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islamisme - Page 272

  • Premiers nuages sur la tête de Macron, le président à la mode bobo

    Sans parler de « l’affaire Ferrand », que nous évoquerons demain, deux couacs ont marqué ce début de semaine, ou cet après-Manchester, comme on voudra : Pour commencer, l'inquiétante et affligeante vacuité des réactions - tardives - du président si mal élu : dire par exemple que « les terroristes ont une cible : le monde libre et la jeunesse », est-ce que, sérieusement, quelqu'un peut penser que cela soit une réaction à la hauteur des faits, et un vocabulaire digne du Chef de l'Etat français ?
    1. D'abord, de quels terroristes s'agit-il ? D'êtres étranges, venus d'ailleurs, ou de nulle part ? Mystère, semble-t-il. Notre président sait qu'il y a « terrorisme », mais sans plus. Inquiétant... Et découvrir, aujourd'hui, que « le monde libre » est la cible des terroristes islamistes - parce que, nous, nous savons de qui il s'agit, à la différence du président - n'est-ce pas un peu comme... découvrir l'eau tiède ? Quant à prétendre que « la jeunesse » est leur cible, on nous pardonnera, mais c'est carrément idiot. Il y avait des jeunes à Nice, aux terrasses des cafés de Paris, au Bataclan ; il y en avait partout ailleurs dans le monde là où les lâches assassins de l'ombre ont frappé. Non, vraiment, ce « jeunisme » de mauvais aloi du président jeune sonne très, très mal...
    2. Ensuite, cette désastreuse image des quatre ministres devant le perron de l'Elysée, pour parler de Manchester : quatre hommes, pas de femmes (bonjour la parité !), et deux vieux (Bayrou et Collomb, bonjour le rajeunissement et le changement des visages !)∗. Attention, et qu'on nous comprenne bien : ce qui nous choque, ce n'est pas qu'il y ait ou non des femmes en un moment aussi grave, ou qu'il y ait deux ministres âgés. Ce qui nous choque c'est l'hypocrisie et la tartufferie :
    - nous ne sommes ni « jeunistes » ni « anti seniors » : seules les compétences doivent primer pour nommer aux plus hauts postes. Jeanne d'Arc avait achevé sa grandiose mission à 19 ans, et Léonard de Vinci a peint la Joconde a plus de soixante ans. Nous pensons donc qu'on ne doit ni privilégier ni rejeter la jeunesse, en soi ; ni faire la même chose pour l'âge mûr. Mais, justement, c'est ce que Macron a fait : il a dit, avec moi ce sera la jeunesse, et il s'est enfermé dans le piège de l'imbécile parité. Résultat : dès que les choses sont un peu sérieuses, zéro femme et deux vieux routiers de la politique, dont le dernier des Caïmans, Bayrou. Franchement, ce n'est pas sérieux. On se souvient encore du sort des ministres femmes de Juppé (les « Jupettes », virées dès le premier remaniement) ; on parlera longtemps de cette image malheureuse du perron de l'Elysée après Manchester, qui se révèlera certainement néfaste pour Macron, à terme...
    - et quand nous parlons d’ « imbécile parité », nous voulons simplement dire que, là aussi, ce n'est pas le sexe mais la compétence qui doit faire nommer tel ou telle. Supposons - c'est une hypothèse d'école - que l'on doive recruter dix personnes à dix postes importants. Se présentent dix femmes remarquables, et dix hommes totalement incompétents. Il faudra bien sûr nommer les dix femmes et ne retenir aucun homme. Ou l'inverse, si les choses se présentent inversées. Mais poser en principe que l'on prendra tout le temps et en toutes circonstances moitié d'hommes et moitié de femmes, voilà bien une aberration - le type même de la fausse bonne idée bobo - dans laquelle notre président s'est enfermé sottement.
    Nous le disons d'autant plus volontiers que, vis-à-vis des femmes et de la confiance qu'on peut leur faire, notre Royauté a presque neuf siècles d'avance sur cette pauvre république idéologique, à bout de souffle, qui en est réduite à des gadgets de gamin pour donner l'impression qu'elle a encore quelque chose à dire ! En effet, six fois, dans notre Histoire, sous la Royauté, la totalité du pouvoir, sur la totalité du pays (et pas seulement un ministère) a été confiée à des femmes ! Et, excusez du peu, quatre fois à des femmes étrangères ! Et, réexcusez du peu, la première d'entre elles, Blanche de Castille, reçut deux fois les pleins pouvoirs, une fois au début du règne de Louis IX (minorité) et l'autre lorsque le roi partit en Terre sainte.
    Alors, il est où le « féminisme » ? Elle est où, la « promotion de la femme » ? Royauté ou République, c'est lequel des deux régimes qui est le plus « avancé », le plus « ouvert », le plus « jeune », le plus... -  allez, disons-le ! - moderne
    Sans compter que, quelques heures plus tard, invité de Jean-Jacques Bourdin, le premier flic de France dévoilait follement que Salman Abedi était « sans doute » passé par la Syrie et qu'il avait des liens « avérés » avec le groupe Etat islamique, qui a revendiqué l'attentat. Les enquêteurs britanniques avaient averti leurs homologues européens mais s'étaient bien gardés de divulguer l'information : ils n'ont pu que qualifier de « désespérante « (sic !) la bourde monumentale du nouveau ministre, qui commence bien mal !

