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l'emploi - Page 34

  • Immigration : comment « la carpe et le lapin » est devenu « le loup dans la bergerie »

    Quand la France avait ouvert les vannes migratoires aux Nord-Africains dans les années 60, elle avait surtout le souci de répondre aux besoins en main d’oeuvre de ses capitaines de l’industrie, du bâtiment et des travaux publics, mais sans jamais se poser la question : « et si cette migration du travail censée être limitée dans le temps allait se transformer en migration durable ? »

    Une véritable politique migratoire est d’anticiper les problèmes que des populations qui sont le produit d’une culture à l’antithèse de la sienne, comme si l’on cherchait à marier la carpe et le lapin, allaient forcément induire alors qu’elle ne pouvait dire qu’elle n’en savait rien au regard de son passé colonial dans leurs pays d’origine.

    Elle avait ouvert la porte de sa bergerie, imprudente, insouciante et inconsciente du danger auquel elle exposait les siens.

    Les accueillant comme si c’était les Espagnols fuyant la guerre civile ou les Polonais et les Yougoslaves pour travailler dans les mines.

    Elle croyait que les musulmans allaient se faire leur place dans sa société sans imaginer un seul instant que partout où ils s’installent ils veulent islamiser leur nouveau milieu d’accueil. Tous les pays conquis par les musulmans ne ressemblent plus à rien et sont des cimetières pour des morts-vivants.

    Elle feignait de le savoir, elle était toute heureuse d’approvisionner ses entreprises grosses consommatrices de main d’ouvre non-qualifiée, alors qu’elle aurait dû inciter ses industriels à les robotiser.

    Après avoir concédé à leurs pays leur droit à l’indépendance elle avait le souci de les soulager de leur surplus démographique, devenue « la poubelle de l’Algérie » selon l’expression consacrée dans les années 70.

     La France prise dans la frénésie des trente glorieuses avait failli au principe de précaution dont elle paye le prix fort présentement et comme elle n’était pas à une bavure près elle s’était mise à galvauder sa nationalité en en fabriquant des Français de papier. Il ne suffit pas d’être né sur son sol pour devenir français. De même qu’elle aurait dû en finir avec cette schizophrénie juridique de bi-nationalité. Français ou rien. Elle n’a mis en place aucun garde-fou pour se prémunir contre le danger migrationniste musulman et son corollaire le terrorisme devenu le lot quotidien de ses concitoyens depuis la marche des Beurs sous le  premier quinquennat de François Mitterrand.

    Elle s’est tirée elle-même une balle dans la tête au grand dam de ses enfants.

    Un pays qui n’est pas dans le respect de ses propres lois ne peut pas attendre à ce que ces populations qu’il veut greffer sur la sienne le fasse

    Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Salem Ben Ammar pour Dreuz.info.

    https://www.dreuz.info/2019/09/10/immigration-comment-la-carpe-et-le-lapin-est-devenu-le-loup-dans-la-bergerie/

  • Macron un cheval de Troie américain à l’Élysée par Wayne Madsen – les 7 du quebec

    Même Dieu vous avait prévenu!

    Bon c’est le dessinateur, Sébastien Dieu, qui officie souvent chez P. Jovanovic, et dont je me suis servie pour illustrer ce billet qui traite de la liste des licenciements mondiaux, mais quand même… Parce qu’ici on sait depuis le début de qui Macronest le N.O.M. Dès le 31/01/2016 on avait lu ceci ; En pleine polémique, Clara Gaymard quitte General Electric – La patronne du groupe américain en France officialise son départ quelques jours après avoir été convoquée à l’Élysée pour s’expliquer sur les suppressions de postes chez Alstom. Mission accomplie pour Clara Gaymard. Trois mois à peine après avoir bouclé l’acquisition de la branche énergie d’Alstom, la patronne française de General Electric a annoncé à notre confrère « Challenges » qu’elle s’apprêtait à quitter le groupe américain, confirmant des informations de « L’Obs ». L’annonce doit en être officialisée demain par un communiqué interne. Mercredi, Clara Gaymard a dû se rendre à l’Élysée pour s’en expliquer auprès de François Hollande et d’Emmanuel Macron, en compagnie de Jeffrey Immelt le patron américain de General Electric. Lire l’intégralité de l’article, source NouvelObs ► Copains Comme Cochons !

    Politique française sous influence : Macron seconde taupe yankee à l’Élysée

    Et çà continue, Sarko était déjà une taupe de la CIA au sommet de l’État français, Hollande un sbire des roitelets du Golfe, le gugusse Macron « Young Leader » de chez Rothschild va parachever le marasme au profit de ses payeurs de l’empire sis à la City de Londres…

    ~ Résistance 71 ~

     Macron un cheval de Troie américain à l’Elysée

    Wayne Madsen | 17 mai 2017 | URL de l’article en français ► http://lesakerfrancophone.fr/macron-un-cheval-de-troie-americain-au-palais-de-lelysee

    URL de l’article source en anglais ► http://www.strategic-culture.org/news/2017/05/17/macron-american-trojan-horse-elysee-palace.html

    URL de l’article R71 ► https://resistance71.wordpress.com/2017/05/24/politique-francaise-sous-influence-macron-seconde-taupe-yankee-a-lelysee/

    Le nouveau président français, Emmanuel Macron, qui a été poussé dans la course présidentielle française en tant que contrepoids pro-Union européenne pour empêcher l’élection de la leader du Front national Marine Le Pen, semble avoir plus qu’une relation décontractée avec les États-Unis. Alors qu’il travaillait au sein du ministère de l’Économie, successivement comme inspecteur spécial et comme ministre, Macron a supervisé le vol virtuel des industries françaises stratégiques, par des entreprises américaines ayant des liens solides avec la communauté américaine du renseignement.

