islamisme - Page 298
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Daniel Conversano - Scandale au Bataclan - Le chanteur Sting, incarnation du mal absolu
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TF1 réaffirme que Civitas était aussi visé par les terroristes du Bataclan, « ce qui n’a jamais fait trembler Civitas »
En ce matin du 13 novembre 2016, un an après les attentats de Paris, TF1 annonce que de nouveaux éléments de l’enquête confirment que CIVITAS était également une cible des terroristes de l’Etat Islamique.
« Une information qui avait fuité en avril 2016, mais qui n’avait pas vraiment fait trembler la virulente association, connue pour sa dénonciation de ce qu’elle appelle « la christianophobie« . », commente le journaliste de TF1/LCI.
ATTENTATS – L’enquête hors-norme qui a suivi les attentats du 13 novembre livre de nouveaux éléments. Parmi ces révélations : la confirmation qu’il n’y a eu qu’une seule équipe coordonnée, mais aussi le fait que le quartier de la Défense, ainsi que l’association catholique Civitas, étaient également visés. Des nouvelles photos ont également été révélées.
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Génération Bataclan ou l'identité malheureuse
Les tragédies du Stade de France et du Bataclan ont bien révélé une génération en rupture avec les précédentes, mais Alexandre Devecchio la décrit [Figarovox du 12.11] comme « miroir des fractures françaises » et comme syndrome de cette « identité malheureuse » où tout un Système idéologique, politique et sociétal a plongé le pays. Face à ce Système déconstructionniste une révolution s'impose. Et, sans-doute, se met en marche. Une révolution ? Oui, mais pour restaurer l'ordre légitime et profond. Ou s'il l'on veut la Tradition. Ce qui suffit à définir notre famille de pensée et d'action. Lafautearousseau
« C'est pour la jeunesse de notre pays que je veux présider la France. Si je reçois le mandat du pays d'être le prochain président, je ne veux être jugé que sur un seul objectif (…) : est-ce que les jeunes vivront mieux en 2017 qu'en 2012 ? », avait déclaré le candidat Hollande lors de son discours du Bourget. Sans doute n'imaginait-il pas l'effroyable scénario qui allait suivre. Les cris et les larmes, le sang répandu sur les trottoirs de Paris, les destins brisés dans la fleur de l'âge. Le grand Vendredi prédit par Hegel est advenu, mais en lieu et place du couronnement dialectique annoncé, il a consisté en cet infernal 13 novembre 2015 qui a marqué, comme l'a écrit Alain Finkielkraut, « la fin de la fin de l'Histoire ». Le délire meurtrier des djihadistes n'a pas seulement emporté sur son passage des vies, des corps et des âmes, mais également le monde d'hier. Le Bataclan restera comme le tragique tombeau de la génération soixante-huitarde en même tant que celui de l' « antiracisme » institutionnel. Daniel Cohn-Bendit et ses camarades rêvaient d'une société où il serait interdit d'interdire et où l'on jouirait sans entraves. Julien Dray et ses potes de « SOS », de diversité heureuse et de métissage universel. Leurs enfants ont payé du prix de leur vie la facture de leur utopie. « Le multiculturalisme est une blague, une blague sanglante », résumera de manière cinglante Jacques Julliard.
Le 13 novembre, les Xe et XIe arrondissements, terre promise d'une jeunesse libertaire, ont été touchés en plein cœur. Face aux kalachnikovs des djihadistes, les habitués de La Bonne Bière, de La Belle Équipe, du Carillon ou du Petit Cambodge étaient armés de leur bienveillance et de leur art de vivre. Après les attentats de janvier, nous avions voulu croire que badges, slogans et marches blanches suffiraient à conjurer le mal. Moins d'un an plus tard, lors de cette nuit d'épouvante, cette jeunesse a découvert de la plus cruelle des façons la violence du siècle en marche. Le surlendemain, Libération titrait « Génération Bataclan ». Le quotidien exaltait une jeunesse « festive », « ouverte », « cosmopolite » et voulaient croire en la naissance d'une nouvelle « génération morale » qui résisterait à l'islamisme en proclamant « je suis terrasse » un verre de mojito à la main.
