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l'emploi - Page 110

  • Pour Noël 2012: Chômage, précarité, casse sociale, pauvreté et austérité sous le sapin…

    Editorial Le Monde Libertaire no 1692 du 20 Décembre 2012

    Qu’est-ce qu’on va trouver sous le sapin ? Des chômeurs. Plein de chômeurs. Enfoncés, les Playmobil ! L’armée des sans-emploi va les submerger inexorablement. On prévoit des records pour 2013, des centaines de milliers d’emplois en moins. 10 % ou 11 % de chômeurs dans la population active. Et tout ça avec une statistique officielle qui masque une bonne moitié des effectifs.

    Conséquence : 8,6 millions de personnes en dessous du seuil de pauvreté en France en 2010. Les statistiques arrivent toujours très tard, et on est pris de vertige à l’idée de ce qu’il doit en être maintenant que la crise s’est approfondie. 10 millions ? Allez savoir !

    Au bénéfice de la crise, dont ils sont responsables et qu’ils exagèrent à l’envi, les capitalistes restructurent à tout va. Rien qu’à PSA, Varin relance de 1 500. Et le gouvernement du redressement productif leur donne la main, roulant les travailleurs dans la farine et baissant culotte devant les barons de l’argent.

    C’est l’effet Mittal : Hollande, Ayrault et le gouvernement se déballonnent devant le patronat arrogant et mondialisé de l’acier, aussitôt les maîtres de forge bien-de-chez-nous relèvent encore la tête. Les 20 milliards de cadeau faits il y peu à ces fauves n’auront été pour eux qu’une mise en bouche. Insatiables, on vous dit !

    Du reste, une « bonne » nouvelle sur le front des salaires. Une catégorie, restreinte mais influente, a vu son sort s’améliorer nettement ces dernières années : celles des patrons des grandes entreprises cotées en Bourse. 2010 avait été une année faste (34 % d’augmentation en moyenne). 2011 n’a vu qu’une progression moyenne de 4 %, ce qui correspond à un bonus de 13 000 euros par mois, le total annuel dépassant les 4,2 millions d’euros. On finirait par croire que leur salaire est indexé sur le taux de chômage.

    Alors, cette année, le sapin, devinez ce qu’on devrait en faire ?

    http://resistance71.wordpress.com/

  • La France soutient la délocalisation d’activités de services vers le Maroc

    PARIS (NOVOpress via le Bulletin de réinformation) — Le MUNCI, principal syndicat d’informaticiens français, dénonce le prêt accordé par le gouvernement français à Casanearshore, une zone franche marocaine qui emploie des sous-traitants de grands groupes français. Le 12 décembre, à l’occasion du déplacement du Premier ministre Jean-Marc Ayrault au Maroc, l’Agence française de développement (AFD) avait annoncé la signature avec le MEDZ (filiale de la Caisse des dépôts et de gestion marocaine) d’une convention de prêt de 100 millions d’euros destinés au refinancement des activités de délocalisation développées à Casanearshore.

     

    Pour le MUNCI « La France est en déficit, des mesures d’austérité (notamment budgétaires) sont imposées à tous, le chômage progresse fortement dans notre pays, y compris dans l’informatique, mais notre premier ministre n’a pas trouvé mieux que de favoriser les délocalisations vers le Maroc d’emplois dans les centres d’appel, les services informatiques et les processus métiers ! »

    http://fr.novopress.info

  • [Vidéo] Notre accord de fond (presque toujours) ... avec Eric Zemmour

    S'il est un blog auquel l'on aura toujours profit à se référer, c'est bien celui d'Eric Zemmour; une personnalité avec qui nous pouvons, presque toujours, être d'accord, c'est bien Eric Zemmour lui-même. (Cf. le lien, en fin de note).

    Il se trouvera bien, dans notre mouvance intellectuelle quelques puristes pour relever dans les écrits d'Eric Zemmour, ou dans ses paroles, tel ou tel point de désaccord jugé rédhibitoire. Voire nous révéler qu'il roule pour tel ou tel.

    L'important, c'est la chose même, ce sont les analyses de Zemmour, sur l'actualité, mais aussi sur les perspectives à long terme pour notre pays, pour notre civilisation, notre société. Et, sous cet angle, dans 90% des cas, nous ne dirons pas que nous faisons nôtres les idées d'Eric Zemmour. Non, nous dirons que, fondamentalement, ce sont les nôtres. Zemmour est familier de l'école d'Action française, dont la réflexion politique s'étend sur tout un siècle et remonte au tout début du XXème. Et nous, nous retrouvons, dans les propos de Zemmour, les analyses que nous avons faites, ou, parfois, que nous aurions du faire ... et qu'il fait tout aussi bien, à sa place. 

