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Une prétendue loi de confiance dans l’information. En fait une loi de plus pour penser « correctement », ce qui traduit une profonde crise de confiance.
La question de l’information est éminemment politique.
Il ne s’agit pas de remonter à Platon et de revenir sur la justification des mensonges des gouvernants, mais d’examiner la manière dont, aujourd’hui, en France, le pouvoir médiatique s’allie au pouvoir politique. Il y a, d’une part, la concentration des médias les plus répandus aux mains de quelques propriétaires qui, par le jeu des participations, des alliances et des accords commerciaux, sont en situation de contrôler à la fois les « contenus », comme on dit à présent, et leur distribution numérique auprès du plus grand nombre, dans le cadre des bouquets proposés par abonnement. Il y a, d’autre part, une profession clairement positionnée à gauche et qui, avec plus ou moins de sincérité, s’efforce de promouvoir un modèle de société multiculturelle manifestement en opposition avec le cadre de l’État-nation. Il y a, enfin, une opinion publique qui bénéficie de façon inédite de la double capacité de s’exprimer individuellement sans limite et d’empêcher collectivement l’expression des voix discordantes.
Nous voici donc à un moment où les médias de service public, les médias dits « de référence » et l’État, tant par ses propositions législatives que par sa Justice, forment une coalition de fait pour imposer l’idée que « penser autrement » est dangereux. Vous pensez mal et voilà le danger ! Danger qui va du désagrément moral – la mauvaise odeur de la France moisie – jusqu’à la réelle mise en danger de la vie d’autrui et même jusqu’à la mise en cause de l’honneur et de l’indépendance de la France, soudainement exposée par la seule force de ces mauvaises opinions !
Mais question : est-ce vraiment à l’État de déterminer ce qui est vrai ? Est-ce vraiment à ses médias de discriminer l’information avec tant de partis-pris que tel scandale est traité en anecdote et tel fait divers haussé au rang d’enjeu de civilisation ? Est-ce vraiment aux juges de dire instantanément, ou presque, ce qu’il est licite de diffuser et ce qui doit être tu, la démocratie étant supposée ne pas supporter, en périodes d’élections, ce qu’elle digère pourtant quotidiennement ?
Mais quand un ministre parle de rééduquer « les Français réactionnaires », quand la Justice poursuit Georges Bensoussan qui dénonce l’antisémitisme des banlieues mais laisse en paix le CCIC – reconnu d’intérêt général en 2011… –, quand des faits avérés sont niés par les plus hautes autorités, tel Jacques Toubon, Défenseur des droits, quand les journaux expliquent à longueur de colonnes que le peuple pense mal, quand les plateformes numériques décident d’être les arbitres du vrai et du bien et que les politiques restent passifs, quelle confiance les Français pourraient-ils garder envers leurs gouvernants, leurs représentants et même entre eux ? Au fond de la question de l’information se retrouve une fois encore celle de la confiance : confiance que le pouvoir a dans le peuple ; confiance que l’État français a en lui-même ; confiance que les Français mettent dans l’État et ses institutions.
Depuis les années soixante-dix la question énergétique s’affirme comme un défi majeur pour notre pays. La France y a répondu jusqu’à présent par le développement du nucléaire. Une démarche audacieuse et bénéfique mais qui est aujourd’hui remise en cause par les écologistes, partisans, de leur côté, de la bicyclette et des éoliennes. Dans ce débat important, Ligne droite considère qu’il est certes nécessaire de lutter contre les gaspillages et de multiplier les mesures d’économie. Mais elle estime que c’est dans l’innovation scientifique et technique que la France et l’humanité trouveront les solutions au problème de l’énergie et non dans un retour en arrière régressif et punitif.
