Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

lobby - Page 1023

  • Le « spécialiste anti-fakes news » de 20 Minutes fait de la rétention d’infos !

    Quand on accuse les autres de diffuser de fausses nouvelles, la première des déontologies est d’éviter de le faire soi-même… C’est ce qu’aurait dû penser Alexis Orsini, le spécialiste autoproclamé des fausses nouvelles du quotidien gratuit 20 Minutes. Dans un article du 23 juillet, il déclare que le fait de révéler que le vrai prénom de Benalla ne soit pas Alexandre est « une intox particulièrement populaire sur les sites d’extrême droite (qui) affirme qu’Alexandre Benalla s’appelle en réalité Lahcene Benahlia… »

    Au fil de l’article, il montre toute sa duplicité et celles des prétendus traqueurs de fausses nouvelles :

    « Depuis quelques jours, une rumeur présente le patronyme d’Alexandre Benalla comme la fausse identité de celui qui se nommerait en réalité Lahcene Benahlia. L’intox, née sur un site d’extrême droite, prend de l’ampleur depuis qu’elle se mêle à une théorie complotiste qui le présente comme un agent secret marocain. Une source proche de l’Elysée confirme à 20 Minutes qu’Alexandre Benalla n’a pas d’autre identité… et s’appelle bien Alexandre Benalla (…) La rumeur, lancée le 21 juillet, ne cesse de prendre de l’ampleur depuis, au point que nombre d’internautes ou de blogs se réfèrent uniquement désormais à Alexandre Benalla sous ce nom. Certains élus accréditent aussi cette affirmation virale, à l’instar de Christian Lechevalier, conseiller régional du Rassemblement national (RN) en Bretagne, qui tweetait le 21 juillet au soir : « La meilleure : Il n’y a PAS « d’Alexandre Benalla » !! Il s’agit de Lahcene BENHALIA !!…. On voit trop bien pourquoi, des Macron à la Presse (dont c’est la spécialité) ce MENSONGE supplémentaire s’est ajouté aux autres !…. #AlexandreBenalla » Or, aucune source fiable ne vient étayer cette rumeur particulièrement populaire chez les sympathisants d’extrême droite. Contactée, une source proche de l’Elysée confirme à 20 Minutes : « [Alexandre Benalla] s’appelle vraiment Alexandre Benalla et n’a pas d’autre identité. »

    Le « détecteur de fausses nouvelles » demande au gouvernement la vraie identité du giton du Président !!! Cela rappelle Edouard Herriot qui niait l’Holodomor car le gouvernement stalinien lui avait assuré l’inexistence d’une famine en Ukraine… Rappelons aussi qu’en 1944, les rapports officiels de la Croix-Rouge (qui était interdite de visite aussi bien dans les goulags soviétiques que dans les camps américains) déclaraient qu’il ne se passait rien d’anormal dans les camps nazis. De plus, un petit coup de patte gratuit à un élu de la République, histoire de faire entrer dans le crâne l’équation « extrême droite = fake news », ce qu’on lui avait déjà reprochée en son temps, quand elle avait révélé la fille cachée de Mitterrand ou le passé de collabo de Georges Marchais.

    Pour étayer son « argumentation », Orisini se réfère à l’un des sites les plus douteux qui soient : « Comme le rappelle, dans une série de tweets, le site Conspiracy Watch, « service de presse […] entièrement consacré à l’information sur le phénomène conspirationniste », « Algérie patriotique » est habitué à relayer des théories complotistes sans aucun fondement. » Rappelons que ce site est dirigé par le fameux Rudy Reichstadt, l’un des plus acharné fic de la pensée qui soit, et dont les preuves de l’absence totale de déontologie a été exposée plus d’une fois et qui est souvent repris par des sites d’extrême-gauche.

    Orsini sait parfaitement qu’Alexandre n’est en aucun cas le prénom de Benalla. Et pour cause, il aurait perdu sa nationalité marocaine selon la loi en vigueur au moment de sa naissance qui préconisait dans son article 21 que le prénom « doit présenter un caractère marocain et ne doit être ni un nom de famille, ni un nom composé de plus de deux prénoms, ni un nom de ville, de village ou de tribu, comme il ne doit pas être de nature à porter atteinte aux bonnes mœurs ou à l’ordre public » et qui a été abrogée de facto par la circulaire du ministère de l’intérieur N°D-3220, publiée le 9 avril 2010 et confirmée par la Haute Commission à l’état-civil le 17 mars 2014. Comme le précise sa fiche sur Wikipedia, le vrai prénom de Benalla est Marouane, changé en Alexandre en 1995, selon les révélations faites sur BFMTV

    Hristo XIEP

    http://www.medias-presse.info/le-specialiste-anti-fakes-news-de-20-minutes-fait-de-la-retention-dinfos/98107/

  • Lutte contre les fake news ou censure d’État?

    ojim_fake-news.jpg

    Ces derniers temps, on ne cesse de nous rebattre les oreilles du danger que les «fake news» (c’est-à-dire les fausses nouvelles, en français plus usuel !) feraient courir à la démocratie.

    Tout récemment, un rapport officiel a été publié par le Centre d’analyse, de prévision et de stratégie (CAPS) et l’Institut de recherche stratégique de l’école militaire (IRSEM) sur ce thème.

    Ce rapport fourmille d’informations fort intéressantes, mais il a été résumé à l’usage des journalistes d’une façon assez sommaire.

    En gros, il faut retenir que les méchants Russes menacent nos belles démocraties, en s’ingérant frauduleusement dans les processus électoraux, en France comme aux États-Unis.

    Tout ceci est assez fantaisiste.

    On voit mal les sites Russia Today ou Sputnik en armes de destruction massive. Et, surtout, on voit mal pourquoi ce qui est «bien» avec CNN, Al-Jazeera ou TV5 Monde serait nécessairement mauvais avec RT.

    Tous les grands Etats ont des structures pour diffuser leur vision du monde à l’étranger. Cela me semble assez logique.

    Et le téléspectateur sait bien qu’un événement peut recevoir plusieurs interprétations.

