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lobby - Page 1012

  • Droit d’auteur. L’Union européenne contre la liberté d’expression ?

    Jean-Yves le Gallou analyse un projet de directive européenne :

    "Le 5 juillet dernier, le Parlement européen a désapprouvé le mandat de négociations confié à la commission des affaires juridiques quant à la directive sur le droit d’auteur dans le marché unique numérique. Cette directive vise à renforcer la protection du droit d’auteur. Un objectif louable sur le papier. Mais cette directive pose d’énormes problèmes sur deux points. Premièrement, elle vient inévitablement limiter la liberté d’expression. Deuxièmement, plusieurs articles remettent en cause le fonctionnement d’internet tel que nous le connaissons depuis des décennies et risquent de mettre en place des usines à gaz extraordinairement dangereuses.

    La fin de Wikipédia ?

    L’article 11 concerne les éditeurs de presse – comprendre les médias européens – et vise à les protéger contre « l’utilisation de leur contenu ». Tout cela parait parfaitement louable de prime abord. Mais, en réalité, les conséquences seraient absolument dramatiques. Il s’agit en effet de conditionner la citation d’un passage d’un article à l’autorisation préalable du média cité ! C’est absolument délirant puisque le droit de citation a toujours été reconnu par la jurisprudence française et que le fonctionnement d’internet repose sur les citations et les échanges de liens.

    La démonstration la plus flagrante de l’absurdité de cette mesure, c’est bien sûr l’impact qu’elle aurait sur l’encyclopédie en ligne Wikipédia. Ce site internet parfaitement connu de tous les internautes repose en effet en grande partie sur la citation de sources médiatiques ! L’entrée en vigueur d’une norme européenne contraignante à ce niveau signifierait tout simplement que Wikipédia serait rendue caduque. [...]

    Alliés inattendus des défenseurs de la liberté d’expression et du fonctionnement classique d’internet, les grandes multinationales du numérique (Google, Amazon, Facebook, Apple, etc.) se sont levées contre ce projet de directive européenne. En cause, l’article 13 qui rendrait obligatoire un filtrage a priori des contenus protégés par le droit d’auteur. Concrètement, Youtube ou Twitter, par exemple, seraient responsables de tout contenu protégé par un droit d’auteur quelconque publié sur la plateforme. Dans les faits, c’est quasiment impossible, sauf à développer des algorithmes surpuissants ou – totalement illusoire – valider chaque contenu à la main.

    Si l’on regarde le fonctionnement de Youtube aujourd’hui, il existe deux méthodes employées par l’entreprise américaine possédée par Google : premièrement, il existe bien un contrôle a priori par le biais d’un algorithme repérant les contenus protégés les plus évidents. Ce contrôle n’est pas parfait mais est déjà un premier filtre. Deuxièmement, Youtube n’hésite pas à répondre très rapidement aux demandes des ayant droits en appliquant même une présomption de culpabilité aux utilisateurs ayant été signalés par des ayants droit.

    Un dispositif qui pénalise déjà énormément la liberté d’expression.

    L’article 13 signerait l’arrêt de mort de tous les sites participatifs. Non seulement ceux hébergeant du contenu posté par les utilisateurs (Youtube, FlickR, SoundCloud, etc.) mais aussi tous les sites hébergeant des forums de discussions sur lequels des utilisateurs échangeraient des images non-libres de droit ! L’Union européenne voudrait mettre en place une dystopie kafkaïenne qu’elle ne ferait pas autrement !

    La liberté d’expression en péril

    En fait, au travers de ce projet de directive, on ne peut s’empêcher de penser à la censure inique a laquelle a été soumise TV Libertés de la part de Youtube. Le dispositif actuel de protection du droit d’auteur a déjà permis de justifier honteusement la censure d’un média alternatif avec plus de 2 500 vidéos produites sans jamais poser le moindre problème.

    Imaginez ce qu’il se passerait si cette directive ultra-contraignante était votée ! L’ironie de la situation, c’est que des censeurs comme Youtube sont désormais obligés de reconnaître que la défense absolue du droit d’auteur peut-être un gros frein à leur activité ainsi qu’à la liberté d’expression en règle générale !C’est une drôle de leçon que l’Union européenne est donc en train de leur donner.

    Malheureusement, la défense du droit d’auteur est un beau principe utilisé par l’Union européenne pour tenter de verrouiller totalement l’information en donnant tous pouvoirs aux grands médias pour détruire juridiquement ceux qui auraient l’audace de reprendre leur contenu, même pour le critiquer ! Internet a toujours fonctionné par l’échange de liens et les citations. Le législateur européen a décidé de s’attaquer à ce principe fondamental. Tout comme les élites ont voulu réguler l’échange de fichier en « peer to peer » avec la loi Hadopi, souhaitons que leur volonté totalitaire se heurte une nouvelle fois au réel."

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • La Grèce toujours en faillite, mais le mensonge continue

    Parthénon_Athènes_Grèce_-_panoramio-845x475.jpg

    Français, on vous ment pour la gravité de l’invasion migratoire, comme on vous ment pour la dette grecque. Le FMI est l’exception qui confirme la règle pour la Grèce. Il dit la vérité : sans allègement réel de la dette grecque, c’est-à-dire sans renoncement au remboursement pur et simple de la dette publique grecque, et non pas avec un simple allongement des échéances, la Grèce tombera immanquablement en faillite à terme !

    Le FMI répète que la dette grecque représente encore aujourd’hui 178 % du PIB du pays. L’accord de juin 2018 devrait permettre à Athènes d’avoir accès, à moyen terme, à des financements par les marchés, mais tout cela est théorique et repose sur du sable, car il sera impossible à la Grèce d’avoir une croissance de 3 % tout en maintenant un excédent budgétaire de 2,2 % du PIB, hors service de la dette.

    Selon le FMI, la croissance n’a été que de 1,7 % en 2017 et atteindra difficilement 2 % en 2018 et les années suivantes, tandis que l’excédent budgétaire sera au maximum de 1,5 % du PIB et non pas 2,2 %.

    Le reflux du chômage est tout à fait anecdotique, conjoncturel en Grèce et non pas structurel puisqu’en étant hyper-optimiste, il passerait de 21,5 %, en 2017, à 19,9 %, en 2018, et 18,1 %, en 2019. Les risques de banqueroute grecque sont, en fait, énormes si l’on songe à la moindre hausse des taux d’intérêt, au calendrier de politique intérieure grecque, à l’immigration clandestine extra-européenne, à une population à bout, fatiguée des réformes et du « demain, on rasera gratis » !

    Le drame, c’est que ce n’est pas l’euro qui est la cause de la dette grecque, contrairement à ce que prétend Jacques Sapir, mais tout simplement l’inconscience laxiste d’un pays et de ses dirigeants qui ont tiré trop fort sur la corde de l’État-providence pendant des années jusqu’à ce qu’elle casse, tandis que Goldman Sachs truquait les comptes pour faire entrer la Grèce dans la zone euro, sans avoir à subir – ce qui est scandaleux – une amende gigantesque de l’Union européenne d’au moins 20 milliards d’euros et la condamnation de ses dirigeants à la prison ferme en Europe pour manipulation frauduleuse des comptes publics et montage d’opérations bancaires fictives.

    Le drame, également, c’est que les banques, sur la demande de l’Allemagne et des pays de la zone euro, ont effectivement déjà allégé la dette grecque de 90 milliards en 2011. Merkel a voulu, à juste titre, que les banques qui avaient pris des risques inconsidérés paient une partie de la note. Le 27 octobre 2011, les banques européennes ont donc dû abandonner 50 % de la dette publique qu’elles détenaient sur la Grèce. De plus, alors que l’opinion publique allemande souhaitait le défaut de paiement et la mise en faillite pure et simple de la Grèce en 2011, Merkel a promis solennellement aux Allemands que les Grecs rembourseraient les nouveaux prêts accordés à la Grèce avec la garantie des États.

    Merkel ne peut pas perdre la face, ayant déjà sur le dos l’entrée folle du million de clandestins immigrés sans contrôle aux frontières. Et (cerise sur le gâteau) si, demain, la Grèce ne paie pas – ce qui sera le cas -, les déficits publics annuels de la France et de l’Allemagne seront augmentés d’autant, d’où l’acharnement du Système pour reculer la date de faillite inexorable à venir de la Grèce.

    La Grèce est le cancre de l’Union européenne et la France « une petite Grèce » quant au chemin décadent et laxiste parcouru depuis quarante ans. Alors que la situation de la France est catastrophique et demande des mesures draconiennes, structurelles, chirurgicales en matière de dépenses publiques, sociales et de réduction du nombre de fonctionnaires pour éviter la faillite à venir, l’action de Macron relève du traitement médical législatif homéopathique.

    Marc Rousset

    http://www.bvoltaire.fr/la-grece-toujours-en-faillite-mais-le-mensonge-continue/

  • Le mythe persistant du pillage de l’Afrique par l’occident

    Cet article vise à renverser le mythe du complot racial des pays riches à l’encontre de l’Afrique, pour piller ce continent. Il se veut également le support d’une réflexion plus profonde sur un sujet maltraité. Tous les faits avancés sont issus de sources fiables, et consultables.  Évidement, la liste des faits présentés n'est pas exhaustive, mais se veut une représentation fidèle du mouvement global des transferts financiers entre Afrique et occident.

    1)      Les transferts de capitaux.

    Dans le cadre d’un pillage d’un continent par un autre, les transferts de capitaux devraient logiquement partir du continent pillé pour arriver vers le pays pilleur. Logique. Mais qu’en est-il réellement ?

