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lobby - Page 1026

  • La Grèce, toujours punie et punie pour toujours ?

    La Grèce n'est pas sortie d'affaire, malgré les déclarations triomphales et parfois indécentes de celui qui fut, un temps, l'idole de la Gauche radicale avant d'en devenir le meilleur ennemi et le symbole d'une trahison politique qu'il semble vouloir poursuivre jusqu'au bout : M. Tsipras, qui disait vouloir changer de logiciel politique en 2015 (et il était crédible de le croire), n'est plus qu'un social-démocrate même pas honteux qui reçoit les compliments du commissaire européen Moscovici, socialiste bon teint et européiste décomplexé. La construction européenne telle qu'elle suit son cours depuis les années 1970 a, en définitive, confirmé les craintes des « nationalistes » de l'époque (qu'ils soient gaullistes, communistes ou royalistes) ou d'un Pierre Mendès-France qui, dès 1957, s'inquiétait de l'idéologie « libéraliste » du Traité de Rome et de son manque d'ambition sociale.

    Aujourd'hui, la Grèce n'est plus vraiment souveraine : elle est prisonnière d'une Union européenne qui, telle Harpagon, s'inquiète plus de sa cassette que du sort des populations, et elle risque bien de l'être encore de nombreuses années, sans sursis. Aveuglée par les promesses, principalement économiques, d'une Union qui l'avait accueillie en 1981 et droguée, comme la plupart des pays du monde, à la logique infernale de la Société de consommation et au crédit, autre nom de l'endettement, la Grèce paye son « indiscipline financière » d'un prix plus élevé que ce qu'elle pourra jamais payer d'argent : la dévastation économique et sociale qui se marque par une désespérance des Grecs, y compris sur le plan démographique, comme une sorte de suicide programmé. Le témoignage de Lisa Stravroula, femme grecque de 40 ans, dans Le Pèlerin (28 juin 2018), est à la fois éclairant et terrifiant : « La crise nous dissuade d'avoir des enfants. Au chômage depuis neuf ans, je mange souvent à la soupe populaire. Je vis de petits boulots, quelques heures d'aide à domicile par semaine. Mais comme les retraites ont chuté[environ 40 % depuis 2010], mes clients âgés m'appellent moins. A temps partiel, mon mari plombier gagne 450 euros par mois. Nous payons un loyer de 300 euros. Ma mère ne peut pas nous aider avec ses 400 euros de retraite. Les Grecs travaillent plus pour gagner moins, avec un système médical en ruines [un tiers des Grecs ont purement et simplement renoncé à se soigner et l'espérance de vie recule en Grèce...], une protection sociale démolie. Ils se sentent humiliés de vivre ainsi. Alors, avoir des enfants dans ces conditions... Mon mari et moi y avons renoncé. » Dans le même temps, les jeunes Grecs ont massivement émigré vers d'autres pays d'Europe, voire vers les États-Unis, privant le pays d'une grande part de sa matière grise, tandis que les ports grecs (en particulier le Pirée) sont majoritairement passés sous contrôle de la Chine qui y voit un moyen d'y établir une « tête de pont » pour écouler ses produits en Europe, dans la stratégie des « Nouvelles routes de la soie »...

    Malgré une diminution du chômage et une croissance redevenue « positive », les conditions exigées (jusqu'en 2060...) pour la poursuite d'un soutien européen qui ressemble beaucoup à celui de la corde pour le pendu apparaissent extravagantes et peu crédibles sur le long terme, et les économistes restent largement sceptiques sur la réussite finale, ce qui n'est guère rassurant mais très révélateur. Les propos (1) du directeur général du mécanisme européen de stabilité, M. Klaus Regling, sont, à cet égard, à la fois cyniques et annonciateurs : « A la question de savoir si la dette de la Grèce pourrait être déclarée soutenable à long terme, Klaus Regling répond par la négative (…). Et combien de temps faudra-t-il, lui demande-t-on, pour que la Grèce fasse des réformes pour rassurer les marchés ? Là encore, la réponse en dit long : « La mise en œuvre des réformes est une tâche permanente. Elle n'est jamais achevée. C'est vrai pour tous les pays du monde, pour tous les pays de l'Union européenne, et donc aussi pour la Grèce. Peut-être un peu plus dans le cas de la Grèce, en raison de l'histoire récente de l'économie grecque qui met fin à une période d'ajustement difficile. » » Au moins, nous sommes prévenus : la Grèce n'est qu'un exemple, au double sens du terme, et la France pourrait bien connaître les « mésaventures » terribles de la Grèce et des Grecs si elle ne se conforme pas aux canons de la doxa libéraliste de l'Union européenne... La « réforme permanente » prônée par M. Regling rappelle la fameuse « révolution permanente » de Trosky qui autorisait tous les excès et toutes les injustices au nom de l'idéal à atteindre !