    Le piratage des ordinateurs du mouvement de campagne En Marche ! de Macron par des hackers inconnus a fourni un matériel intéressant. Les défenseurs de Macron affirment que les fichiers informatiques publiés sont soit faux, soit des informations externes. Cependant, un ensemble de fichiers portant sur le vol virtuel du géant de la technologie de l’information en France, par des personnes connectées à la CIA, est exactement le type de fichiers que l’on s’attend à trouver lors de la campagne de Macron. Le premier travail de Macron dans le gouvernement français était de protéger les intérêts des entreprises françaises de la concurrence et surtout des acquisitions étrangères.

    Le travail des services de renseignement américains pour acquérir le leader de la technologie des cartes à puce français Gemplus International a débuté en 2001 et l’opération était en grande partie terminée en 2004, l’année où Macron est devenu inspecteur des finances au ministère de l’Économie française. L’industrie française a longtemps été une cible pour la surveillance et / ou l’acquisition par des entreprises américaines. La CIA a joué un rôle important dans ces opérations de guerre économique. Par exemple, la société française d’électronique Thomson-CSF était une cible majeure pour l’Agence de sécurité nationale des États-Unis (NSA) et la surveillance de la CIA.

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  • Le vaisseau Allemagne tangue, et cette fois d'une façon qui commence à inquiéter...

    Si l'on prend note de tout ce que l'on entend sur les chaînes de radio/télévision, et de tout ce que l'on peut lire de ci, de là dans la presse écrite, une tendance semple s'imposer, en ce qui concerne la santé économique de l'Allemagne : précisément, le fait qu'elle n'est peut-être pas, ou plus, en si bonne santé que cela. Et la question qui vient tout de suite à l'esprit est : cela est-il vraiment fondé ? Et cela peut-il, va-t-il durer..

    Le ministre du Travail (Hubertus Heil, membre du SPD) multiplie les visites d'entreprise et prépare des mesures au cas où le ralentissement de l'économie se transforme en crise : "Je veux que l'Allemagne puisse mettre en oeuvre du chômage partiel plus rapidement en cas de récession de l'économie", explique-t-il, car  la récession est bien, non seulement "sa" crainte mais la crainte du pays tout entier, car, à en croire les chiffres, l'Allemagne produit moins de richesse : au deuxième trimestre, son PIB a perdu 0,1%. Cela signifie-t-il la fin d'une décennie dorée ?

    Ce qui est certain, c'est que les exportations ont chuté, notamment (mais pas seulement) à cause des tensions entre les Etats Unis et la Chine; et même assez fortement chuté : alors que - c'est bien connu - l'Allemagne tire le principal de sa force des exportations, celles-ci ont chuté de 8% en juin 2019. Mais les tensions internationales n'expliquent pas tout, et l'économie allemande a des problèmes structurels, en particulier du côté de son industrie automobile qui a mal pris le virage de l'électrique...

    Si l'économie allemande recule encore ce trimestre, le pays sera officiellement en récession et, de faiot, en ce moment, la première économie européenne est à l'arrêt. La difficulté, le problème, l'inquiétude viennent de cette sourde angoisse : cela va-t-il durer ?

    Le PIB a reculé légèrement : -0,1%, un recul du aux tensions économiques liées au Brexit, mais surtout la guerre commerciale entre les États-Unis et la Chine qui plombe les exportations de produits allemands. 

    "L'économie allemande est très ouverte, très dépendante des exportations que'elle va faire en Europe, aux États-Unis et surtout en Asie. On a vu cette dynamique des échanges ralentir très fortement au cours des derniers mois et l'Allemagne est directement impactée", explique l'économiste Philippe Waechter.

    Résultat : dans les usines, les patrons s'alarment, car les commandes sont en chute libre...

    Autre son de cloche, mais qui confirme les précédents :

    "On est inquiets - dit Volker Treier, porte-parole de la Chambre du Commerce et de l'Industrie -; l'affaiblissement de notre notre économie a des causes extérieures; nos entreprises sont confrontées aux conflits internationaux commerciaux, à la guerre des monnaies, aux incertitudes sur les fournitures de pétrole..."

    Mais les tensions internationales n'expliquent pas tout : l'économie allemande a des problèmes structurels, en particulier soin industrie automobile qui, on l'a vu, a mal anticipé le virage de l'électrique, mais aussi, paradoxalement, sa trop grande dépendance aux exportations : ce qui fait (faisait ? ) sa force pourrait-il, demain, devenir son tendon d'Achille ?

