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islamisme - Page 422

  • Abu Omar al-Belgiki : « On est bien au-delà de la faille sécuritaire »

    Des milliers d’étrangers entrent chaque jour sur nos terres avec la complaisance des technocrates de l’UE. On est bien au-delà la faille sécuritaire, c’est la faillite de la politique immigrationniste de ces 50 dernières années.

    « on est bien au-delà de l’étonnement et de la faille sécuritaire », reconnaît David Thomson, journaliste et spécialiste du djihadisme. « Il faut bien comprendre qui est cet homme. C’est le visage le plus connu du djihad francophone. Son visage s’affichait l’année dernière pendant plusieurs jours en permanence sur toutes les chaînes d’info en France. C’est quelqu’un qui en 2013 et 2014, sur sa propre page Facebook, sous sa vraie identité, postait des vidéos de lui sur le front syrien, lance-roquettes à la main, pour appeler les gens à le rejoindre. »

    http://www.contre-info.com/abu-omar-al-belgiki-on-est-bien-au-dela-de-la-faille-securitaire

  • Éditorial de L’AF 2920 : MAL DÉFENDUS

    Beyrouth-sur-Seine : avec leur générosité imbécile pour toute la misère du monde, leur géopolitique du Bien et du Mal et leur fausse diplomatie des droits de l’homme, leur « Padamalgam » pour toute morale pratique, leur « France ouverte » et leur multiculturalisme comme horizon indépassable de l’humanité, leur « république de la diversité », leurs « chances pour la France », leur société inclusive, ils sont comblés. Faire France, comme ils disaient ! Engagez-vous, rengagez-vous dans le camp de la mondialisation heureuse. La France est devenue un village festif.

    Le chagrin, bien sûr. 130 morts, à l’heure où nous écrivons. Le chagrin mais aussi la colère. Non pas devant le caractère inéluctablement tragique de l’histoire qui s’est rappelé à nous, brutalement, ce vendredi 13 novembre, mais devant son oubli par nos gouvernants, depuis tant de mois, d’années, de décennies, devant ce déni de réalité dont le massacre de la semaine dernière n’est que le fruit sanglant. Malheureusement, ces 130 morts ne leur ont pas plus servi de leçon que les premiers massacres de janvier ou la décapitation de juin : le semble-exécutif refuse toujours de nommer l’adversaire. Vendredi soir, Hollande n’a parlé que de « terroristes », alors qu’il savait déjà ; lundi matin, son ministre de l’intérieur Cazeneuve, martelant avec un air martial que « les terroristes ne détruiront jamais la République, c’est la République qui les détruira », n’évoque que du bout des lèvres des « imams prêcheurs de haine » pour mieux ne pas qualifier cette haine, qui est islamiste. Récidivant à Versailles devant le Congrès, le président de la république n’a évoqué le « terrorisme djihadiste » que pour mieux taire l’islamisme radical, s’enferrant dans une condamnation de « Daech ». Il ne faut pas déplaire à nos amis séoudiens ou qataris, financiers de ce même islamisme. Or ce n’est pas la « France ouverte », contrairement à ce que croit Hollande, qu’ont visé les agents de l’Etat islamique — parlons français ! —, mais en dépit ou à travers des valeurs républicaines dont ils se fichent éperdument, la France toujours considérée, à tort ou à raison, comme terre de Chrétienté. Ce sont des « croisés » qu’ils ont massacrés, indépendamment de la confession des victimes. C’est à l’identité profonde de la France qu’en dépit de nous-mêmes les assassins nous ont ramenés.

    D’où l’absence scandaleuse, samedi dernier, à la messe célébrée à Notre-Dame de Paris par Mgr Vingt-Trois pour les victimes des attentats, des membres du Gouvernement, du président de la République et de Nicolas Sarkozy, lui-même ancien président. Les présidents des deux assemblées étaient là, jusqu’au maire de Paris, des ambassadeurs, aussi, c’est-à-dire les représentants d’Etats étrangers, mais aucun de notre exécutif laïque et obligatoire. Pas même le ministre des cultes qui, il est vrai, considère que parler des racines chrétiennes de la France c’est « faire une relecture frelatée » de l’histoire de France, tandis que « prôner le djihad n’est pas un délit ».

    Alors que la France est en guerre, nous aimerions nous ranger, plus qu’à une union nationale, valable en temps de paix, à une Union sacrée, puisque c’est l’ultime qui est en jeu quand la brèche a permis à l’ennemi de franchir le rempart et d’envahir le pré carré. Mais l’union sacrée avec qui, quand le pays légal a totalement failli ? Oui, l’ouverture des frontières a permis à la mafia salafiste franco-belge d’agir en toute impunité ; oui, parmi les prétendus réfugiés se cachent des terroristes de l’Etat islamique : deux des assassins sont venus de Syrie par la Grèce à la faveur de la générosité lacrymale de l’Europe ; oui, la politique étrangère conduite depuis tant d’années par Sarkozy (Libye, Syrie) puis Hollande, poursuivant de sa vindicte davantage Assad et la Russie, que les islamistes (Fabius : « Al Nostra fait du bon boulot »), se révèle plus qu’un crime : un imbécillité sans nom ; oui, notre république immigrationniste a enfanté un ennemi intérieur, qui n’attend, avec l’aide de quelques convertis, que l’ordre d’agir, après avoir trouvé ses justifications tant dans les métastases d’une repentance nationale généralisée diffusée par les élites, que dans le mépris des racines chrétiennes et de l’identité charnelle de la France devenu dogme de la République