    Nous mettons, aujourd'hui, en ligne deux vidéos passionnantes, où il se "dispute" brillamment avec Nicolas Domenach, sur I Télé. Qu'on les écoute. Elles ne sont pas très longues (environ 11'' et 8''). Et elles se suffisent à elles-mêmes. Pour l'essentiel, ce qu'y dit Eric Zemmour concorde, nous l'avons déjà dit, avec nos propres positions.


    Florange : Le chemin de croix de Lorraine


    Logements : Cécile Duflot se raccroche à Dieu

    http://ericzemmour.blogspot.fr/

    http://lafautearousseau.hautetfort.com

  • 35 heures : Rendons à César ce qui appartient à Jules – Par Yves Cadic

    NANTES (NOVOpress Breizh) -  Le 10 octobre 1997, Lionel Jospin, Premier ministre, annonçait le dépôt d’un projet de loi concernant la réduction du temps de travail, au nom de la lutte contre le chômage et du progrès social. Il revient naturellement à Martine Aubry, ministre du Travail et de l’Emploi, de mettre en musique cette grande affaire. Les 35 heures deviennent la durée légale du travail au moyen de deux lois votées en juin 1998 (Aubry 1) et en décembre 200 (Aubry 2).

     

    Cette réforme a un impact immédiat sur les finances publiques. En effet les aides que le gouvernement a dû mettre en place pour alléger, au niveau des bas salaires, la charge des 35 heures payées 39 ont bien pesé sur le déficit, et lourdement. Ces allègements de charges sociales atteignaient 10,5 milliards d’euros par an dès 2002. En 2007 on passait à 12 milliards.

    Une étude de l’INSEE assure que les lois en question ont permis la création d’environ 350.000 emplois entre 1998 et 2002. Grâce à la réorganisation du travail, aux allègements de cotisation sociale et à la modération salariale, les 35 heures n’auraient pas engendré de « risque de dégradation de la compétitivité et du profit des entreprises » (Le Figaro, 31/10/12).

    L’UMP a rapidement fait de l’abolition des 35 heures son cheval de bataille. Ainsi, pendant sa campagne électorale de 2007, Nicolas Sarkozy y voit une « erreur économique énorme ». C’est aussi l’occasion pour lui de souligner que « les 35 heures, c’est la régression sociale ». « On ne tient plus le coup. Les 35 heures, tel que cela existe aujourd’hui, c’est intenable », ajoute Jean-François Copé. Il serait facile d’aligner les phrases anti-35 heures prononcées par les leaders de la droite.

    Leur force de conviction étonne, leur absence de mémoire désespère. Là encore la preuve est apportée qu’en politique on peut raconter n’importe quoi sans craindre de se voir « recadrer ». En effet, l’invention des 35 heures revient à Gilles de Robien (photo en Une) (UDF), ministre du Travail (1995-1997) à une époque où le président de la république s’appelait Jacques Chirac et le Premier ministre Alain Juppé.

    La loi de Robien reposait sur le volontariat. Les entreprises intéressées signaient une convention avec l’Etat ; bien entendu le texte prévoyait un allègement des charges sociales patronales – compensation oblige – puisque les 35 heures se voyaient rémunérées 39. Les grandes entreprises employant un personnel nombreux travaillant à la chaîne comprirent l’intérêt qu’elles pouvaient retirer de cette innovation. En combinant gains de productivité et aides de l’Etat, l’opération se révélait blanche, voire profitable. Trouvant la recette formidable, Martine Aubry la systématisa, l’étendant aux PME, à l’Administration et aux hôpitaux ; les 35 heures devinrent obligatoires.

    Longtemps député-maire d’Amiens, en Picardie, le giscardien Gilles de Robien a aujourd’hui disparu de la scène politique. Candidat malheureux au poste de directeur général du Bureau International du Travail (BIT) en mai dernier – il avait reçu l’appui de François Hollande – il a été élu  pour une année président du conseil d’administration du même BIT le 15 juin. Lot de consolation, il est également depuis 2007 « ambassadeur chargé de la cohésion sociale ».

    Yves Cadic http://fr.novopress.info

  • Paul Jorion : "Le travail disparaît" CSOJ

  • Relance...