    En visite dans son fief, la Chancelière a du rassurer, sans y parvenir outre mesure :

    "C'est vrai que nous entrons dans une phase difficile, mais pour le moment je ne vois pas de nécessite - enfin, je l'espère... - de prendre des mesures pour soutenir la conjoncture..."

    Une explication alambiquée, et une hésitation publique qui, bien loin de rassurer, ont plutôt confirmé les craintes...

    Tenons-nous donc en aux faits seuls, pour l'instant : les commandes sont en chute libre (- 8,6% sur un an, et même - 22% au 2ème trimestre pour les machines-outils, l'un des piliers traditionnels de l'économie allemande.

    Conséquence : l'Allemagne rejoint les mauvais élèves de l'Europe, comme le Royaume-Uni (-0,2 de croissance au 1er trimestre) et l'Italie (O%). Même la France, où tout est très loin d'être rose, on s'en sort mieux, du moins pour l'instant : +0,2...

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2019/08/18/le-vaisseau-allemagne-tangue-et-cette-fois-d-une-facon-qui-c-6170529.html#more

  • Faillite imminente de General Electric, l’entreprise à qui Macron a vendu Alstom

    « Expert en comptabilité frauduleuse, Harry Markopolos est le lanceur d’alerte qui a révélé l’affaire Madoff.Aujourd’hui, il annonce la faillite imminente de General Electric, l’entreprise qui a racheté Alstom avec l’aide d’Emmanuel Macron ; l’entreprise américaine qui, depuis, contrôle notre « indépendance » nucléaire.
    Harry Markopolos est un commissaire aux comptes américain à la réputation bien établie. Pendant neuf ans, il alerta la Commission des Opérations de Bourse de Wall Street au sujet de ce qui allait devenir l’affaire Madoff, la plus grande escroquerie jamais réalisée à Wall Street. La Commission a ignoré ses conclusions. 
    Bernard Madoff était entre autres le président de la deuxième bourse de New York après Wall Street. Lorsque les propres fils de Madoff ont alerté le FBI, il fallait se rendre à l’évidence : Bernard Madoff avait escroqué de plus de 64 milliards de dollars des investisseurs aussi cupides que naïfs. Son arnaque était vieille comme un roman de Dickens. Elle a été rendue célèbre par un escroc notoire, Charles Ponzi ; il lui a d’ailleurs depuis donné son nom. L’arnaque de Ponzi consiste ni plus ni moins à faire ce que font toutes les banques privées : Proposer un taux attractif de rémunération du capital… et espérer que les clients ne réclament pas tous en même temps leur argent. Les investissements des derniers paient les revenus des investissements des premiers. Bernard Madoff fut arrêté et condamné à 150 de prison. Son propre fils se suicidera ainsi qu’un de ses partenaires français, ex-PDG de la filiale américaine du Crédit Lyonnais, René-Thierry Magon de La Villehuchet.
    Aujourd’hui Harry Markopolos alerte sur une autre escroquerie : les comptes falsifiés de General Electric.
    Il s’agirait d’une escroquerie encore plus grande que celle qui a mené à la faillite d’Enron, la plus grosse société américaine à l’époque. Elle porterait sur 38 milliards de dollars. Harry Markopolos prévoit que la firme américaine dépose son bilan au plus tard en 2020.
    Pourquoi cette faillite nous concerne tous ? Parce que General Electric a racheté Alstom dans des conditions plus que discutables. Il suffit d’écouter Frédéric Pierucci ou Arnaud de Montebourg pour comprendre l’arnaque.
    Mais surtout il est important de réaliser qu’une grande partie de feu notre « indépendance » nucléaire dépend aujourd’hui de General Electric.
    Bruno Lemaire serait bien inspiré de profiter du besoin en liquidités de l’entreprise General Electric pour faire une offre de rachat d’Alstom afin de retrouver la maîtrise de nos centrales nucléaires, de nos sous-marins nucléaires, de notre fameux porte-avion à propulsion nucléaire, le très mal-nommé Charles de Gaulle.
    Quand les Américains découvrent l’intérêt d’une sécurité sociale publique
    Les Américains ont pris l’habitude d’apprendre que leurs plus importantes entreprises ont des comptes falsifiés comme ce fut le cas pour Enron, Worldcom, Lehman Brothers ou encore la société de Jeffrey Epstein tout récemment.
    Dans un rapport disponible en ligneHarry Markopolos se veut encore plus alarmant : « En fait, la fraude comptable de 38 milliards de dollars de General Electric (GE) représente plus de 40% de la capitalisation boursière de GE, ce qui la rend bien plus grave que les fraudes comptables d’Enron ou de WorldCom. »
    Comme son nom ne l’indique pas, General Electric (GE) vend aussi des assurances santé. Et c’est cette unité qui risque de faire couler l’entreprise. 8 contrats de couverture d’assurance médicale longue durée représentent au moins 95% du déficit. Et Harry Markopolos est catégorique : « Soit ces 8 compagnies d’assurances ont déposé de faux bilans, soit le bilan financier de GE a été falsifié. » ERAC est l’une des sociétés d’assurance médicale de GE Capital, celle qui enregistre les pertes les plus importantes. 
    L’âge moyen de ses souscripteurs est de 75 ans. GE a alloué une réserve de 15 milliards de dollars pour faire face aux demandes de remboursement de soins médicaux. Malheureusement, la tranche d’âge des 76/80 ans devrait afficher une augmentation de 77% de la demande de remboursements des frais médicaux. Les pertes de GE devraient alors connaître une croissance exponentielle, de l’ordre de 750% à 1 000%.
    En fait, GE aurait besoin de 29 milliards de dollars pour couvrir ces pertes, dont 18,5 milliards immédiatement. Or GE manque cruellement de liquidités ; ils avouaient posséder 495 millions de dollars en 2018. Et ils ont déjà dû demander une dérogation spéciale du Kansas Insurance Department (KID) pour pouvoir financer sur 7 ans la réserve supplémentaire de 15 milliards de dollars.Et, d’après les équipes de Harry Markopolos, cette réserve supplémentaire ne sera pas suffisante pour éviter la faillite ».
    Yamine BoudemaghLe Club de Mediapart, le 22 août 2019

