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islamisme - Page 408

  • Liens entre infiltration de djihadistes et de filières de clandestins : Valls passe aux aveux

    Manuel Valls a avoué hier au « 20 heures » de France2 qu’il y a bien un lien entre infiltration d’islamo terroristes et arrivée massive de clandestins sur le sol européen. À propos des auteurs des attentats sanglants de vendredi dernier, le Premier ministre a déclaré, je cite : « Ces individus ont profité de la crise des réfugiés (…) de ce chaos, peut être, pour, certains d’entre eux, se glisser », fin de citation. Comprendre : « se glisser en France et en Europe ».

    Une information stupéfiante qui devrait provoquer un séisme dans la classe politique
    Elle met en évidence l’action criminelle du président Hollande et de ses complices européens, Merkel en tête, qui ont délibérément fait entrer des troupes djihadistes sur notre sol. Ces gens là ont du sang sur les mains. Valls a également avoué ne pas savoir, je cite : « Si des groupes, des individus, qui sont directement liés à l’attaque de vendredi soir sur Paris, sur Saint-Denis » étaient encore actifs. Ajoutant : « Nous ne le savons pas encore. On peut l’imaginer. Et c’est la raison pour laquelle la menace est toujours présente et va être longue et permanente ».

    Ce qui n’a pas empêché l’Élysée d’annoncer, hier également, l’arrivée de 30 000 clandestins supplémentaires dans notre pays au cours des deux prochaines années
    Une décision proprement aberrante et criminelle. Il faudra un jour se souvenir qu’« ils » ont fusillé Brasillach pour « intelligence avec l’ennemi ».

    http://fr.novopress.info/

  • Un ex-musulman persécuté en Angleterre

    Nissar Hussain, 49 ans, ex-musulman converti à l'anglicanisme, subit des persécutions pour 'apostasie' depuis de nombreuses années. Il ne vit ni en Irak, ni en Syrie, ni en Arabie : il vit à Bradford en Angleterre.

    Père de six enfants Nissar Hussain a été violemment agressé (nécessitant une intervention chirurgicale) par un groupe qui l'a frappé avec un manche de pioche. Cette agression fait suite àune longue lignée d'incidents (photos) depuis la conversion de sa famille au christianisme il y a plus d'une décennie. 

    "Nous sommes sous la matraque et désignés comme blasphémateurs." "La communauté musulmane nous considère comme des citoyens de seconde classe."

    Au sein de la communauté musulmane, il y a les les agresseurs et ceux... qui ferment les yeux.

    M. Hussain a déclaré qu'il avait reçu peu d'aide de la police ou des églises. La police a cru qu'il ne s'agissait que d'une querelle de voisinage, alors que la victime est persécutée pour avoir commis, dans l'islam, le crime d'apostasie.Non seulement il a perdu 3 voitures, mais ses enfants ne pevent pas jouer dans le jardin. Il a dû abandonner son travail d'infirmier à cause du stress.

    A

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Un ex-musulman persécuté en Angleterre

    Nissar Hussain, 49 ans, ex-musulman converti à l'anglicanisme, subit des persécutions pour 'apostasie' depuis de nombreuses années. Il ne vit ni en Irak, ni en Syrie, ni en Arabie : il vit à Bradford en Angleterre.

    Père de six enfants Nissar Hussain a été violemment agressé (nécessitant une intervention chirurgicale) par un groupe qui l'a frappé avec un manche de pioche. Cette agression fait suite àune longue lignée d'incidents (photos) depuis la conversion de sa famille au christianisme il y a plus d'une décennie. 

    "Nous sommes sous la matraque et désignés comme blasphémateurs." "La communauté musulmane nous considère comme des citoyens de seconde classe."

    Au sein de la communauté musulmane, il y a les les agresseurs et ceux... qui ferment les yeux.

    M. Hussain a déclaré qu'il avait reçu peu d'aide de la police ou des églises. La police a cru qu'il ne s'agissait que d'une querelle de voisinage, alors que la victime est persécutée pour avoir commis, dans l'islam, le crime d'apostasie.Non seulement il a perdu 3 voitures, mais ses enfants ne pevent pas jouer dans le jardin. Il a dû abandonner son travail d'infirmier à cause du stress.

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    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • La responsabilité de Valls, Ayrault, Sarkozy dans la montée de l'islamisme (Radio Montréal)

  • Une force illégitime...

    Ex: http://metapoinfos.hautetfort.com

    Nous reproduisons ci-dessous une chronique décapante de Richard Millet, cueillie sur son site officiel et consacré à l'invasion migratoire en cours. Ecrivain, Richard Millet vient de publier Tuer (Léo Scheer, 2015), ouvrage dans lequel il revient avec beaucoup de profondeur, après La confession négative (Gallimard, 2009), sur l'expérience fondatrice qu'il a connue au travers sa participation aux combats de la guerre du Liban...

