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islamisme - Page 423

  • Islamisation de la France : Corans et tapis de prière dans le sport amateur

    La note confidentielle du service central du renseignement territorial (SRCT) intitulée « Le sport amateur vecteur de communautarisme et de radicalité » a donc pointé les dérives prosélytes de responsables musulmans dans des clubs sportifs en France.

    Ce rapport évoque notamment une scène survenue sur un terrain de foot au mois de mai. À la mi-temps d’un match, les joueurs d’une équipe de foot de Perpignan sortent des tapis pour prier, sur le pré, sous les regards stupéfaits d’un arbitre et des quelques spectateurs. Dans ce club franco-algérien de Clermont-Ferrand, l’on ne parle qu’arabe et les arbitres sont volontiers taxés de racisme. Par ailleurs, il n’est pas rare de voir certains installer des tapis de prière dans les vestiaires. Les clubs de foot et les salles de sports de combat seraient les premiers concernés.

    Pour rappel, en 2013 déjà, Le Progrès revenait sur un tournoi amical de football organisé à Roanne et qui, lors d’une pause entre les rencontres, avait vu un individu lancer un appel à la prière. Entre 20 et 50 fidèles auraient alors gagné le terrain de football pour prier pendant dix minutes…

    Le rapport parle d’une vingtaine de cas recensés, mais la réalité est certainement plus préoccupante.

    Enfin, il faut noter le choix des mots employés. On entend parler de « radicalisation » alors qu’il s’agirait surtout de s’inquiéter du processus d’islamisation en cours. Dès 2011, le rapport « Banlieues de la République » publié par l’Institut Montaigne et dirigé par Gilles Kepel soulignait l’influence croissante de l’islam dans les cités.

    Le rapport semble dénoncer des cas isolés alors que nous devons faire face à un processus global qui menace l’intégrité de la France.

    http://fr.novopress.info/193702/islamisation-france-corans-tapis-priere-sport-amateur/

  • Sénateur Jean-Louis Masson : «l’immigration d’aujourd’hui, ce sont les terroristes de demain»

    Alors que le Sénat a durci le projet de loi sur l’immigration, le sénateur non-inscrit Jean-Louis Masson a provoqué un tollé au Sénat, comparant l’immigration d’hier, les Necker, Curie, à celle d’aujourd’hui, les Mohamed Merah, les Coulibaly, concluant que « l’immigration d’aujourd’hui, ce sont les terroristes de demain ».

