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islamisme - Page 295

  • Un djihadiste ayant exécuté 20 soldats syriens désarmés accueilli dans un foyer de réfugiés en Autriche

    L’Orient Le Jour / AFP du 10 novembre

    « Un Syrien de 27 ans a été formellement mis en accusation en Autriche pour l’exécution de 20 soldats gouvernementaux désarmés alors qu’il combattait dans une unité de l’Armée syrienne libre (ASL), a-t-on appris jeudi auprès du parquet.
    L’homme avait été arrêté en juin dans un foyer de réfugiés de Kufstein, au Tyrol (ouest de l’Autriche), après avoir été dénoncé par un compatriote.

    En garde à vue, il a reconnu avoir « achevé » 20 soldats gouvernementaux blessés et désarmés à l’issue de combats, des faits qui se sont produits en 2013 et 2014 à Homs et dans sa région, dans le centre de la Syrie. Il est depuis revenu sur ses aveux, a précisé le parquet d’Innsbruck.

    Le suspect combattait au sein des Brigades al-Farouk, une unité de l’ASL »

    En mai 2013, le commandant de cette brigade (soutenue par la France et les Etats-Unis) a soulevé l’indignation  en mangeant le coeur d’un soldat syrien.

    http://islamisation.fr/2016/11/10/un-djihadiste-ayant-execute-20-soldats-syriens-desarmes-accueilli-dans-un-foyer-de-refugies-en-autriche/

  • La « déradicalisation » : ça ne sert à rien mais ça peut rapporter gros

    Le business de la déradicalisation, qui peut rapporter gros en argent public, est de plus en plus mis en cause pour son inefficacité et son amateurisme, et France Inter vient de publier une enquête tout à fait édifiante sur ce business « pas très sérieux » auquel Manuel Valls a promis d’affecter « plus de 100 millions d’euros, sur trois ans », soit « l’équivalent du budget annuel de l’Elysée ».

    « Aujourd’hui, près de 80 structures travaillent sur ce nouveau marché », et la sénatrice écologiste Esther Benbassa s’est indignée auprès de France Inter de ce qu’elle a vu dans le cadre d’une mission parlementaire :

    « Plus on avançait, plus on se rendait compte qu’il y avait des associations qui s’étaient engouffrées dans le créneau parce que ça rapporte de l’argent, et que ces associations faisaient n’importe quoi. Je n’aime pas utiliser les mots d’ »escroc » ou de « charlatan », mais je parlerais de gens totalement incompétents ! Qui ne connaissaient pas le sujet du tout ! »

    L’élue ajoute :

    « Tout le monde peut s’engouffrer parce que ce n’est pas difficile, on donne trois cours d’islam et on fait de la palabre ! On fait d’abord de l’effet auprès de la préfecture ou du département, on se fait ensuite quelques interviews et après on devient la personnalité du coin ! Les médias vous tombent dessus et vous devenez des vedettes. »

    On pense ainsi à la Maison de la prévention de la radicalisation, crée en 2014 en Seine-Saint-Denis et « subventionnée par le comité interministériel de prévention de la délinquance et de la déradicalisation (CIPDR) et par la préfecture de police de Paris ». Sa fondatrice, Sonia Imloul, a été depuis mise en examen pour détournements de fonds public. Julien Revial, qui était le numéro deux de cette structure, vient de publier un livre, Cellule de déradicalisation, chronique d’une désillusion (éd. Michalon) et explique :

    « Quand je voyais certains articles de presse, je me demandais vraiment si c’était la structure dans laquelle je travaillais ! On parlait de juristes, de “victimologues-criminologues“, de gens avec des compétences très solides, alors que, dans la réalité, il y avait Sonia (Imloul), moi qui n’avait aucune compétence sur ce sujet et la personne chargée du pôle psychologie qui était stagiaire. »

    Pour Jean Maillard, vice-président du tribunal de grande instance de Créteil et représentant du syndicat FO Magistrats, les pouvoirs publics ont voulu aller trop vite, l’action a précédé la réflexion.

    « Comme on ne sait pas ce qu’est la radicalisation, on sait encore moins ce qu’est la déradicalisation. Donc on est dans l’invention d’un concept dans lequel on cherche à mettre en place des dispositifs avant d’avoir défini ce sur quoi on allait agir. Et quiconque se présente aujourd’hui comme expert en radicalité ou « déradicalisateur en chef » peut se voir attribuer des crédits qui ne vont ni à la police ni à la justice. »

    Et c’est ainsi, comme disait Alexandre Vialatte, qu’Allah est grand.

    http://fr.novopress.info/

  • Les « pays conquis » de l'islam français

    Sur fonds d’immigration massive, l’islam transforme culturellement certains quartiers ou certaines villes. Ces territoires urbains sont en pleine autonomie culturelle va-t-on vers l’autonomie politique ?

