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“Si quelqu’un crie ‘Allah Akbar’, nous l’abattrons”, prévient le maire de Venise
L’édile de droite Luigi Brugnaro affirme que sa ville est plus sûre que Barcelone, frappée par un attentat meurtrier, la semaine dernière.Le maire de Venise Luigi Brugnaro assure que sa ville est plus sûre que Barcelone, où 13 personnes sont mortes dans un attentat, la semaine dernière, rapporte le Times. Lors d’une conférence à Rimini, dans le nord-est de l’Italie, l’édile de droite, réputé pour son franc-parler, a même menacé de faire tirer sans sommation sur les suspects de terrorisme.“À l’opposé de Barcelone, où ils n’ont pas installé de protections, nous restons sur nos gardes”, a-t-il déclaré sous les applaudissements. “Si quelqu’un court sur la place Saint-Marc en criant ‘Allah Akbar’, nous l’abattrons”, a prévenu le maire. “Nous enverrons les terroristes directement chez Allah avant qu'ils ne puissent nous faire du mal”, a-t-il conclu. -
POUR NE PAS FROISSER SA CLIENTÈLE MUSULMANE, LIDL INVENTE L’ÉGLISE SANS CROIX
Je parlais ici, la semaine passée, du « fascisme identitaire ». Je n’aime pas ce mot galvaudé, « fascisme », mais on nous en rebat tellement les oreilles quand il s’agit de défendre notre pays et nos valeurs françaises, européennes, chrétiennes, occidentales, etc., qu’il faut bien, à un moment, le coller là où il doit aller. Car si fascisme il y a dans l’acception qu’on en donne aujourd’hui, au sens de prétendre imposer aux autres des règles qui ne sont pas les leurs, c’est bien du côté de ces communautés sociales ou religieuses qui veulent tout sauf faire « communauté », justement, avec leurs concitoyens.
Cela n’est pas nouveau, ça fait même quelques décennies que ça dure. Le problème, c’est notre soumission croissante à toutes ces injonctions, ces restrictions au nom du respect de l’autre. Cet effacement progressif de qui nous sommes, de ce qui nous a construits, la négation de nos siècles d’histoire, tout cela sur un fond de culpabilité qu’on pourrait presque qualifier de génétique, tant on prétend nous la faire porter génération après génération. Il nous faut expier la longue histoire, réelle ou fantasmée, du monde blanc contre le reste de la planète. Les « lois mémorielles » et leur cascade de procès, les réparations financières sans fin, les passe-droits, la discrimination positive… rien n’y fait. Il en faut toujours plus pour se faire pardonner d’exister.
Alors, on prend les devants. On s’autocensure avant qu’on nous censure. On arrondit les angles, on ne prononce pas les mots qui fâchent, on efface tout ce qui pourrait heurter. En 1983 – il y a 34 ans… –, Pascal Bruckner publiait Le Sanglot de l’homme blanc. En sous-titre : Tiers-monde, culpabilité, haine de soi. Un livre majeur sur ce sentimentalisme tiers-mondiste qui s’est substitué, à gauche, à la lutte des classes et dont nous vivons les conséquences mortelles, aggravées par une mondialisation immaîtrisable.
« Les capitalistes nous vendront à crédit la corde pour les pendre », aurait dit Lénine. Vraie ou pas, la phrase est transposable. Aujourd’hui, nous y sommes : l’Europe offre au monde qui l’envahit les outils pour éradiquer ses propres racines.
Nous sommes devenus des flagellants, en route vers l’expiation perpétuelle.
Dernier épisode marquant : la publicité des magasins Lidl pour leur gamme de produits grecs Eridanous, original Greek product. Pour accroître ce parfum de vacances et de Méditerranée, la moussaka, les yaourt, pistaches, feta, olives, etc., sont vendus dans un emballage idoine : la photo de la Grèce, celle des murs blancs, de la mer et du ciel d’un bleu pétaradant. Image symbole que tout le monde connaît : celle de la petite église orthodoxe qui surplombe la mer, sur l’île de Santorin, confondant avec le ciel sa coupole d’un bleu vif.
Oui, mais voilà, dans la vraie vie, la coupole est coiffée d’une croix blanche. Pas chez Lidl, qui a cru devoir effacer cette odieuse provocation.Explication de la marque à RTL Belgique, auprès de qui un client s’était indigné : « Nous évitons l’utilisation de symboles religieux car nous ne souhaitons exclure aucune croyance religieuse », a répondu le représentant du géant allemand de la grande distribution. « Nous sommes une entreprise qui respecte la diversité et c’est ce qui explique la conception de cet emballage. »Une conception qui n’empêche toutefois pas la marque de sortir en France chaque année – et ailleurs sans aucun doute – une ligne de produits Spécial ramadan, avec certificat très religieux de la mosquée d’Évry-Courcouronnes !