    De plus, il n'est aucune possibilité pour la Grèce d'amender les réformes imposées de Bruxelles et Francfort, et l'Eurogroupe le rappelle encore le 22 juin dernier, sans provoquer de réactions visibles en Europe, comme si la Grèce était désormais ce « parent pauvre » que l'on veut oublier pour ne pas entendre ce que sa situation nous annonce ou nous dit sur le système, sur ce modèle de société qui régit nos pays et, sans doute, le monde et peut-être l'avenir, si l'on n'y prend garde.

    Se contenter de ce constat serait bien une démission du Politique, et ce n'est pas vraiment acceptable : le premier combat des royalistes en ce domaine est de rappeler la nécessaire primauté du Politique sur l’Économique (dans l'ordre des moyens, et pour assurer les fins sociales de toute société humaine et ordonnée digne de ce nom), ce que de Gaulle avait résumé en deux formules fort capétiennes : « La politique de la France ne se fait pas à la Corbeille » (2), et « L'intendance suivra », qui marque bien que la décision politique l'emporte sur les simples considérations économiques, même si elle ne les méconnaît pas. La justice sociale n'est pas et ne peut pas être une sorte de variable d'ajustement, car elle est cette colonne vertébrale qui assure l'équilibre de toute société, de toute Cité humaine, et c'est à l’État politique de la garantir, quels que soient les oukases des féodalités financières ou économiques, ou ceux des institutions de la « gouvernance », que celle-ci soit européenne ou mondiale...

    Notes :

    (1) : propos rapportés par Alternatives économiques et reproduits sur le site de l'ESM, European Stability Mechanism

    (2) : La Corbeille, l'autre nom de la Bourse et du pouvoir de l'Argent...

    http://nouvelle-chouannerie.com/index.php?option=com_content&view=article&id=1502:la-grece-toujours-punie-et-punie-pour-toujours-&catid=52:2018&Itemid=63

  • Emmanuelle Ménard : "la PMA ne passera pas comme une lettre à la poste"

    6a00d83451619c69e2022ad35a9e18200c-800wi.jpgC'est aussi l'avis de...  Jean Leonetti, vice-président des Républicains, qui estime que "la mobilisation est possible".

    "Pour ma part, je suis opposé à l’extension de la PMA aux couples de femmes car elle conduira à terme à la GPA. D’ailleurs le Conseil d’Etat parle lui-même d’+équité et de discrimination+"."Sans porter de jugement moral, lorsqu’on a créé le PACS, on nous a expliqué que cela n'amènerait jamais au mariage pour tous. Quand celui-ci a été voté, il ne devait pas y avoir de conséquences sur la filiation. Nous voilà aujourd’hui à la PMA. Je ne vois donc pas pourquoi nous n’irions pas ensuite vers la GPA, malgré la position prise à ce sujet par le Conseil d’Etat et le gouvernement qui y sont opposés".

    "Emmanuel Macron avait dit qu’il fallait une société apaisée pour passer cette réforme, il ne l’aura pas !"."On dit qu’un président de la République a besoin de +marqueurs+: la réforme sur la PMA peut en être un et lui permettre de montrer qu’il est un dirigeant +libéral, progressiste et moderne+. Mais les sujets de bioéthique ne se résument pas à un combat entre les jeunes et les anciens, les conservateurs et les progressistes !"

    "Je crois comprendre néanmoins que sa majorité est divisée sur le sujet. Passer par-dessus celle-ci et une partie de la population me paraît bien risqué".

    Emmanuelle Ménard estime que "les gens se mobiliseront".

    "Les réseaux de la Manif pour tous sont encore très mobilisés".

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2018/07/emmanuelle-m%C3%A9nard-la-pma-ne-passera-pas-comme-une-lettre-%C3%A0-la-poste.html

  • Chasser Éric Zemmour de RTL, c’est reconnaître son influence intellectuelle

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    On se souvient de la chanson de Guy Béart et de son refrain : « Le premier qui dit la vérité/Il doit être exécuté. » Aujourd’hui, c’est à Éric Zemmour qu’on s’en prend une nouvelle fois : la chronique qu’il tient sur RTL, à 8 h 17, sera supprimée à la rentrée. Il conservera peut-être un créneau le week-end, mais on ne sait pas si c’est une fausse nouvelle (pour mieux faire passer la pilule) ou si la station hésite à l’exclure complètement, compte tenu de son audience.

    Nul doute que cette éviction réjouira les partisans de la liberté d’expression à sens unique. Éric Zemmour n’a pas que des amis au sein de la rédaction de RTL : on lui reproche ses positions sur l’immigration et sur l’islam, ou encore ses propos dans le mensuel Causeur, en octobre 2016 : « Moi, je prends l’islam au sérieux, je ne le méprise pas ! Je ne pense pas que les djihadistes soient des abrutis ou des fous. Je respecte des gens qui meurent pour ce en quoi ils croient. »

    La Société des journalistes de RTL, dans un communiqué, avait estimé « de son devoir de faire savoir aux auditeurs de la radio et à l’opinion son aversion pour des propos qui, à ses yeux, portent atteinte à la mémoire des victimes du terrorisme et à la douleur des familles. » Yves Calvi, qu’on aurait cru plus ouvert, avait lu un message de réprobation au nom de la rédaction et de la direction de la station, tandis que la SDJ du Figaro, où il tient une chronique hebdomadaire, avait « dénoncé sans réserve » cette sortie.