    http://by-jipp.blogspot.com/2019/08/faillite-imminente-de-general-electric.html

  • La fièvre monte ? Cassons le thermomètre !

    6a00d8341c715453ef0240a4c5ea9a200b-320wi.jpgLa publication ce 15 août du fameux classement de Shanghai, comparatif peut-être discutable des universités du monde entier, n'a pas laissé le journal officiel de Boboland indifférent. Le quotidien Le Monde en effet s'empresse de réfuter cette information puisqu'elle lui déplaît.

    Horrible révélation pour le peuple qui, non seulement se croyait, mais osait se dire naguère, le plus intelligent de la terre : sur les 100 premières structures d'enseignement supérieur du monde, ce palmarès ne recense que 3 institutions françaises. Exit, incidemment bien sûr, celles qui ont si bien formé, depuis un siècle, l'oligarchie parisienne : l'école polytechnique et l'école nationale d'administration, excellentes maisons fondées respectivement en 1794 et 1945, l’une pour donner des artilleurs à une république guerrière, l’autre pour servir l’État, non pour le régenter.

    Mais la rédaction du Monde ne capitule jamais quand il s'agit pour elle de maquiller les faits, tout en se donnant l'apparence de les mentionner.

    On en jugera par les titres des 3 articles publiés par le journal sur le sujet.

    1° Classement de Shanghai : "pourquoi les universités françaises sont à la traîne"[1].

    2° Qu'on se rassure... car "le classement de Shanghai n’est pas fait pour mesurer la qualité des universités françaises"[2]

    3° Et pourtant, le 18 juillet 2018, annonce triomphale : "Classement thématique de Shanghai 2018 : la France monte sur le podium."[3]

    Avec une machine à décrypter, ces trois papiers donnent, reconnaissons-le d'emblée, des éléments d'information suffisants pour une réflexion civique.

    Hélas, ceux-ci sont rendus inutilisables pour le lecteur moyen. Car il est suggéré que le vrai critère ne se mesure pas à la valeur de la formation dispensée par nos écoles, nos universités et par l'éducation nationale monopoliste d'État, évaluée à l'international ni même sur le marché de l'emploi, mais au niveau de mixité sociale. Ainsi le classement de Shanghai ne servirait qu'à répercuter, depuis la Chine, de pervers mots d'ordre au service du monde anglo-américain détesté.

    L'expérience désastreuse de feu "Richie" Descoings a-t-elle positivement détruit l'Institut d'études politiques de Paris en rabaissant, notamment, la connaissance de l'histoire sous prétexte de ne pas humilier les enfants de la banlieue ? On étendra le processus à la France entière.

    La fièvre progresse-t-elle dans le corps de l'organisme social ? La république jacobine ne dissimule même plus sa solution : casser joyeusement le thermomètre.

    Évoquons à cet égard, deux absurdes cocoricos venant ainsi en illustration de cette méthode.

    On n'en finirait plus, hélas, de tenir la rubrique du nombrilisme dans lequel les médias et le pouvoir parisiens entretiennent les ressortissants de l'Hexagone. On croit ainsi rêver en les entendant répéter que ce qu'ils appellent la "lèpre nationaliste" porterait la responsabilité des guerres, tandis que, bien sûr, leur délicat mondialisme assurerait l'œuvre de paix.

    Cette contre-vérité remonte à Mitterrand. Intellectuellement, on peut sans rougir soutenir exactement la thèse opposée. En 1914, ce n'était pas les nationalistes qui exerçaient le pouvoir mais les radicaux-socialistes. Les inspirateurs des actuelles institutions internationales n'ont su résoudre aucun conflit : seul l'équilibre de la terreur nucléaire a maintenu, depuis 1947, la rivalité des grandes puissances à la gestion d'affrontements limités. À l’inverse le peu que j'ai pu retenir d'une lecture, peut-être superficielle, des maîtres du nationalisme français, illustrerait plutôt le contraire. La pensée de Barrès, apologie de l'enracinement, amène à considérer que chaque peuple possède son génie propre et que le mieux consiste à vivre chacun chez soi. La doctrine de Maurras se préoccupe de guérir les maux dont la république a infesté la France : le chauvinisme[4], l'impérialisme, le jacobinisme n'appartiennent guère à son registre. On gagnerait donc à méditer cette forte pensée de Otto Klemperer : "Quand on se cogne la tête avec un livre et que ça sonne creux, cela ne veut pas dire que le livre est vide".

