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l'emploi - Page 35

  • La « politique nataliste » n’est pas un gros mot

    La « politique nataliste » n’est pas un gros mot 

    Le député RN Nicolas Meizonnet, successeur de Gilbert Collard, élu député européen, a effectué ses premiers pas au sein de l’Assemblée, après plusieurs mois de blocages suite à un recours des animalistes (!). Vendredi dernier, il est intervenu dans le débat sur la réforme des retraites pour défendre un amendement rappelant l’importance de la démographie pour l’équilibre du système par répartition. Que n’a-t-il pas osé déclarer :

    Permettez-moi, en préambule, de vous dire l’honneur que j’éprouve à m’exprimer pour la première fois dans cet hémicycle, après sept mois d’attente, à un moment que je crois fondamental pour l’avenir des Français et de notre modèle social.

    Cet amendement est l’occasion de rappeler le fonctionnement de notre système de retraite par répartition, auquel nous sommes particulièrement attachés, vous le savez, et auquel votre réforme promet de faire énormément de mal. Le système par répartition repose sur le fait que les travailleurs actuels – les cotisants – paient les pensions des retraités actuels. Cela suppose deux conditions : d’une part, les actifs doivent être assez nombreux et d’autre part, ils doivent avoir du travail – cela n’a échappé à personne.

    C’est pourquoi nous proposons de rappeler ces deux piliers – natalité et emploi – dans l’article 1er, qui décrit les principes généraux du système de retraite universel. On ne peut pas dire que l’un ou l’autre de ces deux points constitue une priorité des politiques gouvernementales.

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  • La Grande-Bretagne « va fermer le robinet de la main d’oeuvre étrangère peu qualifiée »

    Pays souverain, sorti du carcan de l’Union Européenne, la Grande-Bretagne peut mettre un frein à l’immigration-invasion.

    Boris Johnson, le premier ministre, vient, via son gouvernement, de déclarer qu’il allait privilégier après le Brexit l’immigration de travailleurs qualifiés qui devront, pour obtenir un visa de travail, disposer d’une offre d’emploi et parler anglais.

    Soumise jusqu’au 31 décembre prochain aux règlements de l’UE, la Grande-Bretagne pourra ensuite appliquer sa politique migratoire qui consiste à limiter l’arrivée d’étranger extra-communautaires.

    « Notre nouveau système d’immigration va fermer le robinet de la main d’oeuvre étrangère peu qualifiée », écrit la ministre de l’Intérieur, Priti Patel, dans une tribune publiée dimanche par The Sun. « A partir de l’an prochain, tous les travailleurs qualifiés devront disposer de suffisamment de points pour travailler au Royaume-Uni. Ils devront parler anglais, disposer d’une offre d’emploi ferme et satisfaire aux exigences salariales », poursuit-elle.

     Le gouvernement entend attribuer des points aux candidats à l’immigration travaillant dans des secteurs où il y a une pénurie de main d’œuvre en Grande-Bretagne.

    Francesca de Villasmundo

    https://www.medias-presse.info/la-grande-bretagne-va-fermer-le-robinet-de-la-main-doeuvre-etrangere-peu-qualifiee/117870/

  • 72 MILLIARDS : LE COÛT RÉEL DE LA BAISSE DU CHÔMAGE

  • Le chemin du droit de l’entreprise : de la perte de la souveraineté de l’Etat à la dictature universelle

    Une récente manifestation médiatique arrive à point nommé pour illustrer la réalité politique de la question juridique de l’entreprise.

    Le droit de l’entreprise est au cœur de la souveraineté des États car il est le lieu privilégié où s’affrontent les forces économiques globalistes menées par les banquiers et les forces politiques légitimistes menées par les États. N’en déplaise aux esprits faux, la traduction de la souveraineté est éminemment juridique, aussi il n’existe pas de souveraineté politique sans souveraineté juridique. Dit autrement, la souveraineté politique passe de façon essentielle par la souveraineté juridique. Derrière tous les faux semblants et les jérémiades des actuels dirigeants économiques, qui contrôlent en réalité l’État français, est un principe général : « Dieu se rit des hommes – et des États – qui déplorent les effets dont ils chérissent les causes. » On ne peut dans le même temps à la fois jouer le jeu globaliste de ses adversaires, tout de droit anglo-saxon vêtu, et déplorer son propre asservissement, c’est-à-dire son impuissance et sa domination !

