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islamisme - Page 405

  • La France responsable?

    Emmanuel Macron intervenait samedi  en  conclusion de l’université du groupe Les Gracques  ( gauche réformiste et européiste), «une association lancée par des personnalités engagées à gauche, anciens membres de cabinets des différents gouvernements de gauche ou acteurs de la société civile…». Selon le ministre de l’Economie,  la France aurait   une «part de responsabilité» dans le développement chez nous du fondamentalisme islamique.  Responsabilité qui serait alors partagée par les gouvernements  belges, Belgique elle aussi menacée par les fous d’Allah.  Ces dernières heures, dans le cadre de la traque de  Salah Abdeslam, suspecté d’être la cheville ouvrière des  attentats de Paris, les policiers ont procédé à des dizaines de perquisitions et d’arrestations dans des communes de  l’agglomération bruxelloise (Molenbeek, Anderlecht, Jette, Schaerbeek, Woluwé-Saint-Lambert, Forest) et à  Charleroi. «Nous avons progressivement abîmé cet élitisme ouvert républicain qui permettait à chacune et chacun de progresser. Nous avons arrêté la mobilité » sociale, a déploré samedi M. Macron. «Nous sommes une société où nous avons construit la capacité à fermer la porte (…). Quelqu’un sous prétexte qu’il a une barbe ou un nom à consonance qu’on pourrait croire musulmane, a quatre fois moins de chances d’avoir un entretien d’embauche qu’un autre (…). Je ne suis pas en train de dire que tous ces éléments sont la cause première du djihadisme. C’est la folie des hommes, et l’esprit totalitaire et manipulateur de quelques-uns. Mais il y a un terreau, ce terreau est notre responsabilité.»

    D’une folie l’autre, il s’agit aussi (surtout) de comprendre, et M. Macron se garde bien de l’évoquer, que l’idéologie  de l’ouverture et du métissage sans freins,  sans frontiériste,  ultra libre échangiste dans tous les domaines, est la première responsable de la  création de ce «terreau». Cette désintégration, cette désassimilation était à prévoir au regard d’une immigration de peuplement, majoritairement musulmane, qui a fragilisé notre tissu social, tiers-mondisé la société française toute entière, et  qui  nourrit mécaniquement  le  repli communautariste, y compris dans ses modes les plus extrémistes.

    Quant à  «l’ esprit totalitaire et manipulateur»,  il est  aussi à l’œuvre  au sein des partis dits de gouvernement qui n’ont jamais voulu consulter les Français sur leur acceptation ou  non de cette vague migratoire décidée par  des cénacles bien peu démocratiques.

    Vague migratoire qui continue à déferler sur l’Europe avec l’afflux de «migrants» que nous connaissons  et qui ne manque pas d’inquiéter les populations des pays de l’UE.  Media Presse Infos rappelait ces derniers jours l’enquête publiée en novembre 2014 par  l’Arab Opinion Index Team de l’Arab Center for Research and Policy Studies, basé à Doha (Qatar),   constatant que «13% des réfugiés  syriens  (vrais ou faux syriens ?) interrogés dans les camps de réfugiés au Liban, en Jordanie et en Turquie considèrent l’Etat Islamique comme positif ou positif dans une certaine mesure.»

    Une certaine mesure  dépassée par  Michel Onfray si l’on en croit  certains. Accusé il y a peu  decryptolepénisme, il serait coupable aujourd’hui de faire le jeu de l’Etat islamique (EI), en légitimant  son discours et ses agissements. Il est notamment reproché au philosophe athée et normand  des propos datant d’un entretien télévisé du mois de septembre et   repris dans la  dernière vidéo de l’EI,  dans lequel il  dénonce les interventions militaires  de notre pays. « Nous devrions, nous la France, cesser de bombarder les populations musulmanes sur la totalité de la planète» disait-il notamment, phrase  répétée en boucle par  cette vidéo de l’Etat islamique.