    Une force illégitime

    L’actualité, c’est-à-dire le Spectacle, abonde en déclarations et évènements dont l’accumulation suscite une zone d’incertitude entre le mensonge, l’oubli et l’indifférence, sur laquelle se fonde la politique, autre nom du Spectacle. Ainsi a-t-on peu commenté le chiffre donné par Bruxelles, la semaine dernière, à propos du nombre de migrants appelés, d’ici 2017, à aborder aux rives heureuses de l’Europe : 3 millions – le double, probablement, comme tout chiffre donné par les « instances officielles », et sans préciser s’il tient compte de ceux qu’on commence à appeler les « réfugiés climatiques », auquel  cas le chiffre devrait être multiplié par trois ou quatre, ce qui, une fois encore, me fait songer que les espaces déserts du Massif central ne resteraient plus dépeuplés.

    Trois millions de migrants : trois millions de musulmans, majoritairement, qu’appelle la pompe aspirante de la grande culpabilisation occidentale, alliée aux « besoins » du capitalisme mondialisé, et qui s’ajouteront à leurs coreligionnaires déjà présents sur le théâtre des opérations, le nombre faisant déjà partie de la guerre (comme on le voit à Calais, ces jours-ci, où les « migrants » attaquent les forces de l’ordre) et celle-ci s’étendant à présent du Proche-Orient et de l’Afrique à l’Europe prétendue vieille, à propos de laquelle la Propagande préfère s’en prendre aux Européens de souche ou récemment assimilés qui n’« accueillent » pas assez volontiers les migrants et refusent de s’en laisser conter sur l’alliance objective entre l’Etat islamique, ses parrains (turcs, qataris, saoudiens) et les nations occidentales qui semblent avoir intérêt à ce que l’Etat islamique dure, lequel Etat avait, on l’oublie, récemment promis cette invasion aux « Croisés »…

    Les conséquences de ce peuplement forcé sont incalculables, l’immigration extra-européenne contribuant déjà, depuis quarante ans, à la destruction des nations qui ont donné le meilleur de la civilisation ; des nations qui ne sauraient être considérées du point de vue ethnique comme les Etats-Unis d’Amérique, quel que soit leur degré d’avilissement et de tiers-mondisation (comme on peut le constater avec le patron de Google venu faire l’aumône de 83 millions d’euros à des start-up françaises, générosité intéressée qu’on croyait réservée à l’Afrique). La question du nombre est ici démoniaque, car une force illégitime que le « sens de l’histoire » tente de faire passer pour irrésistible. J’élève là-contre une voix solitaire, refusant de voir la culture (et non « ma » culture) sacrifiée à ce nombre qui arrive avec ses lois, son code civil, son refus de s’assimiler. Je refuserais de voir, comme au Canada, pays insignifiant à tout point de vue, et non pas une nation mais un conglomérat multiculturel, un ministre de la défense sikh arborant barbe et turban. Pourquoi pas une ministre des affaires sociales en burqa ou un secrétaire d’Etat mélanésien avec un os dans le nez ! Rien de plus contraire à l’essence d’un pays comme la France et des nations européennes. Ce serait aussi illégitime que de voir James Bond (le personnage créé par Ian Fleming étant, comment le nier, un Blanc) incarné par un acteur noir, comme le bruit court à ce sujet. Non que j’attache de l’importance à James Bond ; mais il ne viendrait à l’idée de personne de faire incarner Porgy et Bess par des chanteurs blancs. James Bond est un des marqueurs du Spectacle comme il y en a du cancer. Le cancer du multiculturalisme est particulièrement à la hausse, tout comme celui de la confusion qui fait prendre Hollande pour exégète de Clausewitz, Jérôme Garcin pour un écrivain et André Glucksmann, qui vient de mourir et dont il ne restera rien, pour un penseur : le seule penseur considérable de notre temps, avec Emmanuel Levinas et Gilles Deleuze, c’est René Girard, mort la semaine dernière, et dont l’œuvre continue à agir…

    Richard Millet (Site officiel de Richard Millet, 10 novembre 2015)

    http://euro-synergies.hautetfort.com/archive/2015/11/18/une-force-illegitime-5718285.html

  • Des islamistes radicaux ont accès aux pistes de l'aéroport de Roissy

    Lu ici :

    "Mercredi 19 novembre, deux perquisitions administratives ont été menées à l'aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle, au sein des sociétés Air France Cargo et Fedex. Dans les locaux de la compagnie aérienne, les enquêteurs, qui ont fouillé un millier de casiers, ont découvert que plusieurs employés, fichés "S" pour des soupçons de radicalisation islamistes, disposaient comme les autres d'un badge d'accès à la piste.

    Vu le contexte, le badge de ces personnes leur a été retiré. On compte environ 10.000 fichés "S" en France, certains pour des soupçons de radicalisation islamistes, d'autres pour des liens présumés avec le hooliganisme ou des mouvances extrémistes."

    Michel Janva

  • Premier bilan militaire et géopolitique de l’intervention russe en Syrie

    Général (2S) Jean-Bernard Pinatel, Fondateur du Groupe Permanent d’Évaluations de Situations (GPES), puis directeur du Service d’Information et de Relations Publiques des Armées (SIRPA, devenu DICOD) et, après une reconversion dans l’industrie où il a occupé des postes de direction générale, il est actuellement consultant en géostratégie de l’innovation et des risques pour les directions de recherche et de développement.