    Nous ne souhaitons pourtant qu’une chose : que le pays légal réagisse enfin. Aussi comment ne pas être effaré d’entendre Valls réitérer sur RTL, ce lundi 16 novembre, ses propos de janvier : la France va « vivre longtemps » avec le terrorisme, justifiant ainsi son inaction depuis Charlie, sa passivité d’aujourd’hui, ses échecs probables de demain ? « Il faut, je l’ai rappelé depuis des mois [...] expulser tous les étrangers qui tiennent des propos insupportables, radicalisés contre nos valeurs, contre la République. Il faut fermer les mosquées, les associations, qui aujourd’hui s’en prennent aux valeurs de la République »... Pourquoi ne l’a-t-il pas fait ? N’est-il pas le premier ministre ? L’Esprit du 11-janvier, avec lequel nous le croyions en communication permanente, ne lui a-t-il pas inspiré des mesures efficaces ? Pourquoi les frontières sont-elles restées béantes depuis janvier ? Pourquoi les imams des mosquées salafistes prêchent-ils toujours librement la haine des croisés alors qu’ils devraient avoir été expulsés ou mis en camp de rétention ? Pourquoi ces mosquées sont-elles toujours en activité ? Pourquoi les mis en examen pour terrorisme ne sont-ils pas tous en prison ? Pourquoi, alors que tous les terroristes qui sont passés à l’action sont connus de nos services, puisque fichés S, ont-ils été laissés libres d’agir ? Pourquoi ce manque d’échanges entre services de renseignements belges et français ? Pourquoi a-t-il fallu attendre ces attentats pour effectuer toutes ces perquisitions manifestement efficaces ? Oui, pourquoi avoir attendu 130 morts pour commencer à agir ? Du reste, Valls y est-il vraiment décidé ? Le fait qu’il juge, toujours sur RTL, en contradiction avec Hollande soi-même, que « fermer les frontières ne changera rien » n’est pas fait pour nous rassurer. Manifestement les deux têtes de l’exécutif ne sont pas sur la même longueur d’ondes, ce qui est gravissime en temps de guerre. Quant à l’assignation à résidence des fichés S, Hollande s’en remet courageusement au Conseil d’Etat, c’est-à-dire à la Cour européenne des droits de l’homme.

    Les mesures annoncées en catastrophe par Hollande à Versailles témoignent de l’impréparation de la République à affronter les fruits de son incohérence politique. Maurras évoquait à la veille de la guerre de 1914 ces jeunes Français « couchés froids et sanglants sur leur terre mal défendue ». Rembaucher les policiers, douaniers ou gardiens de prison congédiés par Sarkozy, geler la baisse des effectifs des armées entamée par Sarkozy et Hollande, prolonger l’état d’urgence d’une réforme constitutionnelle permettant d’agir en situation exceptionnelle, tout cela peut être bel et bon. Le mieux est de l’avoir préparé en amont. Gouverner, c’est prévoir. La comble de l’incohérence ? Envisager, tout en sachant qu’on ne le fera pas — le Conseil constitutionnel, sous la coupe de Strasbourg et de Bruxelles, le refusera —, la déchéance de nationalité de binationaux même nés français. Quel aveu des contradictions insolubles dans lesquelles nous plongent la notion même de binationalité et le droit du sol pratiqué dans cette « France ouverte » si chère à Hollande.

    La République ne nous décevra jamais.

    François Marcilhac - L’Action Française 2020

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Editorial-de-L-AF-2920-MAL

  • L’Etat est mort le 13 novembre !

    Au soir du 13 novembre 2015, 500 Français sont tombés, morts ou blessés, sous les balles de terroristes se réclamant de l’Islam. L’Etat n’a rien fait pour empêcher ce massacre, que le meurtre des journalistes de Charlie Hebdo, le 7 janvier dernier, annonçait pourtant.

    L’existence de l’Etat ne se justifie historiquement que par la protection qu’il assure à ceux qui vivent sous son autorité. Si la protection disparaît, il ne reste que l’autorité. Et celle-ci perd alors toute légitimité.

    C’est le cas en France, où l’Etat, lâche avec les ennemis du pays et les malfaiteurs, ne combat plus que les honnêtes citoyens, qu’il réduit à la pauvreté et à l’insécurité pour favoriser sa propre croissance, la prospérité de ceux qui le dirigent et l’étendue de son emprise sur la vie de tous.

    « Il est aussi dans l’intérêt d’un tyran de garder son peuple pauvre, disait Aristote,pour qu’il soit si occupé à ses tâches quotidiennes qu’il n’ait pas le temps pour la rébellion. »

    L’Etat, en France, est devenu un tyran. Il maintient son pouvoir par l’action d’une armée d’occupation de 6 millions de fonctionnaires vivant sur la bête, commandée par 4000 énarques et protégée par 8000 magistrats chargés de punir le peuple.

    C’est cette situation que les Français ne supportent plus depuis longtemps et qui vient de voler en éclats le 13 novembre. Les 500 victimes du massacre sont désormais une tache indélébile sur la face de l’Etat et de ses maîtres.

    Nous savions tous qu’il allait se passer quelque chose, tant la situation était tendue en France. Cela aurait pu être un soulèvement populaire contre l’impôt et les charges, ou des émeutes, ou encore un blocage politique empêchant le fonctionnement normal des institutions. Ce fut une tragédie.

    Maintenant qu’elle a eu lieu, et que le pouvoir, loin d’en tirer la leçon, croit pouvoir se sauver à coup de cérémonies et de déclarations fracassantes et sans suites, les Français se retrouvent face à leurs responsabilités. Peuvent-ils encore tolérer le règne de ces politiciens plus médiocres les uns que les autres, et pour beaucoup corrompus ? La réponse est évidemment non. Le maître mot du citoyen à l’endroit des politiciens doit désormais être : « Dégage ! ». La formule fut employée avec succès lors des printemps arabes qui, s’ils n’ont pas débouché sur une démocratie idyllique, n’en ont pas moins rendu sa dignité au peuple.