    Il faut une certaine dose de mauvaise foi pour feindre de croire que l’auteur du Suicide français aurait quelque estime pour les terroristes et puisse faire leur apologie : « Je ne respecte pas des gens qui tuent des enfants et des femmes », a-t-il assuré sur BFM TV. Il voulait surtout dire qu’il est irresponsable de ne pas prendre au sérieux les terroristes, de les tenir pour des fous ou des déséquilibrés, comme on a eu tendance à les présenter dans les premiers temps, et qu’ils sont d’autant plus dangereux que leurs convictions religieuses leur ôtent toute crainte de la mort.

    Les bonnes âmes peuvent être rassurées : cet abominable personnage sévira de moins en moins sur nos ondes ou sur nos écrans. D’aucuns regretteront qu’il n’en soit pas totalement banni, car ces prétendus défenseurs de la liberté d’expression sont les plus zélés pour couvrir d’opprobres et ostraciser ceux qui ne pensent pas comme eux. Ils accueillent comme des bienfaiteurs de l’humanité des révolutionnaires d’extrême gauche, qui cultivent la violence, mais conspuent tous ceux qui osent contredire leur vérité.

    On a beau vouloir censurer Éric Zemmour, on n’a pas encore inventé le moyen de faire taire tous ceux qui partagent ses idées. Dieu sait, pourtant, si le gouvernement s’y emploie, pour imposer la vérité officielle ! C’est la fierté de la France d’avoir des polémistes qui savent trouver la formule qui interpelle, qui dérange, qui suscite la réflexion. Tous n’ont pas le talent d’un Léon Daudet ou d’un Éric Zemmour, mais tous contribuent, par leur refus de se fondre dans le moule du politiquement correct, à la quête de la vérité et au salut de l’intelligence.

    Philippe Kerlouan

    http://www.bvoltaire.fr/chasser-eric-zemmour-de-rtl-cest-reconnaitre-son-influence-intellectuelle/

  • Sexe, race, religion, genre : la constitution se mêle de tout et s’emmêle

    Constitution Sexe Race Religion Genre
     
    La constitution assure l’égalité des citoyens devant la loi quelle que soit leur origine, leur religion, leur race : les députés ont supprimé ce dernier mot, en rajoutant le sexe mais pas le genre. Pour des raisons politiques obscures. Le nouveau texte se mêle de tout et s’emmêle un peu.
    Objectivement, cette révision de l’article premier de la constitution fera trois heureux : Adolf Hitler, Malcolm X et François Hollande. Le dernier parce que la suppression du mot race faisait partie de ses promesses de campagne, les deux autres, plus simplement, parce que la constitution n’assure plus l’égalité devant la loi de deux individus de races différentes. C’est objectivement indiscutable.

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  • Finances du RN : une décision inique, par Guillaume de Thieulloy

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    Le Rassemblement national a appris le week-end dernier que deux juges d’instruction avaient saisi à titre conservatoire un peu plus de 2 millions d’euros sur le premier versement de la dotation publique qui lui revient au titre du financement public de la vie politique.

    Cette décision, qui intervient dans le cadre de l’affaire des emplois « présumés fictifs » (comme disent joliment les médias dominants) au Parlement européen, est tout à fait extraordinaire.

    D’abord, parce qu’elle est appliquée hors de toute décision de justice.

    Aucun tribunal, à ma connaissance, n’a établi la culpabilité du Front national ou de ses députés dans cette affaire d’assistants parlementaires.

    Mieux, la compétence des tribunaux français, contestée par Marine Le Pen, n’est toujours pas confirmée par la justice.

    Quant au volet européen de l’affaire, la présidente du FN a quelques raisons de se plaindre de l’état du droit à Bruxelles, puisque les autorités bruxelloises sont, dans son affaire, à la fois juge, policier, huissier et partie civile !

    J’ai d’ailleurs découvert, à cette occasion, que l’Union européenne n’était pas signataire de la convention européenne des droits de l’homme.

    Mais revenons en France.

    Les juges d’instruction qui ont ordonné cette saisie sont tous deux proches de l’ultra-gauchiste Syndicat de la Magistrature.

    Ils sont aussi tous deux membres du Parquet national financier, installé par Mme Taubira, et dont on vit l’admirable impartialité, voici quelques mois, dans l’affaire Fillon.

    Là encore, Marine Le Pen a quelques raisons de douter de la parfaite neutralité de la justice.

