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JT du Mercredi 29 Juillet 2015
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Les Kurdes, ennemis n°1 pour la Turquie
D'Olivier Hanne à propos de l'intervention turque contre Daesh :
"Malgré les apparences en France, la Turquie est d’une grande cohérence et conserve la même ligne stratégique depuis deux ans :l’ennemi du Moyen-Orient est kurde, et l’État islamique est un danger secondaire, qui sera vite réglé. [...]
Grâce à l’EI, la Turquie a vu se développer tout au long de sa frontière méridionale des abcès de fixation pour ses ennemis kurdes, dont les forces sont entièrement mobilisées contre Daesh.
L’attentat du 20 juillet 2015 fomenté par l’organisation terroriste contre la Turquie peut faire croire à un retournement général de la situation, puisque les troupes turques ont frappé des positions de Daesh. Or, il n’en est rien.
Comme Ankara l’avait faitle 14 octobre 2014 en tirant sur les partisans du PKK, la Turquie va relancer son combat contre les Kurdes en rouvrant le front intérieur(arrestations de militants kurdes de Turquie, interdictions des manifestations, exécutions...), et en profitant des maladresses américaines sur le front extérieur.
Le président Erdogan plaide depuis un an pour la mise en place de zones-tampons sur sa frontière avec la Syrie et l’Irak, afin de sécuriser ces zones etmieux prendre en charge les réfugiés. Mais cet objectif humanitaire autoriserait l’armée turque à intervenir de l’autre côté de sa frontière et à y fortifier ses positions.
Or, le 28 juillet, les États-Unis se sont mis d’accord avec la Turquie pour instaurer une "ISIS-free zone" en Syrie. Il s’agira d’un espace d’exclusion aérienne, garanti par les États-Unis, et d’où Ankara s’engage à expulser Daesh.
À terme, cette initiative aura plusieurs conséquences :
- Elle autorisera la Turquie à intervenir contre les Kurdes en dehors de ses frontières,
- Elle donnera à Ankara l’hégémonie sur ces zones qu’elle convoite depuis un siècle,
- Elle accélérera le déclin militaire de Bachar al-Assad, puisque l’exclusion aérienne concernera essentiellement son aviation,
- Elle ne garantira nullement l’affaiblissement de Daesh, puisque la Turquie n’a pas la volonté d’aller au-delà de l’objectif de la sécurisation de ses frontières.
Il n’y a donc aucun retournement majeur au Moyen-Orient depuis une semaine, mais une confirmation des tendances lourdes de la politique de chacun des acteurs."
http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html
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Vladimir Poutine : “L’Europe devrait se montrer plus indépendante des USA”
Dans un entretien à la Radio-télévision suisse samedi, Vladimir Poutine n’épargne pas les États-Unis… ni la faiblesse de l’Europe.
Le président russe critique le rôle joué par les États-Unis dans la course aux armements. Selon lui il ne s’agit non pas d’un retour à une certaine forme de politique impérialiste du pays, comme le suggère le journaliste, mais de “son intensification”. “Cela fait longtemps qu’une telle politique est menée (…) Je l’ai souvent dit publiquement et je ne suis pas seul à le dire. ”
Dans l’affaire de corruption qui secoue actuellement la FIFA, dont les actions juridiques sont menées par les États-Unis, il accuse par ailleurs Washington d’avoir agi pour ses propres intérêts. Le président russe regrette le “manque d’indépendance” de l’Europe à l’égard de la première puissance du monde.
Enfin, interrogé sur la montée de partis d’extrême-droite en Europe, dont certains leaders, comme la Française Marine Le Pen, soutiennent sa politique, Vladimir Poutine a réponduDans le monde et dans les pays européens, on observe des changements tectoniques dans l’opinion publique. Et cela dans le sens d’une défense accrue des intérêts nationaux
a retrouver grâce au lien du tweet ci-dessous :
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Hervé Juvin et le Mur de l’Ouest. Un point de situation par Pierre LE VIGAN
Le mur de Berlin protégeait l’Est des séductions et des conquêtes de l’imaginaire capitaliste. Le mur de l’Ouest est celui qui permet l’extension maximum du capitalisme. Comment ? En confinant la Russie dans l’espace le plus petit possible. En empêchant tout rapprochement entre la Russie et les autres pays d’Eurasie. Et plus encore tout rapprochement entre la Russie et l’Europe.
