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islamisme - Page 316

  • "S'ils veulent nous frapper chez nous, il faut aller les frapper chez eux"

    Hubert, un jeune Français normalien et diplômé d'HEC, a tout quitté il y a neuf mois pour s'engager auprès des Unités de protection du peuple (YPG), la branche armée des Kurdes de Syrie. Il déclare au Figaro :

    "Au départ, je voulais plutôt travailler dans le civil. Mais à l'Académie militaire, par laquelle transitent tous les volontaires étrangers, j'ai vu des jeunes kurdes, qui avaient fait des études comme moi, prendre les armes. Je me devais de les suivre. Nous menons le même combat contre Daech, un ennemi qui nous a clairement déclaré la guerre. On ne peut plus rester indifférent ou s'enfermer dans la peur. Ça suffit, il faut se battre. S'ils veulent nous frapper chez nous, il faut aller les frapper chez eux. [...]

    Chacun doit faire du mieux qu'il peut là où il est. Moi, j'ai vu l'expansion de Daech depuis l'Irak où je vivais. Je ne pouvais pas rester comme ça, vis-à-vis de mes amis kurdes ou de mes frères chrétiens. Mais il y a aussi beaucoup à faire depuis l'Europe où les idées vénéneuses de Daech prospèrent sur un vide spirituel profond, et sur l'incapacité de l'Occident à proposer un idéal à sa jeunesse. Il faut renouveler notre société, la rendre plus volontaire, plus optimiste. Dans le Rojava (territoires kurdes de Syrie, NDLR), ils essaient vraiment de fonder un nouveau modèle que je trouve passionnant, et qui me pousse à m'engager auprès d'eux. Il repose sur quatre principes: l'égalité hommes-femmes, le pluralisme religieux, la démocratie directe et le respect de l'environnement. Ils ont de belles idées, et une réelle vitalité dont la jeunesse de France devrait s'inspirer."

    Michel Janva

  • Affrontements : le risque de l’escalade en Corse

    Violences à Sisco. Une petite plage du nord de l’île a été le théâtre d’une rixe intercommunautaire violente. Les autorités craignent d’autres incidents.

    Tendu, pesant, explosif. Depuis samedi soir et les événements de Sisco, le climat s’est enflammé dans la région de Bastia (Haute-Corse). Dimanche matin, plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées sur la place Saint-Nicolas de Bastia puis devant la préfecture. Dans l’après-midi, une vague corse a déferlé dans le quartier populaire et multiculturel de Lupino, à l’entrée sud de Bastia. « Les agresseurs habitent ici. On veut montrer à leurs frères, à leurs amis et à tous ceux qui les connaissent que nous ne tolérerons jamais ce genre d’actes sur notre terre ! » assène Etienne, au milieu du cortège, qui s’est finalement dispersé sans violences, excepté à proximité de l’hôpital, où les forces de l’ordre ont fait usage de gaz lacrymogène pour disperser des individus menaçants.

    Samedi, le cadre idyllique de la plage de Sisco, charmant petit village du cap Corse, dans le nord de l’île, a été le théâtre d’une rixe très violente qui a fait 5 blessés et nécessité l’intervention en urgence de pompiers, gendarmes, policiers et même d’un hélicoptère. Selon les premiers éléments de l’enquête, plusieurs jeunes du village, de 15 à 18 ans, auraient été confrontés à un groupe de personnes venues à la plage de Bastia. La situation a dégénéré lorsque ces dernières ont reproché aux adolescents de photographier leurs femmes, qui se baignaient en burkini selon plusieurs témoins.

    Des armes blanches auraient été exhibées en signe de menace. Alerté par son fils, un père de famille, rapidement venu sur les lieux, a subi un tir de harpon dans le thorax.
    Les élus redoutent d’autres affrontements

    Coups de fils, bouche-à-oreille, mouvement de foule, la plage a rapidement pris des allures de bataille rangée voyant débouler des dizaines de villageois venus prêter main-forte aux jeunes. « J’étais en train de jouer aux cartes dans un bar, à trente minutes de Sisco, lorsqu’on m’a appelé pour me dire : Des jeunes ont été attaqués au couteau par une bande. J’ai pris ma voiture et je suis immédiatement descendu, explique Manuel. Agresser un seul Corse, c’est comme agresser toute la Corse. Depuis plusieurs mois, François Hollande nous répète que nous sommes en guerre. Et dans une guerre, quand on est attaqué, il faut répondre. Et pas seulement en allumant des bougies… » Trois voitures ont été incendiées, dont certaines appartenant au groupe de Bastia, et les gendarmes ont dû protéger un blessé de peur qu’il ne soit lynché par la foule. Les 5 blessés légers sont sortis dimanche soir de l’hôpital.

