Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

islamisme - Page 420

  • Syrie : accusée de bombarder des civils, la Russie exige des preuves

    L'armée russe a convoqué mardi les attachés militaires occidentaux pour leur demander d'apporter des "preuves officielles ou de démentir" les informations diffusées par les médias occidentaux faisant état de bombardements de civils par l'aviation russe en Syrie.

    Au moment où le secrétaire a la défense américaine a annoncé que son pays a l’intention d’intensifier ses raids aériens contre Daesh et de mener d'autres "actions directes au sol" en Irak

    Des preuves ou des démentis

    "Nous avons invité aujourd'hui les attachés militaires américain, britannique, français, allemand, italien, saoudien, turc et celui de l'Otan pour leur demander de fournir des preuves officielles appuyant ces déclarations ou de les démentir", a déclaré aux journalistes le vice-ministre russe de la Défense, Anatoli Antonov.

    "On nous accuse non seulement de viser l'opposition +modérée+, mais aussi des sites civils comme des hôpitaux, des mosquées et des écoles. Selon les médias occidentaux, il y aurait des victimes civiles", a déclaré M. Antonov dans une vidéo diffusée sur le compte Facebook du ministère russe de la Défense.

    "Malheureusement, certains responsables et hommes politiques d'un nombre de pays étrangers font des déclarations similaires", a-t-il déploré, en citant notamment les ministres de la Défense américain, britannique et français.

    Depuis le début de son intervention en Syrie le 30 septembre, Washington et ses alliés mènent campagne contre la Russie, qui ne cache pas ses affinités avec le pouvoir syrien, et l’accablent d’accusations infondées. 

    Moscou quant à elle dit viser la milice wahhabite takfiriste Daesh ainsi que son frère ennemi, le front al-Nosra, branche d’Al-Qaïda, et d'autres groupes terroristes, à la demande des autorités syriennes.

    "Dans le cas où les explications ne sont pas fournies et les accusations ne sont pas réfutées, nous qualifierons ces attaques antirusses d'une partie de la guerre médiatique à l'encontre de la Russie", a conclu M.Antonov.

    La semaine dernière, l’OSDH, ONG basée à Londres, a affirmé qu'au moins 13 personnes avaient été tuées par une frappe russe ayant touché un hôpital de campagne dans la province d'Idleb (nord-ouest), ce que les autorités russes ont démenti.

    Cette ONG accréditée par les puissances occidentales n’évoque que très rarement les pertes humaines et matérielles causées par les frappes aériennes de la coalition internationale, menée par les Etats-Unis

    50 milliards USD de pertes dans les secteurs du pétrole et du gaz

    Or, selon le ministre syrien du Pétrole, les 50 milliards de dollars de pertes essuyées dans les secteurs du pétrole, du gaz et des mines en Syrie depuis le début du conflit en 2011, sont causées entre autre par les frappes américaines .

    Les attaques des groupes "terroristes" ainsi que les frappes aériennes menées par les Etats-Unis contre les jihadistes ont notamment gravement endommagé les infrastructures, a affirmé Souleimane Abbas cité mardi par le quotidien Al-Watan.

    Selon l’AFP, cette estimation représente plus du double de celle annoncée par le gouvernement en juin 2014, lorsque les autorités syriennes avaient indiqué que les industries du pétrole et du gaz avaient perdu 21,4 milliards de dollars.

    Avant le conflit, la Syrie produisait plus de 380.000 barils par jour.

    De janvier à septembre 2015, la Syrie a produit en moyenne 9.688 barils de pétrole par jour et 14,8 millions de m3 de gaz naturel par jour, selon M. Abbas.

    Le ministère du Pétrole syrien avait indiqué qu'en septembre 2014, l'EI produisait 80.000 bpj de pétrole. Et les autorités kurdes disent produire environ 15.000 barils par jour.

    USA: des raids et des actions directes?

    Autres position russe remarquable: le porte-parole du Kremlin a tenu à ne pas prendre au pied de la lettre les déclarations de Washington évoquant la possibilité pour l’armée américaine d’intervenir au sol en Irak et en Syrie.

    «Pour le moment, il faut juste regarder les détails et comprendre ce que le Pentagone veut vraiment dire», a déclaré Dmitri Peskov, selon l'agence d'information Tass, lors d’une allocution face aux journalistes.

    Il a averti que ce qui a été déclaré dans les médias américains n’est pas l’annonce d’une opération prochaine, mais bien que les Etats-Unis considèrent en ce moment la possibilité de lancer des opérations au sol contre Daesh.