  • Avant qu’il ne soit trop tard Monsieur Kepel…

    Comme dans ce Proche-Orient profondément déstabilisé par les menées  d’un nouvel ordre Mondial qui s’acharne depuis la première  guerre du Golfe à éradiquer les régimes laïques rétifs aux oukases de l’axe du bien, le sang des civils, celui des femmes et des enfants, coulent désormais en Europe sous les coups du terrorisme islamique.   Faut-il rappeler la complaisance, le soutien financier, logistique dont a jouit celui-ci en Syrie, en Irak, en Libye de la part de certains pays occidentaux et des pétromonarchies ?  Fous Allah décrits comme faisant  «  du bon boulot »  lorsque ils contribuent à faire tomber les tyrans désignés à la vindicte médiatique et sont jugés  compatibles avec les intérêts financiers et les projets de remodelage de certains cénacles .

    L’Etat islamique (EI) a revendiqué officiellement l’attentat de Manchester qui a conduit à l’interruption des élections législatives outre-Manche, créée une onde de choc maximale en visant délibérément des enfants. Les  nôtres, ceux de notre continent, après ceux des autres, des pays arabes notamment. Ceux-là ne sont guère épargnés par le chaos que, nolens volens, nous avons puissamment contribué à déclencher. Il y a plus de vingt ans déjà, et de cela aussi il faut se souvenir, l’embargo imposé à l’Irak de Saddam Hussein se solda par la mort de plusieurs  centaines  de milliers d’enfants. Les petites victimes syriennes, irakiennes, libyennes, afghanes des interventions de l’Otan, de frappes aériennes malencontreuses, des couteaux, des bombes des bouchers islamistes se comptent aussi par milliers…

    Selon la police britannique, l’auteur de l’attentat suicide de Manchester, se nomme Salman Abedi, né en 1994, fils de réfugiés libyens opposés à Kadhafi, installés d’abord à Londres puis dans la banlieue plurielle  de Fallowfield, au sud de Manchester. Selon Abdalla Yousef, un porte-parole de la mosquée de Didsbury, à Manchester, le  père du terroriste  est retourné en Libye après la chute de Mouammar Kadhafi en 2011. Il est probable que Salman Abedi et son frère aient  fait des allers-retours entre les deux pays ces derrières années . Une Libye plongée dans la guerre civile, où les milices islamistes -et notamment l’EI-, sont fortement implantées  depuis l’intervention militaire, voulue notamment par le trio Sarkozy-Juppé-BHL, pour éliminer le régime kadhafiste.

    C’est de cette même Libye constate Bruno Gollnisch, que partent désormais quotidiennement vers l’Europe des milliers d’immigrés recueillis par les Italiens, avant de gagner le reste de l’Europe sans frontières… Une Europe où, dans de nombreux pays comme l’Angleterre, la France, la Belgique, les Pays-Bas, l’Allemagne, les nations scandinaves, les quartiers communautarisés, en proie au prosélytisme fondamentaliste, le terroriste se trouve comme un poisson dans l’eau. Une Europe frappée par des vagues migratoires qui ne vont qu’en augmentant, immigration-invasion qui empêche mécaniquement toute assimilation.

