Président de Vigilance Halal, Alain de Peretti est vétérinaire. Il sera présent, le 19 novembre, à l’Espace Cap 15, à l’issue du 2e Forum de la Dissidence organisé par Polémia. Il y parlera de la dissidence face au Halal et à l’Aïd, au sein de la table-ronde : «Face à l’islamisation et à l’implantation de migrants».
MEDIAS PRESSE INFO. « Le Halal s’est bien inséré dans la logique de la mal-bouffe et de la distribution de masse », indiquiez-vous à l’issue d’une émission de télévision (TVL, 18 juin 2014). Dans quelle mesure le mode de consommation « halal », qui fait appel à un abattage rituel suivant des règles islamiques, constitue-t-il un danger pour l’identité française ?
Alain de Peretti. Le halal réalise la jonction entre l’affairisme mercantile et l’obscurantisme religieux. Formidable outil financier au service de l’islam, il maintient les populations musulmanes vivant hors des terres d’islam dans un apartheid volontaire, théorisé dans des documents émanant de l’ISESCO. Le halal est le Cheval de Troie de la charia, qui est parfaitement incompatible avec notre identité, en introduisant, entre autres, une notion de pur et d’impur, à rebours de notre héritage chrétien.
MEDIAS PRESSE INFO. Vous participerez, le 19 novembre, au 2e Forum de la Dissidence organisé par Polémia. En quoi s’opposer aujourd’hui à cette consommation de viande halal est-il un acte de dissidence ?
Alain de Peretti. La viande halal n’est qu’une petite partie de la notion de halal qui définit tout ce qui est autorisé par la charia et recouvre tous les aspects de la vie, même les plus triviaux. La viande halal, par son aspect de violence envers les animaux et les risques sanitaires induits par cette technique, possède une force pédagogique extraordinaire auprès d’un public très divers. L’incompatibilité avec notre mode de vie devient évidente et permet de démontrer également le « Grand Remplacement » dont il est la conséquence. En outre, la démonstration de l’islamophilie de nos élites est un acte de dissidence majeur.
MEDIAS PRESSE INFO. « 60% de la viande en France est aujourd’hui abattue suivant ce rite », estimiez-vous, il y a deux ans, au micro d’une émission télévisuelle. Comment réagissent les autorités publiques face à l’augmentation de cette viande sur nos marchés alimentaires français ? Comment se fait-il que le consommateur soit de facto obligé d’acheter ces produits, dont la consommation peut se révéler dangereuse ?
Alain de Peretti. Les autorités publiques sont dans le déni total, par lâcheté ou idéologie. Tout est caché : « Dormez, braves gens ! » Sous prétexte de laïcité et de liberté religieuse on laisse des pratiques exotiques se développer au mépris de tous les règlements ; on refuse l’étiquetage pour… ne pas stigmatiser ! Ce serait pourtant un premier pas et c’est faisable très facilement.
MEDIAS PRESSE INFO. Vigilance Halal souhaite intervenir auprès des instances juridiques pour faire part des dérives éventuelles que peut engendrer cette consommation devenue de plus en plus coutumière. A l’occasion du Forum de Polémia, quel témoignage, quelles réponses, votre association peut-elle apporter ?
Alain de Peretti. Nous faisons plus que souhaiter ! Depuis la création de VH nous avons mis en route une vingtaine de procédures, partant du principe maurrassien « d’utiliser tous les moyens même légaux ». Les lois et règlements sont systématiquement bafoués pour rendre la vie facile à l’islam et de ce fait la matière est surabondante… Cela coûte cher mais, grâce à un réseau de donateurs fidèles et motivés, nous pouvons y faire face.
Cela demande du temps et de l’opiniâtreté car sur ces sujets brûlants les magistrats bottent en touche, mais nous progressons et avons même en vue une procédure de carence au niveau européen, car il n’est jamais, pour l’instant, répondu aux arguments purement techniques que nous développons. Dernièrement dans une procédure au Conseil d’Etat concernant l’Aïd el Kebir, le mémoire en réponse du ministère de l’Agriculture avoue de façon claire que les mesures que nous préconisons, pourtant hyperclassiques en matière sanitaire, ne peuvent être appliquées en raison de probables troubles à l’ordre public. Quel aveu et quelle démonstration du manque de « modération » de ces populations dont l’immense majorité vivrait un islam paisible et républicano-compatible ! Nous avons également pu démontrer que l’islam est en train de devenir la religion officielle de la République
MEDIAS PRESSE INFO. Dans une perspective de complémentarité à l’action juridique que des associations comme la vôtre peuvent mener, comment les Français peuvent-ils concrètement s’opposer à l’imposition d’un mode d’alimentation qui ne s’inscrit pas dans leur culture ?
Alain de Peretti. Il faut arrêter de subir et surtout ne rien attendre des « autorités » publiques. Il faut se bouger, gentiment, poliment mais fermement pour instituer ce que j’appelle un « communautarisme béret/baguette ». Nous avons mis en place pour cela un réseau de bouchers qui s’engagent à ne vendre que de la viande non halal ni casher, avec un site de géolocalisation qui s’appelle « Suivez le coq », et bientôt également pour les restaurateurs. Questionnez les cantines de vos enfants et exigez la traçabilité ; boycottez la grande distribution qui nous « mène en barquettes » ; votre boucher, s’il travaille bien, sait d’où viennent ses bêtes. Au restaurant posez la question également. Bref, à temps et à contre-temps, soyons des dissidents car si la dissidence doit s’organiser en réseaux, elle passe également par un engagement individuel.
Alain de Peretti Propos recueillis par Léo Kersauzie, 7/11/201
Source : Media-Presse.info – 7/11/2016
http://www.polemia.com/contrevenir-au-halal-un-acte-de-dissidence-alain-de-peretti-sera-present-au-2e-forum-de-la-dissidence/