    Un peu plus tôt dans la journée, le secrétaire d’Etat américain à la Défense Ashton Carter avait annoncé face au Congrès la volonté des Etats-Unis de soutenir leurs partenaires dans leur combat contre l’Etat Islamique, y compris au sol.

    "Nous prévoyons d'intensifier notre campagne aérienne, y compris avec des appareils supplémentaires de la coalition et des Etats-Unis, pour cibler l'EI avec des frappes plus nombreuses et plus fortes", a déclaré Carter, devant la commission des forcées armées du Sénat.

    "Cela comprendra davantage de frappes contre des cibles de grande valeur de l'EI à mesure que notre renseignement s'améliore", a-t-il précisé.

    "Nous ne nous interdirons pas de soutenir des partenaires capables de mener à l'occasion des attaques contre l'EI, ou de mener ces missions nous-mêmes, que ce soit par des frappes aériennes ou des actions directes au sol", a ajouté le secrétaire à la Défense.

    M. Carter n'a pas précisé si ces actions seraient menées par des forces conventionnelles ou par des forces spéciales, mais il a répété qu'il ne soutenait pas l'idée de zones d'exclusion aérienne en Syrie.

    Vendredi, M. Carter avait laissé entendre que des militaires américains pourraient de nouveau participer en Irak à des opérations terrestres contre l'EI, comme celle menée jeudi par des forces spéciales pour libérer des prisonniers du groupe jihadiste. Cette opération a coûté la vie à un soldat américain, le premier à mourir en Irak depuis 2011.

    M. Carter a précisé que Washington se concentrerait désormais sur "trois R": Raqa, Ramadi et raids.

    Ramadi est la capitale de la province d'Anbar, dans l'ouest de l'Irak, que les forces irakiennes tentent de reprendre à Daesh, avec l'aide des forces volontaires , le soutien des frappes aériennes de la coalition.

    Le ministre américain de la Défense a fait cette annonce alors que la coalition militaire semble mener moins de frappes qu'auparavant en Syrie contre l'EI, ce que les responsables du Pentagone attribuent au manque de cibles et non à la campagne aérienne lancée récemment par la Russie en Syrie.

    source : Al manar :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/etranger/EuuypEuAuFekXIZiUL.shtml

     

  • CONFERENCE DE JOSEPH FADELLE A ORLEANS : : "EN FINIR AVEC LES PRÉJUGÉS SUR L'ISLAM"

  • Syrie, intervention russe. Daesh : début de débandade !

    Depuis quelques jours, vous n’entendez plus rien à propos des frappes russes en Syrie, dans les médias occidentaux. Des consignes strictes ont été imposées à ceux-ci : plus question de relater les victoires russes, cela mettrait à mal la propagande distillée pendant plus d’un an, par les forces « occidentales ». C’est bien la preuve d’une censure de nos médias. 
    La réalité est que la Coalition bombardait daesh, juste pour maintenir la pression et pour démontrer à l’opinion publique qu’ils étaient le rempart contre les djihadistes, mais rien de plus. Car éliminer daesh, aurait aidé Bachar Al Assad. Or le régime d’Assad devait tomber. Cet allié des russes devait être éliminé. Le prétexte répété ad nauseam, était que Bachar était le barbare tuant son peuple. 
    L’ensemble des occidentaux bienpensants omettant d’expliquer que la férocité, la barbarie, avait commencé par des boucheries perpétrées par les « rebelles » au régime syrien. 
    Loin de nous l’idée de défendre un Bachar Al Assad, innocent et pacifique. Reconnaissons que le carnage se trouve autant du côté d’Al Nostra et des rebelles syriens qui font partie d’Al- Qaïda. Les médias occidentaux semblent frappés d’une amnésie grave à ce sujet. 
    Pire, ils mentent effrontément pour servir des causes qui veulent la disparition des valeurs européennes. 
    En même temps la gentille coalition fermait les yeux sur les crimes génocidaires des Turcs bombardant des Kurdes. 
    Tout ceci est de la géopolitique, le citoyen occidental lambda n’a qu’une solution : avaler les mensonges ou omissions de nos médias subsidiés et vérolés par un bobo-socialisme atlantiste dont le seul crédo sont des choix politiques contraires aux intérêts des peuples européens. 
    Au début la Coalition avait donné de la voix pour condamner les bombardements des « bons rebelles » par les Russes. Entendez les djihadistes rebelles syriens. 
    La Russie a répliqué avec un humour noir extraordinaire : « Surtout ne vous en faites pas pour vos bons rebelles, nous ne lançons sur eux que des bombes très peu létales : elles font moins de morts et de blessés que les bombes classiques». 
    Puisque les médias ne veulent plus vous informer sur la situation réelle, en Syrie et au Proche-Orient, nous vous dévoilons une nouvelle passée sous-silence par nos bons médias menteurs : Les Etats-Unis retirent leur porte-avions, « Theodore Roosevelt » du golfe Persique….. Est-ce le début d’un désengagement des USA, face à la montée en puissance russe ? Simple rappel : ce porte-avions abrite 65 avions de combats …. 
    L’excuse officielle américaine : notre navire doit réaliser des réparations et des maintenances …. Cela tombe bien. Continuons sur les informations qui rendent neurasthéniques les chefs de l’OTAN et de la Coalition en général. 
    Les bombardements russes opérés par des appareils ultra-performants que sont les Sukhoï plongent dans l’effroi les QG militaires de la Coalition, car les résultats sur le terrain sont patents. Peu d’experts ne connaissaient les performances de ces avions d’une efficacité hallucinante. 
    Il y a encore mieux : les hélicoptères de combat MI24 HIND sont devenus la terreur absolue des combattants de daesh. Ces appareils sont dotés d’un armement exceptionnel, dotés de contre-mesures anti-missiles et déboulant sans prévenir sur les positions des djihadistes vitrifiant toutes les casemates et grillant sur place les combattants.
    La débâcle commence à l’Ouest de la Syrie. 
    C’est tellement vrai qu’un mouvement se dessine au sein de daesh et d’Al Nostra : les combattants se rasent la barbe, suprême insulte au Djihad, et s’enfuient par milliers vers la Turquie et l’Irak.
    Certains sont déjà de retour, imberbes, en Lybie et en Tunisie. Dans six mois les Russes et leurs alliés Syriens auront expulsés daesh de Syrie, en laissant des dizaines de milliers de morts sur le théâtre des opérations. Restera tous ces déserteurs errants dans les différents pays du Moyen-Orient qui devront être éliminés par les différents pouvoirs. 
    Les Russes sont des gens déterminés, nous en voyons les premiers résultats !

