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islamisme - Page 249

  • Les « califats localisés »

    Par Ivan Blot, ancien député, haut fonctionnaire, ENA, écrivain, conférencier, essayiste ♦ Dans la revue du ministère des affaires étrangères russes, La Vie internationale, on trouve un article du rédacteur en chef Armen Oganessian qui s’inquiète de la création de « califats localisés » dans les villes d’Europe occidentale. Il constate que le grand nombre d’immigrés illégaux de religion musulmane est un obstacle à leur intégration.

    Se retrouvant entre eux, dans un milieu perméable aux réseaux islamistes, ces populations constituent de plus en plus des enclaves où règnent la charia et les tribunaux islamistes. Les États sont dans l’incapacité d’enrayer cette évolution.

    Selon M. Oganessian (*) :

    « L’apparition de communautés monoethniques et monoreligieuses, une sorte d’enclaves fermées, a poussé à la faveur de l’autorisation de construire des mosquées accordées aux musulmans. C’est l’Arabie Saoudite qui a financé en large partie ; (…) les mosquées ont dressé une barrière entre les musulmans et la société ouest-européenne (…) selon l’institut de l’Orient de l’Académie des sciences de Russie. Et tout cela s’est opéré dans le cadre des droits et des libertés garantis par les constitutions démocratiques des pays occidentaux. (…) l’éducation des jeunes, les cours de Coran, l’arbitrage des conflits entre musulmans, entre travailleurs immigrés et employeurs, entre membres de la communauté et institutions, tout cela se faisait au sein des enclaves où l’autorité, incontestable et en dernier ressort, est détenue par l’imam. Les tribunaux de la charia ont commencé leurs activités dans presque l’ensemble de l’Europe occidentale en dominant les diasporas musulmanes et en se substituant aux cours de justice de l’État. Les tribunaux de la charia en Europe sont financés en majeure partie par le Qatar. Ces enclaves musulmanes incrustées en Europe sont désignées par le terme expressif de “califat localisé” ».

    Ces territoires sont de fait sous la loi islamiste, notamment en ce qui concerne le statut des femmes, toute autre religion que l’islam est de facto interdite de séjour et rien ne s’oppose sérieusement à la diffusion des idées djihadistes.

    Dans ces zones peuplées d’immigrés clandestins non recensés par la police (sauf dans quelques pays sérieux comme la Suisse et la Norvège), l’activité de recrutement et de formation des nouveaux djihadistes échappe aux forces de l’ordre. Ces petits « califats localisés » sont des territoires où les imams islamistes font régner la loi islamiste, la charia, et où les tribunaux islamistes concurrencent les tribunaux de l’État d’accueil.

    Ces petits califats ont aussi pour tâche d’empêcher toute forme d’intégration de leur population à la population d’accueil. Ils ont leurs formes d’économie parallèle et laissent le trafic de drogue s’épanouir si c’est nécessaire économiquement. Ils peuvent aussi le combattre si nécessaire. Ce trafic est destiné à l’exportation en dehors du califat localisé. A l’intérieur du califat localisé, la consommation de drogue est étroitement contrôlée comme toute forme de délinquance d’ailleurs.

    Les services de police du pays d’accueil se félicitent parfois de voir la délinquance diminuer dans certains blocs d’immeuble. La prostitution disparaît, la consommation de drogue se réduit, et les incidents liés à la petite délinquance sont beaucoup moins nombreux. Mais il ne faut pas s’en féliciter de façon superficielle. Cela signifie généralement que les islamistes révolutionnaires ont pris le contrôle de la population et notamment de la jeunesse. Superficiellement, le calme et l’ordre règnent. Mais certaines activités fleurissent en secret comme le trafic d’armes. Dans les pays occidentaux, notent les spécialistes russes, la population est désarmée (sauf certains pays comme la Suisse ou les États-Unis) mais les islamistes sont à peu près les seuls à accumuler les armes de façon occulte. La législation sur le port d’armes est ridiculisée. On sait qu’un terroriste sur les Champs-Élysées à Paris avait obtenu six ports d’arme différents dans différentes préfectures et pourtant il était sur le fichier S des suspects en terrorisme !

    On ne peut pas dissocier le problème du terrorisme de celui de l’immigration clandestine, comme le veut la pensée officielle en Occident. Le terrorisme a des petites bases où peuvent s’exercer le recrutement et la formation des guerriers de l’islam révolutionnaire. Ces bases sont les territoires où les immigrés clandestins, ou légalisés pour certains, s’entassent en grand nombre de façon incontrôlée. Ces bases géographiques sont le socle des activités islamistes révolutionnaires, ce sont les « califats localisés ».