    Je dois confesser, quant à moi, que je regarde régulièrement les médias anglo-saxons et les mé­dias russes pour essayer de comprendre leur vision du monde et surtout ce qui se passe chez nous – car on sait que la presse du Macronistan, admirable servante de notre belle démocratie, est cependant légèrement déficiente pour présenter les réalités qui fâchent.

    Bref, ce fantasme de l’ingérence russe me semble farfelu. Et je n’arrive pas à comprendre pourquoi la lutte contre les « fake news » est devenue ainsi prioritaire. Nous ne sommes plus capables d’envoyer 400 soldats sur un théâtre d’opérations extérieures, mais nous dépensons des millions pour nous prémunir de la vision russe du monde sur les réseaux sociaux! Curieuse priorité militaire!

    À vrai dire, cette histoire de «fake news» est fondamentalement une histoire de censure: il ne doit rien subsister sur le marché des médias qui contredise la belle saga d’Emmanuel Macron, progressiste sauveur de l’Europe menacée par l’ascension des populistes.

    Mais quand donc nos «élites» comprendront-elles que c’est fini? Le vieux monde de l’ORTF est derrière nous. On peut sans doute le regretter. Après tout, cette époque nous a tout de même donné Audiard, qui était d’un autre calibre que les «humoristes» contemporains. Mais, enfin, le fait est là.

    Dieu sait si je me heurte souvent à l’État et à la répression sur internet (depuis 2013, je n’ai jamais eu moins de 4 procès sur le dos!), mais, s’il y a une chose dont je suis sûr, c’est que cette répression n’a aucune chance de museler les opinions dissidentes. Elle ne le peut déjà pas en Chine communiste. Comment le pourrait-elle chez nous où les gouvernements voudraient censurer sans assumer?

    En tout cas, la meilleure preuve que ce ne sont pas les fausses nouvelles, mais bien les opinions dissidentes qui sont visées, c’est que, régulièrement, les médias d’État sont pris en flagrant délit de désinformation. Ainsi, récemment, France Inter a faussement annoncé la mort du cinéaste Costa-Gavras. Plus récemment encore, l’AFP a évoqué une chasse à l’étranger dans les rues de Chemnitz en Allemagne. Manque de chance, le procureur allemand, saisi du dossier, ne voit rien qui y ressemble. Est-il besoin de dire qu’en ce cas, les démentis sont d’une remarquable discrétion?

    Alors, Messieurs les censeurs, si vous avez – comme moi – un problème avec les fausses nouvelles, essayez donc la liberté, plutôt que la censure, pour démonter les mensonges!

    Guillaume de Thieulloy

    Texte repris du siteles4verites.com

    https://fr.novopress.info/211924/lutte-contre-les-fake-news-ou-censure-detat/

  • Affaire Méric. Quand la justice se pique de combattre « la bête immonde »

    clement-meric-esteban-morillo-justice-castelnau-588x330.jpg

    Par Régis de Castelneau, avocat 

    Dans un procès largement suivi et commenté par tous les médias, les militants nationalistes à l’origine de la mort du miliant « antifa » Clément Méric ont été lourdement condamnés avec des peines de 11 et 7 ans de prison, soit quasiment celles réclamées par le procureur dans un réquisitoire clairement politique.
    L’avocat Régis de Castelneau tente de décrypter ce verdict politique. Cette analyse juridique n’est certainement pas parfaite en tous points mais il nous paru intéressant de la partager auprès de nos lecteurs.
    Polémia.

    Des peines anormalement lourdes

    Après une semaine de débats, la Cour d’assises de Paris a donc rendu son verdict dans le dossier concernant la mort de Clément Méric. De façon surprenante ont été prononcées des peines très lourdes, sans commune mesure avec celles que l’on rencontre habituellement dans les affaires de violences similaires. Il n’y a pas lieu de s’en réjouir, au contraire. Force est de constater qu’après une conduite d’audience empreinte de partialité, les 11 ans de prison infligés à Esteban Morillo et les 7 à Samuel Dufour, l’ont plus été au regard de leur passé de skinhead qu’à celui des faits qui leur étaient reprochés. Ce qui en fait malheureusement une décision incontestablement politique.

    Rappelons brièvement les faits tels qu’ils ont pu être exposés à l’occasion des débats largement répercutés par la presse. Deux groupuscules violents et antagonistes se sont confrontés à l’occasion d’une vente privée de vêtements dans un appartement du quartier Caumartin de Paris. Une bagarre de rue s’est déclenchée à l’occasion de laquelle le skinhead Esteban Morillo, a porté deux coups violents au visage de Clément Méric, jeune étudiant appartenant à la mouvance « anti-fas ». Dont la tête lors de sa chute, a heurté un élément de mobilier urbain, ce qui a entraîné son décès. Les rôles respectifs dans l’affrontement ont été à peu près cernés, la volonté initiale d’en découdre étant plutôt du côté des « anti-fas », et Clément Méric ayant participé directement à la bagarre. Restait en suspens la question de savoir si Morillo avait frappé à l’aide d’un poing américain, ce qui aurait constitué une arme par destination. Les débats n’ont pas permis de l’établir, ce qui n’a pas empêché la Cour de retenir la qualification de violences avec arme.

