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islamisme - Page 251

  • NOTRE DAME DE RANGOON N’EST PLUS EN ODEUR DE SAINTETE !

    Le Bloc-notes de Jean-Claude Rolinat

    Tout ce que la sphère médiatique et la « bobocratie » comptent comme desservants de la néo religion « droitdlhommiste », est en émoi, en ébullition, en transe, en pamoison, s’interrogeant sur le silence, jusqu’à présent, de l’une de ses icônes… Comment, Aung San Suu Kyi, Prix Nobel de la Paix, principale ministre du gouvernement du Myanmar (1) depuis qu’elle a passé un accord avec le Conseil d’Etat pour la Restauration de la loi et de l’Ordre, le « SLORC », autrement dit la junte militaire birmane, ne dit rien à propos de la minorité persécutée des Rohingyas ? Comment est-ce possible, se pourrait-il qu’elle trahisse ainsi les « siens », ses adorateurs germanopratins des beaux quartiers parisiens qui ne savent de ce pays d’Asie du Sud-Est que ce que les médias aux ordres leur distillent comme infos ?

    Ce n’est pas le premier exode, ce ne sera pas le dernier

    Conviée comme tous ses pairs à l’Assemblée générale de l’ONU qui se tient chaque mois de septembre à New-York, la ministre des affaires étrangères a refusé l’invitation pour bien marquer l’indignation de son pays qui fait figure d’accusé dans l’exode de cette minorité musulmane de la côte sud-occidentale birmane.

    Pourquoi cette fuite éperdue de 300 à 400 000 Rohingyas quittant l’Etat d’Arakhan pour rejoindre le Bangladesh musulman à travers l’Etat Chin ? Les Rohingyas viennent de l’ex-Empire britannique des Indes avec qui ils coopérèrent pendant la colonisation, ce que les nationalistes birmans ne leur pardonnent pas, les considérant comme des « traitres ». D’autre part, cette minorité islamique vit au milieu d’un monde majoritairement bouddhiste et les adeptes de cette religion, généralement pacifiques, n’aiment pas « qu’on leur écrase les orteils », d’autant qu’ils marchent souvent pieds nus, comme j’ai pu le constater dans des pays voisins comme la Thaïlande ou le Cambodge ! Autrement dit, le comportement de cette minorité ne convient pas, mais pas du tout au monde birman qui les entoure.

    Persécuté bien avant l’éclatement du « Raj » Victorien et l’indépendance de ses composantes, ce peuple n’a jamais été accepté dans ce sac d’ethnies qui constitue depuis 1948 l’Union birmane. Il a été victime d’une sorte d’apartheidbien plus radical qu’en Afrique du Sud. Là comme ailleurs, le colonisateur a eu une grande responsabilité dans le découpage de ses possessions. Ces gens-là n’auraient jamais dû se retrouver du côté birman des nouvelles frontières ! Mais hier, c’est le passé et aujourd’hui l’objectivité nous pousse à constater qu’ils ne peuvent plus vivre en Birmanie. Ici comme chez nous, le « bien vivre ensemble » a ses limites. L’attaque en août dernier de postes de police et de militaires birmans par des rebelles armés de cette ethnie, a entrainé de sanglantes représailles, quasiment inévitables dans ce contexte de haine exacerbée. La solution humaine réside, bien sûr, dans la migration, « l’exfiltration », de ce peuple musulman vers le Bangladesh, l’ex-Pakistan oriental, où il retrouvera un contexte islamique. Ce ne serait pas le premier exode contemporain.

    Déjà, en 1945 et jusqu’en 1949, des millions d’Allemands avaient quitté la Prusse orientale, la Silésie, les Sudètes et Dantzig (Gdansk), 6 à 7 millions de Belges et de Français avait erré sur les routes de notre pays en mai et juin 1940 et en 1947, on avait assisté à un chassé-croisé d’Hindous et de musulmans quittant respectivement le Pakistan naissant, et l’Inde de Gandhi. Cinq cent mille Palestiniens n’ont-ils pas été stupidement chassés par la guerre inopportunément déclenchée par les pays arabes contre Israël en 1948, et plus d’un million de Pieds noirs, de harkis et leurs familles, n’ont-ils pas quitté précipitamment leur Algérie natale après la trahison gaulliste de 1962, appelons « un chat, un chat » ?