    La France a un passé et une culture qui lui permettent de vaincre à la fois l’Etat tyran et l’anarchie qui toujours menace. Les citoyens sont aussi bien formés qu’informés. Ils doivent reprendre le pouvoir. Plus vite ils le feront, plus tôt la France se redressera.

    S’il reste un soupçon de dignité au président de la République, il doit dissoudre l’Assemblée nationale et, aussitôt la nouvelle chambre élue, démissionner. C’est dans cet ordre que les choses doivent se faire, car il est plus facile d’élire de nouveaux députés issus du peuple qu’un président, et l’on peut toujours craindre qu’accède à l’Elysée un cheval de retour assez retors pour faire croire au peuple qu’il a changé. Une assemblée réellement représentative du peuple aura assez d’influence auprès de ce dernier pour que le nouveau président s’inscrive dans le courant du renouveau.

    La France est, une fois de plus, à un grand tournant de son histoire. Son régime actuel est vieux de soixante-dix ans, car le retour du général de Gaulle n’en a pas fondamentalement changé les structures. Le communisme en Russie a duré à peine plus. Le communisme français va à son tour connaître le tourbillon de l’histoire. Sa disparition rendra au peuple les prérogatives que des politiciens indignes lui ont volées.

    « Comment un pays qui se prétend une démocratie peut-il persécuter quelqu’un comme s’il était un criminel ? », s’écriait le grand danseur Rudolf Noureev après avoir fui l’enfer communiste. Quel est le Français honnête qui, aujourd’hui, ne se sent pas persécuté à chaque instant par un Etat illégitime et violent ? Ceux qui le dirigent n’ont plus d’autre choix que de disparaître dans les poubelles de l’histoire !

    Claude Reichman

    http://francelibre.tumblr.com/post/133523429831/letat-est-mort-le-13-novembre

  • Saint-Denis: une quatrième équipe, d’autres attentats étaient donc en vue?

    L’assaut du Raid, de la BRI, soutenue par l’armée, hier à Saint-Denis visait Abdelhamid Abaaoud, le cerveau présumé des attentats de Paris. S’ils n’ont pas mis la main sur le terroriste belge, les forces de l’ordre ont peut-être démantelé une quatrième équipe qui s’apprêtait à frapper encore la région parisienne.

    Après un assaut qui aura duré 7 heures, a occasionné des centaines de coups de feu, blessé 5 hommes du Raid, tué deux terroristes, un calme tendu est retombé sur Saint-Denis. La sécurisation de la zone d’intervention a pris plusieurs heures aux policiers, renforcés par l’armée qui bouclait le périmètre extérieur de l’opération. Sept interpellations au total ont eu lieu à Saint-Denis, dont trois dans l’appartement visé par l’assaut. Deux autres personnes ont été arrêtées dans des appartements voisins, et deux autres à proximité.

    Si l’objectif principal était de mettre la main sur Abdelhamid Abaaoud, le commanditaire présumé des attentats de Paris, il semble que les forces de l’ordre soient tombées sur une quatrième équipe, qui s’apprêtait à commettre de nouveaux attentats dans le quartier d’affaires de La Défense, a-t-on appris de source proche de l’enquête.
    « Les forces de l’ordre recherchaient des terroristes qui préparaient un acte prochain sur la base d’informations de la SDAT (les services antiterroristes-NDLR) et de l’étranger », a déclaré cette source à Reuters. « C’est une nouvelle équipe qui projetait un attentat à la Défense. »
    Selon une source policière, les enquêteurs « sont tombés sur une équipe qui n’était pas en relation avec les premiers groupes » des attentats du 13 novembre.
    Une deuxième source policière a souligné que le projet visait soit La Défense soit le centre commercial Le Millénaire à Aubervilliers, dans la banlieue de Paris.
    D’autres médias ont affirmé avoir aussi eu vent de ces informations via des sources policières. France 2, mentionne ainsi que les terroristes interceptés à Saint-Denis visaient l’aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle et le centre commercial des Quatre Temps, à La Défense.
    Pourtant, le ministère de l’Intérieur a démenti ces affirmations. Souci de protéger l’enquête ou emballement médiatique ?

    Ce qui est certain à ce stade, c’est que Abdelhamid Abaaoud se trouvait en Europe au moment des attentats de Paris et qu’il est connu pour rester au plus près des opérations qu’il dirige.

    C’est probablement parce que d’autres choses étaient en préparation. N’oubliez pas que l’on est en pleine préparation de Noël, dans la plupart des villes de France les marchés de Noël commencent. On est au début d’un processus, d’une série d’attentats

    s’inquiète Claude Moniquet, ancien agent de la Direction Générale de Sécurité Extérieure.

     

    http://fr.novopress.info/195164/saint-denis-une-quatrieme-equipe-dautres-attentats-etaient-en-vue/#more-195164

  • Saint-Denis: une quatrième équipe, d’autres attentats étaient donc en vue?

    L’assaut du Raid, de la BRI, soutenue par l’armée, hier à Saint-Denis visait Abdelhamid Abaaoud, le cerveau présumé des attentats de Paris. S’ils n’ont pas mis la main sur le terroriste belge, les forces de l’ordre ont peut-être démantelé une quatrième équipe qui s’apprêtait à frapper encore la région parisienne.