    Abrutis déclassés contre antifascistes de pacotille

    On va rappeler à ce stade qui étaient les acteurs de cette bagarre qui a mal tourné. Les deux groupuscules existent, sous des formes diverses, depuis fort longtemps, et j’ai moi-même connu, dans mon jeune temps, leurs folklores respectifs débiles, et leur goût commun d’affirmation virile par des affrontements de cour d’école. On rappellera comme gage de sérieux de nos excités symétriques, que la rencontre tragique s’est faite à l’occasion d’une vente privée de polos siglés que les deux camps s’enorgueillissent de porter ! À droite, nous avons des brochettes d’abrutis déclassés issus en général du lumpenprolétariat, qui trouvent là un moyen d’opposition violente en adoptant un folklore détestable qu’ils cultivent dans des groupes au fonctionnement de secte. Et comme dans toutes les sectes il y a des gourous qui en ont fait un métier et en vivent comme Serge Ayoub. Les plus chanceux rentrent un peu plus tard dans le rang, les autres continuant leur vie de dérive inepte. En face, à « gauche » des enfants de la petite bourgeoisie aisée, en mal de sensations qu’ils recherchent en embrassant ce qu’ils croient être des grandes causes. Antifascistes de pacotille, ils pimentent leur vie confortable en participant aux manifestations syndicales sérieuses qu’ils s’efforcent de dévoyer par la violence, et en cherchant la bagarre avec ces crânes rasés au front bas qu’ils toisent de leur mépris social. Je dis « antifascistes de pacotille », pour savoir ce que sont les vrais antifascistes et les avoirs fréquentés. Tout d’abord ceux qui avaient risqué leur vie dans le combat contre le nazisme et qui avaient noms par exemple, Georges Séguy ou Henri Krasucki, tous deux déportés à 16 ans, qui à Buchenwald, qui à Auschwitz. Inutile de rapporter leur opinion sur les gauchistes braillards, on l’imagine très bien. Et ensuite pour avoir dirigé des organisations de solidarité avec l’Amérique latine pendant les terribles années de plomb et y avoir perdu quelques courageux amis. De toute façon, nos anti-fas cesseront à un moment leurs singeries et rentreront sagement à la maison, si tant est qu’ils ne l’aient jamais quittée.

    La mort de Clément Méric ne raconte que la bêtise

    C’est pour toutes ces raisons que la mort de Clément Méric est à ce point désolante, stupide et si inutile. Elle ne raconte rien d’autre que la bêtise. Mais c’est un fait divers tragique, et la justice aurait dû la traiter comme tel. La violence meurtrière d’Esteban Morillo méritait le passage en Cour d’assises, mais aussi le même traitement que celui relevé dans des affaires similaires. Le quantum de la peine excède très largement celui que l’on rencontre lorsque l’on étudie la jurisprudence. On n’en présentera pas ici une étude exhaustive en se contentant simplement de rappeler que « Jawad le logeur » fut condamné à huit ans de détention pour avoir tué son meilleur ami à coups de hachoir à viande. Il y a des dizaines d’autres exemples. Et c’est dans cet écart de plusieurs années au détriment d’Esteban Morillo que se loge la dimension politique de la décision rendue par la Cour d’assises de Paris.

    Le principe de « la personnalisation des délits et des peines » aurait dû permettre la prise en compte du fait que l’accusé avait rompu avec ce passé et essayé de reconstruire une vie. Ce n’est pas un militant nazi ou même pétainiste que la cour devait juger mais un fils d’immigrés, aux études réduites à celles d’apprenti boulanger et dont tous les espoirs de vie étaient bornés par la pauvreté. Qui avait trouvé par faiblesse dans des dérives ineptes et temporaires, un exutoire à un horizon médiocre dont il avait probablement conscience. Et qui depuis le drame avait tenté malgré les difficultés d’en sortir. Au lieu de cela, par la conduite des débats, les réquisitions du parquet, et l’importance des peines infligées la justice donne l’impression d’avoir voulu apporter sa pierre à la lutte contre la bête immonde. Ce n’était pas sa mission. Rabâchons encore et encore, que fort heureusement, il n’y a pas de danger fasciste en France et qu’une justice pour l’exemple n’est jamais exemplaire. Qu’on le veuille ou non, il émane de l’arrêt de la Cour d’assises de Paris un déplaisant fumet politique qui n’y avait pas sa place. Et il sera difficile de contredire ceux qui y décèleront une pénible dimension de classe.

    Après le verdict les proches de Clément Méric, ont parlé de : « responsabilité morale collective ». Eh bien non, en matière de justice pénale, il n’y a pas de responsabilité collective, jamais. Qu’une partie civile l’invoque soit, mais qu’une Cour d’assises l’utilise est simplement déplorable.

    Régis de Castelnau 16/09/2018

    Source : Blog de Régis de Castelnau

    Crédit photo : Domaine public, via Max Pixel

    https://www.polemia.com/affaire-meric-quand-la-justice-se-pique-de-combattre-la-bete-immonde/

  • Victimes de l’extrême gauche

    rodin-le-penseur.jpgNous sommes habitués aux manipulations politico-médiatiques, surtout quand il s’agit de peindre sous les traits de la Bête immonde tout sursaut populaire  et national.  Prudent, c’est donc par l’emploi du conditionnel que nous avions relaté  l’information selon laquelle le meurtre d’un jeune  Allemand  par deux immigrés le 26 août à Chemnitz (Land de Saxe) avait  entraîné  une  « chasse à  l’étranger. » Bien  nous  en a pris une nouvelle fois car si cette ville a bien été le théâtre de manifestations  pacifiques (perturbées par la violence des groupuscules d’extrême-gauche)  pour demander l’arrêt de l’immigration sauvage, il n’y a point eu d’exactions contre des immigrés. C’est pour avoir rétabli cette vérité que   Hans-Georg Maaßen, le chef de l’Office de protection de la constitution,  a été viré comme un malpropre par la très nocive Angela Merkel. C’est du moins ce que rapportait il y a quelques jours le quotidien allemand Die  Welt, information relayée par le site fdesouche. «La chancelière fédérale estime que le responsable de cette institution n’est plus acceptable parce qu’il s’est immiscé dans la politique quotidienne. C’est ainsi que Merkel juge les déclarations de Maaßen au journal  Bild , où il a exprimé ses doutes sur la réalité des  chasses à l’homme » à Chemnitz …» Doutes qui ne sont jamais que l’expression des enquêtes réalisées sur place  et des rapports de police qui  prouvent l’inanité des rumeurs de ratonnades lancées par les réseaux immigrationnistes. 

    D’une manipulation l’autre le procès des deux  jeunes gens d’extrême droite  jugés dans le cadre de la mort du jeune militant  antifa  Clément Méric en 2013,  décédé au  cours d’une bagarre à Paris a été également un cas d’école.

