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international - Page 870

  • «Le grand problème de l’Europe, c’est l’occupation américaine»

    En Europe, c’est l’été

    L’été règne sur toute l’Europe, de la Grèce jusqu’à la Suède. Les vacances ont vidé les bureaux, et rempli les plages. Des fleurs partout, des fleuves de parfums. Des festivals sans fin, des performances et autres installations artistiques agrémentent les anciennes cités désuètes. Mais ça ne se passe pas comme d’habitude. Le vieux continent est malade. La vie est belle, mais pas pour vous. Les bonnes choses vous passent sous le nez, et le chômage est au plus haut.

    L’austérité pour tous sauf les banquiers et les politiques corrompus, c’est le mot d’ordre. La protection sociale rétrécit, mais les budgets militaires grossissent, et l’Otan n’en finit pas de s’étendre. En dehors de l’Allemagne, les pays européens membres sont désindustrialisés, leurs travailleurs perdent leur savoir-faire et finissent dans les services. Un caddie de golf risque moins de créer des problèmes qu’un ouvrier de l’industrie, certes. La démocratie n’est jamais tombée aussi bas.

    Après la débâcle Syriza, en Grèce, on ne fait plus guère confiance à la rhétorique gauchiste. De toute l’histoire moderne européenne, on n’avait jamais vu une reddition aussi honteuse, une  telle trahison. « Alexis Tsipras » est une traduction grecque de « Vijkum Quisling », ou « Maréchal Pétain ». Il a reçu le plein soutien de son peuple, et il s’est dégonflé ! La première décision de Syriza après son fiasco a été d’entamer une coopération militaire avec Israël. Aube Dorée, le mouvement d’extrême-droite, n’est plus seul à clamer contre cet abaissement devant les banquiers, mais c’est un parti dans l’opposition, et il ne risque rien à pousser des coups de gueule.

    Les partis de gauche et de droite sont maintenant bien semblables. L’Europe n’a plus ni vraie droite ni vraie gauche. La pseudo gauche soutient les guerres impérialistes et émascule l’homme. La pseudo droite soutient les guerres impérialistes et supprime les impôts pour les riches. C’était plus drôle avec les partis traditionnels, avec la droite qui haïssait les financiers et maintenait la tradition, l’Eglise et la famille, tandis que la gauche attaquait la bourgeoisie, se souciait des travailleurs, et se battait pour la justice sociale. Dans les termes de Douglas Adams, « les hommes étaient de vrais hommes et les femmes de vraies femmes, et les petites bestioles fourrées d’Alpha du Centaure de vraies petites bestioles fourrées d’Alpha du Centaure. » Maintenant tous poussent les femmes dans les conseils d’administration des multinationales, se disputent les donations juives et  rivalisent de risettes pour se faire bien voir des gays.

    Sur des questions importantes, c’est du pareil au même, comme disait, perspicace, ma logeuse chinoise. La gauche veut plus d’immigration, pour des raisons humanitaires et par antiracisme, tandis que la droite est d’accord, pour avoir une main d’œuvre moins chère et pour forcer les natifs à plus de docilité. Le résultat est le même.

    Les gens qui se voient menacés par l’immigration votent souvent pour la droite,  parce qu’ils pensent qu’une petite dose de racisme débouchera sur de réelles actions. Mais c’est en vain. Prenez Nicolas Sarkozy, ex-président français. Il flatte son électorat avec une ligne raciste, mais c’est lui qui a bombardé la Libye et envoyé plus d’immigrants en France qu’aucun gauchiste ne l’a jamais fait. A moins, bien sûr, que le président actuel François Hollande ne parvienne à le surpasser, puisque son soutien aux rebelles syriens a déjà envoyé un million de réfugiés en Europe.

    Au Royaume Uni, Tony Blair a détruit le parti travailliste. Il a fait du vieux parti des ouvriers et des mineurs des éclaireurs des tories. Il a soutenu   absolument toutes les campagnes militaires US et y a gagné le titre honorable de caniche britannique. Favori d’Israël et du lobby israélien, c’est un autre de ses titres de gloire. Il n’est plus au pouvoir, mais ceux qui le soutenaient dans son parti sont toujours là. Et ils continuent à perdre…

    Les travaillistes voudraient que ce soit Jeremy Corbyn qui soit leur chef. Blair le déteste, ce qui est sûrement une excellente recommandation. On s’attend à ce qu’il  soit un nouveau Michael Foot, qui était un grand homme à l’ère pré-thatcherienne. Il veut le  désarmement nucléaire, il a parlé en termes positifs du Hamas et du Hezbollah, il a voté contre la Marche vers l’Est des guerres américaines.  Littlewood l’a appelé « l’antidote à l’emprise sioniste ». Il pourrait changer la donne, s’il parvenait au pouvoir. Mais les autres vont le maintenir à l’écart, parce que les gens qui sont derrière les partis préfèrent des politiciens faibles et perméables.