    Après un assaut qui aura duré 7 heures, a occasionné des centaines de coups de feu, blessé 5 hommes du Raid, tué deux terroristes, un calme tendu est retombé sur Saint-Denis. La sécurisation de la zone d’intervention a pris plusieurs heures aux policiers, renforcés par l’armée qui bouclait le périmètre extérieur de l’opération. Sept interpellations au total ont eu lieu à Saint-Denis, dont trois dans l’appartement visé par l’assaut. Deux autres personnes ont été arrêtées dans des appartements voisins, et deux autres à proximité.

    Si l’objectif principal était de mettre la main sur Abdelhamid Abaaoud, le commanditaire présumé des attentats de Paris, il semble que les forces de l’ordre soient tombées sur une quatrième équipe, qui s’apprêtait à commettre de nouveaux attentats dans le quartier d’affaires de La Défense, a-t-on appris de source proche de l’enquête.
    « Les forces de l’ordre recherchaient des terroristes qui préparaient un acte prochain sur la base d’informations de la SDAT (les services antiterroristes-NDLR) et de l’étranger », a déclaré cette source à Reuters. « C’est une nouvelle équipe qui projetait un attentat à la Défense. »
    Selon une source policière, les enquêteurs « sont tombés sur une équipe qui n’était pas en relation avec les premiers groupes » des attentats du 13 novembre.
    Une deuxième source policière a souligné que le projet visait soit La Défense soit le centre commercial Le Millénaire à Aubervilliers, dans la banlieue de Paris.
    D’autres médias ont affirmé avoir aussi eu vent de ces informations via des sources policières. France 2, mentionne ainsi que les terroristes interceptés à Saint-Denis visaient l’aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle et le centre commercial des Quatre Temps, à La Défense.
    Pourtant, le ministère de l’Intérieur a démenti ces affirmations. Souci de protéger l’enquête ou emballement médiatique ?

    Ce qui est certain à ce stade, c’est que Abdelhamid Abaaoud se trouvait en Europe au moment des attentats de Paris et qu’il est connu pour rester au plus près des opérations qu’il dirige.

    C’est probablement parce que d’autres choses étaient en préparation. N’oubliez pas que l’on est en pleine préparation de Noël, dans la plupart des villes de France les marchés de Noël commencent. On est au début d’un processus, d’une série d’attentats

    s’inquiète Claude Moniquet, ancien agent de la Direction Générale de Sécurité Extérieure.

     

    http://fr.novopress.info/195164/saint-denis-une-quatrieme-equipe-dautres-attentats-etaient-en-vue/#more-195164

  • Le refus de repérer le fait islamiste

    Partout dans le monde libre le deuil de Paris a été partagé. Au contraire, le triste débat du Palais Bourbon le 17 novembre a déçu ceux qui croyaient à la durée d'une entente nationale. Quatre jours à peine après les attentats du 13, et au lendemain de la séance du Congrès à Versailles le 16, ceci nous amène à revenir sur les causes du rapide retour aux discordances nationales.

    Votre serviteur a donc investi 38 minutes de sa journée du 17 à réécouter, plus attentivement, le discours présidentiel du 16.

    Difficile de souscrire entièrement au jugement d'un Juppé, sur RMC le lendemain, qui "salue un très bon discours".(1)⇓

    Parler d'un discours "habile", "diplomatique" et/ou "manœuvrier" l'eût qualifié plus exactement. Mais de là "mettre en garde" l'opposition comme le fait le maire de Bordeaux, voilà quand bien de l'audace.

    En l'occurrence cependant, dans les propos présidentiels, on pouvait repérer quelques habillages adroits et certaines annonces pertinentes dans la lutte contre Daech.

    Son propos commence assez bien par le constat que nous sommes en guerre. Et, du reste, les oppositions n'ont pas manqué, en gros, de reconnaître certaines de leurs idées et suggestions, reprises par le chef de l'État.

    On n'a guère insisté, c'est peut-être dommage, mais ce n'est pas fortuit, que le fait même de recourir à une loi du 3 avril 1955 correspond à une réalité de fait : la ressemblance assez étroite, entre les violences que nous vivons, et de nombreux aspects de la guerre d'Algérie. Il ne convenait pas alors d'en dire le nom : il fallait dire et on disait "les événements". La nouveauté réside à peine dans le discours qui les enrobe.

    Sur le site internet de l'Élysée en effet on peut lire une forte pensée de Monsieur Hollande diffusée elle-même sur son compte Twitter : "A la barbarie des terroristes, nous devons opposer l'invincible humanité de la culture."

    À cet apophtegme, beau comme l'antique, certains pourraient préférer toutefois qu'on souligne plutôt la redoutable efficacité de nos trop rares Rafale.

    "L'invincible humanité" (sic), en effet, a connu diverses défaites dans le passé, et ses victoires ont plutôt été enregistrées sur le terrain militaire : Reconquista espagnole, siège de Vienne, libération de la péninsule balkanique, etc.

    "Le terrorisme, dit-il, nous le combattons partout". Les mots n'ont pas été choisis par hasard. On répète l'erreur que je relevai dans ma chronique du 16. La France officielle se dit "en guerre" sans qu'elle accepte de désigner clairement son/ses adversaires : qu'on n'emploie pas les généralisations comme "islam", "musulman", "loi coranique", etc. cela heurte le sens commun mais cela découle d'une logique, d'un mot d'ordre absolu : pas d'amalgame, pas d'islamophobie, ne stigmatisons pas.