Le besoin en énergie va croissant
L’importance de la consommation d’énergie dans le monde représente en effet une réalité incontournable qu’il serait vain de vouloir nier. D’autant qu’elle ne cesse d’augmenter en particulier dans les pays émergents qui, très légitimement, se préoccupent plus de croissance que d’environnement. La part de la Chine dans la consommation mondiale a ainsi doublé en dix ans tandis que le volume de ses rejets polluants annule à lui seul l’ensemble des efforts environnementaux réalisés par les pays européens. Les micros solutions écologistes, comme le développement de la circulation en vélo, sont dès lors dérisoires face à l’ampleur des besoins énergétiques mondiaux. Aussi l’avenir ne passe-t-il pas principalement par la réduction de la consommation d’énergie mais par de nouveaux modes de production énergétique plus respectueux de l’environnement et peu consommateurs de ressources naturelles.
Les écologistes sont déconnectés des réalités
Pour autant il convient d’être lucide sur la nature réelle des énergies dite renouvelables. Il est en effet convenu de les opposer aux énergies fossiles dont les ressources connues ne sont pas inépuisables, mais il ne faut pas oublier que la Terre étant finie les énergies renouvelables sont elles aussi limitées. Si elles apparaissent en effet inépuisables c’est parce qu’elles sont pour l’instant utilisées de façon marginale. Mais imaginons par exemple que toute l’énergie mondiale soit produite par des capteurs solaires. Ce serait alors une part significative de la chaleur reçue par la Terre qui serait détournée de son sol avec des conséquences catastrophiques sur la température de la Terre et sur la croissance des végétaux. Il en va de même en ce qui concerne la géothermie dont l’utilisation massive abaisserait la température du noyau terrestre. Quant à l’éolien généralisé, il modifierait le régime des vents ce qui aurait une incidence non négligeable sur la vitesse de rotation de la Terre. Les tenants de ces énergies balaient l’argument en avançant le faible poids de l’activité humaine à l’échelle de la planète. Mais ce sont les mêmes qui, sans crainte de la contradiction, expliquent que c’est cette même activité qui serait à l’origine du changement climatique. Lorsqu’il s’agit d’énergie, la rationalité s’efface en effet bien souvent devant l’idéologie et la désinformation politiquement correcte devient quasi systématique. A cet égard, la palme de la fausse solution revient à la voiture électrique. Celle-ci est en effet présentée comme propre alors que l’électricité qu’elle consomme provient essentiellement des centrales que les écologistes voudraient démanteler. Un simple déplacement du lieu de pollution auquel s’ajouteraient les graves difficultés environnementales qui seraient engendrées par les déchets des batteries.
La solution passe par la science et la technologie
En réalité les progrès réalisés en matière énergétique n’ont été possibles que par les avancées de la science et de la technologie. Et ce sont de nouvelles innovations qui apporteront les solutions aux problèmes d’aujourd’hui. D’abord, elles assureront une augmentation des rendements énergétiques, amplifiant des améliorations déjà obtenues comme par exemple la réduction significative de la consommation des véhicules à carburant. Ensuite elles rendront possible l’utilisation de sources d’énergie alternatives et abondantes comme l’hydrogène. Autant de domaines où la science européenne est en pointe. Aussi Ligne droite estime-t-elle nécessaire d’encourager massivement la recherche privée et publique dans tous les secteurs de l’énergétique. La solution passe par le progrès scientifique et technique.
La sortie du nucléaire a conduit l’Allemagne au désastre
Pour s’en convaincre il suffit d’observer a contrario l’exemple de l’Allemagne où la fermeture des centrales nucléaires décidée pour des raisons idéologiques a créé une situation qui s’avère catastrophique. Nos voisins d’outre-Rhin ont du en effet relancer les centrales à charbon avec des conséquences désastreuses sur les rejets de gaz à effet de serre. En outre cette politique a provoqué une augmentation considérable du prix de l’électricité au point qu’il représente aujourd’hui le double du prix français. Enfin les allemands ont perdu leur autonomie énergétique et sont contraints d’acheter de l’électricité à l’étranger. Avec cette politique écologiste, les Allemands ont ainsi accru leur dépendance énergétique, augmenté le coût de leur électricité et affaibli leurs positions dans la lutte contre le réchauffement climatique.