    Le parti d’extrême-droite BNP se veut l’héritier des vrais travaillistes. Ils disent que les ouvriers anglais votent pour le BNP. Ce qui ne manque pas d’un certain fondement. Car la vraie gauche, qu’il s’agisse de la variété chinoise, soviétique ou cubaine, était strictement anti-immigration. Mais l’immigration n’est qu’une question parmi d’autres, alors que le BNP a rétréci son horizon pour ne développer qu’une politique antimusulmane. Ils n’essayent même pas d’affronter le vrai problème, qui est la richesse démesurée de quelques uns, édifiée sur l’appauvrissement de vastes majorités.

    Le Front national en France a des côtés plus reluisants, et plus de soutiens. En fait, le FN est probablement le seul parti bien vivant en France, les autres sont morts. Il veut sortir la France de l’Otan et de l’Union européenne, pour retrouver l’amitié avec la Russie et la souveraineté nationale. Leur arrivée à l’Elysée changerait bien des choses en Europe, mais cela arrivera-t-il un jour ? [L'auteur doit ignorer que la ligne politique de Marine le Pen n'est pas si différente, au sujet d'Israël notamment, des autres grands partis - Ndlr]

    Le grand problème de l’Europe, c’est l’occupation américaine. Elle est là, la source des problèmes. En 1945, le continent a été partagé entre US et URSS. En 1991, les Russes se sont retirés, mais aucune liberté ne s’en est suivie : ce sont les US qui ont pris la place, occupant toute l’Europe, depuis Narva en Estonie jusqu’à Oeiras au Portugal, depuis la Baie de Souda en Crète jusqu’à Orland en Norvège. Sur ces fondements militaires, ils ont renforcé la pression politique. Et leur joug pèse sur les pierres grises de la vieille Europe. Les mesures qu’ils forcent les dirigeants européens à prendre nuisent  au continent. Les dirigeants prennent les mauvaises décisions, et c’est le peuple qui trinque.

    L’Europe avait un excellent client pour sa production. La Russie lui achetait machines-outils, fromages, vins et voitures, et fournissait du gaz et de pétrole à bon marché. Les US ont mis fin à ces échanges profitables. Et maintenant les Européens bradent leurs pommes et leurs fromages, dépensent plus en achats militaires, et importent du gaz américain cher.

    L’Europe avait un ami quelque peu excentrique, Kadhafi  le colonel à la retraite. Il vendait du pétrole bon marché, importait des marchandises européennes pour sa petite population prospère, et donnait du travail à des millions d’Africains. Sous la houlette US, l’Otan a bombardé la Libye, sodomisé le colonel avec un flingue, l’ont lynché, et ont anéanti son pays. Les Africains déferlent, depuis, en Europe, sur tout ce qui peut flotter sur mer.

    L’Europe pouvait compter sur l’amitié de l’ex-ophtalmologiste de Londres, qui était à Damas. Il y ramenait des marchandises européennes, gardait son pays à flot, fréquentait Paris. Sous la direction US, cet homme aimable s’est vu traité de « génocideur », et ils ont armé ses ennemis, les takfiristes fanatiques. Son pays a été dévasté et des millions de réfugiés syriens ont fui en Europe.

    Ils y ont retrouvé les irakiens, dont le pays a été ruiné par l’invasion US de 2003. Le pays le plus avancé du Proche Orient, avec un système d’éducation et de santé gratuites, avec les meilleurs ingénieurs et une armée solide, est devenu un nid de bagarres sectaires, tandis que des millions d’Irakiens rejoignaient l’Europe. Les Afghans, Palestiniens, Arabes, Africains se retrouvent en Europe, s’ils parviennent à échapper au poing d’acier qui écrase leurs pays.

    Mon ami Roger van Zwanenberg, éditeur de la maison Pluto, estime que l’effroyable dévastation du Proche Orient du fait des guerres commandées par les US s’explique par l’influence sioniste et correspond au souhait israélien de voir la région fragmentée et soumise dans le cadre du paradigme d’un Grand Israël du Nil à l’Euphrate.