    Après la mise en ligne de celle-ci, Michel Onfray était invité d‘iTélé. «On est toujours instrumentalisé par quelqu’un», «aujourd’hui certains  veulent me fusiller comme Robert Brasillach» (horresco referens)   a-t-il affirmé, tout en maintenant  ses propos. Les attentats sont  une réponse à la  politique  menée par  la France au Proche et au Moyen-Orient   depuis la première guerre du Golfe a-t-il assuré, et  «bombarder l’EI ne permettra pas de calmer les jeunes soldats de l’EI qui sont dans nos banlieues ». M. Onfray a donc réitéré la  pensée qui est la sienne et qu’il avait synthétisé sur twitter  au lendemain des attentats: «Droite et gauche qui ont internationalement semé la guerre contre l’islam politique récoltent nationalement la guerre de l’islam politique.»

    Michel Onfray peut tout à fait légitimement  rappeler les conséquences dramatiques et bien réelles de la destruction du régime laïque irakien ou libyen. Le FN là aussi ne s’était pas trompé constate Bruno Gollnisch.  Michel Houllebecq  le  dit  pareillement  dans   une tribune parue cette semaine  dans le Corriere della Sera,    dans laquelle il fustige  plus largement la volonté de faire  disparaitre «les frontières»; «les coupes budgétaires dans les forces de police»;  l’accueil des  migrants» imposé par la «gauche morale»;  le mépris des vœux de nos compatriotes;  « les gouvernements (qui) ont lamentablement échoué, systématiquement, lourdement dans leur mission fondamentale, c’est-à-dire protéger le peuple français confié à leur responsabilité ».

    Reste qu’il est loin d’être certain que  même dégagé de tout suivisme atlantiste, campant sur une ligne  politique  d’indépendance  nationale, mais ne renonçant pas à tenir son rang et à défendre ses intérêts à l’extérieur de nos frontières, notre pays   n’aurait pas  été   une cible pour l’EI.   Une nébuleuse étrange, dont les motivations, les commanditaires, les buts sont un vaste sujet d’interrogations pour de nombreux spécialistes.  Alors certes M. Onfray peut souligner qu’«on est toujours instrumentalisé par quelqu’un», mais  l’EI  non plus n’échappe pas à cette règle.

    http://gollnisch.com/2015/11/23/la-france-responsable/

  • Michel Onfray réagit à l’utilisation de son image par l’Etat Islamique – « Aujourd’hui, certains veulent me fusiller comme Robert Brasillach »

    Considéré il y a quelques jours encore par les médias mainstream comme un islamophobe servant les intérêts de Marine Le Pen, Michel Onfray est désormais suspecté par les mêmes d’être islamophile parce qu’il critique l’utilité des bombardements effectués par la France en Syrie, propos récupérés par les djihadistes de l’Etat Islamique.

    http://www.medias-presse.info/michel-onfray-reagit-a-lutilisation-de-son-image-par-letat-islamique-aujourdhui-certains-veulent-me-fusiller-comme-robert-brasillach/44126

  • Pétition pour demander une commission d'enquête sur le financement de Daesh

    Le député Jean-Frédéric Poisson, président du PCD et vice-Président de la commission des lois a déposéune proposition de résolution demandant la création d’une commission d’enquête parlementaire sur le financement de Daech. Cette proposition de résolution a été soutenue par 146 parlementaires et est inscrite à l’ordre du jour des débats à l’Assemblée le jeudi 3 décembre. Elle sera soumise au vote des députés afin de déterminer si la commission d’enquête doit être créée.

    A ce jour, aucun député socialiste ne l’a soutenue, et Elisabeth Guigou, Présidente de la commission des Affaires étrangères de l’Assemblée nationale chargée de se prononcer sur l’opportunité de créer une telle commission d’enquête, a déjà fait savoir qu’elle s’y opposerait.

    Vous pouvez signez la pétition pour soutenir la création de cette commission d'enquête parlementaire.