    Nous le notions sur notre blogue il a six ans,  citant RTL, les images de la caméra de surveillance de la  RATP montraient  Clément Méric  « se précipiter vers Esteban Morillo, le meurtrier présumé, alors de dos, semble-t-il pour lui asséner un coup. (Esteban Morillo)  se retourne alors et le frappe avec son poing en plein visage ». Cette vidéo démontrait  ainsi  que le  militant antifa était donc l’agresseur, n’avait  pas été  lynché une fois par terre et  confirmait qu’il s’agit bien d’une mort  accidentelle à la suite d’un coup donné. Des témoignages concordants indiquaient que le jour du drame ce sont  les amis du malheureux Clément Méric qui voulaient  casser du facho, qui ont attendu Esteban Morillo et ses copains   pour en découdre à la sortie du magasin où ils s’étaient  croisés. C’est pourquoi le juge d’instruction  avait  écarté la qualification d’homicide volontaire. Esteban Morillo, avait donc été mis en examen pour  violences volontaires ayant entraîné la mort sans l’intention de la donner. »

    Pourtant constate  Amaury Brelet sur le site de Valeurs Actuelles, « le procès médiatique aura tourné comme prévu au règlement de comptes politique. Vendredi, après neuf heures de délibéré, la cour d’assises de Paris a lourdement condamné (les deux jeunes gens)   à des peines de 11 et 7 ans de réclusion criminelle (…). Un verdict pour l’exemple, similaire aux réquisitions outrancières de l’avocat général qui réclamait 7 et 12 ans de prison, alors qu’un troisième homme, uniquement renvoyé pour violences, a été acquitté. Ou comment le système judiciaire a récupéré, sous la pression, un fait divers tragique en affaire idéologique.»

    Ainsi,  « l’accusation a aussi pu compter sur la partialité de la présidente et le concours entendu de l’avocat général.  Ce procès fut celui de la tragique confrontation entre la grandeur d’âme de parents et les piteuses dénégations d’un groupe qui admire, diffuse les idées d’un régime politique qui a exterminé des populations entières », a ainsi proclamé le magistrat  représentant de la société  abonné aux points Godwin. Avant lui, le système avait érigé Méric en héros de la résistance à une menace fasciste fantasmée (…). »

    Pourtant  « l’enquête avait pourtant ébranlé les certitudes médiatiques, en partie battues en brèche par des experts, des policiers et de nombreux témoins (…). Pas de quoi faire trembler la cour, qui a retenu les circonstances aggravantes de violences en réunion et avec arme, » alors que « le médecin légiste, qui a pratiqué l’autopsie, s’est dit incapable…  d’affirmer l’utilisation d’un poing américain... Il y a des accusés auxquels le doute ne profite pas. »

    Notons pour notre part  que certains médias et journalistes avaient  été soucieux de ne pas manier l’amalgame,  à l’instar de  Brice Couturier le 7 juin 2013 qui, dans dans  Les Matins de France Culture,  avait précisé avec raison  qu’il serait aussi absurde de rattacher la mort  de Clément Méric à l’extrême droite qu’il le serait de lier des faits de violence commis par des immigrés à la religion islamique. Il voyait  même dans ce drame  un avatar de la  lutte des classes  entre prolétaires extrémistes de droite et bourgeois de Science Po frayant  dans les eaux  de la  gauche et de l’extrême gauche.

    Plus virulent,  Felix Niesche  dans un article publié sur son blogue  samedi et relayé par E&R affirme pour sa part que « l’antifa est le vrai fasciste du présent ! Une race putride de fâchisme abâtardi, qui n’est lui même que le bâtard dégénéré de l’antifascisme stalinien, tondeur de femmes ! La raclure antifa se pare d’une anachronique et risible rébellion contre un paléo-fascisme, comme disait Pasolini, qui n’existe plus, l’archeo-fascisme terrassé et enfoui sous les décombres, et pas près de se relever d’au milieu des ruines ! Ce sont des bourgeois, ennemis des prolétaires comme Esteban, les descendants des muscadins, les fils à maman à gourdin, la milice supplétive du fascisme financier. Mais comme se sont des poltrons et des fragiles, tout juste forts en gueule, il était nécessaire de les protéger de la critique concrète par le faux droit de l’In-justice. Les vrais coupables ne sont-elles pas ces canailles qui poussèrent un leucémique (le jeune Méric étant d’une santé très fragile, NDLR)  à se mettre en avant dans des rixes de rues ? C’est ça la  camaraderie  antifa ?»

    Alors oui,  Bruno Gollnich l’affirmait de nouveau  la semaine dernière , ce sont bien Esteban Morillo et ses amis qui ont été  les agressés dans cette affaire. La mort du jeune Méric est un accident dramatique, mais reste un accident et cette affaire aurait dû  être correctionnalisée et jugée rapidement, les faits étant assez simples à établir. Sur  twitter,  il notait encore  que  dans ce procès, « l’avocat général Crosson du Cormier, habituellement indulgent pour des faits bien plus graves, a obtenu les années de prison réclamées, après que l’on ait déguisé les loups  antifa  en agneaux. Injuste et inquiétant.»  Inquiétant comme l’est aussi  plus largement,  le  « fait politique » qui découle de  « la violence sauvage», d’« une culture méthodiquement inculquée et entretenue par des groupes d’extrême gauche », dirions nous pour plagier  ici Jean-Luc Mélenchon,  parlant lui  de l’extrême-droite.