    Il est à souhaiter que le califat de Syrie et d’Irak, Daech, disparaisse militairement de ces pays grâce aux forces russes, à l’armée syrienne, à l’armée irakienne, aux pechmergas kurdes et aux forces occidentales d’appoint. Mais même une telle victoire, qui semble proche aujourd’hui, n’empêchera pas le terrorisme de fleurir à partir des petits califats localisés dans les banlieues des villes d’Europe occidentale ou d’ailleurs. L’idéologie islamiste révolutionnaire va continuer à se répandre dans une jeunesse qui a perdu ses repères religieux, nationaux et culturels, même en l’absence d’un centre étatique visible. On a connu cela avec le socialisme révolutionnaire avant la révolution bolchevique en Russie. Les militants révolutionnaires organisaient des réseaux à partir de petites bases très structurées dans certains milieux ouvriers. Mao Tsé Toung a très bien dit que le militant révolutionnaire n’est efficace que s’il vit au sein du prolétariat comme le poisson dans l’eau. L’eau nourricière est présente pour nos djihadistes d’aujourd’hui et de demain dans les « califat localisés ».

    La notion russe de « califat localisé » nous paraît très précieuse pour l’observation et la lutte antiterroriste dont nous avons besoin dans notre société déracinée. Ces califats sont des noyaux d’enracinement pour les terroristes à venir et doivent donc être combattus comme tels et non tolérés par des pouvoirs publics inconscients.

    Outre l’action pour empêcher la multiplication des califats localisés, il faut aussi réarmer moralement le pays, mais, comme disait Kipling, ceci est une autre histoire !

    Ivan Blot 23/10/2017

    (*) La Vie internationale, 2016, page 110.

    https://www.polemia.com/immigres-islam-europe-califats-localises-armen-oganessian/

  • Fettah Malki, l’armurier de Mohamed Merah

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    8975-20171027.jpgNous avons eu la mère, nous avons eu le frère, voici maintenant un complice. Bien entendu il y a la présomption d’innocence. Mais quelle brochette de sinistres individus ! D’ailleurs Fettah Malki, l’armurier du tueur Merah, ne prétend pas être innocent. Son système de défense consiste simplement à soutenir qu’il est certes un malfrat et un trafiquant d’armes, mais pas un terroriste, et qu’il pensait que les armes serviraient à un braquage, un règlement de comptes, une fusillade laïque, en quelque sorte, pas à une tuerie islamiste.

    Fettah Malki se présente simplement comme une « chance pour la France », selon la formule de 1985 du pas regretté du tout Bernard Stasi.

    Malki débarque dans notre pays en 1993. L’intéressant individu va vivre, dans ce pays de cocagne, de « trafics plus ou moins légaux », pour parler comme un journaliste duMonde. Drogue, voitures volées, armes, attaque de passants et de touristes…

    Il connaît bien les frères Merah, Mohamed et Abdelkader, même s’il compte quelques années de plus. Ils habitent tous les trois le quartier des Izards, une zone de non-droit située à Toulouse. C’est donc lui qui procure à Mohamed Merah l’arme de fabrication israélienne Uzi, et aussi le gilet pare-balles. Ce pistolet-mitrailleur est une arme courte et remarquable de maniabilité, qui peut être utilisée en arme de poing ou pour des tirs à l’épaule ou à la hanche. Même s’il existe dix millions de pistolets-mitrailleurs Uzi dans le monde, tous les Toulousains ne sont pas capables de s’en procurer. Fettah Malki, si.

    C’est cette arme qui tuera les trois petites filles de l’école juive, ainsi qu’un professeur. Et c’est avec le gilet pare-balles de Fettah Malki sur le dos, que Merah affrontera les hommes du Raid.

    Comme pour le « logeur » des terroristes de novembre 2015, la punition des complices est un enjeu capital, si l’on veut que les tueurs ne soient pas comme des poissons dans l’eau.

    Malki risque au pire vingt ans de prison, dont il ne fera que dix, voire beaucoup moins, et il sortira alors libre, malgré ces cadavres de petites filles entre lui et nous.

    Lors de son interrogatoire, Malki a lâché : « Je ne m’intéresse pas à la vie des gens. » C’est bien ce qu’on lui reproche. Grâce à Malki, Merah a donné en quelque sorte, en mars 2012, le signal du massacre des innocents, sur le territoire français.

    Francis Bergeron

    Extrait d’un article paru dans Présent daté du 26 octobre 2017

    https://fr.novopress.info/208150/fettah-malki-larmurier-de-mohamed-merah/

  • Des djihadistes français touchaient leurs allocs en Syrie

    djihadistes français allocs Syrie
     
    Selon le Figaro, vingt pour cent des djihadistes français opérant au Moyen Orient continuent à percevoir leurs allocations sociales. Selon les policiers spécialisés chargés de l’enquête, le djihadiste qui part pour la guerre sainte « coupe son téléphone, achète des billets et vide son compte », mais ses proches s’arrangent « pour faire acheminer de l’argent frais ». Munis de leurs cartes avec photos, des parents le touchent à Pôle emploi ou à la CAF pour l’envoyer « par mandat en direction des zones de combat via la Turquie notamment ». Ces fonds publics restent peu importants (500.000 euros en cinq ans), mais pèsent particulièrement lourd aujourd’hui quand, avec la débâcle, Daech a perdu ses sources de financement principales.

