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islamisme - Page 319

  • Sisco : la vérité éclate enfin !

    Si la France est un pays où les musulmans ne se sentent pas à l’aise, ils sont libres de rejoindre l’Arabie saoudite ou l’État islamique.

    "Pour des raisons encore indéterminées, des Corses s’en sont pris à deux familles marocaines.

    C’est ainsi que BFM TV présentait les violences survenues samedi aux abords des plages du village de Sisco, en Haute-Corse. Comme à l’accoutumée, les médias se sont emparés de l’affaire, donnant la parole aux associations subventionnées pour cracher leur haine de la France, notamment l’officine de lobbying islamiste appelée CCIF (Collectif contre l’islamophobie en France), grassement financée par le milliardaire américain George Soros. Marwan Muhammad, son « directeur exécutif », a été invité sur tous les plateaux, dénonçant « l’islamophobie » des affreux fachos corses, lesquels devraient être considérés comme une « communauté » en France et sur leur île… Bref, les bobards médiatiques se sont succédé pour que les Français ne connaissent pas la vérité.

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  • Syrie-Irak : Daech recule sur tous les fronts

    Des spécialistes du renseignement prédisent un retour massif des djihadistes français dans l’Hexagone. Sur le terrain, le groupe islamique recule.

    Les semaines se suivent et se ressemblent pour le groupe Etat islamique, qui continue à perdre du terrain en Irak et en Syrie. Les stratèges de la coalition dirigée par les Etats-Unis s’avouent même surpris par l’effondrement plus rapide que prévu du « califat » autoproclamé.

    En Irak, après avoir abandonné le contrôle de Fallouja il y a quelques semaines, les djihadistes de l’EI sont en grande difficulté dans la région de Mossoul (2 millions d’habitants) où les forces kurdes, l’armée irakienne et les avions de la coalition mènent une triple offensive au nord, à l’est et à l’ouest. Plusieurs villages ont été repris cette semaine. Le sanctuaire chrétien de Qaraqosh, toujours aux mains de Daech, ne se trouve plus qu’à une dizaine de kilomètres. La bataille de Mossoul proprement dite pourrait démarrer d’ici la fin de l’année et durer « entre six et huit semaines », selon le général kurde Sirwan Barzani. Pressés d’en finir, les Etats-Unis ne cessent de muscler leur dispositif sur le terrain tandis que la France enverra des batteries d’artillerie et le porte-avions « Charles-de-Gaulle », en septembre, dans la région.
    «Les combats ne durent plus aussi longtemps qu’avant»

    En Syrie, les miliciens kurdes YPG, épaulés par l’aviation américaine, viennent de s’emparer de la localité de Manbidj, 100 000 habitants, un carrefour stratégique sur la route de Raqqa. Ils se dirigent désormais vers la ville d’Al-Bab, plus à l’ouest, pour couper complètement les djihadistes de la frontière turque, point de passage de tous les trafics.

    Parfois, les hommes de Daech opposent une résistance farouche. Leurs snipeurs ralentissent considérablement les opérations. Parfois, ils abandonnent le terrain rapidement. « Les combats ne durent plus aussi longtemps qu’avant. Ils sont affaiblis », assure le colonel américain Chris Garver, porte-parole de la coalition.

    Mais, attention. Même chassé de ses fiefs, l’EI ne disparaîtra pas du jour au lendemain. Et conservera probablement la capacité de mener (ou d’inspirer) des actes terroristes à l’étranger pendant encore de longues années.

    Le Parisien

    http://www.voxnr.com/737/syrie-irak-daech-recule-fronts

  • Marine Le Pen : Sous le burkini, l'immigration

    De Marine Le Pen :

    "[...] L’affaire du burkini, ce maillot de bain intégral propagé depuis quelques années par les islamistes de tous horizons, a libéré la parole dans un pays qui a largement besoin de s’exprimer après les horreurs qu’il a vécues en juillet, sur la promenade des Anglais puis dans une petite église normande.

    Bien sûr le burkini doit être proscrit des plages françaises, où il n’a strictement rien à faire. C’est une question de laïcité républicaine, d’ordre public, assurément ; mais bien au-delà, c’est de l’âme de la France dont il est question : la France n’enferme pas le corps de la femme, la France ne cache pas la moitié de sa population, sous le prétexte fallacieux et odieux que l’autre moitié craindrait la tentation. Les plages françaises sont celles de Bardot et Vadim, pas celles de lugubres belphégors. Les Françaises, les Français, et je le sais un très grand nombre de Françaises musulmanes qui rejettent de toutes leurs forces l’islamisme, attendent qu’on tienne bon sur cette question de principe et de cœur.