    "A l’heure où nous demandons à tous les pays de s’opposer résolument et sans ambiguïté à Daech, à l’heure où le G20 déclare vouloir renforcer la lutte contre le financement de cette organisation terroriste, il est indispensable de s’assurer que dans les pays d’Europe, et particulièrement en France, aucun soutien d’aucune sorte ne soit apporté à l’Etat islamique !Depuis plusieurs mois, Daech, organisation terroriste islamiste, sème la terreur au Proche et Moyen-Orient. Notre pays a à son tour été très durement touché par cette organisation terroriste avec les attaques du vendredi 13 novembre qui ont fait 129 morts et 352 blessés, dont des dizaines en état d’urgence absolue. Aujourd’hui, il est indispensable que les parlementaires veillent à ce qu’aucun euro français ne contribue directement comme indirectement au financement de Daech. Refusez que cette organisation terroriste puisse bénéficier d’une quelconque aide de la France ou d’un autre pays européen !"

    "Le 23 mai 2015, alerté par le témoignage de l’ambassadrice de l’Union européenne en Irak qui affirme que des pays européens financent indirectement l’organisation terroriste en achetant son pétrole, Jean Frédéric Poisson député des Yvelines, Président du Parti Chrétien-Démocrate, a déposé à l’Assemblée nationale une proposition de résolution portant création d’une commission d’enquête de trente membres sur la participation de fonds français au financement de Daech."

    Pour signer, cliquer ici.

    Michel Janva

  • [Ile de France] L’Action Française dénonce le financement de l’islamisme par nos impôts [Vidéo]

    Dimanche matin, 50 étudiants de l’Action Française ont fermé symboliquement un centre des impôts afin de dénoncer le financement indirect de Daesh et de l’islamisme par les puissances occidentales. Puisque nos impôts financent le terrorisme, fermons les centres des Finances Publiques !

     

  • «La sécurité, première des libertés» : quand Valls reprend un slogan électoral de Jean-Marie Le Pen

    Défendant, devant l'Assemblée nationale, la prolongation de l’état d’urgence à trois mois après les attentats de Paris, le Premier ministre, Manuel Valls, a lâché une formule choc qui est pourtant loin d'être nouvelle. 
    «La sécurité est la première des libertés», martèle le Premier ministre, le 19 novembre, devant les députés, à l'Assemblée nationale. Vous avez déjà entendu cette petite phrase quelque part auparavant ? Rassurez-vous, c'est normal ! Jean-Marie Le Pen, à l'époque où il était encore président du Front national (FN), l'avait utilisée sur une affiche électorale en 1992. Il était alors candidat dans la région PACA et posait tout sourire avec, dans les bras, celle qui allait devenir députée : Marion Maréchal-Le Pen. 
    Et l'homme politique n'est pas le seul à avoir utilisé cette formule au cours des dernières décennies. En 1980, Alain Peyrefitte, ancien ministre de la Justice de Valery Giscard d'Estaing, avait utilisé ce slogan devant l'Assemblée nationale durant un débat sur la loi «sécurité et liberté», qui visait notamment à élargir les droits des gendarmes en matière de contrôles d'identité. Parmi d'autres utilisateurs plus tardifs de cette formule toujours choc, on peut également citer Lionel Jospin, Nicolas Sarkozy... Et désormais, Manuel Valls. 
    Dans son récent discours devant l'Assemblée nationale, ce dernier a mis l'accent sur la sécurité, après les attentats terroristes qui ont fait 130 morts à Paris le 13 novembre. Estimant que cette dernière est plus importante que certaines libertés, qui «pourront être limitées», il a obtenu le vote, à la quasi-unanimité (six voix contre) de la prolongation de l'état d'urgence en France pour une durée de trois mois, contre 12 jours jusqu'à présent. Le Premier ministre a insisté sur le fait qu'il était «impératif» d’inscrire celui-ci «dans la Constitution».
    Membre du parti socialiste, Manuel Valls ne se présente pas particulièrement comme un afficionados de la formation politique aujourd'hui dirigée par Marine Le Pen. En octobre, il avait appelé à faire barrage contre le FN lors des élections régionales, estimant que «tout devra être fait pour l'empêcher» de gagner la moindre région. 