    ♦ L’intervention de la Russie en Syrie est l’expression d’une stratégie cohérente qui s’appuie sur des composantes historiques, culturelles, religieuses et civilisationnelles. Elle a été rendue acceptable aux yeux de l’opinion internationale par l’émotion suscitée par la barbarie des exécutions perpétrées par Daesh et la destruction du patrimoine historique de Palmyre.

    Elle vient à point nommé pour pallier l’inefficacité de la stratégie américaine qui n’a pas réussi à stopper la progression de Daech en Irak et en Syrie malgré 15 mois de frappes aériennes.

    Vladimir Poutine a compris ce que François Hollande a été incapable de percevoir : si Damas devenait capitale islamique aux mains de l’Armée de la conquête (Al Nosra et consorts) ou de l’Etat Islamique, ou des deux, « l’islamisme aurait prouvé sa force. Et alors, rien ne pourrait arrêter la vague d’enthousiasme populaire mondiale qui s’ensuivra et aucune armée ne sera lancée à l’assaut de cette ville de deux millions d’habitants. Le monde basculera comme il a basculé symboliquement à la chute du Mur de Berlin » (1).

    1/ Premier bilan militaire.

    En un mois et demi les forces syriennes appuyées par les frappes russes ont repris presque complétement le contrôle de l’axe stratégique Damas – Hama -Alep et dégagé l’aéroport international situé à l’Est d’Alep. Cette offensive a été menée essentiellement contre les forces d’Al Nostra (Al Qaida) qui contrôlaient la région entre Alep et Lataquié après avoir pratiquement éliminé les rebelles dit modérés depuis 2014.

    Pour une meilleure lecture, cliquer sur l'image.

    (Pour une meilleure lecture, cliquer sur l’image).

    Cette efficacité tient à plusieurs facteurs

    • 1) l’armée d’Assad qui cédait du terrain a été remobilisée et renforcée par des détachements du Hezbollah et des forces spéciales iraniennes et rééquipée de matériel moderne russe;
    • 2) les Russes ont déployé toute une panoplie de moyens aériens, terrestres et navals à l’efficacité complémentaire (2). Situés à proximité immédiate du théâtre d’opération, les appareils russes peuvent effectuer plusieurs sorties par jour;
    • 3) Les Russes auraient également mis en place en Syrie tout un dispositif de contre-mesures électronique et de brouillage qui rend aveugle et les djihadistes et les forces américaines (3).

     

    Aviation russe en Syrie

    Aviation russe en Syrie (Pour une meilleure lecture, cliquer sur l’image)

    2/. Facteurs géopolitiques sous-jacents à l’intervention Russe.

    Rappel historique

    La Russie au début du XXe jouxte l’empire Ottoman, la Perse et l’Afghanistan (carte ci-dessous). 

    3-mica(Pour une meilleure lecture, cliquer sur l’image)

    L’influence Russe en Perse est reconnue par la signature de la convention anglo-russe du 31 août 1907. Elle divise l’Iran en 2 zones d’influence: les provinces du Nord deviennent une zone d’influence russe, celles du Sud une zone d’influence britannique, la région de Téhéran étant déclarée « neutre ».

    Vladimir Poutine dès son accession au pouvoir a renforcé les liens avec l’Iran (4), ce qui s’est traduit en 2015 par une reprise de la coopération en matière de systèmes de Défense. Avec les autres pays riverains un accord de septembre 2014 (5) met fin à plusieurs différends sur le partage des ressources.

    Au Moyen-Orient, durant la guerre froide, L’Union soviétique a soutenu les mouvements de libération. Cette coopération avec des partis politiques non-marxistes s’est concrétisée par l’appui au parti nassérien : l’Egypte de Nasser devient l’un des principaux alliés de Moscou jusqu’au revirement de Sadate en 1972. Avec la Syrie les relations ont été ouvertes à la même époque (1955) et se sont traduites par un échange d’ambassadeurs et la signature d’accords commerciaux. L’URSS n’est devenue un véritable allié de la Syrie qu’après l’attentat de Munich (1972). C’est à cette époque que Damas a concédé à l’URSS la base maritime de Tartous.

    Aspects culturels, religieux et « civilisationnel »

    Depuis le XIXe siècle, il existe dans les élites russes un courant de pensée orientaliste dont la concrétisation théorique la plus influente est l’eurasisme. Le premier mouvement eurasiste avait été fondé dans les années 1920 par des intellectuels russes de l’émigration (6). Pour ces intellectuels l’identité russe est née d’une fusion originale entre les éléments slave et turco-musulman. La Russie constitue un « troisième continent » situé entre l’Occident dénoncé comme matérialiste et décadent et l’Asie.