    On pourrait parler des racines de cette violence, à partir notamment de la volonté d'appliquer la "charia" laquelle ne saurait s'imposer autrement que par la coercition, aboutissant notamment à l'oppression des femmes. Faute même d'envisager "l'islamisme", les expressions utilisées contournent la distinction islam/islamisme, évitant de s'interroger sur les racines totalitaires intrinsèques à ce monothéisme radical. On entend ainsi parler d'une "armée djihadiste", du "groupe Daech", du "terrorisme djihadiste" ou même de "combattants étrangers". Ce dernier point est un mensonge : les seuls "étrangers" sont belges, ce qui est une sorte d'exploit puisqu'ils ne sont, à vrai dire, comme le roi des Belges en personne, ni Wallons, ni Flamands.

    Plus loin Monsieur Hollande remarque pourtant "ce sont des Français". Et il nous parle enfin de "crimes commis au nom de cette même idéologie djihadiste", des mots destinés à esquiver les choix obligatoires que la France doit imposer à ses ressortissants.

    Non par conséquent M. Juppé : même si l'on admet un minimum civique en la circonstance tragique que vit le pays, il n'est pas possible de parler d'un "très bon discours". La France officielle refuse de repérer le fait islamiste. Le monde entier des peuples libres l'a compris, mais notre gouvernement, lui, comme à son habitude, reste dans le déni.

    JG Malliarakis

    Prochaine conférence de l'Institut d'Histoire sociale

    Mercredi 25 novembre de 18h à 20h au café du Pont Neuf 14 quai du Louvre, Paris 1er
    par JG Malliarakis autour du livre de "La Faucille et le Croissant"
    Congrès de Bakou : Quand le Komintern appelait les musulmans au djihad
    http://est-et-ouest.fr/conferences/conf151125.html

    À lire en relation avec cette chronique

    livres sur l'Islam et l'islamisme à commander aux Éditions du Trident.

    Apostilles

    1) cf. Libération du 17 novembre

    http://www.insolent.fr/2015/11/le-refus-de-reperer-le-fait-islamiste.html

  • Révélation explosive sur la liste des djihadistes français : Manuel Valls doit démissionner

    Yves de Kerdrel, directeur de la publication de Valeurs actuelles, révèle que Bernard Squarcini, ancien directeur de la DCRI, interrogé dans Valeurs Actuelles du 19 novembre, affirme que les services secrets syriens ont la liste des combattants djihadistes français opérant en Syrie et l’ont proposé à la France. Mais Manuel Valls a refusé.

    Merci au Salon Beige

  • Terrorisme : le gouvernement se prépare à des attaques chimiques

    Une annonce importante est passée inaperçue dimanche
    C’est une annonce d’une importance considérable qui est passée relativement inaperçue dans la confusion des événements de la fin de semaine dernière. En effet, lorsque l’on consulte le Journal Officiel de la République française du dimanche 15 novembre, on y trouve le texte d’un arrêté ministériel du samedi 14. Ce texte, rédigé pour le ministère des Affaires sociales, de la Santé et des Droits des femmes par le directeur général de la Santé, s’intitule « Arrêté du 14 novembre 2015 autorisant l’utilisation de sulfate d’atropine, solution injectable 40 mg/20 mL PCA antidote des neurotoxiques organophosphorés ». Derrière ce titre compliqué se cache un arrêté ministériel encadrant les mesures à prendre « En cas d’exposition d’un nombre potentiellement important de victimes à des neurotoxiques organophosphorés ».

    Quelle est la réelle signification de cet arrêté ministériel ?
    Si sa publication s’est faite sans bruit, la signification de cet arrêté devrait faire parler d’elle dans les jours à venir. En effet, derrière les termes scientifiques de « sulfate d’atropine » et de « neurotoxiques organophosphorés » se cache une réalité que tout le monde peut saisir.

    Les « neurotoxiques organophosphorés » sont les agents actifs dans les gaz de combat de type gaz sarin ou gaz VX. Le gaz sarin est le gaz qui avait été utilisé par la secte Aum Shinrikyo lors de l’attentat du métro de Tokyo qui avait fait 12 morts et 50 blessés graves, en 1995. Le « sulfate d’atropine en solution injectable » quant à lui est l’antidote à ces agents neurotoxiques. L’arrêté du samedi 14 novembre prévoit donc l’acquisition, le stockage, la distribution, la prescription et la dispensation de cet antidote par « Les professionnels de santé intervenant dans le cadre des services d’aide médicale urgente ».
    Il semble donc que le gouvernement anticipe, suite aux attaques de vendredi dernier, et en prévision de futurs événements, la possibilité d’attaques chimiques aux armes neurotoxiques et que la menace soit assez crédible pour justifier l’élaboration d’un protocole d’urgence et la publication d’un arrêté ministériel.

    http://fr.novopress.info/

  • Changer de cap, en finir avec la ligne bisounours

    Un nouvel attentat-suicide revendiqué par la secte islamo-mafieuse Boko Haram, perpétré  par deux  fillettes d’une dizaine d’années,  a fait 15 morts et plus de 50 blessées hier dans un marché de Kano, du nord du Nigeria. De son côté l’Etat islamique a annoncé le même jour l’exécution de deux otages qu’il détenait, un Chinois et un Norvégien. Une atrocité qui parait presque ordinaire au vu des exactions quotidiennes de l’EI. Cette organisation vient de  de publier des images (info ? intox ?) de  la bombe artisanale qui a été placée sur l’avion russe qui s’est écrasé dans la péninsule égyptienne du Sinaï fin octobre 2015 et qui a causé la mort de  224 personnes. Au sommet du G20, qui s’est tenu du 14 au 16 novembre en Turquie,  Vladimir Poutine a  appelé à «(l’union) des efforts internationaux pour combattre ce groupe terroriste (Daech)». Le président russe a  indiqué avoir présenté des exemples de financement de l’EI  par despersonnes physiques venant de 40 pays, y compris des pays-membres du G20…une pierre dans le jardin des pétromonarchies…

    Il a ainsi  martelé l’urgence de taper l’Etat islamique  au portefeuille en  empêchant la vente illégale de pétrole, source de financement majeur de cette organisation.  Un juteux business, rappelons-le  dans lequel le propre le fils du Premier ministre turc  Erdogan avait été impliqué.