    ... de la planche à billet.
    Certains sont marrants, comme chez Natixis, ils redécouvrent l'eau froide. En réalité, passé un certain seuil, la seule option, c'est de monétiser

    Tout, en bloc et en détail, parce que, simplement, on a franchi la limite, de ce qui était "gérable", et "ingérable".
    C'est vrai que dans un certain cadre, c'est à dire monnaie stable, étalon or, l'intolérable est vite atteint. On a donc supprimé ces "archaïsmes", et décider que le dollar était "as good as gold", que la libre entreprise fixerait la valeur de la monnaie (et qu'un jour, ce serait zéro, mais c'était un non-dit). 

    Les économistes sont des gens idiots et marrants à la fois. Ils font des schémas très complexes et sortent des tas de conneries, pour faire "plus mieux bien", et dire des choses très basiques et d'évidence.

    La suppression de la loi de 1973, en outre qu'elle pénalisait l'investissement, a donc finalement changé des doses homéopathiques de création monétaire, en doses massives et léthales.

    Comme ce n'est pas une politique délibérée, mais celle du chien crevé au fil de l'eau, le phénomène d'emballement n'aura donc pas de fin.
    J'avais indiqué ce qu'il fallait faire. Sacraliser le stock, et monétiser le flux. Les plus gros détenteurs n'y auraient pas perdu, ou peu, mais c'est un pacte faustien.

    Il faut tout, et en fin de compte, le diable vient tout prendre à l'heure prévue.

    Autre image évocatrice : celui qui s'enfile trop de pinard, finit toujours par le dégueuler. Certains peuvent en boire plus que d'autre, mais en persévérant, on y arrive toujours.

    Donc les rachats de dette par la FED vont passer de 40 à 85 milliards. Certains disent que les banques centrales sont des banques pourries, c'est vrai et faux.
    Ses actifs sont pourris, mais c'est sans importance, puisqu'elles fabriquent ce qu'elles veulent comme monnaie, et plus c'est pourri, plus elles vont en fabriquer.

    Mais bon, comme Natixis, ne nous arrêtons pas en chemin, demandons une politique de compression salariale à la France, histoire de passer du chômage "classique", au chômage "keynésien".
    Parce qu'il y a peu, les pays du sud souffrent aussi de chômage classique, c'est à dire que l'insuffisance de l'offre est masquée par l'insuffisance de la demande...
    Il n'y a qu'à voir les balances commerciales de ces pays ces dernières années, hier catastrophiques, aujourd'hui en amélioration, de par la dépression.
    En réalité, l'économiste, c'est comme le chien qui jappe, parce qu'il ne sait que japper. Il se croit autorisé à donner un avis, qu'il ferait mieux de mettre dans son mouchoir, et son mouchoir dans sa poche.
    C'est tout ce qu'ils ont à proposer ? Rajouter de la crise à la crise ? Pour ne pas avoir à changer de logiciel, mettre globalisation et libre échange aux poubelles de l'histoire ?

    http://lachute.over-blog.com/

  • Leur Europe est votre chômage :

    Sarkozy-Hollande, votre Florange est votre Montoire !

    Au lendemain de l’assassinat des hauts fourneaux de Florange, suite logique du démantèlement de pans entiers de l’industrie nationale, le syndicalisme français ainsi que l’ensemble des travailleurs, quelles que fussent leurs catégories, doivent ouvrir les yeux sur le mensonge d’Etat porté depuis des décennies par les instances politiques légales.

    Oui, le message politique et idéologique bradant les tissus économiques des Nations est un odieux mensonge. De droite comme de gauche, clivage institutionnalisé pour mieux diviser les Français, il privilégie, dans les faits la santé des places financières spéculatives au détriment du capital travail de vos emplois dans nos entreprises. Cette idéologie privilégie la stabilité des marchés financiers,de la parité monétaire (ex :de l’Euro )contre l’instabilité sociale. De droite comme de gauche, cette idéologie sort de la même cuisine. Leur Europe, c’est votre chômage.

    « Nous ne sommes pas là simplement pour être les protecteurs de nos propres citoyens » François Hollande( octobre 2011)……………..no comment :


    Nous ne sommes pas là pour être les protecteurs... par topcodec81

    Le mensonge est de vous avoir fait croire que brisant les frontières des Etats, la circulation des biens allait accroître l’accession à la consommation et au bien être matériel.

    C’était faire oublier que cette libre circulation des biens et des services, corollaire de la libre circulation des marchandises, et de la libre circulation des hommes, étaient, toutes les 3, les piliers de l’économie internationaliste d’une jungle libérale.

    Ce mensonge vous a volé vos entreprises rachetées par des multinationales dont les centres de décisions stratégiques obérèrent les contingences sociales au pur profit des retours d’investissements des actionnaires. Economie cosmopolite du profit mercantile et du terrorisme financier.

