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  • Le plan pauvreté d’Emmanuel Macron s’adresse d’abord aux « quartiers prioritaires »

    Le plan pauvreté d’Emmanuel Macron s’adresse d’abord aux « quartiers prioritaires »

    De Caroline Parmentier dans Présent :

    Le « bonus territoire » comme son nom ne l’indique pas, n’est pas réservé aux Français. Il est réservé aux « territoires ». C’est-à-dire aux « quartiers prioritaires » dans lesquels certaines catégories de population sont fortement représentées : hommes ou femmes ayant deux parents immigrés, descendants d’immigrés d’Afrique, etc.

    Le plan pauvreté de Macron sera doté de « huit milliards d’euros, répartis sur quatre ans » avec un système de financement « bonus » : un « bonus territoire » de 1 000 euros par place et par an pour les nouvelles places en crèche créées dans les quartiers prioritaires, un « bonus mixité » allant jusqu’à 2 100 euros par an pour les structures qui font davantage de place à la mixité sociale, et un « bonus handicap » de 1 300 euros pour l’accueil des enfants en situation de handicap. « Aujourd’hui seuls 5 % des enfants de quartiers défavorisés sont accueillis en crèche, contre 20 % ailleurs », souligne le président.

    Et vous, aurez-vous votre cadeau Bonus ?

    Le plan veut également mettre en place un meilleur accès à la cantine « en développant les repas à un euro » ainsi que la distribution de petits déjeuners aux élèves d’écoles maternelles et primaires situées en zone prioritaire, comme le préconisait un rapport de la Délégation à la prévention et à la lutte contre la pauvreté des enfants et des jeunes remis en mars. Lesquels petits déjeuners avaient été supprimés de toutes les maternelles de France dans les années 2005 parce qu’ils favorisaient prétendument l’obésité. Autre mesure phare : la mise en place d’une formation continue à destination des 600 000 professionnels de la petite enfance pour qu’ils puissent « favoriser l’apprentissage du langage avant l’entrée à l’école maternelle » et ainsi « réduire les inégalités liées à l’origine sociale ».

    « Dommage de ne cibler que les écoles d’éducation prioritaire, alors qu’il y a des situations de grande pauvreté partout », pointe Marie-Aleth Grard, d’ATD Quart Monde. […]

    https://www.lesalonbeige.fr/le-plan-pauvrete-demmanuel-macron-sadresse-dabord-aux-quartiers-prioritaires/

  • Blocage des universités : l’UNEF veut remettre ça !

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    C’était au printemps dernier. Des « zétudiants-diants-diants » en lutte, expression consacrée, là encore, contre la réforme Parcoursup, rêvaient de rejouer 68. Entre « cours alternatifs » et leçons de choses dispensées par les cheminots en grève alternative, ils votaient « la bordélisation des examens » et saccageaient les universités occupées. Particulièrement touchées celles de Toulouse, Nanterre, Tolbiac et Montpellier.

    Il est évidemment faux de dire LES étudiants, car ces casseurs-là n’étaient qu’une poignée, comparés à la population qui fréquente en France l’enseignement supérieur, mais leur pouvoir de nuisance, ou plutôt de destruction, s’est révélé inversement proportionnel à leur représentation.

    En juin, on estimait le montant des dégradations à cinq millions d’euros. Les travaux chiffrés et entrepris, le coût a été revu à la hausse : fin août, madame Vidal, ministre de l’Enseignement supérieur, a annoncé une facture de sept millions d’euros. « J’aurais préféré que cet argent permette de mettre en place de nouvelles pratiques pédagogiques ou permette des recrutements », disait-elle au micro de RTL, ajoutant : « On a connu des occupations de bâtiments, on a connu des assemblées générales, on n’avait jamais vu des gens venir casser dans les universités. »

    Casser, et sans doute aussi piller, puisqu’on apprend qu’en plus des réparations de maçonnerie, peinture, etc., il faut remplacer non seulement « des milliers de chaises » mais parfois, aussi, « tout le parc informatique ».

    Dans sa grande mansuétude, l’État annonce, par la voix de son ministre, que « le coût des réparations sera pris en charge par le ministère ». Et c’est qui, l’État ? Vous et moi, les taillables et corvéables à merci, les vaches à lait qui n’en ont plus à force d’être traites.

    Que les casseurs cassent, le contribuable paiera… c’est ça, la politique ! Alors, pourquoi s’arrêter en si bon chemin ? C’est, à l’évidence, la position de l’UNEF qui, le jour de la rentrée, appelle à Nanterre – l’une des universités les plus touchées avec un million d’euros de dégâts – à renouveler les blocages du printemps dernier. « Pour nous, cette bataille n’est pas finie », annonce Victor Mendes au micro de France Info« le printemps n’était qu’un avant-goût de la mobilisation et des luttes qu’on va mener contre ce gouvernement. On exige l’inscription de toutes les personnes recalées sur Parcoursup. On pense que ce qu’on a connu, les mouvements de grève dans les universités, c’est exactement ce qu’il faut refaire cette année pour que le gouvernement recule sur toute la ligne. » Ben tiens.