    http://fr.novopress.info/

  • Regard sur l'actu : La géopolitique pour les Nuls

    Le Nouveau Contexte Mondial pour les Nuls
    Dur, dur la géopolitique... C'est ce qu'on pourrait penser à la lumière des événements récents. Pour mémoire, on nous annonce depuis des années le début de la Troisième Guerre mondiale autour de la question iranienne. Pourtant, après plus d'un an et demi de pourparler entre l'Iran et le groupe 5+1 (Etats-Unis, Russie, Chine, France, Royaume-Uni et Allemagne), le dégel entre l'Oncle Sam et la Perse 2.0 a eu lieu, y compris sur le nucléaire, et ce malgré l'hostilité des Israéliens et d'une partie du Congrès des Etats-Unis. Cet accord, qui permettra entre autre le retour de General Motors en Iran, est un des éléments qui correspond à ce que Brzezinski et ses proches nomment sur Foreign Affairs « The New Global Context » (NGC), expression utilisée à Davos 2015 et qui désigne la nouvelle ère économique qui s'ouvre. Cette nouvelle ère est également une réalité géopolitique. Les Etats-Unis, sous l'administration Obama, ont mené une politique qui se révèle différente de celle de l'administration Bush au Moyen-Orient. Une partie non négligeable de l'opinion publique reste pourtant bloquée à la politique étrangère néo-conservatrice de Bush et au NWO (New World Order), c'est à dire à la situation en 1991 à la suite de la chute de l'URSS où les Etats-Unis étaient devenue une hyperpuissance. Cette politique hégémonique, renforcée par les velléités de Bush Jr à partir du 11 septembre 2001 est arrivée à son terme. Depuis 2011 cette parenthèse se referme et ce pour plusieurs raisons.
    Les Européens ont traité seuls le cas libyen (avec le désastre qu'on connaît) et ont été des acteurs majeurs des accords de Minsk dans le conflit ukrainien. De leur côté, les Etats-Unis ont revu leurs rapports avec Israël et sous traité aux Irakiens, puis aux Kurdes et aux Iraniens la lutte contre l'Etat Islamique. En 2012, les Etats-Unis ont lancé le « US « pivot » to East Asia », théorisé dès 2011 sur Foreign Policy(lire un article du Figaro). Il consiste à replacer les troupes et les forces vers l'Asie-Pacifique plutôt qu'au Moyen-Orient. Le Pacifique, l'océan qui borde la Chine, deuxième puissance économique et première puissance commerciale mondiale, mais aussi le Japon, Taïwan, les Philippines ou l'Australie est en effet un enjeu majeur pour les Etats-Unis, comme l'illustre le traité de libre-échange transpacifique. Les Etats-Unis se considèrent comme une puissance Pacifique. En revanche, les Yankees ont eu une politique très timide au Moyen-Orient. Obama sera le président qui n'aura pas mis les pieds en Israël lors de son premier mandat et qui aura permis le dégel avec l'Iran. Sur son propre continent, il aura mis fin à l'embargo avec Cuba, ce qui n'est pas vraiment anecdotique... Les Etats-Unis se perçoivent comme une puissance Pacifique et considèrent le Pacifique comme la clef du XXIeme siècle. La Russie, quant à elle, a renforcé sa politique en direction de l'Asie et du Moyen-Orient, et les BRICS se sont peu à peu renforcés même si leur puissance est relative et leur modèle économique peu enviable (voir  et ). Pour faire simple : la multipolarité coïncide à mon sens avec une réorientation des préoccupations « américaines » en direction du Pacifique. Les Etats-Unis lâchent donc du lest un peu partout pour contrer la Chine, leur principal rival.
    La « russophobie » pour les Nuls
    Certains comme Gabriele Adinolfi ont parlé de « nouveau Yalta » dans le cas ukrainien. Il est certain que la Russie de Poutine a réussi à s'octroyer une région complète (la Crimée) et à en rendre une autre ingérable pour Kiev : le Donbass. Si certains considèrent que Poutine a échoué en Ukraine, je fais partie de ceux qui pensent qu'il a plutôt réussi. Quel pays pourrait prétendre aujourd'hui ne pas respecter des accords internationaux sur les frontières sans que cela ne suscite de réaction militaire réelle ? Quant on voit de quoi est parti 14-18, on pourrait penser qu'une telle annexion aurait pu déclencher une déflagration mondiale à une autre époque. L'embargo sur la vodka pour les uns et sur le camembert pour les autres, c'est tout de même gentillet comme réaction. Le niveau d'hystérie que manifestent certains alors que les relations internationales entre puissances sont plutôt correctes, quoi que viriles, me laisse assez pantois... Les Russes font leur retour sur la scène internationale avec l'accord, pour ne pas dire l'assentiment, des Etats-Unis. Brzezinski, malgré sa ligne anti-Kremlin, préconise d'éviter les stratégies frontales avec les Russes et de les convaincre d'agir avec les Etats-Unis pour régler les différents problèmes, dont la grave crise syrienne. Moscou est donc parvenu à s'entendre avec la coalition étatsunienne pour éviter des incidents dans la lutte contre l'Etat islamique. Ces frappes russes, qui font tant rêver les poutinôlatres ont été possibles, ne leur en déplaise, que grâce au dégel avec l'Iran, et aux discussions avec Israël, la Turquie et l'Arabie-Saoudite. Sur ce dernier point Serguei Lavrov a déclaré lors d'une rencontre avec le ministre saoudien de la défense: « Nous travaillons avec l'Arabie saoudite sur la question syrienne depuis plusieurs années. Aujourd'hui, le président a confirmé que les buts que l'Arabie saoudite et la Russie poursuivent en Syrie coïncident ». Autant dire que personne ne semble vraiment réagir aux frappes russes, pas plus les Etats-Unis, qu'Israël et la Ligue arabe... Impressionnante « russophobie » ... Plus qu'un nouveau Yalta, qui correspondrait à un partage, je dirais que les événements actuels ne font que confirmer que la multipolarité proclamée constitue plutôt une phase de mutation du mondialisme.
    Ottomans et islamistes à nos portes : l'eurasisme pour les Nuls