  • Le jihadiste Ahmad Almohammad a été aidé par des « bénévoles » français pro-migrants

    Le kamikaze a été accueilli à terre en Grèce et a reçu de l’aide et des vêtements par des Français de Médecins Sans Frontières.

    L’article complet du journal « The Sun » : Un des kamikazes a été aidé sur l’île grecque et habillé par des bénévoles français avant de faire son chemin à travers l’Europe.

    Via FDS

    http://www.contre-info.com/

  • Un professeur de l’IUT de journalisme de Lannion compare les terroristes djihadistes aux militants anti-IVG

    Suite aux attentats, un débat était organisé entre environ 130 élèves d’Info-Com de l’IUT de Lannion – une filière dont l’une des options prépare de futurs journalistes et leurs professeurs.

     

    Parmi les propos rapportés par le quotidien régional Ouest-France, l’on relève cette question d’une élève sur le traitement de l’information : Comment faire pour que les Arabes ne se sentent pas stigmatisés ? » Enseignante-chercheuse de l’IUT, Béatrice Damian-Gaillard lui fait alors cette réponse pour le moins étonnante : « Parce que vous, on ne vous demande pas de vous prononcer chaque fois que des catholiques intégristes font un mouvement anti-IVG », l’appelant ensuite à réfléchir à qui il convient de donner la parole.

    Comme le relève le journal régional indépendant Breizh Info, le parallèle fait par l’enseignante est choquant, puisque les anti-IVG n’ont jamais tué personne en France : « Mme Damian-Gaillard a sans doute oublié de rappeler à ses élèves que l’intégralité des attentats terroristes ayant tué des centaines d’individus en France ces 20 dernières années ont été perpétrés par des individus de confession musulmane et pas du tout catholique ».

    Au cours du même débat, un autre professeur, Pierre-Yves Bulteau insistait sur le fait que « la prise de recul, c’est aussi de réfléchir à qui on donne la parole quand on est journaliste ». Aux propos de ce militant de gauche assumé dont les engagements oscillent du catholicisme social au parti communiste, on pourrait rétorquer que la prise de recul consiste aussi à réfléchir et à rester neutre et objectif plutôt de faire des parallèles maladroits et biaisés. Probablement trop difficile pour ce journaliste qui ne cache pas ses opinions, mais qui a théoriquement la dure tâche d’apprendre à ses élèves l’objectivité et la neutralité… Inutile donc de s’étonner de la crise de confiance dans les médias du système qui perdure, et qui ne surprend que ceux qui en font partie : le ver est dans le fruit depuis le stade de la formation. [....]

    La suite sur L’Observatoire des journalistes et de l’information médiatique

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Un-professeur-de-l-IUT-de

  • Paris, 13 novembre 2015 : la plus grande boucherie perpétrée sur le sol de France depuis la Seconde Guerre mondiale est halal

    Ces attentats sanglants ont fait, selon un bilan encore provisoire, 130 morts et 351 blessés, jeunes pour la plupart. Rappelons-en brièvement la chronologie.

    Vendredi 13 novembre, à 21 h 20, aux abords du Stade de France pendant la première mi-temps du match amical de football France Allemagne, un terroriste actionne sa ceinture d’explosifs, tuant une personne. Cinq minutes plus tard dans le Xe arrondissement de Paris, les terrasses d’un bar et d’un restaurant sont mitraillées à la Kalachnikov : 15 morts, 10 blessés dans un état grave. À 21 h 30, de nouveau aux abords du Stade de France, un nouveau kamikaze actionne sa ceinture d’explosifs. Dans les minutes qui suivent, des tirs éclatent successivement à deux endroits dans le XIe arrondissement : 5 morts, 17 blessés graves. Puis un autre kamikaze se fait exploser boulevard Voltaire.

    Vers 21 h 40, le Bataclan devient à son tour le théâtre d’un carnage. Une voiture se gare devant la salle de concert. Quatre hommes en sortent, pénètrent dans la salle de spectacle et tirent sur les spectateurs depuis le balcon intérieur de l’établissement : 89 morts et des centaines de blessés. D’après certaines sources policières, certaines victimes auraient été égorgées. Le journal Le Parisien rapporte que les terroristes ne visaient que les blancs. À minuit vingt, la police donne l’assaut. Les terroristes se font alors exploser.