    Mendes est un pseudo-étudiant de 21 ans que Les Inrocks eux-mêmes qualifient d’« enragé », c’est dire. Un activiste du NPA, un « permanent de la révolution » (sic), chevelu touffu et jean crasseux, le mégaphone vissé au creux de la main, l’écume à la bouche. C’est la figure montante de l’UNEF, où il espère sans doute se forger la carrière que des études poursuivies mais jamais rattrapées ne lui offriront pas. L’extrême gauche est encore et toujours la pouponnière des cadres du PS, quand bien même cette gauche-là est moribonde.

    Jean-François Balaudé, le président de l’université, est inquiet : « La communauté universitaire a été très éprouvée par les événements du printemps, leur durée, avec les dégradations. On ne comprendrait pas que la mobilisation prenne la forme qu’elle a prise entre avril et juillet. Je pense qu’il y a moyen de s’entendre sur ces sujets-là. »

    Personnellement, je vois bien un moyen, en effet : virer Mendes et ses épigones. Car on ne me fera pas croire que ce type-là est réellement étudiant. Encore moins, s’il y est inscrit, qu’il suit les cours et passe avec succès ses examens.

    Il faut avoir le courage de faire du ménage. C’est, d’ailleurs, ce que réclament la grande majorité des étudiants qui, eux, demandent seulement à travailler.

    Marie Delarue

    http://www.bvoltaire.fr/blocage-des-universites-lunef-veut-remettre-ca/

  • Groupe PPE, qui a trahi la Hongrie ?

    Comme en 1956, la Hongrie a été trahie par le second parti de gauche qu’est la droite. Alors que le parti du président Viktor Orban siège dans leur groupe parlementaire, les élus des Républicains ne furent qu’une minorité à soutenir le courageux petit pays danubien et à refuser de voter les sanctions iniques de Bruxelles, dignes héritiers de Jacques Chirac, l’homme qui reçut le tyran Nicolae Ceausescu à l’Elysée, qui décora les mercenaires criminels du régime communiste de Valence et qui déclarait en 2000 que Cuba était plus démocratique que l’Autriche. Liste complète des votes des Français du groupe PPE :

    – Les héros : Ils ont voté contre et ils ne sont que 3.

    Angélique DELAHAYE (LR / Massif Central-Centre).

    Nadine MORENO (LR / Est).

    Franck PROUST (LR / Sud-Ouest).

    – Les déserteurs : Partisans de la méthode Asselineau (on ne participe pas aux débats gênants), ils sont 2.

    Renaud MUSELIER (LR / Sud-Est)

    Maurice PONGA (LR / Outre-mer)

    – Les centre-mous : Comme disent nos amis suisses, ils sont ni pour, ni contre, bien au contraire… ils sont 6.

    Michèle ALLIOT-MARIE (LR / Sud-Ouest)

    Arnaud DANJEAN (LR / Est)

    Rachida DATI  (LR / Ile de France)

    Geoffroy DIDIER (LR / Ile de France)

    Brice HORTEFEUX (LR / Massif Central-Centre)

    Philippe JUVIN  (LR / Ile de France)

    – Les zéros : au garde-à-vous devant les mondialistes et leurs diktats. Ils sont les plus nombreux, 9.

    Alain CADEC (LR / Ouest).

    Michel DANTIN (LR / Sud-Est).

    Françoise GROSSETETE (LR / Sud-Est).

    Marc JOULAUD (LR / Ouest).

    Alain LAMASSOURE (DVD / Ile de France).

    Jérôme LAVRILLEUX (DVD / Nord-Ouest).

    Elisabeth MORIN-CHARTIER (DVD / Ouest).

    Anne SANDER (LR / Est).

    Tokia SAÏFI (AGIR / Nord-Ouest).

    Hristo XIEP

    http://www.medias-presse.info/groupe-ppe-qui-a-trahi-la-hongrie/98003/

  • Pourquoi « le chef » Macron est déjà mort

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    « Pourquoi ‘le chef’ Macron est déjà mort ? »  Cet article de Polémia  n’a pas été écrit à la suite de l’affaire Benalla ni de l’effondrement de Macron dans les sondages… Non, il remonte à plus d’un an (août 2017). Son auteur Jacques-Henri d’Avirac, spécialiste du marketing, partait d’une analyse simple : fabriqué par Ismael Emalien (Havas, DSK), Macron n’était qu’un produit de grande consommation à rotation rapide et durée de vie limitée. Aujourd’hui le produit semble déjà périmé ! Sinon avarié. Polémia

    « Je suis le chef »

    N’est-il pas singulier de voir le président de la République se hisser sur la pointe des pieds à la veille du 14 juillet pour déclarer au général de Villiers, à l’armée et à la terre tout entière : « Je suis le chef » ? « Chef », il l’est assurément et incontestablement : chef de l’Etat, chef des armées… Mais cette déclaration sonne comme un aveu de faiblesse. Devoir ainsi rappeler une telle évidence n’est pas, c’est le moins qu’on puisse dire, une marque d’assurance personnelle et d’autorité politique.