    Après la chute de l’URSS et durant le chaos des années 90, Alexandre Guelievitch Douguine reprend ces idées et les intègre dans la théorie géopolitique de Mackinder qui oppose dans la lutte pour la suprématie mondiale « l’île mondiale » (l’Amérique) et « terre mondiale » (l’Eurasie). La civilisation anglo-saxonne, protestante, individualiste et dirigée par le profit et la finance, serait irréductiblement opposée à la civilisation continentale, russe-eurasienne, orthodoxe et musulmane, plus solidaire et dans laquelle les secteurs stratégiques seraient détenus par l’Etat. Le but déclaré du mouvement néo-eurasiste est de constituer un grand bloc continental eurasien pour lutter à armes égales contre la puissance maritime « atlantiste » qui entraîne le monde vers le chaos.

    Ce courant de pensée intègre les musulmans dans une vision civilisationnelle commune et, à la différence de l’Occident, ne confond pas islam et islamisme.

    La lutte contre le salafisme en Syrie est ainsi pour les Russes une guerre civilisationnelle alors que les salafistes sont pour les américains qu’un ennemi de plus qu’il faut contenir plutôt que détruire (7), mis presqu’au même rang que la Russie, dans le cadre de leur stratégie de domination mondiale.

    3/. Vers une sortie de crise en Syrie : les atouts de la diplomatie Russe au Moyen-Orient.

    La Russie, après une éclipse de 25 ans qui a suivi la chute de l’URSS, revient ainsi au centre du jeu diplomatique au Moyen-Orient et tient dans ses mains les clés d’un règlement négocié alors que la France, par la politique à courte vue de François Hollande (8) et de Laurent Fabius, s’en est exclu durablement.

    La Russie est le seul pays qui peut parler à tous les pays musulmans quels que soient leur obédience, sunnite ou chiite.

    Elle dispose d’une élite ainsi que de cadres diplomates et militaires parlant l’arabe dont Evgueni Primakov, décédé 25 juin 2015 à Moscou, était le représentant le plus éminent. Celui que l’on dénommait le « Laurence russe », avant sa carrière politique qui a débuté avec la fin de l’URSS, avait acquis une connaissance approfondie du Moyen-Orient (9) grâce à 35 ans de présence et d’études comme journaliste sur place puis comme universitaire.

    Vladimir Poutine, grâce à ces diplomates, a réussi la performance, en octobre 2003, d’être le premier chef d’un État à majorité non musulmane à prendre la parole au sommet de l’Organisation de la conférence islamique (OCI), qui regroupe cinquante-sept États musulmans. Faisant valoir que les 8 républiques autonomes (10) portent le nom de peuples musulmans, il a obtenu pour la Russie le statut de membre observateur de cette organisation internationale, appuyé dans cette demande par l’Arabie Saoudite, dépositaire des lieux saints et par l’Iran chiite.

    La Russie a donc les mains libres en Syrie car la campagne des primaires pour les élections présidentielles de 2016 bat son plein aux Etats-Unis et se focalise comme d’habitude sur les questions de politique de sécurité intérieure, d’économie et de social.

    Obama, poussé par le camp démocrate, fera tout pour finir son mandat avec un succès contre Daesh sans toutefois prendre le risque qu’un seul soldat américain soit fait prisonnier par l’EI. Il est donc obligé de laisser faire Poutine en espérant au final partager avec lui les marrons que le leader russe aura retiré du feu islamiste.

     Général (2S) Jean-Bernard PINATEL
    14/11/2015

    Source : Analyse, Syrie

    Notes :

    (1) Général Jean-Claude Allard : Quatre remarques sur la stratégie française contre l’État Islamique

    (2) A ce jour, différentes sources ouvertes font état : 1) d’un groupement naval avec deux croiseurs intervenant depuis la Méditerranée et une flottille de quatre navires opérant depuis la Caspienne qui ont frappé avec des missiles de croisière des cibles à Rakka, Idlib et Alep. 2) d’une trentaine d’avions de combatsguidés au sol par des forces spéciales russes qui ont réalisé au 11/11 plus de 2000 frappes. 3) De 5 000 militaires, essentiellement issus de la 810ème brigade d’infanterie de marine de la Mer Noire, qui assurent la sécurité des infrastructures militaires russes à Tartous et Lattaquié, apportent un soutien logistique aux troupes du gouvernement central, tandis qu’un bataillon de chars (3 compagnies de 10 chars) et une vingtaine d’hélicoptères MI24 appuyent au plus près les forces syriennes.

    (3) Les moyens de guerre électronique terrestres, navals et aériens que la Russie a déployés permettent de surveiller l’intégralité du spectre électromagnétique pour localiser les émetteurs de l’ennemi et les brouiller. La guerre électronique s’étend aujourd’hui au brouillage des communications, des radars et des surveillances électro-optiques. Les équipements modernes générateurs de contre-mesures, y compris dans le spectre visible, infrarouge ou laser, utilisent des moyens de surveillance électro-optiques aériens et spatiaux (IMINT) pour contrecarrer les Russes dans l’anéantissement de l’EI. Pour protéger le dispositif contre les moyens de recherche de l’OTAN, les Russes ont déployé en Syrie, plusieurs Krasukha-4. Les avions russe Su-24, Su-25, Su-34 sont équipés de conteneur de brouillage SAP-518/ SPS-171, et les hélicoptères Mi-8AMTSh avec desRichag-AV. A cela s’ajoute le navire Priazovye (de classe Vishnya), appartenant à la flotte russe de la mer Noire, qui a été déployé en mer Méditerranée, près de la côte syrienne. Ce navire est spécialisé dans le brouillage et la collecte des informations de type SIGINT et COMINT (interception de tous les réseaux de communications). Source : L’arme ultrasecrète qui permet à Poutine d’assoir sa suprématie dans la guerre radio électronique en Syrie ?