    Dans un  entretien accordé  ces dernières heures à la télévision italienne, Bachar el Assad a affirmé  que les criminels se réclamant du takfirisme  qui ont ensanglanté  Paris sont  entraînés en Syrie. Et que leurs agissements ne sont rendus possible que  par  le  «soutien des Turcs, des Saoudiens et des Qataris, et bien sûr à la politique occidentale qui a soutenu les terroristes de différentes manières ».

    L’EI  «n’a pas démarré en Syrie. Il a débuté en Irak et avant, en Afghanistan», a affirmé le président syrien, rappelant pour l’occasion une  citation de l’ancien Premier ministre britannique Tony Blair, qui n’est guère contestée,  selon laquelle « la guerre en Irak a contribué à créer l’EI».  «Son aveu constitue la preuve la plus significative », a insisté Bachar el Assad.

    C’est en effet toute l’ambiguïté, dans cet orient compliqué,   de la  lutte   des occidentaux, des Etats-Unis, de l’Otan et de ses alliés des pétromonarchies   contre l’EI,  qui est implicitement soulevée ici par le président russe comme par le président syrien (lui-même non exempt de reproches).

    Aymeric Chauprade en son temps l’avait rappelé, nous savons qu’al Qaïda fut «une légion arabe», « d’idiots utiles  au service la CIA», dont les membres étaient persuadés de lutter contre le grand Satan américain alors  qu’ils étaient pilotés à distance, instrumentalisés par ceux qu’ils croyaient sincèrement combattre.

    Il y a quatre ans le géopoliticien soulignait que comme  «l’Histoire l’atteste, le terrorisme, c’est d’abord un fait étatique, le fait de services de renseignement qui ont la volonté, la vision, les moyens, la logistique pour mener à bien ce genre d’opérations en utilisant les illuminés, les idéologues, les fanatiques». Et il existe des spécialistes très bien formés, rompus aux techniques de manipulations,  pour pénétrer des « cellules », utiliser tous les «moyens humains disponibles»,  repérer les profils psychologiques de ceux qui  ont de failles, des fragilités,  qui peuvent être conditionnés pour aller  jusqu’au bout, jusqu’à se faire exploser  au milieu d’une foule…

    Alors  l’Etat islamique  est une organisation monstrueuse qu’il s’agit d’éradiquer, ce qui commande pour mieux la combattre de  percer de la nature même de cette entité, constate Bruno Gollnisch. Nous évoquions sur ce blogue les analyses du criminologue Xavier Raufer,  qui est tout sauf un obsédé paranoïaque du complot, invité de l’antenne de TV libertés samedi pour parler de tragiques attentats de la veille.

    Concernant Daech, M. Raufer a fait part de son trouble : «aucun groupe terroriste dans l’histoire de l’humanité a eu plus de chars d’assaut que l’armée française (…). L’Etat islamique n’est pas un groupe terroriste ce n’est pas à l’échelle (…). Est-ce une guérilla? Non plus une guérilla attaque l’ennemi et se replie, l’EI ne se replie pas, se crée un fief, occupe le terrain  et y reste. Alors Qu’est ce que c’est?  La seule explication c’est que l’EI est une armée mercenaire. Au service de qui? A l’heure actuelle,  c’est tout sauf clair Pour le compte de qui frappe-t-elle? Tout cela est très bizarre, rien ne colle dans les pièces du puzzle (…). »

    « Contrairement  au Hezbollah, à d’autres groupes, l’EI ne va pas de soi » affirme encore Xavier Raufer. « Cette entité a-t-elle son libre arbitre, décide-t-elle de frapper ici ou là ou il y a-t-il quelque chose de très trouble derrière? Les questions que posent Daech sont très lourdes et très inquiétantes (…) ». Bref on ne sait pas très bien ce qu’est l’EI : « une étude a été faite récemment par des officiels sur le sujet. Vous avez une organisation, l’EI, qui fait des signes dans toute sa propagande d’une absolue  dévotion à l’islam», «c’est pour sa pureté soi-disant qu’ils égorgent de individus et brûlent des enfants vivants».  Or, « une analyse biographique a été faite des cinquante personnes au sommet de l’EI» et elle révèle qu’ « il n’y a  pas un seul islamiste » en haut de la pyramide  comme en atteste l’étude de leur passé, « al Baghdadi est un leurre  (…)».

    Alors « qu’est-ce que c’est que ce machin ?  Personne n’a de réponse,  y compris la présidence des Etats-Unis.»  Interrogé en novembre 2014 (sous serment)  par le «congrès américain» relatait encore M. Raufer, «le général commandant toutes les troupes américaines du Moyen-Orient   a dit :nous ne comprenons même pas le concept. Cette nébuleuse bizarre qui a des gros moyens est-elle le faux nez ou le paravent à des Etats  X ou Y de la région ? Mais lesquels?»  Les saoudiens  jurent qu’ils ont  rompu depuis deux ans avec l’EI.  « Qui est derrière ?  c’est une  vraie question et moi je n’ai pas la réponse ».