    Le sociologue Christophe Guilluy, issu de la gauche intellectuelle, a bien montré dans ses écrits le phénomène de mutation de population à l'œuvre dans les banlieues des grandes villes françaises : les classes populaires traditionnelles (ouvriers et employés) y sont progressivement remplacées par des habitants d'origine immigrée venus principalement du Continent africain (Maghreb et Afrique subsaharienne). Les anciens habitants et leurs enfants rejoignent les zones périurbaines ou le monde rural. Place est faite dans les quartiers difficiles pour les arrivés de fraîche date. Cette forte poussée migratoire a pour conséquence d'islamiser certains quartiers périphériques. Ce phénomène s'est beaucoup renforcé et accéléré à partir des années 1990. En vingt ans, cette islamisation culturelle et religieuse prend différentes formes, plus ou moins visibles sur notre territoire national. Comment ne pas faire un parallèle avec la réislamisation de l'Algérie dans les années 1980, après vingt de « socialisme éclairé » du FLN ?

    Fini le vivre-ensemble

    Tout d'abord les commerces changent. Enseignes de restauration rapide hallal (du kebab au Burger de poulet), vêtements orientaux ou islamiquement corrects, librairies coraniques, voyagistes spécialisés dans les pèlerinages à la Mecque, bars à chicha (narguilé), se généralisent. Le vendredi, les fidèles arborant des tenues religieuses affluent vers les lieux de cultes qui se répartissent en mosquées ayant pignons sur rue et en salles de prières souvent dissimulées derrière des paravents associatifs et culturels. Dans les autobus, les chauffeurs sont barbus, portent des bracelets pro-palestiniens, tandis que la moitié des femmes sont voilées. Des écoles coraniques sont créées : elles apprennent les rudiments de rislam et assurent du soutien scolaire. Les antennes paraboliques qui fleurissent sur les balcons assurent la retransmission des chaînes télévisées du monde arabe.

    En mai 2016, le Figaro Magazine a publié un reportage édifiant sur Saint-Denis, l'ancienne nécropole royale française rebaptisée par les journalistes « Molenbeek-sur-Seine », en référence au quartier marocain de Bruxelles, devenu un des foyers européens du terrorisme islamique. Avec la complicité de la mairie communiste qui s'est auto-persuadée que l’on « videra les mosquées comme l'on a vidé les églises », des quartiers entiers de Saint-Denis se sont communautarisés à l'extrême. Ce n'est pas par hasard que Saint-Étienne-du-Rouvray où a eu lieu cet été le martyr du père Hamel, se trouve être une ville communiste depuis des décennies ! Ce reportage du Figaro Magazine arrivait aux mêmes conclusions que celui de l'hebdomadaire Marianne paru le 16 novembre 2015 : une islamisation rampante grignote peu à peu certains quartiers sans laisser de place aucune à la fameuse « mixité sociale » ou au « vivre ensemble » dont se gargarisent bien des élus... Nous assistons bien à la création d'enclaves musulmanes en France avec leurs exigences en matière de restauration scolaire et d'horaires décalés pour les hommes et les femmes dans les piscines publiques.

    L'œil du Maire

    Cette communautarisation crée de fait une monoculture dans de nombreux quartiers HLM : les familles musulmanes sont les seules à accepter d'y habiter. Les petits fonctionnaires (policiers, infirmières) d'origine européenne préfèrent désormais construire des pavillons à 40 km de la capitale plutôt que de vivre en minorité dans ces grands ensembles. Les derniers commerces généralistes ferment pour céder la place à d'autres conformes à la mono-économie hallal qui se généralise. On en a vu récemment un exemple probant avec la volonté du maire LR de Colombes (Hauts-de-Seine), Nicole Goueta, de casser le bail de son office HLM avec une supérette hallal ayant remplacé, ni vue ni connue un commerce généraliste. Pour les derniers habitants européens du quartier, il était devenu impossible d'acheter une bouteille de vin ou une tranche de jambon !

    Les biais de réislamisation des jeunes Français d'origine immigrée de la deuxième ou troisième génération sont multiples : mariage avec des conjoints ayant grandi dans le pays d'origine de leur famille, prédications salafistes, séjours en prison... À l'époque du premier septennat de François Mitterrand, la « marche des beurs » et SOS Racisme prétendaient mieux insérer les immigrés en France. Aujourd'hui ces derniers préfèrent se tourner vers les mouvements qui dénoncent l’ « islamophobie ». L'islamisme est en train de parvenir dans nos banlieues à fédérer plus que toute autre cause, la fraction chaque jour plus large de la jeunesse qui refuse l'assimilation à la société française. L'islam est un étendard radical qui offre une perspective révolutionnaire à ses promoteurs. L'islamisme pousse ses ouailles à adhérer à des solidarités internationales qui vont de la cause palestinienne à celle de l'État Islamique.

