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international - Page 812

  • Un vice-président catholique pour Taïwan

    L’élection présidentielle qui a eu lieu à Taïwan samedi a été remportée par Tsai Ing-wen, candidate du parti « démocrate progressiste », par 56% des voix, face au candidat du Kuomintang. Avec Tsai Ing-wen est élu vice-président un catholique : Philippe Chen Chien-jen, alors que moins de 1,3% des Taïwanais sont catholiques. Certes, le président sortant était lui aussi catholique. Mais il ne tenait aucun compte de son baptême et il le disait ouvertement. Tandis que Philippe Chen Chien-jen est un catholique pratiquant, et la candidate le soulignait elle-même :

    « C’est un catholique fervent, une personne à qui vous pouvez faire entièrement confiance. »

    Philippe Chen Chien-jen, épidémiologiste, ancien vice-président de l’Academia Sinica (équivalent du CNRS – il est officier des palmes académiques en France), ancien ministre de la santé et des sciences, assiste à la messe tous les jours à l’église de la Sainte-Famille de Taipei. Il est chevalier de l’Ordre du Saint Sépulcre et chevalier de l’Ordre de saint Grégoire le Grand.

    « Avant d’accepter d’être candidat j’ai prié et j’y ai pensé longtemps. J’en ai parlé à ma femme et à l’évêque. Mais maintenant je pense que je peux être une poignée de sel dans les mains de Dieu. Je peux donner plus de saveur et contribuer au bien être de mon pays. »

    Mgr John Hung Shan-chuan, archevêque de Taipei, confirme :

    « Je lui ai rappelé que le concile Vatican II avait encouragé l’engagement des fidèles en politique afin de servir la société et d’y instiller les valeurs chrétiennes. Je lui ai aussi dit que sa candidature serait un modèle pour les 270 000 catholiques de Taiwan et encouragerait de plus nombreux fidèles à entrer en politique. »

    Toutefois, il ne paraît pas très clair sur la question du mariage, au moment où se profile là-bas aussi la perspective d’une reconnaissance des unions homosexuelles (à laquelle la nouvelle présidente est favorable). Le 18 novembre, lors d’une conférence de presse, il lui a été demandé sa position sur le mariage entre personnes du même sexe, à l’étude depuis quelques mois. Chen Chien-jen avait répondu en ces termes :

    « Dieu aime tous les hommes et c’est pourquoi il aime aussi les homosexuels. Par conséquent, je crois également que les gays ont droit de chercher le bonheur et que nous devons respecter ce droit, mais, dans la mesure où le mariage entre personnes de même sexe implique un changement de société, il nécessite des discussions approfondies avant toute prise de décision à son sujet. »

    La présence d’un catholique lié au Saint-Siège est d’autre part importante vis-à-vis de la Chine communiste : le Saint-Siège est l’un des rares Etats à reconnaître Taïwan.

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2016/01/un-vice-pr%C3%A9sident-catholique-pour-ta%C3%AFwan.html

  • Kyenge Kashetu en « mission européenne » aux Fidji : 1,2 million d’euros

    Kyenge Kashetu, la Congolaise la plus célèbre d’Italie, a organisé un séminaire sur le changement climatique aux îles Fidji. 42 députés se la sont coulé douce, certains ne participant même pas aux travaux, dont 3 députés français.

    Ah le bon, l’excellent fromage du Parlement européen ! On en a de temps en temps quelques échos dans les journaux. Le quotidien italien Libero a ainsi raconté, vendredi 15 janvier, « l’excursion de Kyenge aux Fidji ». Cécile Kyenge Kashetu, la Congolaise la plus célèbre d’Italie, désormais chargée de définir la politique d’immigration du Parlement européen, est aussi « vice-présidente de l’assemblée paritaire Union européenne – ACP (Afrique Caraïbe Pacifique) ». C’est à ce titre qu’elle a conduit aux îles Fidji, en juin dernier, une mission de 102 personnes : 42 députés européens, 29 fonctionnaires, 31 traducteurs. Vol en classe affaires pour tout le monde, hôtel quatre étoiles et, en prime, une indemnité de « travail » journalière de 152 euros par député, pour une réunion de trois jours. Le thème des discussions ? « Le changement climatique des mers et des océans », on s’en serait douté.