    Dimanche, dans les ruelles de Sisco, le calme était revenu. Du moins en apparence… « Il n’y a plus grand monde aujourd’hui, tout le monde est allé à Bastia. Voir la commune sous le feu des projecteurs pour une affaire aussi dramatique me révolte. J’espère que les coupables seront punis par la justice et qu’ils iront en prison », confiait une habitante du village.

    Le scénario de la rixe a de nouveau été avancé dimanche lors du rassemblement à Bastia, quand une jeune fille témoin des violences a décrit la scène au mégaphone devant une foule en colère qui ne demandait qu’à en découdre. C’est maintenant à la justice d’éclairer les circonstances exactes des faits. L’enquête a été confiée à la section de recherche de la gendarmerie d’Ajaccio.

    Dès dimanche, le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, a condamné ces violences et appelé au calme, relayé par le maire de Sisco, Ange-Pierre Vivoni, qui a quand même précisé qu’il réfléchissait avec son conseil municipal à édicter un arrêté anti-burkini sur la plage. De son côté, Gilles Simeoni, le président (régionaliste) du Conseil exécutif de Corse, craint une escalade de la violence. « La tension ne doit pas rejaillir sur l’ensemble de la population originaire du Maghreb, dont la très grande majorité respecte nos valeurs », assure-t-il.

    Sur les réseaux sociaux, d’autres appels au rassemblement fleurissent déjà pour les prochains jours. Délibérément discrets pour ne pas ajouter aux tensions, les élus redoutent d’autres affrontements. Plusieurs témoins auraient entendu des membres du groupe de Bastia lancer un défi aux habitants de Sisco : « Vous n’avez qu’à venir nous voir à Lupino. »

    Le Parisien

    http://www.voxnr.com/647/affrontements-risque-de-lescalade-corse

  • Notre ennemi est soutenu par le wahhabisme, le salafisme, financés par le Qatar, l’Arabie saoudite

    Didier Tauzin, général en retraite, candidat à la présidentielle, déclare dans La Voix du Nord :

    "En 2012-2013, lors de la Manif pour tous, on a commencé à parler de guerre civile. Moi, j’en ai connu quatre sur le terrain : au Liban, au Rwanda, en Yougoslavie et en Somalie. Il n’est pas possible de rester à ne rien faire. La cause essentielle de nos maux est le système désastreux des partis, comme disait de Gaulle, dont se servent des carriéristes. De Chirac à Hollande en passant par Sarkozy, ils sont responsables. Je veux montrer une autre voie. »

    « Il s’agit de désigner clairement l’ennemi. Au-delà de l’État islamique, leurs soutiens sont le wahhabisme, le salafisme, financés par le Qatar, l’Arabie saoudite à qui nous vendons des armes et avec qui nous entretenons des amitiés. Dans cette affaire, nous nous comportons comme les vassaux des Américains. Il faut quitter l’OTAN, revoir nos alliances. Je ne suis pas un admirateur de Poutine mais dans le contexte du XXIe siècle, nous avons plus d’intérêts stratégiques en commun avec la Russie. Il faut également revoir le projet européen qui ne doit pas s’occuper uniquement de TVA et de taille de concombres mais de défis essentiels face à la Turquie d’Erdogan, l’afflux de migrants, la démographie. »

    Michel Janva

  • Sisco : agressés par des adultes musulmans, les jeunes Corses répliquent…

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    Caroline Alamachère Riposte laïque cliquez ici

    une attaque raciste et kouffarophobe qui a eu lieu sur une plage de Sisco au Cap Corse, après que des individus arabo-musulmans s’en soient lâchement pris à des adolescents.

    La presse unanime relate l’agression en distinguant bien les agresseurs « des jeunes d’origine maghrébine », « de la communauté musulmane », alors que ceux-ci, aux dires de témoins, auraient en réalité été âgés de plus de 40 ans, tandis que les agressés, non armés, sont « des jeunes Corses » âgés, eux, de 15 à 18 ans.