  • Un colonel de l’armée russe : «Nous avons la confirmation que les Etats-Unis ont créé Daech»

    Le contraste entre les résultats de l’opération militaire menée par l’armée russe, depuis le 30 septembre, contre Daech puis contre le Front Al-Nosra, branche d’Al-Qaïda, et d’autres groupes terroristes en Syrie, et ceux des raids aériens de la coalition constituée par les Etats-Unis, contre Daech, et qui ont duré des mois, est frappant.

    Les experts ont noté que dès la première semaine de l’opération russe ciblant les sites militaires, les centres de communication, les transports, ainsi que les stocks d’armes, de munitions et de combustible appartenant à Daech, les pertes de ce groupe terroriste se comptaient par milliers et, sans doute, autant de déserteurs fuyant vers l’Irak, la Turquie, la Jordanie, ainsi que des infrastructures détruites, alors que la «coalition» agissant derrière les Américains a donné l’impression de «faire semblant» de s’attaquer à Daech, au vu du bilan dérisoire de leurs frappes.

    C’est ce qu’affirme à hакануне.ru., un média russe, le colonel Alexander Zhilin, expert militaire : «Frappant des cibles insignifiantes ou le désert, même les missions officielles de la coalition anti-Etat Islamique (EI) ressemblent à une simulation (…), les pilotes américains luttant contre le terrorisme se sont montrés pitoyables, leurs raids ayant détruit deux tractopelles de l’EI.» Il fait observer que «jusqu’à présent, l’avancée de l’EI en Irak et Syrie était due en grande partie au fait que personne n’opposait de résistance à ses combattants, qui ont à leur disposition l’espace, le renseignement et l’analyse militaro-technique américains». Tout en estimant qu’il était trop tôt pour tirer des conclusions de l’opération militaire russe en Syrie, le colonel Alexander Zhilin constate qu’«en réalité toutes les déclarations faites aux Etats-Unis corroborent le fait que l’Etat Islamique est une subdivision informelle de leur pays.

    Cette armée terroriste a été créée pour éviter les forces de défense (notamment les forces nucléaires), afin de mener des opérations à différents endroits du globe». Il note que «dès que l’armée de l’air russe a commencé à infliger des coups sérieux, les Américains ont commencé à piquer une crise, les miliciens de l’EI leur demandant de l’aide». Pour le colonel Alexander Zhilin, «les agissements américains ont montré qui fournit la « couverture » et qui a besoin de ce cancer terroriste. Le monde entier a vu le visage des parrains du terrorisme mondial et constaté que la coalition dirigée par les Etats-Unis est une imposture sur la toile de fond de la scène mondiale».