    Coût de l’opération ? Au moins 1 230 702 euros déjà budgétés, mais le chiffre est susceptible d’augmenter encore, car, comme l’a expliqué le directeur des politiques extérieures, Bernard Hellot, « les députés ont le droit de présenter leurs demandes de remboursement jusqu’au mois d’octobre de l’année suivante » : jusqu’à octobre 2016, donc, pour bien se souvenir de ce qu’ils ont pu dépenser aux Fidji.
    L’affaire fait du bruit en Italie, où l’on n’a pas oublié les folles dépenses de Kyenge Kashetu, à l’époque où cette grande conscience de la gauche immigrationniste était ministre de l’Intégration. Il Giornale n’a pas hésité à titrer : « Kyenge guide le congé des députés européens aux îles Fidji ».

    Il faut dire que, si Kyenge elle-même semble avoir eu la décence de participer aux « travaux » prévus, plusieurs députés, d’après le journal officiel du Parlement européen, en ont séché une partie. Pour se pencher de plus près sur « le changement climatique de l’Océan », probablement. Parmi les députés portés comme absents à « au moins une des trois journées de discussion », on compte un Allemand, un Espagnol, deux Polonais… et trois Français. Libero leur a adressé à deux reprises (la seconde fois, le 7 janvier, en déposant une lettre directement dans leur casier au Parlement européen) une demande d’explications : « est-il vrai que, aux Fidji, vous étiez absents au moins un jour sur trois ? Et si oui, pourquoi ? » Aucune réaction jusqu’à présent.

    Les trois Français sont les députées MoDem Marielle de Sarnez et Nathalie Griesbeck, et (comme chevalier servant de ces dames ?) le désormais célèbre Aymeric Chauprade.

    http://fr.novopress.info/197120/kyenge-kashetu-en-mission-europeenne-aux-fidji-12-million-deuros/#more-197120

  • Le dispositif Barkhane rend les espaces nordistes du Mali et du Niger de plus en plus hostiles aux terroristes

    Analyse de Bernard Lugan quelque peu différente de celle de Jean-Dominique Merchet :

    "Au moment où, paniqués par la progression de Daesh en Libye, certains en sont quasiment arrivés à croire qu’il était possible de soutenir une partie des jihadistes contre les autres, le massacre commis à Ouagadougou venant après celui de l’hôtel Radisson de Bamako le 20 novembre 2015, rappelle que nous sommes en présence d’un même phénomène. Comme en Syrie, où le président Poutine ne cesse de dire qu’il n’y a pas plus de jihadistes « modérés » qu’au Sahel.

    Au-delà de la description événementielle et journalistique, l’analyse du massacre qui vient de se produire à Ouagadougou peut se faire autour de quatre points :

    1.Aqmi et Daesh sont actuellement engagés dans une surenchère. Cette dernière explique en partie, mais en partie seulement, la multiplication des actions terroristes dans la région, notamment au Burkina Faso où, depuis plusieurs mois, des unités de la gendarmerie sont régulièrement la cible d’attaques.

    2.Comme il n’existe pas de cloisonnement hermétique entre les jihadistes qui peuvent prendre des étiquettes différentes au gré des circonstances, l’erreur serait de tenter une classification « géométrique », à l’européenne, avec des étiquettes collées sur des individus ou sur des mouvements. Nous sommes en effet face à une nébuleuse à la fois poreuse et en perpétuelle recomposition, mais d’abord dynamique.

    3.Le Burkina Faso est devenu une cible idéale car le pays est frontalier du Mali, de la Côte d’ivoire, du Ghana, du Togo, du Benin et du Niger. Quelques centaines de kilomètres le séparent du nord du Nigeria où opère Boko Haram. Or, le Burkina Faso qui était le pivot de la stabilité régionale avec Blaise Compaoré, a lui aussi été déstabilisé au nom de la démocratie. Une fois de plus…En renversant son président, le pays est donc entré dans une zone de turbulences dont cherchent à profiter les islamistes. Comme toujours en pareil cas.