Une volonté d'exorcisme qui éludait le fait que les bourreaux des attentats de Paris avaient le même âge que leurs victimes et qu'ils formaient ensemble une même génération. De surcroît, les nouveaux barbares ne venaient pas d'un lointain pays étranger, mais des territoires perdus de la République situés à seulement quelques kilomètres à vol d'oiseau des quartiers branchés de la capitale. Les assassins n'étaient pas Charlie. Ils n'avaient pas marché dans Paris le 11 janvier. Une jeunesse épanouie dans l'individualisme occidental est tombée sous les balles d'une jeunesse enfiévrée par l'islamisme. Cette dernière est en partie le produit de l'antiracisme différentialiste des années 1980. En troquant le modèle traditionnel d'assimilation contre le système multiculturaliste anglo-saxon, l'égalité contre la diversité et la laïcité contre l'identité, cette idéologie a fait le lit du communautarisme et de l'islamisme. Déculturée, déracinée, désintégrée, une partie des jeunes de banlieue fait sécession et se cherche une identité de substitution dans une oumma fantasmée. L'enquête de l'Institut Montaigne sur les musulmans de France, publiée en septembre 2016 et basée sur un sondage de l'Ifop, révèle que près de la moitié des 15-25 ans sont partisans de la charia et se placent en rupture totale de la République. Tandis que la jeunesse issue de l'immigration se réislamise, les « petits Blancs » et même « les petits juifs », victimes de l'insécurité au quotidien à l'école ou dans les transports en commun, n'ont aucun complexe à reprendre le slogan des soirées électorales du FN, « on est chez nous ! ». Ils quittent les métropoles pour des raisons économiques, mais fuient également de plus en plus la proche banlieue où ils se font traiter de « sales Français » et se sentent en exil dans leur propre pays.
Les tragédies du Stade de France et du Bataclan ont bien révélé une génération, mais celle-ci n'a rien à voir avec ce qu'était la « génération morale » des années 1980. La vérité est que les nouveaux enfants du siècle sont le miroir des fractures françaises. Notre jeunesse a perdu son insouciance et s'attend à chaque instant à voir revenir le cauchemar du 13 novembre. S'il y a bien une génération Bataclan, elle est celle de l'identité malheureuse. •
Journaliste au Figaro, en charge du FigaroVox. Il est l'auteur des Nouveaux enfants du siècle, enquête sur une génération fracturée [éditions du Cerf].
Alain Finkielkraut, « la fin de la fin de l'Histoire »
L'enquête de l'Institut Montaigne sur les musulmans de France
« Le multiculturalisme est une blague, une blague sanglante », résume Jacques Julliard.
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Pierre Cassen et Christine Tasin présentent le dernier livre de Wafa sultan sur Radio Courtoisie
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Les 3 formes du djihad : guerrier, démographique et civilisationnel
Dans le dernier numéro de Monde & Vie, Philippe de Villiers évoque son dernier ouvrage. Extrait :
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Islam de France : l'impossible 1905 ?
Lors des derniers attentats, la revendication d’un islam « made in France » a été à nouveau mis sur le tapis. Cette réclamation est un leitmotive depuis la fin des années 80. Mais il est vraiment difficile de créer ainsi une religion faite maison !
C’était en 1989, alors même que les affaires de voile dans les écoles commençaient à éclater au grand jour. Pierre Joxe, alors ministre de l'Intérieur de Mitterrand, eut l'idée de créer une structure destinée à proposer des mesures pour organiser l'islam en France : le Conseil de réflexion sur l'islam (CORIF). Mais celui-ci fut enterré par Charles Pasqua, qui tenta cependant la création d'un Conseil représentatif des musulmans de France, pendant rêvé du CRIF juif... Échec complet. Jean-Pierre Chevènement chercha aussi à organiser l'islam, lors de son passage à Bauveau. Enfin, en 2002-2003, Nicolas Sarkozy, rêva de créer l'islam de France. À coup de volontarisme et de convocations d'imams, l'initiative déboucha sur un Conseil français du culte musulman (CFCM), qui s'est révélé incapable d'endiguer la montée du salafisme et de l'islam des caves... La volonté de donner les rênes au recteur de la Grande Mosquée de Paris s'est heurtée à certaines oppositions. À l'époque, on envisageait même de financer l'islam par une taxe parafiscale. C'est dire la volonté de prendre à bras le corps une confession. Problème : la structure n'a pas convaincu tout le monde. Aujourd'hui, le CFCM a un peu perdu de son souffle. Au fond, on rêve de traiter l'islam, comme on a traité l'Église catholique. C'est peut-être justement la difficulté.