    (4) En avril 2015, le président russe Vladimir Poutine a signé un décret permettant de reprendre les livraisons de systèmes missiles antiaériens S-300 en République islamique.

    (5) Ce quatrième sommet de la Caspienne a rassemblé la Russie, l’Iran, l’Azerbaïdjan, le Kazakhstan et le Turkménistan. Ces pays ont trouvé un accord sur les questions de « « sécurité et de stabilité dans la région ».

    (6) Tournant vers l’Orient, Petr Savitski, 1921

    (7) Il n’est pas impossible qu’un Daesh affaibli serve mieux les intérêts stratégiques américains qu’un Daesh détruit complétement.

    (8) Il s’est ridiculisé auprès de Poutine avec l’affaire des Mistrals. Les Russes méprisent les lâches et les vassaux. Il a été incapable de comprendre que sans troupes au sol, les frappes aériennes ne permettraient pas de vaincre Daesh. Il n’a pas pris la mesure du risque que si l’EI s’emparait de Damas, l’évènement soulèverait les foules arabes et ferait basculer des millions de musulmans dans le Djihad. Il n’a rien compris à la nature de la crise syrienne et aux risques en retour que sa politique faisait courir aux Français.

    (9) 1956 à 1970, il a été journaliste pour la radio soviétique et correspondant au Moyen-Orient pour la Pravda. De 1970 à 1977, il est directeur adjoint de l’Institut d’économie et de relations internationales de l’Académie des sciences. Parlant couramment l’arabe, il est directeur de l’Institut d’études orientales de l’Académie des sciences de 1977 à 1985. Durant cette période, il a dirigé la rédaction de nombreuses thèses universitaires, dont celle de Mahmoud Abbas (Président de l’Autorité palestinienne depuis 2005). De 1985 à 1989, il retourne à l’Institut d’économie et de relations internationales en tant que directeur.

    (10) Outre la Tchétchénie, ce sont l’Ingouchie, le Daghestan, les Adyghés, la Kabardino-Balkarie, la Karatchaevo-Tcherkessie, le Bachkortostan et le Tatarstan. Les plus importantes et les plus peuplées sont le Tatarstan et le Bachkortostan. Plus de la moitié des Tatars vivent à l’extérieur du Tatarstan ; à elle seule, la région de Moscou compterait un peu plus de musulmans que le Bachkortostan.

    http://www.polemia.com/premier-bilan-militaire-et-geopolitique-de-lintervention-russe-en-syrie/

  • Qui peut encore les croire ?

    Les attentats du 13 novembre auraient-ils pu être évités? Mercredi Yves de Kerdrel, le directeur de la publication de Valeurs actuelles, annonçait au micro de France Inter «des informations  susceptibles de faire sauter un certain nombre de personnes en France». Il évoquait l’entretien accordé,  dans le numéro de son  magazine paru hier, de Bernard Squarcini, successivement directeur de la  de la Surveillance du Territoire (DST) puis, en 2008, de la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI), née de la fusion de la DST et de la Direction centrale des Renseignements généraux (DCRG). Il y a deux ans affirme M. Squarcini, «les services secrets syriens sont venus  lui proposer  la liste de tous les djihadistes français opérant en Syrie (…). Mais hélas dit-il,  Manuel Valls a dit « pas question, nous n’échangeons pas de renseignements avec un régime tel que la Syrie.» «Comment arrêter les djihadistes français qui partent en Syrie s’il n’y a plus de contacts, plus de négociations?» s’alarmait l’ex patron du renseignement français dans Marianne fin 2013…

    Autre interrogation pour les Français, même si ce n’en est plus vraiment  une pour la totalité de spécialistes note Bruno Gollnisch, le rôle de certaines pétromonarchies dans le soutien financier et logistique à l’Etat islamique.  Une question de  nouveau évoqué implicitement par Vladimir  Poutine, lors de la dernière réunion du G20 en Turquie – voir notre article publié hier.

    Des accusations  qui sont désormais au cœur du débat public et qui ont obligé Laurent Fabius à se fendre d’une déclaration  mercredi devant l’Assemblée nationale : «la lutte contre le financement du terrorisme est une nécessité absolue et une clé si nous voulons éradiquer Daech (…). S’agissant de l’accusation de financement des terroristes portée contre certains pays du Golfe: nos services ont procédé aux vérifications nécessaires et les éléments dont nous disposons (…) ne nous permettent pas de porter des accusations contre les gouvernements de ces pays (…). Nous avons toujours dit en revanche que si à l’avenir des éléments montraient l’inverse, il est évident que nous changerions nos relations du tout au tout et je veux le réaffirmer solennellement, il ne saurait y avoir et il n’y aura pas la moindre complaisance à l’égard de gouvernements qui aideraient financièrement les terroristes.»