    L’enquête a mené à plusieurs arrestations en Belgique dans le quartier bruxellois de Molenbeek, totalement ethnicisé depuis de nombreuses années, et à une arrestation en Allemagne. Trois personnes ont été mises en garde à vue à Toulouse et une perquisition a eu lieu à Bobigny. Plusieurs terroristes ont la nationalité française. Omar Ismael Mostefai est l’un des kamikazes du Bataclan. Il faisait l’objet depuis 2010 d’une fiche « S » (Sûreté de l’État) pour radicalisation. Il a été condamné 8 fois entre 2004 et 2010 pour des infractions de droit commun, mais sans jamais aller en prison, ce qui prive les journalistes du système de l’un de leurs arguments favoris : « c’est la prison qui radicalise ». Bilal Hadfi est l’un des kamikazes du Stade de France et Ibrahim Abdeslam celui du boulevard Voltaire.

    Deux autres terroristes, les frères Ahmed et Mohammed Almuhamed, sont arrivés de Syrie profitant de l’afflux de clandestins. Ce sont les autorités grecques qui l’ont révélé dès dimanche : ils ont rejoint l’île grecque de Lesbos, les 3 et 4 octobre avant de passer par la Serbie. Dans un communiqué publié hier soir, le parquet de Paris confirmait ces révélations.

    Ces attentats ont été revendiqués dès le lendemain par l’État islamique. Les raisons de ces attaques sont clairement énoncées. Le Bataclan était bien visé comme lieu de perversion. Il faut dire que, lorsque le carnage a commencé, le groupe « Eagles of Death Metal » jouait « Kiss the Devil ». Moralité : quand on invoque Satan, il finit toujours par arriver. Mais la France était aussi attaquée parce qu’elle est considérée comme la première des nations chrétiennes. Dans la rhétorique islamique, nous sommes les « croisés ». Un terme qui devrait galvaniser l’énergie et la fierté des Français s’ils n’étaient hélas endoctriner à mépriser leur histoire, entre autres la glorieuse épopée des Croisades.

    Sur le site Atlantico, le criminologue Xavier Raufer voit dans l’État islamique une force mercenaire. « Pour le compte de qui frappe-t-elle ? » s’interroge-t-il. Jeudi, à ce même micro, le journaliste et écrivain Gilles Varange n’hésitait pas à évoquer un « Pearl Harbor français », en référence au cynisme criminel avec lequel Roosevelt a forcé le peuple américain, ultra-isolationniste, à rentrer en guerre contre l’Allemagne.
    L’état d’urgence reconduit de trimestre en trimestre au gré de probables futurs attentats, autorise le gouvernement à aller fouiller dans les mails, SMS et disques durs de tout un chacun, sans autorisation de la justice. Du pain bénit pour nos socialistes, gavés d’argent qatari si l’on en croit Philippe de Villiers, pour régler son compte au mouvement patriote. On se souvient que peu de temps avant les attentats, Valls avait déclaré que tout devrait être fait pour empêcher le Front national d’accéder au pouvoir. « Oui, avait-il martelé, je dis bien : tout devra être fait ». Les mots ont un sens…

    Un des terroristes identifiés avait déjà été mis en examen dans un dossier lié au terrorisme. Sami Amimour, né sur le territoire français, avait été mis en examen en 2012 pour « un projet de départ avorté vers le Yémen ». Il n’avait pas été incarcéré. Rappelons le tweet du Premier ministre cet été « Loi renseignement : la France a désormais un cadre sécurisé contre le terrorisme et respectueux des libertés. C’est un progrès décisif ! » s’enflammait-il. Sacré progrès, en effet…

    Mercredi, à 4 h 20, le RAID déclenche un assaut contre un appartement où était retranché Abdelhamid Abaaoud, considéré comme l’instigateur des attentats. Il est abattu par les policiers du RAID, avec deux autres terroristes, dont sa cousine, Hasna Aït Boulahcen. Ce sont, semble-t-il, les services marocains qui ont mis la police française sur la piste de l’appartement de Saint-Denis. Commentant l’événement hier sur LCI, Marine Le Pen a salué l’efficacité et le courage de nos forces de police, mais dénoncé l’échec total du gouvernement : Abaoud était considéré comme l’un des terroristes les plus dangereux. Il était activement recherché sur tout le territoire européen. Or il vaquait en toute liberté sur le territoire national, ses déplacements étant grandement facilités par l’absence de frontières.