    Antoine Ciney monde&vie 3 novembre 2016

  • Au moins 320 mosquées radicales en France

    6a00d83451619c69e201bb0950cbfc970d-250wi.jpgJoachim Véliocas est le fondateur de l’Observatoire de l’islamisation et l'auteur de nombreux ouvrages, il publie cette semaine Mosquées radicales – Ce qu’on y dit, ce qu’on y lit (DMM), fruit d’une enquête dans les mosquées françaises. Il déclare dans Minute :

    "Selon le ministère de l’Intérieur, 148 mosquées seraient « radicales ». Comment cette « radicalité » est-elle mesurée et qu’en pensez-vous ?

    Celles-ci, recensées par la DGSI, la Direction générale de la sécurité intérieure, correspondent aux salafistes de type wahhabite, qui boivent les paroles des cheikhs saoudiens, mais bien d’autres sont radicales (au sens d’un retour aux racines médiévales de l’islam). Ainsi les Frères musulmans de l’UOIF en gèrent environ 200, les islamistes turcs du Millî Görü (mouvement pro-califat) soixante-dix, et les Turcs rattachés au ministère des Affaires islamiques turcs, une cinquantaine. Cela fait déjà autour de 320 mosquées radicales au sens propre du terme ! Je pense que l’Intérieur minimise le problème dans ses communications aux journalistes pour ne pas effrayer le grand public, car, même dans les mosquées marocaines se prévalant de professer « l’école du juste milieu » (« Manhaj al-Wassat »), terme très mal com pris, j’ai écouté un imam justifier par la sunna la lapidation jusqu’à la mort et le djihad dès lors qu’il est ordonné par un gouverneur musulman. Cet imam est le président du CFCM en Lorraine, pas du tout un imam des caves…

    A vous lire, on a l’impression que toutes les mosquées de France ouvrent leurs portes aux prédicateurs les plus radicaux, qui peuvent venir tranquillement y prôner la supériorité de la loi islamique sur la loi française. Est-ce à ce point ?

    Le laxisme du ministère de l’Intérieur est incroyable. Je donne les noms des prédicateurs étrangers ayant obtenu des visas, encore après janvier 2015, pour venir expliquer qu’il faut tuer les apostats, par exemple, dans les belles mosquées de l’Hexagone ! La DGSI va découvrir dans mon livre que les prédicateurs Abdulrahman Arushaydan (saoudien), Haytham Sarhan (saoudien), Omar Abdelkafi (égyptien) sont inconsidérément accueillis sur notre sol. Haytham Sarhan a même ses livres en téléchargement sur le site de la plus grande mosquée de Marseille, Al-Islah. Ce « savant » de Médine ordonne de tuer les esprits libres qui abjurent l’islam (conférence aux Mureaux). Omar Abdelkafi (Frère musulman égyptien) interprète l’attaque du Bataclan comme une « pièce de théâtre ». L’imam de la gran de mosquée de Toulouse-Le Mirail est lui un Malien qui attend le retour d’un Jésus islamiste qui viendra « casser la Croix », justement le titre du numéro de juillet 2016 de « Dabiq », la re - vue de l’Etat islamique, parue quelques jours après l’assassinat du père Jacques Hamel dans l’église de Saint-Etienne-du-Rouvray [...]"

    Michel Janva

  • Le multiculturalisme en pratique

    Dans un rapport mené pour l’Institut Montaigne auprès de 15 000 personne en septembre 2016, on a isolé un « échantillon spécifique de personnes musulmanes ou de culture musulmane; elles représentent 1029 individus, parmi lesquels 874se définissent comme "musulmans" ». Voilà une photographie saisissante des musulmans vivants en France, qu’ils soient ou non français. Pour les auteurs du rapport  « un islam français est possible ».

    Un résultat a peu attiré l'attention mais mérite qu'on s'y attarde ; dans 90% des cas, le père des enquêtes est né hors de France (83% pour les mères) mais plus de 50% des enquêtes sont nés en France. Pour le dire autrement, il y a une population musulmane résidente en France qui n'a jamais connu d'autre pays que la France et qui forme un ensemble démographiquement homogène sous ce rapport. Des chiffres à rapprocher de ceux que commentait Philippe Mesnard, dans L'Action Française, à propos d'une note de l'INSEE comparant les taux de naissance d'enfants nés en France de parents nés à l'étranger : « Il est désormais patent que l'immigration change la population française. L'immigration maghrébine et sub-saharienne produit un nombre d'enfants qui, entre 2011 et 2015, a dépassé le nombre d'enfants produit par la population résidente. » L'enquête Ifop (dont le sondage n'a pas la même valeur que les notes de l'INSEE) finit de dessiner un paysage d'une stabilité inquiétante, puisque la pyramide des âges des enquêtes musulmans témoigne de leur relative jeunesse.