    Ce mensonge vous a volé votre travail : les compressions des poste, les délocalisations de chaîne de montage (PSA , Renault), les privatisation de services publics, la braderie de votre savoir faire en assortissant les contrats de vente à la formation de ceux qui vous remplaceront dans vos emplois ( voir les conditions de vente des Airbus 380 en Chine), ne sont que des exemples. Votre travail a été désorganisé sans vous.

    Ce mensonge vous a volé vos emplois en organisant sous l’alibi humanitaire la déportation de populations destinée à fournir sur votre sol un prolétariat à bas coût. Fi des acquis sociaux chèrement payés par vos parents quand par exemple, la loi Mariani dédouanent tacitement les entrepreneurs véreux du travail irrégulier auquel ils ont recours. Vous devez refuser ce marché aux esclaves.

    Non, ce ne sont pas les populations migrantes, victimes des marchands de mirages, qui sont responsables de votre paupérisation, ce sont ceux qui, organisant leurs venues, ont organisé contre vous un travail régit par le code de la jungle. Parallèlement il crée un appel social supporté fiscalement par les travailleurs, petits entrepreneurs, artisans et tous les vecteurs locaux du tissus économique national … Cette idéologie sabote vos emplois.

    C’est que, pour cette idéologie des laissés pour comptes, peu importe qu’il n’y ait pas de travail pour tout le monde. Caves, squats, marchands de sommeil, trottoirs, délinquance ne sont que les inévitables conséquences dont cette politique mortifère imposée est responsable et coupable. Ne laissez plus cette idéologie faire son marché sur votre dos !

    « Je participe, tu participes, il participe, nous participons, vous participez, elle profite ! » (d'après un slogan de 1968)

    Déstabilisant, appauvrissant la cohésion sociale, la déportation des populations pudiquement appelée immigration, est l’outil de destruction de la cohésion sociale, donc d’affaiblissement de votre résistance. Voila pourquoi elle est taboue. En outre elle nourrit un conflit potentiel entre les peuples du nord et ceux du sud.

    Les Présidents Sarkozy, Hollandes, serviteurs du marché mondialiste Euro- Atlantique, Mr Mélenchon , serviteur de l’internationale de l’utopie sont les fossoyeurs des Nations au profit de la supranationalité des trusts sur lesquels ils n’ont aucun pouvoir. Ils sont les alliés serviles de l’internationale de la finance. Ils sont condamnés à apporter des croissants en forme de suppositoires pendant que les lobbies leur dictent leurs conditions dans les sommets "bunkerisés". Après le Munich de Gandrange,

    Leur « Florange », c’est leur « Montoire » !

    Méprisant le vote populaire ( déni du " non" au référendum sur le traité Européen), depuis des années ils entretiennent la division des Français entre eux, trahissant la constitution, attisant les haines, l’intolérance, réduisant au silence par l’intimidation ou la calomnie, ils ont institué une dictature morale, législative pour faire taire la libre expression au profit de la pensée unique, pour mieux faire régner la peur : peur de la perte du travail, peur de la misère, peur de la violence, peur d'être criminalisé, peur de parler. Peur du délit d’opinion autrefois appelé liberté d’expression.

    Ceux qui en 1968 disaient « Il est interdit d’interdire », aujourd’hui au pouvoir, interdisent tout.

    Leur mensonge est un message de crétinisation sociale diffusé par la désinformation médiatique dont leurs complices financiers ont acheté le silence ( TF1, M6, RTL, ARTE, Le Monde,ne sont que quelques exemples flagrants). Ils ont leurs kapos : Joffrin, Minc, Ockrent, Colombani, Bompard ...... entre autres : Crétinisation de la connaissance, du déroulement des faits au sein du marché commun de la duperie.

    Leur mensonge s’attaque à nos enfants privés, dans les programmes scolaires de la fierté de leurs racines et de leur culture : Crétinisation de l’esprit.

    Pendant cela, Mr Mélenchon « s’amuse » (dixit) et invective par l’insulte, l’outrance, alors qu’il est le complice silencieux de la première heure : « aux ordres citoyen ! ». En fait, aux ordres, il est là uniquement depuis 30 ans pour canaliser la révolte dans une impasse sectaire.