    Capricieux, véhément, cet homme ne semble plus accepter la contradiction en voyant, dépité, s’effriter autour de lui un état de grâce dont la fragilité était pourtant bien prévisible. Emmanuel Macron est déjà mort mais il ne le sait pas encore. Le champion de Rothschild, LVMH, Niel, Drahi et Parisot, le chouchou de BFM, du Monde et de France Info, fut lancé très exactement comme une nouvelle savonnette ou un paquet de biscuits. Un « fast moving consumer good », diraient les marketeurs américains, c’est-à-dire un produit de grande consommation à rotation rapide et durée de vie limitée.

    Courbe de vie et bons génies

    Ils sont tous issus de sciences-po, HEC, Havas Worlwide et de la Fondation Jean-Jaurès. Ils ont puisé dans leur double culture (politique et marketing) les ressorts de la machine à faire élire dans un système néophile où règne en maître l’obsolescence programmée. Ils ont mis au point une stratégie implacable, sondé au cœur des cibles qualifiées, monitoré la démocratie participative, packagé le candidat, ajusté les thèmes de campagne et les éléments de langage.

    Ils maîtrisent réseaux sociaux, communication d’influence, e-militantisme, porte-à-porte digital, études socio-comportementales, mail-marketing et networking.

    Comme Google, ils savaient déjà hier ce que vous désirerez demain.

    « Ils », ce sont ces hommes de l’ombre qui ont remisé au musée des conseillers en tout genre les Seguelas et autres Saussez. Faiseurs de roi, mi-publicitaires mi-conseillers politiques, ils règnent en maîtres sur les codes, les médias et l’opinion. Il y a quelques années les Gilles Finchelstein et autre Stéphane Fouks avaient déjà le dessein de propulser DSK en haut de l’affiche en utilisant recettes et techniques de la campagne d’Obama. Mais ceci c’était avant le drame !… avant que le président du FMI ne se prenne les pieds dans sa braguette.

    Leur fils spirituel Ismael Emelien est aujourd’hui à la manœuvre. Il fut, sous le regard bienveillant de ses mentors, le marketeur de « En Marche ». Même parcours (de sciences-po à Havas), même recettes… Un cocktail qui se révèlera gagnant et pour lequel il se verra grassement récompensé par « le chef » : une nomination en qualité de conseiller spécial du président de la République. A peine trentenaire, le voici donc dans le costume d’un Jacques Attali ou d’un Henri Guaino, c’est dire le poids de cet ancien disciple du directeur général de la Fondation Jean-Jaurès, également directeur des études de Havas Worldwide (ex-Agence de communication euro RSCG).

    Dès l’automne 2015 notre jeune loup est sur le pont et probablement le premier « marcheur ». « Il faut que t’aies à chaque fois la caresse et la claque, sinon t’es pas audible », conseille-t-il déjà au futur candidat qu’il dote d’une potion magique, subtile mixture de singularité rassurante, d’innovation apparemment radicale et de détermination sereine. A la manière d’un industriel de l’agro-alimentaire il dose au maximum le taux de sucre afin de créer plaisir et accoutumance sans franchir le « bliss point », point limite au-delà duquel se développent écœurement et rejet. Il comprend très vite que son nouveau produit de grande consommation n’a pas vraiment besoin d’exprimer un programme qui pourrait être par essence clivant. Lorsqu’une marque lance une nouvelle tablette de chocolat sous un packaging appétant, vous ne cherchez pas nécessairement à décortiquer la liste des ingrédients !… Achat d’impulsion, achat plaisir, votre cerveau limbique est à la manœuvre et rien d’autre.

    Le jeune Ismael savait sans doute déjà que ce qui ferait élire son candidat serait un jour précisément ce qui le tuerait. En bon marketeur, il savait qu’un produit lancé sur une promesse purement néophile, répondant à une demande pré-identifiée, obéit à la logique du cycle de vie du produit… La fameuse courbe de Gauss, cette courbe en cloche sur laquelle tout brand manager qui se respecte essaie de retarder le plus possible la phase descendante.

    « Représidentialisation » de façade et gadgets politiques

    Pour retarder cette chute inéluctable, « le chef » pourra ainsi compter sur une artillerie lourde à double détente :

    • « une représidentialisation » du discours politique devenu plus rare et « Jupitérien ». Diffusant, chez ce pur produit des lumières et du business, un parfum très Ancien Régime ;
    • mais surtout une multiplication de gadgets politiques donnant l’illusion d’un changement profond, multipliant les postures nouvelles (sans pour autant inscrire de nouveaux positionnements), afin de remobiliser l’attention de l’opinion et des médias.