Personne n’a demandé à Lidl d’opérer ce stupide révisionnisme architectural, ni de choisir une église pour illustrer ses produits. Si Grèce, pourquoi pas l’Acropole ? Mais l’Acropole, c’est le Parthénon et le temple d’Athéna, le monde antique des mécréants qui, en plus, sacrifiaient aux déesses… On n’en sort pas ! Pire : on ne s’en sortira plus.
http://www.bvoltaire.fr/ne-froisser-clientele-musulmane-lidl-invente-leglise-croix/
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Islamisation de l’école: les (tardives) vérités d’un ex-principal de collège
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UN JOURNALISTE ANTI-ISLAMISATION CONDAMNÉ POUR AVOIR PUBLIÉ DES IMAGES HISTORIQUES
Michael Stürzenberger avait publié une photo montrant les connections ayant existé autrefois entre une partie de l’islam et le national-socialisme.
Michael Stürzenberger est un journaliste patriote qui réside à Munich, dans le sud de l’Allemagne, et qui conduit depuis plusieurs années un combat contre l’islamisation de son pays et de l’Europe. Il a organisé, durant de nombreux mois, une récolte de signatures afin d’obtenir la mise sur pied d’un référendum à propos de la construction d’un centre islamique à Munich. Son combat lui a valu de nombreuses persécutions de la part des autorités sociales-démocrates qui dirigent la ville et il a dû subir des attaques de la justice locale.
Il a également été le dirigeant du parti politique anti-islamisation Die Freiheit (« La Liberté ») et est un des fondateurs, en juillet 2012, de La Nouvelle Rose blanche, s’inspirant de l’organisation de résistance estudiantine au national-socialisme La Rose blanche. Cette dernière appellation avait été donnée après-guerre à un groupe d’étudiants patriotes ayant distribué, durant la Seconde Guerre mondiale, des pamphlets pacifiques à Munich et dans le sud de l’Allemagne. Parmi les membres de cette organisation figuraient Sophie Scholl, Hans Scholl et Christoph Probst, exécutés à la prison de Munich-Stadelheim le 22 février 1943. Susanne Zeller (décédée en décembre 2012), née Hirzel, ancienne membre de La Rose blanche et amie de Sophie Scholl, comptait parmi les fondateurs de La Nouvelle Rose blanche.
Le vendredi 18 août 2017, Michael Stürzenberger était convoqué devant la justice à Munich pour avoir publié, sur Facebook, une photo montrant les connections ayant existé autrefois entre une partie de l’islam et le national-socialisme. La méthode utilisée afin de le persécuter judiciairement était particulièrement perverse : il lui était reproché le fait que, sur ce document historique, un dignitaire national-socialiste portait un brassard à croix gammée et il était, par conséquent, accusé de diffuser un signe interdit, cela alors que la loi prévoit une exception pour des photos historiques et que la presse du système publie ce genre de document.
Le procès s’est déroulé sous haute surveillance. Les personnes désirant y assister ont vu leur carte d’identité être photocopiée et elles ont dû laisser leurs clés, portefeuille et autres objets dans un vestiaire tenu par la police.
Le policier qui avait introduit la plainte contre Michael Stürzenberger était entendu comme témoin. Il s’est exprimé de manière inaudible pour les personnes assistant au procès. Certaines de celles-ci sont intervenues et la juge les a rabrouées. Stürzenberger s’est vu refuser le droit d’utiliser comme moyen de défense la citation de sourates violentes du Coran et de l’ouvrage Le Fascisme islamique d’Hamed Abdel-Samad, alors que ce livre avait été cité dans le texte sur Facebook accompagnant la photo.
Curieusement, la juge a lu longuement et en détail une condamnation reçue par Michael Stürzenberger, pour délit d’opinion, à l’étranger, à Graz en Autriche.
Le verdict est ensuite tombé : une condamnation à six mois de prison avec sursis et à cent heures de travail social, la juge ajoutant qu’en publiant cette photo, Michael Stürzenberger a diffamé les musulmans.
Le député, au Parlement polonais, du parti gouvernemental Droit et Justice (Prawo i Sprawiedliwość) Arkadiusz Mularczyk désire, désormais, amener cette affaire devant le Conseil de l’Europe car elle concerne la liberté d’expression sur le continent. La télévision publique polonaise a évoqué cette affaire alors que les médias du système, en Allemagne, ne l’ont quasi pas abordée.