    Mais au-delà de telles considérations philosophiques, on se doit de constater qu'en ce milieu de l'été deux nouveaux cocoricos franchement ridicules et pervers ont été chantés, hélas impunément, par les professionnels médiatiques de la brosse à reluire.

    Premier délire : le recul du taux de chômage, acclamé comme si nos technocrates avaient su créer un seul emploi. Les statistiques l'ont ramené de 8,7 % à 8,5 %. "Fascinant de pavoiser, ironisait de toute façon Marc Fiorentino dans un tweet[5], avec 8.5 % de chômage quand l’Allemagne et les États-Unis sont à 3.8 % et le Japon à 2.3 %". Reste surtout, doit-on ajouter, à s'interroger sur ce taux, sur le niveau de l'emploi et surtout sur la zone grise de tous ceux qui ont renoncé à chercher du travail.

    Deuxième manipulation : l'Hexagone et l'Outremer réunis détiendraient le maillot jaune de la natalité en Europe. On mobilise pour cela des démographes officiels. Ils parlent au nom des trois organismes officiels en la matière. Or, ils ratiocinent autour de l'indicateur conjoncturel de fécondité qu'ils appellent bien sûr taux de fécondité[6]. C'est plus parlant sans doute, bien que cela soit faux. Reste quand même à s'interroger sur ce qu'induit la natalité en France confondue avec la démographie du peuple français qui, toutes origines confondues, se révèle inférieure, à un niveau de 1,8 au taux de remplacement qui se situe à 2,1 enfants par femme. On ne parlera pas d'ailleurs d'un autre "remplacement". Le débat est interdit ; le mot lui-même est devenu tabou ; la question ne se pose même pas. La connotation du terme impose qu’on renonce à y réfléchir.

    L'important, pour nos soi-disant démographes reste, en effet, non pas d'évaluer la démographie de flatter l'excellence de notre système d'allocations familiales, et bien sûr, comme pour l'éducation, de maintenir coûte que coûte notre intouchable modèle social français.

    JG Malliarakis 

    Apostilles

    [1] Texte cosigné par Eric Nunès et Jessica Gourdon qui résument ainsi la situation :"Comme chaque année, les universités anglo-saxonnes dominent. Et comme en 2018, seuls trois établissements français sont dans les 100 premiers."
    [2] Propos pieusement recueillis par Eric Nunès auprès de Hugo Harari-Kermadec, maître de conférences en économie à l’École normale supérieure (ENS) Paris-Saclay et spécialiste, nous assure-t-on, de l’enseignement supérieur.
    [3] Cet article écrit par Adrien de Tricornot se félicite car "L’université de Montpellier obtient la première place pour sa recherche sur l’écologie, au détriment d’Oxford. Les Etats-Unis continuent de dominer le palmarès, devant la Chine etc."
    [4] Une exception juvénile : il admirait le chauvinisme des supporteurs grecs lors des premiers Jeux Olympiques modernes qu'il "couvre" en 1896 à Athènes pour le quotidien conservateur Le Soleil.
    [5] cf. Son tweet du 16 août en réponse à celui de @murielpenicaud du 14 août, laquelle annonçait : "Au 2e trimestre, la baisse du chômage se poursuit. Il s'établit à 8,5 %, soit le plus bas niveau depuis 10 ans. Depuis le début du quinquennat de @EmmanuelMacron, il y a 300 000 chômeurs de moins en France" [sans se référer ni au niveau de l'emploi lui-même ni à la démographie]
    [6] Lire sur le site de Causeur l'article de Michèle Tribalat du 11 juillet 2019 : "Fécondité en France, immigrées…" ... et les approximations répétées de l'Ined sur la question.

    https://www.insolent.fr/2019/08/la-fievre-monte-cassons-le-thermom%C3%A8tre-.html

  • Des médecins hospitaliers s’inquiètent des pénuries de médicaments et appellent à relocaliser la production en Europe

    Le professeur Jean-Paul Vernant et un collectif de médecins hospitaliers appellent à rapatrier en Europe la production des principes actifs pour lutter contre les pénuries de médicaments qui se multiplient.

    : « Très rares il y a une dizaine d’années, les pénuries de médicaments se multiplient. En 2018, selon l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM), on a noté 868 signalements de tensions ou de ruptures d’approvisionnement dont les malades sont les premières victimes lorsque cela concerne des médicaments d’intérêt thérapeutique majeurs (MITM) pour lesquels il n’y a, le plus souvent, pas d’alternative efficace disponible. C’est 20 fois plus qu’en 2008 (44 signalements). Les malades ont ainsi subi de multiples pénuries concernant des médicaments du cancer, des antibiotiques, des corticoïdes, des vaccins, des traitements de l’hypertension, des maladies cardiaques, du système nerveux…
    Ces pénuries ne touchent pas les très chères innovations thérapeutiques mais des médicaments peu couteux qui, bien qu’anciens et tombés dans le domaine public, constituent toujours l’essentiel de la pharmacopée.