    On sait que les Etats-Unis ont poussé le cynisme jusqu’à former et armer des pseudo «opposants modérés» alors qu’en réalité, il s’agit de membres de groupes terroristes comme cela a été dévoilé par les informations sur la livraison de leurs armes à Daech et au Front Al-Nosra. La vraie offensive antiterroriste en Syrie menée par l’armée russe, et qui a donné immédiatement des résultats probants, a affolé la France, l’Allemagne, le Qatar, l’Arabie Saoudite, la Turquie, le Royaume-Uni et les Etats-Unis, qui se sont empressés de faire des déclarations hostiles à la Russie relayées par leur appareil médiatique de propagande.

    Une campagne de désinformation a été déclenchée contre l’action de l’armée russe, qui aurait fait des victimes parmi les civils, suggérant ainsi que les frappes russes seraient imprécises. L’expert Alexander Zhilin leur a répondu : «La Russie est le seul pays du monde où les soldats sont tenus responsables de leur action militaire à l’étranger. Installés sur les avions, des moyens de contrôle concrets surveillent l’action des équipages, y compris quand ils frappent des cibles. Notre pays s’est en principe engagé à cela, tandis que tous les autres pays, l’Otan et les Etats-Unis en particulier, laissent les mains libres à leur armée et ne sanctionnent même pas les mutilations.»

    source : france-algerie.com/ :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/etranger/EuuVAuyVVklMdBtPqF.shtml

  • Souvenons-nous de Lépante le 7 octobre 1571 : l’islam n’est pas invincible !

    Le 7 octobre prochain, la chrétienté est appelée à fêter le Saint Rosaire dont le rite fut institué en action de grâces pour la victoire navale remportée sur les Turcs à Lépante le 7 octobre 1571, le jour même où se déroulaient les processions des confréries du Saint Rosaire. Certes, quatre cent quarante-quatre ans, ce n'est pas un anniversaire qui tombe rond, mais l'actualité, dominée plus que jamais par la menace islamique, devrait obliger, si la situation de l'Église était normale, tous les baptisés catholiques à se remémorer ce grand événement - l'une des plus grandes batailles navales de l'Histoire - et à en rappeler la leçon sur les moyens par lesquels la victoire fut obtenue. Cela montre ce qu'ont de dérisoire les essais de dialogue inter-religieux et les petites frappes que fait lancer François Hollande sur DAECH..

    L'Empire ottoman, qui régnait sur d'immenses territoires, dont une partie de l'Europe orientale (Albanie, Serbie, Bulgarie, Bosnie, Monténégro), paraissait invincible à vue humaine. Ses soldats d'élite, appelés janissaires et désignés souvent comme les « tueurs de sept », car un seul en valait sept, étaient des as dans l'art de manier l'arquebuse, le cimeterre et le poignard , leur force, leur adresse et leur détermination étaient légendaires , indifférents au danger, ils peignaient, dit-on, leur visage en rouge avant le combat, pour ne pas montrer leurs blessures ou leurs cicatrices. C'étaient souvent de enfants des pays soumis, arrachés très jeunes à leur famille, contraints de renier la foi chrétienne et de subir une "rééducation" de sept ans.

    Depuis 1453, date à laquelle Constantinople, vieille capitale de l'Empire latin d'Orient, tomba aux mains des Turcs, la « Sublime Porte », à coups d'incursions et de conquêtes, accompagnées d'actes de piraterie, d'enlèvements, et de missions dites diplomatiques, avait étendu son pouvoir sur la Méditerranée, convoitant les îles qui résistaient encore à ses assauts.

    Déjà, les Turcs visaient à prendre l'île de Malte, où les chevaliers de l'Ordre du même nom lançaient des appels désespérés aux princes chrétiens. Ceux-ci se faisaient tirer l'oreille, même Philippe II, roi d'Espagne, sans parler du roi de France, Charles IX, accaparé par la guerre civile que menaient les chefs protestants et dont le grand-père François 1er, acculé à défendre, contre l'expansionnisme de Charles Quint, l'existence même de la France par tous les moyens, avait cru devoir se lier en 1526 par une alliance avec la Sublime Porte, recevant toutefois en contrepartie la reconnaissance pour notre pays de ses droits de protecteur des chrétiens d'Orient