Ayant assisté au procès de Michael Stürzenberger, que je connais depuis plusieurs années, je dois avouer que la manière dont celui-ci s’est déroulé montre que l’État de droit n’existe plus en Allemagne.
Lionel Baland Écrivain et journaliste belge francophone Son blog -
DANS L’INTÉRÊT DES ENFANTS MUSULMANS : POUR UNE REMIGRATION HUMANITAIRE !
Le tribunal administratif de Dijon a pris une décision de principe d’une grande importance. Il entend imposer à la mairie de Chalon-sur-Saône l’offre de repas alternatifs aux menus traditionnels avec du porc.
Par conformisme politiquement correct et soumission à l’islam et aux règles alimentaires de l’Arabie chamelière du VIIe siècle, les magistrats administratifs ont balayé d’un trait de plume le principe constitutionnel de laïcité.
S’appuyant sur la Convention internationale des droits de l’enfant, ils ont estimé que « l’intérêt supérieur de l’enfant » exigeait qu’ils puissent accéder à des menus conformes à la religion et à la culture musulmanes. On saluera l’audace jurisprudentielle : ce n’est pas l’homme abstrait des droits de l’homme qu’on défend ainsi, c’est l’enfant situé dans sa communauté d’origine. Dans son hérédité, dans son héritage.
L’intérêt supérieur de l’enfant musulman est ainsi défini comme devant pouvoir vivre dans un environnement de rites, de pratiques, de règles musulmanes. Acceptons cette logique et tirons-en toutes les conclusions.
Les » accommodements raisonnables » (ou… déraisonnables, c’est affaire de point de vue) des pays européens ne seront jamais suffisants pour répondre pleinement à « l’intérêt supérieur de l’enfant musulman ».
En Europe, celui-ci reste exposé à des pratiques haram (illicites) : tenue des femmes, manque de « respect » (soumission) des non-musulmans à l’égard des musulmans, mixité dans les écoles, programmes scolaires, publicités pour des produits haram, sonneries des cloches d’église, croix, crucifix et saintes vierges, représentations de la figure humaine et de la figure divine. Tout ceci est incompatible avec « l’intérêt supérieur de l’enfant musulman ».
Une conclusion s’impose : « l’intérêt supérieur de l’enfant musulman » implique qu’il puisse vivre dans un pays musulman. Et, pour cela, il faut bâtir le socle d’une remigration humanitaire. Merci aux magistrats de Dijon d’avoir, par leur créativité idéologique, permis de poser le problème.
http://www.bvoltaire.fr/linteret-enfants-musulmans-remigration-humanitaire/
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Tel est le titre alarmiste du Figaro d'aujourd'hui ... Mais qu'a fait la Droite pour parer au danger ?
Bravo à cet ancien principal de collège des quartiers nord de Marseille pour avoir écrit ce livre coup de poing qui pointe les dangers de l'emprise de l'Islam sur les adolescents et appelle à en finir avec la loi du silence.
Si l'islamisme gagne du terrain à l'école, il en gagnera demain à l'université, dans les entreprises, les métiers, les médias, la police et l'armée, parmi les votants, les élus, au sein des diverses institutions du pays ; il sera une part grandissante de notre natalité. En somme, il amplifiera son emprise sur la société française.
Jusques à quand ? Le Figaro est bien aimable de faire écho à ce danger, aujourd'hui, à la une. Il a raison de le faire. Mais que ne s'en est-il avisé plus tôt ? Par exemple, lorsque étaient au pouvoir les hommes de Droite qu'il soutenait et n'ont rien fait pour stopper l'immigration et affirmer les valeurs françaises - non pas républicaines, mais simplement françaises - face à la montée de l'islamisme.
A cet égard, la responsabilité de la Droite est écrasante. Il lui en sera, un jour, sans-doute, demandé des comptes.
Lafautearousseau
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L’ENTRÉE DE TERRORISTES ISLAMISTES PARMI LES « MIGRANTS » SE CONFIRME
Il n’est plus possible – aujourd’hui – d’avoir une politique migratoire qui ne tienne pas compte de la sécurité des Français.
Salah Abdeslam, survivant du commando ayant commis les attentats du 13 novembre 2015 et qui croupit en prison à Fleury-Mérogis, aurait convoyé, en 2015, treize terroristes, formés par l’État islamique, depuis la Hongrie, nous apprend, le 14 août, le journal hongrois Magyar Idök. Ce fut, notamment, le cas pour trois membres du commando du Bataclan – Ismaël Omar Mostefaï, Foued Mohamed-Aggad et Samy Amimour -, récupérés par Abdeslam, le 17 septembre 2015. Ils s’étaient infiltrés dans la zone Schengen par la frontière entre la Hongrie et la Serbie, dissimulés parmi les flots de migrants.
