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islamisme - Page 294

  • Conseil d’Etat laïc ou Conseil d’Etat islamique ?

    Lorsque le Conseil d’Etat a annulé, le 26 août dernier, un arrêté municipal interdisant le port du burkini, nous avions rappelé que le principe de laïcité n’était pas le bon instrument pour protéger l’identité française et européenne de l’islamisation (*). La décision du Conseil d’Etat du 9 novembre 2016 sur les crèches le confirme.

    Alors que le juge administratif suprême a privilégié une interprétation libérale de l’ordre public quand il a statué sur les burkinis, il a au contraire retenu une interprétation extensive et rigoriste du principe de laïcité quand il s’est agi de se prononcer sur l’installation de crèches de Noël dans les bâtiments publics.

    Cette décision n’est pas anodine. D’abord par son contenu. Sa rédaction est, certes, alambiquée voire ambiguë mais les conséquences que le Conseil d’Etat a tirées de ses considérants de principe en déclarant illégale la crèche installée dans l’enceinte de l’hôtel de ville de Melun rendent les choses claires – même s’il n’a pas osé régler au fond le litige sur la crèche installée par Philippe de Villiers dans l’hôtel départemental de Vendée. En substance, le Conseil d’Etat estime que la loi de 1905 et le principe de laïcité s’opposent à l’installation de crèches dans les bâtiments publics sièges de services publics, telle une mairie, « sauf si des circonstances particulières montrent que cette installation présente un caractère culturel, artistique ou festif ». En pratique, au-delà du concours de crèches ou du jour de l’arbre de Noël des enfants du personnel, les crèches semblent bel et bien interdites dans les mairies, même si ce sera aux juges du fond d’apprécier les circonstances particulières à chaque espèce.

    Ce n’est que dans les autres emplacements publics, notamment sur la voie publique, que les juges suprêmes consentent à plus de libéralisme : l’installation d’une crèche y est possible, à la condition qu’elle s’inscrive dans le « caractère festif des installations liées aux fêtes de fin d’année » et sous réserve qu’elle ne constitue pas « un acte de prosélytisme ou de revendication d’une opinion religieuse ».

    Non seulement cette décision est sévère mais elle est quasiment sortie du chapeau. En effet, l’article 28 de la loi de 1905 qui interdit la pose d’emblèmes religieux sur les emplacements publics ne fait aucune différence entre bâtiments publics sièges de services publics et autres emplacements publics, comme le fait pourtant en pratique le Conseil d’Etat ! Voilà une nouvelle manifestation du gouvernement des juges, qui inventent des règles non prévues par le législateur.

    Cette décision est ensuite d’autant plus marquante qu’elle a été mûrement réfléchie par les membres de l’assemblée du contentieux, cette formation de jugement de 17 membres, qui comporte toutes les « huiles » du Palais-Royal. Ce n’est donc pas par hasard que cette solution est tombée. Le rapporteur public avait prôné une approche « pacificatrice » de la laïcité, en admettant les crèches dans les bâtiments publics au motif qu’elles sont un objet mixte, religieux et culturel, à la condition qu’elles ne manifestent pas une revendication religieuse. Une interprétation qui était tout à fait défendable juridiquement et qui aurait évité au juge de s’immiscer dans les choix des maires ou des directeurs d’hôpitaux quant aux décors accompagnant les festivités de Noël.

    Mais les prétendus sages de la Haute Assemblée ont préféré retenir une interprétation stricte et prétorienne de la loi de 1905, au nom de leur vision des valeurs de la République, lesquelles s’opposent en l’occurrence aux traditions de la France. A en croire Le Figaro, cette décision n’a pas été évidente à prendre. Le premier délibéré n’aurait pas abouti à un accord. Le président de la formation de jugement semble avoir laissé le temps du débat mais ce temps n’a manifestement pas été mis à profit pour faire prévaloir la rectitude juridique et la mesure sur les passions laïcardes.