    La production des principes actifs de 80% des médicaments passés dans le domaine public a été délocalisée en Inde et en Chine. […]

    Afin de prévenir les pénuries, nous soutenons l’idée que :

    soient imposées dans l’urgence, aux laboratoires pharmaceutiques titulaires de l’autorisation de mise sur le marché, la constitution et la gestion de stocks de MITM sous forme de produits finis. […]
    soit rapatriée en Europe la production des principes actifs – ils y étaient encore fabriqués il y a une quinzaine d’années. […]
    soit créé un établissement pharmaceutique à but non lucratif, si possible européen, sinon français, comme aux Etats –Unis. […]

    Le JDD

    https://www.fdesouche.com/1249465-des-medecins-hospitaliers-sinquietent-des-penuries-de-medicaments-et-appellent-a-relocaliser-la-production-en-europe

  • Chiffres du chômage : Emmanuel Macron, ou l’art de faire croire que les vessies sont des lanternes !

    Depuis la fin des Trente Glorieuses, la situation de l’emploi dans notre pays a été le caillou dans la chaussure de tous les Présidents qui se sont succédé à l’Élysée.Le plus douloureux, sans doute, celui qui a le plus obéré leur action dans l’esprit des électeurs, en tout cas.
    L’usage des statistiques relatives à l’évolution du taux du chômage a été l’indicateur et l’instrument majeur de leur communication. 
    Celui-ci a parfois eu des conséquences déterminantes dans l’insuccès de leur politique et la dégradation de leur image. 
    On se souvient du fiasco retentissant de François Hollande, dont le discours patient et optimiste s’est heurté à une réalité implacable autant qu’à l’incrédulité lucide du peuple de France.
    Ce que l’on retient de l’avènement d’Emmanuel Macron, outre la façon dont il a su bénéficier de la force sidérante des réseaux de l’oligarchie qui l’a porté au pouvoir, c’est bien le haut niveau de sa communication.
    Parti de presque rien, en tout cas rien aux yeux de l’opinion, il a conquis l’Everest de la République en moins de temps qu’il n’en faut pour se perdre dans le vertige des sommets. 
    Deux ans pour être l’homme le plus cru du pays en sortant du presque néant.
    L’affaire fut bien menée.
    Sans doute grisé par ce succès que rien, pas même la succession des mauvaises affaires, ne semble pouvoir faire pâlir, il s’enorgueillit, aujourd’hui, sans modestie ni modération, et le fait savoir, d’être à l’origine d’une embellie infaillible du niveau de l’emploi.
    Pensez un peu, une amélioration de deux points en deux ans, ce n’est pas rien…
    Pourtant, qu’en est-il réellement ?
    S’agit-il d’une réelle progression vers une situation où chacun pourrait vivre de son travail, situation qui serait due aux vertus de l’action de ce gouvernement ? 
    Ou bien s’agit-il d’un mouvement plus général qui aurait été servi par un mouvement global tirant vers le haut les économies mondialisées ?
    Notons que le taux de chômage des USA culmine aujourd’hui à 3,7 % (soit 4,7 millions de personnes) quand l’Europe dépasse les 15 millions de sans-emploi. 
    Cela donne un peu la mesure des enjeux, quand on sait à quel point la France est contrainte par les réglementations communautaires et le poids démesuré de l’euro, carcan de son développement.
    Parmi les pays européens, la France, avec 8,5 %, se place toujours loin derrière l’Allemagne, dont le taux se situe à à peine 3,7 %, soit un taux très proche du plein-emploi. 
    Il n’est même le Royaume-Uni qui, malgré les présages catastrophiques annoncés par les pourfendeurs du Brexit, ne fasse largement mieux que nous. 
    L’Espagne et la Grèce, pourtant parties de tellement loin, connaissent des évolutions dont nous aurions à envier le dynamisme.
    Il est pourtant des voix (je pense, particulièrement, à certains journalistes laudateurs zélés de la Macronie) qui crient sans scrupule et sans modération : « Merci, Monsieur le Président », « Bravo, Monsieur le Président », bravo et merci pour ces 2 %…
    Le temps de la communication n’est pas forcément celui de la vérité mais il est, assurément, celui de l’illusion, celui qui transforme l’essai en point gagnant. 
    Du coup, il n’est pas neutre de voir Emmanuel Macron et, à sa suite, Édouard Philippe gagner quelques points de popularité parmi la masse de gens honnêtes mais crédules, qui croient entendre dans les annonces qui leur sont faites une réalité qu’ils voudraient avérée.
    Ce qui distingue ce juvénile Président de tous ses prédécesseurs est bien sa capacité à établir une sorte d’anastomose parfaite et parfaitement opérationnelle entre lui et une majorité d’électeurs.
    Reste à savoir si cette méthode sera durablement hypnotique au risque d’une désillusion fatale à l’instant du réveil qui, immanquablement, se produira un jour ou l’autre, lorsque tout sera finalement consommé. 
    Jean-Jacques Fifre