    Le tableau est posé.

    Selon le témoignage d’une maman de l’un des agressés, les victimes se trouvaient sur une crique, « armés de leur serviette de plage », lorsque des individus en bandes armés, eux, de « haches, couteaux et harpons » et de matraques sont venus les poignarder, frappant notamment sur la tête le plus petit d’entre eux. Même en bande, le courage n’est pas la qualité première de ceux qui ont pour ordre divin de frapper les kouffars.

    Le tort des Corses ? Avoir pris, de loin, des photos du paysage sur lesquels apparaissaient des personnes vêtues de tenues exotiques (les femmes étaient en « burka ») datant d’une lointaine époque et donc aussi incongrues que celles de Jacquouille-la-Fripouille en plein 21e siècle. Ce n’est d’ailleurs certainement pas un hasard si les agresseurs sortis de leur propre Moyen-Age s’en sont également pris aux voitures garées là, puisque les femmes en burka ont crevé les pneus, tout comme Jacquouille en panique devant un moyen de transport moderne frappait « la chariotte du diable » du facteur.

    L’affrontement aurait fait une demi-douzaine de blessés, dont une femme enceinte ainsi qu’une autre personne dans un état très grave du côté des Maghrébins.

    La maman, décrivant une « scène de guerre » dans laquelle sont intervenus une centaine de policiers et de gendarmes, poursuit son témoignage : « le copain de ma fille, sous ses yeux, a esquiver un coup de couteau dans le ventre ». Trois des pères des jeunes Corses sont arrivés en premier sur les lieux pour tenter de régler la situation, tandis que l’un d’eux aurait esquivé un coup de couteau, avant qu’un autre ne se prenne un coup de harpon.

    « Mon frère a été tabassé, il est choqué pour toujours », a déclaré la sœur de l’un des agressés.

    Un témoin a déclaré que les agresseurs, âgés de 40 à 50 ans et, semble-il, d’origine marocaine, ont crié « Allah akhbar ! On est chez nous ! », avant de continuer : « on va niquer vos femmes, on va les mettre pleines ! On va s’en prendre à vos enfants ! ». Bref, rien que du classique. Une femme aurait également été lapidée par des Maghrébins, selon un autre témoin de la scène.

    Pour comble de crétinerie, des membres des musulmans agresseurs ont mis le feu à leurs propres véhicules…

    Après cette attaque par des adorateurs de Mahomet, on ne peut que féliciter la ténacité du maire de Cannes ainsi que celle de Lionnel Luca à Villeneuve-Loubet de n’avoir pas cédé aux revendications communautaires d’islamistes désireux d’appliquer la charia sur notre sol, la justice ayant donné raison à ceux-ci en raison du trouble à l’ordre public que le port du burkini ne pouvait que générer. Nous n’avons, en effet, pas vocation en France à tolérer des revendications d’un autre âge ostensiblement idéologiques, sexistes et porteuses de sous-entendus accusatoires laissant entendre que tous les hommes en France seraient des violeurs potentiels de musulmanes.

    Lionnel Luca avait rédigé un arrêté stipulant que « l’accès à la baignade à toute personne ne disposant pas d’une tenue correcte, respectueuse des bonnes moeurs et du principe de laïcité, et respectant les règles d’hygiène et de sécurité adaptées au domaine public maritime » serait interdit. La charia n’a en effet pas lieu d’être en France.

    C’est dans ce contexte qu’en fin de matinée, ce dimanche, suite à cette agression kouffarophobe, des manifestants ont été reçus à la préfecture de Bastia. Parmi eux, certains ont crié « aux armes, on va monter parce qu’on est chez nous ! ».

    Nous ne pouvons qu’encourager et féliciter nos amis corses pour leur courage et leur refus de ne pas se laisser marcher sur les pieds par la racaille islamiste.

    De même, on peut s’interroger sur l’incapacité de Bernard Cazeneuve de faire régner l’ordre « républicain » sur notre territoire, rôle qui lui est pourtant dévolu et pour lequel il est grassement payé. On ne peut que constater que le résultat de sa politique laxiste joue davantage en faveur des racailles qu’en faveur du peuple qu’il est supposé protéger.