    Ce qui est pour le coup certain c’est que l’EI frappe la France pour des raisons précises,  prioritairement en tant qu’adversaire militaire et politique qui contrarie ses plans, et non pas seulement  parce  qu’elle serait l’incarnation du vivre-ensemble, de l’hédonisme ou de l’existentialisme sartrien comme l’affirment  les  idéologues dépassés,  cramponnés à leurs certitudes,  les déboussolés, les naïfs qui luttent contre l’obscurantisme en envoyant  le symbole peace and lovesur les réseaux sociaux.  Si l’EI s’attaque à notre pays sur notre sol, c’est certes parce qu’elle sait aussi que la société française est fragile, traversée par des tensions, des violences, la montée des communautarismes. Toutes choses qui sont bien évidemment en rapport  avec l’immigration de peuplement, la  babélisation de beaucoup de nos quartiers…où le vivre-ensemblecher à Roland Barthes a disparu depuis longtemps.

    « Tolérance et apathie sont les dernières vertus d’une société mourante » notait Aristote qui serait aussi effaré que nous le sommes d’apprendre que dans ce contexte, la Commission européenne a annoncé voici quinze jours la venue de trois millions de migrants d’ici 2017.  

    Lors d’une  conférence de presse à Berlin il y a deux jours, le ministre allemand de l’Intérieur,Thomas de Maizière, a juré qu’aucun élément formel ne permettait d’affirmer pour l’instant que des islamistes étaient arrivés en Europe parmi les réfugiés. Une certitude battue en brèche par les spécialistes du renseignement, d’autant que l’EI n’a pas fait mystère de l’aubaine que représentait  pour lui cette masse migratoire en mouvement vers les pays des croisés…

    Le Premier ministre hongrois, Viktor Orban,  a  fait  part lundi de son pessimisme, en relevant  que  «de façon délibérée et organisée, les terroristes ont exploité les migrations de masse, en se mélangeant à la foule des gens quittant leurs foyers en quête d’une vie meilleure (…).»

    Dans un entretien accordé au Kronen Zeitung, l’Autrichien Gert-Rene Polli, ancien directeur duBureau fédéral de la préservation de la Constitution & de la lutte contre le terrorisme(Bundesamt für Verfassungsschutz & Terrorismusbekämpfung, BVT) a dit lui  aussi  exactement le contraire des assertions  de M. de Maizière et des tenants de la ligne bisounours.

    «La situation sécuritaire ne peut plus être maintenue sous contrôle», a-t-il estimé, pointant l’afflux d’immigrés (« migrants», «réfugiés») vers l’Europe. «Cette  migration absolument incontrôlée »  est un facteur de très grand risque, car il  est évident soulignait-il  que des terroristes  profitent de ce torrent migratoire pour s’infiltrer dans les pays de l’UE. Les  djihadistes «n’attendent pas que les autorités les arrêtent sans hâte, ils attaqueront avant. Nous verrons cela dans cinq mois au plus tard », mettait-il  en garde.  L’heure est au changement de cap, et vite.

    http://gollnisch.com/2015/11/19/changer-de-cap-en-finir-avec-la-ligne-bisounours/

  • LE CORAN : IMPRESSIONS DE LECTURE

    Cela faisait longtemps que je voulais en avoir le cœur net. J’avais déjà fait quelques tentatives, mais à chaque fois découragées par le rébarbatif de l’entreprise. Et puis, surmontant enfin ma répugnance, j’ai attaqué le monument par la face nord, je veux dire la première sourate. Cette fois c’est la bonne : je lis le Coran. 

    Et cela dans la traduction d’un éminent connaisseur de la langue et de la civilisation arabes : Jacques Berque. L’édition est belle, le papier de qualité, la reliure solide : on peut avoir confiance. Si j’en crois l’abondance et l’érudition (souvent énigmatique pour le néophyte que je suis) des notes de bas de page, je soupçonne le monsieur d’avoir au préalable épluché une bonne partie de la monstrueuse littérature (commentaire, glose, exégèse, interprétation, ...) que le bouquin a suscitée au cours de l’histoire. Et j'estime en avoir lu désormais suffisamment pour commencer à livrer mes impressions de lecture. Et je vais vous dire : si ce n’est pas triste, c’est juste parce que c’est effrayant, le Coran. 

    Première impression : tout ça n’a ni queue ni tête. Le Coran se présente sous la forme d’un innommable fatras, « éparpillé façon puzzle ». Le propos est horriblement décousu, passant à chaque instant d’une idée à l’autre, d’un thème à un autre. Le moins qu’on puisse dire, c’est que l’auteur, qui qu’il puisse être, aurait voulu embrouiller le lecteur, il ne s’y serait pas pris autrement. De quoi se demander d’ailleurs si ce n’est pas le but recherché. 

    Il est rare qu’une sourate comporte la moindre homogénéité, la moindre cohérence, la moindre continuité de son début jusqu’à sa fin (j’excepte à la rigueur la sourate Yusuf, qui raconte à peu près, quoiqu’à sa manière – il faut suivre –, l’histoire de Joseph et de ses frères). Pour l’essentiel, ce sont des pièces et des morceaux rassemblés à la diable. Rares sont les phrases qui vont du début à la fin sans s’interrompre. Comme le dit lui-même Tarek Oubrou (imam de la mosquée de Bordeaux) invité chez Finkielkraut, c’est l’anarchie qui règne. Ce qui m'étonne c'est que ça n’a pas l’air de l’embêter. 

    En plus de me dire que l'islam a quelque chose à voir avec le désordre, j’en tire la réflexion suivante : je me dis que tous les musulmans sincères et assidus, en particulier ceux qui apprennent le Coran par cœur (il paraît qu’ils sont nombreux à s’infliger le pensum), ont la tête farcie de cette bouillie intellectuelle. Comment peut fonctionner un cerveau qui a longuement baigné dans un tel jus de puzzle ? Il y a de quoi avoir peur. 