    Dans sa récente lettre ouverte au vice-président du Conseil d’Etat, Philippe de Villiers l’avait mis en garde contre les effets dévastateurs de cette décision qu’il redoutait sur l’image et la légitimité même de l’institution. « Les conseillers d’Etat ont dit oui au burkini. S’ils disent non aux crèches, le Conseil d’Etat changera de nature dans le cœur des Français. Il ne sera plus le Conseil d’Etat de la France qui nous protège mais le Conseil d’Etat islamique », déclarait-il au Figaro le 31 octobre dernier.

    Hélas, la messe – laïque – est dite ! Certes, on peut encore espérer que cette jurisprudence sur les crèches puisse aussi servir à faire interdire les événements islamiques ou islamophiles des autorités publiques – telle l’organisation d’une rupture du jeûne du Ramadan en mairie. Mais c’est une bien maigre consolation face à l’agression contre notre identité que constitue la décision des juges, alors qu’il nous faudrait une préférence de civilisation pour répondre à l’islamisation de notre pays.

    Mettre sur le même plan les traditions musulmanes – qui sont étrangères et même hostiles à la France – et les traditions françaises d’origine chrétienne revient à nier l’identité culturelle de la France. La fête de Noël, qui est au demeurant d’origine païenne, s’est sécularisée et est aujourd’hui un élément de notre culture nationale : le 25 décembre est bien un jour férié ! A ce titre, interdire aux maires de célébrer cette fête dans l’ensemble de ses composantes religieuse, spirituelle, culturelle et festive, c’est priver les Français de leurs racines et de leur histoire millénaire. C’est nous forcer à oublier ce que nous sommes, pour mieux nous faire accepter la colonisation humaine et religieuse dont la France est l’objet.

    Non, les décisions des juges qui, sous prétexte de laïcité, étouffent l’expression de notre identité nationale et civilisationnelle ne sont pas légitimes !

    Carl Hubert, 9/11/2016

    (*) Voir : Décision du Conseil d’Etat sur le burkini : la laïcité ne suffit pas pour protéger l’identité française de l’islamisation

    http://www.polemia.com/conseil-detat-laic-ou-conseil-detat-islamique/

  • Du rififi entre professionnels de l’antiracisme

    Alain Jakubowicz

    La LICRA utilise le même procédé en accusant d’antisémitisme ceux qui se battent contre une doctrine politique, le sionisme

    C’est la guerre ouverte entre la LICRA et les associations musulmanes spécialistes de la pleurniche contre « l’islamophobie ». Le frénétique président de la Licra, Alain Jakubowicz, a profité du colloque « Faux amis de la laïcité et idiots utiles » organisé dans l’enceinte de l’Assemblée nationale pour tancer l’Observatoire national contre l’islamophobie(rattaché au CFCM).

    Jakubowicz, veut « reprendre le combat contre cette imposture qu’est le concept d’islamophobie ». A ses yeux, « le concept d’islamophobie est un détournement de la lutte contre le racisme antimusulman qui n’a rien à voir avec l’antiracisme ».

    Le président de l’Observatoire national contre l’islamophobie Abdallah Zekri n’a pas tardé a réagir :
    « Alain Jakubowicz n’est désormais plus crédible pour parler du racisme, car il fait une distinction entre les formes de discrimination. Il se permet de nier le phénomène réel et combien (il est) inquiétant. Le président de la LICRA a-t-il oublié que son rôle est de réunir le plus grand nombre de citoyens contre tous les racismes et non de cliver l’opinion et de diviser les différentes communautés culturelles ? »

    Loin du problème sémantique, des mauvaises langues disent que Jakubowicz est jaloux du succès de l’Observatoire contre l’islamophobie qui compte actuellement plus de 12 000 adhérents.

    http://www.contre-info.com/

  • Daniel Conversano - Scandale au Bataclan - Le chanteur Sting, incarnation du mal absolu

  • Daniel Conversano - Scandale au Bataclan - Le chanteur Sting, incarnation du mal absolu

  • TF1 réaffirme que Civitas était aussi visé par les terroristes du Bataclan, « ce qui n’a jamais fait trembler Civitas »

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    En ce matin du 13 novembre 2016, un an après les attentats de Paris, TF1 annonce que de nouveaux éléments de l’enquête confirment que CIVITAS était également une cible des terroristes de l’Etat Islamique.