    L'armée russe revient donc aux affaires en Syrie mais cela n'est pas une nouveauté. Elle est proche de l'Etat syrien et multiplie les contacts dans la région depuis plusieurs années. Récemment un événement a suscité des réactions contrastées : l'inauguration de la Mosquée de Moscou par Poutine, accompagné du président turc Erdogan et du président de l'autorité palestinienne, Mahmoud Abbas. La mouvance nationale, pourtant si prompte à bouffer du Turc lorsqu'il s'agit de se rappeler de Lépante ou de s'indigner du meeting d'Erdogan à Strasbourg est resté très mesurée sur la présence d'Erdogan à Moscou. Comme si s'adjoindre le soutien du président turc, dont les prétentions ottomanes sont évidentes, était anecdotique lorsqu'on s'adresse aux musulmans de son pays. A ma connaissance, seul Julien Langella, dans une tribune que je considère courageuse, est monté au créneau sur ce sujet. Aymeric Chauprade, dont on connaît les sympathies pour la Russie poutinienne, fut prompt à s'indigner pour Strasbourg, où Erdogan proclamait en filigrane qu'il fallait une cinquième colonne turque dans notre Parlement, autant qu'il fut muet sur la Mosquée de Moscou. Poutine a pourtant déclaré à cette occasion que « La Russie est un pays multiconfessionnel dans lequel, je tiens à le souligner, l’islam est une des religions traditionnelles ». Récemment Novorossia.today se faisait le relais d'un article d'un certain Alexandre Artamonov, de Rossia Segodnia, nouveau pôle média officiel de la Russie pour l'international. Celui-ci déclare : « Donc il faut que la Russie renoue avec ses origines et se reconnaît un pays multiethnique et multiconfessionnel, porteur d’un message d’amitié pluriethnique et culturel basé sur les grandes religions du monde, à savoir l’orthodoxie et l’islam. » Tout un programme.
    Cette politique qui place l'islam au cœur de l'identité de la Fédération de Russie n'est pas du tout incompatible avec une axe « droitier » valorisant la Patrie, la Famille et l'Armée. Encore une fois, seule la question ethnique permet de déterminer qui est sur une position identitaire européenne et qui ne l'est pas. Poutine semble avoir entamé depuis au moins 2011 un virage clairement eurasiatique, qui correspond à l'émergence de l'union économique eurasiatique et au renforcement de l'OCS (Organisation de Coopération de Shanghai). Poutine fait-il un bon calcul en s'associant avec Erdogan ? Pas sûr. Il est contraint à cette politique, car c'est probablement la seule possible pour faire passer les gazoducs et contrôler les populations musulmanes, notamment dans un Caucase toujours aussi instable. Mais d'un autre côté, la Turquie est une puissance versatile. Erdogan est embourbé dans des problèmes internes avec les élections et la rébellion kurde. Au-delà, il se verrait bien profiter d'une Europe divisée et submergée pour placer ses pions. Surtout, la politique turque vis-à-vis de la Syrie favorise le développement d'un islam fort peu « humaniste » en Syrie et en Irak qui pourrait à terme contaminer les républiques caucasiennes de la Fédération de Russie. Encore une fois, les permanences géopolitiques vont replacer les relations russo-turques et l'avenir pour toutes les populations qui en dépendent, au cœur des débats. Le génocide arménien, en arrière plan de conflit russo-turc, c'était il y a un siècle...
    La bataille navale pour les Nuls
    Cette redéfinition des aires d'influence est pourtant perçue par certains comme le prélude d'un conflit mondial. Pour preuve ? Les Chinois ont envoyé un porte-avion et les Etats-Unis en ont retiré un ! L'ours du Kremlin, nouveau messie cosmique, a fait fuir la marine US ! Sauf que tout cela n'est qu'un énième tissus de mensonges. Il n'y a pas plus de renfort chinois en Syrie que de débâcle US. Voila ce que nous pouvons lire au sujet du porte avion chinois sur sputniknews : « Récemment, plusieurs médias ont annoncé qu'un porte-avions chinois se dirigeait vers la base militaire de Lattaquié (dans l'ouest de la Syrie) afin de lutter contre l'EI. Cependant, ce matin la Chine a démenti cette information: "Ce ne sont que des rumeurs erronées", a déclaré à ce sujet l'expert militaire et membre de la marine chinoise Zhang Junshe cité par la presse chinoise. »
    Des medias ? Une rapide recherche Google nous permet de trouver les trois premiers résultats en français à la recherche « navire chinois syrie » qui mentionnent un prétendu porte-avion chinois, il s'agit sans surprise de www.wikistrike.com , lesmoutonsenrages.fr et reseauinternational.net . Je ne sais pas combien je dois encore écrire d'article pour qu'enfin je ne trouve plus dans mon fil Facebook des camarades postant du wikistrike ou du reseauinternational... Bref. Un autre site, http://www.meretmarine.com indique entre autre que « Des sources militaires occidentales, qui surveillent en permanence les mouvements dans la région et plus particulièrement ce qui se passe en Syrie et au large de ses côtes, confirment que le Liaoning ne s’y trouve pas. » Le reste de l'article permet de se faire une idée du comique de la situation.
    Mais comme une rumeur n'était pas suffisante, il en fallait une autre ! Jamais rassasié, le pro-Kremlin a besoin de nourrir ses fantasmes. Le départ de l'USS Theodore Roosevelt a été considéré entre autre sur Breizatao.com comme une défaite géostratégique pour les Etats-Unis. Sauf que... un article de CNN du 6 août 2015 indiquait que l'USS Theodore Roosevelt allait quitter le Golfe Persique en octobre pour subir des travaux de maintenance et que son successeur, l'USS Harry Truman, ne le remplacerait pas avant l'hiver. Cette manœuvre, prévue de longue date, n'a donc rien à voir avec l'offensive russe. On peut même imaginer le contraire : les Etats-Unis auraient pu changer leur fusil d'épaule suite à l'intervention russe. Mais ils ont maintenu leur plan de rotation, quitte à retirer un bâtiment à proximité de la zone de conflit et à se priver pendant deux mois d'un porte-avion et ce malgré l'offensive russe en Syrie. Au final, on pourrait penser que les Etats-Unis sont sûrement plutôt satisfaits de laisser ce nid de frelons aux Russes. Conformément au « Pivot vers l'Asie » affirmé en 2011 et acté en 2012, le Moyen-Orient est aujourd'hui une région secondaire pour les Etats-Unis. Israël pour ne citer que ce pays cherche donc de nouveaux partenaires, parmi lesquels la Russie et la Chine.