    Qu’en est-il de la souveraineté juridique française ? Sa disparition est parfaitement illustrée par l’évolution juridique du droit de l’entreprise. De ce point de vue, la France, comme la plupart des pays du monde, a abandonné son pouvoir régalien de régulation au profit de la mise en œuvre réglementaire illimitée du pouvoir de ses créanciers – les banquiers globalistes. Concrètement, la France a abandonné sa capacité a générer une économie politique autonome – comprendre « non contrôlée par les banquiers globalistes » – lorsqu’elle a refusé au Général De Gaulle la mise en œuvre juridique de la souveraineté économique, qui passait par un renouveau du droit de l’entreprise.

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  • La domination des machines n'est pas innocente

    Les manuels d’histoire sont étrangement discrets sur ce qui peut gêner l’idéologie dominante, et il est très rare de lire une évocation des lois d’Allarde et Le Chapelier de 1791, entre autres, comme il est encore plus rare de trouver une référence à cette autre date tragique de l’histoire sociale, celle de février 1812, inconnue de la plupart des enseignants d’histoire que j’ai rencontrés dans ma vie.

    Et pourtant ! Elle mériterait des livres, des articles, voire des films, et elle passe totalement inaperçue alors qu’elle me semble l’une des plus significatives de l’ère industrielle européenne, et qu’elle ouvre ce règne dénoncé autant par le républicain Michelet que par le royaliste Bernanos, celui des Machines…

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  • Pas de croissance économique sans croissance de productivité ? La revue de presse de Radio Courtoisie

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    Par Michel Leblay et Laurent Artur du Plessis ♦ La revue de presse du Libre journal de Dominique Paoli sur Radio Courtoisie du 20 janvier 2020 portera sur une question technique mais passionnante : le lien entre croissance de la productivité et croissance économique.

    Si nous exceptons les grèves insurrectionnelles de 1947-1948, la France traverse la plus longue crise sociale depuis la Libération. Ces grèves de 1947-1948, prises en main par le Parti communiste et son relais syndical la CGT, intervenaient au lendemain de la seconde guerre mondiale avec l’Occupation et les destructions considérables subies par le pays. Il en résultait pour une partie du pays une indéniable misère sociale. Aidée par le plan Marshall, la France engagea la reconstruction du pays et sa modernisation. Comme jamais auparavant, le pays entreprit un effort économique considérable, basculant dans la société de consommation de masse et atteignant des niveaux de croissance exceptionnels (5,3% en moyenne annuelle de 1949 à 1974). Probablement, parce que la rétribution n’était pas à la hauteur de l’effort accompli et des résultats obtenus, avec les salaires les plus modestes qui restaient insuffisants, la France bascula dans un mouvement de grève générale plus large encore que celui de 1936. Par les négociations, les avantages obtenus par les syndicats furent conséquents (hausse du SMIG de 35% et de 10% en moyenne pour les autres salaires).

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  • Investissements étrangers en France : un leurre.

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    L'avis de Jean-François Touzé
    A Dunkerque, Macron s'est félicité de la hausse des investissements étrangers en France, n'hésitant pas à s'en attribuer les mérites.
    A quelques exceptions près, ces investissements ne profitent pourtant pas à l'emploi français mais aux grandes sociétés délocalisatrices.
    Par ailleurs, à considérer la dislocation sociale de la France, son niveau d'insécurité, l'ampleur des flux migratoires qui la touchent et la montée en puissance de l'extrême gauche, cette bulle haussière et très largement spéculative ne durera guère.
    L'attractivité de la France bloquée, de la France CGT, de la France racaille, de la France black blocs, de la France allogène reste, en effet,  toute relative.
  • L'article 63 du TFUE est l'une des premières causes des délocalisations et du chômage qui s'ensuit