    Invité sur les chaînes d’information pour commenter cet attentat, le spécialiste de l’Islam Gilles Kepel, est venue hier soir délivrer ses analyses qui, à  défaut d’être originales sont souvent factuelles et parfois de bon sens. Une autorité suffisamment reconnue pour avoir été invitée, comme Emmanuel Macron avant lui, par le club Bilderberg en 2015. Mais si M. Kepel jouit d’un accès médiatique privilégié c’est aussi pour son petit crachat rituel sur le FN, qui,  dans les circonstances actuelles, prend un caractère particulièrement répugnant.

    Il a de nouveau martelé un discours consistant à affirmer que le vote FN ferait les affaires, favoriserait les plans des djihadistes, antienne reprise sans ciller par M. Macron.  M. Képel le (ré) affirmait pareillement dans Marianne le 2 mai dernier, « le projet explicite des djihadistes (…)  consiste à favoriser la victoire de l’extrême droite, afin de convaincre les musulmans que la France est un pays raciste, que l’intégration est une impasse et qu’il leur faut se rassembler derrière les plus radicaux d’entre eux. L’intention est clairement indiquée dès 2005 dans le manifeste d’Abou Moussab al Souri, Appel à la Résistance Islamique Globale. On peut y trouver l’inspiration des attentats de Montauban et Toulouse, jusqu’à Paris et Nice, qui prévoit plusieurs étapes dans la montée d’une guerre civile sur une base politico-religieuse, dont celle de faire croître exponentiellement le vote d’extrême droite par des attentats de masse conçus comme des provocations destinées à fracturer la société. Dans cette perspective, les élections présidentielle et législatives de 2017 apparaissaient pour l’Etat islamique comme l’occasion de prendre le débat politique en otage ».

    Loin de cette analyse partiale, grossière et biaisée là, il serait certainement plus légitime de penser que le débat politique est pris en otage par une caste politico-médiatique qui diabolise toutes celles et ceux qui, prenant en compte  les bouleversements géopolitiques, l’assomption d’un totalitarisme islamiste conquérant s’appuyant sur l’explosion démographique des pays du sud, alertent des dangers de immigration non contrôlée, remettent en cause l’angélisme progressiste, la viabilité du  modèle des sociétés  béatement ouvertes et  multiculturalistes.

    C’est justement le refus des mesures préconisés par ce que Gilles  Kepel appelle comme les islamistes l’extrême droite, qui conduira demain à la fracturation irréversible de notre société, à la victoire des islamistes, possiblement rendue possible, si rien n’est fait, par le désarmement moral, intellectuel, législatif des peuples européens. 

    https://gollnisch.com/2017/05/24/avant-quil-ne-soit-trop-tard-monsieur-kepel/

  • Manchester pleure ses enfants - Journal du mercredi mai 2017

  • Attentat au concert d’Ariana Grande à Manchester : 19 morts et 59 blessés

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    Il était 22 h 30 hier soir à Manchester (23 h 30, heure de Paris) quand une explosion s’est produite à la Manchester Arena à l’issue du concert de la chanteuse américaine Ariana Grande qui avait réuni 20 000 personnes. Selon le dernier bilan, l’attentat – car le caractère terroriste ne fait aucun doute – a fait 19 morts et au moins 59 blessés. Si l’identité des victimes n’a pas été communiquée, il est à craindre qu’il s’agisse principalement de très jeunes gens, adolescents voire enfants, qui constituent l’essentiel du public d’Ariana Grande.