L'islam, au risque de la République ?
Ces diverses démarches ne se contentent pas de vouloir plaquer une organisation extérieure au culte, on veut aussi « réviser » l'islam pour le rendre conforme aux valeurs de la République. Pourtant, jusqu'à preuve du contraire, l'Empire ou la République ont réorganisé le catholicisme français, sans chercher à réviser le bréviaire, le missel ou certains dogmes catholiques. On doit au Premier Empire une réduction du nombre de diocèses en France, mais encore l'empereur avait-il habilement négocié avec le pape Pie VII. Certes, Napoléon avait prescrit une demande de soumission à l'empereur dans les leçons des catéchismes pour enfants. Et c'est tout. Pourtant, sur fond d'attentats de Nice ou du Bataclan, certains hommes politiques veulent aller plus loin en s'interrogeant sur le contenu théologique ou cultuel de l'islam. On se demande quel serait la légitimité d'un islam 100 % républicain, qui risquerait de devenir une coquille vide, sans succès auprès des musulmans qui préféreront toujours quelque chose d'authentique. L'islam de France doit d'abord venir des musulmans eux-mêmes, faute de quoi il ne sera qu 'une création artificielle digne des « églises Potemkine » dans les démocraties populaires... L'islam ne se prête pas non plus à une séparation au sens de la loi de 1905. En soi, c'est une Loi, la Charia, donc un phénomène social, un groupe qui a forcément un aspect politique. Cet aspect d'un phénomène religieux qui se veut tout autant sacré que communautaire reste encore mal étudié en France.
L'islam sous un prisme catholique inconscient
Pour quelles raisons l'échec est-il si patent ? Tout d'abord, la matrice catholique du pays donne aux hommes politiques, qui ont de « l'autre » plein la bouche pourtant, la fâcheuse habitude de calquer le fait religieux sur le catholicisme. Quand on aborde l'islam, il y a ce prisme du clocher qui ne s'avoue pas... Inconsciemment, nos dirigeants ont un réflexe ecclésiologique, ce qui est paradoxal, alors que le catholicisme contemporain est en pleine déconfiture. À leurs yeux, l'islam doit être organisé. On envi sage ainsi un clergé, une hiérarchie, en oubliant peut-être que l'islam est un code juridique et aussi une pratique rituelle. C'est une communauté (l’Oumma), mais sûrement pas une Église. Certains politiciens ne s'en cachent pas, ils rêvent d'organiser l'islam comme Napoléon avait donné un Concordat à l'Église... Quand elle ne s'érige pas elle-même en religion, la République devient maladroite, elle veut s'immiscer dans les consciences et les croyances. Au nom de quoi interdire certains courants de l'islam ? Va-t-on dire aux musulmans comment et dans quelle langue il faut prier ? Est-il légitime de demander à un musulman par exemple ; tu dois cesser de croire que les mécréants méritent l'enfer ? Le pouvoir politique est là pour assurer l'ordre public et la paix civile ; il n'a pas vocation à créer un islam de carton-pâte. Par ailleurs, appliquer à l'islam un concordat est autant voué à l'échec que lui imposer une loi de 1905. Et pour cause : le présupposé de ces deux instruments, apparemment opposés, est précisément cette organisation qui s'appelle l'Église catholique.
François Hoffmanmonde&vie 3 novembre 2016
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Le Général Piquemal soutient les policiers en colère - Versailles 11/11/2016
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Un djihadiste ayant exécuté 20 soldats syriens désarmés accueilli dans un foyer de réfugiés en Autriche
L’Orient Le Jour / AFP du 10 novembre
« Un Syrien de 27 ans a été formellement mis en accusation en Autriche pour l’exécution de 20 soldats gouvernementaux désarmés alors qu’il combattait dans une unité de l’Armée syrienne libre (ASL), a-t-on appris jeudi auprès du parquet.
L’homme avait été arrêté en juin dans un foyer de réfugiés de Kufstein, au Tyrol (ouest de l’Autriche), après avoir été dénoncé par un compatriote.En garde à vue, il a reconnu avoir « achevé » 20 soldats gouvernementaux blessés et désarmés à l’issue de combats, des faits qui se sont produits en 2013 et 2014 à Homs et dans sa région, dans le centre de la Syrie. Il est depuis revenu sur ses aveux, a précisé le parquet d’Innsbruck.