    4.Le plus important est cependant l’émergence d’un phénomène nouveau. Ce dernier n’a pas été vu par les « spécialistes » auto-proclamés, mais ils vont naturellement le reprendre à leur compte après avoir lu les lignes qui suivent :

    Depuis plusieurs mois, j’écris dans l’Afrique Réelle que se produit un glissement du jihadisme depuis la zone saharo-sahélienne au nord, vers la zone sahélo-guinéenne au sud. La raison en est simple :  et de plus en plus difficiles aux trafiquants. Gênés dans leurs activités par la présence française, ces derniers ont donc commencé à se détacher des jihadistes.

    Un phénomène important s’est produit il y a quelques semaines quand les chefs des tribus et ceux de leurs membres qui contrôlent les trafics transsahariens se sont réunis afin d’en revenir au partage des axes de circulation traditionnels afin de ne plus devoir dépendre des options choisies par les jihadistes. Ce phénomène a concerné à la fois Maures, « Arabes » et Touareg. Un accord tribalo-commercial a même été conclu au terme duquel les marchandises que les uns et les autres s’étaient mutuellement volées, seraient rendues ou indemnisées.

    Risquant de perdre leurs relais, les jihadistes ont certes menacé, mais ils ont compris que la région n’était plus totalement sûre pour eux. Comme il leur fallait trouver une autre zone d’action, voilà pourquoi ils opèrent désormais de plus en plus vers le sud où ils bénéficient de solidarités dans la toile wahhabite patiemment tissée depuis plusieurs décennies par les monarchies pétrolières arabes. Cela ne veut évidemment pas dire que le jihadisme nordiste est moribond, bien au contraire, car il va chercher à reconquérir ses positions. Néanmoins, les lignes bougent et il est essentiel de bien le voir afin de ne pas demeurer cramponné à des analyses obsolètes."

    N'oublions pas que parmi ceux qui critiquent les résultats de l'opération Barkhane, il y a des hauts fonctionnaires qui aimeraient diminuer les moyens militaires tel ce diplomate évoquant le coût de l'opération : "On pourrait en faire des choses avec une telle somme"...

    Entendrons-nous demain un haut fonctionnaire réclamer la suppression de 10 000 postes dans les armées (volume de l'opération Sentinelle) en cas de nouvel attentat sur le territoire national ?