    1. a)Les transferts effectués par la diaspora. 

    Selon la Banque Mondiale[1] 575 milliards de dollars ont été transférés par les migrants résidant dans les pays développés vers les pays en développement (82 milliards pour l’Afrique et le Moyen-Orient). Ironie de la situation, entre 60 et 80 milliards c’est le montant estimé du coût de l’évasion fiscale pour la France par les associations d’extrême gauche[2].

    Pour certains pays africains, cette manne financière représente même plus de 30% de leur PIB[3], signe de son caractère extrêmement profitable pour ces derniers.

    Pays

    Argent reçu/PIB

    Liberia

    31

    Gambie

    22

    Comores

    20

    Lesotho

    18

    Sénégal

    14


    1. b)
      Les transferts effectués par les Etats.

    En matière d’aide financière directe, les pays développés envoient chaque année 55 milliards en Afrique[4] (dont 3 milliards pour la France, et 9 milliards pour les États-Unis), et 150 milliards pour l’ensemble de la planète. A lui seul, le Congo reçoit en moyenne 3,7 milliards par an. Plus de 40% de ces sommes sont utilisées directement pour faire de l’aide sociale, et moins de 10% vont pour le développement de la production dans ces pays. Par conséquent, avec une telle répartition, l’aide étrangère ne peut absolument pas conduire au développement de l’Afrique, mais maintient le continent sous perfusion. Ainsi, des pays comme le Liberia se retrouvent avec une aide occidentale représentant 73% de leur PIB[5].

    Par ailleurs, 45 millions de personnes sont nourries chaque année par l’aide alimentaire internationale (World Food Programme)[6], avec bien souvent des denrées alimentaires provenant des pays développés. 

    Annulation de dettes – Le FMI a effacé en 2005 la dette de 19 pays pauvres, dont 13 pays africains, à hauteur de 100%, pour un montant de 3 milliards[7] (cela concerne le Bénin, le Burkina Faso, l’Ethiopie, le Ghana, Madagascar, le Mali, le Mozambique, le Niger, l’Ouganda, le Rwanda, le Sénégal, la Tanzanie et la Zambie). Toujours en 2005, le G8 annule pour 61,6 milliards de dette de pays africains, en pure perte, puisque les états ayant bénéficiés de la mesure en ont profité pour s’endetter de nouveau, multipliant ainsi leur dette par trois pour certains[8]La Russie quant à elle a annulé 20 milliards de dette des pays africains récemment[9].

    Retraites - Enfin il convient de préciser les transferts de capitaux liés aux retraites, puisque la France possède un modèle de financement de ses retraites par répartition. Cela signifie donc que les retraites versées actuellement n’ont pas été cotisées puis restituées sous forme de rentes, mais que les salariés actuels financent directement les retraites actuellement versées. Par conséquent, il faut également prendre en compte les versements de retraites en Afrique. La Cour des Comptes[10] chiffre à 2,3 milliards d’euros par an le montant des retraites versées rien qu’au Maroc, en Algérie, et en Tunisie. Précisons en outre, que toutes les retraites versées ne sont pas des retraites contributives, et qu’il y a en plus 3,2 milliards par an de retraites versées au titre du minimum vieillesse (ASPA, ASI) sans aucune cotisation préalable, ni contrôle du respect de la condition de résidence en France, pourtant nécessaire en théorie.

    1. c)Les transferts effectués par les investisseurs en Afrique.

    Les investissements privés étrangers en Afrique représentent 59 milliards par an selon les Nations Unies[11]. Ces fonds proviennent une fois encore des pays développés accusés de piller le continent africain.

    2)      Les transferts de matières premières.

    Clarification – En tout premier lieu, il faut lever une ambiguïté extrêmement idiote qui consiste à considérer les achats de matières premières aux pays en développement comme un « pillage » de leurs ressources. Or, qualifier une transaction commerciale de pillage ou de vol, c’est parfaitement grotesque. En effet, qui pourrait affirmer en toute bonne foi que lorsqu’il va acheter ses courses au supermarché du coin, il est en train de commettre un pillage du supermarché ? Cette conception de l’économie relève assurément de la psychiatrie, et surement pas de l’analyse économique. 

    En second lieu, la notion de « pillage » est avancée pour dénoncer des achats de matières premières fait à des prix ridiculement bas. Or, malheureusement pour les consommateurs européens, l’Afrique ne pratique pas de prix d’amis avec eux, bien au contraire. A cet égard, il est possible de citer le cas de l’OPEP, qui limite sciemment sa production de pétrole afin de gonfler artificiellement son prix de marché[12]. Je laisse le soin aux lecteurs d’apprécier l’hypothèse d’une situation inverse, où les pays riches se coaliseraient pour décider de faire monter les prix des ressources nécessaires aux pays en développement, et les commentaires scandalisés que cela susciterait en toute hypocrisie.

    1. a)L’or.

    Parmi les 20 premiers pays producteurs d’or de la planète, seulement 4 sont africains[13] (ce qui inclut l’Afrique du Sud, qui n’est pas un pays clairement en développement).  Ainsi parmi ces 20 pays, les pays africains (hors Afrique du Sud) ne représentent que 8% de la production mondiale (soit l’équivalent de 7 milliards d’euros au prix de la tonne d’or). Une goutte d’eau, notamment à côté de la Chine qui représente 18% de la production à elle seule, et qui ne semble pas émouvoir les bonnes consciences sur le « pillage » de ses matières premières. 

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  • Le Système mondialiste, immigrationniste et libéral-libertaire est un totalitarisme (3e partie)

    Chronique de Paysan Savoyard (n° 205 – juillet 2018)

    Le présent article, qui sera publié en plusieurs parties au cours de l’été, se propose de montrer que le Système mondialiste, immigrationniste et libéral-libertaire présente toutes les caractéristiques du totalitarisme. La première partie traitait le point suivant : « Un système où l’idéologie prédomine ». La deuxième :  » Un système de pouvoir qui permet de contrôler les principales organisations et institutions« . Voici la troisième partie :

    • La propagande omniprésente

    Un système totalitaire se caractérise également par l’existence d’une entreprise de propagande omniprésente. Tel est bien le cas du Système aujourd’hui au pouvoir : il développe une propagande incessante, assène et développe ses thèmes et ses slogans sans relâche, dénonce ses ennemis et diffuse à jet continu ses menaces et ses mises en garde.

    La propagande mobilise l’ensemble des institutions et organisations

    Pour conduire sa propagande, le Système mobilise toutes les institutions et organismes qu’il contrôle. Médias, pub, télé, cinéma, institutions culturelles diverses : tous ces vecteurs permettent au Système de diffuser sa vision du monde et de modeler les mentalités et les comportements. La propagande est donc multiforme. Elle est également omniprésente. Chaque titre d’article de journal, chaque fragment du journal télévisé, chaque documentaire, chaque film, chaque téléfilm et série, chaque publicité, chaque événement culturel : rares sont les séquences qui ne sont pas des occasions de propagande (voir cette chronique).

    Pour ce faire, le Système dispose tout d’abord de la quasi-totalité des moyens d’information et de communication. Les grands groupes capitalistes sont propriétaires des journaux nationaux et locaux, quotidiens, hebdos, revues ainsi que des radios et télévisions privées. Le Système contrôle tout aussi directement les médias publics, dont il nomme les directeurs. Les journalistes sont recrutés dans ces différents médias à la condition d’être en phase avec les thèses du Système.

    Les agences de publicité sont elles-aussi la propriété des grands groupes et des principaux oligarques. La propagande publicitaire est bien entendu axée sur la promotion de la société de consommation, qui est au cœur du Système. Mais elle effectue également la réclame des autres éléments de l’idéologie systémique : l’homosexualité, le métissage et l’immigration en particulier. Depuis au moins vingt ans, la quasi-totalité des publicités mettent ainsi en scène au moins un métis ou une personne d’origine immigrée au milieu d’un groupe de personnes d’origine européenne. On peut au passage remarquer qu’il s’agit presque toujours de personnes originaires de l’immigration africaine ou orientale. La présence dans les publicités des Asiatiques, pourtant nombreux en France, est manifestement considérée par le Système comme moins obligatoire (sans doute parce les Asiatiques constituent des communautés nettement moins revendicatives et agressives). On constate la même chose dans les séries et les films.