    Dans son dernier livre, qui caracole en tête des ventes, Philippe de Villiers, rappelait cependant les collusions  coupables, la soumission des gouvernements de droite ( traditionnellement  plutôt liés au Qatar) et de  gauche (plus en relations avec l’Arabie saoudite) devant les  pétrodollars généreusement distribués pour endormir lesconsciences, les velléités de résistance.

    Courrier international publiait dans son dernier numéro un article paru dans The Daily Telegraph tout aussi éclairant : « La semaine dernière, alors même que l’émir du Qatar jurait ses grands dieux que le pays n’avait jamais financé l’EI, le Trésor américain a apporté la première preuve que l’argent du Qatar avait bien permis à Djihad John (égorgeur d’otages tristement célèbre, NDLR)  et à d’autres Britanniques de rejoindre la Syrie.»

    En septembre, selon le Trésor américain, Tariq  Al-Harzi a permis à l’EI de recevoir 2 millions de dollars d’un intermédiaire financier de l’EI basé au Qatar, à condition que cet argent soit affecté uniquement à des opérations militaires. L’intermédiaire financier basé au Qatar avait également recruté Al-Harzi pour lever des fonds au Qatar. »

    « Doha rétorquera (comme MM. Fabius, Sarkozy et consorts, NDLR)  qu’il s’agit d’individus privés et non du gouvernement. Mais tout Etat, et encore plus une autocratie du Golfe, a les moyens d’empêcher ce genre de chose, à condition de le vouloir. »

    «Par ailleurs, les preuves des liens du gouvernement qatari avec les extrémistes (dont certains ont réussi à lever des fonds alloués par la suite à l’EI) sont irréfutables. Entre huit et douze personnalités éminentes au Qatar ont récolté des millions de dollars pour les djihadistes, a déclaré un diplomate occidental local. Et ils ne s’en cachaient guère (…). L’engagement du Qatar auprès des extrémistes est sans doute un moyen d’assurer ses arrières en Syrie. Le Qatar est un pays qui a toujours cherché à multiplier les alliances : des talibans à Israël, avec qui il était un temps le seul pays du Golfe à entretenir des relations commerciales. Le Qatar accueille le Hamas, les milices islamistes libyennes et les Frères musulmans de toute la région».

    Dans ce contexte de tensions, d’inquiétudes, de graves accusations portées contre des partis dits de gouvernement en charge de la sécurité des Français, la première des libertés faut-il le rappeler, les derniers sondages enregistrent une nouvelle poussée du FN aux élections régionales.

    Selon l’ enquête  de Harris Interactive pour 20 Minutes publiée  aujourd’hui , le Front National recueillerait  en moyenne de  27 % des intentions de vote, devant  l’alliance  PS-PRG-MRC  (26 %),  le conglomérat LR-UDI-MoDem-PCD (25%), EELV (7 %) ;  les listes DLF  et  FG-PCferment la marche,  créditées pareillement de 5 % de suffrages.

    Sur le site de l’Express il y a deux jours, Emmanuel Rivière, directeur de l’unité stratégies d’opinion de TNS Sofrès, analysait les conséquences possibles des attentats du 13 novembre sur les élections de décembre. Il  jugeait que l’hypothèse « la plus vraisemblable » n’était pas que la tuerie du 13 novembre  permette au PS de sauver les meubles, lequel pourrait être  porté par un réflexe légitimiste «qui profite mécaniquement au pouvoir en place». Ce scénario voyant des Français  se «ressouder autour des partis de gouvernement» « face à une épreuve de cette nature »,  est a contrario plutôt défendu par le politologue Pascal Perrineau. Celui-ci estime que le FN  sera impacté à terme (en 2017)   par son image encore mal établi de parti ayant les compétences pour assumer  les plus hautes fonctions de l’Etat.

    M. Rivière juge qu’à l’instar du PS, les Républicains ne profiteront pas forcément du drame du 13 novembre dans les urnes « car ils  sont eux-mêmes divisés: Alain Juppé n’est pas sur la même ligne que l’ancien chef de l’Etat » A contrario, « il est clair que ces attentats confortent des thèmes classiques du FN: les liens supposés (sic) entre immigration et insécurité; L »Europe-passoire; une demande de sécurité accrue, quitte à limiter les libertés publiques... ».

    « (La) vraie cible (du FN, de Marine, NDLR) poursuit-il, ce sont les abstentionnistes, d’une part, les électeurs de Debout la France et une partie des sympathisants de la gauche de la gauche, d’autre part. Des citoyens qui, par colère, pourraient préférer voter FN que Républicain ou Socialiste, contre lesquels ils ont un ressentiment global. C’est une hypothèse que l’on ne peut pas exclure.»