    C’est tout à fait plausible, si on garde à l’esprit la scène récente de Netanyahu devenu objet de vénération au Congrès US. Les promoteurs des guerres étaient principalement les néocons archisionistes, Wolfowitz, Perle et consorts. Ils ont poussé à l’invasion de l’Irak et voulaient en faire autant en Iran. Mais pourquoi ces mégalomaniaques borneraient-ils leurs rêves de suprématie au Proche Orient ? Pourquoi ne pas viser la domination mondiale ? S’ils veulent mettre en pièces les vieilles sociétés orientales, ils peuvent le faire aussi en Europe, et y mettre le paquet. L’Europe est bel et bien une victime du conflit. Sans ces guerres, les vagues d’immigrants ne recouvriraient pas l’Europe comme le Proche Orient. Par conséquent, quels que soient les commanditaires de ces guerres, ils ont probablement essayé de démolir l’Europe comme le Proche orient, et l’Europe était la plus importante des victimes visées, parce qu’il fallait lui briser la nuque, la faire rentrer dans le droit chemin de la domination mondiale. Et le Proche Orient n’est pas la seule source de réfugiés et d’immigrants.

    Jadis, l’Union européenne était une union des Etats issus de l’empire de Charlemagne, et peut-être une idée qui se tenait. Mais les US ont pris le contrôle de Bruxelles et les ont forcés à accepter les Etats de l’Est européen, sous la coupe de dévots de l’Amérique furieusement anticommunistes. A l’intérieur de l’UE, les pays développés de l’ancienne union ont dévoré les pays périphériques moins développés. Les Etats baltes ont perdu environ un tiers de leur population ; la Lettonie est passée de 2,7 millions d’habitants à la fin de l’époque soviétique à 1,9 millions aujourd’hui, la Lithuanie est passée de 3,7 millions à 2,9 millions. La Roumanie, alors que la poigne d’acier de Nicolas Ceausescu l’avait libérée de ses dettes, se retrouve maintenant à nouveau endettée jusqu’au cou. Et les citoyens appauvris de tous ces pays se précipitent en masse dans les villes de l’Ouest.

    Prenez le cas de la Suède. C’est l’été le plus froid depuis plusieurs années, en Suède. Le mois de juillet a été aussi frais qu’un mois d’avril, mais cela n’a nullement arrêté l’afflux des réfugiés. Devant chaque supermarché, chaque station de train ou de métro en Suède, depuis Kiruna jusqu’à Luind, vous tombez sur un mendiant rom avec une soucoupe en plastique à la main. Ils sont venus de Roumanie et de Hongrie, les Etats qui font partie de l’UE, qui ont certes un niveau de vie assez bas, mais qui appartiennent à l’espace Schengen, ce qui les dispense de visa. Ils ne sont pas venus de leur plein gré, mais ont été expédiés par leurs  barons qui se sont construit de grands châteaux dans le plus pur style tzigane tape-à-l’oeil, sur la redevance que les mendiants leur versent. Après trois mois à battre le pavé suédois, ils rentrent chez eux, remplacés par d’autres arrivages de mendiants.

    La police suédoise n’interfère pas avec ces mendiants. Ils disent qu’il n’y a pas de loi pour chasser les gitans. Ils ont peur de se voir condamnés pour racisme s’ils le faisaient. Les romanichels sont hauts en couleur, hommes et femmes, âgés ou plus jeunes, et ne sont jamais plus que deux à chaque emplacement. La logistique ne peut pas être facile, avec tant de gens à répartir si uniformément, mais les barons roms savent s’y prendre : je n’ai jamais observé de bagarre, ou même d’altercation, entre les mendiants. Ils ont même été entraînés à sourire ; quelque chose que vous ne verrez jamais en Europe de l’Est, où les mendiants sont aussi sinistres que les immeubles des années 1950.

    Les réfugiés de Somalie et du Soudan, victimes des interventions US précédentes, ne mendient pas. Ils se regroupent dans des villes suédoises plus petites ; l’Etat suédois paye pour leur hébergement et leur donne quelques subventions pour vivre. Ils ne sont pas autorisés à travailler, et de toute façon personne n’a besoin d’eux comme ouvriers. Ils restent là, simplement, en attendant que leurs demandes d’asile aboutissent, généralement sur un refus. Après quoi ils disparaissent des radars.