    Le cinéma de même est sous contrôle : les sociétés de production et de diffusion appartiennent au Système, qui contrôle également les mécanismes de financement. Les films, séries et téléfilms, qu’ils soient américains ou made in France, répondent tous aux mêmes codes de propagande. On met en scène des couples homosexuels comme si la chose était banale et normale. Les vies en solo et les familles recomposées sont présentées comme étant le cadre de vie normal. La famille traditionnelle est mise en scène pour s’en moquer ou pour faire valoir qu’elle est le lieu de la stupidité patriarcale, de l’oppression machiste ou de l’hypocrisie des couples qui se trompent. Les fictions, séries, téléfilms ou films célèbrent avant toute chose la société multiraciale et multiculturelle. Les rôles de héros sont équitablement répartis entre les acteurs d’origine européenne, les Juifs, les acteurs de couleur et, dans une moindre mesure les Asiatiques. Les personnes de couleur se voient attribuer des rôles valorisants et au sommet de la hiérarchie. C’est ainsi que Hollywood a préparé le terrain pendant des décennies à l’arrivée au pouvoir d’un président américain noir. De même le cinéma et la télé s’efforcent le plus souvent possible de mettre en scène des délinquants blancs et des redresseurs de torts de couleur. De façon générale, télé, cinéma et pub cherchent à présenter la société multiraciale et multiraciale comme une évidence, un état de fait normal et de toute façon déjà entré dans les faits (voir également cette chronique)

    Le Système contrôle également, par le biais des nominations, des recrutements et des subventions, tous les dispositifs de propagande culturelle : l’école, l’université, l’édition, le monde de la culture et de la production artistique. L’école et l’université sont bien entendu des lieux de propagande déterminants dans la mesure où ils s’adressent à des publics malléables. Les programmes scolaires établis par le Système sont articulés autour des thèmes de la propagande. Des disciplines comme l’histoire-géographie et la philo sont les domaines les plus sensibles. On sait quelle place prend dans les programmes la dénonciation de l’esclavage, de la colonisation et du nazisme, la célébration de l’Humanisme et des Lumières et des valeurs de la République, la promotion de l’immigration, de la mondialisation et des sociétés ouvertes et plurielles. De façon générale toutes les manifestations culturelles (le théâtre en particulier) sont des occasions de propagande. Les associations théâtrales et d’animation qui interviennent dans les écoles jouent un rôle de propagande de terrain. Dans tous ces milieux, les dissidents sont très peu nombreux et contraints à la discrétion pour pouvoir continuer à y vivre. Dans le même registre, l’éducation nationale organise régulièrement au cours de l’année scolaire des « journées » consacrées aux thèmes de propagande du Système (éloge de la diversité et du vivre-ensemble, lutte contre le sexisme et l’homophobie, promotion du « handicap »…).

    Le Système subventionne et organise le monde des associations et des ONG : par le biais de leur publicité, de leurs prises de position publiques, de leur présence « de terrain », il s’agit-là de relais de propagande actifs. Il existe de nombreux acteurs importants de ce type dans tous les secteurs de l’action publique : le social (Secours Catholique, Emmaüs…), l’immigration (France-terre d’asile, Cimade…), la santé (les associations spécialisées dans le domaine du handicap), les vacances et loisirs (Léo-Lagrange…). Soulignons l’importance de ce secteur « associatif », dont l’essentiel des ressources est formé de subventions de l’Etat ou des collectivités territoriales, qui constitue un instrument de l’action publique et qui emploie 900 000 salariés.

    L’administration elle-même participe directement à l’entreprise de propagande. La communication publique des ministères et des différents instruments d’action publique respecte ainsi tous les codes de l’idéologie systémique. Par exemple toutes les photos mises en ligne ou insérées dans les documents de communication mettent en scène la « diversité ». L’administration mène également des actions de communication institutionnelles qui sont souvent des chefs d’œuvre de propagande. On peut citer la campagne anti-fraude de la RATP menée plusieurs années au moment de l’été, qui mettait en scène trois personnages de fraudeurs, tous blancs. On peut également rappeler cette campagne de communication conduite pendant plusieurs années à propos de la propreté des lieux de vacances, où là-encore les trois personnages ayant jeté des déchets dans la nature, Léo, Léa et Marie, étaient très peu « divers » (voir cette chronique).

    Les entreprises, elles-aussi, contribuent activement à la propagande du Système. Elles recrutent dans « la diversité » pour se conformer au politiquement correct, parce que leurs propriétaires l’exigent et que l’Etat fait pression. De même elles sont conduites à adopter les codes du Système dans leur organisation et leur communication interne. On peut citer à titre d’exemple ces « chartes d’entreprise », qui, sur le modèle américain, célèbrent les valeurs de la diversité, du respect et de la tolérance religieuse. Ces mêmes entreprises organisent sur ces thèmes force séminaires et formations internes.

    Terminons cette liste avec les principaux lobbys idéologiques ou religieux, qui jouent bien entendu un rôle important de propagande. Protestants et catholiques, Francs-maçons, militants cosmopolites, et leurs relais associatifs alimentent activement la propagande du Système.

    Les thèses dissidentes sont exclues du débat public

    Cette entreprise de propagande s’accompagne d’une mise à l’écart des opposants et des thèses dissidentes. Les thèses dissidentes sont soit dénoncées, moquées et vilipendées, soit passées sous silence. Les dissidents eux-mêmes sont tenus à l’écart et ne peuvent venir exposer leur thèse. Donnons l’exemple du journal Le Monde, porte-parole de référence du Système, dont le directeur annonçait en 2016 qu’il ne donnerait jamais la parole à l’extrême-droite et à ses représentants.

    Ces dernières années quelques dissidents ont cependant réussi à se faire une place au sein des médias. Leur présence a été permise et reste pour l’heure tolérée parce que les opposants présentent plusieurs garanties de représentation : E. Zemmour et A. Finkielkraut sont juifs ; M. Onfray vient de la gauche. La plupart de ceux qui critiquent le Système doivent toutefois, pour pouvoir continuer à exister, choisir de rester en deçà de certaines limites bien précises (comme c’est le cas de N. Polony, Y. Rioufol ou A. Finkielkraut). Ceux qui les franchissent sont mis à l’écart partiellement (E. Zemmour) ou totalement (R. Camus). De même le Système tolère la présence dans les médias des opposants politiques lorsque celle-ci reste sans danger pour lui.  J. Chirac qui redoutait J.M. Le Pen a refusé de débattre avec lui entre les deux tours de 2002, contrairement à l’usage. En revanche E. Macron a débattu avec Mme. Le Pen, qu’il ne craignait pas, et pour cause.

    Signalons que le Système développe fréquemment la technique du jeu-de-rôles, qui consiste à organiser dans les médias un débat factice entre deux représentants du Système, l’un radical, l’autre « modéré et réaliste ». Cette technique permet d’exclure des médias les dissidents, qui sont présentés comme extrémistes et déraisonnables (voir cette chronique).

    Cette technique est tout particulièrement utilisée concernant le sujet de l’immigration. Les « associations », ONG et autres intellectuels rivalisent dans le registre de « l’humanisme » et de l’immigrationnisme radical. La fausse droite se charge, elle, de faire entendre un discours plus dur. Le président, E. Macron aujourd’hui, peut alors prendre la posture arbitrale et de juste milieu, raisonnable et réaliste, mariant humanité et fermeté. Sous ce masque de la position « raisonnable et équilibrée », il peut poursuivre et même amplifier la politique immigrationniste tout en réussissant à abuser une partie significative de l’opinion. Quant aux dissidents, ils sont accusés d’être nuisibles à la paix civile et mis sur le même plan que les terroristes : le Système dénonce ainsi fréquemment « les extrêmes », islamistes et populistes, « qui se renforcent l’un l’autre ».

    La technique est également utilisée au sein même du gouvernement. Est ainsi mis en scène dans chaque gouvernement un jeu-de-rôles entre le ministre de la justice, favorable à des positions humanistes et bienveillantes sur les questions d’immigration et de sécurité, et un ministre de l’intérieur dans la posture de la fermeté. Chacun des deux acteurs (les couples Dati-Hortefeux sous Sarkozy, Taubira-Cazeuve sous Hollande, Belloubet-Collomb sous Macron), est chargé de mobiliser une partie de l’opinion et d’en exaspérer une autre. Le président peut alors intervenir et paraître opérer, au-dessus de la mêlée, une synthèse raisonnable et équilibrée.

    Le trucage des données et des chiffres

    Le trucage massif des données constitue un autre élément de la propagande du Système. C’est ainsi que, sur le sujet le plus sensible qu’est l’immigration, les chiffres sont cachés ou truqués.

    Pour dissimuler les données, le Système s’appuie d’abord sur le prétexte des « valeurs » : les statistiques ethniques sont ainsi proscrites en France « afin de ne pas donner prise aux théories racistes ». Dès lors, à la différence de ce qui se passe aux Etats-Unis, on ne dispose d’aucune donnée sur le nombre total de personnes originaires de l’immigration présentes en France (les données communiquées par l’INSEE n’étant que partielles ; voir plus loin). De même il n’existe pas de données, bien entendu, concernant la présence des immigrés dans le logement social ou l’importance des immigrés dans le volume des prestations sociales. Pas de données non plus, cela va sans dire, sur les liens entre immigration et résultats scolaires et moins encore sur les liens entre immigration et délinquance.

    La deuxième technique de dissimulation consiste à « oublier » de collecter certaines données significatives. C’est ainsi  que, sans même donner d’explications, la France omet de comptabiliser les  sorties du territoire, alors que l’opération pourrait être effectuée sans difficulté. Il est dans ces conditions impossible de calculer un solde migratoire, c’est-à-dire une différence entre le nombre d’entrées d’immigrés et le nombre de sorties (le « solde migratoire » de l’INSEE ne peut dès lors être qu’estimé). De même il est impossible de connaître le nombre d’immigrés autorisés à entrer pour un court séjour et qui n’ont pas quitté le territoire à l’expiration de leur visa, ce qui constitue l’une des sources de l’immigration irrégulière. De même encore il est impossible de connaître le nombre des étudiants étrangers qui quittent le territoire à l’issue de leurs études. La non comptabilisation des sorties permet ainsi au Système d’entretenir la plus grande opacité dans le domaine de l’immigration. L’absence de chiffres permet également au Système de diffuser des contre-vérités sans qu’il soit possible de le contredire. Par exemple les gouvernements prétendent que la grande majorité des 90 000 nouveaux étudiants étrangers qui entrent chaque année en France repartent après leurs études, alors que la réalité est très probablement exactement inverse.