    « Une information qui avait fuité en avril 2016, mais qui n’avait pas vraiment fait trembler la virulente association, connue pour sa dénonciation de ce qu’elle appelle « la christianophobie« . », commente le journaliste de TF1/LCI.

    ATTENTATS – L’enquête hors-norme qui a suivi les attentats du 13 novembre livre de nouveaux éléments. Parmi ces révélations : la confirmation qu’il n’y a eu qu’une seule équipe coordonnée, mais aussi le fait que le quartier de la Défense, ainsi que l’association catholique Civitas, étaient également visés. Des nouvelles photos ont également été révélées. 

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  • Génération Bataclan ou l'identité malheureuse

    Les tragédies du Stade de France et du Bataclan ont bien révélé une génération en rupture avec les précédentes, mais Alexandre Devecchio la décrit [Figarovox du 12.11] comme « miroir des fractures françaises » et comme syndrome de cette « identité malheureuse » où tout un Système idéologique, politique et sociétal a plongé le pays. Face à ce Système déconstructionniste une révolution s'impose. Et, sans-doute, se met en marche. Une révolution ? Oui, mais pour restaurer l'ordre légitime et profond. Ou s'il l'on veut la Tradition. Ce qui suffit à définir notre famille de pensée et d'action.  Lafautearousseau

    4275956288.2.jpg« C'est pour la jeunesse de notre pays que je veux présider la France. Si je reçois le mandat du pays d'être le prochain président, je ne veux être jugé que sur un seul objectif (…) : est-ce que les jeunes vivront mieux en 2017 qu'en 2012 ? », avait déclaré le candidat Hollande lors de son discours du Bourget. Sans doute n'imaginait-il pas l'effroyable scénario qui allait suivre. Les cris et les larmes, le sang répandu sur les trottoirs de Paris, les destins brisés dans la fleur de l'âge. Le grand Vendredi prédit par Hegel est advenu, mais en lieu et place du couronnement dialectique annoncé, il a consisté en cet infernal 13 novembre 2015 qui a marqué, comme l'a écrit Alain Finkielkraut, « la fin de la fin de l'Histoire ». Le délire meurtrier des djihadistes n'a pas seulement emporté sur son passage des vies, des corps et des âmes, mais également le monde d'hier. Le Bataclan restera comme le tragique tombeau de la génération soixante-huitarde en même tant que celui de l' « antiracisme » institutionnel. Daniel Cohn-Bendit et ses camarades rêvaient d'une société où il serait interdit d'interdire et où l'on jouirait sans entraves. Julien Dray et ses potes de « SOS », de diversité heureuse et de métissage universel. Leurs enfants ont payé du prix de leur vie la facture de leur utopie. « Le multiculturalisme est une blague, une blague sanglante », résumera de manière cinglante Jacques Julliard.

    Le 13 novembre, les Xe et XIe arrondissements, terre promise d'une jeunesse libertaire, ont été touchés en plein cœur. Face aux kalachnikovs des djihadistes, les habitués de La Bonne Bière, de La Belle Équipe, du Carillon ou du Petit Cambodge étaient armés de leur bienveillance et de leur art de vivre. Après les attentats de janvier, nous avions voulu croire que badges, slogans et marches blanches suffiraient à conjurer le mal. Moins d'un an plus tard, lors de cette nuit d'épouvante, cette jeunesse a découvert de la plus cruelle des façons la violence du siècle en marche. Le surlendemain, Libération titrait « Génération Bataclan ». Le quotidien exaltait une jeunesse « festive », « ouverte », « cosmopolite » et voulaient croire en la naissance d'une nouvelle « génération morale » qui résisterait à l'islamisme en proclamant « je suis terrasse » un verre de mojito à la main.