    Selon les premières constatations, l’attentat a été commis au moyen d’un sac empli de TATP (triacetone triperoxide), l’explosif préféré des salopards de l’Etat islamique, auquel avait été adjoint des vis et boulons. « Des témoins ont raconté que des visages d’enfants se déchiraient lorsque l’explosion a eu lieu. »

    MAJ 8 h 10 : Le bilan provisoire vient d’être porté à 22 morts et plus de 60 blessés.

    https://fr.novopress.info/205902/attentat-au-concert-dariana-grande-a-manchester-19-morts-et-59-blesses/

  • "Avoir les chrétiens en abomination est un devoir religieux islamique"

    C'est ce que déclare dans une tribune du Monde, le journaliste égyptien Saïd Shuayb :

    "Oui, avoir les chrétiens en abomination est un devoir religieux islamique, les mépriser est une nécessité. Ce ne sont pas véritablement des êtres humains. Soit on les pousse à émigrer en dehors des pays musulmans, soit on les tue. Et si on est un musulman noble, on les laisse vivre, mais humiliés, outragés, et on leur fait payer la jiziya, le tribut prévu dans le Coran pour les minorités non musulmanes, pour les rabaisser.

    Ceci est clairement une partie importante de la culture religieuse islamique. Il ne faut pas tomber dans le piège de croire que ce qui est arrivé dans la province d’Al-Miniya, à 240 km au sud du Caire [en mai 2016 dans un village, une femme copte de 70 ans avait été agressée et humiliée par des islamistes], et ce qui est arrivé avant et ce qu’arrivera encore dans d’autres lieux est uniquement causé par des salafistes puritains radicaux ou des wahhabites saoudiens.

    C’est une conséquence logique de la façon dont on m’a éduqué en tant que musulman et de ce qui m’a nourri tout au long de ma vie. A la mosquée, à l’école, dans les programmes religieux, dans les médias officiels et indépendants, on nous a bien appris que, conformément à ce que nous a ordonné Dieu, le Très-Haut, pour aller au paradis, il faut commencer par détester, outrager, porter préjudice, et tuer si nécessaire.

    Le gouverneur d’Al-Miniya, le préfet, le président de la République et les autres responsables des institutions étatiques sont, tous, le fruit de cette culture raciste et inhumaine.

    C’est ce que nomme, mon cher ami, le chercheur Magdi Khalil, « l’Etat islamique profond » – en référence au terme « Etat profond », apparu après la révolution de 2011 pour désigner le système et les personnes qui dirigent le pays sans apparaître sur la scène politique.

    Ainsi, le gouverneur d’Al-Miniya, qui avait été bouleversé par la découverte d’un œuf de poule sur lequel était inscrit le nom de Dieu, n’a pas été troublé par le feu mis à la maison d’une femme chrétienne, à son expulsion et aux tortures qu’on lui a infligées.

    Cette culture islamique traditionnelle n’est pas seulement dirigée contre les chrétiens, mais aussi contre toutes les minorités. On se rappelle ainsi comment, en 2004, des bahaïs ont été expulsés de chez eux et leurs maisons brûlées [le bahaïsme est une religion monothéiste qui proclame l’unité spirituelle de l’humanité].

    En effet, cette culture sauvage utilise sa puissance pour faire la guerre à toute personne de religion différente. Il faut ainsi se souvenir, par exemple, du cheikh chiite Hassan Shahatah. En 2013, on lui a arraché ses vêtements et on l’a lynché. Ceux qui se trouvaient avec lui dans le village de Zawiyyat Abu Mossalam, dans le gouvernorat de Guizeh, il y a quelques années, ont été aussi torturés jusqu’à ce que mort s’en suive.

    Cette culture terroriste, j’insiste, n’est pas née du wahhabisme saoudien. Il est vrai que le wahhabisme l’a diffusée, mais Muhammad Ben Abd Al-Wahhab, fondateur de cette école sanglante, n’a pas inventé ce radicalisme. Il en va de même pour l’Etat islamique, pour les talibans et bien d’autres encore parmi les organisations terroristes. Tous se fondent sur :

    - Les versets violents du Coran incitant à monter les musulmans contre les « associateurs » (polythéistes) les « Nazaréens » (chrétiens), les juifs et les autres. Et il est demandé au musulman, pour complaire à Dieu, le Très-Haut, et pour entrer au paradis, de devenir terroriste, et de haïrtout ce qui est humain. Ces versets constituent l’échine de l’école sunnite dans toutes ses formes et doctrines. Cette doctrine est enseignée à Al-Azhar, la mosquée et l’institut sunnite officiel, dans les écoles publiques, dans les mosquées, dans les médias et partout ailleurs.