    Troisième technique de trucage : le travestissement des concepts. L’INSEE met ainsi en avant un soi-disant « solde migratoire » qui mélange en réalité les Français et les étrangers. Par exemple encore, les statistiques de l’INSEE adoptent une acception très restrictive de la notion d’immigration : c’est ainsi qu’une personne issue de l’immigration africaine ou maghrébine mais née en France n’est pas considérée et comptabilisée comme « immigrée » ; de même elle n’est considérée comme « descendant d’immigré » que si l’un de ses deux parents au moins est immigré. Les immigrés de la troisième génération, dont les parents sont nés en France, ne sont donc considérés ni comme immigrés ni comme descendants d’immigrés. L’INSEE peut ainsi annoncer que le nombre des immigrés en France n’est que de 6 millions. Quant aux « descendants d’immigrés » les chiffres donnés par l’INSEE ne distingue pas entre les immigrés d’origine européenne et non européenne. Autrement dit le chiffre essentiel, c’est à dire le nombre des personnes résidant en métropole qui sont originaires de l’immigration non européenne est occulté (ce chiffre se situe selon nous entre 15 et 18 millions, probablement dans le haut de la fourchette). De la même manière l’attribution massive de la nationalité française par droit du sol permet de réduire fortement le nombre des « étrangers » (qui est selon l’INSEE de 4,2 millions). (voir également cette chronique)

    Le trucage des chiffres concerne avant tout le domaine de l’immigration, qui est le plus sensible. Mais il est utilisé également dans d’autres domaines. On se rappelle par exemple que le Système avait truqué grossièrement les chiffres de la « Manif pour tous ».

    Une désinformation massive

    Le Système met en œuvre une grande variété de techniques de désinformation.

    Le mensonge pur et simple constitue la technique la plus basique. Le Système prétend ainsi, par exemple, que le nombre des musulmans présents en France est d’environ 5 millions, alors que ce chiffre est celui qu’il mettait en avant déjà il y a 30 ans et que le chiffre réel est au moins trois fois supérieur.

    Le Système ment, par omission cette fois, au sujet de la délinquance. L’ampleur de la délinquance est passée sous silence par les grands médias ou fortement minimisée : les émeutes de banlieues, les voitures brûlées, les pompiers, médecins et policiers agressés ne figurent dans les JT que dans les cas les plus graves, alors que ces faits sont quotidiens. Les quelques crimes commis par des Blancs sont au contraire mis en exergue.

    Dans le registre de la désinformation, le Système use grandement de la technique de « l’enfumage ». La question de l’immigration est ainsi camouflée grâce à l’utilisation de concepts paravents, relevant du registre de la Novlangue (voir plus loin) : « jeunes », « milieux populaires », « quartiers populaires », « difficultés sociales »… De façon générale toutes les difficultés auxquelles sont confrontés les pouvoirs publics et la société française sont abordées par le Système et par ses médias en passant sous silence le lien de cause à effet avec l’immigration (délinquance, violence à l’école, baisse du niveau scolaire…). Relève également de l’enfumage la technique qui consiste à traiter le sujet de l’immigration sous l’angle de questions subalternes sinon dérisoires, telles que l’apprentissage de la langue, le port du burkini ou la déradicalisation des djihadistes, afin d’éviter tout débat sur l’immigration elle-même, son principe et ses conséquences (voir également cette chronique).

    Une autre technique consiste à multiplier des contre-vérités manifestes, répétées par tous les vecteurs de propagande. Le Système prétend ainsi depuis des décennies que « le niveau scolaire monte » ou que la délinquance est provoquée par « le chômage et l’exclusion ». Dans le même registre le Système, à l’aide d’arguments spécieux, met en cause des études pourtant incontestables : il a nié ainsi pendant des années la pertinence du classement PISA qui rend compte du niveau scolaire dans les différents pays et dans lequel la France est mal classée. Il continue à nier la pertinence du classement des universités, qui là encore est très défavorable à la France, en prétendant que les concepts sur lesquels sont bâtis ces classements ne correspondent pas aux caractéristiques des dispositifs français. Toujours dans le domaine éducatif, le Système va jusqu’à fabriquer un « classement des lycées » qui place les lycées de banlieue avant les grands lycées parisiens, au motif  que les établissements de banlieue parviendraient à améliorer les résultats des élèves davantage que ne le font Louis-le-Grand ou Henri-IV !

    La désinformation est particulièrement active dans le domaine qui touche à « la question raciale ». Les découvertes génétiques de ces dernières années ont confirmé ce que la simple observation des phénotypes permettait déjà de constater : il existe bien 7 « groupes humains » différents, et en leur sein de nombreuses ethnies (voir par exemple les conférences de vulgarisation d’E Heyer, du Muséum, notamment à partir de la minute 21« Le discours (…) selon lequel les généticiens montrent qu’il n’y a pas ou très peu de différences entre les populations humaines n’est pas exact »). L’examen des caractéristiques génétiques permet de constituer des groupes humains clairement identifiés : la propagande du Système passe sous silence ces résultats et continue à affirmer le contraire.

    Le champ historique est l’un des domaines où la désinformation se déploie avec l’énergie la plus grande. L’Histoire est ainsi présentée de façon systématiquement biaisée ou reconstruite. Selon l’Histoire officielle, les racines culturelles de la France sont « judéo-chrétiennes » (alors qu’elles ne sont que chrétiennes). De même l’Histoire officielle affirme qu’il faut attendre 1789 pour voir apparaître la protection des droits et les institutions sociales telles que l’école et les hôpitaux, ce qui est grossièrement faux. L’Histoire écrite par le Système vante les mérites de l’Espagne arabo-andalouse, modèle d’ouverture et de tolérance, alors que les juifs et les chrétiens s’y voyaient appliquer un statut de dhimmis, qui les tenait à l’écart. De même encore, l’Histoire officielle énonce que l’épisode des croisades peut expliquer l’état d’esprit revanchard du monde musulman, en omettant de préciser que ces croisades étaient elles-mêmes une réaction à la conquête arabe de la Méditerranée. Toujours dans la même veine, l’Histoire du Système insiste sur le crime qu’a constitué la traite des noirs : elle omet d’indiquer que les Africains eux-mêmes ont été des acteurs de la traite, les tribus vaincues étant vendues aux négriers par leurs vainqueurs. L’Histoire officielle omet également de préciser que l’esclavage a existé de tous temps et dans toutes les civilisations ; que la traite arabe a duré bien plus longtemps que celle organisée par les blancs ; que l’esclavage des noirs existe toujours dans plusieurs pays arabes ; que pendant des siècles les Arabes ont réduit en esclavage les Européens qu’ils capturaient lors des raids pirates ; et que les Européens ont été les premiers à abolir l’esclavage. De même toujours, l’Histoire officielle présente la colonisation comme un crime contre l’Humanité. Alors que la colonisation, si elle a constitué sans aucun doute une erreur, avait tout de même produit certains bienfaits (réalisation d’infrastructures, interruption des guerres ethniques et raciales…). Au passage l’Histoire officielle oublie de préciser que la colonisation a été voulue par les républicains et condamnée par l’extrême-droite. Concernant la guerre d’Algérie, l’Histoire officielle met en avant les exactions françaises. Elle passe en revanche rapidement sur le massacre des harkis et occulte tout à fait les massacres de Pieds-noirs après la signature des accords d’Evian. Elle cache également le fait que l’expulsion en quelques semaines de 1,5 millions de Pieds-noirs constituait une violation manifeste de ces mêmes accords d’Evian. Selon l’Histoire officielle, enfin, la France a toujours été un pays d’immigration (alors que l’immigration de travail, exclusivement européenne qui plus est, ne date que de 1850, l’immigration non européenne n’ayant commencé elle qu’au début des années 1960). (voir cette chronique). Un sommet  de désinformation vient d’être atteint avec l’ouvrage de l’Historien officiel J. M. Boucheron, venu expliquer que la construction, le développement et le prestige de la France doivent tout à l’apport des étrangers et du reste du monde.

    La Novlangue omniprésente

    Autre caractéristique d’un régime totalitaire, le Système a mis en place une Novlangue. Une partie du lexique de la Novlangue est destinée à désigner le camp du Bien et les bons comportements : « citoyen » ; « solidaire » ; « durable » ; « humaniste » ; « engagé » (c’est-à-dire engagé à gauche : « artiste engagé », « femme engagée »)….  Tous ces termes désignent les comportements conformes, favorables à l’ouverture au monde, à l’immigration, à la bienveillance envers les « exclus », au féminisme et à l’égalité des droits des homosexuels.

    D’autres termes sont eux destinés à camoufler la réalité et en particulier les difficultés liées à l’immigration. Pour éviter de désigner et de « stigmatiser » les immigrés, la Novlangue utilise plutôt les termes de « jeunes », de « quartiers populaires », de « milieux populaires ». De même en Novlangue, les expressions comme le « vivre-ensemble » ou la « diversité », à connotation positive, servent à désigner la cohabitation entre autochtones et immigrés tout en évitant de la nommer.

    Un troisième volet de la Novlangue comprend les termes destinés à désigner l’ennemi, c’est-à-dire les dissidents, qui sont hostiles à l’immigration et s’insurgent contre le grand remplacement. Les dissidents sont désignés par des termes destinés à les déprécier : « extrême-droite » ; « extrémistes » ; « populistes ». Ils sont accusés d’être adeptes de « la théorie du complot ». De multiples expressions toutes faites visent à discréditer l’extrême-droite et ses partisans. Leurs idées sont « nauséabondes » et « renvoient aux heures les plus sombres de notre Histoire ».  Ils « surfent sur les attentats… ; font leur miel des faits divers… ; jouent avec les peurs… ; jettent de l’huile sur le feu… ». Le terme-clé dont use la Novlangue pour discréditer les opposants est celui-ci : « la haine ».  L’extrême-droite est accusée d’être « mue par la haine… ; d’attiser la haine… ; de répandre la haine… ». Signalons également que le Système utilise aussi dans le même esprit le langage graphique. Sur les dessins des caricaturistes du Système, les représentants de l’extrême-droite portent chemise brune et croix gammée. On notera de même que, les lendemains d’élection, les graphiques qui rendent compte des résultats utilisent systématiquement les couleurs noire ou brune pour représenter les scores de « l’extrême-droite » (voir cette chronique, celle-ci , celle-ci et encore celle-ci).

