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islamisme - Page 250

  • Syrie : les prémices de la victoire

    Sur la Syrie, lire:

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  • 2 - La Laïcité, mère porteuse de l'islam ? Anne Brassié reçoit Odon Lafontaine (2/2)

  • 1- La Laïcité, mère porteuse de l'islam ? Anne Brassié reçoit Odon Lafontaine (1/2)

  • Dans la famille Merah, je demande la mère, par Caroline Parmentier

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    8971-20171021.jpgChaque jour, le procès Merah a sa bombe. Celle de l’ancien patron du renseignement toulousain d’abord : un policier avait identifié le terroriste islamiste au milieu d’une douzaine de noms de djihadistes toulousains. Il a été ignoré car sa hiérarchie privilégiait la piste de l’extrême droite. Celle du patron des renseignements Bernard Squarcini sur tous les ratés de la DCRI dans cette affaire. Et celle de la mère de Mohamed et Abdelkader Merah qui multiplie les mensonges au tribunal. 

    Abdelkader Merah est jugé pour complicité des sept assassinats dont trois enfants, commis par son frère. Le délinquant algérien, Fettah Malki, comparaît également pour avoir fourni des armes au tueur.

    Zoulikha Aziri vêtue d’une djellaba beige et d’un foulard moutarde, sexagénaire sans emploi, vivant des allocations de la France, a scandalisé l’assistance, déclenchant la colère des familles de victimes par son hypocrisie et son aplomb. Elle a chargé son fils mort pour mieux disculper celui qui est encore vivant : « Abdelkader n’a rien à voir dans l’histoire qui s’est passée. » La mère d’Abdelkader et Mohamed Merah a tenu des propos invraisemblables, réécrivant l’histoire et gardant le silence sur un élément clef de l’enquête.

    Si Mohamed était « un fou » selon sa mère (comme tous les terroristes islamistes selon nos experts, là on ne voit pas bien en quoi le discours de la mère Merah est si gênant…), Zoulikha Aziri a dépeint une image idyllique de son frère « Kader » « gentil à la maison » pratiquant « un islam normal » (ce qui n’a pas plu non plus aux sectateurs du pas-d’amalgame), quand des proches ont décrit sa violence et son prosélytisme salafiste. « C’est moi qui ai appris la religion, la prière à mon fils », « c’est moi qui l’ai envoyé en vacances et suivre des cours en Egypte », a-t-elle notamment affirmé.

    En réalité tandis que Mohamed Merah séjournait au Pakistan, Abdelkader était allé parfaire sa connaissance du coran en Égypte, à l’instigation des têtes pensantes des réseaux djihadistes toulousains : Olivier Corel, les frères Clain et Sabri Essid. Pour Zoulikha Aziri, Olivier Corel, connu par les services antiterroristes comme l’« émir blanc » et claquemuré dans sa ferme d’Artigat, dans le Gers, n’est rien d’autre que « le vieux qui vendait des moutons, on allait en acheter chez lui ».

    Sur son antisémitisme, rapporté notamment par l’ex-compagne de son fils aîné, elle lance : « Tous mes médecins sont juifs ». Une phrase qui provoque des ricanements dans la salle. Du moment qu’elle bénéficie du tiers payant.

    Au final, la mère des frères Merah aura gardé le silence sur un point clef de la procédure : les connexions effectuées chez elle le 4 mars 2012, vers 23 heures, à une annonce postée par la victime (le premier militaire assassiné par Merah) sur le site Le Bon Coin pour vendre sa moto. Imad Ibn Ziaten avait précisé qu’il était militaire, un détail qui lui a été fatal.

    « Il n’y avait personne chez moi, j’étais seule », affirme Zoulikha Aziri. Elle reconnaît qu’Abdelkader était bien chez elle vers 19 h 30, mais affirme qu’il n’est resté que 20 minutes avant de partir et dit ne pas avoir vu Mohamed. Les policiers n’ont jamais pu établir qui des deux frères s’était connecté à cette annonce.

    « Qui était derrière votre Freebox ? », demande le président.

    « Y’avait personne, j’étais seule, y’avait personne ! (…) Peut-être ils se trompent les techniciens. »

    Une proche de la famille Merah a raconté mardi à la barre que Zoulikha Aziri lui avait dit juste après les attentats être « fière de son fils pour avoir mis la France à genoux ».

    Caroline Parmentier

    Article paru dans le quotidien Présent

    https://fr.novopress.info/

  • Retour sur le procès des militants identitaires de Poitiers

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    Il y a cinq ans, 73 militants du mouvement “Génération identitaire” avaient occupé le toit de la mosquée de Poitiers - alors en chantier - pour dénoncer “l'islamisation du pays”. Cinq d'entre eux étaient ce vendredi au tribunal : un an avec sursis a été requis contre eux.