Le suspect combattait au sein des Brigades al-Farouk, une unité de l’ASL »
En mai 2013, le commandant de cette brigade (soutenue par la France et les Etats-Unis) a soulevé l’indignation en mangeant le coeur d’un soldat syrien.
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La « déradicalisation » : ça ne sert à rien mais ça peut rapporter gros
Le business de la déradicalisation, qui peut rapporter gros en argent public, est de plus en plus mis en cause pour son inefficacité et son amateurisme, et France Inter vient de publier une enquête tout à fait édifiante sur ce business « pas très sérieux » auquel Manuel Valls a promis d’affecter « plus de 100 millions d’euros, sur trois ans », soit « l’équivalent du budget annuel de l’Elysée ».
« Aujourd’hui, près de 80 structures travaillent sur ce nouveau marché », et la sénatrice écologiste Esther Benbassa s’est indignée auprès de France Inter de ce qu’elle a vu dans le cadre d’une mission parlementaire :
« Plus on avançait, plus on se rendait compte qu’il y avait des associations qui s’étaient engouffrées dans le créneau parce que ça rapporte de l’argent, et que ces associations faisaient n’importe quoi. Je n’aime pas utiliser les mots d’ »escroc » ou de « charlatan », mais je parlerais de gens totalement incompétents ! Qui ne connaissaient pas le sujet du tout ! »
L’élue ajoute :
« Tout le monde peut s’engouffrer parce que ce n’est pas difficile, on donne trois cours d’islam et on fait de la palabre ! On fait d’abord de l’effet auprès de la préfecture ou du département, on se fait ensuite quelques interviews et après on devient la personnalité du coin ! Les médias vous tombent dessus et vous devenez des vedettes. »
On pense ainsi à la Maison de la prévention de la radicalisation, crée en 2014 en Seine-Saint-Denis et « subventionnée par le comité interministériel de prévention de la délinquance et de la déradicalisation (CIPDR) et par la préfecture de police de Paris ». Sa fondatrice, Sonia Imloul, a été depuis mise en examen pour détournements de fonds public. Julien Revial, qui était le numéro deux de cette structure, vient de publier un livre, Cellule de déradicalisation, chronique d’une désillusion (éd. Michalon) et explique :
« Quand je voyais certains articles de presse, je me demandais vraiment si c’était la structure dans laquelle je travaillais ! On parlait de juristes, de “victimologues-criminologues“, de gens avec des compétences très solides, alors que, dans la réalité, il y avait Sonia (Imloul), moi qui n’avait aucune compétence sur ce sujet et la personne chargée du pôle psychologie qui était stagiaire. »
Pour Jean Maillard, vice-président du tribunal de grande instance de Créteil et représentant du syndicat FO Magistrats, les pouvoirs publics ont voulu aller trop vite, l’action a précédé la réflexion.
« Comme on ne sait pas ce qu’est la radicalisation, on sait encore moins ce qu’est la déradicalisation. Donc on est dans l’invention d’un concept dans lequel on cherche à mettre en place des dispositifs avant d’avoir défini ce sur quoi on allait agir. Et quiconque se présente aujourd’hui comme expert en radicalité ou « déradicalisateur en chef » peut se voir attribuer des crédits qui ne vont ni à la police ni à la justice. »
Et c’est ainsi, comme disait Alexandre Vialatte, qu’Allah est grand.
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Les « pays conquis » de l'islam français
Sur fonds d’immigration massive, l’islam transforme culturellement certains quartiers ou certaines villes. Ces territoires urbains sont en pleine autonomie culturelle va-t-on vers l’autonomie politique ?
Le sociologue Christophe Guilluy, issu de la gauche intellectuelle, a bien montré dans ses écrits le phénomène de mutation de population à l'œuvre dans les banlieues des grandes villes françaises : les classes populaires traditionnelles (ouvriers et employés) y sont progressivement remplacées par des habitants d'origine immigrée venus principalement du Continent africain (Maghreb et Afrique subsaharienne). Les anciens habitants et leurs enfants rejoignent les zones périurbaines ou le monde rural. Place est faite dans les quartiers difficiles pour les arrivés de fraîche date. Cette forte poussée migratoire a pour conséquence d'islamiser certains quartiers périphériques. Ce phénomène s'est beaucoup renforcé et accéléré à partir des années 1990. En vingt ans, cette islamisation culturelle et religieuse prend différentes formes, plus ou moins visibles sur notre territoire national. Comment ne pas faire un parallèle avec la réislamisation de l'Algérie dans les années 1980, après vingt de « socialisme éclairé » du FLN ?