    Sécularisés, religieux et opposants

    Cette démographie n'est pas en soi le fond du problème de l’altérité musulmane, du communautarisme musulman, de la critique radicale musulmane de la culture occidentale, de la violence musulmane - mais elle constitue un horizon d'analyse. Quoi qu'on dise, quoi qu'on pense, le fait musulman est désormais installé, et dans des conditions de population telles qu'il est irréaliste d'imaginer qu'il ne soit pas structurant dans la société. Il ne s'agit en rien d'une périphérie lointaine, d'un Autre irréductible. Et comment se comporte cette population installée ? L'Institut Montaigne a étudié le rapport des musulmans à la société française au prisme du rapport à leur foi. Il distingue « six classes, ordonnées de la catégorie des individus les plus modérés aux individus les plus autoritaires », c'est-à-dire ceux pour qui « la loi religieuse passe avant la loi de la République ».

    C'est là que les interprétations divergent. Car en effet, ces six classes sont regroupées en trois groupes. Premier groupe, et divine surprise des humanistes qui ne désespèrent jamais des facultés cannibales du capitalisme marchand en milieu laïc, les sécularisés(1), qui représentent 46 %. Ils sont « soit totalement sécularisés soit en train d'achever leur intégration dans le système de valeurs de la France contemporaine ». On respire mais, in cauda venenum. Nous y reviendrons.

    Le deuxième groupe, 25 % des enquêtes, est celui des religieux. « Fiers d'être musulmans, les individus qui le composent revendiquent la possibilité d'exprimer leur appartenance religieuse. Très pieux (la charia a une grande importante pour eux, sans passer devant la loi de la République), ils sont souvent favorables à l'expression de la religion au travail, et ont très largement adopté la norme halal comme définition de "l'être musulman". Ils rejettent très clairement le niqab et la polygamie et acceptent la laïcité. » Cela a l'air indolore mais représente exactement la tendance aux accommodements raisonnables, dont on a vu, en Angleterre ou au Canada à quelles aberrations elle mène. En France même, au nom du vivre ensemble, charia sélective et halal fantasmé aboutissent déjà à une partition sexuelle des lieux publics et à des revendications communautaristes, nationales ou localisées - sans même parler des lieux où, la population musulmane étant largement majoritaire, la norme sociale n'a plus rien de français.

    Le troisième groupe est le plus inquiétant (l'Institut Montaigne dit « problématique »). Il s'agit des opposants. « Il réunit des musulmans qui ont adopté un système de valeurs clairement opposé aux valeurs de la République. » qui « se définissent davantage par l'usage qu'ils font de l'islam pour signifier leur révolte que par leur conservatisme. [...] 28 % des musulmans de France peuvent être regroupés dans ce groupe qui mélange à la fois des attitudes autoritaires et d'autres que l'on pourrait qualifier de "sécessionnistes ". » C'est un groupe composé à 50 % de jeunes, et il semble bien que l'âge ne va pas les assagir.

    Une volonté marquée de se démarquer

    L'enquête montre en outre que les musulmans sont trois fois plus inactifs que la moyenne des Français et que ces inactifs sont les plus revendicatifs - en tout cas les moins à Taise avec les fameuses valeurs - et ont tendance à vivre en périphérie, surtout le groupe des opposants. Le halal, qui en soi n'a pas grand intérêt, sert quand même de marqueur d'intégration puisque pour beaucoup d'entre eux (et assez logiquement en considérant la foi musulmane) c'est l'observation ritualiste qui permet d'exprimer sa foi, la confiance dans le halal étant à la fois une affirmation identitaire et un réflexe sécuritaire : par défaut, en terre de mécréants, privilégions tout ce qui est estampillé ; un repli sur soi qui explique l'extraordinaire essor du marché du halal, qui touche désormais tout l'alimentaire mais aussi l'habillement, le maquillage et les pompes funèbres. Il y a donc, chez les musulmans résidant en France, une volonté marquée de se démarquer du reste de la population.

    À ce stade, on voit que, à propos du groupe 3, les 28 % de musulmans radicalisables (puisque c'est la conclusion logique à tirer de la description de ce groupe) sont une menace évidente mais surtout que les deux autres groupes n'ont rien d'aimable. Ouvrons une parenthèse : l'Institut Montaigne note avec lucidité que « Les idéologues islamistes ont mis en place un dispositif intellectuel et idéologique pour s'immiscer dans une société au moment où cette dernière le leur permettait. Leur montée en puissance est, d'une certaine manière, la conséquence de l'éclatement de l'idée nationale traditionnelle, et non sa cause comme beaucoup voudraient le croire. »