    Philippe Carhon

  • Syrie: violents combats entre le régime et l'EI, des dizaines de morts

    De violents combats se déroulaient samedi dans le nord et l'est de la Syrie où les forces du régime, soutenues par les frappes russes, affrontent le groupe Etat islamique (EI), qui a tué au moins 35 combattants progouvernementaux.
    Dans la province d'Alep (nord), au moins 16 combattants de l'EI ont été tués dans une attaque avortée contre une position du régime près de la ville d'Al-Bab, a indiqué l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).
    La télévision d'Etat a également rapporté que les forces du régime avaient repoussé une offensive dans la région.
    Selon l'OSDH qui dispose d'un large réseau d'informateurs en Syrie, des avions russes effectuaient des frappes dans la région entre l'aéroport militaire de Koueiris, contrôlé par le régime, et Al-Bab, dans le nord-est de la province.
    Au cours des derniers jours, les forces prorégime ont progressé vers Al-Bab, un bastion de l'EI, en reprenant plusieurs villages aux alentours. Elles se trouvent désormais à moins de dix kilomètres de cette ville, une distance qu'elles n'avaient plus atteinte depuis 2012.
    Située à 30 km au sud de la frontière turque, Al-Bab est tombée aux mains des rebelles en juillet 2012 puis de l'EI en novembre 2013.
    Les combattants prorégime tentent notamment de couper l'accès des rebelles à Alep, la deuxième ville de Syrie, qui est divisée entre quartiers ouest contrôlés par le gouvernement et quartiers est sous contrôle rebelle.
    "A travers cette opération, l'armée tente d'élargir sa zone de sécurité autour de la ville" d'Alep, et d'empêcher les rebelles de se réapprovisionner depuis les environs, a expliqué à l'AFP une source de sécurité.
    Selon un commandant des forces progouvernementales, le régime se bat actuellement sur sept fronts différents dans la province d'Alep.
    Le régime espère aussi affaiblir l'EI qui contrôle une partie de la province, voisine de celle de Raqa, dont le chef-lieu est la capitale de facto du groupe jihadiste.
    "Les forces du régime ont un plan précis pour couper le territoire que contrôle l'EI dans (la province d')Alep de celui qu'il contrôle à Raqa", souligne Rami Abdel Rahmane, le directeur de l'OSDH.
    - 'Lourdes pertes' -
    En difficulté l'été dernier, les forces de Bachar al-Assad ont repris l'offensive depuis le début le 30 septembre de l'intervention de la Russie, fidèle allié de Damas, qui a depuis mené des milliers de frappes aériennes.
    Certaines opérations ont rencontré un réel succès, à l'image de la prise de Salma, quartier général des rebelles islamistes et du Front Al-Nosra, branche syrienne d'Al-Qaïda, dans les montagnes de Lattaquié (nord-ouest).
    Mais l'EI reste capable d'infliger des défaites au régime et a tué samedi 35 soldats et combattants de milices progouvernementales dans une offensive sur plusieurs fronts dans la ville de Deir Ezzor (est), selon l'OSDH.
    L'ONG affirme que l'organisation jihadiste a avancé dans le nord de la capitale divisée de la province pétrolière du même nom et s'est emparée d'une banlieue de la ville, al-Baghaliyeh, lui permettant ainsi de contrôler désormais environ 60% de l'agglomération.
    L'agence officielle syrienne Sana a de son côté affirmé que les troupes du régime avaient repoussé une attaque de l'EI dans la zone autour d'Al-Baghaliyeh et imposé "de lourdes pertes" au groupe.
    Le régime contrôle toujours des portions de la capitale provinciale ainsi qu'un aéroport militaire à proximité, malgré les attaques répétées de l'EI.
    Depuis le début en mars 2011 de la guerre civile en Syrie, devenue de plus en plus complexe avec une multiplication des acteurs, 260.000 personnes sont mortes et des millions ont été poussées à la fuite.
    Le Conseil de sécurité de l'ONU a réclamé vendredi la levée des sièges des villes qu'il a qualifiés de "tactique barbare" et de "violation grave du droit international".
    Après des mois d'attente désespérée, les habitants de Madaya, ville assiégée près de Damas, ont reçu cette semaine une aide humanitaire d'urgence fournie par les agences de l'ONU, le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) et le Croissant rouge syrien (SARC).

    Le Parisien :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/etranger/EuVkAyVlpAhhHRSIxU.shtml

  • La première guerre du Golfe continue à tuer

    L’internationale du terrorisme  djihadiste entend faire savoir que les opérations militaires menées pour l’éliminer, ou à tout le moins limiter sa capacité de nuisance, n’entravent pas sa capacité à frapper.  Après les attentats sanglants  qui ont  endeuillé les villes irakiennes de  Bagdad, Moukdadiya  et  Bakouba  le 11 janvier,  les  touristes allemands  assassinés  à  Istanbul  le 12 janvier   et les kamikazes qui  ont semé la mort en  visant la chaîne  américaine  Starbucks à   Djakarta (14 janvier),  un nouvel établissement accueillant des occidentaux a été visé en Afrique. Vendredi  l’attaque duSplendid Hôtel et de deux restaurants à Ouagadougou (Bénin), revendiquée par  Aqmi, a causé la mort de 29 personnes, dont deux Français.

    En Syrie, les communautés chrétiennes restent particulièrement exposées  aux exactions commises par les miliciens de l’Etat islamique (EI). Il y a quelques jours un communiqué de  laCoordination Chrétiens d’Orient en Danger (CHREDO), évoquait  les attentats meurtriers de la fête de Noël qui ont coûté  la vie à 15 jeunes, la communauté chrétienne de la région d’Aljazira au nord-est de la Syrie », «les massacres contre les chrétiens assyriens de Kameshli ». Mais aussi «l’attaque contre un poste assyrien de contrôle et de protection de cette ville» menée cette fois par  des membres des «Unités de protection du peuple kurde, le Yekîneyên Parastina Gel (YPG). Il s’agit de la  branche armée d’un mouvement d’extrême gauche, le Parti de l’union démocratique kurde syrien (PYD). En lutte contre l’EI, les combattants de l’YPG ont été aussi accusés d’exactions par Human Rights Watch dans les territoires qu’ils contrôlent.