    Bruno Gollnisch le rappelait en 2013 dans les semaines qui ont suivi ce drame,  si violence politique  il y a, et l’actualité de ces derniers mois en apporte de nombreux exemples,  elle émane bien quasi exclusivement  de certains groupes  d’extrême gauche auxquels  les nationaux  ont  été confrontés depuis   toujours.  Et le pauvre Clément Méric a bien été victime de ceux qui entretiennent autour de l’opposition nationale un climat de haine . Le député constate encore qu’Esteban Morillo ,-comme son camarade également condamné vendredi - voit aussi sa vie brisée par ce drame qui le maintient  en prison  pour de longues années. Or,  personne à gauche n’a le moindre mot de compassion pour ces deux jeunes hommes alors que les humanistes progressistes  expliquent à longueur de temps que les auteurs de crimes et délits sont  des victimes de la société. Mais les misérables rejetés par les bien-pensants du côté obscur de la force, sont-ils pleinement considérés par eux comme des  citoyens voire des êtres humains? Il est parfois (souvent) permis d’en douter.

    https://gollnisch.com/2018/09/18/victimes-de-lextreme-gauche/

  • Révélations sur qui organise le vol de centaines de milliards d’euros aux peuples de l’UE

    Jean-Claude #Juncker, actuellement président de la Commission européenne, se retrouve en première ligne dans un scandale d’États à multiples facettes…
    Le vol est estimé à 1000 milliards pour les 28 États de l’UE
    https://www.franceculture.fr/emission…
    Des hommes courageux se lèvent pour faire cesser cela.
    Parmi eux, Franck Coustet, qui lui, va beaucoup plus loin…
    Le témoignage qui va suivre a déjà été censuré par YouTube (sa chaîne a été fermée le 23 janvier 2018)
    Comprenez que c’est comme cela que Juncker est « tenu » pour cautionner les détournements des milliards aux dépens des populations…
    Écoutons à présent le témoignage de Raphaël Halet, pour la France…
    Merci de relayer la vidéo, et surtout de la télécharger pour la placer sur d’autres sites…
    https://www.patriote.info/videos/union-europeenne/revelations-sur-qui-organise-le-vol-de-centaines-de-milliards-deuros-aux-peuples-de-lue/

  • Sanctions contre la Hongrie : le système a peur…

    16884532lpw-16884560-article-viktor-orban-union-europeenne-jpg_5555349_660x281.jpg

    Jean-François Touzé
    Secrétaire national du Parti de la France
    En votant le 12 septembre (448 voix pour, 197 contre) pour l'ouverture d’une procédure pouvant, en vertu de l'article 7 du règlement de l'Union, déboucher, si elle allait jusqu’à son terme, sur des sanctions contre la Hongrie, le Parlement européen a voulu faire la démonstration de sa détermination à lutter contre ce qu’Emmanuel Macron qualifiait récemment de lèpre nationaliste et de crispation populiste, et que la députée Vert Judith Sargentini, rapporteur du texte, a décrit comme un « risque systémique contre les valeurs de l'UE ». Autrement dit, la volonté des peuples européens à résister à la submersion migratoire et à demeurer ce qu’ils sont chez eux, droit inaliénable volontiers reconnu, voire prôné, par l’ONU quand il s'applique à telle ou telle peuplade aborigène (« Droits des peuples autochtones »), mais fermement condamné quand il est revendiqué par les nations historiques européennes.
    En réalité, les députés « progressistes » de gauche et d’extrême gauche comme ceux du centre et d'une bonne partie de la prétendue droite n'ont fait la démonstration que de leur couardise et de leur fuite en avant sur la route fatale de l’immigrationnisme. Il est aussi permis de voir dans ce vote la marque d'un début de panique, grande peur des bien-pensants de tous bords face à la montée de la vague des résistances nationales.
    Cette procédure dont les chances d'aboutir sont heureusement quasiment nulles malgré l'appui insistant de la Commission de Bruxelles, n'a, en effet, pu être adopté que grâce à la complicité de la pseudo-droite européenne regroupée au sein du très mal nommé Parti Populaire Européen (PPE) auquel appartient pourtant le Fidesz hongrois de Victor Orban.
    Au cours de son intervention, solennelle et déterminée, devant les eurodéputés, ce dernier n’a pas cherché à convaincre son auditoire, dont il estimait que l'opinion était « déjà faite ». Combattif et véhément, il a dénoncé une « vengeance » de ses opposants et martelé qu'il ne céderait à aucun « chantage ». « Je n'accepterai pas que les forces pro-immigration nous menacent, fassent un chantage et calomnient la Hongrie sur la base de fausses accusations ».
    Si ces forces pro immigration qu'évoquait Victor Orban, ont engagé le combat contre l'axe de la résistance qui se dessine en Europe et que la rencontre Orban/Salvini vient d'illustrer de manière emblématique, c'est que l'enjeu des prochaines élections européennes est pour eux vital : il s'agit pour les eurocrates immigrationnistes et mondialistes d'empêcher la diffusion salutaire de la substance réactive chimique naturelle qui pousse les peuples à ne pas mourir, et de dissuader d'autres pays de suivre les traces de la Hongrie, de l'Italie et de l'Autriche.
    Il y va, en effet, de la survie du Système. Un Système qu'il nous faut abattre avant qu'il ne soit trop tard.
    Le Parti de la France, incarnation politique de la vraie Droite nationale française, héritier de tant de combats menés pour les libertés, l'identité nationale et les valeurs civilisationnelles, s'inscrit dans ce grand renouveau populaire qui, de Rome à Berlin, de Stockholm à Vienne, de Budapest à Amsterdam, s’organise et peut demain embraser l'ensemble du continent dans le grand feu du réveil européen.
    Et nous, nous ne céderons rien.
    NDLR : Sur la Hongrie, lire le livre de Jean-Claude Rolinat, La Hongrie, sentinelle de l'Europe

    2017 hongrie jcr flyer.jpg

    Le commander en ligne cliquez ici

    Bulletin de commande cliquez là

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Zoom – Bernard Antony : Stop au génocide français !

    Invité de TV Libertés, Bernard Antony, président de l’AGRIF, ne mâche pas ses mots. Il lance un appel au refus de la “tsunamigration, à l’islamigration, à la culture de mort”. Il annonce aussi une manifestation le 29 septembre à la Mutualité à Paris.