    Et nous ?

    Cette nouvelle ère géopolitique qui est désormais ouverte et que nous sommes peu nombreux à décrypter avec toute la distance nécessaire est source de nombreux rebondissements depuis plusieurs mois. Les positions des uns et des autres ne sont pas figées mais des tendances se dessinent. Plus que jamais, la question nous est posée de savoir comment nous positionner vis à vis des velléités turques, russes et du « Pivot vers l'Asie » des Etats-Unis ? Quelle place dans le Nouveau Contexte Global pour la France et plus généralement, pour l'Europe ?

    Jean / C.N.C.

    http://cerclenonconforme.hautetfort.com/

  • Un assourdissant silence médiatique sur la crise migratoire en Europe

    Après avoir tenu la chronique quotidienne de l’invasion migratoire de l’Europe, les grands médias sont totalement muets depuis trois semaines sur le sujet.

    La crise migratoire est-elle donc terminée ? 
    Malheureusement, non. Les clandestins sont toujours coincés aux portes de l’Europe occidentale, aux confins de la Serbie, de la Hongrie et de la Croatie. L’Allemagne a déclaré hier qu’elle maintiendrait ses contrôles aux frontières jusqu’à fin octobre. Que se passera-t-il après, c’est-à-dire dans quinze jours ? Nul ne le sait.

