays des racistes susceptibles de poursuites pour avoir susciter la réaction légitime des hors-la-loi qui se sont installés de force chez eux.

    Horowitz donnera de plus amples informations sur l'enquête qu'il aura menée dans différents quartiers immigrés de Suède dans lesquels il aura été pris à partie par ces derniers lui refusant de filmer. Bien entendu les responsables locaux, et en particulier la police, prétendirent qu'il avait largement exagéré les incidents. Il est cependant facile de visionner sur Internet des vidéos tournées par plusieurs cinéastes - notamment l'équipe australienne de Channel 9 de la journaliste Liz Hayes (« 60 minutes ») violemment prise à partie dans le quartier de Rinkeby (« Little Somaliland ») par une bande de jeunes somaliens. Un journaliste suédois de NRK, Anders Magnus, connut la même mésaventure au printemps dernier -. D'une manière générale les média de masse exercent une sorte d’omerta sur de tels événements en accord avec le gouvernement socialiste, selon le principe énoncé par Horowitz de « la superpuissance humanitaire ». D'où l'universelle condamnation qui a accompagné les propos de Trump.

    Mais la loi du silence est en train de craquer.

    Jim Reeves. Rivarol du 2 mars 2017

  • Magiciens cathodiques et jobards : la France enchantée

    Bernard Plouvier

    Les positivistes du XIXe siècle, délicieux scientistes auto-satisfaits, avaient lancé un énorme bobard durant cette IIIeRépublique, dont la pourriture politicienne préfigurait la nôtre. Selon ce très gros mensonge, les sciences et les techniques avaient « désenchanté le monde ». Le XXesiècle, avec ses expériences politiques effarantes, s’est chargé de démontrer que les escrocs de la propagande remplacent fort bien ceux des religions et du simple charlatanisme de foire.

    Chaque grande échéance électorale est une nouvelle occasion d’étudier sur le vif les mages et leurs victimes consentantes. La soupe populaire n’a pas changé depuis des millénaires : on promet toujours un monde de miel et de lait (actualisé en foie gras et champagne), beaucoup moins de labeur et de peines, des avantages sociaux en pagaille, en résumé un avenir radieux, des « lendemains qui chantent ».

    Notre monde a un peu modifié les perspectives, démocratisation oblige. Du fait de l’ouverture du droit de vote à une multitude d’humains mal dégagés de l’animalité, l’espoir eschatologique du paradis surnaturel ou de nouvelles existences terrestres a été remplacé par l’hédonisme : tous les plaisirs et tout de suite !

    En revanche, les fondamentaux de l’exercice du Pouvoir n’ont pas changé depuis des millénaires. Les véritables maîtres du jeu savent d’expérience qu’il faut savoir manier la carotte et le bâton : les promesses en période pré-électorale alternent avec la terreur des intervalles électoraux.

    Les merveilleux immigrés exotiques et leur Djihâd, né de l’esprit malade d’un certain Mahomet, sont là pour faire peur aux Occidentaux et leur rappeler avec quelle facilité la vie peut être écourtée : il est donc urgent de consommer beaucoup, puisque demain peut s’avérer trop tard.

    La campagne de l’An 2016, aux USA, fut exceptionnelle et novatrice par son résultat. En dépit d’un bourrage de crânes exceptionnel et de calomnies déversées sur presque toutes les chaînes télévisées et sur le Net (en son temps, le délicat Joseph Dougashvili, plus connu sous le pseudonyme de ‘’Staline’’, parlait de « seaux de purin » que les politiciens et les propagandistes s’envoyaient à la figure), c’est le candidat populiste qui fut élu.

    Bienheureux libres citoyens des USA ! Du moins pour l’instant, car dans ce pays, le chemin est court du Capitole à la morgue : Lincoln, Mac Kinley, les Kennedy brothers… si le Président Trump s’offre l’intime plaisir de tenir ses promesses, il risque de raccourcir ses jours. Après tout, mieux vaut vivre intensément que de végéter comme un vulgaire Président de la Ve Ripoublique française, archétype du menteur professionnel, dont les derniers exemplaires ont joué le rôle de roi fainéant.

    En ce millésime 2017, les glorieux candidats franchouillards en reviennent presque tous à la bonne vieille méthode du charlatanisme médiéval. Pour un pays envahi de mahométans, c’est de circonstance. Ils se présentent en alchimistes, se vantant de connaître la recette de la fabrication de l’or.