    Alors profitons du burkini pour aller au fond des choses. Le problème qui nous assaille ne trouvera pas de réponse réelle et définitive par des rustines, aussi justifiées soient ces rustines à un moment donné. Quelques maires UMP et PS interdisent le burkini dans leur commune, c’est bien. Mais ces maires là auront-ils la cohérence, et le courage, de reconnaître que c’est la politique d’immigration et de clientélisme communautaire de leurs partis respectifs qui les a conduits un jour à devoir prendre un tel arrêté ? Que représentent ces quelques arrêtés quand on sait que chaque année continuent d’affluer dans notre pays 200 000 étrangers, titre de séjour légal en main, auxquels viennent s’ajouter un nombre record de réfugiés et de clandestins logés dans des campements, des bidonvilles, dans nos villes et nos villages ? Cette politique est celle de François Hollande, mais elle était déjà celle de Nicolas Sarkozy avant lui.

    Aucune rustine non plus ne suffira face au tourbillon communautariste, et donc islamiste, dans lequel notre pays est pris. Une fois l’été passé, les plages et les burkinis oubliés, est-ce que tout recommencera comme hier et avant-hier ?Nouvelles revendications politico-religieuses dans les cantines, à l’hôpital, à l’école, dans l’entreprise, dans les services publics,…Toujours le même clientélisme d’élus locaux qui contournent sans vergogne la loi de 1905 sur la laïcité et financent des mosquées, parfois même salafistes, déguisées en centres culturels. Toujours les mêmes relations de soumission en haut lieu avec le Qatar et l’Arabie Saoudite. Tout laisse craindre que, oui, tout reprendra comme hier et avant-hier.

    A moins que les Français disent cette fois haut et fort : ça suffit.L’immigration de masse, ça suffit. Il suffit de voir la République, la France, plier systématiquement face aux communautarismes. Il suffit d’être culpabilisé quand on a l’audace, indispensable, vitale, de crier l’amour de son pays, de ses traditions, de son mode de vie, de sa liberté.

    Il suffit aussi de laisser le champ libre à certaines associations qui, derrière l’apparence de l’indépendance, ne sont que le faux nez d’un projet politique, l’islamisme le plus rétrograde.Qu’est devenue l’association marseillaise qui souhaitait privatiser un centre aquatique une journée entière au bénéfice des seules femmes charia-compatibles ? La préfecture a-t-elle enquêté sur la concordance entre l’objet social déposé en préfecture et l’activité réelle de cette association ? Sait-on d’où viennent ses financements ?

    De la même manière, pourquoi considérer le CCIF (« Collectif contre l’islamophobie en France ») tel qu’il se présente lui-même ? A-t-on enquêté sérieusement sur les accusations de liens avec l’islamisme dont se fait l’écho le Canard Enchaîné aujourd’hui même ? De quoi vit cette association qui se prétend indépendante : des mannes du milliardaire George Soros comme un fichier dévoilé le rappelle ? Est-elle d’une façon ou d’une autre liée à des puissances étrangères ? Puisque cette association multiplie les procès contre des élus de la République, envahit les plateaux de télévision, communique abondamment et prétend peser sur le débat public, cette enquête approfondie n’est pas seulement nécessaire, elle est indispensable. Juridiquement, quel est d’ailleurs son intérêt à agir dans l’affaire du burkini alors qu’elle multiplie les recours devant les tribunaux administratifs et le Conseil d’Etat ? En quoi y-a-t-il soupçon même d' »islamophobie » à vouloir interdire cette tenue ? Donner carte blanche, médiatique, politique, juridique, morale, à ces associations qui ont souvent plus d’avocats et d’heures d’antenne de télévision que d’adhérents effectifs, est une folie. 

    Il y a suffisamment d’expériences étrangères pour que nous sachions comment s’infiltre l’idéologie islamiste dans une société : la dissimulation à travers des associations aux causes en apparence louables."