    La Sainte Ligue

    Le pape Pie V était pleinement conscient du pouvoir qu'il avait reçu pour défendre la chrétienté. À ceux de ses conseillers qui pensaient que le secours est principalement dans la prière, il rétorquait que la prière est nécessaire avant le combat pour demander la grâce de la victoire, mais qu'elle ne dispensait personne de l'action. Et surtout il préconisait que les catholiques, tous unis, fissent une armure sans faille. Or les rois, les princes, les ducs ne parlaient pas d'une même voix : la République de Gênes et le duc de Florence manquaient de galères ou de soldats ; le roi du Portugal était aux prises avec une épidémie de peste ; Tordre de Malte venait de perdre trois vaisseaux ; le roi Philippe II d'Espagne ne pouvait donner que cinquante galères alors qu'il en fallait cent ; la République de Venise était tentée par une entente avec les Turcs, afin de sauvegarder son commerce florissant. Et la France n'était pas au rendez-vous comme nous l'avons vu, mais cela n'empêcha pas quelques seigneurs français, notamment bourguignons ou savoyards, de vouloir s'enrôler.

    Finalement, quand il apprit que les Turcs faisaient voile sur Chypre, le pape envoya un projet d'alliance à tous les Etats chrétiens. Puis il nomma Grand Amiral de la Flotte le prince d'à peine vingt ans, don Juan d'Autriche - un fils naturel de Charles Quint, plein d'enthousiasme et d'ardeur, donc un demi-frère de Philippe II.

    Les interminables discussions entre Occidentaux pour parvenir enfin au traité qu'on appela la Sainte Ligue leur avaient fait perdre un temps précieux, laissant en face le sultan Selim II mûrir ses décisions. Celui-ci ne redoutait guère d'affronter les galères chrétiennes ; la foi inébranlable de Pie V, l'ascendant qu'il avait sur les âmes lui paraissaient autrement redoutables. C'est pourquoi Selim donna l'ordre de frapper fort et vite.

    Ce fut ainsi que l'on apprit l'assaut de Chypre par ces Barbares, lesquels, en dépit des prodiges de vaillance de la garnison vénitienne, écrasèrent les défenseurs de l'île sous leur nombre. Les chrétiens qui avaient pu échapper aux janissaires cherchaient refuge dans la forteresse avec le gouverneur, le général Marc-Antoine Bradagino, prêt à se défendre jusqu'à la mort, mais déjà bien des habitants de l'île affichaient la faiblesse de croire qu'ils auraient la vie sauve en échange de leur soumission...

    Le piège de la « soumission »

    Pendant des semaines, la forteresse de Chypre avait résisté à l'assaut de quatre-vingt mille Ottomans, aux canonnades, aux tirs ininterrompus des archers, des arquebusiers et des arbalétriers. Mais elle était toujours debout, semblant imprenable... Pressés d'en finir, les Turcs acceptèrent de négocier avec le gouverneur et proposèrent de garantir aux habitants la possibilité de quitter l'île ou d'y rester sans risque pour leurs biens ou leurs vies, disaient-ils... Cela ne les empêcha pas de ligoter le général et ses officiers, puis de les soumettre à la torture.

    L'armée chrétienne coalisée, venue des quatre coins de l'Europe avec des formations militaires très différentes, était donc placée sous le commandement suprême du prince don Juan d'Autriche, avec, à ses côtés, le non moins jeune Alexandre Farnèse, duc de Parme. Dès qu'avait été signé le traité de la Sainte Ligue, cette armée multicolore, brandissant ses bannières rutilantes, avait quitté Madrid, puis traversé Barcelone en liesse, puis touché Gênes où moult banquets et bals les attendaient, puis avait dû lutter contre les éléments déchaînés - ce qui lui fit prendre du retard et favorisa les rixes que le moindre désaccord déclenchait sur les bateaux entre ces soldats venus d'horizons multiples. Don Juan rétablissait le calme et redonnait à tous la confiance perdue.

    Bientôt les orages s'apaisèrent et l'on se dirigea vers Messine où toutes les escadres devaient se rassembler en une seule et même grande flotte, à la recherche d'un ennemi dont on ne savait pas encore où il se trouvait. A Naples, on apprit l'effroyable nouvelle de la chute de la forteresse de Chypre. L'étendard musulman de soie verte brodé de fil d'or de versets du Coran, flottait sans doute déjà sur le château de Buffavento. On sut aussi que, trahissant leurs promesses, les Turcs avaient été d'une cruauté sans précédent, les janissaires n'épargnant ni le gouverneur, ni ses officiers, ni femmes, ni enfants. Un vrai carnage !

    L'Armée du Rosaire

    Don Juan apprit aussi que, dans toutes les villes d'Europe, d'innombrables chrétiens se mobilisaient à l'appel du pape et que, dans les églises, des centaines de milliers de fidèles récitaient sans relâche le chapelet pour attirer sur la flotte le secours de Dieu. Il y avait donc une autre armée, en prière, et les combattants des galères chrétiennes pouvaient communier avec cette immense foule. Savoir cela interdisait à quiconque de se laisser aller au découragement !