    Damien Rieu, vous aviez décidé de dénoncer l'islamisme en montant sur le toit d'une mosquée. Regrettez-vous la manière dont vous avez agi ce jour-là ?

    Ce 20 octobre 2012, nous avons réclamé un référendum sur les constructions de mosquées et l'immigration en France. Nous l'avons fait, en effet, en occupant pacifiquement le toit du chantier d'une mosquée dirigée par un islamiste. C'est une méthode un peu cavalière, mais c'était nécessaire pour médiatiser notre message. Quand on voit ce qui se passe aujourd'hui, les 250 morts du terrorisme islamiste et la submersion migratoire, notre seul regret peut être celui d'avoir eut raison trop tôt... et de ne pas avoir été suffisamment écoutés.

    Quelle était l'ambiance à ce procès ?

    Le procès a débuté avec nos déclarations. Nous avons fait des révélations explosives sur l'imam de la mosquée qui dirige un institut faisant la promotion du cheick Youssef-Al Qaradawi, un dangereux prédicateur islamiste recherché par INTERPOL et désormais interdit de séjour aux USA, au Royaume Uni et en France. Très concrètement, cet homme légitime les attentats suicides, la mise à mort des juifs et des homosexuels, la violence contre les femmes et a participé au financement d'Al-Qaïda. Aujourd'hui encore, quand on se rend sur le site internet de l'institut présidé par l'imam de la grande mosquée de Poitiers (Iesh.org), on trouve son nom inscrit en référence dans l'onglet "Conseils et fatwas"... L'imam a du se justifier devant le Tribunal, mais sa défense était désastreuse. Nous sommes ensuite passés à la question du jour, et la plus importante de ce procès : peut-on encore dénoncer l'islamisme en France ?

    Et quelle a été la teneur de ce débat ?

    Après avoir dévoilé le vrai visage de l'imam de Poitiers, nous avons donc eu un débat intéressant sur le droit de la liberté d'expression, en rappelant par exemple que Valeurs Actuelles avait été totalement relaxé en 2013 pour une Une bien plus dure que les slogans qui nous étaient reprochés. Nos avocats ont ensuite ridiculisé une à une les accusations grotesques de dégradations. À la fin, il ne restait plus rien... Si ce n'est peut être le sentiment que ce vendredi, c'étaient l'imam, l'UOIF et l'IESH qui auraient dû être sur le banc des prévenus.

    Ce procès était-il finalement pour vous une façon de militer ?

    Le CCIF et l'UOIF, parties civiles, ont voulu utiliser la justice pour faire interdire la critique de l'islamisme en brandissant notamment l'accusation d'islamophobie. Il n'y a pas de raison de se laisser faire, surtout quand on connaît leur vraie nature. Alors oui nous en avons profité pour rendre les coups un par un. Ce sont les islamistes qui tient en France, certainement pas ceux qui les dénoncent et dont nous faisons partie jusque dans ce tribunal.

    Un an de prison avec sursis, espérez vous un tribunal moins sévère que le ministère public ?

    Si le tribunal décide de nous condamner, il offrira une victoire symbolique à ceux qui veulent imposer la chariah dans notre pays. Il enverra également un signal terrible à toutes les victimes du terrorisme islamiste et à tous ceux qui risquent leur vie pour dénoncer cette menace dans notre pays. Je n'ose l'imaginer, d'autant que le dossier est complètement vide.

    Source Valeurs actuelles via Thomas Joly cliquez ici

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Le très sulfureux imam Belmajdoub invité à prêcher dans une église de Bordeaux

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    BORDEAUX (NOVOpress avec Infos Bordeaux) : Vous voulez écouter l’imam Belmajdoub ? Rien de plus simple : allez à l’église ! Présidé par Daniel Ambry, le Service diocésain des relations avec les musulmans en Gironde a en effet invité l’imam de Mérignac, Hassan Belmajdoub (photo), à donner une conférence intitulée « La rencontre de l’autre en toute sincérité ». Le lieu de la causerie, qui se tiendra le 16 novembre : l’église de la Trinité, au Grand-Parc à Bordeaux ! Pour cette soirée, le diocèse de Bordeaux sera également représenté par le père Christian Alexandre, fervent partisan du mariage… des homosexuels. La totale.

    Pour une soirée « en toute sincérité », il est intéressant de rappeler qui est Hassan Belmajdoub. Celui qui a été l’un des membres fondateurs (avec Fouad Alaoui) de la branche locale des Frères musulmans est désormais le président de l’Association des musulmans de Mérignac.

    Comme on peut l’entendre (vidéo ci-dessous) lors d’un entretien donné dans sa mosquée à un prédicateur radical (Rachid Haddach*), Hassan Belmajdoub énumère une liste de « personnalités » venues prêcher dans sa mosquée. La plupart appartiennent à la mouvance radicale ou salafiste comme Mohamed François, Nader Abou Anas ou Rachid Abou Houdeyfa.