    Nous aurons donc à vivre d’autres « Poutine à Versailles » et d’autres « Trump à la Concorde »… Jusqu’à quand ce Jupiter en plastique recyclé fera-t-il vibrer nos chaumières et les cougars du monde occidental ? La forme est un fond qui remonte à la surface ; s’il n’y a plus de fond, les vernis se craquellent, le rimmel coule, les silicones migrent. Aussi lissée et apprêtée soit-elle, l’enveloppe s’effondre sur un vide abyssal.

    Après 2020, nos concitoyens en transit entre deux écrans publicitaires, en transat entre deux cures minceur, tétanisés entre deux attentats islamistes, lessivés entre deux pornos en réalité virtuelle, auront à choisir de nouveaux candidats comme on choisit entre une voiture hybride, une voiture électrique ou un dinosaure diesel. Leur dépendance à la nouveauté et son corollaire, la pléonexie (addiction au « toujours plus » et à l’insatisfaction permanente) devraient atteindre des sommets car nous sommes bien là sur la problèmatique d’une drogue dure et d’une pathologie dominante infiniment plus redoutable que les idéologies dominantes.

    Dans ce contexte, la tête de gondole Macron aura-t-elle suffisamment renouvelé son offre pour séduire à nouveau et engranger un nouveau quinquennat ? Il est vraiment permis d’en douter ! Mais il est aussi permis d’espérer que sous les gifles de l’histoire les peuples dépassent ce bien médiocre statut de consommateur.

    Nous crierons ainsi avec Nietzsche que « accepter d’autrui qu’il subvienne à des besoins nombreux et même superflus, et aussi parfaitement que possible, finit par vous réduire à un état de dépendance »… Et que crèvent donc ces dealers du système qui ont toujours à leurs lèvres le mot «  Liberté » pour mieux nous enchaîner !

    Et que cessent donc ces qualificatifs « Jupitériens » qui estampillent de simples mortels prétentieux sans vision ni projet !

    Jean-Henri d’Avirac 11/09/2018

    Crédit photopresidenciaperu via Flickr (cc)

    https://www.polemia.com/pourquoi-chef-macron-deja-mort-rediff/

  • Le discours de Viktor Orbán rentrera dans l’Histoire

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    C’est bien à un discours historique que s’est livré Viktor Orbán, le Premier ministre hongrois, face aux euro-députés, ce mardi 11 septembre à Strasbourg.

    Historique, en premier lieu, par les raisons qui motivaient sa présence dans l’Hémicycle européen. En effet, le Parlement devait se prononcer sur le déclenchement de l’article 7 du traité de l’Union européenne à l’égard de la Hongrie, aux motifs « de violations graves contre l’État de droit ». Auparavant, fin 2017, seule la Pologne avait fait l’objet des foudres de la Commission européenne, pour des motifs semblables. Rappelons que, surnommé « l’option nucléaire de Bruxelles », l’article 7 peut aller, si la procédure va à son terme, « jusqu’à priver le pays [concerné] de ses droits de vote dans l’UE ».

    Historique, cette intervention l’a également été en ce qu’elle se voulait une réponse claire et nette d’un État de l’Union européenne qui refuse de se plier aux injonctions d’une institution déconnectée des réalités vécues par de nombreux peuples européens. Au centre de ce procès en sorcellerie, la question migratoire. La Hongrie a, en effet, fait le choix de contrôler ses frontières. Situé aux marches de l’Union européenne, ce pays d’un peu plus de 90.000 km2 et de près de dix millions d’habitants se trouve confronté de plein fouet à des arrivées massives de migrants depuis plusieurs années. Incapables de gérer seuls ces flux de plus en plus massifs, et confrontés à des difficultés d’ordre public importantes, les Hongrois n’ont pas tardé à réagir en (re)confiant, depuis 2010, le pouvoir à Viktor Orbán, national conservateur et membre du Fidesz-Union civique hongroise.

    Historique, enfin, l’intervention de monsieur Orbán l’a été par le ton et les arguments utilisés. À aucun moment le Premier ministre hongrois n’a paru en situation d’infériorité. Bien au contraire, il a su développer un argumentaire de bon sens et dénoncer l’attitude ostracisante d’une Union européenne vis-à-vis de l’un de ses membres. Avec courage et détermination, Viktor Orbán a rappelé le passé d’un pays que l’Histoire n’a pas ménagé. Fondée à la fin du IXe siècle, la Hongrie fut à plusieurs reprises sous domination étrangère. En particulier placée sous la férule ottomane de 1541 à 1699, puis sous la tutelle des Habsbourg de 1867 à 1918, elle subit enfin l’emprise soviétique contre laquelle elle lutta les armes à la main en 1956. L’insurrection de Budapest, ou la révolution hongroise, qui dura du 23 octobre au 10 novembre 1956, fit des milliers de victimes et provoqua la fuite de leur pays de dizaines de milliers de Hongrois.