    http://reinformation.tv/djihadistes-francais-allocs-syrie-vite-76430-2/

  • NICOLAS DUPONT-AIGNAN : « JE MAINTIENS - LA FRANCE EST COLONISÉE ! »

    À l’initiative de plusieurs personnalités politiques, notamment de Nicolas Dupont-Aignan, président de Debout la France, et de Jean-Frédéric Poisson, président du Parti chrétien-démocrate, la plate-forme des « Amoureux de la France » a été lancée mercredi. La vie publique et médiatique est aujourd’hui monopolisée par Macron/Mélenchon. Pour le député de l’Essonne, ce n’est plus possible. Il faut, selon lui, l’union par un programme et par un travail de terrain. C’est un combat de civilisation car Emmanuel Macron est en train de liquider la France.

    Qui sont les amoureux de la France ?

    C’est une initiative collective. Je ne suis pas tout seul.
    Je suis avec Jean-Frédéric Poisson, Emmanuelle Ménard, Julien Rochedy, Véronique Besse et Jean-Louis Masson, sénateur.
    Cette initiative collective veut faire cesser les divisions de droite, et au-delà pour que les patriotes et les républicains travaillent ensemble, sur le terrain, à un programme commun d’alternance.
    Je ne supporte plus de voir Macron et Mélenchon monopoliser la vie publique et médiatique.
    Des millions d’électeurs ne peuvent pas être ainsi condamnés aux divisions de leurs appareils politiques respectifs.
    Il faut l’union, par un programme et le travail de terrain.

    En d’autres termes, est-ce une « troisième voie » de droite ?

    Je voudrais que tous les amoureux de la France se prennent en main.
    Je pense à tous ceux qui partagent des valeurs communes, qui pensent que le combat culturel, la civilisation et l’identité de notre pays doivent l’emporter sur l’économisme, et qui veulent une économie de marché plus vive et de la solidarité.
    Il peut s’agir de personnes qui votent Front national, Debout la France, chrétien-démocrate, oz ta droite de Robert Ménard ou qui n’ont pas d’appartenances politiques.
    J’en appelle à tous ceux qui ne veulent pas voir liquider la France par Macron et qui ne veulent pas non plus que, lorsque Macron aura fait naufrage, voir Mélenchon arriver au pouvoir.
    Je dis aux électeurs, danger !
    Cette initiative n’est pas un nouveau parti. C’est une plateforme internet destinée à bâtir ce programme commun avec les électeurs. Nos électeurs sont à 90 % d’accord sur les points essentiels.
    Au sommet, monsieur Wauquiez ne veut pas parler à madame Le Pen. Chacun veut repartir dans son couloir. Cela n’a aucun sens.
    Il faut d’abord bâtir le programme commun d’alternance et écouter les Français. En 2020, il sera temps de voir qui incarnera tout cela.

    Vous aviez été choqué en déclarant que la France était en train de disparaître…
    Maintenez-vous vos propos ?

    Oui, je maintiens que la France est colonisée économiquement (grandes entreprises sont bradées), culturellement (langue française en voie de disparition au profit de l’anglais) et migratoirement. Il faut oser dire ce dernier point. Il suffit de se promener dans le pays pour voir notre civilisation et notre exception française en train d’être liquidées par Macron.
    Peut-on face à cela raisonner en termes de « boutique »? Peut-on vraiment se dire : « j’ai mon parti et je serai candidat en 2022 ». C’est cela l’enjeu ?
    C’est la défaite assurée.
    Je veux créer un électro-choc dans l’électorat de droite, et au-delà de la droite des patriotes et des républicains.
    Je veux leur dire que chacun doit apporter sa pierre à l’édifice. Nous devons additionner les talents et travailler pour ce programme.
    Le Front national commence un programme de rénovation, très bien.
    Laurent Wauquiez actualise heureusement la pensée des Républicains, très bien.
    Si ces partis ne travaillent pas ensemble, on n’y arrivera pas.

     

    On dirait une sorte « d’En Marche » de droite…
    Macron vous a-t-il inspiré ?

    Oui, j’avoue avoir été inspiré sur un point.
    Emmanuel Macron a au moins réussi une chose, la recomposition sur un clivage idéologique enfin pertinent.
    Il réunifie les mondialistes, les européistes et les ultras-libéraux dans une coalition.
    Il y a Le Modem, les Républicains En Marche, les Constructifs. Au moins c’est clair. Ils feront d’ailleurs naufrage ensemble parce qu’ils ne traitent pas les problèmes des Français.
    Nous, nous devons faire un peu la même chose dans la démarche. Non pas créer un parti, mais réunir sur un programme commun ceux qui tiennent à la France, à des valeurs et à une civilisation.
    Je pense notamment au monde rural qui disparaît, à l’aménagement du territoire, aux PME, aux artisans et à la question de l’euro qui va bien falloir trancher.
    Les points sur lesquels nous sommes en désaccord, il faut les évacuer car, ils sont accessoires par rapport aux points d’accord.
    Il faut choisir les points d’accord. Je veux forcer les appareils politiques à se parler et à travailler ensemble.