    Rachid Abou Houdeyfa est l’imam de Brest qui déclarait que « ceux qui écoutent de la musique seront transformés par Allah en singe ou en porc » ou encore, à propos des femmes qui ne portent pas le voile : « Elle ne doit pas s’étonner que les frères, que les musulmans ou non-musulmans abusent d’elle » !

    Toujours dans cette vidéo, le président de l’Association des musulmans de Mérignac fait la promotion de Jeunesse musulmane d’Aquitaine, association présidée par le sulfureux Hassen Abou Ilyas. C’est une conférence de ce dernier que le maire de Bordeaux avait interdite en 2015.

    * Célèbre imam belge fondamentaliste que la famille Merah venait écouter lors de ses conférences à Toulouse.

  • Qui est l’ennemi ?

    1477559132.jpgAristide Leucate

    Qui est l’ennemi ? Telle est l’ambitieuse question politique et géopolitique à laquelle nous convie à réfléchir la dernière livraison de la revue Conflits fondée et dirigée par Pascal Gauchon. Pour aborder cette question ô combien ! cruciale, l’éditorialiste choisit de sortir du mode binaire « ami-ennemi », selon lui trop simplificateur, ne permettant pas « de bien appréhender le réel ». Aussi, en tient-il pour une approche plus complexe – dans l’acception bien connue en systémique ou en science des organisations.

    « En fait, désigner l’ennemi, le fondement de l’action politique, n’est pas si simple, nous dit Gauchon. Dans l’entre-deux qui sépare l’ennemi et l’ami, se situent le neutre, le partenaire, le faux ami, le rallié… Même en ne retenant que l’ennemi franchement hostile, il est impossible de mettre ce terme au singulier ; nous sommes confrontés à de multiples ennemis en fonction du champ de bataille (militaire, économique, diplomatique et même « cyber ») et de l’époque (ennemi d’aujourd’hui et de demain). Désigner l’ennemi revient à désigner l’ennemi, celui qui fait peser la menace la plus grave aujourd’hui, sans oublier les autres. »

    Intéressante définition qui met l’accent sur le caractère protéiforme de l’ennemi, lequel revêt divers aspects qui ne dupent que ceux qui ont opté pour l’impolitique du verbe creux ou l’impuissance de la résignation lâche. L’ennemi d’aujourd’hui n’est certes plus l’ennemi conventionnel aisément reconnaissable par son uniforme à l’horizon d’un champ de bataille. L’ennemi d’aujourd’hui est tout aussi bien le terroriste – terme d’autant plus flou qu’il rend à peu près incompréhensible ce qu’il prétend viser ou désigner – que l’ancien guérillero angolais ou cubain – les deux étant souvent liés – ou le hacker informatique se livrant à des attaques cybernétiques, tapi aux tréfonds du Darknet, voire le faux ami que constitue la multinationale qui délocalise ou prétend vertueusement créer des emplois là où elle a choisi de s’implanter.

    Dès lors, reconnaît encore Pascal Gauchon, « les frontières entre civil et militaire, entre intérieur et extérieur, entre guerre et paix se fissurent et avec elles l’ennemi clairement identifié. Il faudrait plutôt parler de rival, de concurrent, d’antagonisme, d’adversaire… autant de termes rassurants qui évitent de recourir à la notion d’ennemi celui face auquel la violence est le seul recours […]. Ces précautions de langage servent surtout à se cacher la réalité : l’ennemi se différencie de tous ses synonymes par l’idée d’hostilité radicale. »

    Mais, si l’ennemi change de visage, la riposte aussi. Et ce n’est pas parce que l’on ne fait pas usage de la force qu’une certaine violence de la réplique n’émerge pas. Sur le terrain économique, particulièrement symptomatique de cette violence douce qui n’appelle pas à verser le sang, le turbo-capitalisme, par son intrinsèque propension à la prédation destructrice, n’épargne personne, à commencer par les masses laborieuses, souvent avec le concours cynique des Etats, eux-mêmes placés dans la dépendance des grands groupes industriels et de leurs lobbys affiliés. Délocalisations, restructurations d’entreprises, licenciements de masse, déréglementation, fermetures et démantèlements d’usines, dumping, espionnage industriel, OPA, etc. les victimes directes et indirectes (qu’une novlangue tente de dissimuler sous la litote de « collatéral ») sont nombreuses, au point de déstabiliser progressivement le tissu économique et social de toute une nation. Toute chose égale par ailleurs, les dégâts n’ont parfois rien à envier à ceux que pourrait causer un bombardement aérien. Des familles entières au chômage, plongées dans un état de désespérance tel que l’on voit surgir d’autres catastrophes à fragmentations comme l’alcoolisme, les violences conjugales, le divorce voire – et ce n’est pas rare et les agriculteurs ne sont les pas les seuls concernés – le suicide – sinon l’homicide familial. Comme le souligne l’essayiste Jean-François Gayraud, qui a vu qu’« aux États-Unis, la crise des subprimes a transformé en champ de ruines des grandes villes, à l’image de Cleveland ou de Detroit, comme si leurs habitants avaient fui une armée d’invasion ou succombé à une attaque d’armes à neutrons : des centaines de milliers de maisons abandonnées, saisies, vides d’occupants et souvent pillées. »