Nous, la France, sommes du côté américain de ce mur de l’Ouest, et c’est pourquoi notre pays n’est pas libre, et c’est pourquoi l’Europe est asservie. « La résistance est à l’ordre du jour. […] l’occupation mentale, technique, économique que nous subissons n’est pas de moindre conséquence politique que celle que nous avons subie [pendant la Seconde Guerre mondiale]; car elle aussi nous prive du pouvoir que la République nous a donné, que les institutions du Conseil National de la Résistance avaient assuré, que le projet d’union de l’Europe avait fait espérer. Et ce rejet du pouvoir perdu, du pouvoir à reprendre, est au cœur de la conscience malheureuse des Français – de ceux du moins pour qui la France est autre chose qu’un hôtel. »
Hervé Juvin en appelle donc à la résistance. Il faut faire tomber ce mur de l’Ouest. Le premier mouvement de cette résistance c’est revenir à l’intelligence du monde. C’est se rappeler ce que l’esprit du temps veut nous faire oublier : que le monde est irrigué de rapports de force, de jeux de puissance. Derrière l’humanitaire, derrière les indignations pseudo morales, il y a la violence des déplacements de populations, et celle des changements de peuple. Décrypter cette réalité des rapports de force, cette réalité d’une guerre qui ne dit pas son nom, c’est ce qu’apporte Hervé Juvin. Au cœur de cette guerre, il fait un « point de situation ».
Pour comprendre le moment présent, l’auteur reprend un certain nombre de slogans de la pensée occidentaliste dominante. « La diversité est une richesse », « Le marché a toujours raison », « Le droit est universel », … Une douzaine de thèmes sont ainsi analysés et démontés. Leur fausseté est montrée, leur imposture démontrée. Les intérêts que couvrent ces mots d’ordre sont mis à jour.
Prenons l’analyse du slogan « Ç’en est fini de l’hyperpuissance américaine ». Juvin montre que malgré des cafouillages évidents, les U.S.A. ont réussi dans leurs objectifs essentiels : éliminer les régimes qui voulaient mettre en cause le dollar comme unique monnaie d’échange international, éliminer ou marginaliser les amis de la Russie, créer un nouveau Moyen-Orient plus instrumentalisable que celui, antérieur, des États-nations, contrôler la nourriture du monde en mettant semences et espèces sous brevets, faire d’internet une colonie médiatique américaine, de l’espace une province des États-Unis. Il n’y a échec des États-Unis que si on croit que l’objectif des Américains était vraiment la paix, la démocratie et le développement.
Mais Juvin ne cache pas les points de fragilité de l’impérialisme américain, ceux qui peuvent annoncer un possible point de retournement : les faiblesses internes des États-Unis, en matière d’infrastructure, d’innovation, d’éducation, et les initiatives des autres pays, l’Inde et son développement économique endogène et (en partie) soucieux de son identité, la création d’une banque de développement des B.R.I.C.S., une voie autre que la Banque mondiale et le F.M.I., l’émergence, aussi, de la notion de droits collectifs opposables aux stricts droits de l’individu.
Voilà bien des contre-pouvoirs, et de nouvelles forces qui peuvent renverser les tendances. La même mise au jour des lignes de force est faite pour chacun des thèmes du livre. Pour comprendre la réalité de notre servitude, et de la complicité de nos élites, mais aussi les voies de la libération de nos peuples. L’élucidation des enjeux par Juvin est toujours à la fois ferme quant à ce qui « menace notre être » comme disait Mao (On voit que Juvin ne craint pas les références iconoclastes et c’est le charme de la liberté de l’esprit, qui fut si française), et attentive à ce qui évolue dans les rapports de force, notamment intellectuels, car les idées sont aussi des forces. Pour Hervé Juvin, c’est essentiel.
Pierre Le Vigan
• Hervé Juvin, Le mur de l’Ouest n’est pas tombé, Éditions Pierre-Guillaume de Roux, Paris, 280 p., 23 €.
• D’abord mis en ligne sur Metamag, le 9 juin 2015.
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Trafic d'organes de bébés avortés : le Planning familial américain accusé par une troisième vidéo et visé par 10 enquêtes
14 juillet : après 30 mois d'infiltration, The Center for Medical Progress publie une première vidéo accusant le Planning familial américain (qui gère des avortoirs), de vendre des organes de bébés avortés et de pratiquer, dans certains cas, des avortements par naissance partielle pour s'assurer de récupérer ces organes intacts. Elle peut être vue, sous-titrée en français, ici.
17 juillet : la commission des affaires énergétiques et commerciales de la Chambre des représentants convoque la directrice générale des services médicaux du Planning familial, mise en cause dans la vidéo. L'organisationrefuse que ce soit ce médecin qui soit auditionné et affirme rester dans le cadre de la loi, qui autorise le don d'organes de foetus pour la recherche médicale, et non leur vente. Les prix indiqués ne correspondraient qu'au dédommagement des frais médicaux et de transports.