    Nous voici donc avec une population musulmane honnêtement caractérisée par sa situation socio-professionnelle et son rapport à la foi. Mais que nous dit cette caractérisation : qu'une proportion grandissante des musulmans, la plus jeune, rejette les valeurs républicaines, mais aussi les institutions, dans une optique sécessionniste ; qu'elle va donc jusqu'à rejeter la France elle-même, qui n'est plus qu'une géographie physique et non pas une mémoire vivante et contraignante. L'Institut se dépêche de considérer que ce rejet n'est pas l'expression d'une foi musulmane, que cette foi, pour ce groupe, n'est que le voile religieux plaqué sur le mal-être. Mais pas du tout. On voit au contraire une redoutable cohérence dans l'articulation des trois groupes, là où certains commentateurs voudraient établir une distinction et même évoquer une fracture. Ce troisième groupe est effrayant parce qu'on commit le potentiel de malfaisance des musulmans en mal de reconnaissance sociale et que ses membres sont très nombreux. Mais les musulmans intégrés parce que prétendument sécularisés (2) sont surtout des musulmans intégrant, intégrant une norme musulmane à l'espace social.

    Vers une culture française hallal

    On peut toujours s'inquiéter des "islamistes", en pointant du doigt une population disparate qui comprend aussi bien les salafistes, les trafiquants de drogue du Rif marocain, les communautés fondamentalistes et leurs camarades de lutte du type PIR, on doit bien plutôt s'inquiéter du premier groupe, dont l'Institut veut faire la colonne vertébrale d'un islam de France républicain et consensuel. Il n'y a pas, fondamentalement, de différences entre islam et islamisme, entre musulman et islamiste. Il n'y a qu'une différence, spectaculaire, certes, dans l'expression. Mais tous les groupes, tels que l’lnstitut Montaigne les définit lui-même, avec ses mots, montrent une volonté d'adaptation de la culture française aux supposées exigences de la foi musulmane. Que ces exigences soient bénignes n'est pas un piège tendu par les membres du groupe 1, dont le doux refus de la laïcité à la française peut même être séduisant ; cette bénignité n'en est pas moins un danger puisqu'elle remet en cause, comme une fuite d'eau cachée, toute la solidité de la structure chrétienne de la culture française. Lutter contre les manifestations virulentes de l’islamisme a sans doute un sens - même si lutter contre les zones de non-droit (ou de sous-droit, selon le dernier euphémisme à la mode) aurait bien plus de vertu puisqu'il assécherait la source. Mais il faut surtout lutter contre l'islam des sécularisés.

    Car ce groupe 1 qu'on nous présente comme quasi inoffensif à force d'intégration et d'acceptation des valeurs républicaines, ce dont nous serions prêts à nous enchanter (nonobstant le peu de cas que nous faisons des valeurs de la France contemporaine), que nous en redit l'institut, benoitement ? « Qu'ils contribuent d'ailleurs [les valeurs] à faire évoluer par leurs spécificités religieuses. » Ah. Voici donc des "sécularisés" qui réussissent à transformer religieusement les valeurs de la France laïque, et dont on nous dit que leur « pratique religieuse est nettement plus régulière que la moyenne nationale. » On n'a jamais si bien montré à quel point le consensus était déjà une démission, et le multiculturalisme un abandon, et la distinction entre islam et islamisme un fallacieux paravent pour laisser le pays à l'abandon.

    Hubert Champrun monde&vie 3 novembre 2016

    1) C’est moi qui renomme1 les catégories de l'enquête : sécularisés, religieux et opposants ne sont pas les noms adoptés par l'Institut pour ses catégories, que d'ailleurs il ne nomme pas.

    2) Nous pouvons faire l'hypothèse que la sécularisation des musulmans n'a à proprement parler aucun sens pour une religion qui confond le politique et le religieux : l'islam est toujours du siècle et dans le siècle, à quelque époque et sous quelque latitude que ce soit, parce qu'il est toujours la société et non pas un ferment religieux dans une société moderne (comme le christianisme).

  • 27ème accident du travail : « Islamo-Gangstérisme », la preuve par Marseille...

    Le 27e tué par balles a été retrouvé, ce samedi 5 novembre, à La Rose, cet ancien quartier paisible de Marseille, devenu, depuis l'immigration-invasion déclenchée par les décrets Chirac sur le regroupement familial, l'un des pôles majeurs de l'insécurité, de la violence, des trafics en tous genres... et des accidents du travail qui vont avec !

    Nous avons emprunté ce terme - bien trouvé - d'islamo-gangstérisme à quelqu'un qui a bien de la chance, lui, car il peut tout dire : ancien président de SOS Racisme, aujourd'hui député socialiste (mais probablement dépité après les prochaines législatives...), Malek Boutih n'en finit plus de prôner - mais en paroles seulement, c'est là que le bât blesse... - une politique de fermeté dans les cités et autres zones de non-droit. Il est même allé jusqu'à demander au gouvernement (comme s'il y en avait encore un...) une vraie « offensive anti racailles dans les banlieues ».