    Pour autant, la menace principale reste de loin  les milices islamistes. L’ Assyrian International News Services, se félicitait la semaine dernière de la libération d’un  nouveau groupe de 16 otages assyriens  relâché par l’EI. Ce groupe faisait partie des quelque 253 Assyriens enlevés par l’État Islamique lors de l’invasion des 35 villages chrétiens de la vallée de la rivière Khabour, en février de l’année dernière (…).  Il est vraisemblable que des rançons ont été payées pour obtenir la libération de ce dernier groupe de 16 otages qui compte 8 enfants.»

    Le projecteur médiatique est surtout braqué ces derniers jours sur le sort des  200 000 Syriens assiégée depuis des mois par l’EI dans la ville de Deir ez-Zor, place stratégique  d’une province  riche en  pétrole dans l’est du pays.  L’aviation russe a acheminé 22 tonnes de nourritures à la population affamée,   l’aéroport, ainsi que quelques quartiers urbains, étant encore contrôlés par les forces armées du gouvernement légal syrien.

    Selon différentes sources, des dizaines, voire des centaines de civils et de militaires, ont été exécutés ces derniers jours  par les miliciens de l’EI  à Al-Bgheliyeh, une banlieue de Deir ez Ezzor, dans la foulée de l’offensive menée par les Fous d’Allah qui ont pris le contrôle d’une grande partie de la ville.

    Il s’agit aussi  de ne pas oublier que les minorités religieuses chrétiennes et les musulmans chiites ne sont  pas les seules  victimes de la rage épuratrice de l’EI.  Les miliciens de l’EI  viennent d’enlever 400 civils sunnites dans cette même ville.  Ce qui laisse craindre le pire de la part d’une organisation terroriste connue pour ses massacres de masse,  si les rançons ne peuvent être acquittées par les familles pour  récupérer maris, épouses, frères,  sœurs et  enfants…

    Le Front National  n’est pas, n’est plus le seul à dénoncer  la folie meurtrière des djihadistes, de leurs mécènes des pétromonarchies, le  jeu ambigu auquel se sont livrés  les Etats-Unis et certains de leurs alliées atlantistes. Mais il s’agit aussi de rappeler que l’opposition nationale avait vu juste avant les autres en anticipant, alors sous un tombereau d’injures,  les conséquences de la catastrophique guerre d’agression menée contre le régime laïque irakien il y a vingt-cinq ans -suivi d’un embargo qui cause la mort d’un million de civils irakiens-  et de la chute de Saddam Hussein en 2003.

    Le chaos qui s’est abattue sur le Proche-Orient, et nous le voyons  dans l’actualité récente, un terrorisme sous drapeau islamiste  qui s’étend désormais aux autres nations musulmanes et dans les pays occidentaux multiculturels, prend principalement  sa source à cette période.

    Dans le journal communiste italien, Il manifesto,  Manlio Dinucci, dont on est libre de ne pas partager toutes les analyses,  s’arrêtait sur ces années  1991-2016. Il   notait cette fin de semaine que la première guerre du Golfe  marque  la date de naissance de «la stratégie qui conduit les guerres successives sous commandement étasunien, présentées comme des opérations humanitaires de maintien de la paix.  Yougoslavie 1999, Afghanistan 2001, Irak 2003, Libye2011, Syrie depuis 2013, accompagnées dans le même cadre stratégique par les guerres d’Israëlcontre le Liban et Gaza, de la Turquie contre les Kurdes du PKK, de l’Arabie saoudite contre leYémen, de la formation de l’EI  et autres groupes terroristes fonctionnels de la stratégie USA/OTAN, de l’utilisation de forces néo-nazies pour le coup d’état en Ukraine servant à la nouvelle guerre froide contre la Russie.»