    Soit dit en passant, cela ne signifie pas, comme les journalistes s’échinent à essayer de le faire dire à la présidente du RN, que le gouvernement aurait fait pression pour que cette décision ahurissante soit prise dans la torpeur de l’été.

    La couleur politique rouge vif des juges peut fort bien suffire à expliquer cette décision.

    Notons encore que cette décision n’est exigée par aucun impératif de sauvegarde financière.

    Le RN reçoit 4,5 millions d’euros par an de l’État. La justice aurait très bien pu saisir la somme hypothétiquement due après un jugement. De toute évidence, nous ne sommes pas ici dans le cas d’un trafiquant de drogue qui pourrait se sauver avec son « magot » avant que la justice n’ait fait son travail.

    Bref, tout porte à croire que cette décision est une décision de mise à mort de l’un des principaux partis d’opposition.

    D’après les dirigeants du parti, si rien n’est fait dans les deux mois qui viennent, soit pour suspendre cette saisie, soit pour assurer par d’autres moyens le financement du RN, ce dernier ne survivra pas à l’été. Il y a tout lieu de croire que ce soit bel et bien l’objectif de l’opération.

    Cela en dit long sur la conception de la démocratie des juges.

    Mais le problème est plus profond que ce que dit Mme Le Pen.

    Cette décision, manifestement inique, braque aussi les projecteurs sur les dangers du financement public de la vie politique. Il est malsain que les contribuables financent par leur impôt des partis qu’ils réprouvent. Et ce financement public, outre qu’il entraîne d’innombrables tentations de concussion en tout genre, est la porte ouverte à tous les arbitraires. Il faut revenir au financement des partis politiques par leurs adhérents et sympathisants.

    Guillaume de Thieulloy

    Tribune reprise de les4verites.com

    https://fr.novopress.info/211567/finances-du-rn-une-decision-inique-par-guillaume-de-thieulloy/

  • Au pays du grand délire

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    Bernard Plouvier

    Pour tout individu rationnel, le racisme est une stupidité statistique, alors que la répartition des groupes de populations par continent d’origine est une réalité, un fait d’observation.

    Il n’existe pas d’ethnie ou de groupe d’ethnies supérieurs… tant pis pour certain « peuple élu » qui se croit ontologiquement supérieur au reste de l’humanité : nul n’est issu de la cuisse ou de la tête d’une divinité, en laquelle nul n’est obligé de croire, d’autant qu’en matière de « seul vrai dieu », il existe énormément de concurrence. De la même façon, il n’existe pas d’ethnie inférieure.

    Un seul surdoué infirme la notion d’ethnie inférieure ; une poignée de crétins s’inscrit en faux contre la notion de peuple supérieur… et dans tous les continents, il y eut au XXesiècle tellement de marxistes de toutes les chapelles que l’on peut abandonner la notion grotesque d’ethnie supérieure.  

    Pourtant, le racisme existe. Bien des gens en sont quotidiennement les victimes. Or, nos brillantissimes élus du peuple viennent de biffer le mot « race » de leur vocabulaire, déjà assez pauvre, pour raison de « langue de bois ». Que nos démagogues à la Chambre ou au Sénat ne soient pas, en majorité, des surdoués, on le savait déjà. On ignorait qu’ils étaient tous délirants et inconséquents.

    Rejeter l’évidence du fait racial (un crâne d’Africain se différencie considérablement d’un crâne de sujet européen ou d’asiatique) est délirer. Si l’on supprime le mot « race », il est logique de supprimer l’accusation de « racisme ».

    En outre, la motion de retrait du mot « race » de la Constitution française (celle de la VeRipoublique) a été votée « à l’unanimité »… des présents, soit environ 150 élus surmenés. On ne savait pas que, pour envisager une modification de la Loi fondamentale d’un État, il fallait si peu d’élus. Un populiste, soit un lépreux selon la définition de Grand Président Macron, estimerait qu’il faut prendre l’avis du seul souverain légitime de l’État : l’ensemble des citoyens-électeurs, en un mot la Nation.

    Génial Président-Dictateur Général sait ce qu’il fait : il organise à la sauvette, entre Tour de France et coupe du monde & en période estivale, un escamotage de la réalité pour complaire à ses sponsors qui veulent métisser l’Europe occidentale et la faire envahir par des étrangers avides et brutaux, qui ne demandent qu’à obéir (au moins pour l’instant) à ceux qui leur proposent de mieux vivre en Europe que chez eux, sans trop se tuer au travail.

    Les avantages sont évidents pour Grand Président Immigrationniste. Qu’un policier noir tabasse un détenu blanc est d’autant moins du « racisme » que la notion de « race » disparaît de la nouvelle langue franco-macronienne. Qu’une excitée mahométane ait transformé le néologisme « souchiens » - censé désigner les Français de souche européenne – en « sous-chiens » n’est plus du racisme puisque le mot « race » disparaît. Idem, les termes de « cul blanc », de « face de craie » etc. ne sont pas racistes… et pour deux raisons aussi excellentes l’une que l’autre : il n’y a plus de « race » dans le dictionnaire franco-macronien et seul le Blanc est « raciste » (prononcer wouaaaciste, pour respecter le rhotacisme de certaines ethnies exotiques).