    Par ailleurs, l’ennemi, quel que soit le terme sous lequel on le subsume – pour mieux l’ignorer, le nier ou le masquer – suppose que, tôt ou tard, la paix soit conclue avec lui. Or, il est manifeste qu’une telle éventualité semble proscrite ou inenvisageable quand l’ennemi n’est pas clairement identifiable ou identifié. C’est le cas du « terroriste », du prédateur capitaliste ou encore du hacker, autant de syntagmes ou vocable que l’on cherche à doter d’une substance pour que l’ennemi prenne précisément corps. Le terroriste tuant au nom du Coran sera taxé d’islamiste – qualificatif que l’on prendra même soin d’enrober d’une autre dénomination pour ne pas risquer l’« amalgame »… et s’éloigner un peu plus de la figure de l’ennemi, rendant alors toute paix inconcevable, d’une part parce que l’ennemi n’est pas désigné comme tel, d’autre part, parce que ce faisant, le pouvoir politique se prive sciemment de tous les moyens pour neutraliser une entité visiblement hostile.

    C’est toute l’ambivalence d’un terme, l’ennemi, qui, à en croire Carl Schmitt ou Julien Freund, ménage la possibilité de transmuer celui-ci en futur allié, partenaire ou ami, une fois résolu le conflit. Or, cette potentialité paraît avoir été circonvenue, sinon dévoyée, du fait même du refus systématique de concevoir tout antagonisme, certes en termes binaires (ce qui n’empêche pas, en pratique, d’isoler une multitude de nuances dans la façon d’appréhender l’hostis) mais relativement opératoires.

    La vision du monde partagée à l’ONU comme au sein des institutions européennes semble partir du principe que sous les auspices des droits de l’homme il n’y aurait que des amis quand ceux qui ne joueraient pas le jeu seraient, de plein droit, considérés comme des monstres. Pour le dire autrement, l’ennemi ainsi passé au crible d’une tératologie souvent fanatique (au nom des droits de l’homme, de la démocratie et de l’État de droit), a été renvoyé dans les cordes d’une marginalité sordide dont la seule expression ou manifestation suffirait, aux yeux des grandes consciences universelles autoproclamées, à en dévoiler la dimension dangereusement pathogène. Nous sommes passés du stade de l’inhumain ou du hors-humanité à celui du bizarre ou de l’abomination, l’ennemi étant traité comme un cancer ou un objet politique non identifié.

    Une telle approche, véritable déni anthropologique en tant qu’elle fait litière de toute altérité (l’ennemi n’étant plus considéré comme alter ego, soit un adversaire), se présente également comme l’acmé de l’impolitique, posture tragique mais empreinte d’une vanité inouïe, ce qui n’est pas sans rappeler l’interpellation lancée par Julien Freund en guise d’avertissement à son maître de thèse, Jean Hyppolite, lors de sa soutenance de thèse en 1965 : « vous pensez que c’est vous qui désignez l’ennemi, comme tous les pacifistes. Du moment que nous ne voulons pas d’ennemis, nous n’en aurons pas, raisonnez-vous. Or c’est l’ennemi qui vous désigne. Et s’il veut que vous soyez son ennemi, vous pouvez lui faire les plus belles protestations d’amitiés. Du moment qu’il veut que vous soyez son ennemi, vous l’êtes. »

    Si le critère du politique est bien selon Schmitt la discrimination nécessaire de l’ami et de l’ennemi, celui de l’ennemi résiderait dans la capacité du politique à le désigner pleinement en tant que tel.

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  • Provocation de haine islamo-raciste dans Le Monde

    De Bernard Antony :

    6a00d83451619c69e201bb09cf255c970d-800wi.jpg"Le journal « Le Monde » a publié hier l’article d’un musulman subsaharien, Hamidou Anne, proclamant : « La France blanche, chrétienne, au risque de terroriser certains petits esprits, est finie. Terminée. »

    On est là dans le droit fil de la continuité de l’idéologie raciste anti-blanche d’Houria Bouteldja, présidente du PIR et de son « intellectuel » Saïd Bouamama, auteur principal du brûlot raciste « Nique la France ».

    Depuis des années, l’AGRIF, seule dans l’indifférence de la classe politique ou la complicité de certains, a porté plusieurs de leurs déclarations d’incitation caractérisée à la haine devant les tribunaux de Toulouse et de Paris.

    Elle a été en cette dernière affaire scandaleusement déboutée par la Cour d’appel de Paris. Mais la Cour de cassation vient de casser ce jugement de la cour d’appel de Paris et de renvoyer le procès devant la Cour d’appel de Lyon le 10 novembre.