    Oui, Malek Boutih a bien de la chance de pouvoir se produire un peu partout (journaux, radios, télés) et dire franchement ce qu'il pense, à savoir que l'islamo-gangstérisme règne en maître dans les banlieues. Il a de la chance comme Louis-Georges Tin - mais, lui, c'était il y a trois ans déjà : il semble plus lucide, ou plus rapide, que Malek Boutih* - qui regrettait que François Hollande ait abandonné son électorat des banlieues, lui qui est l'élu « des Noirs et des Arabes ».

    On imagine le tollé, et ses suites, si Lafautearousseau parlait de « noirs et d'Arabes », et demandait une « offensive anti racailles ».

    Mais peu importe au fond : l'important est que les choses soient dites. Et qu'elles le soient par des responsables du CRAN et - même ancien - de SOS Racisme. Le problème de fond de cette violence, multiforme, qui monte de partout, irrésistiblement, c'est celui des conséquences de l'accueil insensé, en quarante ans, d'une trop grande quantité de personnes, trop différentes par les mœurs, la religion, les mentalités etc.., et à qui, de plus, on n'avait rien de sérieux à offrir en leur ouvrant si follement les portes.

    Maintenant que ces masses sont installées, que veut-on qu'elles fassent ? Que les enfants issus de l'immigration - ces « enfants de la République » dont parlait ingénument ou stupidement Jacques Chirac - deviennent, par un coup de baguette magique, de gentils et doux petits Français, bien polis, bien élevés, bien sages en classe, où ils prépareraient consciencieusement un avenir forcément radieux, « républicain » et « citoyen » ?

    Il faut en finir avec l'angélisme et le déni de réalité, et voir les choses en face : la greffe voulue par Chirac ne prend pas. Et, curieusement, le rejet ne vient pas, essentiellement, du peuple français, mais bien des populations allogènes, surtout des jeunes, et même des très très jeunes, véritables bêtes fauves dans de très nombreux cas.

    Le Système pourra mener toutes les « opérations anti racailles » qu'il voudra, dans les cités, banlieues et autres zones de non droit, ainsi que le demande Malek Boutih; il pourra, comme le demande Louis-Georges Tin, essayer de reconquérir son électorat de « noirs et Arabes », ce qui ne peut conduire, dans les faits, qu'à tenter d'acheter la paix sociale, tentative aussi lâche qu'inéluctablement vouée à l'échec : le « pays parallèle », la « société à côté » (en Afrique du Sud, naguère, on disait « apartheid ») se fiche bien pas mal de notre « République », de ses « Droits de l'Homme » et autres nuées pathétiquement inadaptées à ses propres règles. Cette autre France, qui n'a de France et de Français que le nom et quelques grammes de plastique, ne connaît pas la place Vendôme et son Ministère de la Justice : sa justice à elle, elle ne passe pas par des tribunaux encombrés et des prisons surpeuplées, elle se fait au quotidien, dans la rue, à coup de kalachnikov ; et son seul Code pénal est celui du plus fort : les 27 morts par balle de Marseille sont là pour le rappeler.

    Maintenant que le mal a été fait, il n'y a pas d'autre solution que d'y remédier, sous peine de le voir tout submerger : par l'arrêt des entrées en France de nouveaux étrangers, d'abord ; par des déchéances massives de nationalité - suivies d'expulsion immédiate - de toute personne naturalisée qui ne se conformerait pas aux lois de notre pays ou mènerait des actions de terrorisme, ensuite ; enfin, par une politique de longue haleine, permettant à ceux qui se sont mis dans une impasse en venant chercher ici un Eldorado qu'ils n'ont pas trouvé et ne trouveront pas, de retourner se ré-enraciner chez eux, en les y aidant de toutes les façons utiles.

    Encore faut-il appeler un chat un chat, et remonter aux sources de ce mal : la folie économico-idéologique de l'immigration, qui a vu se réunir - c'en serait presque drôle - l'extrême-gauche révolutionnaire et les intérêts du grand capital ! Dans une même folie suicidaire qui ne peut conduire qu'à l'implosion du cher et vieux pays...

    « A moins que... » comme le disait Charles Maurras, en conclusion de L'Avenir de l'Intelligence ...   

    Révélation sensationnelle du CRAN : François Hollande est un président « ethnique »

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Joachim Véliocas : « Selon mes estimations, plus de 600 mosquées posent problème »

    Mercredi, le gouvernement a décidé de fermer quatre mosquées jugées radicales. Coïncidence de dates ? Joachim Véliocas vient de publier une enquête intitulé Mosquées radicales. Ce qu’on y dit. Ce qu’on y lit.