    Les dirigeants européens chercheraient-ils à gagner du temps ? 
    Repousser la solution d’un problème présente l’avantage d’y habituer l’opinion, tout en rendant inévitable la solution désirée. C’est la stratégie du différé, l’une des dix techniques de manipulation de masse recensées par le linguiste américain Noam Chomsky.
    Il est évident que les dizaines milliers de clandestins ne resteront pas indéfiniment bloqués entre la Hongrie et la Croatie. L’arrivée de l’hiver constituera un argument pour émouvoir l’opinion. On parle déjà d’infections respiratoires chez les enfants. Il sera alors mal venu de rejeter ces populations aux abois.

    Les gouvernements ont-ils pris toute la mesure de cette invasion ? 
    Les gouvernements européens se sont réparti 120 000 immigrants alors que 710 000 sont déjà arrivés depuis janvier d’après l’agence européenne de surveillance des frontières.
    Plus grave, les autorités se fourvoient sur la nature de ces mouvements de population. François Hollande évoquait des « familles de réfugiés » demandant le « droit d’asile ». Or, le camp de Calais accueille une écrasante majorité de « jeunes hommes en bonne santé » pour l’ONG Human Relief. Et ceux-ci sont « de plus en plus agressifs » selon les syndicats de police, rejoignant en cela l’avis du gouvernement hongrois à l’autre bout de l’Europe.

    En attendant, la France semble prête à s’offrir à l’occupant… 
    En plus des traditionnels CMU, allocations, gîtes et couverts, les envahisseurs pourront gratuitement accéder aux trains et aux musées. Il est en outre demandé aux Français de s’adapter aux nouveaux venus. Ainsi, l’étude de la langue arabe sera encouragée à l’école.

    Maurras disait « la République est le règne de l’étranger ». C’est plus vrai que jamais.

    http://fr.novopress.info/

  • Syrie : il n'y a pas de rebelles "modérés"

    Soeur Anne-Marie est l’une des soeurs de Saint Joseph de l’Apparition, ordre qui s’occupe de l’hôpital Saint-Louis, à Alep. Elle répond à Christianophobie Hebdo :

    C

    "Vous savez, cela fait maintenant quatre ans que nous souffrons d’une situation insupportable. Nous sommes régulièrement privés d’eau et d’électricité. Nous sommes comme coupés du monde.Sachez que les djihadistes que vous appelez “modérés”, ça n’existe pas. Ce sont ces “rebelles” qui nous privent d’eau et d’électricité. En ce moment, nous avons par exemple une heure d’électricité par jour, pas une minute de plus. Ces rebelles détruisent sans cesse les installations ; le gouvernement les répare mais cela ne dure jamais longtemps. [...]

    Mais, depuis quelques jours, le sourire est revenu sur plusieurs visages : l’arrivée de l’armée russe est pour nous un véritable espoir. La Russie ne nous a jamais abandonnés dans cette guerre. Elle passe désormais à l’acte et les Aleppins sont évidemment soulagés. Ils bombardent enfin efficacement ! Je me répète : ceux que vous appelez “modérés” ne le sont pas ! Ce sont eux qui bombardent les civils Aleppins chaque jour depuis quatre ans. Peut-être que cette intervention étrangère va enfin changer notre situation, nous permettre d’espérer des jours meilleurs rapidement. [...]

    Les Américains et leur coalition n’ont cessé de bombarder pour rien ! Les Russes, en quelques jours seulement, ont ciblé des points stratégiques. Il y a des résultats, et les Aleppins sont nécessairement reconnaissants. Que dire aux Français ? Priez pour nous. Merci à ceux qui le font déjà mais surtout, ne nous oubliez ni dans vos prières ni dans vos pensées. Nous avons besoin de vous."

    Michel Janva

  • « Quand Daech a attaqué, les avions américains ont survolé la zone, sans intervenir »

    Mgr Hindo, archevêque syro-catholique d’Hassaké, au Nord-Est de la Syrie a répondu aux questions de l’agence de presse américaine CNS. Son point de vue est catégorique : la stratégie américaine en Syrie est « ambiguë ».