Fini le vivre-ensemble
Tout d'abord les commerces changent. Enseignes de restauration rapide hallal (du kebab au Burger de poulet), vêtements orientaux ou islamiquement corrects, librairies coraniques, voyagistes spécialisés dans les pèlerinages à la Mecque, bars à chicha (narguilé), se généralisent. Le vendredi, les fidèles arborant des tenues religieuses affluent vers les lieux de cultes qui se répartissent en mosquées ayant pignons sur rue et en salles de prières souvent dissimulées derrière des paravents associatifs et culturels. Dans les autobus, les chauffeurs sont barbus, portent des bracelets pro-palestiniens, tandis que la moitié des femmes sont voilées. Des écoles coraniques sont créées : elles apprennent les rudiments de rislam et assurent du soutien scolaire. Les antennes paraboliques qui fleurissent sur les balcons assurent la retransmission des chaînes télévisées du monde arabe.
En mai 2016, le Figaro Magazine a publié un reportage édifiant sur Saint-Denis, l'ancienne nécropole royale française rebaptisée par les journalistes « Molenbeek-sur-Seine », en référence au quartier marocain de Bruxelles, devenu un des foyers européens du terrorisme islamique. Avec la complicité de la mairie communiste qui s'est auto-persuadée que l’on « videra les mosquées comme l'on a vidé les églises », des quartiers entiers de Saint-Denis se sont communautarisés à l'extrême. Ce n'est pas par hasard que Saint-Étienne-du-Rouvray où a eu lieu cet été le martyr du père Hamel, se trouve être une ville communiste depuis des décennies ! Ce reportage du Figaro Magazine arrivait aux mêmes conclusions que celui de l'hebdomadaire Marianne paru le 16 novembre 2015 : une islamisation rampante grignote peu à peu certains quartiers sans laisser de place aucune à la fameuse « mixité sociale » ou au « vivre ensemble » dont se gargarisent bien des élus... Nous assistons bien à la création d'enclaves musulmanes en France avec leurs exigences en matière de restauration scolaire et d'horaires décalés pour les hommes et les femmes dans les piscines publiques.
L'œil du Maire
Cette communautarisation crée de fait une monoculture dans de nombreux quartiers HLM : les familles musulmanes sont les seules à accepter d'y habiter. Les petits fonctionnaires (policiers, infirmières) d'origine européenne préfèrent désormais construire des pavillons à 40 km de la capitale plutôt que de vivre en minorité dans ces grands ensembles. Les derniers commerces généralistes ferment pour céder la place à d'autres conformes à la mono-économie hallal qui se généralise. On en a vu récemment un exemple probant avec la volonté du maire LR de Colombes (Hauts-de-Seine), Nicole Goueta, de casser le bail de son office HLM avec une supérette hallal ayant remplacé, ni vue ni connue un commerce généraliste. Pour les derniers habitants européens du quartier, il était devenu impossible d'acheter une bouteille de vin ou une tranche de jambon !
Les biais de réislamisation des jeunes Français d'origine immigrée de la deuxième ou troisième génération sont multiples : mariage avec des conjoints ayant grandi dans le pays d'origine de leur famille, prédications salafistes, séjours en prison... À l'époque du premier septennat de François Mitterrand, la « marche des beurs » et SOS Racisme prétendaient mieux insérer les immigrés en France. Aujourd'hui ces derniers préfèrent se tourner vers les mouvements qui dénoncent l’ « islamophobie ». L'islamisme est en train de parvenir dans nos banlieues à fédérer plus que toute autre cause, la fraction chaque jour plus large de la jeunesse qui refuse l'assimilation à la société française. L'islam est un étendard radical qui offre une perspective révolutionnaire à ses promoteurs. L'islamisme pousse ses ouailles à adhérer à des solidarités internationales qui vont de la cause palestinienne à celle de l'État Islamique.
Antoine Ciney monde&vie 3 novembre 2016