Le nucléaire s’affirme comme la clef de l’avenir
Ce fiasco allemand apparaît ainsi comme une réhabilitation du nucléaire, lequel s’avère être aujourd’hui la seule ressource inépuisable à l’échelle des besoins mondiaux. Certes cette source d’énergie n’est pas exempte de problèmes environnementaux et de risques pour la sécurité des populations. Mais, c’est une fois de plus la science qui peut résoudre ces problèmes. Pour les déchets, il est envisagé à terme de concevoir des centrales qui les « bruleront ». Et pour le reste, d’autres solutions ne manqueront pas de voir le jour. Encore faut-il que l’activité des chercheurs et des ingénieurs du nucléaire ne soit pas bridée.
Vers la fusion nucléaire
A cet égard, il convient de rappeler que la grande ressource d’avenir est celle de la fusion nucléaire. Une source d’énergie encore à l’étude, mais tellement prometteuse qu’elle justifie des efforts de recherche considérables dans lesquels la France joue d’ailleurs un rôle de premier plan. Notre pays est en effet leader mondial de la recherche en la matière que ce soit sur la fusion sous laser ou par confinement magnétique. C’est en France que la communauté internationale a décidé d’implanter le centre de recherche Iter consacré à la fusion nucléaire. Certes de nombreux obstacles sont encore à surmonter mais il ne faut pas douter du succès à terme de nos scientifiques. En réussissant à maitriser cette technique, ils nous apporteront, pour des effets secondaires très faibles, une indépendance énergétique totale et des réserves quasi inépuisables.
Une telle issue consacrera la prééminence scientifique de l’Europe en tant que grande puissance.
Le 23 avril dernier, des militants proches du Parti des indigènes de la République donnaient une conférence à l'université de Nanterre, en plein blocage
Mathieu Bock-Côté s'alarme des nouvelles réductions de la liberté d'expression au nom de l'idéologie diversitaire [Le Figaro, 2.08]. Au Québec, plusieurs spectacles ont été annulés en raison de l'« appropriation culturelle » dont ils feraient preuve. Analyse, comme toujours, brillante, juste, qui va au fond des choses. LFAR
L'été 2018, à Montréal, aura été celui de la censure, et sa principale victime, Robert Lepage, un dramaturge québécois, dont deux pièces ont été annulées coup sur coup. La première, SLAV, se voulait un hommage aux victimes de l'oppression et tournait autour de chants d'esclaves, alors que la seconde, Kanata, renversait le regard historique traditionnellement posé sur le Canada, en privilégiant celui des Amérindiens par rapport aux Blancs.
Lepage reconduisait, avec un génie dramaturgique indéniable, une lecture culpabilisante de l'histoire occidentale. Mais, sans le savoir, il était en retard sur la radicalisation du multiculturalisme. La controverse, chaque fois, s'est présentée de la même façon : un groupuscule prétendant représenter une communauté « minoritaire » a surgi pour accuser la pièce de se rendre coupable d'appropriation culturelle, c'est-à-dire d'une forme de pillage symbolique propre à la domination néocoloniale que subiraient les populations « racisées ». Dans un tel contexte, la peur de paraître raciste gagne alors l'espace public et un réflexe d'autocensure s'empare des esprits. Telle est la loi du politiquement correct.
S'accuser soi-même d'insensibilité à la diversité
Ainsi, les militants anti-SLAV ont-ils soutenu qu'il était absolument illégitime qu'une Blanche puisse reprendre des chants composés par et pour des Noirs. Cet argumentaire prônant un principe d'étanchéité ethnique et réhabilitant la race comme catégorie politique est typique de l'extrême gauche racialiste qui entend légitimer par là un authentique racisme anti-Blancs. Il confirme l'américanisation mentale de la société québécoise, poussée à plaquer sur sa réalité une grille de lecture qui lui est totalement étrangère.
Dans le deuxième cas, les militants amérindiens réclamèrent non seulement d'être consultés à propos du spectacle, mais de participer à sa confection. Certains se demandèrent si, dans cette logique, il fallait accorder un droit de veto aux groupes minoritaires lorsqu'une œuvre prétend traiter de son histoire ou de sa réalité. Chose certaine, l'espace public est aujourd'hui patrouillé par des milices identitaires toujours prêtes à s'indigner dès lors qu'on questionne l'image qu'elles prétendent projeter de leur «communauté».