    Enfin la Novlangue  invente des expressions et des slogans qui travestissent délibérément la réalité.  C’est ainsi que pour évoquer les émeutes de banlieues, la Novlangue parlera d’un « affrontement entre jeunes et policiers », placés sur le même plan, comme s’il s’agissait de bandes rivales. Notons au passage que le Système manifeste ainsi l’hostilité qu’il éprouve vis-à-vis de la police, nous y revenons plus loin.  Selon la même technique, les islamistes radicaux et l’extrême-droite sont mis sur le même plan et présentés comme « deux extrêmes à combattre l’un et l’autre » (comme si l’extrême droite commettait elle aussi des attentats).

    Ce point enfin mérite d’être souligné. La Novlangue est utilisée par le Système pour tenter sur les points les plus sensibles d’inverser vérité et mensonge. Les immigrationnistes, parce qu’ils luttent contre « le danger de l’extrême-droite », se présentent comme étant les « résistants », alors qu’ils approuvent et favorisent l’invasion du pays. Et ce sont ceux qui dénoncent l’invasion migratoire qui sont traités de « collabos ». Cette inversion du vrai et du faux est une caractéristique de la Novlangue (et plus généralement d’ailleurs une caractéristique des systèmes totalitaires eux-mêmes).

    **

    La 4e partie de l’article à suivre : « Neutraliser la société et pourchasser les dissidents »

    https://leblogdepaysansavoyard.wordpress.com/2018/07/30/le-systeme-mondialiste-immigrationniste-et-liberal-libertaire-est-un-totalitarisme-3e-partie/

  • Ecologie : les peurs et les profits

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    Alban d'Arguin

    À partir de l’exemple des éoliennes et de l’énergie qu'elles sont censées produire, Alban d'Argun, dans un livre très précis, met en cause les juteux fromages de l’écologie citoyenne. Il déplore la paresse d'esprit qu nous empêche de penser à côté de l’écolo-correctness.

    ENTRETIEN avec l’abbé G de Tanoùarn

    Pourquoi vous êtes-vous passionné pour la question particulière des éoliennes ?

    Il me semble que ce cas particulier est aussi un cas emblématique de ces scandales d'État devant lesquels trop souvent aujourd'hui, tout le monde reste muet. Si je remonte un peu dans le temps, disons dans une vie antérieure, je tenais une chronique que j’avais placée sous le signe des lemmings, ces petits rongeurs de l'Europe Scandinave, qui se reproduisent très rapidement. Lorsqu'ils sont trop nombreux, ils organisent leur suicide collectif en se jetant par centaines de milliers, du haut des fjords. Ils meurent en se débattant dans l’eau glacée. Eh bien ! Je me demande parfois si les hommes, aujourd'hui, ne cherchent pas à imiter ce sinistre destin des lemmings. Nous nous laissons mener sans réagir par les idées correctes, qui cachent souvent des scandales d'État. Nous nous détruisons nous-mêmes collectivement, comme si nous étions fatigués de vivre… L’écologie en général nous présente bien quelque chose de cet instinct de mort qui anime régulièrement les lemmings au cours de leur histoire.

    Prenons une grande cause écologique : la lutte contre le réchauffement climatique représente non pas cette théâtralisation de la mort que vous stigmatisez, mais bien une lutte pour la vie, pour l'avenir de l'espèce.

    Le sujet du réchauffement est relativement neuf, il émerge dans les années 90, alors que, pour la première fois dans l'histoire, des données permettant de décrire le climat au niveau planétaire s'accumulent. Très vite, l'ONU s'en empare et, autour des années 2000, elle en fait une grande cause mondiale. La canicule de 2003 en Europe fournira largement un argumentaire, qui est, ne nous y trompons pas, un argumentaire de culpabilisation. Autre chose en effet est de constater des cycles plus ou moins chauds au cours de l'histoire, on sait bien que le climat change. Le Groenland au Moyen Âge est la « terre verte » où paissent des vaches. En revanche, on parle du XVIIe siècle en Europe comme d'une petite période glacière. Vous noterez que le problème des écologistes d'aujourd'hui n’est pas dans ces différentes sautes d'humeur du climat. Leur problème est d’établir et de blâmer la responsabilité humaine dans ces changements climatiques. C'est la dimension anthropique du réchauffement qui intéresse le GIEC, le groupe d'étude international sur le climat. Les Instances internationales cultivent une peur irrationnelle et millénariste, exacerbée par les valets médiatiques, nouveaux pasteurs en charge de guider et paître le troupeau pour la « caste » Vous voyez que nous ne sommes, pas si loin des lemmings et de leur certitude de la mort !

    Vous avez écrit tout un chapitre sur le réchauffement climatique et sur les scandales qui ont marqué le développement de la propagande réchauffiste. Je laisse nos lecteurs découvrir les révélations que vous nous faites. Mais prenons la question des énergies fossiles : ne faut-il pas économiser ces énergies, en laisser pour nos descendants ?

    On sous-évalue les ressources de la terre. Bien sûr le pétrole s’épuisera un jour que nul ne connaît, remplacé par d’autres sources d’énergie qui nous sont peut-être encore inconnues. Notez quand même qu'entre 1994 et 2014 l’analyse des réserves mondiales montre une progression supérieure à 50 % des réserves de pétrole prouvées. De même le gaz les réserves connues sont au plus haut dans l'histoire de son exploitation. Mais surtout, les recherches en cours sur la fusion nucléaire pourraient dans les années à venir remplacer l'uranium par d’autres types d'énergie quasi inépuisables à travers d'autres types de réacteurs, dits de quatrième génération permettant une réutilisation de l'uranium. Si nous avons la force de démentir les Cassandre et autres oiseaux de malheur, vous comprenez combien de mythes sont en train de s’effondrer la voiture électrique, dont, en réalité, les batteries sont très polluantes, l'exploitation à grande échelle de schiste bitumineux, mais au risque de détruire des kilomètres de paysage etc. La vraie écologie, l’écologie chrétienne refuse elle d'exploiter les peurs. Elle est faite de confiance dans l'ordre du monde et dans le Créateur.

    Mais enfin, cette grande énergie de substitution qu'est le nucléaire est aussi une énergie dangereuse ?

    On crée une peur panique de l’énergie nucléaire au nom de son utilisation militaire. En réalité, il y a très peu d'accidents avec le nucléaire. Citons les deux derniers Tchernobyl et Fukushima. Tchernobyl, en Ukraine, est dû aux négligences d'un pouvoir totalitaire à l’agonie. Quant à Fukushima, au Japon, il ne faut pas oublier que ce n’est pas d'abord un accident nucléaire, puisqu'à l’origine, il s'agit d'un raz-de-marée, lequel raz-de-marée a eu des conséquences sur la centrale de Fukushima. Pour le reste, le nucléaire est une énergie propre, qui ne rejette pas de C02, qui ne fait pas de mal à la couche d ozone. L’Allemagne y a renoncé progressivement. Le résultat ne s’est pas fait attendre aujourd'hui, avec ses vieilles centrales thermiques, c'est le plus gros pollueur d'Europe. Je ne parle même pas du nuage de particules fines et de cendre qui est cancérigène, remontant jusque sur Paris. En fait d’écologie, nous avons des mensonges d'État, qui forment une propagande mensongère.

    Au moins l'éolien, contre lequel vous êtes parti en guerre, est une énergie gratuite ?

    Pas du tout. Certes le vent est une énergie gratuite, mais le développement de l'éolien n'a pas fini de nous coûter cher. Gérard Mestrallet, président d'Engie, a vendu la mèche lors d'un sommet à Montréal au Canada « L'île veut être verte affirme-t-il, donc elle construit 1000 mégawatts d'éoliennes C'est très bien, surtout quand il y a du vent, c'est-à-dire 30 % du temps Mais comme les consommateurs veulent de l'électricité tout le temps, il faut construire à côté de ces éoliennes 1000 mégawatts de turbines à gaz, qu'on peut mettre en route comme des mobylettes quand il n'y a pas de vent et les éteindre quand il y a du vent ». En clair, avec ces turbines à gaz ressurgies du passé, au lieu de lutter contre le gaz à effets de serre, on va en produire encore plus. Ainsi, les éoliennes s'avèrent polluantes, ce n'est pas un paradoxe, c'est un fait.

    Mais alors, si vous avez raison, pourquoi ce consensus autour des éoliennes ?

    Tout simplement parce que les pollueurs traditionnels ont intérêt au développement d'énergies incomplètes, comme l'éolien, pour pouvoir caser leurs vieilles centrales. L'un des principaux lobbies pro-éolien, la Compagnie du vent (un nom qui ne s'invente pas !), a été racheté par Engie. Voyez, tout le monde y trouve son compte ! Je ne parle pas du marché que constitue la vente et la maintenance des éoliennes, par des fleurons comme Greensolver, Boralex, Enerco, Siemens, Nordex. L'Allemagne est grande exportatrice dans le business des énergies renouvelables. Sur 15 milliards de chiffre pour les entreprises allemandes, 4 milliards auraient été réalisés à l'ex-port. Vous voyez tout le monde y gagne.