21 juillet : deuxième vidéo, dans laquelle une responsable du Planning familial américain négocie le prix d'organes de bébés avortés. La vidéo vient d'être sous-titrée en français. La voici :
En l'espace de deux semaines, des membres du Congrès ainsi que neuf Etats américains annoncent avoir lancé une enquête visant l'organisation.
28 juillet : troisième vidéo. On y voit la tarification pratiquée par une société servant d'intermédiaire entre une branche régionale du Planning familial et le monde de la recherche. Le prospectus d'une société concurrente vante quant à lui les "profits" que feront les avortoirs s'ils lui fournissent des organes. Ce que confirme une jeune femme, employée six mois dans cette entreprise. Elle décrit ce que fut son travail : identifier les femmes enceintes, hospitalisées dans un avortoir du Planning familial, qui répondaient aux critères pour les commandes et récolter les organes de foetus après leur avortement.
Une autre séquence montre la vice-présidente du Planning familial des Montagnes rocheuses superviser la dissection d'un foetus et donner sa préférence pour un paiement par organe.
Voici cette troisième vidéo, en anglais pour l'instant. Attention, les images sont choquantes :
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Le président kenyan n’hésite pas à contredire Barack Obama sur l’homosexualité
Le président américain Barack Obama s’est rendu au Kenya, le pays natal de son père, pour la première fois depuis qu’il est à son poste. Mais le fils prodigue a choqué tout le pays, à commencer par son homologue kenyan, en fustigeant les « mauvaises traditions » du pays, parmi lesquelles la pénalisation de l’homosexualité.
« En tant qu’Afro-Américain des Etats-Unis, je n’ai que trop conscience de ce qui arrive lorsque l’on introduit des discriminations », a-t-il affirmé lors d’une conférence de presse tenue à Nairobi, alors qu’il évoquait le sujet de l’homosexualité au Kenya, avant d’ajouter : « Lorsque vous commencez à traiter les gens différemment, non pas à cause du mal qu’ils feraient à quelqu’un mais parce qu’ils sont différents, les libertés sont attaquées et de mauvaises choses arrivent. »
Barack Obama milite en faveur de l’homosexualité au Kenya, contre toute bienséance diplomatique
Une attaque frontale contre le président du Kenya n’est pas restée sans réponse. Uhuru Kenyatta a clairement affirmé que la question de l’homosexualité n’est pas un sujet dans son pays.
« Nous partageons de nombreuses valeurs, notre amour commun pour la démocratie, l’esprit d’entreprise, la famille. Mais il y a certaines choses, nous devons l’admettre, que nous ne partageons pas, que notre culture et nos sociétés n’acceptent pas », a répondu le président Kenyan à son homologue américain.
De nombreuses personnalités kenyanes, comme les citoyens interrogés sur la question, ont affirmé que les personnes homosexuelles pouvaient l’être à condition de rester discrètes.
Il était absolument évident que la déclaration du président américain allait choquer en Afrique, mais les « droits » homosexuels sont un enjeu d’une importance telle pour l’idéologie mondialiste qu’ils valaient sans doute une entorse grave aux règles élémentaires de la diplomatie…
Après la défense de l’homosexualité, Barack Obama s’attaque à la corruption au Kenya
Barack Obama s’est également attaqué à la corruption, s’attirant plus de sympathie de la part du peuple kenyan. Mais s’il est légitime et nécessaire de lutter contre la corruption, il faut également relever qu’il s’agit d’un objectif mondialiste poursuivi avec persévérance sur l’ensemble de la planète : la disparition de la corruption permets aux directives venues de l’ONU et des centres de pouvoir régionaux tels Bruxelles d’arriver jusqu’aux dernières strates de la société sans être déviées par des fonctionnaires corrompus ; à la « gouvernance globale » de s’exercer à tous les échelons de la société sans rencontrer l’obstacle. Nous avons relevé récemment que le régime totalitaire chinois poursuit une lutte implacable contre la corruption.
Pour Barack Obama et pour le courant idéologique qu’il incarne, la lutte contre la corruption permet toujours plus de contrôle étatique… Même lorsque ce sont les personnes les mieux placées au Kenya qui sont les plus corrompues, ce que le président Américain a d’ailleurs dénoncé.
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JT du Mardi 28 juillet 2015
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Duplicité saoudienne ? La preuve par WikiLeaks
Si Julian Assange et son WikiLeaks n’existaient pas, certains États auraient donné un bras pour qu’on ne l’inventât point. Les Américains, bien sûr ; mais surtout les Saoudiens, voire même, aujourd’hui, les Français.