     
  • Climat : l’obscurantisme est en marche

    800px-Procession_de_la_Ligue_1590_Carnavalet.jpg

    La preuve que la relativité générale d’Einstein (de 1915) est une calembredaine est que, en 1933, trente physiciens allemands déclarèrent leur mépris pour cette élucubration. Einstein leur répondit qu’une erreur relevée par un seul d’entre eux suffisait… Les 700 scientifiques cités, entre autres, par Libération seraient-ils, comme les scientifiques allemands en 1933, sortis du domaine de leurs compétences pour témoigner de leur parfait conditionnement par les médias soumis ? De fait, aucun physicien n’a jamais prouvé un rôle particulier du gaz carbonique (CO2) dans le climat. Certains ont cherché ce rôle mais il n’a pas été trouvé, pas plus que l’erreur dans la théorie de la relativité générale. Des physiciens comme Allmendinger, Holmes et beaucoup d’autres ont montré que le CO2 ne joue aucun rôle dans le climat.

    Alors, d’où vient cette élucubration « Le CO2 augmente à cause des actions humaines et nous risquons de voir la planète surchauffer, il est temps d’agir ! » ? Pourquoi toutes ces marches, ces manifestations ? Pourquoi ces actions voulues par nos responsables ?

    Le prix Nobel Svante August Arrhenius a émis l’hypothèse de l’effet de serre du CO2 en 1896. Il n’a jamais pu faire de mesures dans l’atmosphère. Cette théorie oubliée a été exhumée par l’ONU en 1986 pour créer une nouvelle terreur après celle que nous entretenions envers le monde soviétique… et le truc marche ! L’homme doit vivre dans la terreur, il doit craindre le danger et tenter de s’en protéger, et ceci comme tout être vivant.

    Depuis toujours, la terreur est exploitée par les puissants – sorciers, religions, tyrans… – qui ont l’intelligence de nous contrôler et de s’enrichir grâce à cette terreur. Les indulgences du Moyen Âge sont un exemple bien connu. Combien de basiliques Saint-Pierre pourrait-on construire à Rome avec la fortune de ceux qui s’enrichissent grâce aux « énergies renouvelables » ?

    Le seul grand pays qui produisait son énergie électrique proprement était la France ! J’étais convaincu que jamais elle n’abandonnerait son nucléaire, qu’elle serait fière de son ingéniosité et de la prévoyance du général de Gaulle. Las ! Le couple centrales au gaz-éoliennes, où les centrales au gaz doivent fournir 60 à 80 % de la production d’électricité, couple promu par des « écolos » comme Nicolas Hulot, entraîne une explosion de la pollution comme on observe dans le pays le plus pollué d’Europe, l’Allemagne. Allemagne qui persiste et signe. Il est vrai que Siemens s’enrichit… et Siemens n’est pas la seule entreprise à bien se remplir les poches.

    Le conditionnement « terreur – processions », comme au Moyen Âge, est efficace. Vrai qu’on ne parle plus de « processions » mais bien de « marches », vrai, aussi, que le résultat sera atteint, il n’y a pas de limite à la naïveté humaine ni à la convoitise de certains riches.

    Claude Brasseur

    http://www.bvoltaire.fr/climat-lobscurantisme-est-en-marche/

  • La fabrique de l’islamisme

    2708432773.jpg

    La Grande Mosquée de Paris 

    par Louis-Joseph Delanglade

    Les médias le présentent comme un proche de M. Macron dont « il aurait l’oreille ». Le titre seul de son rapport de 2016, Un islam français est possible, relevait déjà de l’utopie et de la provocation. Voici qu’aujourd’hui M. El Karoui, brillant intellectuel à la solide formation universitaire, passé lui aussi par les guichets de la banque Rotschild, récidive avec La fabrique de l’islamisme. Toujours pour le compte du très libéral et très bien-pensant  Institut Montaigne qui le publie sur son site. 

    On aurait aimé pouvoir créditer M. El Karoui(photo) d’avoir franchi, d’un rapport à l’autre, le pas lexical qui va d’islam à islamisme et attendre en conséquence de lui certaines vérités. M. El Karoui décrit certes fort bien les modalités de propagation de la lèpre salafiste qui gangrène les si mal nommées « cités » par un maillage très intelligent, lequel allie embrigadement intellectuel par internet et embrigadement physique dans les salles de sport. Les résultats sont épouvantables comme le montrent deux exemples fournis par le quotidien La Provence du 11 septembre : 20 à 25% des musulmans de Marseille seraient salafistes ; vingt-et-un mille personnes seraient inscrites en France au Fichier des signalements pour la prévention de la radicalisation à caractère terroriste. Mais la dénonciation du salafisme reste insuffisante si, comme le fait M. El Karoui, on refuse d’aller au bout de la chaîne des responsabilités. Sans doute parce qu’il pense lui aussi que l’immigration, c’est-à-dire cette immigration-là, est « une chance pour la France », il se garde bien d’identifier la responsabilité première : celle-ci incombe à tous les gouvernements (droite et gauche confondues) qui depuis un demi-siècle ont tous voulu et facilité une immigration de masse, essentiellement islamique. se montrant bien incapables d’empêcher l’entrée et l’installation définitive des indésirables et de lutter efficacement contre les agissements délictueux et terroristes d’une minorité de musulmans ; or, ces derniers, toujours plus nombreux et dangereux, n’existent, qu’on le veuille ou pas, qu’à travers leur communauté d’origine. 

    Rien d’étonnant, dès lors, si les principales propositions du rapport pèchent par hypocrisie et/ou par angélisme. Ainsi en est-il du renforcement de l’apprentissage de l’arabe dans les écoles, collèges et lycées sous prétexte qu’au cours des dernières années « le nombre d'élèves qui apprennent l'arabe au collège et au lycée aété divisé par deux [mais] multiplié par dix dans les mosquées. » La langue arabe est certes une langue digne à tous égards du plus grand intérêt, une langue que l’on doit pouvoir apprendre au même titre que plusieurs autres. Cependant, en proposer très précisément l’enseignement aux enfants de la communauté musulmane, c’est d’abord - quelle ironie ! - les stigmatiser en les renvoyant à leurs origines ; c’est aussi feindre d’ignorer que l’arabe est avant tout, pour des musulmans qui ne sont pas tous, tant s’en faut, « arabes », la langue du Coran. Il serait légitime, d’offrir aux élèves de France la possibilité d’apprendre une langue étrangère au même titre que d’autres ; avec M. El Karoui, on risque plutôt, vu le contexte et l’esprit de la mesure proposée, de conforter une population d’origine étrangère dans son « étrangèreté », lui permettant de se perpétuer davantage encore en tant que communauté étrangère. Peine perdue, de toute façon, car les parents ont donc déjà choisi l’arabe de la mosquée, c’est-à-dire celui de l’islam-isme. 