    C’est du moins ce que l’on peut raisonnablement déduire des discours de mignon-Macron, du Hamon et du Mélenchon. Tous promettent de multiplier les « dépenses à caractère social », comme les allocations aux immigrés, clandestins ou non (de toute façon, on régularise tôt ou tard leur situation), les subventions aux associations de défense des droits catégoriels ou à la promotion de la culture homosexuelle, sans oublier l’actuelle tarte à la crème : le revenu universel, soit le droit d’être payé à ne rien faire d’autre que de consommer… et d’alimenter, avec le produit des impôts et des taxes, les revenus des magnats de la grande distribution.

    Comme 50 à 55% des humains sont des sous-doués ou des moyennement lotis en matière de cervelle (en termes nobles : Quotient Intellectuel), les marchands d’illusions jouent gagnant. Pour plus de sécurité, ils diabolisent les deux candidats raisonnables : celui de la droite traditionnelle et la soi-disant populiste.

    Quels que soient leurs (immenses) défauts, ces deux-là savent que pour dépenser de l’argent, il faut d’abord le gagner. On ne fait pas « du social » sans (beaucoup) de travail préalable : les acquis sociaux ne peuvent qu’être le produit de l’épargne collective, amassée grâce au labeur acharné de tous… mais allez faire comprendre cela aux petits princes et aux (pas toujours) jolies princesses autochtones et aux immigrés venus envahir le Pays de Cocagne.

    Comme toutes les sociétés qui nous ont précédés, notre monde est enchanté. Magiciens, escrocs et jobards forment le cocktail obligé de la démagogie électoraliste… il y a mieux, mais cela s’appelle le populisme et c’est presque un terme imprononçable en nos jours de crétinisme institutionnalisé, en attendant le retour en force de l’obscurantisme médiéval, celui de la Charî’a.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Baisse de l’immigration clandestine aux États-Unis

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    Le décret Trump contre l’immigration clandestine donnerait déjà des résultats selon le secrétaire d’Etat américain John Kelly. En effet, les premiers chiffres dévoilés indiquent une diminution de 40 % d’interpellations d’immigrés clandestins, passant de 32 000 à 19 000.

    Le secrétaire à la sécurité du territoire déclare dans une interview à CNN que, « ces premiers résultats montrent que l’application des lois a un impact, que la dissuasion a un impact, et qu’une application effective des textes en matière d’immigration a un impact ».

    De plus, ces lois pourraient bien se renforcer ces prochaines semaines. L’objectif étant de dissuader l’immigration clandestine, l’administration américaine pourrait proposer à terme de séparer les enfants de leurs parents immigrés clandestins.

    Ces déclarations ont sans surprise créé le scandale pour certains et notamment John Cooper, chef de la coalition démocrate et proche de Barack Obama, qualifiant John Kelly d’homme « détestable » et de « lèche bottes ». Rappelons que l’administration Obama avait régularisé plusieurs millions de clandestins, en 2015.

    http://fr.novopress.info/

  • Avant de traiter de nazis les peuples, Erdogan devrait d’abord reconnaître le génocide arménien perpétré par la Turquie

    Communiqué de Bernard Antony :

    "Avec toute l’impudence orgueilleuse et dominatrice qui le caractérise, l’autocrate dictateur turco-musulman Erdogan traite de nazis les peuples qui ne veulent pas chez eux de ses meetings électoraux pour ses partisans parmi les populations ottomanes en Europe. 

    Mais c’est une nouvelle honte pour la France que l’acceptation par notre indigne gouvernement d’un pareil rassemblement chez nous. Faut-il en effet rappeler que s’il y a bien eu un pays précurseur du nazisme, c’est la Turquie avec ses diverses phases de massacres des Arméniens au XIX° siècle et début du XX° sous le sultan Abdul Hamid II, puis le génocide perpétré par les Jeunes-Turcs, des Arméniens, Assyro-Chaldéens et autres chrétiens ?

    Rappelons ici que les officiers allemands qui encadraient l’armée truque furent souvent des précurseurs du nazisme et Hitler, manigançant le génocide des Juifs, ne déclara-t-il pas : « Qui se souvient des Arméniens ? ». Avant de traiter de nazis les peuples non soumis à ses ukases, l’État du dictateur Erdogan devrait donc d’abord reconnaître le génocide perpétré par la Turquie, modèle pour les nazis."

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Wikileaks dévoile les outils de piratage utilisés par la CIA

    Cela va des smartphones aux ordinateurs sous windows et linux en passant par l’Internet Of Things (les objets connectés comme les smartTV).