    Pendant cela Hollande, comme Sarkozy, Ayrault, Montebourg démontrent qu’ils ont perdu le pouvoir d’imposer les intérêts du peuple français autour d’une table parce qu’ils sont soumis à l’idéologie de Bruxelles, elle même acculée à gérer la misère des peuples qu’elle engendre ; Grèce, Espagne, Portugal, à qui le tour? . Ils fréquentent les mêmes loges, les mêmes salons, les mêmes buffets. Pour Hollande, Sarkozy, Montebourg, Moscovici mais aussi Pecresse, Juppé, Kosciusko-Morizet, Wauquiez, ce sont ceux du lobby de l’atlantisme Americain de la French American Foundation dont ils sont membres.

    Aujourd’hui Mittal a donc le pouvoir de détruire en France les emplois de la siderurgie que cette idéologie de l’anti France lui a vendu. Demain, AEDS, en passe de tomber sous contrôle Allemand, subira le même sort. C’est qu’il n’y a que dans les catastrophes que les Français ne prennent conscience de la nécessité de l’indépendance de leurs pays. Ils le payent de leur sang.

    Hier : « Les effets sont perçus quand ils commencent à se produire » disait l’historien J. Bainville qui en 1920 annonçait 1939 (dans « Les conséquences politiques de la paix »). Il ne fut pas entendu par les parents ou grands parents de ceux qui aujourd’hui refusent la réalité des faits à venir.

    Aujourd'hui : dès 2005, P. Hillard dans son livre « Décomposition des nations européennes : de l’union euro-Atlantique à l’Etat mondial », puis dans ses 3 ouvrages suivants annonçe les mécanismes du désastre économique à venir, basé sur le mépris des peuples.

    Demain: 2014, la France sera soumise au marché du bloc Euro Atlantique dont l’Allemagne depuis l’entretien Bush Schroeder de 2004 est l’instigateur ; voir : http://challenges.fr/economie/20120611.CHA7352/europe-usa-la-zone-de-libre-echange-dont-reve-bruxelles.html.

    On y apprend que le chantre de la marinière "made in France" et de la dé mondialisation, A. Montebourg déclarait : "Je suis favorable à des accord équilibrés de continent à continent ou de continent à grand pays, comme la Chine". Fourberie du double langage ?

    Dans le plus grand silence, ils vous vendent au mondialisme: Vous en serez les serfs.

    Parce que vous avez commis l’erreur d’aveuglement de vos pères, vous n’avez d’autres choix aujourd’hui que de suivre l’exemple de leur combat, de Résistance et de libération, pour rappeler à "l’Imposture" que la France est votre bien. Ce combat est désormais indissociable de votre travail, de l’existence de vos familles, de l’expression de votre liberté et de votre culture Nationale. Comme chez vos pères, votre détermination est l’héritage à transmettre à vos enfants. C’est le sens profond du combat de Résistance qui s’annonce autour du service de l’Etat, de la restauration de la Nation et des valeurs sociales, humanistes qui l’ont façonnée au cours du dernier millénaire. Ceux qui n'en respectent pas les valeurs ne sont pas légitimes. En cela ce combat est celui de la France Libre dont le seul cri unanime est un ralliement: En France, dans nos entreprises, dans nos rues, par notre histoire, par la sueur et le sang,

    On est chez nous !

    Leur Europe est votre chômage, leur mondialisme sera votre misère. Refusez les !

    Agathon http://www.actionroyaliste.com/

  • Florange : quand la République trahit les travailleurs.

    La lamentable affaire de Florange est révélatrice des risques et des conséquences d’une mondialisation bien ordonnée quoique l’on en dise (en particulier dans le désarmement du politique face à l’économique – ou prétendu tel…) et fort peu sociale (ce n’est pas son problème, pourrait-on dire ironiquement !), et de l’impuissance, voire pire, d’une République qui, désormais, n’est plus que la gestionnaire zélée et « réaliste » du « désordre établi », selon l’expression d’Emmanuel Mounier, personnaliste chrétien qu’il serait sûrement bon de relire au-delà de ses engagements circonstanciels et, parfois, opportunistes.