    L’intérêt de l’Union birmane d’abord

    Curieusement, lorsque le peuple Karen, majoritairement chrétien, luttait pour son indépendance (2) contre les soldats du général Ne-Win et ceux de la junte qui lui succéda, personne ne descendait dans la rue ou ne se réunissait au Trocadéro comme l’ont fait de squelettiques effectifs de protestataires pro-Rohingyas. C’est ce que l’on appelle l’indignation à deux vitesses. Lorsque Bo Mya, le chef rebelle de l’Union nationale Karen (KNU en Anglais), est décédé en décembre 2012 sans pouvoir réaliser son rêve, -la constitution d’un Etat Karen indépendant, le Kawthoolei-, et que les forces de la KNU ont dû se replier avec leurs familles en Thaïlande, personne n’a versé une larme sur ces chrétiens persécutés.

    De nos jours, Aung San Suu Kyi qui gouverne sous l’œil attentif des militaires qui détiennent 25 % des sièges au gigantesque parlement de Nay Pyi Taw, la nouvelle capitale depuis décembre 2011, incarne l’identité birmane et ne peut décevoir son peuple. Même si, intérieurement, elle peut regretter ces évènements, voire souffrir devant ces évidentes violations des droits humains, elle est en charge de l’intérêt supérieur de son pays. Et l’intérêt de la Birmanie, c’est de rester unie après les confrontations inter-ethniques du passé, les diverses tentatives de sécession, et la dictature implacable des militaires qui ont regagné leurs casernes. Certes, la ligne de crête est étroite. Mais « the Lady » comme elle est ainsi désignée dans le film éponyme de Luc Besson, garde auprès de son peuple un immense prestige acquis pendant ses longues années de prison et de résidence surveillée, sans pouvoir revoir son Anglais de mari agonisant. Les portes de la liberté sont ouvertes, mais elles peuvent vite se refermer, les baïonnettes sont à deux pas…

    La dame de Rangoon n’a pas le choix. Elle doit composer avec l’Etat-major. Tant que leurs intérêts vitaux ne seront pas menacés, les généraux lâcheront la bride, trop contents d’ailleurs de voir leur ancienne ennemie être la garante de la paix sociale et civile. Alors, les Rohingyas…

    Notes

    (1) Nouveau nom donné au pays par les militaires qui ont aussi changé le drapeau national

    (2) Quelques jeunes européens, notamment des Français épris de justice et d’aventure, sont partis donner un coup de main aux rebelles de la KNU dans les années quatre-vingts

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    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2017/09/17/notre-dame-de-rangoon-n-est-plus-en-odeur-de-saintete-5980588.html

  • Militaire attaqué à Châtelet par un homme armé d’un couteau : l’agresseur a invoqué Allah

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    Le parquet antiterroriste a été saisi après qu’un homme a attaqué au couteau un militaire de l’opération Sentinelle ce vendredi matin à Châtelet.

    Selon les premiers éléments de l’enquête, l’assaillant, rapidement maîtrisé par le militaire, aurait tenu des propos faisant référence à Allah…

    Il s’agit de la septième attaque contre des militaires de la force Sentinelle, mise en place dans le cadre du plan Vigipirate après les attentats de janvier 2015.

    https://fr.novopress.info/207231/militaire-attaque-a-chatelet-par-un-homme-arme-dun-couteau-lagresseur-a-invoque-allah/

  • IMMIGRATION : LES SONDAGES DISENT QU’UNE RÉVOLUTION SE PRÉPARE

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    Les Français sont lucides et donc très critiques sur les méfaits et les coûts de l’immigration.

    Les élites ont beau multiplier le matraquage idéologique qui, par sa stupidité, se retourne souvent contre elles (voir ces manuels d’histoire présentant les « invasions barbares » comme des « arrivées de migrants »!), les Européens et les Français sont lucides et donc très critiques sur les méfaits et les coûts de l’immigration.

    Enquête après enquête, une majorité de Français le dit et le redit. Il y eut l’enquête internationale révélée en juin dernier qui montrait un divorce entre les peuples et les élites sur l’immigration, il y eut en juillet un sondage IFOP pour Atlantico. Et voici que l’enquête menée annuellement depuis 2011 dans vingt-cinq pays par Ipsos paraît.