    Il va falloir que cet improbable régime socialiste annonce clairement la couleur : soit il installe l’islam incompatible avec notre civilisation sur notre sol afin de nous faire disparaître, soit il nous défend de cette « idéologie d’agression » hostile à toute élévation intellectuelle, à toute beauté, et surtout à toute tolérance. En tout cas, il ne peut y avoir cohabitation. Quand on se rend à la plage avec des haches dans le but de frapper des non musulmans, ainsi que l’ordonne le coran, c’est qu’on a la volonté de nuire, qu’on est en guerre.

    Si on est en guerre, alors il faut bouter l’ennemi hostile hors de nos frontières françaises afin de protéger les nôtres, point barre.

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    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Des vacances halal financées par la CAF !

    Un « système » qui dépasse d’ailleurs largement le cadre des séjours de vacances, et qu’il devient urgent de « systématiquement » démonter.

    Le séjour, prévu du 21 au 28 août, affiche complet. 80 personnes ont ainsi choisi d’aller se ressourcer, en famille, à Pelvoux, dans les Hautes-Alpes.

    Sur le dépliant, un portrait barbu voisine curieusement avec la photographie d’une jolie petite Heidi à la tresse blondinette. C’est que figurent au programme de ces vacances « baignade-rafting-randonnée », mais aussi « repas halal » et « spiritualité », sous la conduite de l’« invité d’honneur » Aammi Hassen Bounamcha.

    Ce camp de vacances, on l’aura compris, est destiné aux musulmans (à moins – ce qu’à Dieu ne plaise – que la petite Heidi ne serve une intention prosélyte à destination de Français de souche déchristianisés et en mal de spiritualité). Si l’on peut regretter ce repli communautaire de la part de gens dont on nous serine qu’il faut « vivre ensemble » avec eux, il n’y a pas de quoi s’indigner qu’ils aspirent à des vacances quelque peu spirituelles au sein d’une nature enchanteresse. Mais pour qu’à la fois un député radical de gauche, Joël Giraud, et la secrétaire nationale de ce même Parti radical de gauche, Laurence Marchand-Taillade, peu suspects de discrimination anti-musulmane, s’en émeuvent, on peut gager qu’il y avait bien dans cette affaire matière à s’indigner. Et, de fait, on reste sans voix.

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  • Le FN menacé : Que fait le « Régime de Paris » ?

    Il semblerait que la nouvelle cible de DA’ECH soit désormais le… FN.

    En effet, Dans le dernier numéro de son magazine Dar al-Islam, l’organisation takfirî  menace… le Front national. Les militants du parti de droite nationale étant désormais qualifiés d’« idolâtres » et présentés comme « des cibles de premier choix ».

    Les fervents républicains que nous sommes attendent donc les réactions et les actes (protection accrue notamment) visant à rassurer de la part de l’État (dit) de droit la formation politique républicaine, reconnue et légale qu’est le FN.

    Le manque de réaction tendrait, a contrario, à accréditer l’idée que le « régime de Paris », pour caler notre langage sur celui de la presse-caniveau parisienne lorsqu’elle évoque laRépublique Arabe Syrienne sœur en guerre contre le takfirisme, ne fait que peu de cas de la sécurité de nos concitoyens.

    Ce qui, entre nous, ne serait pas vraiment la surprise du quinquennat…

    http://www.voxnr.com/668/fn-menace-regime-de-paris

  • Et maintenant le burkini enflamme la Corse !

    500 personnes se sont rassemblées à Bastia pour exprimer leur colère devant cette bagarre causée par un groupe de musulmans.

    On aurait dû se dire que l’affaire était d’importance quand, ce dimanche matin, M. Cazeneuve s’est fendu d’un de ces communiqués dont il a le secret:

    Dans des circonstances et pour des motifs que l’enquête devra déterminer avec précision, une violente rixe a éclaté ce soir à Sisco (Haute-Corse) entre des riverains et un groupe d’une dizaine de personnes extérieures à la commune. Quatre personnes blessées dont une femme enceinte ont été évacuées vers le centre hospitalier de Bastia. Leur pronostic vital n’est pas engagé. Trois véhicules ont été incendiés, provoquant de fortes perturbations de la circulation et un début de feu de végétation rapidement circonscrit. L’intervention des forces de l’ordre engagées – 100 policiers et gendarmes – a permis le retour au calme dans la soirée.
    Le ministre reconnaissait bien la gravité de l’événement, mais mentait, par omission, sur les « circonstances et les motifs » et aussi sur « le retour au calme dans la soirée ». Car rapidement, le caractère intercommunautaire de la « rixe » était avéré et l’origine en serait bien… le burkini. Quant au retour au calme, ce n’était pas tout à fait le cas dimanche matin…