    Pour ce qui est du camarade islamo-gauchiste Hamidou Anne, il est à observer que, tout comme Houria Bouteldja, il est un raciste non seulement anti-blanc mais également « anti-noirs chrétiens », dans le mépris des centaines de millions d’Africains chrétiens de plus en plus persécutés par l’islam jihâdiste. Aussi inculte ou négationniste qu’Houria Bouteldja ou que madame Obono, il se garde bien de considérer que le plus grand système de mise en esclavage de peuples noirs perpétué jusqu’à nos jours est le système arabo-musulman. La vérité, c’est que les racistes que sont Houria Bouteldja et Hamidou Anne veulent de l’éradication simultanée des blancs et des noirs chrétiens. L’AGRIF continuera à leur opposer la totale détermination du véritable antiracisme."

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Radical ou déséquilibré : portrait de l'imam de Poitiers

    Damien Rieu, responsable de la communication de la mairie de Beaucaire, fait partie des identitaires qui étaient montés sur le toit de la mosquée de Poitiers, affaire actuellement jugée. Sur Twitter, il a déroulé une petite enquête sur l'imam de la mosquée de Poitiers :

    "Côté face, cet imam tient des discours mielleux sur la tolérance et le dialogue interreligieux, bien aidé par la dramatique naïveté du diocèse Poitiers qui lui apporte sa caution régulièrement. Côté pile, il est vice-président UOIF, branche française des Frères Musulmans organisation islamiste classée terroriste et interdite dans de nombreux pays. Pour faire très simple, les Frères Musulmans c'est la chariah par les urnes, là où Daesh pratique le djihad armé. Divergence stratégique mais objectif similaire.

    Boubaker El Hadj Amor est également directeur de l'IESH, un "institut" de formation des imams qui dupe l'État derrière une façade proprette. Mais en quelques clics sur leur site internet , on découvre dans l'onglet Fatwas (sic) que cette école se revendique tranquillement de Yussef El Qaradawi un dangereux prédicateur islamiste recherché par INTERPOL et désormais interdit de séjour aux USA, au Royaume Uni et en France. Il légitime attentats suicides, la mise à mort des juifs et des homos la violence contre les femmes et a participé au financement d'Al-Qaïda. Bref une créature infâme quoi. 

    Sa fiche Wikipédia vaut le détour. Il a fait des conférences pour l'IESH que préside Boubaker El Hadj Amor, comme cette vidéo le montre. 

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    Plus anecdotique, Boubaker s'était opposé au rectorat (il est prof) qui voulait diffuser un doc de prévention de la radicalité aux élèves. Enfin, sur la page facebook de la mosquée de Poitiers elle-même, gamine de 6 ans en hijab...

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    .. et publicité pour une conférence de Hani Ramadan et Hassan Iquioussen...

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    (Connu pour propos antisémites, dérapage "les attentats sont de faux problèmes" + compare ceux qui quittent l'islam à des traitres à qui on tire 12 balles dans la peau).

    Quand on trouve tout ça en quelques clics on ose imaginer ce qu'on peut découvrir avec une vraie enquête..."

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Pourquoi il est devenu impossible d’expulser des clandestins de France ?

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    Par Jean-Yves Le Gallou, ENA, ancien député européen, essayiste, président de la fondation Polémia ♦ Pour les médias le 1er octobre 2017, il y a eu « une attaque au couteau à Marseille ». En réalité et sans novlangue, un délinquant étranger clandestin a égorgé ou éviscéré deux jeunes filles, au cri d’Allah Akbar, dans le cadre d’un attentat islamiste. Ce clandestin venait d’être relâché par la préfecture du Rhône 24 heures plus tôt : raison pour laquelle le scandale n’a pu être totalement étouffé. Le ministre de l’Intérieur a diligenté une mission d’inspection et jugeant qu’il y avait eu des « dysfonctionnements administratifs » a relevé le préfet du Rhône de ses fonctions.

    A la suite de l’AFP, l’ensemble des médias a répercuté la communication gouvernementale de MM. Collomb et Castaner pointant les défaillances de la préfecture du Rhône. Aucun journaliste travaillant pour la doxa dominante (à l’exception peut-être pour l’auteur d’un article du Monde) ne s’est donné la peine de lire le rapport de l’Inspection générale de l’administration (IGA) qui montre l’impossibilité pratique de renvoyer les clandestins, en particulier tunisiens. Ainsi la paresse journalistique a servi l’enfumage gouvernemental. Seule la presse alternative a creusé le sujet avec Boulevard VoltaireRadio CourtoisieTVLibertés et Minute. Ce journal – parfois présenté comme un « torchon » par les imbéciles – est allé au fond des choses en consacrant 4 pages au dossier.