    - Les hadiths[parole de Mahomet non retenue dans le Coran, reconnue comme authentique et qui fait force de loi pour les croyants] appelant clairement à tuer et à terroriser l’ennemi, y compris les musulmans non sunnites.

    L’histoire du califat de Quraysh (que je ne considère pas islamique, comme le califat ottoman et d’autres encore) était celle de l’occupation d’autres peuples et des razzias innombrables. Elle ressemble, bien sûr, à celle de tous les empires antérieurs : soumission, dictature, despotisme, discrimination, crimes. Il n’a jamais existé une histoire idéale. Même l’histoire d’« Al-Andalus » était plutôt celle d’une occupation colonialiste. [...]"

    Michel Janva

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  • La nomination de Gérard Collomb à l’Intérieur réjouit les islamistes

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    Pour poursuivre avec la complaisance du nouveau gouvernement à l'égard des islamistes, Joachim Véliocas montre pourquoi la nomination de Gérard Collomb à l’Intérieur a de quoi réjouir les islamistes :

    "D’une part, il s’est prononcé contre la loi interdisant les niqab et burka dans les rues françaises. D’autre part, il soutient le nouvel Institut français de civilisation musulmane (IFCM) en ayant fait voter une subvention d’un million d’euros par la ville, et un autre million par la métropole qu’il dirige aussi. L’Arabie saoudite et l’Algérie ont complété le financement. L’IFCM a pour objet de diffuser la culture musulmane et de donner des cours d’arabe dans les classes qu’il héberge. L’institut est toujours en chantier mais a déjà commencé son activité.

    Collomb, le jour du vote de la subvention, se justifiait en mettant en avant la dimension identitaire du projet : « Il faut redonner une fierté aux jeunes sans identité, leur dignité originelle. » Ces jeunes seraient-ils à ce point incapables d’être fiers d’être français qu’ils doivent être maintenus ad vitam aeternam dans une identité arabo-musulmane ?

    Le président de l’IFCM est Kamel Kabtane, recteur de la Grande Mosquée de Lyon, qui invite dans ses séminaires des Frères musulmans bien connus comme Youssef Ibram et Omar Abd Al Kafi (séminaire de juin 2014, sous la double égide IFCM et GML), ou encore Zakaria Seddiki de l’UOIF. Le sulfureux imam Abdelkader Bouziane, expulsé en Algérie pour ses propos sur la lapidation, donnait des conférences dans la mosquée de Kabtane, nous signale le chercheur Samir Amghar dans son ouvrage Le salafisme aujourd’hui (Michalon, 2011). L’IFCM a déjà invité dans un colloque de mai 2016 Tareq Oubrou, Frère musulman revendiqué, ou Mohamed Bajrafil, qui indique dans la biographie de son site officiel avoir appris l’islam auprès de Safwat Hejazi, idéologue des Frères, fervent supporter des terroristes du Hamas, interdit de séjour en Angleterre et en France, notamment pour conseiller de « dévorer les juifs avec les dents ».

    Sur l’affiche du colloque de l’IFCM, on remarque que le site musulman Saphirnews est « partenaire », le seul d’ailleurs. Inquiétant, car Saphirnews relaie les initiatives de l’école d’imams de l’UOIF, l’IESH et du Conseil de la fatwa d’Al Qaradawi (CEFR). Ce site très influent est capable de chroniquer des ouvrages communautaristes, comme celui intitulé La France des islams, ils sont fous ces musulmans, de Farid Abdelkrim (UOIF à l’époque), dont la quatrième de couverture débute ainsi : « Nous sommes en 2005 après Jésus-Christ. Toute la Gaule est occupée par les gaulois… Toute ? Non ! Des villages peuplés d’irréductibles musulmans résistent encore et toujours à l’intégration. Et la vie n’est pas facile pour les garnisons de républicains laïcs gaulois des camps retranchés de Marseillorum, Strasbourgum, Villeurbannum, St Denisum et Roubaixum » (Saphirnews, 25 mars 2005).

    Un partenariat de l’IFCM qui annonce des lendemains apaisés !