    Nier l’existence des faits, c’est-à-dire la réalité des races au sein de l’espèce Homo sapiens sapiens, est la définition même du mot « délire » et ce mot-là, non seulement il existe bien dans le dictionnaire, mais on peut affirmer qu’il est d’un usage ultra-courant en France macronienne.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Fausse querelle : Wauquiez / Calmels

    Les partis ne sont que des instruments de pouvoir, de conquête ou de conservation. Macron a dû constituer le sien, fait de bric et de broc… La gauche n’arrive pas à se reconstituer. Les Républicains peuvent-ils y arriver avant les prochaines échéances ? Mais que veulent-ils ? Du rififi, pourquoi ? 

    Tempête à la tête de Les Républicains. Laurent Wauquiez, le président, vient de destituer la vice-présidente, Virginie Calmels, qui contestait sa ligne. Ce genre de prise de bec ne doit pas surprendre en un parti dépourvu d’unité et tiré à hue et à dia par ses ténors du moment.

    3315668519.jpg[Photo : Virginie Calmels, une vice-présidente qui se voyait en présidente]

    Sarko-fillonistes et juppéistes

    Les Républicains n’ont toujours pas comblé le fossé qui sépare, chez eux, les juppéistes et centristes de l’amalgame des sarkozystes et autres fillonistes. Les dévots de l’ancien président de la République et ceux du candidat torpillé de la présidentielle de 2017 se sont unis pour imposer Laurent Wauquiez, le quadra qui les représente. Mais les autres n’ont pas désarmé.

    En vérité, cette querelle au sein du parti n’est pas nouvelle. Dès juin 2017, trois jours seulement après le second tour des dernières législatives, douze députés LR, conduits par Thierry Solère et Frank Riester, constituaient, avec leurs seize collègues de l’UDI, le groupe des Républicains constructifs, devenu ensuite le groupe UDI Agir et Indépendants, actuellement présidé par Jean-Christophe Lagarde (UDI) et Frank Riester (passé des LR à Agir), et qui envisage de se constituer en parti politique à part entière. Et Valérie Pécresse, la présidente de la plus importante région de France, l’Île-de-France, mène une opposition acerbe contre l’actuel président des Républicains, en fondant son propre mouvement « Libres ! ».

    La prétendue droite dure de Laurent Wauquiez

    Quelle est la raison de cette querelle ? Ce serait, de prime abord, l’opposition entre une droite dite « dure » ou authentique, incarnée par Laurent Wauquiez, Éric Ciotti et autres, et une droite dite « modérée », selon ceux qui se veulent sages, « molle » suivant le point de vue de ceux qui comprennent que le fond de l’électorat de droite est exaspéré.

    Les commentateurs de la vie politique s’accordent à penser que Laurent Wauquiez a opéré le choix d’une droite dite « décomplexée », selon un qualificatif à la mode, et intransigeante. Il entendrait ressourcer la droite à ses valeurs fondatrices. Il se présente comme socialement et moralement conservateur et plutôt traditionnaliste. Il se veut patriote, « national ». Il réclame un État fort dans le cadre démocratique, naturellement, capable d’assurer l’ordre et de sauvegarder la sécurité et la tranquillité de nos compatriotes. En économie, il est libéral et conservateur. Depuis le début du quinquennat de Macron, il a critiqué la politique économique et sociale du gouvernement, qu’il estime ne pas être assez drastique. Il s’est prononcé en faveur du plafonnement de l’ensemble des minima sociaux à hauteur de 75% du SMIC, pour l’instauration d’un jour de carence dans les congés maladie et l’obligation, pour les allocataires du RSA, d’effectuer cinq heures hebdomadaires de travail.

    Européen, il voit dans l’euro la condition de la stabilité économique de la Communauté, mais reproche tout de même aux politiques monétaires rigoureuses de Bruxelles de compromettre gravement les possibilités d’investissement des entreprises. Enfin, il se prononce en faveur d’une politique migratoire autoritaire, et des mesures exceptionnelles pour lutter contre le terrorisme.

    Le libéralisme européen de Virginie Calmels

    La faction opposée – au sein même de LR –, représentée naguère par Juppé, Copé, Nathalie Kosciusko-Morizet, Xavier Bertrand et consorts, aujourd’hui par Virginie Calmels, campe sur une tout autre ligne : libéralisme économique soutenu étrangement par le jacobinisme administratif d’État, européisme délibéré misant tout sur la construction européenne,

    État minimal sur les prérogatives régaliennes, renoncement de fait aux fondements théoriques et aux « valeurs » morales de la droite, recherche effrénée d’un consensus éthique et politique entre droite modérée, centristes et ce qui reste de la gauche sociale-libérale ou sociale-démocrate, souplesse dans la limitation de l’immigration et la lutte contre le terrorisme. Elle pourrait reprendre à son compte le propos du non-regretté Michel Guy en son temps, lequel se disait « de droite pour l’économie, de gauche pour tout le reste ».