    Pour la présidente du Front National, il est urgent de sortir de cette folie meurtrière que sont les accords de Schengen. Quand le journaliste aux ordres croit devoir souligner que près de 300 perquisitions ont eu lieu depuis les attentats, Marine Le Pen lui fait remarquer que, sur 12 700 individus ayant une fiche « S », 6 000 sont considérés comme « très dangereux ». Il aurait donc dû y avoir au minimum 6 000 perquisitions. Marine Le Pen a également brocardé le numéro vert et le site Internet stop-djihadisme.gouv.fr qui furent les seules réponses du gouvernement après les attentats de Charlie Hebdo. C’est au prix fort que le pouvoir fait payer aux Français son incroyable complaisance envers l’islamisme et l’islam.

    Alors que la presse du système a toujours nié les liens entre islamo-terrorisme et filières d’immigration de clandestins, Manuel Valls passait jeudi aux aveux dans le « 20 heures » de France2. À propos des auteurs des attentats sanglants de vendredi avant-dernier, il déclarait : « Ces individus ont profité de la crise des réfugiés (…) de ce chaos, peut-être, pour, certains d’entre eux, se glisser ». Comprendre : « se glisser en France et en Europe ».

    Le Premier ministre en personne reconnaissait ainsi que l’action de son gouvernement avait eu pour conséquence de faire entrer des troupes djihadistes sur notre sol. Le carnage du Bataclan est donc de sa responsabilité directe. Valls a également avoué ne pas savoir « Si des groupes, des individus, qui sont directement liés à l’attaque de vendredi soir sur Paris, sur Saint-Denis » étaient encore actifs. Ajoutant : « Nous ne le savons pas encore. On peut l’imaginer. Et c’est la raison pour laquelle la menace est toujours présente et va être longue et permanente ».

    Dans un entretien que vient d’accorder Bernard Squarcini à l’hebdomadaire Valeurs Actuelles, l’ancien directeur central du renseignement intérieur affirme, « Il y a deux ans, les services syriens m’avaient proposé une liste des Français combattant en Syrie. J’en avais parlé à mon ancien service qui en a rendu compte à Manuel Valls. (…) On m’a opposé un refus pour des raisons idéologiques ». Au vu des attentats du 13 novembre, le refus de Valls d’obtenir du gouvernement syrien ces informations capitales est donc proprement criminel.

    Rappelons également les propos sidérants du ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve en août 2014 sur RTL : « Prôner le djihad n’est pas un délit », ou encore celles de La Garde des sceaux Christiane Taubira, déclarant toujours : « Comprendre ces jeunes qui partent en Syrie faire le djihad ». C’est l’ensemble du gouvernement qui a du sang sur les mains. Ce qui n’a pas empêché l’Élysée d’annoncer, jeudi, l’arrivée de 30 000 nouveaux clandestins dans notre pays au cours des deux prochaines années. Une décision aberrante et criminelle.

    Le gouvernement se prépare à des attaques chimiques. L’annonce est passée quasiment inaperçue dans la confusion des événements de la fin de semaine dernière. Le JO du dimanche 15 novembre publie un arrêté ministériel en date du samedi 14, encadrant les mesures à prendre « En cas d’exposition d’un nombre potentiellement important de victimes à des neurotoxiques organophosphorés ». Rappelons que les « neurotoxiques organophosphorés » sont les agents actifs des gaz de combat de type sarin ou VX.