Malgré les passions soulevées par le débat, la classe politique, dans son immense majorité, s'est montrée très discrète, à l'exception du chef du Parti québécois, Jean-François Lisée, qui a dénoncé vigoureusement la situation. Du côté des artistes, rares sont ceux qui ont dénoncé la censure, et les dirigeants du Festival international de jazz de Montréal et du Théâtre du Nouveau Monde, qui devaient accueillir SLAV, se sont même excusés d'avoir heurté la communauté noire montréalaise et de ne pas avoir tenu compte suffisamment de ses préoccupations.
Ils s'accusèrent ainsi d'insensibilité à la diversité et auraient mérité leur mauvais sort. Plusieurs éditorialistes ont repris ce créneau. Sans endosser la censure, ils dénoncèrent la représentation médiatique insuffisante des minorités, qui serait à l'origine de leur colère légitime. Croyant se placer au-dessus du débat, ils ont repris le discours d'autoflagellation qui s'alimente à une terrible haine de soi. On peut voir dans cette lâcheté une forme de déclaration d'allégeance implicite au nouveau régime multiculturaliste, dont on ne contestera plus les dogmes et dont on reprend le langage.
Cette querelle est absolument typique de la décomposition de l'espace public en contexte diversitaire, qui met en scène la grande revanche contre la civilisation occidentale, dont on dénonce pêle-mêle la « blanchité », la « binarité », le caractère « hétéropatriarcal » et ainsi de suite. L'heure serait venue de la décolonisation de la vie publique, ce qui supposerait d'abord la censure de la perspective majoritaire, nécessaire à la multiplication des paroles minoritaires.
L'œuvre d'art n'a plus d'autonomie propre
Les doléances s'accumulent publiquement avec la multiplication des catégories les plus improbables de dominés, comme on l'a vu avec l'emballement récent, dans le monde anglo-saxon, autour d'une pétition pour que Netflix suspende la diffusion d'Insatiable, une série annoncée pour le mois d'août accusée de «grossophobie». Pour sauvegarder l'estime de soi des différentes identités engendrées par la société diversitaire, leurs représentants autoproclamés seront en droit de déterminer en quels termes on devra parler d'elles. Celui qui prend la pose victimaire s'assure un privilège moral dans la vie publique.
L'œuvre d'art n'a plus d'autonomie propre: elle n'a de valeur qu'à travers la mission idéologique qu'on lui prête. Fait-elle la promotion de la diversité, de l'inclusion, des migrants, de la fluidité des identités sexuelles et ainsi de suite ? Si elle peut être mise au service de la bonne cause, et pour peu qu'elle soit autorisée par les comités diversitaires consacrés, elle sera célébrée, et probablement même financée.
Le Conseil des arts du Canada (CAC), d'ailleurs, a ainsi précisé que ceux qui veulent réaliser une œuvre d'art concernant les populations amérindiennes devront manifester publiquement leur respect à leur endroit, sans quoi leur demande de financement ne sera pas considérée. Comme l'a expliqué il y a quelques mois le directeur du CAC, « ce qu'on dit, c'est que, quand la proposition vient d'artistes qui sont blancs, il faut qu'on ait une preuve, une démonstration que, dans leur démarche artistique, les artistes qui proposent quelque chose soient en lien, en discussion, soient en consultation avec les autochtones ». On comprend jusqu'où mènera la généralisation de ce principe, qui consiste à réintroduire le délit de blasphème au nom du respect de la diversité.
On en tirera une leçon d'ordre général, valable pour les deux côtés de l'Atlantique : la question de la liberté d'expression pose directement celle du régime dans lequel nous vivons. Quelles sont les conditions d'entrée dans l'espace public ? Qui est autorisé à se prononcer sur les questions d'intérêt général ou particulier ? Faut-il élargir ou rétrécir les paramètres de l'espace public ? La tendance lourde, aujourd'hui, est à leur rétrécissement. Tout pousse à une forme nouvelle de censure, qui justifie même l'ostracisation médiatique des mal-pensants et leur disqualification morale. Tôt ou tard, il faudra, pour assurer la revitalisation démocratique de nos sociétés, entreprendre la restauration des conditions nécessaires à la liberté d'expression et à une délibération publique délivrée du chantage des groupuscules fanatisés qui réclament le droit de faire taire ceux qui ne chantent pas leurs vertus.