    Selon lui, si le ministère de l’Intérieur fermait toutes les mosquées qui « posent problème », celui-ci s’exposerait à des troubles ingérables.

    http://www.bvoltaire.fr/joachimveliocas/selon-mes-estimations-plus-de-600-mosquees-posent-probleme,292297

  • La solution pour endiguer les flux de migrants : retour en Afrique !

    L’invasion migratoire devient un véritable casse-tête pour des politiciens européens démagogues en recherche de réélection et de popularité. Quant aux peuples européens, ils deviennent de plus en plus hostiles à ces vagues migratoires qui submergent leur pays.

    Le discours immigrationniste à outrance ne fait plus recette : seul le pape François, accroché à ses illusions humanitaristes et philanthropiques à sens unique, l’utilise encore !

    Féru des droits de l’homme et du droit d’asile, Thomas de Maizière, le ministre de l’Intérieur allemand du gouvernement de la chancelière vendue au mondialisme, Angela Merkel, a pourtant recadré, un peu, son message immigrationniste qui cadrait de moins en moins avec les aspirations des Germains. Pour faire face à cette immigration sauvage, il a donc lancé une proposition inusitée dans son milieu progressiste mais rabâchée depuis des lustres par les partis identitaires et nationalistes : les migrants « qui sont sauvés en Méditerranée doivent être ramenés en Afrique. »

    Car selon lui, mais là-aussi les opposants à l’immigration-invasion le disent et le redisent depuis des années, cela décapiterait les organisations criminelles des trafiquants d’êtres humains : « Éliminer la propective de rejoindre l’Europe pourrait les décourager de risquer leur vie en affrontant un voyage dangereux. »

    Pas fou dans ce monde politiquement correct auquel il est risqué de trop contrevenir, Thomas de Maizières ne ferme pas la porte totalement aux migrants : une fois ramenés en Tunisie, en Égypte ou autres pays d’Afrique du Nord, les migrants pourraient alors faire avancer leur demande d’asile qui, si elle aboutissait, leur consentirait de rejoindre l’Europe, sans danger.

    Poussée par des partis identitaires en progression électorale grâce à leur discours anti-immigration, voici une petite avancée allemande contre l’invasion…

    Francesca de Villasmundo

    http://colmardabord.hautetfort.com/archive/2016/11/06/d-abord-les-ramener-en-afrique-5870591.html

    http://www.ilgiornale.it/news/mondo/migranti-lidea-ministro-dellinterno-tedesco-riportiamoli-1327718.html

    http://www.medias-presse.info/la-solution-pour-endiguer-les-flux-de-migrants-retour-en-afrique/63957/

  • La France Guerilla par Thierry DUROLLE

    La fiction rattrape-t-elle la réalité ou est-ce la réalité qui rattrape la fiction ? Lentement mais sûrement, l’état de la province France se désagrège et ce qui lui sert dorénavant de peuple reste, médusé, à contempler un naufrage inévitable. Dans les milieux de la droite nationale et radicale, nombreux sont ceux qui jacassent et fantasment, au choix, sur une future guerre civile ou une prochaine troisième guerre mondiale. Or nous sommes déjà en pleine guerre civile !

    Certes, cette guerre est larvée, de basse intensité. Elle s’émaille d’une liste interminable de faits-divers souvent tragiques et toujours symptomatiques de la société multiculturelle. Comme tous les conflits, elle connaît des fluctuations d’intensité, des accalmies plus ou moins longues et bien entendu une bataille finale. Guerilla de Laurent Obertone décrit justement la bataille finale de la province France. Ne vous fiez pas à ce titre qui évoque plutôt la tactique du harcèlement, ce que nous vivons actuellement à chaque fait-divers, à chaque attentats. Ce roman d’anticipation, très attendu, relate l’effondrement, le dernier souffle de l’animal. À moins que…

    Le début de la fin a curieusement un arrière-goût de novembre 2005. Il se déroule en effet dans une enclave ethnico-religieuse, dans une cité de la Courneuve, la «  Cité Taubira ». L’hommage de la vertu au vice sans doute ! Une brigade de police est appelée pour secourir une personne en danger de mort et les « sauveurs » deviennent les victimes. Des « jeunes » s’en prennent aux policiers, tuant l’un d’entre eux et le malinois les accompagnant. Il reste plus qu’une fliquette tétanisée par la peur et le doigt de son collègue sur la détente de son Sig Sauer. On vous laisse deviner la suite…

    Les événements s’accélèrent brutalement grâce notamment à la complicité des médiats avec l’envahisseur attaqué. Ces derniers jettent de l’huile sur le feu, la doxa crache son venin et une grande partie du peuple français aboie avec les chiens galeux contre le « fascisme policier ». Il faut sauver le « Très-bien-vivre-ensemble » avant tout, quitte à ce que le pays s’écroule et que la cohorte des cloportes tombe avec lui.