    Mais ne versez pas trop de larmes sur les Suédois. Les tauliers se font beaucoup d’argent dans ce système de même que les fonctionnaires. L’Etat suédois paye 500 couronnes (50 euros) par nuit et par chambre. C’est une excellente affaire dans les petites villes reculées. Habituellement, l’Etat préfère des hôtels avec beaucoup de chambres à offrir, et ils renvoient l’ascenseur au fonctionnaire chargé de l’hébergement. Curieusement, un individu considéré comme le plus ouvertement raciste de toute la Suède, qui se bat contre l’immigration, a fait des profits rondelets avec l’hébergement  des Somaliens ; il s’appelle Bert Karlsson.

    Outre les réfugiés et immigrants fournis par les guerres US et l’élargissement de l’UE dicté par les US, la Suède et les autres pays de l’Ouest se trouvent minés par la campagne, en provenance aussi des US pour réorganiser la vie en termes de gender. Il y a peu d’enfants ; des écoles ont été fermées, les gays ont absolument tous les droits ; les femmes sont prioritaires pour les emplois. Les garçons ont moins d’opportunités : depuis les chaînes publiques de télé jusqu’aux coiffeurs, les emplois sont pris par les femmes. Les prêtres de l’église suédoise sont principalement femmes ; l’Etat choisit  et rémunère les évêques connus pour leur soutien au sacerdoce féminin.

    « La Suède est l’Arabie saoudite du féminisme », a conclu Julian Assange, le fondateur de Wikileaks, bouclé pour la troisième année consécutive à l’ambassade d’Equateur à Londres ; C’est un expert en la matière : deux petites Suédoises avaient porté plainte pour viol, simplement parce que dans le cadre d’une relation pleinement consentie, elles avaient eu un rapport sexuel non protégé. La procureuse Marianne Ny a  dit qu’en de tels cas, l’homme doit faire de la prison, même s’il s’avère qu’il était innocent. La Suède a le taux de plaintes pour viol le plus élevé au monde, et le taux le plus élevé de plaintes fallacieuses pour viol rejetées. Ce qui ne fait pas la promotion de l’amour entre personnes de sexe opposé.

    L’éducation fait tout ce qu’elle peut pour émasculer les hommes, et les splendides Suédoises préfèrent souvent des mâles étrangers plus masculins (je le sais, étant précisément un mâle étranger basané et moustachu qui plus est, j’avais épousé une ravissante Suédoise il y a bien longtemps). Les Suédois se marient de moins en moins, et ont de moins en moins d’enfants, malgré les aides gouvernementales très généreuses.

    Bien des observateurs conservateurs accusent les féministes. Même si les hommes ont certainement perdu la guerre, la victoire des femmes ne résiste pas à l’examen. Jadis les femmes avaient le choix : rejoindre le monde des gens très occupés ou rester à la maison avec les enfants. Jadis, les femmes pouvaient élever une famille sans se sentir coupables. Jadis les femmes pouvaient aimer être courtisées. Tout ça c’est fini, la dévirilisation des hommes a rapidement entraîné la déféminisation des femmes.

    Il y a un sous-entendu commun aux tenants du pouvoir : c’est que les hommes féminisés sont plus faciles à contrôler, et c’est pour  cela qu’ils encouragent l’homosexualité. Déviriliser l’homme est un pivot dans la reprogrammation de l’humanité pour qu’elle devienne horde obéissante, parce que les hommes entiers sont imprévisibles.  Ils sont prompts à la rébellion, prêts au sacrifice et à l’action. Ce n’est pas une coïncidence si les ennemis de l’empire sont tous des mâles très virils, qu’il s’agisse de Kadhafi, de Castro, de Chavez, de Loukachenko, de Poutine, ou de Julian Assange. Tout devient clair : les hommes sont ciblés pour l’élimination, et les fourmis au travail n’ont pas besoin de sexe.

    Les Suédois ont le culte des « blacks », qui vient  aussi des Usa, à en croire Rachel Dolezal, la militante blanche pour les droits des noirs qui se faisait passer pour  noire. Les noirs sont censés être meilleurs et plus beaux que les blancs. Dans le film Terminator, c’est un savant noir qui invente le truc merveilleux ; il se bat aux côtés de la guerrière blanche contre les méchants hommes blancs. Morpheus, noir, dans Matrix, est un opérateur de Zion, et il sauve la race humaine. Il y avait un président noir dans Le Cinquième Elément, avant Obama. Bien des Suédois en manque d’enfants ont importé des enfants noirs et asiatiques, autre ligne culturelle instaurée par Angelina Jolie. Ce racisme à l’envers n’est pas différent de la variété ordinaire. Les noirs sont des gens très bien, mais nullement meilleurs que les Suédois roses.