    Selon le Centre d’analyses du terrorisme, l’État islamique dispose d’un patrimoine de quelque 2 260 milliards d’euros et d’un budget annuel de 2,6 milliards d’euros. Il contrôle un territoire grand comme la moitié de la France, à cheval sur l’Irak et la Syrie. Pour plus de 60 % de son budget annuel, il tire ses richesses de son territoire : pétrole, gaz, phosphate, blé, orge et coton. Ces matières premières sont écoulées vers le reste du monde avec la complicité de la Turquie, soutien essentiel du terrorisme musulman avec le Qatar et l’Arabie Saoudite, par ailleurs alliés officiels des gouvernements occidentaux dans leur lutte contre l’islamisme…

    Les Français ne doivent plus compter sur leur armée pour les défendre. Dans son livre « La Dernière Bataille de France », le général Vincent Desportes se livre ainsi à un terrifiant réquisitoire. « Les Français croient être protégés, ils ne le sont plus… Les armées françaises n’ont jamais été aussi fragiles (…) Un avion sur deux ne peut décoller, un navire sur deux ne peut prendre la mer, un char sur deux ne peut plus rouler, quatre hélicoptères Tigre sur cinq ne peuvent prendre l’air ».

    Depuis 1990, en euros constants, le budget de l’armée a baissé de 20 %. En 2014, la France ne consacrait plus à son outil de défense que 2,2 % de son budget, un minimum historique, contre 3,5 % pour les États-Unis et 4,5 % pour la Russie. La loi de programmation militaire, décidée en 2013 par François Hollande, fixait un objectif de 34 500 postes à supprimer entre 2014 et 2019, s’ajoutant aux 45 000 déjà supprimés au cours de la précédente LPM du quinquennat Sarkozy. En tout, une saignée de quelque 80 000 postes.

    Chiffre qui se réduit à 61 500 compte tenu des dernières mesurettes décidées en la matière par François Hollande. Le compte n’y est évidemment pas. En termes de destruction de notre outil de défense, « Républicains » et socialistes font donc rigoureusement la paire. Rappelons que, sous son quinquennat, Nicolas Sarkozy a également supprimé 12 500 postes de policiers, et 2 000 de douaniers. Ce ne sont pas les 1 000 postes rétablis par Hollande qui changeront la donne.

    Impossible, amis auditeurs, de faire le point sur tous les aspects de ces actions terroristes. De par la folie immigrationniste du Système depuis l’après-guerre, des milliers de djihadistes sont désormais présents sur notre sol : ces attentats ne sont donc ni les derniers, ni les pires. « Vous avez voulu une société multiculturelle avec cent nationalités ? Eh bien, vous avez la guerre ! » Un constat sans appel signé Eric Zemmour.

    http://fr.novopress.info/

  • Les enjeux cachés de la création de l’État Islamique

    Les Occidentaux ont-ils fermé les yeux sur la montée en puissance de ce groupe terroriste ? A-t-on volontairement ignoré le rôle joué par l’Arabie saoudite et le Qatar ? A-t-on fait semblant de ne pas prendre conscience de l’importance majeure de l’enjeu pétrolier ? Comment expliquer les incohérences de la diplomatie française ?

    Pour être en mesure d’apporter des réponses à ces questions, il est indispensable de revenir au début de l’histoire, soit à la guerre menée en Irak par les Occidentaux après le 11 septembre 2001.

    http://www.contre-info.com/

  • Attentats : Houellebecq accuse Hollande ... Chapeau !

    C'est à l'Obs [Bibliobs] que nous laisserons le soin de rendre compte des récents - et bien-sûr importants - propos de Michel Houellebecq. Voici un article signé Marcelle Padovani ainsi introduit : « L'écrivain français a publié une tribune virulente dans le quotidien italien Corriere Della Sera ». Houllebecq y va fort, en effet. Son hostilité envers les hommes et l'idéologie du Régime est radicale. Toute la presse, de nombreux sites ont évoqué cette tribune. Beaucoup l'ont saluée. Nous aussi, sans hésitation ! LFAR

     

    Michel Houellebecq est aujourd’hui à la Une du « Corriere Della Sera ». Il n’est pas exactement un inconnu en Italie, son « Sottomissione », édité chez Bompiani, ayant dépassé les 200.000 exemplaires vendus.