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    [Photo : La France prisonnière des institutions européennes dans lesquelles elle s’est fourvoyée.]

    Une stratégie purement politicienne

    Les divers camps ainsi présentés, il est certain que les intérêts français sembleraient mieux représentés et mieux défendus par Laurent Wauquiez président de LR et président de la région Auvergne-Rhône-Alpes.

    Sauf que les choses ne sont pas si simples, et qu’il convient d’y regarder à deux fois, voire plus. En réalité, les gesticulations, les propos véhéments, les déclarations provocantes – et même dites en catimini ou prétendument – et les professions de foi solennelles de Laurent Wauquiez ne sont que les éléments d’une stratégie politicienne visant à reconstituer autour de sa propre personne –pour laquelle il rêve d’un destin élyséen – un grand parti tory à la française capable de faire rentrer dans le rang les libéraux purs et les centristes, de mobiliser l’électorat autour d’un programme audacieux – du moins en apparence – et du sentiment d’attachement – apparent lui aussi – « aux valeurs » patriotiques, nationales et morales fondatrices de la droite, afin de reconquérir le terrain perdu au profit de Macron et de LREM lors des élections présidentielle et législatives de 2017, et de remporter celles de 2022, en récupérant une partie de l’électorat FN, maintenant RN.

    Il faut bien comprendre une spécificité française à quoi se réduit de plus en plus la Ve République : tout n’est plus que stratégie électorale autour de l’élection majeure qu’est la présidentielle. Il ne s’agit que de se constituer une base électorale en additionnant les divers courants, ce qu’a fait Macron… et ce que les futurs candidats veulent tous faire. D’où les effritements rapides et les déceptions !

    Dans notre république, plus que dans toutes les autres démocraties libérales, il en va de plus en plus ainsi : les idées ne sont que des slogans, des cris ou des formules de ralliement, des mots d’ordre, des arguments publicitaires, des éléments de propagande, au service de la conquête du pouvoir. Une fois cette conquête réalisée, elles perdent toute importance. Pire : naguère utiles, elles deviennent encombrantes et nocives à l’action et à la liberté de mouvement du ou des nouveaux maîtres du pouvoir. C’est ce qui s’est vu avec les exemples de Chirac, puis de Sarkozy et, sur le versant gauche, avec celui de Hollande.

    Wauquiez n’est que candidat

    En octobre dernier, Wauquiez a reproché à Macron de n’avoir pas « d’amour charnel pour la France ». Mais lui-même s’en montrera-t-il vraiment pourvu quand il sera le maître, s’il le devient ? Il a également reproché aux divers traités et textes européens d’ignorer délibérément « les racines judéo-chrétiennes de l’Europe » et même aux billets de banque de ne pas comporter d’effigies de quelques Européens illustres, de peur d’éveiller les sentiments patriotiques des peuples fédérés par la Communauté. Et même, une fois en fonction, pourrait-il quoi que ce soit, prisonnier qu’il serait, comme tous les autres, d’institutions dans lesquelles la France s’est fourvoyée. Au fond, le Royaume-Uni, l’Allemagne, l’Italie sont plus libres que la France et ne parlons pas de Donald Trump ! Et de Poutine ! Et de la Chine !

    Wauquiez a commis un tract, jugé « inutilement anxiogène » par les centristes LR et UDI, intitulé « Pour que la France reste la France », qui se présente comme un manifeste de défense de l’identité française contre une Europe phagocyteuse et face à une dérive socio-culturelle liée à la prévalence des idées subversives, d’une part, et à la pression d’une immigration sans contrôle, d’autre part. Eh bien, ses adversaires peuvent se rassurer : devenu Président de la République, Wauquiez a toute chance de guérir bien vite de son prurit identitaire ! Et il s’accordera sur « l’essentiel » avec la classe dirigeante française qui sera bientôt la seule en Europe à maintenir cette ligne européiste. Du reste, et honnêtement, peut-on être à la fois un Européen partisan convaincu de l’euro et un patriote soucieux du développement des entreprises françaises ? Non, le temps ne montre que trop que cette gageure relève de la quadrature du cercle.