    http://by-jipp.blogspot.com/2019/08/chiffres-du-chomage-emmanuel-macron-ou.html

  • Uberisme : quand le travail précède la chute…

    Les temps sont durs pour les cyclistes d’applications de livraison de repas.
    En l’occurrence, Deliveroo ne ménage pas ses efforts pour faire baisser les marges de ses galériens d’un soir, d’après un article du site de France Info, publié le 10 août. 
    Le mois dernier, le Collectif des livreurs autonomes parisiens (CLAP) avait lancé un appel à la grève du 8 au 15 juillet. 
    À ce moment-là, le projet de loi relatif à « la liberté de choisir son activité professionnelle » passait en seconde lecture au Sénat. 
    Édouard Bernasse, secrétaire général du CLAP, avait résumé la situation : « Si vous êtes livreur pour une plate-forme, vous n’avez pas droit à la stabilité. Vos conditions de travail ne cessent de changer selon la volonté de la plate-forme, tout comme votre rémunération, votre planning… Et en tant qu’auto-entrepreneur, vous n’avez pas de représentants du personnel pour dire “ça suffit”. Vous êtes soumis aux choix de la plate-forme qui vous emploie, sans aucun autre choix » (selon un article d’Anthony Cortes, paru sur le site de Marianne, le 10 juillet).
    C’est le statut d’auto-entrepreneur qu’il faut pointer du doigt, statut dont Nicolas Sarkozy avait été le principal promoteur durant sa présidence, entre 2007 et 2012. 
    Cependant, l’ex-patron de la droite libérale française avouait, en mars 2015, qu’il regrettait d’avoir mis en place un dispositif permettant d’instaurer une concurrence déloyale entre de nouveaux travailleurs et des artisans, comme entre les chauffeurs VTC et les taxis. 
    En résumé, l’auto-entreprenariat permet à Uber Eats et consorts de rémunérer à la course, tout en obligeant le chauffeur-livreur à payer lui-même les charges patronales. 
    Par exemple, le chauffeur Uber doit régler la TVA à la place d’un patron qui n’existe pas (cf. article des Inrockuptibles intitulé « Comment Uber échappe à l’impôt en France et se met 150 millions dans la poche », du 15 novembre 2017). 
    En définitive, ce que le rapport Attali préconisait, sous le nom pompeux de « Commission pour la libération de la croissance française » – non sans l’assistance appuyée d’un certain Emmanuel Macron –, entre juin 2007 et janvier 2008, a été appliqué à la perfection.
    D’où la conception d’un modèle économique qui ne permet plus de retour en arrière. 
    Un chercheur de l’EHESS, Antonio Casilli, va jusqu’à parler, en la matière, d’« Ub(é)risme », qui, selon lui, s’identifierait à « un thatchérisme 2.0 » (propos repris dans un article de Cyprien Boganda et Diego Chauvet, pour L’Humanité, le 3 juillet 2015). 
    Sur ce point précis, la droite libérale, en prônant la précarisation exponentielle du salariat, n’est-elle pas plus extrême que les deux « extrémismes » que seraient la droite nationale et la gauche sociale ? Tout ceci n’est pas sans rappeler le premier roman de Michel Houellebecq, Extension du domaine de la lutte (J’ai lu, 1999), expression employée pour décrier les excès et du libéralisme économique et du libéralisme sexuel ; les deux revenant à la même chose par la propension obsessionnelle au plaisir immédiat, sensation dénuée de tension intellectuelle, voire spirituelle. In fine, quand le travail précède la chute… 
    Henri Feng

  • Pourquoi l’Occident a-t-il détruit sa propre base industrielle ?

    Pourquoi l’Occident a-t-il détruit sa propre base industrielle ?
    https://lesakerfrancophone.fr/pourquoi-loccident-a-t-il-detruit-sa-propre-base-industrielle
    Par Matthew Ehret – Le 23 juillet 2019 – Source Oriental Review
    Avec le radical échec du Green New Deal de la Représentante Alexandria Ocasio-Cortez et les incroyables révélations de la NASA selon lesquelles la croissance industrielle a augmenté la biodiversité sur la terre, un puissant paradoxe se présente.
     

    Depuis des décennies, on nous dit que l’activité industrielle de l’humanité est la cause directe du réchauffement de la planète et des milliers de milliards de dollars ont été consacrés à subventionner des fermes éoliennes, des biocarburants et des panneaux solaires inefficaces, à ainsi augmenter les coûts de l’électricité et réduire de façon catastrophique le potentiel productif des nations. La question doit donc être posée : si l’argent est le moteur du capitalisme, pourquoi des milliers de milliards de dollars ont-ils été dépensés au cours des dernières décennies pour financer des activités « vertes » qui sapent intrinsèquement la base de la création de capital (c’est-à-dire, l’infrastructure et la production industrielle) ? Pourquoi l’« Occident capitaliste » s’est-il détruit ? Est-ce une question de folie ou quelque chose de plus insidieux ?
    L’Illusion « post-industrielle »