    En effet, la mondialisation n’est pas que le simple échange apparemment neutre de biens matériels ou virtuels, et la libre circulation de personnes sur toute la planète désormais accessible en tous ses lieux, mais aussi, surtout peut-être, la mise en concurrence des producteurs et, en particulier, des travailleurs, dans la recherche du meilleur profit pour l’industriel ou l’actionnaire de l’entreprise : à ce jeu-là et suivant ses règles qui ne sont guère au bénéfice des faibles ou des « petits », les ouvriers français sont, aujourd’hui, forcément perdants… Ils sont considérés comme des « privilégiés » (sic !) en termes de rémunération et de protection sociale au regard de leurs collègues chinois, roumains ou indiens, et, de ce fait, si peu compétitifs aux yeux des experts autoproclamés de l’économie, et donc, condamnés à plus ou moins court terme au chômage qui sanctionnerait leur absence de flexibilité et leur coût trop élevé. Cette mondialisation-là (mais il n’y en a pas d’autre à ce jour !), c’est le moins-disant social maître du jeu et légitimé par cette fameuse « liberté du travail » qui, depuis 1791 en France, empoisonne les rapports sociaux et « opprime les ouvriers », selon l’expression des catholiques sociaux du XIXe siècle qui dénonçaient le libéralisme économique à la base de cette mondialisation comme « le renard libre dans le poulailler libre ».

    Face à la mondialisation qui est, en fait aussi, une véritable idéologie et non seulement une réalité économique (qui, comme toute réalité, préexiste à sa possible remise en cause et éventuellement « mise au pas »…), la République semble impuissante, et les derniers événements de Florange, socialement dramatiques, le prouvent à l’envi, de façon presque caricaturale même. Impuissante, vraiment ? Non, soyons juste, pas autant que cela ! M. Montebourg, tout aussi isolé soit-il dans ce gouvernement de M. Ayrault, a montré qu’il n’y avait pas de fatalité mais plutôt des renoncements, voire des reniements qui, il faut le reconnaître, ne sont pas de son fait mais bien de ceux qui l’ont désavoué pour satisfaire aux féodalités financières et économiques mondialisées. L’idée d’une nationalisation temporaire que le ministre du Redressement productif avait émise n’était pas absurde ni irréalisable et aurait, en définitive, coûté moins cher que la crise sociale qui s’annonce et la désindustrialisation qui, elle, est déjà bien là, conquérante et dévastatrice.

    La République, aujourd’hui, trahit les travailleurs et, au-delà, le Travail français, s’abandonnant à une mondialisation qui n’est heureuse que pour ceux qui en ont les moyens et en acceptent les principes au détriment des réalités et des enracinements nationaux et sociaux. Les réalités, ce sont ces hommes de Florange qui, les poings serrés, entendent le Premier ministre s’en remettre à la bonne volonté de M. Mittal, sinistre oiseau de mort et charognard tout à la fois qui rachète les entreprises pour mieux les dépecer sans égard pour ceux qui y travaillent et en vivent. M. Ayrault, mais aussi MM. Moscovici et Sapin, sont de bons petits soldats d’une mondialisation dont ils savent pourtant le coût pour ce pays et ses ouvriers : mais ils croient en la mondialisation libérale-libertaire comme d’autres (ou eux-mêmes, hier…) croyaient en l’advenue du paradis socialiste en d’autres temps ! Leur foi est plus forte que les cris de colère des sidérurgistes de Florange, plus vive que la douleur des familles sacrifiées sur l’autel de la compétitivité, plus terrible que les larmes de ce syndicaliste furieux de la trahison de ce gouvernement si peu politique de M. Ayrault…

    Ce n’est pas de moyens dont manque ce gouvernement mais de courage, d’ambition : l’impression qu’il dégage est celle d’une certaine indifférence à la France, comme si celle-ci était condamnée à n’être plus qu’une pièce du puzzle de la mondialisation entre les mains de financiers et de technocrates qui se voudraient les maîtres d’une « gouvernance » si peu politique.

    Ce renoncement de la République à porter une parole originale française dans le monde et face à la « fortune anonyme et vagabonde » (qui, pourtant, n’est pas si anonyme que cela quand elle porte le nom de Mittal), ce n’est que la confirmation de ce que les royalistes français disent, parfois maladroitement mais néanmoins à juste titre : la République ne mérite pas la France et la France mérite mieux que la République…