    Et M. Dinucci de  relever le caractère «prophétique», mais «au sens tragique» (du terme),  de la phrase prononcée par  le  président Bush en août 1991 : «La crise du Golfe passera à l’histoire comme le creuset du nouvel ordre mondial.»

    Une actualité  brûlante  qui sera certainement  évoquée par Bruno Gollnisch jeudi prochain,  lors de la conférence  qu’il tiendra à Reims (tout un symbole),    à l’invitation d’E&R-Champagne Ardennesur le thème «Occident, Orient- Craintes et  espoirs.»

    http://gollnisch.com/2016/01/18/la-premiere-guerre-du-golfe-continue-a-tuer/

  • Opérations Sentinelle (France) et Barkhane (Mali) : l'ennemi s'adapte et nous contourne. Et nos armées?

    Analyse de Jean-Dominique Merchet commentée ici : 

    "La ville de Ouagadougou, capitale du Burkina Faso, a été le théâtre dans la nuit du vendredi 15 au samedi 16 janvier d’un attentat terroriste qui a fait au moins 26 morts et 33 blessés. A la manœuvre: le groupe Mourabitoune de Mokhtar Belmokhatar, proche d’AQMI (Al Qaïda au Maghreb Islamique). Une attaque qui illustre, selon Jean-Dominique Merchet, journaliste à L'Opinion,l’incapacité de l’armée française sur place à lutter contre des groupes armés qui contournent les défenses françaises, frappant toujours là où l’on ne s’y attend pas. Un peu comme en 1940 les troupes allemandes ont  contourné la Ligne Maginot en passant par  les Ardennes, les forces françaises sont victimes du«syndrome de la ligne Maginot», avance le blogueur (...)

    Une preuve pour  Jean-Dominique Merchet que Barkhane, l’opération militaire française au Sahel qui coûte 700 millions par an, «a une nouvelle fois été contournée par son principal ennemi»:

    «L’ennemi évolue, s’adapte et conserve l’initiative. Il parvient à contourner les 4 000 hommes de l’opération Barkhane et leur quarantaine d’aéronefs divers. Il vient frapper au cœur de la capitale burkinabé, à quelques encablures du PC de l’opération Sabre - c’est-à-dire des forces spéciales françaises (près de 400 hommes) engagées au Sahel. (...) Comme Sentinelle sur le territoire national, Barkhane est victime du syndrome de la ligne Maginot. Ces opérations empêchent l’ennemi de passer là où l’on a décidé qu’il ne passerait pas, mais il n’en a cure et prend un autre chemin.»

    Pour le blogueur, le bilan de Barkhane, qui a abouti à la neutralisation d’une quarantaine de combattants, est trop faible. «Les discours d’autosatisfaction (...) ne sont plus à la hauteur de la situation militaire à laquelle nos armées font face. Trois ans après la guerre victorieuse au Mali, l’ennemi s’est adapté : toute la question est désormais de savoir comment nous allons nous adapter à son adaptation».

    Lahire

  • France : vers une dictature ultra-libérale communautaire à l’américaine ?