    Premier enseignement : quand et là où l’immigration augmente, les Européens le voient. Ainsi, ils sont 74 % à le dire en Italie, 65 % en Allemagne et « seulement » 58 % en France. Et 53 % des Français trouvent qu’il y a trop d’immigrés en France. Cela veut dire que le premier mensonge des élites sur les chiffres de l’immigration ne passe plus auprès des peuples européens.

    Second enseignement : sur l’aspect qualitatif de l’immigration, les Européens ne croient plus, mais plus du tout, aux bienfaits et aux « chances » que l’immigration représenterait pour leur pays. En Europe, ils ne sont que 21 % à voir l’immigration en rose. En France ? 14 %. Oui, 14 % : si l’on ajoute à nos élites quelques gauchistes et quelques aveugles fâchés avec la réalité, on doit arriver à ce petit club de 14 %. Le problème, c’est que c’est ce club-là qui impose son idéologie et sa politique. Cela pose un réel problème démocratique. Et pas que chez nous, car en Allemagne aussi, seulement 18 % de la population estiment l’immigration bénéfique.

    Troisième enseignement : les Français ne croient pas non plus à l’idéologie angélique qu’on leur assène sur les « pauvres réfugiés ». 53 % d’entre nous doutent que les réfugiés soient des réfugiés, et 64 % pensent que des terroristes se font passer pour des migrants.

    La France serait-elle redevenue le pays de Descartes, du doute et du bons sens, « chose du monde la mieux partagée » ?

    Un jour ou l’autre, cette majorité de Français hostile à l’immigration massive et destructrice qui lui est imposée s’exprimera ailleurs que dans des sondages. Elle a, d’ailleurs, commencé à le faire : Marine Le Pen, malgré ses limites et la concurrence d’un Fillon qui essayait de se positionner sur le même créneau, a tout de même accédé au second tour et plus de dix millions d’électeurs ont voté pour elle.

    Mais l’idéologie pro-immigration se radicalisant au fur et à mesure que les Français découvrent l’ampleur de ses mensonges, cette expression prendra un double aspect. La revendication d’une politique claire et ferme mettant enfin un coup d’arrêt au Grand Remplacement. Mais aussi le renvoi des élites mettant en œuvre depuis quarante ans cette politique immigrationniste. Le « dégagisme » que M. Macron a su habilement capter à son profit en est une première manifestation. Mais cette enquête a été réalisée deux mois après son élection et alors que sa popularité chutait déjà. Cela signifie que, pour les Français, le compte n’y est pas, que le dégagisme ne suffit pas s’il ne s’accompagne pas d’un changement radical de politique migratoire. Or, ils veulent et ils voudront les deux.

    Et l’événement historique qui traduira cette double volonté populaire, si longuement mûri, si longtemps retardé, et avec tous les soubresauts qu’il pourrait entraîner, porte un nom. Cela s’appelle une révolution. Reste à savoir comment le pays de Descartes opérera cette révolution.

    http://www.bvoltaire.fr/immigration-sondages-disent-quune-revolution-se-prepare/

  • Dae’ch et les autres : bienvenue dans le « monde VUCA » !

    Ex: http://www.lesobservateurs.ch 

    L’ensemble de la presse mondiale a, dernièrement commémoré le premier anniversaire de la Coalition internationale qui a déclenché ses premiers bombardements contre des positions de l’organisation « Etat islamique » (Dae’ch) en Irak et en Syrie, le 2 août 2014. Un an plus tard, tout le monde s’étonne que cette « alliance », réunissant quand même les armées les plus puissantes du monde, n’ait pas réussi à éradiquer une organisation constituée de quelque 30 à 35 000 fusils tout au plus. Le même constat vaut également pour Jabhat al-Nosraet les autres résidus d’Al-Qaïda ayant prospéré en Asie, en Afrique ou en Europe.

    Pourquoi un tel étonnement, sinon une telle cécité ? La réponse est pourtant aussi claire et limpide que La Lettre volée d’Edgar Allan Poe, posée  là, sous nos yeux, alors que personne ne veut vraiment la voir… Les experts militaires américains, qui donnent le « la » en matière de « guerre contre la terreur » depuis quatorze ans, l’ont dit, redit et écrit : il ne s’agit nullement d’éradiquer le terrorisme, d’en neutraliser définitivement les protagonistes, de casser définitivement ses inspirateurs et d’en assécher les financements. L’objectif principal est de « gérer » son développement, ses mutations et l’évolution de sa cartographie afin d’accompagner la reconfiguration, la modernisation et la diversification de l’hégémonie stratégique, économique et politique des Etats-Unis et de leurs alliés.