    Les Suédois ordinaires sont malheureux. Dans une petite ville avec un haut pourcentage de réfugiés et d’immigrants, ils sont 40% à voter pour le parti d’extrême droite, les Démocrates suédois. Ils sont 12% à l’échelle du pays malgré une campagne féroce contre eux dans les médias.

    La gauche a obtenu une majorité relative des sièges au Parlement, après des années de droite au pouvoir. Après l’élection, les gauche et droite officielles ont uni leurs forces sur un programme commun dans le seul but de maintenir les Démocrates suédois en marge,  ostensiblement. Les électeurs de gauche se sont sentis bernés. Pourquoi s’en faire et pourquoi voter, si le résultat, c’est un arrangement entre les partis ?

    Ne versez pas une larme sur le sort des Démocrates suédois non plus. Il y a un timide parti pro-sioniste dont l’action la mieux connue en matière politique a été d’installer une parade gay dans un quartier musulman. Ils s’extasient devant l’Etat juif, comme leurs frères dans les autres pays d’Europe. Ils acceptent l’emprise de l’idéologie gender, qui est le programme du nouvel ordre mondial. Ils sont contre les immigrants et les réfugiés, mais jamais contre ceux qui envoient les vagues déferler sur la Suède. Au contraire, ils soutiennent le régime de Kiev, bande de bâtards à la botte des néocons, et détestent la Russie comme se doit de le faire tout défenseur du Nouvel Ordre Mondial.

    Voilà pourquoi il est bien difficile de voir d’où pourra venir la libération du continent, et si même il en est encore question.

    Israël Adam Shamir

    Article initialement publié dans Unz Review.

    Traduit par Maria Poumier le 17/08/2015

    Lire également: http://arretsurinfo.ch/chaos-au-moyen-orient-objectif-voulu-ou-erreur-politique/

    Arrêt sur info n’est pas tenu pour responsable des déclarations inexactes ou incorrectes contenues dans les articles publiés

    Source: http://plumenclume.org/blog/30-en-europe-c-est-l-ete-par-israel-adam-shamir

    http://euro-synergies.hautetfort.com/

  • Quand les barbares de l’islam décapitent un savant au nom de la charia

    Khaled al-Assaad a été décapité mardi, et son corps suspendu à une colonne au milieu d'une place de la ville dont il avait si bien conservé les merveilles architecturales gréco-romaines.

     

    L’islam a retrouvé ses barbares historiques ! Depuis deux ans, nous sommes habitués à voir sur les réseaux sociaux ou sur nos téléviseurs les pires atrocités humaines. Cela va du bébé qu’on dynamite pour un exercice, des chrétiens qu’on jette vivants dans un précipice, des soldats dont on expose la tête sur les grilles d’un parc en pleine ville, des petites filles qu’on étête au couteau, des pilotes qu’on décapite à la chaîne, des enfants qui exécutent au pistolet 30 otages dans le merveilleux théâtre de Palmyre, à des exécutions sommaires faites au nom de la charia.

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  • Qui lutte vraiment contre ISIS?

    Les frappes aériennes de l’OTAN contre l’armée serbe de Bosnie ont eu lieu dans la période du 30 août au 20 septembre 1995. Elles ont été effectuées par 400 avions et missiles de croisière Tomahawk au nom de mercenaires musulmans amenés par les Etats-Unis, l’Iran, l’Arabie Saoudite et la Turquie pour lutter contre les Serbes. L’opération a atteint son objectif, qui était la destruction de 338 cibles terrestres serbes (les concentrations de blindés, les batteries d’artillerie lourde, les colonnes d’infanterie motorisée en mouvement, etc..).

    Les bombardement de l’OTAN de la Yougoslavie ont été effectués dans la période du 24 mars au 10 juin 1999 et ont entraîné la mort de 5 à 10 000 Yougoslaves militaires et civils, la neutralisation de 40 % des armes les plus avancées du monde des forces terrestres de l’armée yougoslave, et la destruction de 60 % de la capacité industrielle du pays, des centrales thermiques qui approvisionnent la population en chauffage, des ponts sur le Danube, des nœuds ferroviaires. L’opération a atteint son objectif, en faisant évacuer l’armée yougoslave du Kosovo, que les Américains convoitaient.