    Selon l’A.F.P., la « mesure phare » serait la création d'une Association musulmane pour l'islam de France. Avec pour objectif, selon M. El Karoui, « de créer une organisation neutre, indépendante des pays d'origine, indépendante de ceux qui tiennent aujourd'hui les mosquées  pour prélever une toute petite somme d’argent [dite « taxe halal »] sur chaque acte de consommation et réinvestir cette somme d'argent dans le travail théologique, parce que c'est la mère de toutes les batailles. » M. El Karoui veut ignorer la toute nouvelle Association pour le financement et le soutien du culte musulman, laquelle a pourtant deux avantages décisifs sur son projet : celui d’exister déjà contrairement à la sienne et celui d’avoir été créée par des musulmans et non par le gouvernement français. On n’en finitpas en effet, dans ce pays, de vouloir s’ingérer dans le modus vivendi de la communauté musulmane. Ainsi viennent de s’achever, ce samedi 15, les « assises territoriales de l'islam de France » : messieurs les  préfets de la République étaient invités à « faire émerger des propositions inédites » pour permettre au pouvoir exécutif de donner au plus tôt « à l'islam un cadre et des règles garantissant qu'il s'exercera partout de manière conforme aux lois de la République » (propos de M. Macron devant le Congrès). Comment ne pas être sceptique ? On sait bien que n’ont été un succès ni le Conseil français du culte musulman fondé par M. Sarkozy ni la mission de M. Chevènement à la tête de la Fondation des œuvres de l'islam de France. 

    Pour combattre l’islamisme, on prétend donc réguler l’islam et promouvoir un islam de France. L’islam en tant que religion « totalitaire », les musulmans en tant que communauté de plusieurs millions de personnes, accepteront-ils vraiment, sauf à se renier, de renoncer à « un mode de vie régi par les lois religieuses » (formulation de M. Zemmour), à des façons d’être et de vivre souvent incompatibles moins avec les « valeurs de la République » qu’avec celles d’une culture millénaire qui n’est pas la leur ? En clair : si des musulmans, dispersés ou en communauté(s) réduites et discrètes, peuvent peu ou prou vivre en France, l’idée qu’il puisse exister, globalement, un « islam de France », composante de la nation française, paraît une contradiction dans les termes. Si c’est bien au nom de cet utopique islam que M. El Karoui veut combattre l’islamisme, il y a fort à parier que son rapport restera lettre morte ou donnera naissance à une usine à gaz supplémentaire et que la situation continuera d’empirer.

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2018/09/17/la-fabrique-de-l-islamisme-6085074.html

  • Approximations, mensonges et fausse symétrie

    agora.jpgLors de son grand meeting de  rentrée politique hier à Fréjus (Var), Marine n’a pas manqué de pointer les menaces, de  désigner l’adversaire (l’idéologie portée par Emmanuel Macron et l’Europe de Bruxelles) et d’afficher les  hautes ambitions du Rassemblement national , en ce moment historique  ou nos idées sont déjà au pouvoir en Pologne, en Hongrie, en Italie…La présidente du RN  a cité  le sondage Odoxa  sur les intentions de vote aux élections européennes de mai 2019 ,  publiée vendredi  par Le Figaro. Il  qui indique qu’avec 21% des intentions de vote, la liste RN fait d’ores et déjà quasiment jeu égal avec  celle de LREM (21,5%),« les anciens partis (étant) relégués au rang de figurants ». De quoi apporter de l’eau au moulin du conseiller régional RN de PACA  Philippe Vardon,  lorsqu’il constate qu’« aujourd’hui, c’est le camp Macron/Merkel qui est isolé et nous qui nous inscrivons dans ce grand mouvement européen. » Un  statut d’opposant principal, confirmé par les enquêtes d’opinion,  les propos de M. Macron lui-même et implicitement validé par les persécutions  juridico-financières dont l’opposition nationale est aujourd’hui la cible.  Car c’est un vent mauvais pour le Système, un vent de fronde qui souffle désormais sur la macronie. Un autre sondage, Kantar Sofres OnePoint pour RTL, Le Figaro et LCI,  diffusé hier, indique que moins d’un Français sur cinq – 19%-  juge positif le bilan de l’ action d’Emmanuel Macron depuis son élection. « Le recul est très net,  constate Le Figaro , puisque la chute par rapport à la même enquête publiée en janvier 2018 fait état d’une baisse de 19 points d’avis positifs et d’un bond de 23 points d’avis négatifs (…).  C’est l’amélioration du pouvoir d’achat qui vient en tête des attentes des Français (55%) devant la baisse du chômage (40%) , la diminution des impôts (39%) et la maîtrise des problèmes de l’immigration (29%). »

    Démonétisé dans les mêmes proportions qu’un François Hollande à la même période, Emmanuel Macron perd de sa superbe auprès de toutes les catégories socio-professionnelles et de toutes les clientèles électorales. Président pro-business aux résultats économiques les plus mauvais de la zone euro comme l’a rappelé Marine, c’est aussi pour se démarquer de son image de président des riches que l’ancien banquier a multiplié les annonces   pour tenter de recoller les morceaux avec le peuple de gauche.