    Gérard Collomb tolère dans sa ville depuis des années des mosquées salafistes et fréristes. La mosquée El Feth de Gerland, bien qu’affiliée à l’UOIF, négocie avec la mairie du 7earrondissement l’acquisition d’un terrain pour s’agrandir. En mars 2016, le cheikh Muhammad Jebril, pourtant interdit d’officier en Égypte pour son appartenance aux Frères musulmans, est venu à la mosquée El Feth ainsi qu’au centre Shatibi Tawhid (8, rue Notre-Dame), lieu où s’enseigne la jurisprudence islamique avec les livres des Frères musulmans en référence. Autre mosquée salafiste, la mosquée Al Hadith (2, passage Comtois), qui est toujours ouverte. La mosquée Mossaab Ibn OmaÏr (15, rue Sébastien-Gryphe) qui professe le wahhabisme ? Toujours ouverte."

    Michel Janva

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  • Au coeur de Paris, des femmes chassées des rues

    Ce sont des centaines de mètres carrés où les femmes n’ont plus droit de cité. Cafés, bars et restaurants leur sont interdits. Comme les trottoirs, la station de métro et les squares. Depuis plus d’un an, le quartier Chapelle-Pajol (Xe- XVIIIe), a totalement changé de physionomie : des groupes de dizaines d’hommes seuls, vendeurs à la sauvette, dealeurs, migrants et passeurs, tiennent les rues, harcelant les femmes.

    Les jeunes filles ne peuvent plus sortir seules, porter une jupe ou un pantalon trop près du corps sans recevoir une bordée d’injures : l’une d’elles raconte avoir subi un jet de cigarette allumée dans les cheveux.

    Nathalie, 50 ans, trente années dans le quartier :

    « Ce sont des injures, des réflexions incessantes. L’ambiance est angoissante, au point de devoir modifier notre itinéraire, notre tenue vestimentaire. Certaines ont même renoncé à sortir de chez elles ».

    Une dame de 80 ans été agressée sexuellement alors qu’elle rentrait dans son immeuble. Elle est désormais retranchée dans son appartement. Aurélie, 38 ans, ne reconnaît pas le quartier où elle vit depuis 15 ans, rue Perdonnet (Xe) :

    « Le simple fait de circuler est devenu problématique. Le café, en bas de chez moi, un bistrot autrefois sympa, s’est transformé en repaire exclusivement masculin et en permanence bondé : j’ai droit à mon lot de remarques lorsque je passe devant, d’autant plus qu’ils boivent énormément : il y a quelques jours, le simple fait de me mettre à ma fenêtre a déclenché un flot d’injures, et j’ai dû m’enfermer dans mon appartement. Il y a quelque temps encore, j’empruntais le boulevard de la Chapelle depuis Stalingrad, même tard le soir… C’est impensable aujourd’hui ».

    Laure :

    « Ces dernières semaines, j’ai été prise au milieu d’une bagarre de vendeurs à la sauvette. Affolée, je me suis mise à crier, et deux d’entre eux ont sorti des couteaux pour me menacer. J’ai cru que ma dernière heure était arrivée. Et ça fait des mois que ma fille de 12 ans ne va plus seule au collège, ni nulle part dans le quartier, d’ailleurs ».

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2017/05/au-coeur-de-paris-des-femmes-chass%C3%A9es-des-rues.html

  • Les fiancés de la mort et les stratèges de la terreur globale (Jean-Michel Vernochet)

  • Pendant que gauche et droite jouent à la guéguerre, l’islam s’incruste…

    Dans un livre passionnant, best-seller du moment (La vie secrète des arbres, de Peter Wohlleben – Éd. Les Arènes), l’auteur explique toutes ces choses incroyables qui se trament sous nos pieds à notre insu, notamment ces milliers de kilomètres de ramifications minuscules, filaments qui s’entretissent entre champignons et racines, l’invisible étant sans commune mesure avec le visible.

    Peter Wohlleben appelle cela « l’Internet de la forêt », soit un réseau aussi complexe qu’invisible. Pourquoi est-ce que je vous en parle ? Parce que c’est cette image qui me vient à l’esprit quand je vois – et devine… – ce que les réseaux islamiques sont en train de tisser sous notre nez tandis que nous regardons ailleurs.