    Vous pourriez travailler par exemple avec Florian Philippot ?
    Vous voyez-vous régulièrement ?

    Je souhaite la bienvenue aux Patriotes de M. Philippot qui veulent participer à nos réunions en province, comme aux Fronts nationaux, comme aux Républicains. En revanche, s’il s’agit uniquement de raisonner en termes d’alliance de partis à partis pour recréer un autre mouvement, ce n’est pas l’objet.
    D’ailleurs monsieur Philippot a fait une démarche de division. Je ne sais pas qui en est le responsable. Je ne veux pas me mêler des affaires entre Marine Le Pen et lui. Mais, je suis convaincu que nous y arriverons par l’union, et pas par la création de partis différents.
    Monsieur Philippot est autant le bienvenu que Robert Ménard et que les autres, mais pas pour un rassemblement de têtes.
    Le but est de voir quels sont les points communs à la base.
    Il ne faut pas laisser Macron dominer la vie politique en ayant choisi son opposition.
    Mélenchon est l’opposition de Sa Majesté.
    Vous remarquerez que les deux personnalités qui prennent 80 % du temps de parole sont en décalage avec 80 % des Français. En effet, 80 % des Français s’intéressent à des thèmes qui tournent autour du contrôle des frontières, du refus des communautarismes, de l’aide au PME, etc.
    Il y a une espèce d’instrumentalisation et de manipulation médiatique gigantesque qui voudrait faire croire aux Français qu’il y a que Macron ou Mélenchon.
    C’est aussi un peu de notre faute puisque nous sommes trop divisés.

    Mais la droite n’est plus divisée….Elle est en lambeaux !

    Vous avez raison !
    Il faut que la droite soit la droite, mais surtout que les patriotes définissent un programme sérieux capable de convaincre les Français.
    Je reviens sur notre initiative qui a cette ambition.
    Cette plate-forme internet contient déjà 300 questions.
    J’invite ceux qui lisent Boulevard Voltaire à y aller et donner leur avis.
    Ils verront les résultats et pourront en parler autour d’eux.
    Je veux que l’immense peuple de droite, et au-delà les patriotes de droite et les patriotes qui n’appartiennent à aucune couleur politique, se réveillent.

    http://www.bvoltaire.fr/maintiens-france-colonisee/

  • Mosquée de Poitiers : la déclaration intégrale de Damien Rieu devant le tribunal

    Damien-Rieu-Mosquée-Poitiers.jpg

    Mosquée-de-Poitiers-Génération-Identitaire-300x111.jpgPoursuivi dans l’affaire de l’occupation du toit de la mosquée de Poitiers en octobre 2012, Damien Rieu s’est présenté, vendredi dernier, cinq ans après les faits, devant le tribunal correctionnel de Poitiers. Avant de garder le silence, comme il en tout à fait le droit, il a tenu à lire une déclaration, ce que le procédure lui permettait également. Nous publions ci-dessous cette intervention dans son intégralité, accompagnée de notes en bas de page de Novopress.

    « Je vous remercie de m’accorder un temps de parole. J’ai en effet choisi de ne pas répondre à vos questions, non par irrespect à l’égard du Tribunal, mais considérant d’une part que les explications qui vont suivre se suffisent à elles-mêmes, et d’autre part parce que j’estime que ma place n’est pas dans ce tribunal aujourd’hui. 

    Gen1-300x201.jpgJe voudrais tout d’abord vous dire toute ma fierté d’être renvoyé devant le tribunal par les islamistes de l’UOIF, pour avoir participé à l’occupation pacifique du chantier de l’une de leur mosquée, le 20 octobre 2012. Il est important de rappeler que l’UOIF est l’antenne française des Frères musulmans en France, une organisation classée comme terroriste et interdite dans de nombreux pays.

    L’imam de la Grande Mosquée de Poitiers, Boubaker El Hadj Amor, sans doute présent aujourd’hui dans le public, est d’ailleurs le vice-président de cette organisation. (1)

     

    Il est également le directeur de l’IESH, un sulfureux institut de formation des imams qui a reçu le cheik Youssef Al Qaradawi, un dangereux prédicateur islamiste recherché par Interpol et désormais interdit de séjour aux USA, au Royaume-Uni et en France.