Pendant 50 ans, les politiciens ont livré les jeunes femmes françaises les plus fragiles, filles de prolos des banlieues (déclassées, déracinées du monde rural etc.), comme de la chair fraîche pour des ordures arriérées venues du Tiers-Monde. Des décennies de persécutions racistes silencieuses à base de viols, d’intimidations, de brutalités quotidiennes, de conversions forcées…
Et à la fin, nous avons une ex-blogueuse pornographe de troisième zone (Schiappa, devenue, comme de juste, « ministre »), qui nous sort une « loi » pour pénaliser le regard des hommes… Lire la suite
Le 30 juillet, Virginie Bloch-Lainé, "journaliste" chez Libé, diffuse un article sur Valeurs Actuelles, dans lequel elle avoue, haute performance, qu'elle n'a pas lu VA. C'est un classique chez les "de gauche" : pas besoin d'aller s'informer à la source, le prêt-à-penser est là pour vous éviter de réfléchir.
"J’ouvre le magazine en commençant par la fin. Rien ne me tente suffisamment pour que je m’arrête."
"A la une, «Banlieues, campagnes, le grand fossé. Milliards engloutis dans les quartiers, ruralité délaissée… comment sortir du piège». Je me dispense de la lecture de cette enquête"
VA a répondu. Extrait :
"[...] malheureusement, on n’a pas le temps de tester Libération. On l’aurait fait pour Marianne, L’Obs, Le Point, L'Express, Le Figaro, Le Monde ou Vanity Fair parce qu’on aime bien les lire. Mais Libération, pas le temps. Concédons que pour le coup, vu le nombre de gens qui lisent réellement Libé, disons qui l’achètent (la distribution dans les ministères et les aéroports ne compte pas, hein), ça aurait été une véritable entreprise ethnologique et on s’y serait attelés avec passion. On aurait bien voulu découvrir ce monde parallèle, mais on laisse cela aux historiens de la presse, qui en parleront beaucoup mieux que nous dans très peu de temps. Et puis il faut te dire qu’on a trop de boulot ici, pas assez de personnes disponibles là tout de suite, pour faire des enquêtes depuis un canapé. On n’aurait pas, non plus, envie de confier ces basses œuvres aux pigistes ou aux stagiaires, qui préfèrent être sur le terrain ou à la rédaction pour faire des trucs utiles. Et puis, ils n’ont pas forcément l’habitude de vouloir faire rire en citant des sujets aussi brûlants que l’islamisme ou l’assassinat du Colonel Arnaud Beltrame comme ça semble être le cas pour Maman. Au moins une personne qui rigole, tu nous diras.
D’ailleurs, si l’envie te prend un jour de passer la porte de notre journal (dans le cossu XVIe arrondissement de Paris : tu l’as bien compris, comme on est de droite, on ne fait pas les choses à moitié), tu seras chaleureusement accueilli du côté obscur de la force. En plus, si tu viens nous voir, tu verras qu’on n’a pas besoin des subventions du ministère de la Culture (non, non, aucune !) pour faire notre métier de journalistes et que ça en devient plus intéressant, puisque grâce à cela on n’est pas forcément tenu de lui cirer les pompes tous les quatre matins. Une « libération », en somme ! Mais bon, ça, c’est aussi parce que nous sommes de sales libéraux… Ta maman t’expliquera mieux que nous. Pour information, le journal dans lequel elle écrit était en 2016 subventionné à hauteur de 6 376 144 € par ce ministère.Dur, dur d’être rebelles… Si cela t’intéresse, sache que les montants des subventions versées aux journaux de la presse écrite ont été publiés par le ministère de la Culture en mars 2018. [...]"