    L'armée flottante quitta Messine le 16 septembre. Trois jours plus tard, l’on apprit par des pêcheurs de Céphalonie que les Ottomans s'étaient embusqués devant Lépante, à l'entrée du golfe de Corinthe. Sans perdre un instant, don Juan donna l’ordre de mettre le cap sur Petala, dernière étape avant Lépante. Le ciel et la mer avaient pris une couleur livide, l'hiver approchait, alors qu'allait se livrer Tune des plus formidables batailles navales de l'Histoire.

    L'affrontement eut lieu le 7 octobre un peu avant midi ; la flotte chrétienne arborait, sur sa gauche, la Capitane menée par les Vénitiens  avec cinquante-trois galères ; sur sa droite, la Capitane menée par le Génois Jean Andréa Doria et ses cinquante-six galères ; au centre, le corps de bataille conduit par don Juan, Grand Amiral, à bord de la Réale, entourée de la fine fleur de la Sainte Ligue dont Marc-Antoine Colonna sur la Capitane de Sa Sainteté, des évêques et des confesseurs. Le corps de réserve était constitué de trente galères menées par le marquis de Santa Cruz et sa Capitane de Naples. Les six redoutables galéasses vénitiennes se trouvaient en avant-garde.

    La flotte ottomane montrait, à gauche, les navires turcs et barbaresques comprenant soixante et une galères et trente-deux galiotes ; à droite les cinquante-quatre galères et les deux galiotes menées par le pacha d'Alexandrie ; au centre le corps de bataille conduit par Ali Pacha sur sa galère-amirale la Sultane, entourée de quatre-vingt-sept galères et de huit galiotes ; le corps de réserve comprenait cinq galères, vingt-trois fustes et deux galiotes. Cette flotte n'avait encore jamais été vaincue.

    Tout ce monde se mit en position de combat et bientôt un fracas de tonnerre roula sur la mer, qui allait bientôt n'être plus qu'un entassement de navires accrochés les uns aux autres, la surface de l'eau se couvrit de débris et de cadavres flottant sur des épaves...

    Jusqu'au dernier moment, les Turcs harcelèrent les galères chrétiennes, mais, bien vite, quand la Réale de don Juan s'approchait, les Infidèles comprenaient que le salut n'était plus que dans la fuite. La mer se couvrait de corps sans vie, de turbans dénoués, de robes de bure. Au loin, dans une lumière de fin du jour, on voyait les voiles d'Ali Pacha s'estomper...

    Sur les 88 000 hommes d'Ali Pacha, 25 000 étaient morts, 8 000 faits prisonniers. Leurs 12 000 esclaves furent libérés ; 190 de leurs galères étaient tombées aux mains des chrétiens. Une multitude de pachas et de beys moururent au combat.

    Des 84 400 chrétiens de la Sainte Ligue, on dénombra 7 650 tués et 7 784 blessés.

    À cinq heures de l'après-midi, la victoire des galères chrétiennes était totale !

    Saint Pie V

    À Rome, le pape Pie V ne connaissait pas encore la nouvelle de la victoire ; il recevait même des lettres très pessimistes faisant état de l'exaspération et du découragement des troupes de don Juan.

    Or le 7 octobre, vers cinq heures de l'après-midi, alors qu'il travaillait avec quelques prélats, il ouvrit la fenêtre toute grande vers l'est, son visage s'illumina et il contempla des choses que lui seul pouvait voir. Il fut ainsi averti à l'instant même de l'événement extraordinaire ; la confirmation de la nouvelle ne parvint que plusieurs jours après.

    Dieu avait ainsi tenu à récompenser le saint pape qui avait su entretenir l'élan de foi sans lequel rien n'aurait été obtenu.

    Nous sommes hélas à des années-lumière de ce temps-là.

     

    Michel Fromentoux Rivarol du 1er octobre 2015

  • Le Général Desportes sur l’opération Sentinelle : L’armée n’est pas un stock de vigiles à déployer devant les lieux de culte !

    Ancien élève de Saint-Cyr et général de division de l’Armée de Terre, le général Vincent Desportes s’est fait le grand défenseur de son corps d’armée dans les opérations extérieures de la France. Ses critiques de la stratégie américaine – donc française – en Afghanistan lui avaient valu d’être débarqué en 2010 du commandement du Collège interarmées de défense.