    Ce qui est surprenant, c’est que depuis plus d’un an, les Etats-Unis avec leurs alliés de l’OTAN (Turquie, Canada, Grande-Bretagne, France, Allemagne et Pays-Bas), ainsi qu’avec les Émirats Arabes Unis, Bahreïn, Qatar, Jordanie, Australie, effectuent des frappes aériennes contre ISIS, sans résultat. Cela est d’autant plus surprenant que les forces d’ISIS ne comprennent que 5 à 7 000 combattants, agissant dans des zones strictement délimitées et à découvert (le plus souvent dans les régions désertiques) où le suivi et les frappes sont beaucoup plus faciles que dans l’ancienne Yougoslavie.

    ISIS map of location

    ISIS est organisé en détachements avec une grande mobilité tactique, composés de sous-unités de reconnaissance équipées de blindés légers (Humvee), de sous-unités blindées équipées de chars, IFV et APC, de sous-unités d’artillerie tractée, de sous-unités de transport avec des camions (pour les munitions, la nourriture, le carburant, etc.), de sous-unités de défense AA avec des canons ou mitrailleuses montées sur camions, etc.. Les quelques vidéos publiées par les médias occidentaux, ne montrent que des cibles statiques, type bunker, lors de frappes de l’aviation américaine. C’est très étrange qu’il n’y ait aucune voiture, aucun blindé, aucun combattant ISIS dans les parages de la cible. Cela veut dire qu’il pourrait s’agir de fake, pour la bonne raison qu’il n’y a plus de bunkers en Irak. Les médias occidentaux qui diffusent ce genre de vidéos, semblent avoir oublié qu’avec l’occupation de l’Irak par l’armée américaine, les ingénieurs américains avaient reçu la tâche de faire sauter tous les bunkers construits par Saddam Hussein. Où les combattants d’ISIS ont-ils trouvé les bunkers montrés dans les vidéos ?

    L’occupant américain, à partir de 2003, a mis au rebut tous les avions à réaction supersoniques ou les avions d’attaque au sol (Su-25) de la production soviétique, existant dans l’armée irakienne. Ils les ont remplacés par des avions à hélice Cessna 208 Caravan, Cessna 172 et Beechcraft T-6 Texan. La même chose, a été faite avec les hélicoptères d’attaque iraquiens, remplacés par des Bell 206, Bell UH-1, Bell OH-58C, Bell 407. Aucun de ces appareils ne bénéficie de blindage, ni n’est armé pour le combat contre des véhicules blindés. Les États-Unis ont repoussé à plusieurs reprises la livraison de 36 avions F-16 block 52, payés par l’Iraq en 2011. Les quatre premiers F-16 ne sont arrivés à la base aérienne irakienne de Balad qu’en juillet 2015, le reste devant arriver en 2018. Idem pour les 36 AH-64E Apache que l’Irak a achetés aux Etats-Unis et qui n’ont toujours pas été livrés. Mise devant l’obligation de combattre ISIS, l’Irak avait demandé l’aide de la France, mais celle-ci, suivant le modèle des Mistral, a refusé de fournir des hélicoptères d’attaque Tigre, pour ne pas offenser les Etats-Unis.

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    Pourquoi les Etats-Unis font-ils tout leur possible pour que l’Irak, qui se trouve en première ligne dans la lutte contre ISIS, n’ait pas d’avions de combat? C’est tout simplement parce qu’ils savent qu’avec ces avions l’Irak neutraliserait à elle seule ISIS dans les deux mois. Et puis cela dévoilerait le bluff U.S. et ses alliés au sujet d’ISIS.

    La Russie a compris les véritables intentions des Etats-Unis et a été le seul État à soutenir les forces luttant véritablement contre ISIS. Elle a immédiatement signé un accord avec l’Irak pour la livraison de 56 hélicoptères d’attaque Mi-28 NE et Mi-35 (24 hélicoptères russes opèrent déjà actuellement). Une vidéo irakienne, montre comment se déroule maintenant un vrai combat entre un hélicoptère irakien Mi-35 et une colonne ISIS.

    La Russie a également livré à l’Irak 12 avions Su-25, des pilotes iraniens sont sur ces appareils. D’autre part, grâce à un accord négocié par la Russie, 7 autres avions Su-25 iraniens devaient retourner en Irak pour combattre ISIS. Ils sont arrivés à la base aérienne de Balad, le 13 juillet 2015.