    Michel Janva

  • Une fatwa de l’Etat islamique autorise à prélever les organes de prisonniers qui ne sont pas morts

    Alors que certains craignent que l’organisation ne s’adonne à un trafic, les chefs spirituels des djihadistes auraient autorisé leurs combattants à récolter des organes afin de sauver la vie des leurs.

    «La vie et les organes de l’apostat ne doivent pas être respectés et peuvent être pris en toute impunité pour sauver la vie d’un musulman», précise la fatwa délivrée par le Comité des recherches et des fatwas de Daesh. Le texte ajoute que le prélèvement «d’organes qui mettraient fin à la vie des prisonniers n’est pas proscrit».

    Si les chefs spirituels djihadistes ne définissent pas précisément le terme «apostat», on sait que Daesh tue ou emprisonne, dans les territoires qu’il contrôle en Irak et en Syrie, les non-musulmans, les chiites, les chrétiens, mais également les sunnites qui ne se soumettent pas à sa vision ultra radicale de l’islam.

    La décision religieuse est inscrite dans un document qui date du 31 janvier et qui se trouvait au milieu d’autres informations obtenues par les forces spéciales américaines dans un raid opéré dans l’est de la Syrie en mai dernier. L’agence de presse Reuters, qui a révélé l’information, n’a toutefois pas pu, pour le moment, confirmer l’authenticité du document.

    Source: rt.com

    http://www.altermedia.info/france-belgique/

  • La tragédie des chrétiens d'Orient préfigure la notre

    De Patrick Karam, docteur en science politique, président de la Coordination des Chrétiens d'Orient en Danger (CHREDO), vice-président du conseil régional d'Ile-de-France, à propos du génocide des chrétiens d'Orient :

    "[...] Dans moins d'un demi-siècle, à l'exception de l'Égypte, les chrétiens trop peu nombreux seront incapables de se vivre en communauté et ils seront absorbés dans l'anonymat des villes qu'ils devront rejoindre après avoir abandonné des villages désormais désertifiés. Dans ces conditions, ils ne pourront pas préserver et afficher une identité particulière et devront se plier au dictat de la majorité conquérante. L'Orient se refermera sur une homogénéité religieuse et les atouts du pluralisme qui ont construit ces pays et ces civilisations seront désormais souvenir ancien. Il faut craindre alors que les cloches qui résonnent le 15 août pour honorer la vierge Marie, ne rencontrent plus d'écho en Orient. Elles sonneront sans doute le glas de la présence chrétienne sur ces terres historiques du christianisme."

    Et ensuite ce sera notre tour. L'Europe vieillisante qui tue ses enfants dans le sein de leur mère connaîtra le sort du Liban...

    Un ancien directeur du Fonds de la population de l’ONU (FNUAP) annonce que le nombre de nations du monde ayant atteint le point d’inversion démographiqueoù les enfants deviennent moins nombreux que les personnes âgées a atteintaujourd’hui la trentaine et devrait doubler d’ici à 2031. Le premier « Renversement historique » s’est produit il y a une vingtaine d’années, en Italie : c’est en 1995 que celle-ci a connu le point de passage où le nombre des jeunes de moins de 15 ans était moins important que celui des vieux de plus de 65 ans. En 2000, la Bulgarie, l’Allemagne, la Grèce, le Japon, le Portugal et l’Espagne l’avaient rejointe. Aujourd’hui, la plupart des pays de l’Union européenne ont rejoint leurs rangs : d’ici à 2031, estime Chamie, ils auront été « rattrapés » par l’Australie, le Canada, la Chine, la Russie, la Corée du Sud et les Etats-Unis. C’est-à-dire une part importante du monde développé. Il parle de « Renversement historique » parce que les études la démographie historique montrent qu’ordinairement, le nombre des jeunes dépasse largement celui des vieux : en 1965, alors que le monde comptait 3,3 milliards d’habitants, il y avait en moyenne plus de sept enfants âgés de moins de 15 ans pour chaque personne âgée de 65 ans et plus.

    En 2075, Joseph Chamie prévoit une situation encore plus catastrophique. Seule l’Afrique sera épargnée.

    Michel Janva

  • États-Unis : Trump veut mettre en place un « filtrage extrême » des immigrants (Màj)

    Le candidat républicain Donald Trump s’est engagé lundi 15 août à imposer un « filtrage extrêmement poussé » des migrants s’il remporte en novembre la Maison Blanche, pour protéger les États-Unis du terrorisme.