    Pour bien situer, Youssef Al Qaradawi légitime les attentats suicides, la mise à mort des juifs et des homosexuels, la violence contre les femmes et a participé au financement d’Al Qaïda.

    udc_minarets_ge_resultat-250x350.jpgAujourd’hui encore, quand on se rend sur le site internet de l’institut présidé par l’imam de la Grande Mosquée de Poitiers, Iesh.orgon trouve son nom inscrit en référence dans l’onglet Conseils et Fatwas. (2)

    Je rappelle également qu’en novembre 2014, l’imam de la Grande Mosquée de Poitiers, également professeur, s’était opposé à la diffusion d’un fascicule par le rectorat sur « la prévention de la radicalisation en milieu scolaire ». J’ai également ici des photos extraites de la page Facebook de la mosquée de Poitiers, où nous pouvons voir des fillettes de 6 ans en hijab (3) et des publicités de conférences avec les prédicateurs Hani Ramadan et Hassan Iquioussen, notamment connus pour ses sorties antisémites et ses propos sur les apostats auquel il faudrait mettre, je cite, 12 balles dans la peau.

    J’invite donc chacun à ne pas se laisser avoir par l’habile vernis de tolérance régulièrement utilisé par Boubaker El Hadj Amor, pour cacher la vraie nature de sa mosquée. 

    Ne soyons pas naïfs : oui la mosquée de Poitiers est radicale, oui les plaignants veulent interdire la critique de l’islamisme.

    Maintenons que nous savons qui est qui, je souhaite revenir sur les faits qui me sont reprochés. Après cinq longues et intenses années d’instruction, il n’en reste que deux :

    Tout d’abord les dégradations.On nous reproche d’avoir déplacé des tapis de prières. Aussi je demande aux plaignants de nous expliquer : que faisaient des tapis de prières sur ce chantier ? Ce chantier était-il utilisé comme une salle de prière annexe en toute illégalité ? C’est probable. Je tiens également à rappeler que ces tapis n’ont d’ailleurs été ni volés ni dégradés : ils ont simplement été déplacés et ont pris l’eau, car il pleuvait ce 20 octobre 2012 à Poitiers.

    Ensuite, concernant les faits d’incitations à la haine, on nous reproche notamment d’avoir utilisé le nom d’un personnage historique (4). Faut-il le retirer des livres d’Histoire au nom du politiquement correct et interdire aux Français de prononcer son nom ? 

    Vous en déciderez.

    Je tiens néanmoins à souligner que le premier à avoir inscrit la mosquée de Poitiers dans cette dimension historique, c’est son imam lui même, qui, pour récolter des fonds pour sa construction, avait fait référence à la symbolique de l’histoire de la ville.

    Je rappelle enfin que cette occupation citoyenne d’un chantier s’est déroulée de manière totalement pacifique, et que les participants réclamaient un référendum sur l’immigration et la construction de mosquée, comme cela a été fait chez nos voisins suisses.

    Alors si la méthode peut paraître un peu cavalière, j’en conviens, et même si depuis, ne faisant plus partie de Génération identitaire, j’ai choisi d’exprimer mes convictions patriotes sur d’autres terrains et avec des méthodes plus conventionnelles, il n’y a objectivement rien dans ce dossier qui puisse nous être reproché aux yeux de la loi, hormis peut être le fait d’avoir eut raison trop tôt. 

    Car si en 2012 la chose était peut être moins évidente, personne ne peut aujourd’hui, en 2017, nier le fait que les problématiques de l’islamisme et de l’immigration soient au cœur des débats de société et des enjeux de sécurité qui préoccupent les Français.

    Si votre tribunal décide de nous condamner, alors il offrira une victoire symbolique à des islamistes radicaux et enverra un signal terrible à toutes les victimes du terrorisme islamiste et à tous ceux qui risquent leur vie pour dénoncer cette menace dans notre pays.

    Un islamisme qui, faut-il le rappeler, a tué des centaines de Français, de Charlie Hebdo au Bataclan, de la promenade des Anglais à Marseille.

    Je finis d’ailleurs cette intervention en demandant au tribunal et au public de bien vouloir respecter une minute de silence en la mémoire de Laura et Maurane, tuées il y a 15 jours par un migrant clandestin islamiste. (5) »

    Damien Rieu

    Notes de Novopress :

    (1) Effectivement présent, il s’est même constitué partie civile à l’audience. Il a confirmé avoir été vice-président de l’UOIF mais a déclaré ne plus l’être.

    (2) L’imam El Hadj Amor a confirmé la présence de Youssef al Qaradawi dans l’organigramme de l’IESH, comme président de son « conseil scientifique », mais a expliqué avec art que celui-ci n’y figurait pas à titre personnel mais en vertu de sa fonction au sein du Conseil européen de la fatwa !

    (3) Là encore, l’imam a confirmé mais a expliqué que ces fillettes étaient ainsi vêtues sur décision de leurs parents, et que d’autres n’étaient pas couvertes.

    (4) Il s’agit bien sûr de Charles Martel. Voir à ce propos le long compte-rendu d’audience publié par l’hebdomadaire Minute dans son numéro de cette semaine.