Comble de l’ineptie, Salah Abdeslam aurait même profité de l’assistance involontaire des nombreux bénévoles qui venaient en aide aux migrants à Budapest ! Il a même séjourné, à deux reprises, dans l’appartement du membre d’une organisation humanitaire. Pour compléter le tableau, il faut se souvenir qu’un Irakien, Ammar Ramadan Mansour Mohamad al Sabaawi, l’un des terroristes du Stade de France, avait aussi pris la route des Balkans. L’un de ses frères, Ahmad, inquiète toujours les services de renseignement qui estiment plausible qu’il ait aussi gagné l’Europe en vue d’y conduire des attaques.
Le premier enseignement de cette information, c’est que nous avons la preuve que d’autres terroristes que ceux du Bataclan se sont mêlés et se mêlent encore sans doute aux « migrants », malgré tout ce que peuvent dire les thuriféraires des bienfaits liés à l’immigration massive, en premier lieu notre Président, Emmanuel Macron. Et nous continuons à faire fi de cette situation, quitte à dégrader le niveau de sécurité des Français. Souvenons-nous, aussi, que la branche libyenne de l’État islamique avait menacé, dès février 2015, d’envoyer 500.000 migrants sur les côtes italiennes afin de créer un désastre humanitaire si se précisait une intervention militaire internationale en Libye.
Combien sont rentrés par la Libye ? Je crois que personne ne le sait vraiment, pas même Europol qui annonçait, en 2016, de manière intempestive entre 3.000 et 5.000 terroristes infiltrés en Europe. Mais ce qui est sûr, c’est que l’État islamique revendique toujours ce qu’il fait. Si le flot d’immigration par la Libye a diminué actuellement grâce à l’action des gardes-côtes libyens, la situation d’insécurité qui y règne ne garantit absolument pas l’avenir. Circonstance aggravante : une nouvelle voie d’immigration par le Maroc semble s’ouvrir.
Le second enseignement, c’est qu’après les attentats du 13 novembre 2015, nous sommes toujours incapables de remettre en cause le dysfonctionnement des accords de Schengen sur le contrôle des frontières extérieures de l’Union européenne et de reprendre le contrôle de nos propres frontières, alors que le Belge Abdelhamid Abaaoud – la tête du réseau des attentats du 13 novembre 2015 – s’était confié à une de ses proches en indiquant que la France était une vraie passoire et qu’il avait lui-même introduit quatre-vingt-dix terroristes !
Le troisième enseignement, c’est que nous ne tenons pas compte des deux premiers enseignements et restons béats devant ce flot continu de migrants. Macron a un amour immodéré pour l’immigration qu’il veut mieux accueillir, particulièrement la migration algérienne qu’il veut accélérer.
Les centres d’identification (hubs) au Niger, au Tchad et en Libye proposés par notre Président ne sont que des leurres et ne fonctionneront pas car ils seront fuis par les nouveaux migrants transitant par ces pays. D’ailleurs, les chefs d’État africains lui ont dit, lundi, que seul l’argent consacré au développement pouvait inverser la tendance ! Une fin de non-recevoir polie. Il n’est plus possible, aujourd’hui, d’avoir une politique migratoire qui ne tienne pas compte de la sécurité des Français.
http://www.bvoltaire.fr/lentree-de-terroristes-islamistes-parmi-migrants-se-confirme/
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Djihad: pensons l’ennemi pour mieux le combattre Une tribune de Nicolas Dhuicq, ex-député LR et psychiatre
Les récentes déclarations du ministre de l’Intérieur français, convoquant la psychiatrie dans la lutte contre le terrorisme, montrent le désarroi intellectuel dans lequel se trouvent nos gouvernants face au terrorisme islamiste. En effet, nous devons avoir à l’esprit que les dits terroristes se vivent comme des combattants, au service d’une cause. Ils poursuivent un but politico-théologique clair : l’instauration d’un califat salafiste, c’est-à-dire wahhabite, sur les terres actuellement islamisées, ou qui le furent un temps, comme l’Espagne avant la Reconquista, ou la Narbonnaise en France.
Perversion n’est pas synonyme de maladie
En premier lieu, l’attitude du ministre se heurte à deux écueils principaux au plan de la branche de la médecine qu’est la psychiatrie.