    Depuis 2005, quand la quasi-totalité de la caste médiatico-politique s’est essuyé les pieds sur le vote populaire majoritaire, on s’achemine vers une dictature ultra-libérale communautaire à l’américaine.
    Elle se partage le pouvoir en alternance depuis que l’ex-PCF anti-immigrationiste s’est rallié au libéralisme et que le FN n’est pas encore assez puissant pour y faire barrage.
    Tout le monde comprend que c’est le patronat qui exige l’immigration de masse pour écraser les salaires, mais aussi un flux sans fin, car il faut mettre en concurrence les derniers arrivés des migrants, prêts à tout accepter et subir et moins exigeants que ceux qui les ont précédés.
    Profitant d’une forte population de culture islamique en France, une minorité salafiste, issue d’un islam rigoriste et soudoyée par les pays du Golfe, a trouvé un terreau favorable au recrutement et à la fabrication d’une armée de fanatiques religieux, dans la foule d’inadaptés mécontents de leur sort qui végètent de façon endémique au sein de communautés réfractaires à notre mode de vie.
    Pourtant, l’ennemi, ce n’est pas l’islam, y compris salafiste, mais la tête pensante qui achète le personnel politique promoteur de l’immigration, manipulateur et fournisseur d’armes aux terroristes. Fabius n’a-t-il pas déclaré cyniquement qu’Al-Qaïda a fait du bon boulot en Syrie et n’a-t-on pas vu l’homme de main de l’oligarchie américaine McCain sur une photo visible sur la Toile, en compagnie du chef de Daech, Abdelhakim Belhadj ?
    Le caractère artificiel de cette thèse apparaît dans les frasques de prétendus islamistes, ex-habitués des bordels et des beuveries, fraîchement « convertis » à la foi et à l’abstinence, qui se sont lâchés en Allemagne, enhardis par une culture de l’impunité accordée aux « ilotes » du système complice objectif du patronat, des politiciens achetés et soutenus par la plèbe des idiots utiles du capital financier.
    Il faut exiger l’arrêt total de l’immigration rejetée par 70 % des Français, fer de lance du patronat dans sa lutte de classe contre les salariés, qui doivent se mobiliser contre le pouvoir à la botte des multinationales. Rompons avec l’impasse de l’alternance entre les immigrationistes achetés de gauche et de droite à la botte du patronat français qui tire les ficelles.
    La classe ouvrière, qui a perdu son indépendance politique, peut la regagner en investissant les organisations prônant la triple sortie et les pousser à passer des alliances électorales avec le FN en le prenant au mot, sur la base minimale de la triple sortie (euro, Union européenne, OTAN) pour rétablir la politique du CNR, charte progressiste unitaire qui a fait ses preuves.
    Mao et Staline ont bien conclu des accords tactiques avec leurs pires ennemis Tchang Kaï-chek et Hitler, l’un pour vaincre les Japonais et l’autre pour diviser les bellicistes européens antisoviétiques !

    Robert Politzer Boulevard Voltaire :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/tribune_libre/EuVFpEyAApVUiHJOMH.shtml

  • L'ouverture de nos frontières contribue à détruire les pays du Moyen-Orient

    Le père Fadi Najjar, jeune prêtre grec-melkite catholique d’Alep, déclare àChristianophobie Hebdo :

    "Aucun chrétien ne pensait à partir avant la guerre ; aujourd’hui, l’hémorragie chrétienne est dramatique. Nous vivons les mêmes horreurs que tous les Aleppins, mais les chrétiens se sont sentis trahis par les pays occidentaux plus que n’importe qui. Je n’ai pas peur de dire que l’Europe chrétienne nous a trahis, et qu’elle est en partie responsable de cette disparition si préoccupante.

    Vous en voulez à l’Occident ?

    Évidemment. Ils ont créé et alimenté l’islamisme le plus destructeur et l’Europe le regrettera un jour… La France le sait déjà trop bien. Quelle tristesse de voir que vous goûtez au même mal que nous, alors que nous vous prévenons depuis des années.

    Que pensez-vous de la politique d’immigration de l’Europe ou du Canada ?

    Mais pourquoi ces pays ouvrent-ils subitement leurs frontières ? C’est une catastrophe évidemment ; cela contribue à la destruction de notre pays. Pour moi, ces politiques d’immigration sont une trahison, a fortiori lorsque des pays historiquement chrétiens facilitent le départ des chrétiens syriens. [...]"

    http://euro-synergies.hautetfort.com/

  • Ajaccio, Cologne, Marseille… dirigeants irresponsables !

    Nos responsables sont bien… irresponsables ! Ils ont une grande facilité à ne plus assumer les conséquences de leurs choix. Le réel leur fait peur et seule l’émotion les fait réagir. Leur mauvaise conscience leur dicte une politique conduite uniquement par l’esprit de repentance et le culte de la culpabilité collective.