     

    L’intervention russe est « positive » car « elle cible réellement Daech »

    Au cours de cet entretien, relayé par le quotidien La Croix, l’archevêque est revenu sur les interventions américaine et russe et raconte ce qu’il a vu. Il témoigne. A son sens, l’intervention de la Russie en Syrie est « positive » car « elle cible réellement Daech ». Effectivement, il assure que les récentes frappes russes ont « démontré leur efficacité contre le groupe Daech » et auraient permis de faire battre en retraite l’organisation terroriste, vers le désert irakien. « Ils ont fui la région dans l’empressement, à bord d’environ 20 véhicules. Ils ont dû abandonner 20 autres voitures sur place. C’est le signe qu’ils ont vraiment dû battre en retraite », raconte-t-il.

    Les terroristes continuent d’agir librement, grâce à l’intervention américaine.

    S’il affirme que les frappes russes sont utiles et efficaces sont les terroristes de l’Etat islamique, il considère en revanche la stratégie américaine « inefficace et ambigüe ». Selon lui, l’intervention américaine serait faite « pour la galerie ». En outre, Washington ne bombarderait pas les groupes djihadistes mais le gouvernement syrien, assure-t-il. La conséquence ? Les terroristes continuent d’agir librement, grâce à l’intervention américaine.

    Par ailleurs, l’archevêque souligne que les Kurdes et les Russes ne peuvent à eux seuls, résoudre le conflit. Il déplore que « les États-Unis, la France et le Royaume-Uni ne parlent que d’attaquer Daech, mais pas le Front al-Nosra et les autres milices islamistes liées à Al-Qaida ». Mgr Hindo garde en mémoire les frappes américaines qui n’ont pas permis d’empêcher l’enlèvement de centaines de chrétiens dans la vallée du Khabour : « La nuit du 23 février, quand Daech a attaqué, les avions américains ont survolé la zone pendant longtemps, sans intervenir, raconte-t-il. Ensuite, pendant trois jours, nous n’avons plus vu d’avions. Ils ont laissé le champ libre aux militants. Ceci nous fait penser que, d’une certaine manière, les djihadistes ont été aidés par l’attitude ambiguë des Américains ». [....]

    La suite sur Valeurs Actuelles

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Quand-Daech-a-attaque-les-avions

  • Scandale de l'abattoir d'Alès : silence sur le halal

    La presse relaie la vidéo d'une association montrant dans quelles conditions les animaux sont tués à l'abattoir d'Alès. Les cochons sont les seuls animaux à être gazés avant exécution. Les autres sont abattues sans étourdissement préalable. Si vous n'avez pas encore pris votre petit-déjeuner, vous pouvez regarder ces images...

    Suite au scandale, le maire a aussitôt fermé l'abattoir et communique :

    Capture d’écran 2015-10-15 à 07.25.00"Max ROUSTAN, Maire d’Alès, ému par ces images, décide la fermeture immédiate à titre conservatoire, de cet établissement, ainsi que lelancement d’une enquête administrative interne sur d’éventuels manquements aux normes d’abattage des animaux. 

    Max ROUSTAN rappelle que l’Abattoir d’Alès, créé en 1964, a été fortement soutenu financièrement par les contribuables alésiens depuis plus de trente ans, que cet abattoir comme l’ensemble des abattoirs de France est sous l’exclusive responsabilité sanitaire des services de l’État, à travers la Direction Départementale de la Protection des Populations, qui sont présents quotidiennement au sein de cet abattoir pour en surveiller le bon fonctionnement. 

    A l’issue de l’enquête interne, si des fautes sont reconnues, des sanctions seront prises pouvant aller jusqu’à la fermeture définitive de l’abattoir d’Alès. 

    Cette fermeture définitive condamnerait la filière agro-alimentaire locale, tant dans son volet agricole, de transformation et de commercialisation ainsi qu’au niveau économique avec cent vingt emplois directs et indirects."

    Mais ce que ne dit pas la presse, c'est l'influence du halal dans ce mode d'abattage. En 2012, le directeur de l’abattoir d’Alès, Jack Pagès expliquaitque, « pour gérer l’abattage rituel », il applique une politique tarifaire spécifique, basée « sur le surcoût » que cela implique pour lui. Sur les 6000 bovins abattus à Alès, et 40000 agneaux chaque année, on compte 30 % de bovins (1800 bêtes) et 40 % d’ovins (16000 bêtes) qui sont destinés à produire de la viande Halal.

    Michel Janva