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Retour à Barcelone : Ce qu'en pense Mathieu Bock-Côté
Par Mathieu Bock-Côté
Cette tribune [24.08] est de celles que Mathieu Bock-Côté donne sur son blogue du Journal de Montréal. Il revient ici avec de justes réflexions et des inquiétudes, bien-sûr, fondées, sur la tragédie de Barcelone et du terrorisme en général, dont nous avons nous-mêmes traité par deux fois. [Voir liens en fin d'article]. LFAR
On a peu parlé, ou du moins, trop peu parlé des attentats de Barcelone.
Quinze personnes sont mortes, plus d’une centaine sont blessées. Pourtant, une fois la nouvelle connue, nous sommes vite passés à autre chose.
Peut-être est-ce parce que nous sommes désormais habitués à la violence islamiste ? Autour de dix morts, on ne veut y voir qu’un fait divers. À cinquante morts, on est prêt à s’y intéresser quelques jours.
Nous sommes blasés. Nous ne parvenons même plus à nous révolter. Certains s’en réjouissent : ce serait une manière de vaincre le terrorisme que de faire comme s’il n’existait pas.
C’est la stratégie de l’autruche.
Terrorisme
Et pourtant, cet attentat marque une étape supplémentaire dans la guerre de l’islamisme contre l’Occident.
Il nous rappelle d’abord une chose : tous les peuples sont visés. Même les Catalans le sont. Personne ne peut se croire à l’abri.
Et les islamistes misent aussi sur le meurtre de masse. Ils sont dans une logique d’éradication. Hommes, femmes, enfants, tous peuvent crever, s’ils sont d’Occident.
Quand une voiture fonce dans une masse humaine, elle ne fait pas de discrimination : elle écrase sans nuance.
Mais il y avait quelque chose de plus dans cet attentat. Les terroristes avaient aussi prévu de s’en prendre à la Sagrada Familia, la cathédrale mythique de Barcelone.
On aura beau tout faire pour relativiser les événements, il faut en convenir : dans la tête des islamistes, c’est une guerre de religion qui se mène. Il s’agit de conquérir l’Europe, de la soumettre, d’y imposer l’islam et d’éradiquer les traces du christianisme.
Dans leur esprit, il s’agit de nous imposer leur Dieu, de nous y soumettre. Pour eux, le terrorisme n’est qu’un moyen. D’ailleurs, bien des islamistes le condamnent, mais espèrent néanmoins établir une domination globale. C’est une question de stratégie.
Pourquoi détruire une cathédrale ? Pour humilier l’Europe, et pour faire comprendre aux Européens qu’ils ne sont plus chez eux. Pour faire comprendre qu’une civilisation doit disparaître et qu’une autre doit s’édifier sur les ruines d’un vieux monde épuisé.
On nous dira que les islamistes ont peu de chances de réussir leur coup. Ce qui est certain, c’est qu’ils peuvent faire d’immenses dommages à notre civilisation et semer la terreur partout où ils passent.
Je crains qu’un jour, ils ne parviennent à dynamiter la Sagrada Familia, Notre-Dame de Paris ou la cathédrale de Strasbourg. Un jour, ils détruiront un symbole sacré de notre civilisation.
Occident
Comment réagirons-nous ?
La question, dès lors, semble simple, même si elle ne l’est pas.
Au nom de quoi pouvons-nous nous battre ? Au nom des seuls droits de l’individu ? C’est terriblement insuffisant.
Au nom de notre prospérité ? Cela manque d’âme.
Au nom d’une religion ? Ce n’est plus possible. La foi est chose intime. Nous ne sommes plus au temps des croisades.
Au nom d’une civilisation, de son histoire, de son héritage, des peuples qui l’habitent ? Oui. Mais encore faut-il la comprendre. Encore faut-il vraiment réapprendre à l’aimer.
Mathieu Bock-Côté est docteur en sociologie, chargé de cours aux HEC à Montréal et chroniqueur au Journal de Montréal et à Radio-Canada. Ses travaux portent principalement sur le multiculturalisme, les mutations de la démocratie contemporaine et la question nationale québécoise. Il est l'auteur d'Exercices politiques (VLB éditeur, 2013), de Fin de cycle: aux origines du malaise politique québécois (Boréal, 2012) de La dénationalisation tranquille (Boréal, 2007), de Le multiculturalisme comme religion politique (éd. du Cerf, 2016) et de Le Nouveau Régime (Boréal, 2017).
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Jupiter fait du terrorisme islamique "sa priorité N°1" - Journal du mercredi 30 août 2017