Offensive. Le président français et Angela Merkel en prennent pour leur grade, tandis que l’ex-députée du Vaucluse apporte son soutien à Viktor Orbán.
Marion Maréchal est bel et bien de retour en politique. Dans une interview accordée au quotidien italien Corriere della Serra, repérée par Le Figaro, l’ancienne députée du Vaucluse, qui vient de lancer son école, l’Issep, tire à boulets rouges sur la politique immigrationniste de l’Europe, s’en prenant violemment à Emmanuel Macron et Angela Merkel.
Si les fonctionnaires de la Commission européenne considèrent que l’état de droit n’est pas respecté en Pologne et que l’indépendance de la justice n’y est pas respectée, les tribunaux des autres pays membres doivent-ils exécuter les décisions des tribunaux polonais et les mandats d’arrêt européens émis par eux ? La Cour de Justice de l’Union européenne (CJUE) avait à se prononcer le 25 juillet sur une demande adressée par une juge – qui s’est avérée être aussi militante LGBT – de la Cour suprême irlandaise. C’est toute la coopération judiciaire au sein de l’UE qui est remise en cause…
La décision de la CJUE risque de rendre les mandats d’arrêts européens inapplicables
Ah, le beau pays que le nôtre ! Avez-vous remarqué que la vérité finit toujours par y éclater au grand jour ? Tard, parfois, j’en conviens, puisqu’on sait maintenant avec une quasi-certitude que le nuage de Tchernobyl n’avait pas vraiment rebroussé chemin en voyant arriver la frontière française.
Ainsi, madame Belloubet, garde des Sceaux, nous a-t-elle récemment narré toute la vérité sur l’évasion du braqueur multirécidiviste Redoine Faïd, le 1er juillet, de la prison de Réau (Seine-et-Marne). Il s’agissait de la « conjonction de failles de sécurité » qui ont été exploitées par un commando « paramilitaire », absence de filins anti-hélicoptère et « problème » sur le dispositif d’appel d’urgence des forces de l’ordre.
Mais, surtout, la cause primordiale, c’était l’administration pénitentiaire, « insuffisamment réactive ». Car, avant cette évasion, la direction de l’administration pénitentiaire avait été avertie par la direction interrégionale d’Île-de-France d’une « menace sérieuse de passage à l’acte » de la part de Redoine Faïd.
Résumons-nous. Le vrai problème, ce n’est pas le détenu qui cherche à s’évader, c’est le fonctionnaire chargé de le surveiller et qui ne fait pas son boulot, le bougre. Comme d’habitude…
Personnellement, cela me rappelle, mutatis mutandis, la doxa actuelle de la victime qui se trouvait « au mauvais endroit au mauvais moment ». C’est de sa faute, si elle est morte.
Toujours la même « logique » inversée directement issue des errements soixante-huitards.
Le bon sens nous susurre pourtant que, si les surveillants, qui sont armés, n’étaient paralysés par des règlements du ministère de mesdames Belloubet et Taubira, ils auraient facilement pu empêcher l’hélicoptère de repartir. Aucun pilote, dans ces conditions, n’aurait d’ailleurs accepté de survoler une prison. Mais les forces de l’ordre n’ont le droit de se servir de leurs armes qu’avant de mourir ! On n’est pas chez Trump, en France, que diable ! Les surveillants avaient juste le droit de crier « Stop ! Revenez ou je… fais un malheur ! » Ce qui impressionne toujours le truand.
Dans la France libérale-libertaire-droit-de-l’hommiste de Macron, le bouc émissaire, il est tout trouvé et toujours le même : c’est le fonctionnaire français qui symbolise la survie de l’État-France. La Commission européenne qui bataille pour toutes les formes de supranationalités l’a bien compris. Le mondialisme vient de prendre une grande claque en Italie, mais la Macronie n’a toujours pas compris. Les « élites » françaises sont en retard d’une guerre, comme toujours.