    (5) Minute de silence qui n’a pas été respectée.

    https://fr.novopress.info/208133/mosquee-poitiers-declaration-integrale-damien-rieu-tribunal/

  • Mosquée de Poitiers : les dégradations reprochées aux Identitaires n’ont pas été établies

    Gen1-600x402.jpg

    Minute-Poitiers-Couv-251x350.jpgLe 20 octobre 2012, plus de soixante-dix militants de Génération identitaire investissaient le toit de la mosquée de Poitiers, en construction, pour réclamer un référendum sur l’immigration et la construction de mosquées. Vendredi dernier, l’affaire est arrivée devant le tribunal correctionnel de Poitiers pour une journée d’audience « surréaliste », ainsi que l’écrit l’hebdomadaire Minute qui avait dépêché un envoyé spécial et y consacre deux pages dans son édition de cette semaine. Parmi les incriminations retenues contre les cinq prévenus, des « dégradations ». Malgré les efforts du procureur de la République, de l’imam et des parties civiles pour les faire reconnaître et lourdement condamner par le tribunal, les débats n’ont pas permis d’établir qu’elles avaient été commises. Extrait de l’article de Minute.

    Minute-Poitiers-300x208.jpg« Les différentes incriminations étaient tombées au fil des années mais restait encore la « dégradation ». De quoi ? Des tapis de prière ! Ce devait être de beaux tapis parce que la note présentée s’élève à 8 979 euros. TTC ? On espère. Le 20 octobre 2012, où il pleuvait comme à Gravelotte – bataille de 1870 qu’on se permet de citer vu que monsieur le procureur n’en a pas contesté la réalité –, quelqu’un, qui n’a pas été identifié, a pris ces tapis et les a montés sur le toit… où ils ont pris l’eau !

    Me Jérôme Triomphe a ironisé : « Quand on a un linge mouillé, on le met sur une corde et on le fait sécher ! » Pas l’imam de la mosquée en construction, qui, lui, a laissé ses fichus tapis sous la pluie le temps qu’un huissier vienne constater que la pluie mouille, ce qu’il a fait… au bout de cinq jours !

    D’où un certain nombre de questions qui n’ont pas trouvé de réponses à l’audience et pour cause : pourquoi n’avoir pas fait sécher lesdits tapis ?pourquoi les avoir laissés sous la pluie continue durant tout ce temps ? qu’est-ce qui prouve que ce n’est pas plutôt ce délai qui les a irrémédiablement dégradés si tant est qu’ils aient été ? au fait, combien de tapis faudrait-il rembourser vu que l’huissier n’en a pas consigné le nombre et que, zut de flûte, ils n’ont pas été placés sous scellés et auraient été jetés ? Etc. Sans compter la question subsidiaire, relative à ce qu’on appelle communément l’« effet d’aubaine »…

    Anticipant peut-être ces difficultés, l’imam avait préalablement invoqué un argument définitif : la « souillure morale » qu’il aurait ressentie ! Par ailleurs, une photographie montre un manifestant en train d’uriner. Sur un tapis ? Non, ça, on ne le voit pas. Ben alors ? « Une souillure morale », on vous dit. Et au fait, monsieur le recteur, avec tout le respect qu’on vous doit, quoi c’est-y qu’ils faisaient là, ces tapis ? Z’aviez les autorisations pour tenir culte dans un chantier ?

    Les explications qui suivirent furent tellement embrouillées qu’on a compris que non mais oui, c’est-à-dire que formellement, pas tout à fait, mais que le préfet était au courant et que d’ailleurs, monsieur le président, je vous le jure, j’ai toujours entretenu d’excellentes relations avec tous les préfets successifs. Sur ce point-là, on veut bien le croire.

    Au chapitre des dégâts (cochez la case dommages et intérêts), l’avocat de la mosquée a bien tenté d’expliquer que toute l’étanchéité du toit était à refaire car elle avait été dégradée par le percement de trous pour accrocher les banderoles, préjudice estimé à 12 295 euros, mais les avocats ont eu vite fait de lui rappeler que cela ne figurait pas dans l’ordonnance de renvoi en correctionnelle, manière courtoise de lui signifier qu’il ne fallait pas non plus trop pousser mémé dans les orties. Restait une histoire de piques pour dissuader les pigeons de se poser sur le toit qui auraient chu (les piques, pas les pigeons) au sujet de laquelle les avocats de la défense ont eu l’élégance de ne pas demander si on ne prenait pas leurs clients pour des colubridés. »

    Extrait d’un long article paru dans Minute n° 2844 daté du 25 octobre 2017

    https://fr.novopress.info/

  • Balance Ton Porc : attention aux dérives

    Balance-ton-porc-600x290.jpg

    8973-20171025.jpgDepuis le 5 octobre, l’affaire Harvey Weinstein fait couler de l’encre, nourrit les chroniques radiophoniques et… délie les langues des femmes. […] Comme dans l’affaire Dominique Strauss Kahn en 2011, « tout le monde savait, personne ne parlait ».Mais l’affaire Weinstein va dépasser l’affaire DSK dans son traitement médiatique, grâce aux journalistes, grâce aux réseaux sociaux, grâce au hashtag #balancetonporc. Les médias ont parlé de « libéralisation de la parole », on pourrait parler de dénonciation.