    Notons enfin, l’éditorial particulièrement honteux commis hier sur France Inter par  un vieil adversaire de l’opposition nationale , le journaliste Renaud Dély. «Réclamer la démission du gouvernement a-t-il dit, et pourquoi pas du Président, alors que nous sommes en guerre, une expression que Marine Le Pen répète elle aussi, c’est évidemment ravir les terroristes, qui veulent déstabiliser l’Etat français. Mais vous l’aurez compris, ce n’est pas franchement étonnant (…). Il y aurait quelques convergences de vue entre le FN et les terroristes ou du moins, quelques indices troublants (…). Marine Le Pen ne condamne pas ces attentats. Au contraire. En sous-main, elle les encourage (…).  Alors, certes, on ne dira pas que le FN vote Daech, non bien sûr. Mais en revanche, ce qui est clair, c’est que Daech vote FN ».

    Cette pathétique «analyse» de M. Dély, qui prête à ceux qui n’ont eu de cesse d’alerter nos compatriotes des conséquences  tragiques des démissions des partis au pouvoir, dans tous les domaines, une complaisance tactique avec les djihadistes, est particulièrement immonde. Mais ne nous y trompons pas, cette logorrhée  sera  développée  par la Caste aux abois pour tenter de circonscrire le vote FN.  Après tout, n’est-ce pas là la  vraie priorité du  Système ?

    http://gollnisch.com/2015/11/20/qui-peut-encore-les-croire/

  • Qui peut encore les croire ?

    Les attentats du 13 novembre auraient-ils pu être évités? Mercredi Yves de Kerdrel, le directeur de la publication de Valeurs actuelles, annonçait au micro de France Inter «des informations  susceptibles de faire sauter un certain nombre de personnes en France». Il évoquait l’entretien accordé,  dans le numéro de son  magazine paru hier, de Bernard Squarcini, successivement directeur de la  de la Surveillance du Territoire (DST) puis, en 2008, de la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI), née de la fusion de la DST et de la Direction centrale des Renseignements généraux (DCRG). Il y a deux ans affirme M. Squarcini, «les services secrets syriens sont venus  lui proposer  la liste de tous les djihadistes français opérant en Syrie (…). Mais hélas dit-il,  Manuel Valls a dit « pas question, nous n’échangeons pas de renseignements avec un régime tel que la Syrie.» «Comment arrêter les djihadistes français qui partent en Syrie s’il n’y a plus de contacts, plus de négociations?» s’alarmait l’ex patron du renseignement français dans Marianne fin 2013…

    Autre interrogation pour les Français, même si ce n’en est plus vraiment  une pour la totalité de spécialistes note Bruno Gollnisch, le rôle de certaines pétromonarchies dans le soutien financier et logistique à l’Etat islamique.  Une question de  nouveau évoqué implicitement par Vladimir  Poutine, lors de la dernière réunion du G20 en Turquie – voir notre article publié hier.

    Des accusations  qui sont désormais au cœur du débat public et qui ont obligé Laurent Fabius à se fendre d’une déclaration  mercredi devant l’Assemblée nationale : «la lutte contre le financement du terrorisme est une nécessité absolue et une clé si nous voulons éradiquer Daech (…). S’agissant de l’accusation de financement des terroristes portée contre certains pays du Golfe: nos services ont procédé aux vérifications nécessaires et les éléments dont nous disposons (…) ne nous permettent pas de porter des accusations contre les gouvernements de ces pays (…). Nous avons toujours dit en revanche que si à l’avenir des éléments montraient l’inverse, il est évident que nous changerions nos relations du tout au tout et je veux le réaffirmer solennellement, il ne saurait y avoir et il n’y aura pas la moindre complaisance à l’égard de gouvernements qui aideraient financièrement les terroristes.»

    Dans son dernier livre, qui caracole en tête des ventes, Philippe de Villiers, rappelait cependant les collusions  coupables, la soumission des gouvernements de droite ( traditionnellement  plutôt liés au Qatar) et de  gauche (plus en relations avec l’Arabie saoudite) devant les  pétrodollars généreusement distribués pour endormir lesconsciences, les velléités de résistance.

    Courrier international publiait dans son dernier numéro un article paru dans The Daily Telegraph tout aussi éclairant : « La semaine dernière, alors même que l’émir du Qatar jurait ses grands dieux que le pays n’avait jamais financé l’EI, le Trésor américain a apporté la première preuve que l’argent du Qatar avait bien permis à Djihad John (égorgeur d’otages tristement célèbre, NDLR)  et à d’autres Britanniques de rejoindre la Syrie.»

    En septembre, selon le Trésor américain, Tariq  Al-Harzi a permis à l’EI de recevoir 2 millions de dollars d’un intermédiaire financier de l’EI basé au Qatar, à condition que cet argent soit affecté uniquement à des opérations militaires. L’intermédiaire financier basé au Qatar avait également recruté Al-Harzi pour lever des fonds au Qatar. »

    « Doha rétorquera (comme MM. Fabius, Sarkozy et consorts, NDLR)  qu’il s’agit d’individus privés et non du gouvernement. Mais tout Etat, et encore plus une autocratie du Golfe, a les moyens d’empêcher ce genre de chose, à condition de le vouloir. »

    «Par ailleurs, les preuves des liens du gouvernement qatari avec les extrémistes (dont certains ont réussi à lever des fonds alloués par la suite à l’EI) sont irréfutables. Entre huit et douze personnalités éminentes au Qatar ont récolté des millions de dollars pour les djihadistes, a déclaré un diplomate occidental local. Et ils ne s’en cachaient guère (…). L’engagement du Qatar auprès des extrémistes est sans doute un moyen d’assurer ses arrières en Syrie. Le Qatar est un pays qui a toujours cherché à multiplier les alliances : des talibans à Israël, avec qui il était un temps le seul pays du Golfe à entretenir des relations commerciales. Le Qatar accueille le Hamas, les milices islamistes libyennes et les Frères musulmans de toute la région».