    Forte de ce passé, il est donc tout à fait compréhensible que la Hongrie de Viktor Orbán ne soit pas prête à baisser les bras face à une Union européenne technocratique et hors-sol. Bien plus : après les succès enregistrés par les forces politiques souverainistes dans de nombreux pays européens, il y a fort à parier que la Hongrie servira de modèle pour tous les peuples qui se trouvent confrontés, aujourd’hui, à des difficultés semblables.

    En votant, avec 448 voix pour, une procédure de sanction contre la Hongrie, il y a fort à parier que l’Union européenne, à la veille d’élections qui s’avéreront extrêmement importantes pour elle, aura commis une lourde erreur politique. En effet, incapable de gérer le problème migratoire, faute d’avoir su anticiper ses conséquences, l’administration bruxelloise se trouve contrainte, aujourd’hui, de recourir aux menaces de sanctions pour faire rentrer les États dans le rang. C’est oublier qu’en la matière, seuls les peuples sont souverains et qu’ils risquent fort, à leur tour, de sanctionner, l’année prochaine, les donneurs de leçons.

    Olivier Damien

    http://www.bvoltaire.fr/le-discours-de-viktor-orban-rentrera-dans-lhistoire/

  • Un journaliste de l’Express appelle à détruire une librairie de droite

    Un journaliste de l’Express appelle à détruire une librairie de droite

    6a00d83451619c69e2022ad3b0f14c200b.jpgJérôme Dupuis a publié un article dans L'Express intitulé Une librairie d’extrême droite à l’assaut du Quartier latin, tenue par François Bousquet, proche de Patrick Buisson et rédacteur en chef d'Éléments, la revue phare de la nouvelle droite. Le journaliste-militant termine ainsi :

    "En choisissant de s'afficher publiquement au coeur du Quartier latin, François Bousquet et ses quatre associés sont bien conscients qu'ils offrent une cible de choix aux "antifas" de toutes obédiences."

    François Bousquet lui a écrit une lettre ouverte :

    "Comme disait Georges Darien, vous faites un sale métier, journaliste, mais vous avez une excuse : vous le faites vraiment, mais alors vraiment salement. J’ai accepté de vous rencontrer sur la recommandation d’un ami commun et de vous ouvrir les portes de la Nouvelle Librairie. À la suite de quoi nous avons échangé une heure trente. J’ai eu tout le temps de vous expliquer en détail la nature de notre projet, nos ambitions, la ligne politique qui est la nôtre.

    Ouvrir, s’ouvrir aux paroles dissidentes, réfractaires, transversales, contre la Sainte-Alliance libérale-libertaire. Extrême droite !

    Je vous ai rappelé que, chez nous, beaucoup lisent les livres de Jean-Claude Michéa ; d’autres, comme moi, ceux de Pasolini. Extrême droite !

    Je vous ai précisé que la présence de Georges Valois, qui a payé de sa vie ses engagements (mort en déportation à Bergen-Belsen, en 1945) et aura passé toute sa vie militante et intellectuelle à unir gauche conservatrice et droite révolutionnaire, nous inspirait. Extrême droite !

    Je sais bien que tous les chemins mènent au point Godwin – Hitler, l’extrême droite –, mais avec vous on n’a pas le temps de s’asseoir qu’il est déjà atteint: « Une librairie d’extrême droite à l’assaut du Quartier latin ». Poum !

    Dupuis déclenche les menaces des « antifas »

    Vous n’êtes pas un bon enquêteur, mais vous êtes un bon indic de la police de la pensée. La conclusion de votre article le montre : « La proximité immédiate du Sénat, avec ses policiers et ses caméras, dissuadera-t-elle des activistes de vandaliser la librairie de la rue de Médicis ? »

    Les « antifas », qui sont les chiens de garde du Système – sans quoi ils ne bénéficieraient pas d’une telle impunité – n’en attendaient pas plus pour se déchaîner. Vous les connaissez bien : ce sont des gens comme vous qui les ont dressés à la manière des chiens de Pavlov. Ils salivent à l’évocation des mêmes mots « fasciste », « extrême droite », etc. Rabattre, comme dans une chasse à l’homme, la meute des « antifas » sur la proie. Cela s’appelle dans les écoles de journalisme la dé-on-to-lo-gie. J’y vois pour ce qui me concerne une « incitation à la violence ». Et un panneau devant notre librairie: « À abattre » !

    Et vous avez réussi au-delà de toute mesure. Dans la nuit même de la publication de votre article, des dégradations contre la devanture de la librairie ont eu lieu ; le lendemain, des menaces physiques à l’intérieur même de la librairie. Elles nous ont conduits à déposer plainte. Souhaitons que nous en restions là, sans cela votre pusillanimité aura été funeste."

    https://www.lesalonbeige.fr/un-journaliste-de-lexpress-appelle-a-detruire-une-librairie-de-droite/

  • Notre distingué Président est-il ignorant, sectaire ou à la poursuite de l’islamo-pétrodollar ?

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    Bernard Plouvier

    Dans le cadre de sa très remarquée saga people, notre grandiose acteur présidentiel vient de franchir une nouvelle étape : celle de la repentance envers les traîtres à l’État français en temps de guerre. Il fallait oser ; il l’a fait !