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  • La France est en guerre ? Elle l’a cherché

    Depuis l’attentat contre Charlie Hebdo, on ne cesse de nous le répéter : la France est en guerre. Après le carnage de Nice, c’est même un leitmotiv commun aux trois grandes formations politiques du pays. Eh bien, oui, n’en déplaise à tous ceux qui refusent de l’admettre pour ne pas avoir à en tirer les conséquences qui s’imposent – repenser l’immigration -, la France est en guerre. Une situation totalement inimaginable il y a dix ans, qui mérite au minimum qu’on s’interroge. Comment en sommes-nous arrivés là ?
    On ne prend conscience de la guerre que lorsqu’elle frappe à notre porte, mais la vérité, c’est que la France n’est pas en guerre depuis le 7 janvier 2015, mais depuis le 19 mars 2011, depuis l’intervention en Libye, une intervention qui, du point de vue de l’adversaire (et aussi de beaucoup d’observateurs neutres), a été perçue comme une agression unilatérale et illégitime.

    Cette intervention il faut le souligner, fut le fait de Nicolas Sarkozy et de personne d’autre. Preuve que cette guerre, il la voulait à tout prix, bien qu’il ne fût pas suivi au sommet de Bruxelles du 11 mars 2011 sur une demande d’instauration d’une zone d’exclusion aérienne, et bien qu’il se retrouvât isolé lors du sommet du G8 à Paris, il ne se découragea pas. C’est au Conseil de sécurité, suite au forcing du Qatar et de l’Arabie saoudite, que notre Président emportera l’adhésion de ses alliés, usant d’un stratagème déjà testé dans cette même enceinte en 2003 : la menace d’un génocide sur la ville de Benghazi, une fable inventée de toutes pièces par les insurgés et colportée complaisamment par l’inénarrable Bernard-Henri Lévy. Nicolas Sarkozy voulait singer son mentor George W. Bush et la Libye lui en fournissait le prétexte ; tout le reste n’est que littérature.
      Exit Sarkozy, voilà que l’insignifiant François Hollande, afin de se donner un semblant de stature de chef d’État (il était tombé à 36 % d’opinions favorables six mois à peine après son élection, record absolu), se crut obligé de faire dans la surenchère. Encouragé par un ministre des Affaires étrangères irresponsable et irréfléchi (« Al-Nosra fait du bon boulot »), celui que les Français allaient vite caricaturer comme l’homme au pédalo se prit de donner à la France, et devant les caméras du monde entier, des allures de grand propagateur des valeurs « démocratiques », pour comble au moment précis où les USA, forts des leçons du bourbier irakien, semblaient y renoncer.

    En 2003, la France s’était courageusement opposée à l’intervention en Irak. Depuis, comme pour faire amende honorable, elle a pris la tête du camp des jusqu’au-boutistes, sans en avoir ni les moyens ni la crédibilité. Pour Daech et les autres composantes du djihadisme, elle est perçue comme un adversaire particulièrement vulnérable, le maillon faible de la coalition. Et pour cause : l’accès par voie terrestre y est aisé, le gouvernement central y est faible, une cinquième colonne est déjà en place et, surtout, son armée est incapable de soutenir à la fois des opérations extérieures et la défense du territoire.

    Frapper la France au cœur jusqu’à ce que son gouvernement soit contraint de rapatrier toutes les forces engagées en Afrique et au Proche-Orient est une stratégie tellement évidente qu’un novice en l’art de la guerre ne pourrait la manquer. Tant que nous n’aurons pas un chef d’État capable d’admettre à la fois que l’armée française n’a strictement rien à faire hors des frontières de l’Europe et que, de toute façon, elle n’a aucune leçon de démocratie à donner à qui que ce soit, le sang de nos concitoyens coulera.