    Les critiques se sont concentrées sur l’homme blanc dominateur, sans évoquer un instant les problématiques de harcèlement lié à l’immigration.

    Les chrétiens premiers coupables

    L’actrice Florence Darel a été, elle aussi, victime des agissements du réalisateur. Elle était donc (logiquement) l’invitée le 12 octobre de l’émission « Quotidien » animée par Yann Barthès. A émission politiquement correcte, il fallait une déclaration politiquement correcte : « Quand les hommes vont-ils comprendre que les religions ont, depuis des siècles, fait que les femmes portent un poids ? Celles par qui le péché arrive. » En gros, et pour résumer, c’est à cause des religions que les agressions sexuelles existent.

    La séquence est forte en émotion. Elle est reprise dans de nombreux médias pour faire le « buzz ». Florence Darel visait toutes les religions dans sa déclaration. Mais Sophia Aram, la pseudo-humoriste de France Inter, va se servir de cette séquence pour viser directement la religion chrétienne : « Il n’y a que la religion pour introduire des mécanismes aussi pervers dans notre inconscient collectif. (…) On peut toujours déclarer, comme Eugénie Bastié, que le christianisme a inventé le féminisme. »

    Pour Sophia Aram, la chrétienté est machiste, d’ailleurs saint Paul en est responsable : « Dieu est le chef de l’homme, et l’homme est le chef de la femme. »

    Mais Sophia Aram n’est pas théologienne, et outre le fait qu’elle ne peut interpréter les textes de saint Paul comme les Pères de l’Eglise, elle oublie surtout l’histoire de l’Eglise. La chrétienté a su mettre en avant la femme, non seulement par consécration de la Vierge Marie, mais aussi par la canonisation de nombreuses saintes.

    Libérer, dénoncer

    Le 15 octobre, la journaliste Sandra Muller lance sur Twitter le hashtag #balancetonporc. Des centaines de milliers de femmes ont « témoigné », ou plutôt balancé leurs agresseurs. Pour les journalistes, joie, jubilation, allégresse, la parole des femmes se libère. Le Parisien, comme Libération, vont, le 17 octobre, en faire leur une : « Harcèlements, viols, agression. Porcs sur le gril. » Si les faits dénoncés sont éminemment condamnables, ce hashtag introduit une confusion entre la « dénonciation » et la « parole libérée ».

    Pour Elisabeth Lévy dans Causeur, « le grand Délathon a commencé ».

    Le philosophe journaliste Raphaël Enthoven souligne, lui aussi, sur Europe 1, les dangers de la dénonciation via les réseaux sociaux : « La meilleure intention du monde culmine parfois dans la délation. (…) La justice met des années à condamner, alors que Twitter met dix minutes (…) seulement sur Twitter votre dossier n’est jamais examiné, un seul témoignage suffit à vous condamner. Les condamnations sont sans appels puisque les réseaux sociaux n’oublient jamais. »

    Pour Eric Zemmour, ce hashtag relève purement et simplement de la délation :

    j’ai-vu-les-memes-abrutis-denoncer-les-juifs-puis-tondre-les-femmes-231x350.jpg« Pendant la guerre, on aurait dit de libérer la parole aussi… Dénonce ton juif ça aurait été parfait. »

    Balance ton porc a été un hashtag pour culpabiliser l’homme et la question du comportement de la femme a été oubliée, évincée. Ingrid Riocreux souligne, dans Causeur, que les propositions indécentes d’un homme de pouvoir n’évincent pas la question de l’honneur.

    Une situation de pouvoir amène des choix : on peut choisir d’être fidèle à soi-même, ou choisir de se soumettre. Un homme aussi pourra subir des pressions. Elles pourraient venir de sa hiérarchie pour qu’il renonce, par exemple, à ses idées politiques.

    Le porc qui cache la porcherie 

    […] Pour Charlotte d’Ornellas au micro de Pascal Praud, il n’y a pas de doute, le hashtag #balancetonporc n’est là que pour stigmatiser le mâle blanc dominateur, « on est encouragé à lui taper dessus ». Peu de journalistes ont évoqué les problèmes de harcèlement venant de populations d’immigrés. Les faits sont simples, Charlotte d’Ornella déclarait : « Je peux me balader dans le XVIe arrondissement en jupe, je ne peux pas dans le XVIIIe. »

    L’affaire Weinstein suivie du hashtag #balancetonporc a été là pour stigmatiser l’homme blanc dominateur. Les journalistes ont refusé de parler des agressions sexuelles mettant en cause des immigrés. En mai dernier, des femmes du quartier de la Chapelle-Pajol se plaignaient de ne pouvoir se déplacer sans être harcelées. La Chapelle-Pajol est un quartier de Paris à forte concentration d’immigrés.