    Valentin Vasilescu

    Traduction Avic Réseau International

     http://reseauinternational.net/qui-lutte-vraiment-contre-isis/

  • Intervention Russe imminente en Novorossya ?

    La prévision d’un conseiller de Vladimir Poutine il y a quelques mois "Nous serons probablement en guerre cet été" va t-elle se vérifier ?

    Les media occidentaux bien sûr n’en font quasiment pas état, mais la situation en Novorossya est de plus en plus sérieuse, et ce malgré les accords de "Minsk-2" signés l’hiver dernier. Ces accords n’ont d’ailleurs quasiment jamais été respectés, et il semble évident qu’ils n’auront servi que pour permettre à l’armée ukranienne de se renforcer après plusieurs sévères défaites face à l’armée de Novorossya.

    Ces accords auront également et surtout permis à l’Ukraine de recevoir du matériel et du personnel OTAN, puisque depuis le mois de mai, des centaines de blindés et de troupes venant des pays de l’OTAN mais aussi directement des USA, sont à pied d’oeuvre sur le sol ukranien. Ces derniers mois auront vu des manoeuvres militaires visant à impressionner la Russie, tant dans les pays baltes qu’en Pologne et bien sûr en Ukraine.

    La semaine dernière, des grandes quantités de matériel lourd ukranien et OTAN ont été acheminées vers la ligne de front de Donetsk, alors que les bombardements sur la ville s’intensifiaient. Sur la ville, ce qui veut dire que plusieurs civils ont été tués.

    Et depuis la nuit dernière (mercredi 12 aout) c’est carrement un déluge de feu qui s’abat sur la région de Donetsk, ou près de 8000 hommes sont arrivés en renfort.

    Hier, Vladimir Poutine a réuni le Conseil de Sécurite de la Fédération de Russie pour traiter de ce sujet car, bien que la Russie ne soit jusqu’a présent pas intervenue militairement en Novorossya, elle ne pourra pas laisser massacrer des civils dans ce qui pourrait être une attaque majeure de l’ukraine et de l’OTAN.

    Selon certaines informations la Russie interviendra en Ukraine si Donetsk ou Lugansk sont sur le point d’être prises par la junte de Kiev, intervention qui pourrait se faire sous la forme d’une force d’intervention de "soldats de la Paix".

    Kiev a sans nul doute connaissance de cette décision, ce qui pourrait les amener à revoir leurs plans, mais la véritable décision sera bien entendu prise à Washington dont Kiev n’est qu’un simple exécutant des ordres donnés par le fuhrer noir.

    Lors de la condamnation de la Russie à verser 50 milliards d’euros (!) aux escrocs de l’affaire Yukos, un très proche conseiller de Vladimir Poutine a répondu à la question "La Russie va-t-elle payer ?" ceci "Nous serons probablement en guerre cet été, alors....".

    Иван Михайлович Фраков

    https://euro-reconquista.com/site/spip.php?article766

  • « La race blanche est en danger », répète Kristiina Ojuland, ex-ministre estonienne des Affaires étrangères, à propos de l’immigration massive

    C’est au début du mois de mai dernier que l’eurodéputé Kristiina Ojuland, ex-ministre estonienne des Affaires étrangères, avait affirmé sur son blog que « La race blanche est en danger ».

    Kristiina Ojuland constatait que l’immigration massive actuelle représente une « menace raciale » . Une évidence politiquement incorrecte.

    L’eurodéputé estonien faisait en l’occurrence référence à l’injonction de la Commission européenne faite aux Etats-membres de l’Union Européenne d’accueillir les flots de réfugiés africains qui arrivent en masse via la Méditerranée.

    Quelques mois ont passé mais la polémique persiste et Kristiina Ojuland continue d’être interrogée sur ce qu’elle a écrit. « Je suis estampillée raciste parce que je parle honnêtement de ce que je crains  » , a-t-elle répondu ces jours-ci aux journalistes qui revenaient sur le sujet.

    Bien consciente que de tels propos peuvent mettre sa carrière politique en péril, elle n’en a cure, et explique posément qu’elle n’a nul besoin d’apparaître tous les jours à la télévision ou dans la presse. Ce qui la pousse à continuer la politique dans ces conditions ?  « J’aime l’Estonie et j’ai l’intention de protéger l’Estonie » , répond-elle.