    Le chef de l’Etat vient ainsi de reprendre à son  compte, du moins sur le plan sémantique,  le vœu du candidat socialiste à la présidentielle de 2017,   Benoit Hamon, celui  d’un   Revenu universel d’activité, mesure  présentée le 13 septembre lors de l’annonce d’une plan  de lutte contre la pauvreté.  Dans Challenges  Delphine Granier étrille la manœuvre  : « À l’heure où le revenu universel multiplie les adeptes à travers le monde et jouit d’une aura progressiste de l’Afrique à la Silicon Valley, un homme politique en difficulté doit aisément être tenté d’afficher le label du revenu universelMais le dispositif voulu par Emmanuel Macron porte bien mal son nom…» Laurence Dequay dans Marianne  ne dit pas autre chose:  « ce revenu universel… n’a rien d’universel, au sens où l’entendent communément les économistes et les promoteurs du revenu de base universel. En effet, il ne s’agit pas d’une allocation qui serait versée à chacun, pour mieux vivre et ne pas être contraint d’accepter n’importe quel job payé au lance-pierre. Non, le revenu universel d’activité à la mode Macron est plutôt une nouvelle mouture de l’allocation sociale unique annoncée pendant la présidentielle, accordée sous condition de ressources…»

    Relevons que chez les libéraux de droite  le débat fait également  rage sur les éventuels  bénéfices et l’efficacité   du Revenu universel. Dans les quatre vérités hebdoClaude Goudron s’interrogeait: «Comment peut-on croire que notre pays, déjà le plus  so­cial-dépensier  du monde, avec une dette de plus de 4000 mil­liards d’euros (2170 + dette so­ciale avec les retraites des fonctionnaires non budgétisées + les dettes des entreprises natio­nalisées) pourrait se permettre cette nouvelle folie qu’est le re­venu universel ? Nous avons déjà condamné nos enfants et petits-enfants à payer toute leur vie nos incompétences, voire notre lâcheté. Y rajouter de 300 à 600 milliards d’euros  supplémentaires par an reviendrait à plomber également tous les deux  ou trois  ans une génération suivante !»

    Mais au nom d’un libéralisme bien compris, et dans la même publication François Schoenfelder , y voit au contraire  une arme contre le socialisme.   Le revenu universel (RU) permettrait selon lui  «  de faire les transitions d’un emploi à un autre ; il complétera les faibles émoluments ; et il pourra servir de revenu de base. Il réhabilitera aussi la famille, avec la possibilité pour l’un des conjoints de s’occuper de l’éducation des enfants. Son financement, même à 1 000 euros, ne pose aucun problème avec la flat tax (impôt à taux unique). Il ne faut évidemment pas l’ajouter aux 700 milliards de dépenses sociales ou publiques. Il devra, au contraire, se substituer à une très grande partie d’entre elles  (…). Trop d’État finit par tuer l’État. Le RU, c’est évidemment donner une plus grande responsabilité aux individus. C’est le contraire de l’assistanat collectiviste permanent qui les conditionne de la naissance à la mort. Chacun pourra organiser sa vie plus librement. Le RU participera à la croissance fondée sur les commandes et la consommation. L’impôt sur le revenu et la TVA, seront plus rentables (…). »

    En  mars 2016 sur LCI, Marine avait insisté sur les problèmes « de faisabilité et de financement »dudit revenu universel telle que le concevait M. Hamon et s’inquiétait aussi de la la philosophie générale sous-tendue par cette mesure, vue par beaucoup  comme une officialisation de l’assistanat,  une  déresponsabilisation/marginalisation accrue  des citoyens. «  Les classes moyennes françaises, notait la présidente du FN,  sont systématiquement les victimes des choix qui sont opérés. De plus en plus de gens obtiennent des aides sociales, mais ce sont toujours les mêmes qui ne les obtiennent pas et qui les financent. Ce ne serait pas le cas avec le revenu universel où tous les citoyens auraient un revenu, quel que soient leurs richesses. (…) Ça serait un bouleversement, car l’objectif est de remplacer l’intégralité de toutes les autres aides qui sont versées aujourd’hui. Ces dernières peuvent avoir un effet pervers car les Français de bonne foi peuvent se dire que s’ils travaillent, ils vivront moins bien que s’ils perçoivent des aides. Ça n’est pas sain.»

    Ce qui n’est pas sain non plus, c’est l’hémiplégie intellectuelle  du président de la république sur   la guerre d’Algérie et de son cortège de souffrances.  L’Obs l‘a relayé comme l’ensemble des médias français, M Macron  s’est rendu le 13 septembre au domicile de Josette Audin. « Il a reconnu devant elle la responsabilité de l’Etat dans la mort de son mari, Maurice Audin, mathématicien, membre du Parti communiste algérien (PCA), militant anticolonialiste, qui a été arrêté, torturé et tué par l’armée française en 1957, pendant la bataille d’Alger (…) La France n’avait jamais jusqu’alors accepté que la vérité soit dite, et avait maintenu la fable de l’évasion de Maurice Audin pendant plus d’un demi-siècle (c’est seulement en 2014 que François Hollande avais admis que Maurice Audin était mort durant sa détention).  Relevons que  c’est le très  immigrationniste   mathématicien et député LREM Cédric Villani,  qui s’est emparé du cas Maurice Audin (au nom de considérations historico-morales  très très faiblardes , indécentes  diraient  certains ) et qui pressait le  président de la République de  faire un geste….

    Nous l’avions  rapporté sur notre blogue  en décembre 2012,  au nom de la réconciliation franco-algérienne, M. Hollande avait rendu  hommage, lors de sa  visite  d’Etat en Algérie,  à  Maurice Audin dont une place porte le nom à Alger (comme à Paris). Ce dernier fut complice actif  des terroristes du FLN,  des poseurs de bombes qui tuèrent, mutilèrent des dizaines de nos compatriotes civils, hommes, femmes et enfants pendant la bataille d’Alger. Arrêté à son domicile par les paras à Alger le 11 juin 1957;  Maurice Audin ne fut en effet  jamais retrouvé..

    Bruno Gollnisch  faisait mine de s’interroger sur twitter jeudi dernier:   « Macron va-t-il présenter les excuses de l’Etat aux familles des Français d’Algérie tués rue d’Isly, abandonnés aux égorgeurs du FLN, enlevés, massacrés, comme les malheureux harkis ? »Non bien sûr, le en même temps macronien  à ses limites… Approximations,  mensonges et fausse symétrie qui  sont  plus généralement les marqueurs des 16 premiers mois  du successeur de François Hollande à l’Elysée. Rien de nouveau sous le soleil.

    https://gollnisch.com/2018/09/17/approximations-mensonges-et-fausse-symetrie/