    Depuis le flottement du dollar américain sur les marchés mondiaux en 1971 et la création du pétrodollar en 1973, le monde a connu un effondrement constant des emplois productifs dans le secteur manufacturier, des investissements dans les infrastructures, soit une planification à long terme d’une part et, d’autre part, une augmentation de la déréglementation, de la spéculation à court terme, des services financiers et des emplois à bas salaire dans le commerce de détail. Au cours de ce processus de déclin qui a suivi 1971, l’esclavage de la dette est devenu une norme tant dans les pays développés que dans les pays en développement, tandis que l’externalisation a provoqué la castration de la souveraineté nationale et une dépendance toujours accrue à l’égard de la « main-d’œuvre bon marché » et des « ressources bon marché » de l’étranger. Ce processus a même été appelé la politique de « désintégration contrôlée » du Président de la Réserve Fédérale Paul Volcker en 1978, au moment où il se préparait à relever les taux d’intérêt à des niveaux qui rendraient impossible pour une majorité de petites et moyennes entreprises agro-industrielles de concurrencer les firmes monolithiques. Le modèle le plus solide de cet effondrement a été révélé en 1996 par le regretté économiste américain Lyndon Larouche, et [url+]identifié[/url] sous le nom de Triple courbe d’effondrement (Triple Curve Collapse Function).

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  • Immigration : les USA vont refuser la nationalité aux immigrants bénéficiant d’aides publiques

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    Nos médias, c’est sûr, vont encore se déchaîner contre Donald Trump qui, il faut le reconnaître, prend à cela un plaisir évident. En cause, une nouvelle fois : l’immigration « choisie » et le renforcement de ses critères de sélection.
     
    L’annonce est arrivée ce lundi : désormais, les immigrants bénéficiant d’aides publiques, c’est-à-dire jugés susceptibles de devenir, à terme, « des charges pour la société », se verront refuser l’accès au territoire, et s’ils sont déjà entrés, on leur refusera la fameuse carte verte. Quant à ceux qui la possèdent, ils ne pourront acquérir la nationalité américaine.
     
    C’est simple, c’est carré et, dit la Maison-Blanche, dans son communiqué : cela « protégera les contribuables américains, préservera notre système d’aides publiques pour les Américains vulnérables et fera respecter la loi ». 
     
    Elle ajoute : 

    « Depuis des années, cette exigence claire a été largement ignorée, faisant peser une énorme charge sur les contribuables américains. Aujourd’hui, la loi sur les charges pour la société va enfin être mise en œuvre. » 

    Le directeur des services de l’immigration précise : 

    « Avec la réglementation des charges pour la société, le gouvernement du président Trump défend à nouveau les idéaux d’autonomie et de responsabilité individuelle, en s’assurant que les immigrants sont capables de subvenir à leurs besoins et de réussir ici, en Amérique. »

    Nos belles âmes vont frémir, s’indigner, pousser des cris d’orfraie… Comment, quelle honte, quel scandale ! Et les droits de l’homme, dans tout ça ?
     
    Car notre pays, qui fait de cette question migratoire un enjeu strictement idéologique à prétention « morale », est en train de crever doucement sous les bons sentiments. Comme le revendiquait le théâtreux Jean-Michel Ribes, voilà deux jours, sur LCI, « la civilisation, aujourd’hui, ce doit être la loi du plus faible ». C’est sûr, avec des idéaux comme ça, on en finira plus vite de la France et des Français.
     
    En ce domaine où les fameuses « valeurs de gauche » alimentent toutes les surenchères, refusant toute approche pragmatique ou comptable, notre pays renâcle à opter pour une immigration véritablement choisie, comme cela se pratique aujourd’hui aux USA, au Canada, en Australie ou en Nouvelle-Zélande, tous pays de forte tradition immigrée. Les entrants y sont sélectionnés sur de stricts critères prouvant qu’ils pourront contribuer à l’essor économique du pays dans lequel ils s’installent.
     
    Au Canada, par exemple, et singulièrement au Québec, on sélectionne d’abord sur l’origine géographique : pas plus de 30 % de travailleurs africains, et le quota doit être constitué à 60 % de francophones. Le tri, drastique, se fait sur les diplômes, et pour ceux qui souhaitent obtenir à terme la nationalité canadienne, chaque élément du parcours professionnel et familial est scruté à la loupe.
     
    Et si les provinces canadiennes accueillent aussi leur comptant de réfugiés, ceux-ci doivent avoir un sponsor (famille ou association) qui financera leur logement et leur vie sur place. Occasion de rappeler, au passage, que les jeunes allant faire leurs études au Canada doivent justifier en permanence d’un compte en banque suffisamment provisionné pour subvenir à tous leurs besoins.
     
    Éric Brunet, qui explorait le sujet pour Valeurs actuelles, l’an passé (février 2018), soulignait qu’en Australie, « 68 % des immigrants relèvent de la catégorie “immigration qualifiée”. Les 32 % restants [étant] arrivés dans le cadre du regroupement familial. » Quant à la sélection des impétrants, elle passe « par un système à points, qui permet d’évaluer leur niveau d’anglais, leurs diplômes, leurs expériences professionnelles ».
     
    Efficacité plutôt qu’idéologie, c’est la recette des pays qui ont décidé de faire de l’immigration un atout économique. La France, hélas, persiste dans la démarche inverse et nous sommes en train de crever d’un système qui voit le pays se vider de ses élites formées à grands frais et se remplir d’assistés et de chômeurs.
    Marie Delarue pour bvoltaire.fr