    Rien de vraiment nouveau sous le soleil, si ce n’est qu’ils mentionnent explicitement que les applications de messagerie « sécurisées » sous android telles Signal Private Messenger, Whatsapp, Telegram… sont compromises.

    Elles le sont pour une raison toute simple : lorsque la CIA veut obtenir les données transmises, elle pirate directement le terminal android plutôt que l’application (qui dans le cas de Signal est notoirement une passoire).  Du coup, quelle que soit l’application que vous utiliserez, les données seront interceptées en amont.

    Cela rejoint un autre article que j’avais écrit concernant la sécurité des smartphones : elle est inexistante, il serait bon que chacun se fasse à cette idée.  Pour le dire autrement, vous avez nettement moins de chance de vous faire intercepter un courrier rédigé en clair au dos d’une carte postale qu’un message envoyé via ces applications soi-disant sécurisées.  C’est même probablement plus grave que ça, en fait, puisque les utilisateurs croyaient de bonne foi que leurs communications ne pouvaient être interceptées.

    Cruelle découverte qui nous rappelle qu’en informatique, l’illusion de sécurité peut être quelquefois plus préjudiciable encore que l’absence de sécurité.

    The CIA’s Mobile Devices Branch (MDB) developed numerous attacks to remotely hack and control popular smart phones. Infected phones can be instructed to send the CIA the user’s geolocation, audio and text communications as well as covertly activate the phone’s camera and microphone.

    Despite iPhone’s minority share (14.5%) of the global smart phone market in 2016, a specialized unit in the CIA’s Mobile Development Branch produces malware to infest, control and exfiltrate data from iPhones and other Apple products running iOS, such as iPads. CIA’s arsenal includes numerous local and remote «zero days» developed by CIA or obtained from GCHQ, NSA, FBI or purchased from cyber arms contractors such as Baitshop. The disproportionate focus on iOS may be explained by the popularity of the iPhone among social, political, diplomatic and business elites.

    A similar unit targets Google’s Android which is used to run the majority of the world’s smart phones (~85%) including Samsung, HTC and Sony. 1.15 billion Android powered phones were sold last year. «Year Zero» shows that as of 2016 the CIA had 24 «weaponized» Android «zero days» which it has developed itself and obtained from GCHQ, NSA and cyber arms contractors.

    These techniques permit the CIA to bypass the encryption of WhatsApp, Signal, Telegram, Wiebo, Confide and Cloackman by hacking the «smart» phones that they run on and collecting audio and message traffic before encryption is applied.  SOURCE : WIKILEAKS

    Un petit avertissement pour la route

    Pour celles et ceux qui confondraient encore Wikileaks ou Julian Assange avec Snowden, je précise tout de même que l’application Signal était portée aux nues par l’EFF, des experts comme Bruce Shcneier et Edward Snowden…

    Pour comprendre ceci, je vous suggère la lecture de l’article que j’avais écrit sur Snowden, et particulièrement le chapitre consacré aux contradictions du personnage qui semble plus graviter autour de la nébuleuse OpenSociety de Soros qu’autour de la CIA.

    Conclusion

    Nous vivons dans un monde ou la vie privée et le droit au secret sont de plus en plus menacés, y compris par nos propres gouvernements.  Cela s’ajoute à la censure qui tend à s’imposer soit par association diffamatoire, soit plus directement (sur Facebook notamment) avec le concours des géants du web.

    • L’interception des données est la conséquence directe de la centralisation de celles-ci via le canal de communication que constitue Internet, et qui est par essence beaucoup plus facile à espionner dans son ensemble que les divers moyens de communication qui étaient utilisés auparavant.
    • La censure est la conséquence du rassemblement sous forme de véritable troupeau de tous les utilisateurs au sein d’une seule et même application : facebook.

    Dans les deux cas, cela revenait à monter sur le tabouret, se passer la corde au cou et espérer que personne ne donnerait un coup de pied dans le tabouret.  Nous leur avons donné les armes de la censure et du contrôle de toute forme d’expression, et cela, un peu trop facilement, sans aucune contrepartie, sans garantie.

    Dès lors il ne faut pas trop s’étonner qu’ils en usent, et qu’à la fin ils abusent.

    8 Mars 2017 | Source

    http://www.voxnr.com/8539/wikileaks-devoile-les-outils-de-piratage-utilises-par-la-cia