    16/08/2016

    S’il devenait président des États-Unis, le républicain Donald Trump mettrait en place un « filtrage extrême » des immigrants. Et ce, pour protéger les Américains, a-t-il déclaré, détaillant son plan de lutte contre le terrorisme.

    « Le gouvernement Trump établira un principe simple qui s’appliquera à toutes les décisions concernant l’immigration. Nous serons fermes, nous serons même extrêmes. Nous n’admettrons dans ce pays que les gens qui partagent nos valeurs et respectent notre population ».

    « Comme nous avons gagné la guerre froide en partie en exposant les maux du communisme et les vertus du marché libre, nous devons l’emporter sur l’idéologie de l’islam radical « , a insisté Donald Trump, actuellement en baisse dans les sondages face à la démocrate Hillary Clinton. Il a également indiqué qu’il « appellerait à une conférence internationale » visant à arrêter l’expansion de l’islam radical. «  Nous travaillerons avec tous ceux qui reconnaissent que cette idéologie de la mort doit être anéantie. « 

    S’il devenait président des États-Unis, Donald Trump mettrait en œuvre «  une nouvelle politique de l’immigration » qui est, à ses yeux, « em>immédiatement nécessaire ». Le candidat affirmant que le point commun des attentats commis aux États-Unis depuis le 11-Septembre était qu’ils avaient »impliqué des immigrants ou des enfants d’immigrants « .

    «  Durant la guerre froide, nous avions des tests de sélection idéologique. Il est plus que temps de mettre en place de nouveaux contrôles face aux menaces auxquelles nous sommes confrontés. Je les qualifierais de filtrage extrême« , a ajouté Donald Trump.

    Outre ces procédures de sélection «  extrême « , ce dernier a insisté sur la nécessité de « suspendre temporairement l’immigration de certaines des régions les plus dangereuses et instables du monde qui ont une histoire d’exporter le terrorisme« . Le républicain a aussi prêché pour filtrer «  tous ceux qui ont une attitude hostile envers notre pays ou ses principes« .

    Le JDD

    http://www.fdesouche.com/756145-trump-veut-mettre-en-place-un-filtrage-extreme-des-immigrants

  • Humeur ... « Affaire » de Sisco : mais où sont passées les Femen ?

    Sur l' « insolubilité de l'Islam », lafautearousseau a redit hier ce que nous pensions; et, sur « l'affaire » de Sisco elle-même, tout a finalement été dit. La réaction des quelques maghrébins / maghrébines peut-être photographié(e)s se baignant tout habillées se passe de commentaires.

    Restons donc dans le domaine du sourire, puisque nous sommes en vacances, et qu'il n'est pas  encore interdit - ni taxé, ce qui est rare... - de sourire.

    Comment, aucun communiqué, aucune apparition rageuse et/ou vengeresse à la télé de l'une de ces Femen endiablées, venant vociférer contre la stigmatisation de la femme, le sexisme et autres discriminations dont elle fait l'objet ? Mais que se passe-t-il ? Nos vociférantes harpies sont toutes en vacances à Bora-Bora ? Ou bien ont-elles toutes posé leurs RTT en même temps ? Sont-elles à Rio (mais le femenisme n'est pas encore une discipline olympique !) ?

    Il apparaît donc urgent de réveiller la conscience femenine, et d'appeler nos harpies à l'action. Qu'elles se rendent toutes en Corse, dans le Cap, en enlevant non seulement « le haut » (c'est d'un banal...) mais aussi « le bas » - ce qui, pour le coup, serait pour de bon une vraie provocation, et non un simulacre; et qu'elles prennent, dans les magnifiques eux bleues de Sisco, un grand bain républicain, laïque, citoyen et réparateur !

    Mais - parité et non sexisme/non discrimination obligent - qu'elles se fassent accompagner par des représentants d'Act-up et de tout ce que compte la galaxie « gay-bi-lesbienne-trans » (on en oublie toujours...) : il n'y a, en effet aucune raison pour que les églises soient la cible principale et majoritairement visées de ces dames et - doit-on le dire ? - messieurs ! Les musulmans et les mosquées, aussi, ont droit à leur manif Femen : pourquoi une telle discrimination ? Serait-onstigmatisant ? Quelle abomination !