     Christophe Servan

    Boulevard Voltaire 

    http://philippedelbauvre.blogspot.fr/

  • Rire ou sourire un peu ... même s'il n'y a vraiment pas de quoi

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  • La bataille d’Alep et l’hypocrisie de la propagande de guerre des État-Unis

    Il y a deux ans cette semaine que le président Barack Obama a lancé la dernière guerre américaine contre l’Irak et la Syrie au nom de la lutte contre l’État islamique (EI). Le président américain présenta non seulement la nouvelle intervention militaire comme une continuation de la «guerre mondiale contre le terrorisme», mais encore comme une croisade pour les droits humains ; il invoqua le danger menaçant la population Yézidie en Irak et insista pour dire qu’il ne pouvait pas «fermer les yeux » lorsque les minorités religieuses étaient menacées.

    Le bilan des victimes de cette prétendue intervention humanitaire est de plus en plus lourd. Selon un rapport publié cette semaine par le groupe Airwars pour marquer l’anniversaire, plus de 4.700 morts non-combattants civils ont été signalés dus aux frappes aériennes de la «Coalition conduite pas les Etats-Unis » (95 pour cent étant le fait de l’aviation américaine). Plus d’hommes, de femmes et d’enfants irakiens et syriens innocents ont été massacrés par les bombes américaines au cours de ces deux ans que le nombre total de soldats américains morts dans les huit ans de la guerre irakienne lancée par George W. Bush en 2003.

    Tous les mensonges et prétextes de Washington au sujet de sa dernière guerre au Moyen-Orient et de la décennie et demie de guerres menées par Washington depuis le onze septembre 2001, ont été mis en pièces ces derniers jours alors que le gouvernement et les médias des États-Unis célébraient les prétendues victoires des forces «rebelles» dans la bataille pour le contrôle d’Alep, l’ancienne capitale commerciale de la Syrie.

    Que l’offensive « rebelle » ait été organisée et dirigée par une organisation qui depuis des années constitue la branche syrienne d’Al-Qaïda et l’opération nommée en l’honneur d’un extrémiste sectaire sunnite qui a organisé le massacre de soldats alaouites syriens captifs, ne les a aucunement gêné. Voilà pour les balivernes sur le terrorisme et les droits de l’homme!

    L’ampleur des avancées militaires effectuées par les forces sous la conduite d’Al-Qaïda à Alep est loin d’être claire. Celles-ci auraient cependant réussi à monter le siège de la partie ouest de la ville, qui est sous le contrôle du gouvernement et où vit l’écrasante majorité de la population. Les « rebelles » ont tué et mutilé des centaines de personnes avec des obus de mortier et d’artillerie.

    Washington et ses alliés, les médias occidentaux et les groupes de défense des droits humains qui ont accusé le gouvernement syrien de Bachar al-Assad de crimes contre l’humanité pour avoir bombardé les jihadistes dans l’est d’Alep restent indifférents quand les terroristes soutenus par les impérialistes tuent des civils dans la partie ouest de la ville.

    Une partie des médias occidentaux est allé jusqu’à célébrer les exploits des kamikazes « rebelles» pour avoir fourni un « avantage » stratégique aux milices soutenues par l’Occident. Parmi les récits les plus malhonnêtes et les plus hypocrites des récents combats il y a ceux du New York Times dont la couverture et la ligne éditoriale sont soigneusement calibrés pour servir les objectifs prédateurs de l’impérialisme américain.

    Dans un article sur Alep, le Times écrit lundi que le défi lancé au contrôle du gouvernement syrien l’avait été par des « rebelles et leurs alliés djihadistes». L’article poursuit ainsi: «Un facteur essentiel de l’avancée des rebelles durant le week-end était la coopération entre les groupes rebelles traditionnels dont certains ont reçu en secret un soutien en armes des États-Unis, et l’organisation djihadiste anciennement connue comme le Front Nosra, qui était affilié à Al-Qaïda. »

    Le journal rapporte tout ceci avec la même désinvolture que s’il publiait un article sur feu l’artiste connu sous le nom de Prince. Le Front Nosra a pris le nom de Front Fatah al-Sham et a annoncé sa désaffiliation en bonne et due forme d’Al-Qaïda – avec la bénédiction de ce dernier – juste une semaine avant le lancement de l’offensive d’Alep.