    Ces remarques valent pour les autres notables des Républicains. Ainsi, Valérie Pécresse, catholique et pratiquante, naguère très engagée dans la défense des Chrétiens d’Orient et la lutte contre le prosélytisme islamique en France, soutien de Sarkozy, dont elle fut un ministre important, s’est ralliée en 2016 à Alain Juppé au moment des primaires de la droite. Du reste, elle appartient, depuis seize ans – un bail ! – à la très libérale French-American Foundation, organisation constituée pour renforcer les liens entre la France et les États-Unis. Vigoureusement opposée, en 2013, à la loi Taubira instituant le mariage pour tous, allant jusqu’à proposer non seulement d’abroger cette mesure mais de dissoudre les mariages homosexuels conclus durant sa période d’application, elle a changé d’avis, et s’est ralliée à cette innovation qu’elle contestait ouvertement, « tout simplement parce que j’ai réfléchi » – à son plan de carrière sans doute –, affirme-t-elle à qui veut l’entendre, et parce qu’elle estime un retour en arrière, en la matière, « impensable humainement » ! Laurent Wauquiez lui-même, affiche sa bonne entente avec Sens commun, mouvement hostile au mariage homosexuel et proche des Républicains. Arrivé au pouvoir, il pourra le renvoyer à la niche.

    Ne nous laissons donc pas abuser par les rodomontades et les surenchères démagogiques des uns comme des autres ; elles relèvent de la stratégie électorale, voire de la simple tactique. L’alternance au pouvoir dans le cadre des institutions actuelles, en France plus particulièrement, n’amène que des personnes qui, malgré leurs dires, ne peuvent avoir aucune conviction forte, aucun principe intangible, aucune idée précise, aucun programme défini. Un Patrick Buisson, un Philippe de Villiers, un Éric Zemmour, une Marion Maréchal l’ont parfaitement montré. Tous ces gens, mutuellement opposés à certains moments, se réconcilient ensuite sans peine, car, précisément, rien de sérieux ne les sépare et ils ont trop besoin les uns des autres, ne serait-ce que pour faire semblant de s’opposer.  

    Valérie Pécresse, girouette assumée, « parce qu’elle a réfléchi ». 

     Yves Morel

    Docteur ès-lettres, écrivain, spécialiste de l'histoire de l'enseignement en France, collaborateur de la Nouvelle Revue universelle 
  • L'homme à abattre !

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    Le CRAN appelle RTL à "exclure de son antenne Éric Zemmour après sa chronique qui a déplu à certains (il a dit tout haut ce que tout le monde pense tout bas !).

    De plus ce qu'il a dit est juste :

    Seules les sociétés homogènes comme le Japon, ayant refusé de longue date l'immigration de masse, échappent à cette violence de rue.

    Privée de ses frontières, la France renoue dans les villes, mais aussi dans les campagnes, avec les grandes razzias, les pillages d'autrefois.

    Les grandes invasions d'après la chute de Rome sont désormais remplacées par des bandes de Tchétchènes, de Roms, de Kosovars, de Maghrébins, d'Africains qui dévalisent, violentent dépouillent et pillent.

    DROIT DE RÉPONSE D'ÉRIC ZEMMOUR, SUITE A SA CONDAMNATION.

    "J'aurais, selon les magistrats, dépassé les limites autorisées du droit à la liberté d'expression. Je crois savoir ce qu'est la liberté d'expression", a poursuivi le journaliste, citant : Montaigne, Voltaire et Zola. "Mais je ne sais pas ce que sont les limites de la liberté d'expression à l'heure actuelle en France ; où se situent elles ? Qui les détermine ? Comment et au nom de quoi les fixe-t-on ?" Comme il vaut mieux parfois une poignée de chiffres plutôt que de longs discours, tout ce qui suit est vrai, mais à vous de juger !

    ALLEMAGNE

    - Plus de la moitié des actes violents des moins de 21 ans sont commis par des Arabes. Nous ne pouvons pas nous taire dit Angela Merkel, Chancelière allemande.

    NORVÈGE

    - 100% des viols qui ont donné lieu à une plainte en 2008 à Oslo l'ont été par des immigrés « non occidentaux », en majorité musulmans et africains noirs.

    Ils viennent de pays qui ont un regard sur la femme totalement différent de celui qui règne en Norvège. Ces viols s'accompagnent d'une violence très importante. (statistiques de la police). 

    SUISSE

    - Plus de 96% des détenus sont des étrangers, en grande majorité musulmans (statistiques fédérales Suisses).

    ESPAGNE

    - 89% des détenus sont musulmans.

    ITALiE

    - les chiffres et les faits sont incontestables, nous avons aujourd'hui en Italie plus de 55 000 détenus parmi lesquels plus de 52 000 étrangers, arabes et africains noirs.

    65 % d'entre eux sont mis en examens, mais seuls 35 % sont condamnés. 

    FRANCE

    - 88% des détenus sont de religion musulmane. Rappelons que pour avoir osé dire que la majorité des trafiquants est noire ou arabe, une réalité connue de tous, Eric Zemmour, journaliste, s'est fait condamner pénalement.

    La France, ce beau pays d'accueil où les Français n'ont même plus le droit de dire de tristes vérités... !

    Finalement, il ne fait pas bon dire la vérité en France, pour être à l'abri de la Justice, il faut être homme politique et mentir.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Race : ôtez ce mot de ma vue, et le racisme sera (sûrement) résolu…

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    Jeudi, les députés ont adopté un premier amendement au projet de révision de la Constitution. Désormais, on ne dira plus dans l’article 1er que la République « assure l’égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d’origine, de race ou de religion », mais bien « sans distinction de sexe, d’origine ou de religion ».