    Une volonté d'exorcisme qui éludait le fait que les bourreaux des attentats de Paris avaient le même âge que leurs victimes et qu'ils formaient ensemble une même génération. De surcroît, les nouveaux barbares ne venaient pas d'un lointain pays étranger, mais des territoires perdus de la République situés à seulement quelques kilomètres à vol d'oiseau des quartiers branchés de la capitale. Les assassins n'étaient pas Charlie. Ils n'avaient pas marché dans Paris le 11 janvier. Une jeunesse épanouie dans l'individualisme occidental est tombée sous les balles d'une jeunesse enfiévrée par l'islamisme. Cette dernière est en partie le produit de l'antiracisme différentialiste des années 1980. En troquant le modèle traditionnel d'assimilation contre le système multiculturaliste anglo-saxon, l'égalité contre la diversité et la laïcité contre l'identité, cette idéologie a fait le lit du communautarisme et de l'islamisme. Déculturée, déracinée, désintégrée, une partie des jeunes de banlieue fait sécession et se cherche une identité de substitution dans une oumma fantasmée. L'enquête de l'Institut Montaigne sur les musulmans de France, publiée en septembre 2016 et basée sur un sondage de l'Ifop, révèle que près de la moitié des 15-25 ans sont partisans de la charia et se placent en rupture totale de la République. Tandis que la jeunesse issue de l'immigration se réislamise, les « petits Blancs » et même « les petits juifs », victimes de l'insécurité au quotidien à l'école ou dans les transports en commun, n'ont aucun complexe à reprendre le slogan des soirées électorales du FN, « on est chez nous ! ». Ils quittent les métropoles pour des raisons économiques, mais fuient également de plus en plus la proche banlieue où ils se font traiter de « sales Français » et se sentent en exil dans leur propre pays.

    Les tragédies du Stade de France et du Bataclan ont bien révélé une génération, mais celle-ci n'a rien à voir avec ce qu'était la « génération morale » des années 1980. La vérité est que les nouveaux enfants du siècle sont le miroir des fractures françaises. Notre jeunesse a perdu son insouciance et s'attend à chaque instant à voir revenir le cauchemar du 13 novembre. S'il y a bien une génération Bataclan, elle est celle de l'identité malheureuse. 

    Alexandre Devecchio

    Journaliste au Figaro, en charge du FigaroVox. Il est l'auteur des Nouveaux enfants du siècle, enquête sur une génération fracturée [éditions du Cerf].

    Alain Finkielkraut, « la fin de la fin de l'Histoire »

    L'enquête de l'Institut Montaigne sur les musulmans de France

    « Le multiculturalisme est une blague, une blague sanglante », résume Jacques Julliard.

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Pierre Cassen et Christine Tasin présentent le dernier livre de Wafa sultan sur Radio Courtoisie

  • Les 3 formes du djihad : guerrier, démographique et civilisationnel

    Dans le dernier numéro de Monde & Vie, Philippe de Villiers évoque son dernier ouvrage. Extrait :

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    Michel Janva

  • Islam de France : l'impossible 1905 ?

    Lors des derniers attentats, la revendication d’un islam « made in France » a été à nouveau mis sur le tapis. Cette réclamation est un leitmotive depuis la fin des années 80. Mais il est vraiment difficile de créer ainsi une religion faite maison  !

    C’était en 1989, alors même que les affaires de voile dans les écoles commençaient à éclater au grand jour. Pierre Joxe, alors ministre de l'Intérieur de Mitterrand, eut l'idée de créer une structure destinée à proposer des mesures pour organiser l'islam en France : le Conseil de réflexion sur l'islam (CORIF). Mais celui-ci fut enterré par Charles Pasqua, qui tenta cependant la création d'un Conseil représentatif des musulmans de France, pendant rêvé du CRIF juif... Échec complet. Jean-Pierre Chevènement chercha aussi à organiser l'islam, lors de son passage à Bauveau. Enfin, en 2002-2003, Nicolas Sarkozy, rêva de créer l'islam de France. À coup de volontarisme et de convocations d'imams, l'initiative déboucha sur un Conseil français du culte musulman (CFCM), qui s'est révélé incapable d'endiguer la montée du salafisme et de l'islam des caves... La volonté de donner les rênes au recteur de la Grande Mosquée de Paris s'est heurtée à certaines oppositions. À l'époque, on envisageait même de financer l'islam par une taxe parafiscale. C'est dire la volonté de prendre à bras le corps une confession. Problème : la structure n'a pas convaincu tout le monde. Aujourd'hui, le CFCM a un peu perdu de son souffle. Au fond, on rêve de traiter l'islam, comme on a traité l'Église catholique. C'est peut-être justement la difficulté.