    En août dernier, le président de la République française - à l’unisson avec ses homologues américains, britannique et allemand -, l’a expliqué très clairement à ses ambassadeurs : « la guerre contre Dae’ch va durer dix, quinze ou vingt ans ». Cette fatalité de la longue durée correspond, non pas à une espèce de complot centralisé ni à une conspiration globale, mais s’inscrit dans la logique d’un « procès sans sujet », conforme aux motivations, aux stratégies et aux intérêts de la mondialisation néo-libérale. Cette incapacité à éradiquer Dae’ch est d’autant plus assumée par les grands décideurs mondiaux qu’ils savent parfaitement que l’action militaire extérieure n’est qu’un segment limité de la panoplie contre-terroriste. Ils savent tout aussi pertinemment que Dae’ch ne pourra être éradiqué durablement sans « assécher » politiquement et idéologiquement l’extrémisme sunnite dont les bailleurs de fonds sont devenus nos meilleurs partenaires commerciaux. Dae’ch est une chose, les affaires en sont une autre : vive la « politique sunnite » de François hollande et Laurent Fabius ! 

    Orphelines de l’ennemi communiste, les officines stratégiques du Pentagone, leurs tutelles politiques et les industries de défense occidentales de l’après Guerre froide (garantissant des millions d’emplois et de sous-traitants) devaient impérativement - au risque d’entrer en déshérence -, trouver une autre figure du « mal », définir une menace « globale », autrement dit se fabriquer un nouvel ennemi commun. Ce fût chose faite dès le 11 septembre 2001. Là encore, soyons clairs : il ne s’agit pas de céder à la moindre tentation des théories conspirationnistes et autres « effroyables impostures » ayant fait florès après l’effondrement des tours du World Trade Center, mais bien de restituer rigoureusement pourquoi et comment les administrations Bush successives et celles qui suivirent, ont magistralement « utilisé » cette tragédie afin de pousser leurs pions.

    A l’époque, plusieurs économistes réveillés relevaient que le budget du Département américain de la Défense avait enregistré ses hausses les plus importantes depuis la guerre de Corée. Avec un certain étonnement, les mêmes constataient que George W. Bush - digne héritier de Ronald Reagan et de  Margaret Thatcher -, adepte d’un monétarisme des plus classiques et de toutes les recettes les plus libérales, s’était brusquement converti à une politique budgétaire farouchement keynésienne ! En effet, les attentats du 11 septembre 2001 ont fortement contribué à la relance de l’économie américaine qui marquait alors le pas. Mais ce bon usage de la terreur ne profita pas qu’aux seuls investisseurs américains et devait impulser une nouvelle révolution dans les affaires militaires qui s’esquissait depuis la fin des années 90.

    Dans les amphithéâtres de l’US-Army-War-College de Carlisle en Pennsylvanie, des professeurs de stratégie militaire commençaient alors à populariser un nouveau concept en quatre lettres pour résumer le monde : VUCA, pour VolatilityUncertainityComplexityAmbiguity. Dans le monde de la fin des années 90, ces experts nous expliquaient que toute espèce de projets et d’actions étaient devenus « volatiles ». Par conséquent, chaque option stratégique était appelée à changer extrêmement rapidement, la visibilité à moyen terme n’étant pas seulement devenue « incertaine », mais proprement impossible. La « complexité » des interactions, des facteurs d’influence et des acteurs devenait la norme, l’ « ambiguïté » étant désormais la règle et non plus l’exception.

    Et toujours très positifs, nos amis américains se félicitaient que dans un tel monde devenu « VUCA », l’incertitude ne constituait nullement un problème, mais présentait au contraire une chance à saisir comme levier d’innovation et de performance. « Les acteurs qui réussissent », affirmaient ces professeurs, « sont ceux qui investissent dans la connaissance de soi, cultivent le succès collectif et encouragent l’agilité et la fluidité efficaces ». La loi de la variété requise, développé par R. Ashby en 1956 (dans An Introduction to Cybernetics) stipule que seule la « variété » peut répondre à la variété. En d’autres termes : plus une personne ou un système génère et active « sa diversité », plus elle est capable de s’adapter aux changements provenant de son environnement et d’assurer son existence. Appliquée à VUCA, cette loi nous enseigne que seul VUCA sait répondre à VUCA.