    Nous reprenons ici l’entretien accordé à Minute par Jean–Yves Le Gallou en tant qu’expert de l’immigration et ancien haut-fonctionnaire au ministère de l’Intérieur.
    Polémia


    « Minute » : Dommage que vous ayez été admis à faire valoir vos droits à la retraite il y a trois ans, sinon c’est peut-être vous qui auriez été chargé d’établir le rapport sur les conditions de libération d’Ahmed Hamachi…

    Jean-Yves Le Gallou : Je ne suis pas absolument certain qu’on m’aurait choisi pour faire ce type de rapport… D’ailleurs, l’auteur du rapport, Jean-Pierre Battesti, est celui qui, en 2013, avait réalisé le rapport, commandé par le ministre de l’Intérieur de l’époque, Manuel Valls, sur « les modalités d’éloignement » de la célèbre Leonarda Dibrani. Cela signifie qu’à l’époque, on ne m’avait pas choisi… Cela étant, Jean-Pierre Battesti est quelqu’un de très sérieux et de très rigoureux.

    Concrètement, qui décide de l’affectation d’une mission comme celle-ci à tel inspecteur général de l’administration plutôt qu’à tel autre ?

    Traditionnellement, le ministre de l’Intérieur confie la mission à l’Inspection générale de l‘administration (IGA) et le chef de l’IGA décide qui il nomme. Dans la pratique, pour tout ce qui est sensible, le chef de l’IGA demande au ministre ou à son directeur de cabinet s’il est d’accord pour qu’on nomme telle ou telle personne.

    Dans ce cas tout à fait particulier, il se trouve que le directeur de cabinet du ministre de l’Intérieur, Stéphane Fratacci, était préfet du Doubs au moment de « l’affaire Leonarda » et il avait eu de bonnes relations avec Jean-Pierre Battesti. Je crois que c’est lui qui a demandé à ce que ce soit Battesti qui soit chargé de cette mission.

    Au demeurant, Jean-Pierre Battesti est un spécialiste des questions d’immigration et de séjour – c’est même probablement l’un des meilleurs spécialistes de ce sujet –, mais il s’est contenté de le traiter sous l’angle que lui demandaient ses commanditaires, qui est un angle immigrationniste.

    D’un point de vue méthodologique, il n’y a donc rien à redire sur le rapport ?

    Non, si ce n’est qu’il ne va pas au fond des choses, à savoir que les expulsions sont quasiment impossibles, et pas seulement dans la préfecture du Rhône, mais sur l’ensemble du territoire national. Le fond des choses, c’est aussi qu’il y a forcément des types qui restent dans la nature puisqu’il n’y a personne pour traiter les dossiers entre le moment où l’agent de catégorie B arrête sa permanence, le samedi à 16 heures, et la reprise du service, le lundi à 9 heures. Ces informations figurent dans le rapport mais les conséquences ne sont pas tirées.

    La préfecture du Rhône a donc bien failli !

    Mais non !

    La préfecture du Rhône a mis en œuvre les directives qui lui ont été adressées par les ministres précédents, lesquels avaient défini comme priorité pour les préfectures l’accueil des étrangers. Il faut bien comprendre que la priorité, définie par les ministres de l’Intérieur avec force circulaires dont vous faites d’ailleurs état régulièrement, ce n’est pas l’expulsion des clandestins, c’est le traitement des demandes de permis de séjour.

    Par ailleurs, deux phénomènes concomitants ont frappé toutes les préfectures : une diminution de personnel et des exigences de plus en plus grandes en matière d’immigration, puisqu’il y a de plus en plus d’immigrés qui demandent le séjour. Et que les circulaires Valls ont fixé comme priorité aux préfectures l’amélioration de l’accueil des étrangers.

    En conséquence de tout cela, les effectifs sont concentrés sur la délivrance des papiers et pas du tout sur l’expulsion.

    Si le ministre demandait un audit général sur le sujet dans toutes les préfectures et pas seulement dans le Rhône, je suis bien certain qu’on trouverait le même résultat partout.

    Que pensez-vous des préconisations de ce rapport, ces « mesures correctives » que l’IGA recommande d’adopter ?

    L’IGA est dans son rôle mais le moins qu’on puisse est que le ministère de l’Intérieur ne l’est pas ! Les procédures, corrigées à la marge ou pas, ne sont jamais que secondaires par rapport au phénomène central, qui est celui de l’immigration quasiment incontrôlée doublé d’une impossibilité à expulser les clandestins !

    Les recommandations, c’est quoi ? C’est de mettre en place un système d’informations partagées entre les préfectures et les centres de rétention ! La belle affaire ! Croit-on vraiment que c’est une question informatique qui va régler les problèmes de place ? Le sujet est pris par le petit bout de la lorgnette. De ce point de vue-là d’ailleurs, je trouve le rapport tout à fait intéressant parce qu’il montre bien que la préoccupation est exclusivement procédurale.