    Je propose donc aux autorités femeniennes et « gay/bi etc... etc. » d'organiser de toute urgence, à Sisco pour l'instant puisque c'est là que se fait l'actualité, ce grand bain républicain, laïque, citoyen et réparateur. Toutes et tous, évidemment, en tenue d'Eve, ou d'Adam : il faut ce qu'il faut, si l'on veut provoquer, vraiment !

    Juste un conseil : avant le départ, que ces messieurs/dames vérifient bien leur assurance et leur mutuelle, pour ce qui est du remboursement des frais médicaux et d'hospitalisation post (multi)traumatiques : vu les gens d'en face, c'est plus prudent...

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • "S'ils veulent nous frapper chez nous, il faut aller les frapper chez eux"

    Hubert, un jeune Français normalien et diplômé d'HEC, a tout quitté il y a neuf mois pour s'engager auprès des Unités de protection du peuple (YPG), la branche armée des Kurdes de Syrie. Il déclare au Figaro :

    "Au départ, je voulais plutôt travailler dans le civil. Mais à l'Académie militaire, par laquelle transitent tous les volontaires étrangers, j'ai vu des jeunes kurdes, qui avaient fait des études comme moi, prendre les armes. Je me devais de les suivre. Nous menons le même combat contre Daech, un ennemi qui nous a clairement déclaré la guerre. On ne peut plus rester indifférent ou s'enfermer dans la peur. Ça suffit, il faut se battre. S'ils veulent nous frapper chez nous, il faut aller les frapper chez eux. [...]

    Chacun doit faire du mieux qu'il peut là où il est. Moi, j'ai vu l'expansion de Daech depuis l'Irak où je vivais. Je ne pouvais pas rester comme ça, vis-à-vis de mes amis kurdes ou de mes frères chrétiens. Mais il y a aussi beaucoup à faire depuis l'Europe où les idées vénéneuses de Daech prospèrent sur un vide spirituel profond, et sur l'incapacité de l'Occident à proposer un idéal à sa jeunesse. Il faut renouveler notre société, la rendre plus volontaire, plus optimiste. Dans le Rojava (territoires kurdes de Syrie, NDLR), ils essaient vraiment de fonder un nouveau modèle que je trouve passionnant, et qui me pousse à m'engager auprès d'eux. Il repose sur quatre principes: l'égalité hommes-femmes, le pluralisme religieux, la démocratie directe et le respect de l'environnement. Ils ont de belles idées, et une réelle vitalité dont la jeunesse de France devrait s'inspirer."

    Michel Janva

  • Affrontements : le risque de l’escalade en Corse

    Violences à Sisco. Une petite plage du nord de l’île a été le théâtre d’une rixe intercommunautaire violente. Les autorités craignent d’autres incidents.

    Tendu, pesant, explosif. Depuis samedi soir et les événements de Sisco, le climat s’est enflammé dans la région de Bastia (Haute-Corse). Dimanche matin, plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées sur la place Saint-Nicolas de Bastia puis devant la préfecture. Dans l’après-midi, une vague corse a déferlé dans le quartier populaire et multiculturel de Lupino, à l’entrée sud de Bastia. « Les agresseurs habitent ici. On veut montrer à leurs frères, à leurs amis et à tous ceux qui les connaissent que nous ne tolérerons jamais ce genre d’actes sur notre terre ! » assène Etienne, au milieu du cortège, qui s’est finalement dispersé sans violences, excepté à proximité de l’hôpital, où les forces de l’ordre ont fait usage de gaz lacrymogène pour disperser des individus menaçants.

    Samedi, le cadre idyllique de la plage de Sisco, charmant petit village du cap Corse, dans le nord de l’île, a été le théâtre d’une rixe très violente qui a fait 5 blessés et nécessité l’intervention en urgence de pompiers, gendarmes, policiers et même d’un hélicoptère. Selon les premiers éléments de l’enquête, plusieurs jeunes du village, de 15 à 18 ans, auraient été confrontés à un groupe de personnes venues à la plage de Bastia. La situation a dégénéré lorsque ces dernières ont reproché aux adolescents de photographier leurs femmes, qui se baignaient en burkini selon plusieurs témoins.