    Les nouveaux chefs (militaires, économiques et politiques) doivent donc incarner un « projet de sens » qui libère les engagements tout en laissant s’exprimer les ruses de la volatilité, comme autant d’opportunités à saisir et à utiliser afin de promouvoir des « changements incessants ». L’incertitude invite ces chefs à profiter des situations inédites pour apprendre… Au lieu de renforcer les procédures de contrôles connues et des actions propices à la reproduction du système en vigueur. Ils « trouvent alors le courage de créer des espaces de liberté, de créativité et d’expérimentation rapide ». La complexité oblige les acteurs clés à coopérer et à privilégier le succès collectif. Pour saisir la complexité d’une situation, ses multiples enjeux et ses différents leviers, il est obligatoire de créer des groupes divers, transversaux et hétérogènes. Pour trouver des solutions véritablement innovantes, il s’agit donc de travailler en grand groupe, d’oser le chaos provisoire, de privilégier l’expérimentation ciblée au lieu de déployer un plan convenu. Sont alors privilégiées « les dynamiques alternatives ». L’ambiguïté se manifeste à travers des figures ambivalentes, par la non-cohérence d’un projet, le mélange des responsabilités, les multiples interprétations d’un concept. Cette ambiguïté doit devenir la culture dominante des nouveaux chefs : celle consistant à vivre avec une variété de solutions au lieu de s’attacher à l’obsession de la clarification, à la recherche d’une cohérence, ainsi qu’à celle d’une quête de « la » solution à déployer. Dans un monde VUCA, rien n’est acquis d’avance, rien n’est durablement stable et tout est opportunité !

    Enfin, nos professeurs édictaient cinq principes à l’usage des nouveaux chefs voulant réussir « dans la joie » : 1) dans un monde VUCA, l’agilité d’une organisation se débloque en passant de la réaction à l’action par le « sens » ; 2) dans un monde VUCA, tout se transforme quand le système se libère d’une obsession de performance opérationnelle pour privilégier la recherche d’excellence relationnelle ; 3) dans un monde VUCA, le chaos devient créateur, le vide faisant place à de nouvelles solutions ; 4) dans un monde VUCA, l’individu peut se sentir perdu mais l’intelligence collective en action s’affirmera comme le nouveau levier de performance ; 5) Dans un monde VUCA, la notion de « leadership » est renversée pour laisser place à la puissance d’une nouvelle posture … celle du « Followership ». Bref, dans ce meilleur des mondes possibles, les chefs et, en définitive tous les acteurs qui savent conjuguer la joie et le « sens » vont être en mesure d’inventer des formules inédites de performance.

    C’est presque aussi bien que La Richesse des nations d’Adam Smith et c’est à Donald Rumsfeld - secrétaire d’Etat à la Défense (2001-2006) - que l’ont doit l’application de cette idéologie aux affaires militaires. Sans y changer une seule virgule, la première administration Obama renonçait ainsi aux réponses classiques : les guerres conventionnelles et de contre-insurrection. On assistait alors à des redéploiements élargis dans les zones économiques et stratégiques considérées prioritaires pour les grandes sociétés (armements, aéronautiques, BTP et infrastructures, etc.). Enfin, selon un officier général des Forces spéciales, le Pentagone cherchait à maintenir autant que faire se peut la « clandestinité la plus totale afin de privilégier des campagnes médiatiques et de communication parfaitement maîtrisées ».

    En juin 2014, dans une conférence publique tenue à Beyrouth, nous expliquions alors, que cette « non doctrine » militaire s’articulait sur sept piliers : 1) montée en puissance des forces spéciales ; 2) prééminence du renseignement ; 3) extension de la géographie des drones ; 4) choix de la cyber-guerre ; 5) développement d’ « armées de substitution » ; 6) formation et manœuvres avec les partenaires ; et enfin 7) médiatiser et communiquer. Ce dernier pilier chapeaute l’ensemble ! Le plus vieux métier du monde ! Pour qu’elle atteigne ses objectifs, toute opération militaire doit être non seulement comprise mais aussi « partagée » par les opinions publiques du ou des pays qui la mènent. Sont alors appelés en renfort les bataillons de journalistes « embeded » chargés d’expliquer et de diffuser les raisons et le phasage de la « guerre juste », forcément juste. Au hardpower des armées doit s’adjoindre organiquement le softpower -madame Clinton préfère parler de smartpower -, des journalistes, des « experts » et autres « communicants ». Ces sept piliers requièrent, non pas la « sagesse » de Lawrence d’Arabie, mais une transparence imposée, c’est-à-dire opaque, la clandestinité et le secret.