    Le rapport mentionne quand même d’autres anomalies, sans s’y attarder certes, comme le fait qu’Ahmed Hamachi est arrivé par avion, à Marseille-Marignane, et qu’on l’a laissé entrer alors qu’il était sous le coup d’un arrêté d’expulsion !

    Le directeur de la Police aux frontières, la PAF, ex-Police de l’air et des frontières, a dit lui-même qu’elle ne contrôlait pas les entrées et qu’elle n’expulsait plus personne…

    Concrètement, dans les aéroports, il y a le double effet du « phénomène file d’attente » et de l’obligation de non-discrimination. Comme on n’a pas dimensionné les effectifs de la PAF à l’augmentation des flux, si elle se met à contrôler tout le monde, les files d’attente vont être interminables. Et comme on s’interdit tout procédé qui pourrait être jugé discriminatoire, si on décide de contrôler, il faut contrôler tout le monde, jusqu’à la grand-mère au chihuahua qui n’a aucune chance d’être en situation irrégulière.

    Dans les faits, on préfère donc ne pas contrôler, en jetant un œil de temps en temps au cas où il y ait vraiment quelque chose de suspect dans un comportement.

    On apprend également qu’Ahmed Hamachi, malgré un pedigree sévère, n’a jamais été condamné ni même présenté à un juge. C’est normal, ça aussi ?

    Ça dépend quel sens vous donnez au mot normal, mais c’est habituel, oui, et il ne peut pas en être autrement tant la justice est saturée.

    Elle l’est en raison de l’augmentation de la délinquance qui augmente le nombre de clients ; elle l’est aussi en raison de l’augmentation considérable de la procédure. Si vous regardez le code pénal ou le code de procédure pénale sur trente ans, vous verrez qu’ils ont doublé de volume ! Les parlementaires ont adopté toute une série de lois qui ont considérablement alourdi les procédures sans jamais prévoir les moyens à mettre en face, tant pour la police que pour la justice.

    On voit très bien dans le rapport de l’IGA tous les échanges qu’il y a entre la police, la justice et la préfecture pour un cas banal de séjour irrégulier sur le territoire. Le peu de temps disponible est consommé en procédure !

    A la lecture du rapport, on a quand même l’impression que des clandestins, il y en a à la pelle, qu’on est samedi, qu’on a sans doute des projets pour occuper bien plus agréablement sa soirée et qu’on ne va pas remuer ciel et terre pour un Tunisien de plus ou moins en situation irrégulière.

    C’est humain. C’est d’autant plus humain qu’on est forcément découragé. Mettez-vous à la place du fonctionnaire qui doit envoyer un gars en centre de rétention pour une expulsion dont il sait d’avance qu’elle n’aura pas lieu et qui, peut-être, aura à nouveau à traiter le même cas dans quelques semaines ou dans quelques mois parce que le gars, qui sera toujours là, se sera à nouveau fait interpeller. Il est dans la position de ces policiers qui arrêtent dix fois, vingt fois le même délinquant, parce qu’à chaque fois, la justice le remet en liberté et qu’à chaque fois, il récidive. Au bout d’un certain temps, on se lasse…

    Je note d’ailleurs un élément de procédure tout à fait intéressant, qui n’a pas été relevé. Il apparaît que lorsqu’on veut placer un clandestin en centre de rétention, il faut au préalable l’aval de l’autorité préfectorale ; en revanche, si on veut remettre le clandestin en liberté, il n’y a pas à demander l’avis de l’autorité préfectorale ; là, c’est le fonctionnaire de catégorie B qui en décide tout seul ! Et si le clandestin est remis dans la nature, la hiérarchie n’a même pas à en être avertie !

    Qu’est-ce que cela veut dire ? Que ce qui est considéré comme important, ce qui est considéré comme sensible, c’est de le placer en rétention, pas de le relâcher.

    Comment est organisée une préfecture ?

    Le monde préfectoral est un monde très inégalitaire entre le corps préfectoral et le reste des fonctionnaires. Il y a aussi la hiérarchie de la préfecture, avec le directeur et des chefs de bureau, qui sont des fonctionnaires de catégorie A ou A+. En dessous viennent les agents de catégorie B, qui sont des fonctionnaires d’exécution. Et tout en bas se trouvent les agents de catégorie C.

    Le fonctionnaire qui s’est retrouvé avec le dossier Hamachi et dont on se demande s’il n’aurait pas dû téléphoner au sous-préfet pour lui dire qu’il avait un Tunisien dont il ne savait que faire est un agent de catégorie C, c’est-à-dire un fonctionnaire d’exécution de base qu’on a promu en catégorie B parce qu’il devait être méritant.