    Un communiste français travaille pour les rebelles algériens et se fait arrêter en 1957, en la ville d’Alger où, sur injonction du pouvoir socialiste, des soldats tentent de rétablir l’ordre. Après avoir été interrogé, le traître est abattu.

    On rappelle à celles et ceux qui l’auraient oublié que, de février 1956 au joli mois de mai 1958, le gouverneur-général des trois départements algériens et du Sahara – omnipotent et avec rang de ministre – était un ex-cacique de la CGT et ponte de la SFIO (le Parti socialiste) : Robert Lacoste.

    Si notre Grand Élyséen commence à lamenter le sort de tous ceux et de toutes celles (y compris des bébés) qui ont été illégalement tués durant notre belle histoire républicaine, il n’a pas fini de gémir, pleurer et « demander pardon ».

    Par exemple, on estime entre 15 000 et 30 000 (c’est une fourchette intentionnellement réduite) le nombre de Français abattus, en 1944-45, par des « Vengeurs Résistants » - quelques-uns authentiques, la plupart étant des « Résistants à la Popaul ». Bien des sujets sommairement exécutés n’étaient nullement d’ex-collaborateurs de l’occupant, mais des victimes de règlements de comptes personnels. Grand Président a du grain à moudre s’il veut réduire les fractures récentes entre Français.

    Si notre Glorieux Historien Présidentiel veut faire une grande œuvre de réconciliation nationale, il peut demander pardon aux descendants des 115 000 à 120 000 sujets exterminés de 1792 à 1794, dans les 773 communes du Maine-et-Loire, de Vendée, des Deux-Sèvres et de Loire-Inférieure (de nos jours : Loire Atlantique), soit la « race des Vendéens » exterminée sur ordre du gouvernement de la Ière République française.

    Évidemment, il n’y a pas de gisement de pétrole ou de gaz dans le territoire de la « Vendée militaire », donc pas de millions d’islamo-pétrodollar à glaner pour financer une future réélection… qui paraît de plus en plus problématique à mesure que s’accumulent les gaffes, les bavures, les mesures en faveur des nantis & des immigrés-envahisseurs, de façon parallèle à l’appauvrissement continu des autres Français.

    Un peu de décence s’impose. Il est des sujets plus urgents à régler que la glorification des traîtres au service des patrons de l’Internationale Communiste, très souvent criminels de masse, et moins encore celle des nervis de fellagas, dont beaucoup furent de répugnants tortionnaires et certains d’abjects terroristes.     

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2018/09/14/notre-distingue-president-est-il-ignorant-sectaire-ou-a-la-p-6084545.html

  • François Bousquet : « La meilleure réponse à apporter aux antifas est de se rendre à la librairie »

    Entretien avec François Bousquet, gérant de la Nouvelle Librairie, 11, rue de Médicis, dans le 6e, à Paris, menacée par les « antifas ».

    Vous venez d’ouvrir une Nouvelle Librairie (c’est son nom), située au cœur du Quartier latin. Elle a déjà été la cible de la mouvance « antifasciste ». Comment l’expliquez-vous ?

    Le procès Clément Méric a attiré dans la capitale le ban et l’arrière-ban de la nébuleuse antifasciste, les « antifas », déjà omniprésents à Paris. Ces gens-là se croient tout permis : ils entrent dans votre boutique, vous insultent, vous menacent et ressortent comme si de rien n’était. Circulez, y a rien à voir ! C’est une stratégie d’intimidation physique. Dans quelle mesure elle a été – demeure ? – tolérée. Elle fait, en tout cas, preuve de la mansuétude des médias centraux, comme si ces groupuscules détenaient le monopole de la violence physique dans les rues. Pour n’importe quelle autre organisation, on parlerait de milice paramilitaire ! Ici, non ! Au passage, comparez le nombre de gardes à vue des militants pacifiques de la Manif pour tous à celles des « antifas » qui saccagent les Abribus®, bloquent les universités, font pression sur les tribunaux et, désormais, s’attaquent aux librairies.

    Pourquoi cibler votre librairie ?

    Un article vipérin ou stalinien, comme on voudra, paru dans L’Express cette semaine, sous la plume de Jérôme Dupuis, nous assimilant à une librairie d’« extrême droite à l’assaut du Quartier latin » – tel est son titre –, a signalé notre librairie à l’attention des « antifas ». Il a sonné, pour ainsi dire, l’ouverture de la chasse à l’homme. Aussitôt dit, aussitôt fait. De ce point de vue, L’Expressporte bien son nom. C’est expéditif, comme la justice que le journaliste administre lui-même. Médiocre enquêteur, mais très bon indicateur. Car comment interpréter autrement la fin de son papier où il est écrit : « La proximité immédiate du Sénat, avec ses policiers et ses caméras, dissuadera-t-elle des activistes de vandaliser la librairie de la rue de Médicis ? » Jérôme Dupuis se cache derrière le point d’interrogation. Si le procédé est grammaticalement correct, il est déontologiquement scandaleux. Quel but poursuit-il en nous désignant ainsi nommément à la vindicte des nervis de l’extrême gauche ? Que notre librairie soit vandalisée ? On verra avec notre avocat, Me Frédéric Pichon, quelle suite juridique donner à cette affaire. Il a déjà enjoint L’Expressde retirer ce passage, qui est pour nous plus que litigieux. Mais le mal est fait. Dans la nuit même où le papier a été mis en ligne, des dégradations ont été commises contre la façade de la librairie. Le lendemain, une bande de cinq « antifas », casque à la main, venait nous menacer physiquement. Tant et si bien que nous avons été contraints de déposer plainte.