    Des armes blanches auraient été exhibées en signe de menace. Alerté par son fils, un père de famille, rapidement venu sur les lieux, a subi un tir de harpon dans le thorax.
    Les élus redoutent d’autres affrontements

    Coups de fils, bouche-à-oreille, mouvement de foule, la plage a rapidement pris des allures de bataille rangée voyant débouler des dizaines de villageois venus prêter main-forte aux jeunes. « J’étais en train de jouer aux cartes dans un bar, à trente minutes de Sisco, lorsqu’on m’a appelé pour me dire : Des jeunes ont été attaqués au couteau par une bande. J’ai pris ma voiture et je suis immédiatement descendu, explique Manuel. Agresser un seul Corse, c’est comme agresser toute la Corse. Depuis plusieurs mois, François Hollande nous répète que nous sommes en guerre. Et dans une guerre, quand on est attaqué, il faut répondre. Et pas seulement en allumant des bougies… » Trois voitures ont été incendiées, dont certaines appartenant au groupe de Bastia, et les gendarmes ont dû protéger un blessé de peur qu’il ne soit lynché par la foule. Les 5 blessés légers sont sortis dimanche soir de l’hôpital.

    Dimanche, dans les ruelles de Sisco, le calme était revenu. Du moins en apparence… « Il n’y a plus grand monde aujourd’hui, tout le monde est allé à Bastia. Voir la commune sous le feu des projecteurs pour une affaire aussi dramatique me révolte. J’espère que les coupables seront punis par la justice et qu’ils iront en prison », confiait une habitante du village.

    Le scénario de la rixe a de nouveau été avancé dimanche lors du rassemblement à Bastia, quand une jeune fille témoin des violences a décrit la scène au mégaphone devant une foule en colère qui ne demandait qu’à en découdre. C’est maintenant à la justice d’éclairer les circonstances exactes des faits. L’enquête a été confiée à la section de recherche de la gendarmerie d’Ajaccio.

    Dès dimanche, le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, a condamné ces violences et appelé au calme, relayé par le maire de Sisco, Ange-Pierre Vivoni, qui a quand même précisé qu’il réfléchissait avec son conseil municipal à édicter un arrêté anti-burkini sur la plage. De son côté, Gilles Simeoni, le président (régionaliste) du Conseil exécutif de Corse, craint une escalade de la violence. « La tension ne doit pas rejaillir sur l’ensemble de la population originaire du Maghreb, dont la très grande majorité respecte nos valeurs », assure-t-il.

    Sur les réseaux sociaux, d’autres appels au rassemblement fleurissent déjà pour les prochains jours. Délibérément discrets pour ne pas ajouter aux tensions, les élus redoutent d’autres affrontements. Plusieurs témoins auraient entendu des membres du groupe de Bastia lancer un défi aux habitants de Sisco : « Vous n’avez qu’à venir nous voir à Lupino. »

    Le Parisien

    http://www.voxnr.com/647/affrontements-risque-de-lescalade-corse

  • Notre ennemi est soutenu par le wahhabisme, le salafisme, financés par le Qatar, l’Arabie saoudite

    Didier Tauzin, général en retraite, candidat à la présidentielle, déclare dans La Voix du Nord :

    "En 2012-2013, lors de la Manif pour tous, on a commencé à parler de guerre civile. Moi, j’en ai connu quatre sur le terrain : au Liban, au Rwanda, en Yougoslavie et en Somalie. Il n’est pas possible de rester à ne rien faire. La cause essentielle de nos maux est le système désastreux des partis, comme disait de Gaulle, dont se servent des carriéristes. De Chirac à Hollande en passant par Sarkozy, ils sont responsables. Je veux montrer une autre voie. »

    « Il s’agit de désigner clairement l’ennemi. Au-delà de l’État islamique, leurs soutiens sont le wahhabisme, le salafisme, financés par le Qatar, l’Arabie saoudite à qui nous vendons des armes et avec qui nous entretenons des amitiés. Dans cette affaire, nous nous comportons comme les vassaux des Américains. Il faut quitter l’OTAN, revoir nos alliances. Je ne suis pas un admirateur de Poutine mais dans le contexte du XXIe siècle, nous avons plus d’intérêts stratégiques en commun avec la Russie. Il faut également revoir le projet européen qui ne doit pas s’occuper uniquement de TVA et de taille de concombres mais de défis essentiels face à la Turquie d’Erdogan, l’afflux de migrants, la démographie. »

    Michel Janva