C’est vrai que, s’ils avaient tiré, les surveillants auraient sûrement été accusés de… racisme ! Au moins par Mediapart…
La répartition de la société en ordres n’est qu’un aspect de la philosophie du droit, sous-jacente à l’Ancienne France, qui se manifeste par le principe généralisé du privilège. Le droit est conçu comme l’attribution d’une chose extérieure à une personne en fonction de son mérite (dignitas) ; il repose sur une définition grecque (Aristote, Ethique à Nicomaque, Livre V) et romaine de la justice consistante à rendre à chacun ce qui lui revient.
Ainsi, le principe d’organisation sociale repose sur le rôle rempli par la personne (persona). Dans la relation de la partie (la personne) et du tout (la société), l’égalité recherchée est géométrique : la justice est distributive. Le privilège est donc un droit attribué à une personne individuelle ou collective en compensation d’une charge remplie au service de la chose publique ou d’une activité concourant au bien commun.
Chaque sujet du roi, c’est-à-dire chaque personne relevant en dernier ressort de sa justice, participe aux privilèges, dispose des franchises et libertés des différents corps sociaux auxquels il appartient : famille, paroisse, ville, province, profession, ordre. S’il entre dans les ordres religieux, il est protégé par les privilèges de l’Église, comme celui du for, mais doit assurer la pacification du royaume par la diffusion de la morale et de l’instruction. S’il naît dans une famille anoblie, il hérite de ses titres, à condition de participer à la défense de l’ordre public dans les domaines militaire et judiciaire. S’il exerce une profession réglementée, il obtient les avantages de ce métier afin de contribuer efficacement à la prospérité du pays.
Le paysan, quant à lui, à la catégorie qui représente l’immense majorité de la population du royaume. Il est libre et n’est pas attaché à la terre ; cependant, son statut juridique découle surtout des privilèges de la circonscription territoriale dans laquelle il vit, seigneurie et paroisse.
Enfin, chacun peut être particulièrement distingué : c’est le cas, par exemple, lors d’un octroi de lettres d’anoblissement. Le sujet du droit dans l’Ancien Régime n’est donc pas l’homme mais la personne, individuelle et collective. Ce ne sont pas les hommes qui sont inégaux mais leurs activités qui sont plus ou moins élevées : l’échelle des biens (ordre religieux, ordre politique, ordre économique) entraîne la hiérarchie sociale (clergé, noblesse, tiers état).
Dans son discours inaugural des États généraux de Blois de 1576, le chancelier de Birague explique que l’ordre du royaume repose sur le principe d’une juste distinction sociale et donc sur une hiérarchie complémentaire : « La police et économie de la Monarchie de France, consiste en plusieurs points, concernant tant l’ordre, degré, et qualités qui doivent être entre les personnes, que les règlements qui doivent être dans les choses publiques et privées... Est nécessaire qu’en premier lieu les personnes soient policées et rangées en bon ordre, pour commander et obéir chacun en son degré respectivement, et pour tenir la main à l’observation des lois, et règlements ». Guillaume Bernard, Mythes et polémiques de l’histoire
J’avais un regret, c’est de ne pas avoir parlé de la polémique autour du nouvel antisémitisme depuis la publication dans le Parisien, le 21 avril dernier, d’une pétition de 250 célébrité contre ce nouvel antisémitisme et pour une censure des textes sacrés de l’Islam. L’actualité relance les craintes qui ont suscité cette pétition.
C’est à Toulouse que cela se passe, Toulouse la ville de Mohamed Merah et de l'école juive Ozar Hatorah dans laquelle l'islamiste a tué, à bout portant, trois petits enfants, Arieh, Gabriel et Myriam, et un père de famille, Jonathan. La grande mosquée de Toulouse vient d'être inaugurée par le maire Jean-Luc Moudenc, qui revendique par SMS être « l'un des facilitateurs de ce projet » et le recteur Mohamed Attai. Chacun se gargarise de mots à cette occasion, et l’on exalte la paix sociale dont cette construction est à la fois le symbole et le gage. Le recteur de la mosquée en remet solennellement et symboliquement les clefs au Maire. Petit bémol pourtant, qui aurait dû calmer quelques ardeurs d'origine algérienne, Mohamed Attaï a beaucoup fait pour la construction de la Mosquée, il a su ramener des fonds, il savait donc sans doute où aller les chercher, mais curieusement, il ne parle pas français et prêche toujours en arabe.