    Et en France ?

    En France, c'est bien entendu l'argent l'État qui finance et le déficit et les appétits uns et des autres. L'EDF est le client unique l'industrie éolienne. Elle doit acheter l'ensemble de la production, même lorsqu'elle n'en pas besoin, et même si des concurrents fournisseurs lui propose l'électricité à un prix moindre. La commercialisation de l'électricité obtenue par éolienne représente une vraie petite bulle financière ! Voilà pour ce qui est de la politique de l'État. Mais les particuliers ne sont en reste. Il existe un service, lié au ministère la Justice, le Service Central de Prévention la Corruption, qui a très tôt tiré le signal d'alarme. En juin 2014, ce service d'État écrit « Le développement de l'activité éolienne semble s'accompagner de nombreux cas de prises illégales d'intérêts impliquant les élus locaux ». Il note aussi un système de subvention qui confine à ce qu'il nomme « une corruption légale ». « Pour le seul site de Noirmoutier, subventions annuelles allouées aux pêcheurs et aux communes littorales seront de 7,5 millions d'euros » pour avoir le droit de placer des éoliennes. À ce prix-là, qui ne serait pas d’accord pour manifester les bons sentiments de la doxa politiquement correcte ? Cette mascarade politico-financière se déroule sous nos yeux alors même que le système français actuel, fondé sur le nucléaire, est un des moins polluants au monde.

    Alban d'Arguin a fait des études d'histoire de droit public. Il a réalisé une carrière de management et de direction générale à l'international dans un grand groupe financier. Retiré aujourd'hui dans l'ouest de la France où il travaille à la restauration d'un domaine entouré vergers anciens, il est passionné par les questions environnementales. Son livre Eolienne. un scandale d'État est édité par la revue Synthèse nationale (20 €).

    monde&vie  12 juillet 2018

  • Face à la violence des migrants, l’Europe ne doit plus subir mais agir !

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    Par Anthony Grange, contributeur pour Les Identitaires

    Les images sont choquantes. Le 26 juillet, des centaines de migrants africains montent à l’assaut de la frontière espagnole, à Ceuta. Le terme « assaut » est bien celui qui convient, car les clandestins sont entrés par la violence, en agressant les gardes civils espagnols au moyen d’armes chimiques artisanales.

    Ils avaient des pierres et des bâtons, qu’ils n’ont pas hésiter à utiliser dans leur attaque. Ils ont même jeté des récipients d’excréments pour favoriser leur progression. Ils ont balancé de la chaux vive au visage des gardes civils espagnols, ce qui peut provoquer de graves lésions, notamment aux yeux. Ils ont employé des sprays enflammés, s’en servant comme des lance-flammes artisanaux.

    Cet assaut, son organisation, les armes employées, font que nous ne sommes plus dans le registre de l’immigration clandestine ou de la délinquance. Il s’agissait d’une violation claire et caractérisée de la souveraineté de l’État espagnol par l’usage de la violence contre ses représentants.

    Bref, d’un acte de guerre.

    Qu’il n’y ait pas d’État ou d’entité juridique derrière cet assaut ne change rien à l’affaire. Les attentats du 11 septembre n’étaient pas le fait d’un État, ils ont pourtant été unanimement reconnus comme étant des actes de guerre.

    L’assaut du 26 juillet, quoi qu’extrêmement différent dans ses moyens et ses conséquences, n’en relève pas moins d’un acte de guerre mené contre un État souverain.

    La frontière de Ceuta ne peut donc plus relever du droit commun, ni de la police.

    La Guardia Civil et les policiers espagnols ont pour mission d’appréhender criminels et délinquants, ils ne sont pas dans l’état actuel des choses en mesure de lutter contre des groupes de centaines de migrants clandestins qui utilisent des armes chimiques pour forcer les frontières.

    De nombreux moyens de force intermédiaire, non létaux mais plus puissants que ce qu’une démocratie peut mettre à disposition de sa police, peuvent être utilisés par les militaires pour faire face à pareils assauts. De tels moyens sont déjà employés par les forces armées de démocraties occidentales pour faire face aux situations de crise. Il faut donc renforcer la militarisation des frontières extérieures de l’Europe et donner à ceux qui en ont la charge les moyens d’effectuer efficacement leur mission.

    Cela passe aussi par une évolution du cadre légal car face à un acte de guerre comme l’était l’assaut du 26 juillet, le droit commun n’est plus adapté. Un droit d’exception apparait aujourd’hui plus que jamais nécessaire. Il faut que les clandestins qui s’introduisent de force à Ceuta ne puissent plus, en aucun cas, déposer de demande d’asile. La violence employée, en plus du reste, les disqualifie d’office de toute prétention d’accueil sur le territoire espagnol ou européen.

    Il est totalement inacceptable qu’après avoir agressé et blessé des gardes-frontière espagnols, les clandestins paradent triomphalement dans les rues de Ceuta.

    Ceuta, au même titre que Melilla, que la Grèce, ou que Lampedusa, ne doit pas être considéré comme un problème strictement espagnol. Les clandestins qui ont forcé les frontières espagnoles ne cherchent pas spécifiquement à s’implanter dans la péninsule ibérique : ce qu’ils visent, c’est bien l’Europe. Il y a fort à parier qu’un grand nombre d’entre eux chercheront à s’installer en France, en Allemagne, ou en Suède, voire tenteront de rentrer en Angleterre et se retrouveront bloqués à Calais où la violence ne cesse d’augmenter.

    Il ne faut donc pas que seule l’Espagne ait à prendre en charge les frais inhérents à la défense de cette frontière. Les États européens devraient proposer leur aide au gouvernement espagnol, qu’elle soit financière, matérielle, voire même par l’envoi d’hommes.

    Si ces mesures de bon sens, tout à fait applicables par une démocratie respectueuse des droits et libertés de ses citoyens, ne sont pas mises en œuvre, il est à craindre que l’assaut du 26 juillet ne soit que le prélude à une montée de la violence. Il est probable que, dans les camps de migrants qui entourent Ceuta et Melilla, le résultat de l’assaut du 26 juillet soit connu et qu’il en encourage déjà d’autres à retenter l’expérience.

    Les migrants savent dorénavant qu’ils peuvent faire usage de la violence contre les gardes civils. Ils savent qu’ils peuvent agresser, casser, brûler même des policiers espagnols, et que cela restera sans conséquence. Ils savent que, quels que soient les moyens mis en œuvre, leur intégrité physique ne sera jamais réellement menacée. Ils savent que, peu importe la violence dont ils font preuve, ils seront de fait acceptés en Europe, et jamais expulsés.

    Ils savent, en fait, que la violence et la casse sont récompensées.

    Il est urgent que cela change.

    Anthony Grange 02/08/2018

    Source : Les-Identitaires.com

    Crédit photo : Capture Youtube

    https://www.polemia.com/face-a-la-violence-des-migrants-leurope-ne-doit-plus-subir-mais-agir/

  • Meurtre d’Adrien Perez : le grand silence des bien-pensants !

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    Du sang, des larmes et le silence, ce silence assourdissant de la bien-pensance qui équivaut à un crachat sur la dépouille d’un jeune homme.

    Mais commençons par le début : Adrien Perez, pour son anniversaire, samedi soir 28 juillet, invite des amis à faire la fête au Phénix, une discothèque de Meylan (Isère). Dans l’établissement, trois « jeunes », issus des banlieues à risque qui foisonnent autour de Grenoble, se font remarquer en adressant à la jeune femme du groupe gestes et remarques déplacés. La réaction immédiate des copains provoque un premier incident sans gravité. Mais vers 5 h 30, à la sortie des fêtards, nos racailles remettent cela. Une rixe éclate sur le parking, les trois malfrats brandissent des armes blanches. Adrien, frappé en plein cœur, meurt sur le coup, un de ses amis est grièvement blessé d’un coup de couteau qui lui perfore un poumon. Heureusement pour les enquêteurs, la scène a été filmée par des caméras de vidéosurveillance. Le lendemain matin, deux frères, Younes et Yanis El Habib, se livrent à la gendarmerie. Un troisième individu, arrêté, est lui aussi mis en examen.

    Dans une interview accordée au Dauphiné libéré, les parents d’Adrien se disent révoltés par ce drame :

    « Le niveau de violence dans l’agglomération grenobloise est inadmissible… C’est en venant aider un couple d’amis qu’il a été tué. Il a fait preuve d’héroïsme. Ni lui ni ses copains n’étaient évidemment armés. Comment est-il possible que des gens puissent entrer dans une discothèque avec des couteaux ? »

    Effondré, le père conclura par ces mots : « En tuant notre fils, ils ont détruit notre vie, je ne pardonnerai jamais. »

    Voilà, dans toute sa barbarie, le récit de ce drame. Encore une fois, pour ce type de meurtriers, le relatif silence de la presse est de rigueur. Aujourd’hui, j’ai décidé d’exprimer ma colère contre la multitude de ces agressions commises par des bandes ethnicisées et aussi ma honte face à ce deux poids deux mesures.
    Honte à France 3 Rhône-Alpes, qui retient surtout que le papa ne veut pas être catalogué comme « raciste » et ne désire pas « que les politiques récupèrent cette affaire ».
    Honte au juge des libertés et de la détention qui, pour le troisième suspect mis en examen, n’a pas suivi les réquisitions du parquet et l’a laissé en liberté sous contrôle judiciaire.
    Honte à tous ces médias « mainstream » qui se répandent en écrits haineux contre les gendarmes dans l’affaire Adama Traoré, mort suite à son interpellation, mais qui refusent de consacrer une ligne au meurtre d’Adrien.
    Honte à cet ancien président de la République qui se rend au chevet de Théo Luhaka, un menteur et un délinquant, mais ne daigne pas envoyer un simple message à la famille de la jeune victime.
    Honte à ces artistes qui, comme le comédien Omar Sy, soutiennent les crapules si elles sont de couleur mais n’ont pas un mot pour un Perez.
    Honte au Figaro qui détaille le jet, en Italie, d’un œuf en voiture contre Daisy Osakue, athlète d’origine nigériane, en concluant que l’Italie est face à une série d’agressions racistes (ce qui serait faux) mais est resté muet jusqu’à ce matin sur le crime de Meylan.
    Honte, enfin, à Macron, qui a félicité à l’Élysée Mamoudou Gassama et l’a naturalisé mais n’a fait aucune allusion à la bravoure du jeune Grenoblois.