Ces nouvelles révélations ? Rien de plus, fondamentalement, que ce que nos lecteurs lisent ici depuis des années sous la plume de votre serviteur ; mais désormais « officialisées » par WikiLeaks et dûment relayées par l’un des quotidiens américains de référence, The New York Times et Atlantico.fr, site français dont les contributeurs ne sont pas tout à fait connus pour mouiller la chemise dans le combat contre l’atlantisme et la défense de la cause palestinienne…
Bref, toute la duplicité saoudienne y est enfin mise sous les projecteurs. Leur diplomatie du chéquier consistant à promouvoir un islamisme wahhabite dégénéré contre l’islam traditionnel – voir, à ce sujet, l’excellente analyse de Stéphane A. Brunel publiée hier. Diplomatie parallèle les poussant à déstabiliser, non seulement le monde oriental, mais aussi nos nations européennes, nos banlieues françaises et, au passage, les républiques caucasiennes musulmanes, aux marches de la Russie.
Et Atlantico de relayer cette information des plus intéressantes : « Il s’agit d’un système d’influence que les autorités saoudiennes ont mis en place et financé par l’argent des pétrodollars. Riyad a notamment accordé des moyens financiers à des prédicateurs à l’étranger, construit des mosquées, des écoles, des centres et soutenu des campagnes pour contrer des responsables et des médias à l’étranger qui étaient susceptibles de s’opposer à l’agenda du Royaume. »
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Venue du roi d’Arabie saoudite en France : la polémique enfle
Tout permis. Arrivé samedi à Nice avec une suite de près de 1 000 personnes, le roi d’Arabie saoudite a fait interdire l’accès à une place privée. Ce qui a provoqué la colère des riverains.
Le roi d’Arabie saoudite, ici en compagnie de François Hollande. Photo © AFP
Le roi Salmane d’Arabie saoudite est arrivé ce samedi 25 juillet dans sa villa située à Vallauris, dans les Alpes-Maritimes. Accompagné de sa suite de plusieurs centaines de personnes, il fait l’objet d’un accueil très spécial.
400 VTC mobilisés
Pas moins de 400 VTC (voitures de transport avec chauffeur) ont été mobilisés pour le mois pour emmener la famille royale, les amis du roi et ses hôtes.
Des policiers empêchent l’accès à la plage
Des policiers gardent les accès à la résidence mais aussi les abords de la plage qui fait face à la villa du roi. En mer, une vedette de la gendarmerie maritime et une vedette rapide de la gendarmerie nationale bloquent une zone de 300 mètres aux abords du rivage pour éviter que les bateaux ne puissent entrer dans cette zone.
La suite sur Valeurs Actuelles
http://www.actionfrancaise.net/craf/?Venue-du-roi-d-Arabie-saoudite-en
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Terroristes algériens : l’Algérie les condamne à mort, nous les chouchoutons…
42 condamnations à mort ont été prononcées à l’encontre de terroristes en Algérie durant les 5 premiers mois de 2015, nous, nous les mettons au vert.
Manuel Valls brasse de l’air et joue les matamores comme lui seul sait le faire. Reconnaissant la réalité du terrorisme islamique, il a déclarait il y a quelques semaines :
Nous fermerons des mosquées (si nécessaire). Nous dissoudrons des associations suspectes de sympathies ou de complicités avec l’islamisme radical et jihadisme. Notamment celles qui font appel à la violence.
Et de poursuivre :
Outre les poursuites judiciaires, nous procéderons : à des expulsions du territoire. À des déchéances de nationalité française. À des interdictions d’entrée et de sortie du territoire. À des blocages de sites internet. À des suppressions de prestations sociales.
Effet de manche et d’annonce, comme d’habitude. Notre confrère Manuel Gomez relève aujourd’hui sur Boulevard Voltaire qu’un terroriste algérien avéré et assumé, qui devrait être expulsé du territoire, coule des jours heureux, assigné à résidence en Bretagne.
Un sort à mettre en regard de celui des terroristes algériens dans leur pays, signalé par le même éditorialiste il y a quelque temps :
42 condamnations à mort prononcées en Algérie durant les cinq premiers mois de 2015 à l’encontre de terroristes impliqués dans des attentats meurtriers contre des civils et des éléments de l’ANP (Armée Nationale Populaire) pour des assassinats et des kidnappings entre 1995 et 2014.http://fr.novopress.info/190936/terroristes-algeriens-lalgerie-les-condamne-mort-les-chouchoutons/