l'emploi - Page 33
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72 MILLIARDS : LE COÛT RÉEL DE LA BAISSE DU CHÔMAGE
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LES AUTO-ENTREPRENEURS TRAHIS PAR EMMANUEL MACRON
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Le chemin du droit de l’entreprise : de la perte de la souveraineté de l’Etat à la dictature universelle
Une récente manifestation médiatique arrive à point nommé pour illustrer la réalité politique de la question juridique de l’entreprise.
Le droit de l’entreprise est au cœur de la souveraineté des États car il est le lieu privilégié où s’affrontent les forces économiques globalistes menées par les banquiers et les forces politiques légitimistes menées par les États. N’en déplaise aux esprits faux, la traduction de la souveraineté est éminemment juridique, aussi il n’existe pas de souveraineté politique sans souveraineté juridique. Dit autrement, la souveraineté politique passe de façon essentielle par la souveraineté juridique. Derrière tous les faux semblants et les jérémiades des actuels dirigeants économiques, qui contrôlent en réalité l’État français, est un principe général : « Dieu se rit des hommes – et des États – qui déplorent les effets dont ils chérissent les causes. » On ne peut dans le même temps à la fois jouer le jeu globaliste de ses adversaires, tout de droit anglo-saxon vêtu, et déplorer son propre asservissement, c’est-à-dire son impuissance et sa domination !
Qu’en est-il de la souveraineté juridique française ? Sa disparition est parfaitement illustrée par l’évolution juridique du droit de l’entreprise. De ce point de vue, la France, comme la plupart des pays du monde, a abandonné son pouvoir régalien de régulation au profit de la mise en œuvre réglementaire illimitée du pouvoir de ses créanciers – les banquiers globalistes. Concrètement, la France a abandonné sa capacité a générer une économie politique autonome – comprendre « non contrôlée par les banquiers globalistes » – lorsqu’elle a refusé au Général De Gaulle la mise en œuvre juridique de la souveraineté économique, qui passait par un renouveau du droit de l’entreprise.
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La domination des machines n'est pas innocente
Les manuels d’histoire sont étrangement discrets sur ce qui peut gêner l’idéologie dominante, et il est très rare de lire une évocation des lois d’Allarde et Le Chapelier de 1791, entre autres, comme il est encore plus rare de trouver une référence à cette autre date tragique de l’histoire sociale, celle de février 1812, inconnue de la plupart des enseignants d’histoire que j’ai rencontrés dans ma vie.
Et pourtant ! Elle mériterait des livres, des articles, voire des films, et elle passe totalement inaperçue alors qu’elle me semble l’une des plus significatives de l’ère industrielle européenne, et qu’elle ouvre ce règne dénoncé autant par le républicain Michelet que par le royaliste Bernanos, celui des Machines…
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Pas de croissance économique sans croissance de productivité ? La revue de presse de Radio Courtoisie
Par Michel Leblay et Laurent Artur du Plessis ♦ La revue de presse du Libre journal de Dominique Paoli sur Radio Courtoisie du 20 janvier 2020 portera sur une question technique mais passionnante : le lien entre croissance de la productivité et croissance économique.
Si nous exceptons les grèves insurrectionnelles de 1947-1948, la France traverse la plus longue crise sociale depuis la Libération. Ces grèves de 1947-1948, prises en main par le Parti communiste et son relais syndical la CGT, intervenaient au lendemain de la seconde guerre mondiale avec l’Occupation et les destructions considérables subies par le pays. Il en résultait pour une partie du pays une indéniable misère sociale. Aidée par le plan Marshall, la France engagea la reconstruction du pays et sa modernisation. Comme jamais auparavant, le pays entreprit un effort économique considérable, basculant dans la société de consommation de masse et atteignant des niveaux de croissance exceptionnels (5,3% en moyenne annuelle de 1949 à 1974). Probablement, parce que la rétribution n’était pas à la hauteur de l’effort accompli et des résultats obtenus, avec les salaires les plus modestes qui restaient insuffisants, la France bascula dans un mouvement de grève générale plus large encore que celui de 1936. Par les négociations, les avantages obtenus par les syndicats furent conséquents (hausse du SMIG de 35% et de 10% en moyenne pour les autres salaires).
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Investissements étrangers en France : un leurre.
A Dunkerque, Macron s'est félicité de la hausse des investissements étrangers en France, n'hésitant pas à s'en attribuer les mérites.A quelques exceptions près, ces investissements ne profitent pourtant pas à l'emploi français mais aux grandes sociétés délocalisatrices.Par ailleurs, à considérer la dislocation sociale de la France, son niveau d'insécurité, l'ampleur des flux migratoires qui la touchent et la montée en puissance de l'extrême gauche, cette bulle haussière et très largement spéculative ne durera guère.L'attractivité de la France bloquée, de la France CGT, de la France racaille, de la France black blocs, de la France allogène reste, en effet, toute relative. -
L'article 63 du TFUE est l'une des premières causes des délocalisations et du chômage qui s'ensuit
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L'imagination au pouvoir ? Partie 2 : Créer des produits du travail durables et transmissibles ?
Les dernières semaines et les événements qui ont émaillé l’actualité sociale mettent notre société française à rude épreuve, et la discussion est parfois fort difficile dès que l’on aborde ce qui, aujourd’hui, divise les Français en camps qui paraissent parfois (peut-être de façon exagérée, ce qu’il faudrait souhaiter, en fait) inconciliables, voire irréconciliables
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Auchan supprime 517 postes: « L’hypermarché a fait rêver, mais c’est terminé »
L’enseigne nordiste Auchan a annoncé ce mardi matin la suppression de 517 emplois nets dans le cadre d’un projet de « réorganisation ». Depuis près d’un mois, l’inquiétude des salariés est grandissante et la menace d’un plan de départs volontaires plane sur le groupe. Les temps sont durs pour la grande distribution et particulièrement pour ses hypermarchés. En 2019, Auchan a affiché des pertes de plusieurs milliards d’euros. Carrefour de son côté a dû se résigner en 2018 à une saignée, en supprimant 7 500 emplois. Le modèle de ces mastodontes ne séduit plus et ils sont désormais contraints à s’adapter aux changements de comportement des consommateurs.
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Immigration et chômage (Figaro) texte de 2013
La France, qui a le taux d'immigré le plus élevé des pays comparables en Europe, a aussi le taux de chômage le plus important.
Nous allons une fois de plus aborder ce sujet tabou, mais il faut inlassablement reprendre son ouvrage tant que le problème n'aura pas été réglé.
Ces questions relèvent du passionnel de l'irrationnel ou de l'ordre de la métaphysique, parfois plus que d'arguments posés.
Une phrase souvent entendue : « Les immigrés, «on» les a fait venir, » Heidegger parlait de la dictature du «on». C'est déjà refuser de penser. Ce slogan souvent entendu, qui dans le fond ne veut rien dire, a de l'impact malheureusement. Qui est «on» ?