    Pour ma part, je vais mettre un mot sur le site Libra Memoria et envoyer une étoile.

    J.-P. Fabre Bernadac

    http://www.bvoltaire.fr/meurtre-dadrien-perez-le-grand-silence-des-bien-pensants/

  • Le Monde change son titre : « L’inquiétante radicalité des jeunes musulmans » devient « L’inquiétante radicalité d’une minorité de jeunes »

    Le titre d’un article publié ce matin, « L’inquiétante radicalité des jeunes musulmans » (encore visible dans l’url de l’article, dans Google et Google News) est devenu « L’inquiétante radicalité d’une minorité de jeunes »

    L’article

    http://www.fdesouche.com/981441-le-monde-change-son-titre-linquietante-radicalite-des-jeunes-musulmans-devient-linquietante-radicalite-dune-minorite-de-jeunes

  • Le Système mondialiste, immigrationniste et libéral-libertaire est un totalitarisme (2e partie)

    Chronique de Paysan Savoyard (n°204 – juillet 2018)

    Le présent article, qui sera publié en plusieurs parties au cours de l’été, se propose de montrer que le Système mondialiste, immigrationniste et libéral-libertaire présente toutes les caractéristiques du totalitarisme. La première partie traitait le point suivant : « Un système où l’idéologie prédomine ». Voici la deuxième partie :

    • Un Système de pouvoir qui permet de contrôler les principales organisations et institutions

    Un régime totalitaire se caractérise également par un système de pouvoir qui comprend trois éléments : l’existence d’un parti unique ; une confusion entre ce parti et l’Etat ; l’absence de barrière entre sphère politique et sphère privée, qui permet de placer tous les secteurs de la société sous contrôle. Le Système mondialiste, immigrationniste et libéral-libertaire relève bien de ce type de régime.

    Une démocratie factice

    Il n’existe pas, certes, dans le cas de la France, de parti unique mais au contraire un certain nombre de partis différents qui couvrent tout l’arc politique, l’extrême-gauche, la gauche, le centre, la droite, l’extrême-droite. Cependant ce pluripartisme n’est qu’une apparence : en réalité, l’extrême-droite mise à part, qui est rejetée du Système et se vit elle-même comme anti Système, tous les partis ne sont que les différentes facettes du même système de pouvoir.

    Les différents partis, tout d’abord, partagent les points essentiels de l’idéologie du Système. Jusque dans les années quatre-vingt, il existait une droite et une gauche nettement opposées : la droite était libérale sur le plan économique et conservatrice sur le plan sociétal. La gauche à l’inverse était dirigiste sur le plan économique et libertaire quant aux mœurs. Dans les années quatre-vingt, la gauche de gouvernement a abandonné les idées dirigistes et est devenue libérale sur le plan économique, quand de son côté la droite tournait le dos au conservatisme sociétal pour s’aligner sur la gauche et devenir « humaniste » et sociétalement libertaire. Depuis lors les deux camps, qui se remplacent à la faveur des alternances, partagent les mêmes valeurs et mènent des politiques identiques. E. Macron, à la tête d’un parti nouveau qui couvre à la fois le spectre de la gauche et celui de la droite, incarne cette synthèse.

    La démocratie n’est donc qu’une apparence. Les partis qui se succèdent au pouvoir étant en réalité d’accord, les alternances sont factices. L’opposition entre eux, que les deux camps mettent en scène, est également factice. Elle permet de donner à l’électorat l’illusion d’un choix démocratique, alors que, sous différents masques, c’est le même Système qui gouverne et suit son cap, en tenant à l’écart toute opposition réelle.

    Le caractère factice de la démocratie découle également d’un autre élément : le Système se garde bien d’organiser des référendums et récuse toute démocratie directe. Lorsqu’il commet l’erreur d’organiser un référendum et que les résultats de celui-ci sont négatifs contrairement aux prévisions, le Système choisit alors de ne pas en respecter les résultats. C’est ainsi qu’en dépit du « non » majoritaire en France lors du référendum de 2005 portant sur les institutions de l’Union européenne, les dispositions que le Système souhaitait voir adopter ont tout de même été mises en œuvre, par le traité de Lisbonne. De même le Système s’efforce actuellement de ne pas donner suite au Brexit choisi par la majorité des Anglais.

    Les « extrêmes », de gauche et de droite, jouent dans ce contexte un rôle utile. Leur présence vient tout d’abord renforcer l’illusion démocratique : la gauche et la droite s’étant ouvertement rapprochées, il est utile de mettre en scène des partis qui jouent le rôle d’opposants du Système. Ces partis extrêmes permettent également de canaliser les opposants en les conduisant à entrer dans le jeu politique. La présence de ces extrêmes est sans risque pour le Système, les suffrages qu’ils recueillent étant stérilisés. S’agissant de l’extrême-gauche, ses dirigeants choisissent en effet finalement d’appeler à voter au second tour pour le Système, pour « barrer la route à l’extrême-droite ». L’extrême-droite ne constitue pas davantage un danger politique pour le Système, qui réussit à limiter son influence en la diabolisant et en la présentant comme un danger pour les libertés et pour la paix civile. Surtout le Système est jusqu’ici parvenu à forcer l’extrême-droite à mettre un frein à son opposition au Système, en la menaçant d’interdiction dans le cas où elle enfreindrait les règles et les principes majeurs. C’est ainsi que le Front national a été amené à déclarer régulièrement son attachement à la démocratie, à la république et à ses valeurs. Le Front national a dû également accepter le principe de la présence en France des immigrés et de l’islam, se contentant, comme les autres partis, de dénoncer « l’islamisme » et « l’immigration clandestine ». S’il en allait autrement et que l’extrême-droite décidait d’appeler à renverser le Système, elle serait probablement immédiatement interdite, au nom des « valeurs » et du principe selon lequel il ne doit pas y avoir de liberté « pour les ennemis de la liberté ». Les poursuites et les condamnations des leaders de l’extrême-droite, telles que les condamnations pénales répétées de Jean-Marie Le Pen, la récente levée de l’immunité parlementaire de Marine Le Pen ou encore les poursuites engagées contre le FN sous le prétexte d’une utilisation irrégulière de ses assistants parlementaires, sont là pour rappeler à l’extrême-droite qu’elle ne doit pas franchir certaines lignes.

    Il faut mentionner, sur cette question de la démocratie, un dernier élément. En cas de risque de basculement de l’électorat en faveur d’un parti anti Système, ce dernier conserve différents moyens grâce auxquels il maintiendrait son pouvoir. Il pourrait d’une part, comme il vient d’être dit, interdire les partis anti Système, en arguant de la nécessité de défendre les valeurs de démocratie et de liberté. Il faut souligner en outre que le Système a le complet contrôle de l’organisation des scrutins, par le biais des élus locaux, de l’administration préfectorale et des juges : il pourrait donc sans difficulté et en toute discrétion organiser une fraude des résultats suffisamment massive, si d’aventure les sondages faisaient apparaître un risque d’arrivée au pouvoir d’un parti anti Système.

    Le contrôle de tous les lieux de pouvoir et institutions

    Un autre élément du régime totalitaire est également présent dans les constituants du Système au pouvoir : il n’existe pas aujourd’hui de séparation réelle entre les partis politiques principaux, l’Etat, les différents lieux de pouvoir et les différentes institutions et organisations qui innervent la société et la travaillent de l’intérieur.

    Politiciens, hauts-fonctionnaires, juges, syndicalistes, médias, cinéma, publicité, intellectuels, monde de la culture, université et éducation nationale, grandes voix morales (les églises, les Francs-maçons…), ONG et associations, tout cet ensemble forme un continuum et un bloc. Toutes ces organisations sont financées sur crédits publics : soit directement parce qu’elles appartiennent à la structure étatique ; soit par le biais de subventions et de dispositifs ad hoc pour les associations, ONG, monde de la culture, médias, cinéma et syndicats. Les nominations à la tête de toutes ces organisations et institutions sont dès lors contrôlées par le Système, qui les finance. Ce maillage dense d’institutions et d’organismes, qui ont des ramifications nationales aussi bien que locales, permet au Système d’intervenir dans tous les secteurs de la société pour la contrôler, y diffuser l’idéologie, repérer et neutraliser les dissidents.

    De la même manière le champ économique est lui aussi contrôlé par le Système. L’économie est structurée de façon croissante par de grands groupes. Ces groupes, qui sont multinationaux, appartiennent le plus souvent à des capitaux privés mais un certain nombre d’entre eux, parmi les plus importants, sont des entreprises publiques (SNCF, EDF…) ou des groupes dans le capital desquels l’Etat est présent voire majoritaire (tels que Renault). Que ces entreprises soient privées ou publiques, ce sont souvent des technocrates qui sont placés à leur tête. Qu’ils soient privés ou publics, ces groupes vivent pour partie de commandes publiques. Ces groupes enfin sont propriétaires de la plupart des médias. On le voit, il n’y a pas de solution de continuité entre ce monde économique et le monde politique et médiatique.