    C’est, par exemple, une candidate aux législatives qui, pour la première fois, s’affiche voilée. C’est à Mantes-la-Jolie. Contre son portrait, ce slogan : « Ensemble pour l’avenir. » Un avenir de femme voilée, sans doute ? Elle s’appelle Hülya Sahin, se dit « fière d’être française », s’occupe d’une association culturelle turque. Je me pose la question : est-elle 100 % française ou 50 % française et 50 % turque ? Car Hülya Sahin porte, pour ces élections, les couleurs du Parti Égalité et Justice, créé en janvier 2015. Or, le PEJ, comme son nom ne l’indique pas, est une officine de l’AKP, le parti islamo-conservateur turc du président Erdoğan.

    C’est une occasion de rappeler que celui qui paraît bien engagé sur la voie de la dictature a, le mois dernier, remporté de justesse (51,4 %) le référendum lui permettant d’ajuster la Constitution à sa main grâce aux voix des Turcs en diaspora. 

    Essentiellement ceux qui vivent – fort librement ! – en France et en Allemagne.

    Plus visible, la grande mosquée du Mirail, la nouvelle mosquée de Toulouse, devrait être inaugurée à la fin de cette année. Une mosquée 100 % made in France, dit l’ACCIF, l’association cultuelle et culturelle islamique en France qui finance le projet. Très bien, puisqu’il paraît que la ville compte 50.000 musulmans. Moins bien, à mon goût, ces commentaires : par sa capacité d’accueil de 4.000 fidèles et la hauteur de son minaret (21 m), « elle sera le plus grand lieu de culte à Toulouse, devant la cathédrale Saint-Étienne » (2.000 fidèles). Et devant la basilique Saint-Sernin (1.000 fidèles), ce haut lieu de l’histoire de France devenu l’un des plus importants centres de pèlerinage de l’Occident médiéval…

    Pour finir, Premier ministre oblige, le rappel de cette histoire havraise qui vaut son pesant de gélatine. Histoire fort significative en ce qu’elle montre à quel point nos élus ont intégré les injonctions pseudo-religieuses de tous ces empêcheurs de vivre en France.

    C’était deux ans après l’entrée en fonction d’Édouard Philippe, en décembre 2012 : la mairie du Havre faisait jeter 8.500 portions de mousse au chocolat destinées aux cantines scolaires. Une décision « prise à la dernière minute, nous disait alors Le Parisien, en raison de l’inquiétude des personnels des cuisines, car la gélatine animale utilisée pour la confection de la mousse au chocolat est souvent réalisée à base de porc, et donc interdite à la consommation par plusieurs religions ». Y avait-il du cochon dans le chocolat ? Même pas sûr. Les desserts « peuvent à l’occasion contenir de la gélatine animale », disait alors le directeur général adjoint au développement social et à la famille, alors dans le doute… poubelle ! L’opposition demanda l’ouverture d’une enquête, dénonçant « un gâchis alimentaire et financier scandaleux au moment où les Restos du cœur et les autres associations caritatives se démènent pour aider à l’alimentation de plus en plus de nos concitoyens ».

    Au fait, la cuisine de l’Élysée et de Matignon est-elle halal ?

    http://www.bvoltaire.fr/pendant-gauche-droite-jouent-a-gueguerre-lislam-sincruste/

  • Peur à Rome : double explosion dans un bureau de poste

    Peur dans la capitale italienne. Une très forte explosion a retenti dans le parking du bureau central des postes italiennes situé sur la colline de l’Aventino. Deux engins radio-commandés ont été trouvés : ils contenaient du liquide inflammable.

    La bombe, qui a explosé entre deux automobiles, était de facture rudimentaire, créée avec deux bouteilles. Selon les policiers elle a été réalisée par « une ou des personnes qui savent ce qu’elles font » et « positionné dans un lieu d’intérêt public dans lequel les dégâts ont pu être contenus. » Il n’y a pas eu de blessés mais des dégâts matériels. Les pompiers et la police sont intervenus immédiatement. La situation est sous contrôle.

    La piste terroriste n’est pas privilégiée pour l’instant. La police pense à un acte démonstratif peut-être relié aux milieux anarchistes.

    Francesca de Villasmundo

    http://www.medias-presse.info/peur-a-rome-double-explosion-dans-un-bureau-de-poste/74018/