    Dans le meilleur des mondes VUCA possibles, Dae’chAl-QaïdaNosra et les autres ne peuvent et ne doivent pas être éradiqués parce qu’ils sont absolument nécessaires à la reconfiguration permanente du « sens », de la « joie » et des « profits » des nouveaux chefs militaires, économiques et politiques du monde. Sur le plan intérieur, les recettes VUCA servent tout aussi bien à déconstruire les frontières nationales, le droit du travail et toute autre loi garante du contrat social des vieilles républiques pour nous convertir aux fluidités multiples d’une mondialisation heureuse où tout devient possible et principalement le retour à l’état de nature où règne, en définitive, la loi du plus fort.

    Lorsque notre ami Alain Joxe souligne, à juste titre, que les Etats-Unis ont régulièrement perdu les guerres asymétriques qu’ils ont déclenchés depuis la fin de la Guerre froide, il n’en tire pourtant pas la conclusion ultime : ces défaites apparentes sont en réalité des victoires inestimables pour les stratèges du Pentagone, de Tel-Aviv, de Wall Street, de la City et de Bruxelles. D’un état de non guerre conventionnelle, les délices du monde VUCA nous embarquent dans celui d’une guerre asymétrique généralisée, permanente et nécessaire. 

    Richard Labévière, Rédacteur en chef  du magazine en ligne : prochetmoyen-orient.ch 15 septembre 2015

    http://euro-synergies.hautetfort.com/archive/2017/09/16/dae-ch-et-les-autres-bienvenue-dans-le-monde-vuca.html

  • « Défendons l’Europe », la campagne de Génération identitaire face à l’invasion

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    Génération-identitaire-Défendons-lEurope-2-252x350.jpgFRANCE (NOVOpress) : Paris, Berlin, Bruxelles, Londres, Manchester, Barcelone… De nombreuses villes européennes ont été durement frappées par le terrorisme islamiste ces derniers mois. Partout, l’islamisme se développe au vu et au su d’une grande partie de la classe politique qui refuse obstinément de nommer cette menace et s’empêche donc de la combattre.

    Chaque année, des centaines de milliers d’immigrés clandestins franchissent les frontières de l’Europe et s’installent chez nous. Les camps de migrants-clandestins se multiplient et avec eux les innombrables problèmes d’ordre sécuritaire, social, économique, culturel et religieux. Si nous ne mettons pas un terme à ces migrations, demain ce sont potentiellement des dizaines de millions d’entre eux qui débarqueront en Europe. Le laxisme des autorités européennes et nationales doit cesser !

    Pour répondre à ces menaces, Génération Identitaire lance sa nouvelle campagne qui s’intitule « DÉFENDONS L’EUROPE ! ». La mission « Defend Europe » menée cet été en Méditerranée a prouvé qu’ensemble, les Européens peuvent prendre en main leur futur et faire entendre leur voix.

    Aujourd’hui il est grand temps de protéger notre civilisation et nos peuples face à l’islamisme et face à l’invasion migratoire. Contre leur Union européenne, montrons-leur que nous ne voulons pas de l’effacement de nos racines, de l’ouverture des frontières, de l’islamisation. Ensemble, Défendons l’Europe !

    Commandez les autocollants et les affiches de cette nouvelle campagne sur la boutique de Génération Identitaire .

    https://fr.novopress.info/

  • Comment différentier le mahométan djihadiste en puissance du calme musulman ?

    Bernard Plouvier

    C’est effectivement non seulement une excellente question, mais également un problème social dont la solution idoine devrait être trouvée d’urgence.

    Depuis qu’en 2014, le nouveau calife autoproclamé Abou Bakr II – dont on ne sait trop s’il est encore vivant ou s’il a été expédié en un monde réputé meilleur – a exigé de ses ouailles la pratique intensive du Djihâd, autorisant même femmes et enfants à y participer activement, il n’y a plus de jour sans qu’un attentat soit perpétré quelque part sur la planète par un fou d’Allah.