    Dans ce contexte de tensions, d’inquiétudes, de graves accusations portées contre des partis dits de gouvernement en charge de la sécurité des Français, la première des libertés faut-il le rappeler, les derniers sondages enregistrent une nouvelle poussée du FN aux élections régionales.

    Selon l’ enquête  de Harris Interactive pour 20 Minutes publiée  aujourd’hui , le Front National recueillerait  en moyenne de  27 % des intentions de vote, devant  l’alliance  PS-PRG-MRC  (26 %),  le conglomérat LR-UDI-MoDem-PCD (25%), EELV (7 %) ;  les listes DLF  et  FG-PCferment la marche,  créditées pareillement de 5 % de suffrages.

    Sur le site de l’Express il y a deux jours, Emmanuel Rivière, directeur de l’unité stratégies d’opinion de TNS Sofrès, analysait les conséquences possibles des attentats du 13 novembre sur les élections de décembre. Il  jugeait que l’hypothèse « la plus vraisemblable » n’était pas que la tuerie du 13 novembre  permette au PS de sauver les meubles, lequel pourrait être  porté par un réflexe légitimiste «qui profite mécaniquement au pouvoir en place». Ce scénario voyant des Français  se «ressouder autour des partis de gouvernement» « face à une épreuve de cette nature »,  est a contrario plutôt défendu par le politologue Pascal Perrineau. Celui-ci estime que le FN  sera impacté à terme (en 2017)   par son image encore mal établi de parti ayant les compétences pour assumer  les plus hautes fonctions de l’Etat.

    M. Rivière juge qu’à l’instar du PS, les Républicains ne profiteront pas forcément du drame du 13 novembre dans les urnes « car ils  sont eux-mêmes divisés: Alain Juppé n’est pas sur la même ligne que l’ancien chef de l’Etat » A contrario, « il est clair que ces attentats confortent des thèmes classiques du FN: les liens supposés (sic) entre immigration et insécurité; L »Europe-passoire; une demande de sécurité accrue, quitte à limiter les libertés publiques... ».

    « (La) vraie cible (du FN, de Marine, NDLR) poursuit-il, ce sont les abstentionnistes, d’une part, les électeurs de Debout la France et une partie des sympathisants de la gauche de la gauche, d’autre part. Des citoyens qui, par colère, pourraient préférer voter FN que Républicain ou Socialiste, contre lesquels ils ont un ressentiment global. C’est une hypothèse que l’on ne peut pas exclure.»

    Notons enfin, l’éditorial particulièrement honteux commis hier sur France Inter par  un vieil adversaire de l’opposition nationale , le journaliste Renaud Dély. «Réclamer la démission du gouvernement a-t-il dit, et pourquoi pas du Président, alors que nous sommes en guerre, une expression que Marine Le Pen répète elle aussi, c’est évidemment ravir les terroristes, qui veulent déstabiliser l’Etat français. Mais vous l’aurez compris, ce n’est pas franchement étonnant (…). Il y aurait quelques convergences de vue entre le FN et les terroristes ou du moins, quelques indices troublants (…). Marine Le Pen ne condamne pas ces attentats. Au contraire. En sous-main, elle les encourage (…).  Alors, certes, on ne dira pas que le FN vote Daech, non bien sûr. Mais en revanche, ce qui est clair, c’est que Daech vote FN ».

    Cette pathétique «analyse» de M. Dély, qui prête à ceux qui n’ont eu de cesse d’alerter nos compatriotes des conséquences  tragiques des démissions des partis au pouvoir, dans tous les domaines, une complaisance tactique avec les djihadistes, est particulièrement immonde. Mais ne nous y trompons pas, cette logorrhée  sera  développée  par la Caste aux abois pour tenter de circonscrire le vote FN.  Après tout, n’est-ce pas là la  vraie priorité du  Système ?

    http://gollnisch.com/2015/11/20/qui-peut-encore-les-croire/

  • Banlieue et terrorisme : « rien à voir » ?

    La contagion du fanatisme était inévitable. Ses dérives bellicistes prévisibles.
    C’est Claude Bartolone qui le dit : « Il ne faut pas qu’on établisse de lien entre les classes populaires, les banlieues populaires et ces terroristes qui n’ont rien à voir avec ces populations qui n’aspirent qu’à vivre normalement. » 129 morts et 352 blessés plus tard, le député de Seine-Saint-Denis, candidat PS à la région Île-de-France, voudrait nous convaincre qu’il n’existe aucune corrélation entre les banlieues « sensibles » françaises et la barbarie islamiste qui a orchestré deux séries d’attentats dévastateurs en moins d’un an. Clientélisme électoral, quand tu nous tiens…

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