    L’armée française a-t-elle aujourd’hui les moyens de faire face aux menaces ?

    Nous sommes dans une situation extrêmement critique. D’un côté, les menaces s’accroissent, le feu a pris tout autour de l’Europe, de l’Ukraine au Sahel en passant par le Moyen-Orient. De l’autre, les capacités de notre défense sont constamment réduites : moins 25 % sous Nicolas Sarkozy et à peu près la même chose sous François Hollande…

    Lire la suite sur le site Les Echos…

    http://www.contre-info.com/

  • Essor de l'Etat islamique : Tony Blair se confesse

    Tony Blair a reconnu une part de responsabilité dans la situation actuelle en Irak et en Syrie. Jusqu'à présent, l'ancien premier ministre avait toujours défendu la légitimité de l'invasion de l'Irak par les troupes britanniques aux côtés des Américains en 2003. Sur CNN hier, il a présenté des excuses partielles pour les conséquences de cette décision et reconnaît le lien entre l'invasion de l'Irak et l'essor de l'Etat islamique.

    Images-5«Bien sûr on ne peut pas dire que ceux d'entre nous qui ont renversé Saddam Hussein en 2003 n'ont pas de responsabilité dans la situation en 2015».

    «Je présente mes excuses pour le fait que les informations que nous avons reçues étaient fausses. Je m'excuse aussi pour certaines des erreurs dans la planification et, évidemment, pour notre erreur à comprendre ce qui se passerait après le renversement du régime».

    L'effondrement du régime avait entraîné une vague de terrorisme sous la houlette d'Al-Qaida, qui a conduit ensuite à la proclamation du califat de Daech sur une partie du territoire de l'Irak et de la Syrie en 2014. 

    L'ancien premier ministre ne peut se déplacer sans protection policière, constamment pourchassé par des militants qui l'accusent de crimes de guerre et demandent sa traduction en justice. 

    A quand le mea culpa public de Nicolas Sarkozy à propos des conséquences de l'intervention française en Libye ?

    Michel Janva

  • Xavier Raufer sur l’islamodélinquance : «c’est dans cette population là que se trouvent les bombes humaines qui sont capables de tuer à la minute»

     

    Xavier Raufer est un criminologue reconnu depuis de nombreuses années, aussi, quand il parle de l’explosion de la délinquance et en particulier de l’islamodélinquance, il mérite d’être écouté. Son expérience et son expertise rendent son propos d’autant plus inquiétant. L’entretien qu’il a donné à Boulevard Voltaire mérite le détour.

    Interrogé au sujet des nouveaux outils de mesure de la délinquance proposés par le gouvernement, Xavier Raufer répond :

    On est dans la communication et dans le pipeau. Ce qui compte, c’est l’aggravation réelle des crimes réels […] ceux que ça affecte le plus gravement c’est ce qu’on appelle la France périphérique […] c’est 58 % de la population. […] Vous allez sur le site d’un journal de province et vous regardez les faits divers. Et là, vous allez voir, stupéfait, 5000 vues, 6000 vues, vous imaginez le nombre de personnes que ça choque, que ça inquiète ou que ça traumatise. Là, je peux vous dire […] vous avez une poche de grisou qui est en train de gonfler et un jour, il y aura une explosion.

    Parlant du terrorisme, le criminologue point du doigt les islamodélinquants

    Il n’y a plus de terroristes, il n’y a plus de criminels, il y a le deux en même temps. Depuis Mohamed Merah en 2012, tous ceux en France qui ont tué sont des hybrides.
    c’est dans cette population-là que se trouvent les bombes humaines qui sont capables de tuer à la minute.

    http://fr.novopress.info/

  • «Comprendre l’Islam», de Guillaume Faye

    Comprendre l’islam, c’est repérer sa double logique, son double ADN millénaire : le totalitarisme et le djihad, la guerre de conquête sans limites géographique, par la ruse ou par la violence.

    Comprendre l’islam, c’est voir qu’en dépit de ses divisions intestines meurtrières, il désigne un ennemi commun : notre civilisation et toutes les autres. Comprendre l’islam, c’est saisir qu’il n’existe aucune différence, seulement tactique, entre islam et islamisme. Comprendre l’islam, c’est réfléchir sur sa confusion de la foi et de la loi, du spirituel et du temporel, du religieux et du politique. Comprendre l’islam, c’est admettre son incompatibilité absolue, d’essence, avec la démocratie pluraliste, la laïcité et la liberté. Sa raison d’être est la théocratie, son règne signifie le recul de l’intelligence.

    comprendre-islam

    Comprendre l’islam, c’est voir qu’un » islam laïc » ou un » islam des Lumières » sont des utopies. Ses collaborateurs occidentaux sont des soumis, des apeurés, des aveuglés, des schizophrènes en contradiction avec leurs propres principes. Comprendre l’islam, c’est débusquer des convergences troubles avec le fascisme, le nazisme, le communisme marxiste, l’antisémitisme. Comprendre l’islam, c’est mesurer à quel point il joue sur une immigration de peuplement et de colonisation massive, rapide et incontrôlée.