    Voici une race de politicien qu’on ne trouve pas en France, sous les projecteurs…

    Source

    http://www.contre-info.com/

  • Huntington et les guerres occidentales contre le reste du monde

    Il y a quinze ans, Samuel Huntington publiait son livre sur le choc des civilisations ; livre bien informé, souvent courageux. Huntington avait le mérite de conserver une vision qualitative et non quantitative de l’humanité, une humanité qui selon lui continuerait à se débattre face au marché capitaliste planétarisé en des termes religieux, culturels et moraux. C’est ainsi qu’Huntington voyait, à côté d’une « civilisation » occidentale (USA, Europe occidentale, ex-dominions britanniques), des cultures islamiques, une civilisation orthodoxe (Serbie, Russie et même Grèce) ainsi qu’une civilisation chinoise ou une civilisation indienne.

    En réalité, ce livre caricaturé par des journalistes ignares montrait le risque que faisait courir le monde occidental (américanisé) au reste de la planète. Car le problème occidental restait, pour Huntington, fondamental : « L’Occident est la seule parmi les civilisations à avoir eu un impact important et parfois dévastateur sur toutes les autres. »

    Huntington enfonçait le clou sur cette capacité méphitique et messianique des Occidentaux, ces ennemis par ailleurs de notre Europe continentale : « L’Occident, en particulier les États-Unis, qui ont toujours été une nation missionnaire, croit que les non-Occidentaux devraient adopter les valeurs occidentales, la démocratie, le libre-échange, la séparation des pouvoirs, les droits de l’homme, l’individualisme, l’État de droit, et conformer leurs institutions à ces valeurs. »

    Et Huntington savait que cet Occident – qui est postchrétien et même antichrétien – est surtout un preux défenseur de l’hydre multiculturelle : « Les élites américaines avaient aussi un préjugé favorable à l’égard des Bosniaques, car elles aiment le concept de pays multiculturel, image de lui-même que le gouvernement bosniaque réussit à promouvoir au début du conflit. »

    Le culot des Occidentaux n’a plus de limites. L’Occident se confond avec le monde, la « communauté internationale ». Trois ou quatre pays, leurs vassaux, se jugent dignes ainsi de juger et condamner Chine, Russie, Inde, Amérique du Sud, tout le reste du monde.

    Huntington : « L’Occident s’efforce et s’efforcera à l’avenir de maintenir sa position prééminente et de défendre ses intérêts en les présentant comme ceux de la “communauté mondiale”. Cette expression est un euphémisme collectif (qui remplace “le monde libre”) censé donner une légitimité globale aux actions qui reflètent en fait les intérêts des États-Unis et des autres puissances occidentales. »

    Comme au temps du colonialisme, les peuples menacés, sanctionnés ou sermonnés par tous les Guy Mollet de la télé savent à quoi s’en tenir. Huntington se permet d’ajouter les mots suivants : « En politique, un ennemi commun crée des intérêts communs. Les sociétés islamique et chinoise, qui regardent l’Occident comme leur adversaire, ont ainsi des raisons de coopérer entre elles contre lui, à l’instar des Alliés et de Staline contre Hitler. »

    Nicolas Bonnal

    source : Boulevard Voltaire :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/di_varia/EuFAlZFVlAXZvaajrK.shtml

     

  • Nos cloches sonnent pour vous, frères d'Orient

    Voici le texte lu par le père Bernard Domini le 15 août après la messe sur le parvis de l'église de Saint-Pierre de Colombier où se situe la maison mère de la Famille Missionnaire de Notre-Dame en Ardèche :

    "Bien chers amis, nous sommes réunis et unis avec un grand nombre de baptisés de France qui vont faire sonner les cloches à midi en hommage à nos frères et sœurs d’Orient. Nos cloches ne sonneront pas le glas, mais la victoire du Christ, le Vivant. Bien chers frères et sœurs, qui, en ce moment, endurez la persécution, vous n’êtes pas seuls, nous sommes en grande communion avec vous et nous vous remercions de votre courage et de votre fidélité.

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    Par votre souffrance unie à celle de Jésus, vous participez aux grâces de conversion pour notre Eglise de France et pour le renouveau de l’Eglise. Vos glorieux martyrs se réjouissent en ce jour avec la Vierge Marie, les anges et les saints. L’Eglise en Orient, grâce à vous, ne mourra pas. Le sang de vos martyrs est déjà semence de nouveaux chrétiens. Amen, Alléluia, Magnificat !"

    Philippe Carhon