    Pourquoi avoir implanté votre librairie au cœur du Quartier latin ?

    Le Quartier latin abrite la plus forte densité de librairies au monde, certaines d’entre elles remarquablement achalandées, mais qui s’en tiennent, dans le meilleur des cas, à une neutralité idéologique. Rien, ou si peu, qui concerne nos idées, qui ne sont pourtant pas des maladies honteuses. Elles n’ont pas vocation à circuler sous le manteau, mais au grand jour. Il nous revient donc d’en finir avec l’invisibilité. S’affirmer, c’est s’afficher. Le combat culturel est aussi une guerre des images, une guerre des symboles. Il faut réinvestir l’espace public et le choix du Quartier latin s’est imposé à nous parce qu’il est le lieu symbolique du pouvoir intellectuel. C’est là que se trouvent les nouvelles générations d’étudiants. C’est aussi à elles qu’on s’adresse. Nous avons voulu créer un lieu susceptible d’accueillir toutes les voix du renouveau intellectuel à droite et de doter nos idées d’un outil de rayonnement. Ces idées (l’identité, la frontière, le recours au peuple) sont majoritaires dans l’opinion. Pas dans les médias. C’est tout le paradoxe de la situation historique actuelle. Le gauchisme culturel, pour reprendre le mot de Jean-Pierre Le Goff, détient à peu près tous les leviers du pouvoir et du contrôle social : médiatiques, politiques, juridiques, universitaires. C’est, pour lui, une rente de monopole. À nous, dissidents, il ne nous reste qu’à nous taire, sans cela, on nous bâillonne, au besoin par la violence. C’est le rôle des « antifas ». Nous priver de tout moyen d’expression et de circulation des idées, dont la librairie. Ce sont là les traits d’un système soviétiforme, comme on disait au temps de la gérontocratie brejnévienne, à bout de souffle. Plus il approche de la fin, plus il se crispe. Plus il est battu en brèche, plus il s’hystérise, plus il lance des fatwas et cultive un antifascisme d’autant plus incantatoire qu’il est imaginaire. Jamais le décalage entre le pays légal et le pays réel n’a été aussi profond.

    Que faire ?

    La meilleure réponse à apporter aux « antifas » est de venir soutenir la librairie en s’y rendant ou en y commandant des livres. Nous ne devons pas nous demander : jusqu’à quand tiendrons-nous ? Mais jusqu’à quand tiendront-ils ? Il faut retrouver le geste des dissidents soviétiques, et de Soljénitsyne en particulier, qui disait en substance : « Non, le mensonge ne passera pas par moi ! » Geste de refus individuel, début de la libération collective. Il en coûte souvent beaucoup, je l’admets volontiers, tant la pression sociale est forte. Certes, les risques encourus ne sont pas, aujourd’hui, les mêmes : nous ne finirons pas, comme les dissidents soviétiques, au goulag. Il n’empêche : on a vite fait de nous condamner à la mort sociale. Il appartient à chacun de nous de trouver la force mentale, la force spirituelle de dire : non, le mensonge ne passera pas par moi ! Et Dieu sait si le mensonge a acquis, dans notre monde, un caractère systémique. On pourrait presque dire que le Système dans son ensemble est une immense « fake news ».

  • Twitter : à l’ouest, toujours plus de censure

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    Au début de l’année 2018, nous vous révélions les pratiques de « shadow banning » qui permet à l’algorithme maison de rendre invisible (partiellement ou totalement) un compte sans que l’utilisateur ne soit prévenu ni ne puisse le réaliser. En juillet nous vous annoncions que Twitter avait fermé en deux mois plus de 70 millions de comptes :

    « Selon les déclarations de Del Harvey, vice-présidente « confiance et sécurité » (sic) de la société, Twitter est en train de faire évoluer la balance entre la libre diffusion de discours et la sécurité. Elle insiste « Un des plus grands changements est intervenu dans notre manière d’appréhender l’équilibre entre la liberté d’expression elle-même et le risque que cette liberté glace/effraie (chill en américain) le discours de quelqu’un d’autre ».