    Les fonctionnaires d’exécution sont des gens très consciencieux et très sérieux, mais qui font un boulot de chien quand ils sont affectés aux services de l’immigration, parce qu’ils sont perdants sur tous les tableaux : ils sont maltraités par une partie de leur clientèle, qui les invective et les traite de tous les noms, et, dès qu’ils veulent se montrer un peu fermes, ils ont de fortes chances d’être désavoués par leur hiérarchie. Le pire boulot, c’est fonctionnaire de guichet au service des étrangers de la préfecture ! Pour faire simple : quand ils ne se font pas engueuler par leurs clients, ils se font engueuler par leur hiérarchie !

    Et quand il y a un contentieux, quand les étrangers font des recours administratifs ou judiciaires – c’est souvent les deux ! –, le plaignant dispose d’un avocat payé par telle ou telle association subventionnée, alors que la préfecture n’a pas d’avocat parce qu’elle n’en a pas les moyens ! Là, il n’y a pas de crédit pour ça ! Si on veut pointer les « dysfonctionnements », en voilà un !

    On a augmenté inconsidérément le nombre des immigrés, on a augmenté leurs droits, on a compliqué les procédures et on a diminué le personnel. Et on vient s’étonner qu’il y ait des dysfonctionnements ?

    Le préfet du Rhône qui a été débarqué, il avait juste une bonne tête de fusible ?

    Disons qu’il s’est simplement trouvé en poste au mauvais endroit au mauvais moment. Il fallait un responsable pour l’opinion publique, on lui en a donné un qui ne viendra pas se plaindre publiquement, mais je doute qu’elle soit dupe. Ce qui se passe à la préfecture du Rhône se passe partout dans toutes les préfectures de France de la même façon.

    On n’a d’ailleurs pas mis en cause une erreur de sa part : on reproche juste au préfet de n’avoir pas mis en place les bonnes procédures. Pour être tout à fait clair : si la procédure mise en place avait permis que soit signée une OQTF, une obligation de quitter le territoire français, qui ne sert absolument à rien, il aurait été impossible de trouver un prétexte pour le débarquer. Si le préfet avait signé l’OQTF, on aurait dit que ce qui est arrivé à Marseille était extrêmement malheureux mais qu’on n’y pouvait rien puisqu’on avait dit à Ahmed Hamachi de quitter le territoire…

    Pour vous, il n’y a donc pas eu de « dysfonctionnement » administratif et c’est toute la classe politique qui est responsable ?

    La responsabilité est à imputer au minimum aux dirigeants de l’époque la plus récente, présidents de la République et ministres de l’Intérieur en tête, à savoir Macron, Collomb, Hollande, Valls et Cazeneuve.

    Mais ce qui s’est passé est aussi la conséquence du contrôle des lois par le Conseil constitutionnel en une application extensive des dispositions des conventions internationales, la Convention européenne des droits de l’homme et la Convention internationale des droits de l’enfant notamment.

    Le problème fondamental est qu’il n’y a plus de séparation des pouvoirs. Toutes les décisions en matière d’immigration sont prises par le pouvoir judiciaire ou effectuées sous le contrôle des juges. Le pouvoir administratif et le pouvoir politique ont quasiment disparu. Montesquieu devrait se retourner dans sa tombe.

    Ce qui également scandaleux, c’est que ces problèmes, qui existent depuis des années et sont dûment identifiés, n’ont pas été abordés une seule fois durant la présidentielle ! Pas une seule minute ! Et pourtant, certains candidats, et pas des moindres, avaient à disposition des gens tout à fait compétents sur ces questions-là, mais ça ne les intéressait pas…

    Ce rapport aura-t-il tout de même des conséquences positives ?

    Le fait qu’ils aient viré le préfet va avoir une certaine conséquence positive.

    Jusqu’ici, le préfet avait du souci à se faire quand il prenait une décision ferme : s’il était dénoncé par les habituelles associations et par les médias, il risquait d’être lâché par le pouvoir politique. Bernard Fragneau, préfet de Tours, qui avait expulsé une Marocaine, avait par exemple été désavoué par Nicolas Sarkozy. Il avait demandé à être relevé de son poste et l’avait été, mais quatre ans plus tard, on apprenait qu’il s’était suicidé.

    Autre exemple avec Stéphane Fratacci, qui avait fait interpeller Leonarda Dibrani lors d’une sortie scolaire et n’a sauvé sa peau que de justesse, tant le tollé médiatique a été grand – sans parler de l’attitude du président de la République.

    Pour dire les choses crûment : en matière d’immigration, pour un préfet, toute mesure de fermeté était une source potentielle d’emmerdements. Maintenant que le préfet du Rhône a sauté, les préfets vont se dire : quand on laisse un type dans la nature, si jamais il fait une grosse connerie, ça va nous retomber dessus aussi et ce sera pire.

    On peut donc penser qu’ils vont faire un peu plus attention et se montrer un peu plus stricts.

    Propos recueillis par l’Hebdomadaire Minute et publiés le 19/10/2017

    https://www.polemia.com/pourquoi-il-est-devenu-impossible-dexpulser-des-clandestins-de-france/