    Comprendre l’islam, c’est percevoir qu’il ne possède ni métaphysique, ni théologie, ni philosophie, mais fonctionne sur le binôme dogmatique de la superstition et de l’idéologie. C’est aussi réfléchir sur le duel entre l’obscurantisme et la raison, entre la liberté et la soumission.

    Comprendre l’islam, c’est admettre sa puissance historique de sidération et de conquête, ressurgie des siècles anciens, archéofuturiste et volontariste. Comprendre l’islam, c’est refuser de se soumettre à ses valeurs et d’admettre ses principes. Comprendre l’islam, ce n’est pas le mépriser, car il n’est pas méprisable, c’est le connaître, afin d’éviter l’islamisation de l’Europe qui déboucherait sur un cataclysme et une décadence.

    L’auteur s’exprime d’un point de vue aristotélicien.

    L’auteur : Guillaume Faye, auteur de nombreux livres, est l’auteur du blog gfaye.com ou j’ai Tout Compris. Conférencier en UE, en Russie et en Amérique du Nord, il est considéré comme un théoricien dissident de la “Nouvelle Droite”.

    Prix : 20 €, 400 pages, 14×20

    http://fr.novopress.info/194168/comprendre-lislam-de-guillaume-faye/

  • Médias US: les Syriens disent "merci" à Poutine

    Des migrants syriens ayant trouvé asile dans un camp de réfugiés aux alentours du port de Lattaquié espèrent revenir chez eux après que les Forces aérospatiales russes auront frappé les positions de l’Etat islamique (EI) dans la région, écrit l’agence de presse américaine Associated Press.

    "J'espère qu'avec le soutien de l'Armée de l'air russe, nos militaires parviendront à intensifier l'offensive et à infliger une défaite cuisante aux terroristes, si bien que nous pourrons revenir dans nos foyers", a fait remarquer Ahmed Attan, ancien combattant de l'armée syrienne, blessé lors d'une bataille, qui se trouve maintenant dans le camp de réfugiés.

    Le cas d'Ahmed n'est pas unique en son genre. Une autre habitante du camp, Fadil Mahmoud Naasan, a raconté que toute sa famille avait été forcée de quitter sa maison après les attaques de djihadistes contre les partisans du président Bachar el-Assad, son fils étant engagé dans l'armée syrienne.

    D'après l'agence, au moment où l'autobus à bord duquel se trouvaient les journalistes s'engageait dans le camp de réfugiés, des acclamations "Merci, Monsieur Poutine!" ont jailli de toutes parts.

    "Vladimir Poutine a renforcé le rôle de la Russie dans le conflit syrien après avoir organisé une rencontre bilatérale avec le président syrien Bachar el-Assad et avoir entrepris des efforts diplomatiques visant à mettre à table des négociations les Etats-Unis, l'Arabie saoudite et la Turquie afin de discuter du règlement politique de la crise dans le but de mettre fin à la guerre intestine qui dure déjà depuis cinq ans", souligne l'agence.

    Lors d'une rencontre avec les représentants de la diaspora syrienne de Russie, le ministre syrien de l'Information Omran Zoubi a déclaré que l'étape la plus difficile de la guerre était franchie, tout en soulignant que la "victoire était proche" grâce à la coopération étroite avec la Russie dans la lutte contre l'EI. Il a également mis en avant l'amélioration de la situation politique en Syrie suite aux opérations militaires russes, ainsi que l'"échec total du projet américain visant à déposer le gouvernement syrien sur le plan politique et économique".

    Le 30 septembre, l'armée de l'air russe a entamé une opération militaire contre l'EI en Syrie sur décision du président russe Vladimir Poutine et à la demande du président syrien Bachar el-Assad.

    Les frappes aériennes russes ciblent les sites militaires, les centres de communication, les transports, ainsi que les stocks d'armes, de munitions et de combustible appartenant à l'EI.

    Le 7 octobre, des missiles russes ont également été tirés sur les sites de l'EI depuis des navires en mer Caspienne.

    source : Sputniknews lien

    http://www.voxnr.com/cc/etranger/EuuVyZyFEZUgPQciRV.shtml