    L'islam, au risque de la République ?

    Ces diverses démarches ne se contentent pas de vouloir plaquer une organisation extérieure au culte, on veut aussi « réviser » l'islam pour le rendre conforme aux valeurs de la République. Pourtant, jusqu'à preuve du contraire, l'Empire ou la République ont réorganisé le catholicisme français, sans chercher à réviser le bréviaire, le missel ou certains dogmes catholiques. On doit au Premier Empire une réduction du nombre de diocèses en France, mais encore l'empereur avait-il habilement négocié avec le pape Pie VII. Certes, Napoléon avait prescrit une demande de soumission à l'empereur dans les leçons des catéchismes pour enfants. Et c'est tout. Pourtant, sur fond d'attentats de Nice ou du Bataclan, certains hommes politiques veulent aller plus loin en s'interrogeant sur le contenu théologique ou cultuel de l'islam. On se demande quel serait la légitimité d'un islam 100 % républicain, qui risquerait de devenir une coquille vide, sans succès auprès des musulmans qui préféreront toujours quelque chose d'authentique. L'islam de France doit d'abord venir des musulmans eux-mêmes, faute de quoi il ne sera qu 'une création artificielle digne des « églises Potemkine » dans les démocraties populaires... L'islam ne se prête pas non plus à une séparation au sens de la loi de 1905. En soi, c'est une Loi, la Charia, donc un phénomène social, un groupe qui a forcément un aspect politique. Cet aspect d'un phénomène religieux qui se veut tout autant sacré que communautaire reste encore mal étudié en France.

    L'islam sous un prisme catholique inconscient

    Pour quelles raisons l'échec est-il si patent ? Tout d'abord, la matrice catholique du pays donne aux hommes politiques, qui ont de « l'autre » plein la bouche pourtant, la fâcheuse habitude de calquer le fait religieux sur le catholicisme. Quand on aborde l'islam, il y a ce prisme du clocher qui ne s'avoue pas... Inconsciemment, nos dirigeants ont un réflexe ecclésiologique, ce qui est paradoxal, alors que le catholicisme contemporain est en pleine déconfiture. À leurs yeux, l'islam doit être organisé. On envi sage ainsi un clergé, une hiérarchie, en oubliant peut-être que l'islam est un code juridique et aussi une pratique rituelle. C'est une communauté (l’Oumma), mais sûrement pas une Église. Certains politiciens ne s'en cachent pas, ils rêvent d'organiser l'islam comme Napoléon avait donné un Concordat à l'Église... Quand elle ne s'érige pas elle-même en religion, la République devient maladroite, elle veut s'immiscer dans les consciences et les croyances. Au nom de quoi interdire certains courants de l'islam ? Va-t-on dire aux musulmans comment et dans quelle langue il faut prier ? Est-il légitime de demander à un musulman par exemple ; tu dois cesser de croire que les mécréants méritent l'enfer ? Le pouvoir politique est là pour assurer l'ordre public et la paix civile ; il n'a pas vocation à créer un islam de carton-pâte. Par ailleurs, appliquer à l'islam un concordat est autant voué à l'échec que lui imposer une loi de 1905. Et pour cause : le présupposé de ces deux instruments, apparemment opposés, est précisément cette organisation qui s'appelle l'Église catholique.

    François Hoffmanmonde&vie 3 novembre 2016

  • Le Général Piquemal soutient les policiers en colère - Versailles 11/11/2016