    Il n’y va pas de main morte dans ce texte, qui évoque les attentats du 13 novembre, avec ce titre accrocheur: « J’accuse Hollande et je défends les Français. » Il y déclare:

    « Au lendemain des attentats du 7 Janvier, j’ai passé deux jours collé aux journaux télévisés, sans réussir à détacher mon regard. Au lendemain des attentats du 13 novembre, je ne me souviens pas d’avoir allumé mon téléviseur. »

    Il ajoute : « On s’habitue à tout, même aux attentats. » Puis l’écrivain égrène des souvenirs : les attentats de 1986 sont dus, dit-il, au « Hezbollah du Liban ». Il se souvient de « l’atmosphère qu’on respirait dans le métro », le silence, les regards chargés de méfiance, « au moins la première semaine ». Puis la normalité a repris le dessus, car « on s’habitue à tout », effectivement.

    « La France résistera, dit-il. Les Français sauront résister, sans devoir étaler un héroïsme exceptionnel, sans même avoir besoin d’un sursaut collectif d’orgueil national.» « Keep calm and carry on, sois calme et va de l’avant, poursuit Houellebecq. Oui, nous ferons ainsi (même si – hélas – nous n’avons pas un Churchill pour guider le pays).» L’écrivain juge que si les Français sont plutôt « dociles » et se laissent gouverner facilement, « cela ne veut pas dire que ce sont des imbéciles ». Leur défaut est un défaut de mémoire, d’où la nécessité de la leur rafraîchir.

    Alors commence la philippique houellebecquienne contre François Hollande, principal responsable de la situation actuelle à ses yeux :

    « Il est assez improbable que l’insignifiant opportuniste qui occupe le fauteuil de chef de l’Etat, de même que le débile mental qui accomplit les fonctions de Premier ministre, pour ne pas citer les ténors de l’opposition (LOL), se tirent honorablement de cette situation.»

    En quoi consistent leurs responsabilités ? Ainsi que celles de leurs prédécesseurs, d’ailleurs ? Avant tout elles résident dans le fait d’« avoir fait des coupes sombres dans les forces de police, jusqu’à les réduire à l’exaspération, en les rendant presqu’incapables d’accomplir leur tâche ». Et dans celui « d’avoir inculqué pendant des années l’idée que les frontières sont une absurdité dépassée, le symbole d’un nationalisme nauséabond », ainsi que d’avoir impliqué la France « dans des opérations absurdes et coûteuses, dont le principal résultat a été de plonger dans le chaos l’Irak puis la Libye », en attendant que la même chose se produise en Syrie.

    Certes, ajoute-t-il, on ne peut oublier que la deuxième intervention en Irak, une opération militaire « criminelle et de plus idiote » a été évitée grâce à « l’intervention historique de Dominique de Villepin ». Tout cela n’empêche pas une conclusion sévère : «Ces gouvernements ont échoué lamentablement, systématiquement, douloureusement dans leur mission fondamentale qui est de protéger la population française confiée à leur responsabilité. »

    Mais c’est alors que le texte de Houellebecq devient élégiaque et élogieux pour cette même population française qui, elle, « n’a échoué en rien ». Même s’il n’y a pas de référendum sur ce sujet, les sondages indiquent quelque chose de révélateur : 

    « La population française a toujours conservé sa confiance dans l’armée et dans les forces de l’ordre; elle a accueilli avec dédain les prédications de la ‘gauche morale’ (morale ?) sur l’accueil des réfugiés et des migrants et n’a jamais accepté qu’avec suspicion les aventures militaires étrangères dans lesquelles ses gouvernements l’ont entraînée.»

    Conclusion  sulfureuse : « Le discrédit qui frappe aujourd’hui l’ensemble de la classe politique est non seulement généralisé mais légitime. Et il me semble que la seule solution qui nous reste serait de nous diriger lentement vers l’unique forme de démocratie réelle, je veux dire la démocratie directe.»  • 

    Marcelle Padovani

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