    Lors de la Saint-Sylvestre de 2016 à Cologne, des milliers de femmes ont été agressées sexuellement par des migrants. Ces faits ont été occultés, les migrants ne sont pas blancs. Il ne faut pas les stigmatiser.

    Hervé Grandchamp

    Extraits d’un article paru dans Présent daté du 25 octobre 2017

    https://fr.novopress.info/208103/balance-ton-porc-attention-aux-derives/

  • « La remigration des islamistes serait une chance pour la France »

    Pour notre confrère Alexandre Mendel, auteur de Partition, chronique de la sécession islamiste en France (Editions de l’Artilleur, 2017), les territoires perdus de la République ne le sont pas pour tout le monde. Dans une partie croissante de notre pays, les islamistes grignotent peu à peu notre mode de vie. Ainsi les attentats ne sont-ils que la partie émergée d’un djihad sociétal bien plus pernicieux que le terrorisme. Entretien (2/2).

    Retrouvez la première partie de cet entretien ici.

    Confirmant une enquête de l’Institut Montaigne, vous montrez que la jeune génération de musulmans français est bien plus orthodoxe, autoritaire voire fanatique que les précédentes. A quoi attribuez-vous ce raidissement ?

    Les jeunes intégristes haïssent très souvent leurs grands-parents chibanisLes chibanis venaient en France avec – avant le regroupement familial, en tout cas – l’idée que leur installation sur notre territoire n’était pas durable. Ils se crevaient à la tâche. Le week-end, ils s’habillaient à la française. Ils ne demandaient rien et allaient prier dans des lieux de fortune. Sans aucune espèce d’hostilité envers nos valeurs ou envers notre modèle. Ils vivaient leur foi de manière discrète. Aujourd’hui, la troisième génération est en pleine hallucination identitaire.

    Suite et fin sur CAUSEUR

  • David Rachline : « Le gouvernement refuse de lutter contre l’islamisme »

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    8973-20171025.jpgEn réponse au projet de loi laxiste du gouvernement contre le terrorisme islamiste, le Front national a lancé une pétition et propose de nombreuses mesures aux Français. Maire de Fréjus et responsable du pôle communication du parti, David Rachline en précise les objectifs.

    — Vous estimez le projet de loi contre le terrorisme insuffisant, pourquoi ?

    — Il est très insuffisant parce que c’est un projet de loi qui est une régression par rapport à l’état d’urgence. Il ne retranscrit qu’a minima certaines dispositions de l’état d’urgence en en supprimant même d’autres, il sera par exemple quasiment interdit de fermer définitivement une mosquée salafiste.

    Il sera également interdit d’imposer un bracelet électronique sans l’accord du présumé terroriste, ce qui est complètement effarant.

    — Quelles mesures proposez-vous ?

    — Nous pensons qu’il faut lutter contre le véritable problème qui conduit au terrorisme, c’est-à-dire l’islamisme, qui progresse dans notre pays, et tout cela est en lien avec une immigration massive incontrôlée qui augmente le risque d’infiltration terroriste.

    Nous proposons la dissolution de l’UOIF, structure proche des frères musulmans, il faut une surveillance accrue et la dissolution de toutes les associations culturelles, sportives, et loi 1901 qui constituent des paravents de groupuscules islamistes.

    Nous souhaitons évidemment l’interdiction du voile islamique dans les universités et du burkini sur les plages, ainsi que de tous les dispositifs de défiscalisation en provenance des pays du Golfe, et une réforme du Code du travail pour lutter contre l’islamisme dans les entreprises.

    — Quel est l’objectif de la pétition lancée par le Front national ?

    — L’objectif est de mobiliser l’opinion autour d’une proposition des députés et des parlementaires du Front national. Nous avons besoin d’une loi qui s’attaque en même temps à l’islamisme et au terrorisme, qui freine voire arrête l’immigration, et qui permette de lutter véritablement contre les terroristes. Nous faisons, là aussi, de nombreuses propositions,

    nous avons par exemple dit qu’il fallait créer une liste des organisations terroristes qui permette de poursuivre les terroristes pour intelligence avec l’ennemi, c’est un point important de notre dispositif.

    Nous demandons aussi la création d’une cour de sûreté de l’Etat, la création de cellules d’isolement pour les détenus islamistes… En bref, il faut mettre hors d’état de nuire tous ceux qui sont proches des islamistes et des terroristes. Pour être clair, il faut expulser les fichés S étrangers, fermer les mosquées salafistes, renforcer les moyens de la police, de la gendarmerie et de notre armée.

    propos recueillis par Alexandre Rivet

    Extrait d’un entretien publié dans Présent daté du 24 octobre 2017

    https://fr.novopress.info/208090/david-rachline-le-gouvernement-refuse-de-lutter-contre-lislamisme/