    On sait depuis trois années que les terroristes islamiques ne sont plus seulement des jeunes mâles de 18-25 ans, sans avenir professionnel, généralement ex-dealers, ex-casseurs, ex-vandales ou incendiaires. On trouve désormais des djihadistes de tous âges (aussi bien des gamins de période pré-pubertaire que de gras quadragénaires) et sexes (notamment de jeunes femmes célibataires).

    L’on sait bien que le gratin de la spiritualité des sunnites, les soufis, ont proféré cette énormité : pour tout adorateur d’Allah le djihâd (individuel) est une affaire spirituelle. Ce serait l’épuration constante de l’âme du mahométan, par un combat quotidien contre ses mauvais penchants. C’est fort joli et bien apte à faire pleurer les Margots d’Occident, mais c’est pure hérésie !

    Dans la sourate 58 du coran, on relève cette forte phrase : « Allah a dit : je donnerai la victoire à mes envoyés ». Dans les sourates 2, 8, 9, 22, 47, 58, 59 et 60, le Djihâd, soit la guerre pour propager l’islam, est présenté comme « bon et juste ». Pour déculpabiliser les guerriers qui seraient pris de scrupules d’ordre humaniste, le prophète a dit : « Ce n’est pas vous qui tuez les idolâtres, c’est Allah » (sourate 8).

    Le fidèle (muslim ; en français : le musulman) qui en est physiquement capable doit, en effet, obéir à un ordre aussi formel que simple : « Combats jusqu’à ce qu’il ne subsiste plus d’idolâtre et qu’Allah soit partout adoré » (sourate 8). « Faites la guerre à ceux qui ne croient pas en Allah… tuez les idolâtres partout où vous les trouverez » (sourate 9) ; l’idolâtre est, bien sûr, le fidèle d’une autre religion ou l’athée.

    Les guerriers de l’islam qui meurent au combat ou des suites de leurs blessures sont assurés d’être reçus par Allah en son paradis, quel qu’ait été leur comportement sur terre (sourate 47). L’homme idéal selon l’islam est, quoi que puissent en dire les imams, ulémas et autres recteurs de mosquées chargés d’anesthésier les populations occidentales, le guerrier d’Allah et non le digne père de famille œuvrant pour nourrir sa famille et améliorer la société. Un hadîth le proclame : « Le sang du héros de l’islam est plus près d’Allah que l’encre des sages ou les prières des fidèles » (l’auteur reconnaît bien volontiers qu’il a déjà publié ces trois derniers paragraphes dans ces colonnes… il peut être bon de répéter certaines évidences).

    Alors, la réponse à l’angoissante question posée en titre est simple : hormis le cas du mahométan hors d’âge et impotent, ainsi que celui de la bonne mère de famille uniquement préoccupée de ses problèmes d’intendance, tout individu qui veut intensément vivre sa foi coranique est un candidat possible au Djihâd. La question tourne, comme très souvent en sociologie des religions, à l’aporie pure et simple : nul ne peut fournir de réponse autre que statistique, ce qui n’est nullement approprié en matière de prévention.

    En principe, seuls les mahométans couards et modérément croyants ne sont pas à redouter… avec, toutefois, un bémol. L’histoire des religions démontre qu’un paillard, un être veule ou corrompu, peuvent subitement se convertir à la pratique intégriste de leur religion. Cela se traduit généralement par une austérité, des gémissements et des macérations, mais rien n’empêche le repentant de s’investir dans le « combat pour la vraie foi » !

    La débauche d’attentats en Occident (Russie bien évidemment incluse) ces trois dernières années, sans oublier ceux des USA, d’Afrique noire, d’Asie et de Mélanésie, doit faire réfléchir sur l’unique mesure à prendre : l’interdiction pure et simple de la religion mahométane en Europe, où elle n’a absolument rien à faire. Ceci pose le problème connexe du retour des mahométans dans le Dâr al-Islam, soit en terres de Charî’a.

    On rappelle à ceux qui aurait oublié ce menu détail : pour un mahométan, le monde se divise en seulement deux parties, le Dâr al-Islam et le Dâr al-Harb… le domaine de la guerre (sainte).   

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Manifestation pour l'indépendance de la Catalogne : pour devenir une enclave islamiste ?