Comme c'est curieux le 28 juin dernier, c'est le maire de Toulouse lui-même, Jean-Luc Moudenc, qui dépose une plainte contre le même Mohamed Attaï, se plaignant d'un prêche antisémite remontant à décembre 2017 Dans ce prêche, l'imam de Toulouse cite un hadith, qui a acquis depuis quelques temps une triste célébrité. Oh ! Il faut bien reconnaître qu'il a quelque chose d'enfantin dans ce dit du Prophète, mais cet enfantillage est cruel, d'autant plus qu'au fond, il est attribué à Allah, il constitue sa parole. On y apprend que pour parvenir à la fin du monde, il faudra que les musulmans tuent les juifs « Les juifs se cacheront derrière les rochers et les arbres et les rochers et les arbres diront "Oh musulman, oh serviteur d'Allah, il y a un juif qui se cache derrière moi, viens le tuer" ». Il faut voir, sur la vidéo, ce prêche qui remonte au 15 décembre 2017 L'imam Tataï s'anime au fur et à mesure qu'il prononce ces paroles et s'en prend à l'entité sioniste, dont il souhaite ouvertement la disparition « Nous ne seront sans doute pas là pour fêter le centenaire de l'État d'Israël ». Dans la ville de Mohamed Merah, un tel prêche fait froid dans le dos ! La seule tentative de contextualisation que fait Tataï pour expliquer le hâdith horriblement explicite qu'il vient de réciter, se contente de généraliser encore le propos de Mohamed «[Le prophète Mahomet] nous a parlé de la bataille finale et décisive le jugement dernier ne viendra pas jusqu'à ce que les musulmans combattent les juifs ».
On se demande quelle enquête a pu faire le maire Jean-Luc Moudenc pour subventionner un tel personnage, d'autant qu'il n'en est pas à son coup d'essai en matière de provocation ainsi a-t-il déclaré en 2015 - une année symbolique n'est-ce pas ? : « Le dialogue entre musulmans et juifs ne [passe] que par le sabre et le fusil », ajoutant, dans un tout autre domaine, qu'il « [fallait] battre les femmes qui montreraient des signes de fierté ou d'insubordination ». Il expliquera également dans cette vidéo que « le sacrifice dans la voie d'Allah est le djihad suprême », qui mènerait « au martyre que les anges lavent ».
On ne comprend pas qu'une personnalité aussi inquiétante soit parvenue, d'un commun accord entre la mairie de Toulouse et le CFCM, à un tel poste. Alors qu'il fait l'objet d'une plainte à la 17e chambre, pour provocation à la haine, il vient d'être reçu par Dalil Boubakeur qui a accepté ses explications, le confirmant ainsi dans sa fonction, alors qu'il se fait très clairement, à travers sa prédication apocalyptique, l'agent d'un islam violent et antisémite. Au terme d'explications embrouillées, la seule justification qu'il ait pu élaborer est que c'était « en agissant ainsi » (en tuant les juifs donc) que l'on hâtait la fin du monde (comme si la fin du monde, il fallait l'éviter). Il fait semblant d'oublier que, pour un musulman, la fin du monde est désirable parce que c'est la victoire définitive d'Allah contre ses ennemis.
Ce nouvel antisémitisme, si infantile qu'il paraisse, risque d'être pris au sérieux par toute une partie de la population de notre pays, qui ne demande qu'à régler des comptes, faisant hélas du juif le symbole de l'Argent que lui-même n'a pas. La République se doit d'être attentive à tous les départs de feu que peuvent créer demain, ici ou là, de telles croyances. La question identitaire, longtemps niée, s'invite dans un paroxysme religieux qui ne concerne pas seulement Mohamed Attaï, mais tous ceux qui estiment que le hâdith qu'il a cité est la parole même du « beau modèle », Mohamed, l'envoyé d'Allah.