    Il y a tout lieu de croire que ce changement de marque a été réalisé en collaboration avec la CIA pour essayer d’assainir politiquement le soutien américain direct à une offensive menée par un groupe longtemps dénoncé par Washington comme organisation terroriste.

    Le Times ne nomme jamais aucun des «groupes rebelles modérés» qui, selon lui, se battent aux côtés des milices d’Al-Qaïda, suggérant qu’ils constituent une force progressiste libérale. En fait, l’un de ces groupes a récemment publié une vidéo qui montre ses combattants décapitant un enfant blessé de douze ans, et la quasi-totalité de ces groupes partage l’essentiel des perspectives idéologiques d’Al-Qaïda.

    Le Financial Times de Londres a publié un des rapports les plus francs sur l’offensive « rebelle » à Alep, faisant remarquer qu’il « se peut qu’elle ait eu plus d’aide étrangère qu’il n’y paraît: les militants et les rebelles disent que les forces de l’opposition ont été renforcées par de nouvelles armes, de l’argent et d’autres fournitures avant et pendant les combats ». Il fait état de nombreuses colonnes quotidiennes de camions passant depuis des semaines la frontière turque avec armes et munitions, de l’artillerie et autres armes lourdes.

    Le journal cite un diplomate occidental resté anonyme déclarant que les responsables américains soutenaient l’offensive conduite par Al-Qaïda « pour remettre de la pression sur la Russie et l’Iran », qui ont tous deux fourni un soutien militaire clé au gouvernement Assad.

    Le Financial Times cite également un « analyste militaire » qui indique que le caractère des combats montrait que les forces d’Al-Qaïda avaient reçu non seulement des quantités massives d’armes, mais aussi une formation militaire professionnelle.

    Il est significatif que pendant les combats à Alep, des photographies sont apparues de commandos britanniques lourdement armés opérant des véhicules de patrouille de longue portée dans le nord de la Syrie. Des unités américaines similaires sont également sur le terrain. Ces forces sont parmi les suspects les plus probables pour ce qui est de former les forces syriennes d’Al-Qaïda.

    Elles ne feraient que reprendre les caractéristiques essentielles de l’opération impérialiste qui permit à Al-Qaïda de se développer il y a 30 ans. La CIA avait alors, en alliance étroite avec Oussama ben Laden, fournit un soutien similaire aux moudjahidins luttant pour renverser le régime soutenu par les soviétiques en Afghanistan.

    Si le retour de flamme de cet épisode a fini par nous apporter le onze septembre 2001, l’opération actuelle en Syrie comporte des dangers beaucoup plus grands. Dans ce qui est maintenant qualifié ouvertement par les médias capitalistes de «guerre par procuration» où Al-Qaïda sert de force terrestre de l’impérialisme américain, Washington tente de renverser l’allié clé de la Russie au Moyen-Orient dans le cadre de préparatifs pour une guerre visant à démembrer et à subjuguer la Russie même.

    La favorite dans la course à la présidence des États-Unis, la démocrate Hillary Clinton, a maintes fois signalé qu’elle avait l’intention de poursuivre une politique beaucoup plus agressive en Syrie et contre la Russie. Elle a fait des accusations néo-McCarthyites contre la prétendue subversion du processus électoral américain par Vladimir Poutine d’une partie centrale de sa campagne.

    Si Washington peut attendre jusqu’à l’inauguration du nouveau président en janvier prochain pour intensifier son agression, n’est pas établi. Les avancées « rebelles » à Alep pourraient être rapidement inversées et les combats pourraient bien aboutir à ce que les milices d’Al-Qaïda soutenues par les USA perdent leur dernier bastion urbain.

    L’impérialisme américain n’est pas près d’accepter une nouvelle consolidation du gouvernement syrien aligné sur Moscou. La pression va inévitablement monter pour une intervention plus directe et plus massive des États-Unis, risquant un affrontement direct entre forces américaines et russes.

    Quinze ans après le lancement de sa « guerre contre le terrorisme », Washington est non seulement directement allié avec la cible supposée de cette guerre, Al-Qaïda, mais se prépare à déchaîner sur l’humanité le plus grand acte de terreur imaginable, une troisième guerre mondiale.

    Al Manar

    http://www.voxnr.com/599/bataille-dalep-lhypocrisie-de-propagande-de-guerre-etat-unis