    Les Catalans ont manifesté lundi dernier à Barcelone lors de la Diada, qui commémore le 11 septembre 1714, date de la dernière défense de Barcelone prise ensuite par les troupes du roi Felipe V, pour revendiquer l'indépendance de leur région, à trois semaines d'un référendum d'autodétermination interdit par les institutions espagnoles.

    Un contact m'envoie ces photos prises sur place :

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    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • État d’urgence : à quoi sert Sentinelle ?, par Caroline Parmentier

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    8946-20170916.jpgAlors qu’à nouveau un militaire de l’opération Sentinelle vient d’être agressé au couteau vendredi à 6 h 30, métro Châtelet, aux cris d’Allah Akbar, le dispositif Sentinelle est plus que jamais remis en question. A la fois à cause de son coût, de l’effort surhumain à flux tendu qu’il exige et de son peu d’efficacité. Le gouvernement annonce sa « rénovation » mais les changements apparaissent minimes.

    Comme pour le général de Villiers, quand un gradé parle c’est assez rare et mieux vaut l’écouter. « L’objectif essentiel de l’opération Sentinelle n’est pas antiterroriste, il est politicien », déclare depuis des mois le général Vincent Desportes, ancien général de division de l’armée de terre et professeur à Sciences Po, qui se fait en l’occurrence le porte-parole de nombreux militaires.

    Selon lui ce dispositif qui a mobilisé jusqu’à 11 000 hommes après l’attaque de Charlie Hebdo n’a jamais arrêté aucun attentat, pas plus celui du Bataclan que celui de Nice. Le bilan de cette opération qui sert essentiellement au gouvernement à rassurer psychologiquement la population, serait même négatif car le dispositif pèse d’un poids très lourd sur la capacité des armées.

    « On est bien dans une dépense budgétaire et capacitaire qui n’est payée par rien en retour. L’armée de terre est la première concernée. C’est une gabegie, parce que la formation des soldats coûte très cher, alors qu’on leur apprend à faire un métier qui n’est pas le leur. »

    Sentinelle aurait même les effets inverses de ceux escomptés en matière de sécurité des soldats. Desportes évoque « l’effet du paratonnerre qui attire la foudre » :

    « Ils patrouillent comme des troufions devant la gare Montparnasse. Ils sont bien visibles. Ils sont donc devenus des cibles privilégiées pour tous les illuminés de Daech. »

    L’ancien militaire a demandé à plusieurs reprises à Macron d’avoir le courage d’arrêter l’opération Sentinelle. Mais en la compensant intelligemment : « On pourrait très bien avoir des forces dédiées à la protection du territoire national, avec deux ou trois réservoirs de forces positionnés en France, prêts à réagir très rapidement. L’armée serait prête à intervenir en cas de massacre de masse et elle le ferait efficacement avec tous ses moyens concentrés (hélicoptères, radio, logistique). Dans ce cas de figure, ils auraient été utiles au Bataclan, par exemple. Tout ce qu’elle ne peut pas faire aujourd’hui puisque les moyens sont totalement dispersés. »

    La force Sentinelle était sur place au Bataclan. Mais elle a reçu l’ordre de la préfecture de police de Paris de ne pas engager le feu, parce qu’avec leurs Famas, en milieu confiné, ces militaires n’entrent pas. Si demain il y avait un nouveau Bataclan, ils n’entreraient pas davantage.

    Sentinelle rassurant psychologiquement les Français selon les sondages, c’est donc un Sentinelle « rénové » et « modulable » mais avec peu de changements sur le principe qui a été présenté jeudi, après un Conseil de défense restreint à l’Elysée, par Florence Parly et Gérard Collomb. Le dispositif comprend désormais trois niveaux. L’un, permanent, pour sécuriser les lieux les plus sensibles : sites touristiques, aéroports et gares. Un autre, d’urgence, permettant la remontée en puissance, en huit jours de 10 000 hommes. La seule nouveauté réside dans un niveau intermédiaire, dit « de manœuvre », rendant possible des efforts ponctuels lorsqu’il s’agira de sécuriser un événement occasionnel (type Euro de football) ou saisonnier (braderie de Lille…). Nettement insuffisant pour calmer la colère et le découragement des militaires.

    Caroline Parmentier

    Article et dessin de Chard parus dans Présent daté du 16 septembre 2017

    https://fr.novopress.info/

  • «Fainéants, cyniques et extrêmes» : comment les manifestants ont réagi aux propos d’Emmanuel Macron