    Relevons également que ces groupes forment en réalité un bloc, au sein duquel la concurrence est en fait limitée. Leurs conseils d’administration sont interpénétrés. Leur taille leur donne la possibilité d’asphyxier les entreprises de plus petite taille ou de les racheter. Ces groupes contrôlent en outre une myriade d’entreprises sous-traitantes, qui sont dans leur dépendance étroite. Leur puissance leur permet également de circonvenir et de soudoyer élus et fonctionnaires. Ils passent entre eux des accords pour se répartir les marchés et s’entendre sur les prix. Ces groupes forment en réalité un ensemble homogène et cohérent, partie intégrante essentielle du Système.

    On voit par-là que le Système domine l’ensemble de la société : la politique ; les rouages de l’Etat ; les médias ; et l’essentiel de l’économie.

    Un système décentralisé, informel, plastique, insaisissable

    Le système de pouvoir est doublement remarquable. Il est d’une part extrêmement puissant et  efficace puisqu’il contrôle comme on vient de le voir les ressorts essentiels du fonctionnement de la société. Il occupe d’autre part une position presque inexpugnable : il est en effet presque totalement informel.

    Le système de pouvoir qui est à l’œuvre ne ressemble pas en effet à une espèce d’organisation secrète, pyramidale ou par cercles concentriques, avec ses réunions occultes et ses ordres donnés de façon codée. Il est beaucoup plus solide qu’une organisation de type complotiste ou mafieux, qui peut toujours être identifiée et démantelée.

    A la différence d’un complot ou d’une mafia, le Système, tout d’abord, agit à visage découvert. Ses intentions sont parfaitement publiques et connues de tous : elles sont clairement exposées dans les agendas et mémorandums des grandes institutions publiques et privées tels que l’OCDE ou la Commission européenne. Ces intentions et objectifs sont relayés par les médias (voir cette chronique).

    Deuxièmement, un certain nombre de lieux de décisions sont parfaitement identifiés et pour certains connus même du grand public : les conseils d’administration des groupes financiers et capitalistes ; les conseils des instances publiques telles que la Fed aux Etats-Unis ou les institutions de l’Union européenne ; les clubs, tels que Bilderberg aux Etats-Unis ou Le Siècle en France ; les réunions de Young Leadersorganisées par les Etats-Unis ; les rencontres internationales telles que Davos.

    Il n’y a donc pas, troisièmement, de conseil d’administration du Système, pas de gouvernement mondial, pas d’organisation suprême chargée de donner des ordres et de les faire appliquer : le système de décision est décentralisé, éclaté, diffracté. Chaque acteur du Système, politicien, capitaliste, fonctionnaire ou journaliste, quel que soit son niveau hiérarchique, agit pour l’essentiel de son propre chef, sans recevoir d’instruction précise ni d’ordre secret. Il agit spontanément en fonction des objectifs du Système, et ce pour deux raisons. Parce que, premièrement, il y adhère personnellement. Et parce que, deuxièmement, sa carrière en dépend.

    L’une des principales armatures du Système est ainsi constituée de l’armée des fonctionnaires et agents des services publics, qui font marcher l’ensemble en fonction de motivations diverses mais convergentes : par carriérisme ; par adhésion plus ou moins franche ; par conscience professionnelle et amour du travail bien fait ; par habitude de l’obéissance et manque de réflexion.

    Il reste que l’essentiel du pouvoir appartient à un faible nombre de tireurs de ficelles : les capitalistes, en petit nombre, reliés aux autres capitalistes occidentaux. Les principaux centres de pouvoir se trouvent bien entendu aux Etats-Unis : GAFA, grands groupes capitalistiques, institutions financières privées et publiques. Ces décideurs les plus puissants se tiennent souvent en retrait et sont bien moins médiatisés que les politiciens, les journalistes ou les intellectuels, qui sont pourtant leurs instruments.

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    La 3e partie de l’article à suivre : « La propagande omniprésente »

    https://leblogdepaysansavoyard.wordpress.com/2018/07/23/le-systeme-mondialiste-immigrationniste-et-liberal-libertaire-est-un-totalitarisme-2e-partie/

  • La Maison Rothschild, puissance financière suprême

    Grâce à ses spéculations juteuses, le Baron Nathan Mayer de Rothschild, comme il se faisait désormais appeler, régna sur Londres en tant que puissance financière suprême. Un jour, lors d’une réception qu’il donnait à son hôtel particulier, il s’était exclamé avec arrogance : « Je me fiche de savoir quelle marionnette est placée sur le trône d’Angleterre pour diriger l’Empire sur lequel le soleil ne se couche jamais. L’homme qui contrôle la masse monétaire de la Grande-Bretagne contrôle l’Empire Britannique, et je contrôle la masse monétaire britannique. » 

         Son frère James, à Paris, avait lui aussi réussi à dominer la finance française. Dans Baron Edmond de Rothschild, David Druck écrit : « La fortune de (James) Rothschild avait atteint la barre des six cents millions. Un seul homme en France possédait plus : c’était le Roi, dont la fortune s’élevait à huit cents millions. La richesse combinée de tous les banquiers de France était inférieure de cent cinquante millions à la fortune de James Rothschild. Celle-ci lui conférait naturellement des pouvoirs phénoménaux, pouvant même aller jusqu’à renverser des gouvernements chaque fois qu’il le décidait. Il est bien connu, par exemple, qu’il renversa le gouvernement du Président du Conseil [Louis Adolphe] Thiers. » 

         L’expansion de l’Allemagne sous Bismarck s’accompagna de sa dépendance envers Samuel Bleichroder, banquier à la cour du roi de Prusse et connu pour avoir été, depuis 1828, un agent des Rothschild. Le Dr von Bethmann Hollweg, qui deviendra plus tard chancelier d’Allemagne, était le fils de Moritz Bethmann de Francfort, qui avait pratiqué l’intermariage avec les Rothschild. L’Empereur Wilhelm 1er se reposait lourdement sur Bischoffsheim, Goldschmidt et Sir Ernest Cassel de Francfort, lequel émigra en Angleterre et devint le banquier personnel du Prince de Galles, devenu plus tard Edouard VIILa fille de Cassel épousa Lord Mountbatten, donnant à cette famille un lien direct avec la couronne britannique actuelle

         Josephson expose que Philip Mountbatten était parent avec les Meyer Rothschild de Francfort à travers les Cassel. La Maison des Windsor avait donc un lien familial direct avec les Rothschild. En 1901, lorsque le fils de la Reine Victoria, Edouard, devint le Roi Edouard VII, il rétablit les liens avec Rothschild. 

    Voici ce que dit Paul Emden, dans Behind The Throne : « La préparation d’Edouard à ce métier était assez différente de celle de sa mère, d’où le fait qu’il fut moins « dirigiste » qu’elle. Par reconnaissance, il conserva auprès de lui des hommes qui s’étaient trouvés à ses côtés à l’époque de la construction du chemin de fer de Bagdad [...] Furent ajoutés à la liste de conseillers, Léopold et Alfred de Rothschild, divers membres de la famille Sassoon et surtout, son conseiller financier personnel, Sir Ernest Cassel. » 

         « L’énorme fortune que Cassel amassa en relativement peu de temps lui conféra un pouvoir immense dont il ne fit jamais mauvais usage. Il réunit la firme Vickers Sons avec la Naval Construction Company et la Maxim-Nordenfeldt Guns & Ammunition Company, une fusion qui fit naître la firme mondiale Vickers Son & Maxim. Dans un registre entièrement différent de celui de Cassel, se trouvaient des hommes d’affaires, comme les Rothschild. Leur firme était gérée sur des principes démocratiques et les divers associés devaient tous être membres de la famille. C’est avec une grande hospitalité et de manière princière qu’ils menaient des vies de grands seigneurs et il était naturel qu’Edouard VII les trouvât sympathiques. Grâce à leurs relations familiales internationales et à des liens d’affaires toujours plus étendus, ils connaissaient le monde entier, étaient bien informés sur tout le monde et avaient une connaissance sûre de sujets qui n’apparaissaient jamais à la surface. Depuis le tout début, cette combinaison de finance et de politique avait été la marque de fabrique des Rothschild. La Maison Rothschild en savait toujours plus que ce que l’on pouvait trouver dans les journaux et même encore davantage que ce que l’on pouvait lire dans les rapports qui arrivaient au Foreign Office. Dans les autres pays, les relations des Rothschild s’étendaient également en coulisse, derrière les trônes. Il fallut un grand nombre de publications diplomatiques dans les années qui suivirent la guerre pour qu’un public plus large apprenne à quel point la main d’Alfred de Rothschild avait fortement affecté la politique de l’Europe Centrale durant les vingt années qui précédèrent la [première] guerre [mondiale]. » 

         Avec le contrôle monétaire arriva le contrôle des moyens d’information. Kent Cooper, à la tête d’Associated Press, écrivait dans son autobiographie, Barriers Down [Bas les masques] : « Les banquiers internationaux subordonnés à la Maison Rothschild acquirent une participation dans les trois principales agences de presse européennes. » 

         Ainsi, les Rothschild avaient acheté le contrôle de l’agence internationale de presse Reuters, dont le siège est à Londres, de l’agence française Havas et de l’agence allemande Wolf, qui contrôlaient la diffusion de toutes les informations en Europe. 

    Eustace Mullins, Les secrets de la Réserve fédérale