    Le pays que décrit Obertone est à la fois réaliste et grossièrement ridicule. L’auteur y exagère la moindre boursouflure si bien que la personne consciente des temps présents peut se dire qu’Obertone en fait trop. Peut-être. Néanmoins il est effrayant de réaliser qu’il ne faut pas grand-chose pour que notre société franchisse le pas. Toujours plus loin dans la haine de soi, la xénophilie, le manque de courage et de volonté politique. Des symptômes qui indiquent une maladie beaucoup plus grave et plus profonde qu’on ne le croit, et que Laurent Obertone met clairement en évidence. L’un des mérites du livre qui est en réalité une sonnette d’alarme et un livre ultra-politique, est la question de l’identité et du fait ethnique. On devine sans peine qui sont les « sauvageons », rien n’est camouflé. Aussi la culpabilité des Blancs crève les yeux du lecteur comme dans ce passage où l’une des protagonistes se trouve Gare du Nord : «  Elle était blanche, aisée, elle faisait partie des oppresseurs. Mal à l’aise, elle pensait payer là une sorte d’impôt sur sa couleur ». On se serait en revanche bien passé du cliché sur le camionneur russe faisant face à une horde de gauchistes, (pseudo)-symbole de virilité pour bon nombre de droitards aux réactions de femelles et incapable d’assumer leur rôle d’homme, de Vir au sens romain et plus largement européen. Le manque de courage c’est cela aussi.

    Relaté sur trois jours, ce roman catastrophe file comme le vent. Lecture fluide qui sacrifie le style pour mieux mettre l’emphase sur le mouvement et la rapidité de la chute, il ne faut pas s’attendre en effet à de la grande littérature. Mais est-ce ce que l’on cherche à travers la lecture de Guerilla ? Bien sûr que non, et Laurent Obertone ne souhaite probablement pas à rentrer à l’Académie française. Il est le témoin de l’interregnum que nous vivons. La violence de ce siècle est omniprésente dans son roman et nous ne parlons pas que de la violence physique. Le monde du dernier homme est intrinsèquement violent car profondément absurde et vide de sens. Les événements relatés dans Guerilla sont possibles car un énorme vide les invite à prendre place, la nature, c’est bien connu, ayant horreur du vide. L’une des questions qui vient forcément au lecteur est la possibilité d’une situation similaire à celle du roman. Oui, elle est possible tout en ayant peu de chance de se réaliser. Une telle convergence de catastrophes et l’écroulement du pays qui en découle nous semble irréalisable du simple fait que nous croyons à une intervention extérieure, une ingérence de l’OTAN par exemple, pour prendre le contrôle de la situation, chose qu’Obertone écarte trop facilement selon nous.

    En conclusion Guérilla est un bon roman. Il est surtout politiquement utile car il désigne l’ennemi et rend compte des réalités. C’est exactement ce dont a besoin tout citoyen lambada ; mais n’espérons pas que cela pèse dans la balance, du moins à lui tout seul. Il constituera peut-être une pierre de l’édifice à réveiller notre peuple. Seul l’Histoire nous le dira. Les événements récents tels la recrudescence des attaques à l’encontre des policiers, des églises, des rixes entre « itinérants » et de leurs assauts contre la population, leur implantation de masse dans nos campagnes témoignent d’une avancée vers des temps incertains. Demain serait-il le zénith de la France Guerilla ?

    Thierry Durolle

    • Laurent Obertone, Guerilla, Ring, coll. « Rig blanche », 2016, 425 p., 19,95 €.

    http://www.europemaxima.com/la-france-guerilla-par-thierry-durolle/

  • Comment répondre aux mensonges autour des attentats islamistes (argumentaire III) ?

    Les Identitaires publient des fiches argumentaires sur leur site web. Voici un extrait d’un troisième document qui propose de répondre aux mensonges autour des attentats islamistes. Il s’agit de répondre à l’assertion selon laquelle la majorité des musulmans sont modérés

    Ils disent souvent « La majorité des musulmans sont modérés ». Mais pourquoi le disent-ils ?

    Répétée tel un exorcisme, cette affirmation n’a jamais été prouvée. Elle vise à faire croire qu’il n’y aucune sympathie dans la communauté musulmane pour les motivations des terroristes ou les thèses islamistes. Cet argument permet de dissocier l’immigration et le djihadisme, en
    opposant «musulmans» et «islamistes». Pourtant, l’équation est simple : sans immigration musulmane, pas d’islamistes en France.

    Pourquoi c’est faux ? Dans les études d’opinion : 54% des musulmans de France sont pour une application «totale» ou «partielle» de la charia en France. Presque 30% d’entre eux souhaitent son application intégrale.

    Découvrir cette fiche-argumentaire : http://www.les-identitaires.com/2016/10/argumentaire-iii-majorite-musulmans-moderes

    http://fr.novopress.info/