    Trump contre twitter

    Dans une série de tweets du 28 août 2018 Donald Trump, grand utilisateur de Twitter, accusait les grands réseaux sociaux américains de partialité :

    Quatre-vingt-seize pour cent des recherches “actualités Trump” sur Google renvoient vers des médias de gauche, c’est très dangereux (…). Il n’y a que des “fake news”, ils ont truqué les résultats pour n’afficher que les mauvais résultats… Google, Twitter et Facebook naviguent vraiment en eaux très troubles et ils doivent faire attention… C’est injuste pour une grande partie de la population », ajoutait le président américain.

    Le président de Twitter, Jack Dorsey, s’est défendu de toute partialité, il a reconnu qu’il votait pour l’aile gauche du parti démocrate mais assuré que ses opinions personnelles n’influaient pas sur une quelconque sélection sur son réseau.

    Citius, altius, fortius

    Pourtant Twitter semble avoir adopté la devise olympique du baron Pierre de Coubertin, du moins en ce qui concerne la fin de la liberté d’expression sur le réseau. Plus vite, plus haut, plus fort dans la censure. À la suite d’une campagne d’activistes de gauche, Twitter a supprimé nombre de comptes « conservateurs » ou qualifiés comme « extrémistes ». Le compte Infowars d’Alex Jones (près d’un million d’abonnés), déjà chassé de Facebook, et de YouTube a été supprimé le 6 septembre 2018. La société indiquant dans un communiqué « Mr Jones a posté des messages dans les dernières 24h, violant la politique du réseau qui interdit les menaces directes de violence et les formes de discours de haine ».

    Justice immanente ?

    Il y a parfois une justice immanente : malgré des résultats financiers enfin positifs (un bénéfice historique de 100 millions de dollars au deuxième trimestre 2018), l’action a chuté de 20% après cette annonce. Car la politique de censure de Twitter présente un écueil : la suppression de dizaines de millions de comptes, certains très actifs, entraine de facto une diminution de la fréquentation de la plate-forme. Moins de fréquentation, moins de publicité. Moins de publicité, moins de revenus.

    Il n’est pas toutefois certain que le sur-moi censeur de Twitter s’apaise. Twitter a racheté en 2016 la société d’intelligence artificielle Magic pony, une technologie employée pour traquer et éliminer les comptes non politiquement corrects. Et en 2018, vient de racheter Smyte spécialisée dans la « lutte contre les contenus haineux, le harcèlement et le spam ». Jack Dorsey aura la conscience tranquille.

    Article repris du site OJIM

    https://fr.novopress.info/

  • Algérie : la reconnaissance des crimes contre l'humanité perpétrés en 1962 par le FLN avec la complicité du gouvernement français s'impose

    6a00d83451619c69e2022ad3b0d744200b-250wi.jpgCommuniqué de l'Agrif :

    "Emmanuel Macron a donc décidé d’imposer à la France une nouvelle repentance par la reconnaissance de l’utilisation de la torture par l’armée française pendant la guerre d’Algérie.

    Il entend notamment reconnaître la responsabilité de notre armée dans l’élimination de Maurice Audin, militant communiste et actif collaborateur du terrorisme du FLN.

    Ceci va évidemment plaire à la nomenklatura toujours régnante de ce FLN responsable depuis 1962 de la stagnation de l’Algérie dans la misère et dans la privation des libertés.

    Mais Emmanuel Macron semble vouloir ignorer toujours l’abomination des immenses crimes contre l’humanité perpétrés en juillet 1962 à Oran où furent notamment enlevées, pour d’atroces destinations et horribles fins de vie, des centaines de femmes françaises de toutes origines, chrétiennes, musulmanes, juives.

    Et simultanément se déroulaient à Oran aussi des massacres des hommes, d’une indicible cruauté alors que l’armée française recevait du général Katz l’ordre impérieux exigé par le général de Gaulle de ne pas intervenir, de ne pas porter assistance à populations en danger de mort par tous les raffinements de la cruauté dont était capable la soldatesque FLN. Et il en était ainsi dans toute l’Algérie où furent massacrés des dizaines de milliers de fidèles harkis, selon les lieux enterrés vivants, brûlés vifs, dépecés, émasculés, énucléés.

    Le gouvernement français dans son ensemble et le général Katz, chef de l’armée française à Oran, ont ainsi délibérément collaboré avec les responsables des pires crimes contre l’humanité du FLN. Ils se sont donc rendus eux-mêmes complices de ces crimes contre l’humanité de milliers de leurs compatriotes.

    Macron fait d’abord porter sa sollicitude mémorielle pour des victimes de l’armée française en guerre contre le terrorisme FLN.

    On attend maintenant ce qu’il va faire pour la reconnaissance conjointe par les gouvernements français et algérien des crimes contre l’humanité dont l’État français, sous la férule du général de Gaulle, s’est rendu coupable en 1962.

    Lors de la prochaine journée d’Amitié Française le 29 septembre à Paris, nous proclamerons solennellement l’appel à la reconnaissance par l’État français de sa responsabilité d’autant plus lourde dans ces crimes contre l’humanité qu’il avait tous les moyens militaires de les empêcher."

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html