    http://www.nouvelle-chouannerie.com

  • Triste Noël pour 25 millions d’Européens – par Pieter Kerstens

    … Ces travailleurs sans emploi, souvent licenciés pour cause de « délocalisation », ces victimes du mondialisme, réel prédateur de nos secteurs économiques, ce mondialisme auquel les marchands du temple vouent un réel culte  fanatique.
    Souvenons-nous de la fermeture de l’usine General Motors d’Anvers (OPEL) qui ferma définitivement ses portes le 23 décembre 2010. Cette usine, la plus ancienne de G.M. en Europe, occupait plus de 12.000 ouvriers il y a 25 ans et durant son activité (l’une des plus productives du groupe) avait construit plus de 13 millions de voitures. Après Renault à Vilvorde en 1997, ce fut un second coup dur pour le secteur automobile belge… avant l’annonce de l’arrêt de l’usine Ford à Genk il y a quelques semaines.
    Mais ce n’est pas terminé, car l’industrie automobile et l’économie de notre continent vont être confrontées aux dures réalités de la concurrence  en 2013, du fait de la surcapacité de production automobiles dans 40 usines sur la centaine installée en Europe.
    Plus de 60.000 entreprises françaises auront mis la clef sous le paillasson en 2012 et ce sont des centaines de milliers de travailleurs qui auront grossi les rangs d’un chômage structurel qui, loin de se dégonfler, ne fait que croître malgré les déclarations lénifiantes des gouvernants.
    Partout en Europe les difficultés s’accroissent pour l’industrie (et l’activité économique en général) mais personne ne veut stopper l’immigration sauvage qui, au grand bonheur des marchands de soupe, exerce un dumping sur le coût de la main d’œuvre et éjecte nos travailleurs du marché de l’emploi ! 
    L’OMC, l’UE et les diverses organisations internationales instrumentalisées par les mondialistes ont ouvert nos frontières et livré nos économies européennes à la concurrence débridée des pays « émergents », depuis 40 ans. C’est totalement suicidaire.
    Les eurocrates, de Sicco MANSHOLT à Viviane REDING, en passant par Raymond BARRE, Henri SIMONET, Claude CHEYSSON, Etienne DAVIGNON, Edgard PISANI, Jacques DELORS, Abel MATUTES, Karel VAN MIERT,  José Manuel BARROSO ou encore  Pascal LAMY (directeur de l’OMC), sont les véritables responsables de ce désastre économique et du cataclysme social qui, décennies après décennies, engendrent  des coûts sociaux  gigantesques, dont les « capitaines d’industries » se lavent les mains, mais qui sont effectivement supportés par les contribuables nationaux.                          
    Face à l’invasion de pneus chinois, les USA ont adopté des mesures de protection du secteur concerné, par crainte de voir encore des dizaines de milliers d’emplois supprimés.
    Pourquoi ne pas défendre nos fabricants chez nous ? Pourquoi ne pas rapatrier nos industries ?
    Est-il impératif que Jean Vacherot règle son réveille-matin (fabriqué au Japon) à 6h ? Qu’il se rase avec des lames (made in Israël) pendant que son café coule dans une machine (produite aux Philippines) ? Qu’il s’habille avec une chemise (made in Bengladesh), un jean (fabriqué en Indonésie) et porte des chaussures (fabriquées au Viêt-Nam) ? Après avoir préparé son jus d’oranges (cultivées en Afrique du Sud), cuit ses œufs dans une poêle (made in India), croqué des fraises (importation Thaïlandaise) et préparé une banane (du Costa Rica) pour le « petit creux » de 11h, il prend sa calculette (fabriquée au Mexique) pour établir son budget de Noël. En consultant sa montre (produite à Taïwan), il ouvre sa radio (made in China) et démarre sa petite auto (fabriquée à Tanger) pour se rendre chez un nouvel employeur, entre deux fermetures d’usine…A la fin d’une triste journée, il se verse un verre de vin (produit au Chili) pour accompagner sa viande (élevée en Nouvelle-Zélande) et ses pommes de terre (cultivées en Turquie). Ayant chaussé ses pantoufles (fabriquées au Brésil) il allume sa télé (L.G ou SAMSUNG) et se demande bien  pourquoi  il n’arrive pas à trouver un boulot près de chez lui …

    Exigeons de connaître l’origine de nos achats. Partout et toujours, préférons les fabrications locales et nationales ou, à défaut, achetons des produits européens, fabriqués par des européens, pour des européens !

    http://www.francepresseinfos.com/

  • Des millions d’Européens plongent dans la pauvreté

    La classe moyenne a été durement touchée en 2012 par le chômage et l’austérité. La pauvreté concerne désormais des groupes sociaux préservés jusqu’ici.

    Devant une banque, à Madrid : “Aidez-moi, j’ai faim”

    Etranglés par le chômage et la rigueur, des millions d’Européens ont basculé cette année dans la pauvreté qui frappe les classes moyennes, ébranle la cohésion sociale et atteint des groupes jusque-là préservés comme les femmes et les enfants.


    Le trou noir est de plus en plus grand“, s’inquiète Mercedes Gonzalez, une Espagnole de 52 ans qui, avec moins de 800 euros par mois, se bat pour assurer le quotidien d’une famille au chômage à Fuenlabrada, en banlieue de Madrid.