    Outre-Rhin, la situation semble de plus en plus tendue. Les Allemands, abasourdis comme un grand nombre d’autres Européens, commencent tout juste à comprendre que le monde des Bisounours, vendu en boucle par leurs médias et leurs politiques, n’existe pas. Le multiculturalisme, tant vanté par la chancelière Merkel, paraît beaucoup moins idyllique depuis quelques jours. Les nombreuses agressions sexuelles, ayant eu lieu à Cologne, Hambourg, Stuttgart, mais aussi dans d’autres villes allemandes et d’autres pays européens (Autriche, Suède, Finlande…), sont là pour nous ramener à une réalité plus dure et violente.
    Étant liées pour une grande partie d’entre-elles, malgré ce qu’en disent nos moralisateurs et nos déconstructeurs, à l’arrivée de soi-disant pauvres migrants, réfugiés politiques et demandeurs d’asile, ces agressions sexuelles devraient normalement nous permettre de sortir de notre dormition tellement le nombre dépasse l’entendement.
    Nos responsables sont dans l’incapacité de se remettre en cause. Ils ne vivent que d’idées et de ce fait ne peuvent voir le monde tel qu’il est. Ils sont prêts à brader la sécurité de leurs propres peuples juste pour ne pas avoir à prendre et assumer des décisions difficiles, mais pourtant nécessaires. Enfermés dans une logique mondialiste et antiraciste, ils sont impuissants et aveugles. Face à des évènements compliqués, tragiques, ils refusent de se comporter en chefs d’État responsables et préfèrent jouer les abbé Pierre ou les mère Theresa.
    Ceci, comme le dit Michel Onfray, leur permet de se mettre « en scène, dans un rôle vertueux, héroïque ». Accablés par leur mauvaise conscience, ils ne savent plus ce que veut dire diriger et, au lieu d’agir, ils ne font que réagir. Sous le poids de plus en pesant de l’influence médiatique acquise dans sa grande majorité à la propagande du bien vivre ensemble, ils ne se comportent plus qu’en nouveaux bigots de la religion des droits de l’hommisme.

    La repentance, l’excuse, la justification de l’inacceptable et la culpabilisation de leurs populations sont devenues les pièces maîtresses de leur communication. La colère légitime des Allemands et celle de la population d’Ajaccio, suite aux scandales des agressions de la nuit de la Saint-Sylvestre et lors de l’attaque de pompiers et de policiers dans la nuit du 24 décembre, les ont bousculés dans leurs retranchements. Certains, pour ne pas avoir à se renier, n’ont pas hésité à se dire plus choqués par les réactions citoyennes que par les agressions elles-mêmes !

    En 2015, plus de 1600 pompiers se sont fait agresser dans l’exercice de leur activité ! Pourquoi ont-ils attendu Ajaccio pour exprimer leur indignation et leur détermination ? Pourquoi ont-ils fait le choix du communautarisme en abandonnant aux racailles des quartiers entiers ? Et surtout pourquoi contribuent-ils encore, par une politique bien réfléchie, à aggraver la situation en laissant entrer dans l’Union européenne, en une année, plus d’un million de clandestins dont la culture de naissance diffère totalement de celle de notre continent ?

    Ce choix est un crime contre nos sociétés occidentales et un jour il faudra que ces personnes assument pleinement leurs décisions d’aujourd’hui. Ce n’est pas tout d’assister à des commémorations avec les mains chargées de fleurs et de bougies, il faut aussi savoir être responsable ! Lorsque l’on prend des décisions, comme ce fut le cas pour la Libye, la Syrie, l’accueil des clandestins, et que l’on se trompe aussi lourdement, il faut avoir un minimum de décence en évitant de continuer à jouer les vierges effarouchées.
    Nos bonimenteurs ne sont plus crédibles et ils méritent à présent de rendre des comptes tellement les conséquences de leurs choix se révèlent être catastrophiques. Il suffit de regarder ce début d’année (des militaires obligés d’ouvrir le feu à Valence pour stopper une attaque d’un islamiste, un commissariat attaqué en Ile-de-France par un djihadiste et un juif agressé à Marseille à coups de machette par un fou d’Allah) pour se convaincre que le besoin de changement est plus qu’urgent !

    Vincent Revel

    http://fr.novopress.info/197005/ajaccio-cologne-marseille-dirigeants-irresponsables/#more-197005