    Deuxième impression : le Coran n’apporte strictement rien de neuf par rapport à l’Ancien Testament comme au Nouveau. Tout juste cite-t-il des bribes de l’un comme de l’autre, de temps à autres, sans qu’on sache à quelle logique ces parachutages obéissent. Ainsi le livre est-il parsemé de crottes plus ou moins volumineuses de la Torah et des Evangiles, avec une référence obstinée à Abraham, toujours considéré comme le « croyant originel », celui dont l’existence précède jusqu’à « la descente de la Torah comme de l’Evangile » (en contestant au passage la chronologie habituelle). 

    De toute façon, le Coran vient « accomplir » ce que n’ont pas voulu accomplir les juifs et les chrétiens (appelés « les Gens du Livre ») : « Enfin Nous avons fait descendre sur toi l’Ecrit, dans le Vrai, pour avérer ce qui était en cours, en l’englobant ». Traduction : toi le mécréant, j’espère que tu as compris que le Coran est supérieur à l’Ancien et au Nouveau Testaments réunis, puisqu’il les englobe ! 

    Troisième impression : l’infernal ressassement de certaines formules, de certaines affirmations, de certaines idées. Comme si le même marteau voulait vous enfoncer le même clou dans le crâne. A tous les détours des pages, on tombe sur « Dieu est Tout pardon, Miséricordieux ». On tombe aussi sur le « jardin sous lequel les ruisseaux coulent » promis à tous ceux qui adorent Dieu ; sur « Quant aux dénégateurs, eh bien ! Je les châtierai de durs châtiments dans ce monde et dans l’autre ». Bref : apprendre le Coran par cœur, c’est apprendre à rabâcher une Vérité simplissime jusqu’à vous crever les yeux. 

    Jacques Berque, le traducteur, le signale d’ailleurs en note de la sourate XV : « Peut-être qu’il est seulement question des duplications et itérations de l’exposé coranique » (p.277). Va donc pour les duplications et itérations. Le plus curieux ici, c’est que cette composition extrêmement insistante dans la répétition m’a rappelé l’impression que j’avais éprouvée en ouvrant le célèbre et totalement méconnu Mein Kampf, d’un certain Adolf Hitler. Je n'en tire pas de conclusion décisive.

    Une composition, en quelque sorte, organisée en spirale, où les mêmes thèmes reviennent constamment sous des habits un peu différents, comme si l’auteur passait son temps à avancer, tout en récapitulant ce qui a précédé. Jacques Berque, dans ses notes de bas de page, ne parle pas de construction en spirale, il parle d’ « entrelacs » : « Le thème du châtiment des peuples passés n’occupe pas ici la même place que dans "Les Poètes", mais devient partie intégrante d’un discours à entrelacs » (p.271). Va pour les entrelacs. 

    Quant au style, on trouve très peu de phrases simplement déclaratives, mais constamment des exhortations, des impératifs. A chacun d'en tirer les conclusions.

    Quatrième impression : l’humanité se divise en deux. D’un côté ceux qui croient en Dieu, de l’autre le reste de l’humanité. Parmi les composantes de ce dernier (le "reste"), un sort particulier est fait aux « Gens du Livre », autrement dit aux juifs et aux chrétiens, mais l’essentiel, qui est seriné à presque toutes les lignes, c’est l’espèce de mur infranchissable que la « Parole » élève entre les croyants et les autres, irréconciliables par essence. J'attends qu'on m'explique où l'on peut trouver des références communes entre les adorateurs de ce livre-là et les Européens enracinés dans un sol d'origine chrétienne.

    Toutefois, le Coran fait une distinction : si les chrétiens sont plutôt des « égarés » (sous-entendu : qu’on peut espérer ramener dans le bon troupeau), les juifs sont quant à eux des « réprouvés ». Leur destin est tout tracé : « Tandis que les dénégateurs, à rien ne leur serviront auprès de Dieu biens ni progéniture. Ceux-là seront les compagnons du Feu : ils y seront pour l’éternité » (sourate III verset 116). 

    Et pourtant, on lit ailleurs : « Ceux qui croient, ceux qui suivent le Judaïsme, les Chrétiens, les Mandéens, quiconque croit en Dieu et au Jour dernier, effectue l’œuvre salutaire, ceux-là trouveront leur salaire auprès de leur Seigneur. Il n’est pour eux de crainte à nourrir, et ils n’éprouveront nul regret » (sourate II, verset 62). Allez comprendre ! Même que Jacques Berque commente en note : « Verset œcuménique avant la lettre ! » (p.34). 

    Ce qu’il faut retenir ici, c’est que cette division de l’humanité entre le camp du Bien (les croyants) et le camp du Mal (les autres) est rappelée à tout instant, martelée, serinée, parfois trois fois par page. 

    Que ceci soit bien entendu : je ne dis pas que ma lecture est complète, ni qu’elle est neutre. J’ai commencé, je ne sais pas quand je finirai (il me reste à peu près la moitié à ingurgiter). De plus, ma lecture est sans doute pleine de préjugés, voire de partis pris. Mais je ne suis pas a priori islamophobe. Je l’ai dit : ce sont des impressions de lecture. Ma conclusion : imbuvable.

    Je dis seulement que ce que j'ai lu du Coran ne m'encourage pas à l'islamophilie, bien au contraire.

    J’ai lu la Bible. Elle me fait moins peur que le Coran.

    Voilà ce que je dis, moi.

    Note : j'y reviendrai sans doute quand j'aurai achevé la lecture.

    http://lantidote.hautetfort.com/archive/2015/11/19/lire-le-coran-5718449.html