    En juillet, elle touchait encore, comme son mari, une aide gouvernementale de 426 euros, aujourd’hui réduite à 360 euros. “Pendant ce temps, la nourriture et les factures augmentent avec la hausse de la TVA” depuis septembre, raconte-t-elle.

    Les choses vont de mal en pis, nous sommes asphyxiés” : la lassitude perce dans la voix de cette petite femme bourrée d’énergie, vendeuse au chômage dont le mari, charpentier, et deux des trois fils adultes sont eux aussi sans emploi.

    Crise majeure en Espagne

    L’Espagne, quatrième économie de la zone euro, affiche les ingrédients d’une crise sociale majeure : un quart des actifs au chômage, une politique d’austérité historique, des coupes implacables dans l’éducation et la santé, des milliers de familles surendettées jetées à la rue.

    Dans ce pays, où deux petits propriétaires menacés d’expulsion se sont suicidés récemment, comme en Grèce ou en Italie, deux autres pays du sud de l’Europe minés par la récession, la crise parfois vire à la tragédie.

    Fin mars, l’Italie toute entière s’était émue du geste désespéré de Giuseppe Campaniello, un maçon au chômage de Bologne, poursuivi pour ne pas avoir payé ses impôts, qui s’était immolé par le feu. “Giuseppe a été victime d’un système qui fonctionne contre les citoyens“, accuse sa veuve âgée de 48 ans, Tiziana Marrone.

    Giuseppe n’a reçu aucune aide. Il a senti qu’il était le dos au mur“, ajoute-t-elle, avec des mots très durs : “Ce n’est pas un suicide lié à la crise, c’est un crime cautionné par l’Etat“.

    Impact dramatique en Grèce

    Mais c’est sans doute la Grèce, avec son économie sous tutelle et un chômage record (26%), qui subit l’impact social le plus dramatique de la crise : 31% de ses habitants étaient en 2011 en danger de pauvreté ou d’exclusion, selon Eurostat, contre une moyenne européenne de 24,2%.

    George Tsouvalakis, charpentier sans travail de 31 ans, et sa femme Lia, 30 ans, font partie de cette “génération perdue”. Avec leur petite fille de deux ans, ils cherchent à quitter le pays mais ne peuvent se payer un billet d’avion. Leurs revenus, plus de 2.500 euros avant la crise, ont fondu entre 0 et 400 euros par mois. “Nous n’avons pas les moyens de partir. Nous sommes prisonniers de nos maisons“, confie Lia.

    Portugal durement touché lui aussi

    Nilce Carvalho, une étudiante portugaise de 29 ans qui a terminé une maîtrise en Arts du spectacle dans la prestigieuse université de Coimbra, a imaginé un autre moyen de s’en sortir : lancer un appel sur Facebook pour effacer la dette qui l’empêche d’empocher son diplôme.

    Car sous l’effet de l’austérité gouvernementale, sa bourse a été réduite de 400 à 98 euros et elle doit ainsi mille euros de frais de scolarité. “C’était très difficile. Ce n’est pas évident d’exposer comme ça ses difficultés“, raconte-t-elle.

    Dans ces pays, les organisations humanitaires tournent à plein face à une pauvreté qui prend de nouveaux visages. “Ce sont des familles dont tous les membres en âge de travailler sont au chômage, des gens qui perdent leur logement parce qu’ils sont expulsés, qui ne sont pas habitués à recourir aux réseaux de protection sociale“, souligne Fernando Cuevas, porte-parole de la Croix-Rouge espagnole.

    Inquiétudes pour les femmes et les enfants

    Les ONG s’inquiètent particulièrement du sort des femmes et des enfants, jusque là préservés par des mécanismes de solidarité familiale qui vacillent. “Où est aujourd’hui la classe moyenne en Espagne ?“, s’interroge David Polo, qui s’occupe des sans-abri pour Caritas à Burgos, une ville du nord du pays. “Elle se fracture. Nous commençons à voir une polarisation de cette classe“.

    L’Unicef a recensé 2.200.000 enfants vivant sous le seuil de pauvreté en Espagne. Au Portugal, le ministère de l’Education a révélé fin novembre qu’en moins de vingt jours, le nombre d’élèves souffrant de carence alimentaire était passé de 10.000 à près de 13.000.

    Même les retraités, dont certains assument la charge de familles entières, ne sont plus épargnés : le gouvernement de droite espagnol vient d’annoncer que la revalorisation des pensions serait moindre que prévu en 2013, brisant le tabou d’une promesse électorale sur un sujet ultra-sensible.

    Le Matin  http://fortune.fdesouche.com