    Avant de regarder la chose au fond, j’ai une question sur la forme : nos médias reproduisant tous à l’identique ou presque ce qui est sans doute la dépêche AFP, on peut y lire que cet amendement a été adopté « à l’unanimité », chose rare s’il en est. Néanmoins, je lis par ailleurs que cet amendement a été voté par 119 députés, or l’Assemblée en compte 577. Dites-moi, l’Assemblée, comment ça marche ??

    Bref, on s’est enfin débarrassé de ce vilain mot – la race – qui nous collait aux heures les plus sombres de notre histoire comme le sparadrap aux doigts du capitaine Haddock. Ce faisant, on l’a remplacé par le sexe. De vous à moi, je me demande si l’on a bien fait. Je me demande même si l’on ne va pas devoir le retirer fissa, lui aussi. Naïve, j’avais en effet cru comprendre que le sexe est, comme la race, une notion totalement obsolète. Une construction sociale sans fondement, quel que soit, justement, l’apparence offerte par le fondement de l’individu. Me trompe-je ??

    Peut-être faudrait-il être plus nuancé. Écrire par exemple « sans distinction de non-sexe », ou mieux encore : blablabla « l’égalité des droits de tous les citoyens.nes Lesbiennes Gay.es Bisexuel.les et Transgenres, sans distinction d’origine ou de religion ».

    Sur la question de la race – horresco referens ! – on peut lire également sur le site de L’Express un excellent papier de Pierre-André Taguieff, autorité en la matière puisqu’il est l’auteur de plusieurs livres sur le sujet. Hélas pour lui, je crains que son bon sens ne lui ferme à jamais les portes des dîners en ville…

    « Je pense qu’il y a une erreur de principe à vouloir adapter cet article capital de la Constitution aux croyances dominantes de l’époque présente, qu’elles s’habillent du savoir scientifique ou se réduisent à des modes idéologiques », dit-il en préambule, rappelant que la demande d’interdiction de ce gros mot traîne depuis le début des années 1990. Un débat y fut consacré auquel il participa lui-même au milieu de nombreux chercheurs, scientifiques et sociologues. Et de constater que « vingt-six ans plus tard, l’alignement sur la position la plus extrême semble avoir suscité une homogénéisation des opinions sur la question, au moins à l’Assemblée nationale ». C’est là, dit-il, « le plus petit dénominateur commun » de professionnels de l’antiracisme qui ne parviennent ni à s’entendre, ni à proposer des idées novatrices. Et de souligner combien « le spectacle est amusant » qui voit « tant de belles âmes farouchement unies contre un gros mot supposé dangereux, un mot souillé et porteur de souillure ». Or « il ne s’agit que d’un acte magique : supprimer le mauvais mot pour supprimer la mauvaise chose. Un acte de magie préventive ».
    Je dirais même plus : un acte apotropaïque. Adjectif qui qualifie « une chose qui éloigne le danger et qui maintient la sécurité ». Du sel par-dessus l’épaule contre le mauvais œil. Un poulet blanc égorgé sur une feuille de bananier contre les cyclones. La procession de saint Phallier à travers les vignobles du Cher pour éloigner la grêle…

    Enfin, une bonne chose n’arrivant jamais seule, on a échappé à la féminisation obligatoire des titres de fonctions dans la loi fondamentale : président ou présidente, Premier ministre ou Première ministre, ambassadeur ou ambassadrice, etc. Hélas, au train où vont les porcs balancés et les MeToo, je crains que ce ne soit que partie remise.

    Marie Delarue

    http://www.bvoltaire.fr/race-otez-ce-mot-de-ma-vue-et-le-racisme-sera-surement-resolu/

  • Coup de baguette magique de l'assemblée : le racisme n'existe plus

    6a00d83451619c69e2022ad3a08ba4200b-250wi.jpgLes députés ont supprimé jeudi, à l'unanimité des 119 députés présents (aucun député FN n'était dans l'hémicycle), le mot "race" de l'article 1er de la Constitution. Ainsi :

    "La France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale. Elle assure l'égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d'origine, de race ou de religion. Elle respecte toutes les croyances. Son organisation est décentralisée."

    Devient :

    La France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale. Elle assure l'égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction de sexe, d'origine ou de religion. Elle respecte toutes les croyances. Son organisation est décentralisée.

    L'ajout du "sans distinction de sexe", en ces temps cinglés d'idéologie du genre, peut laisser entendre que les sexes étranges revendiqués par les LGBTQIXYZ pourraient devenir égaux aux sexes naturels...

    Quant à la race, elle n'existe plus. C'est plus simple ainsi : en supprimant le mot, on croit supprimer les maux de racisme...

    Pourtant, lorsque le mot race a été introduit dans le préambule de la Constitution de 1946 puis repris en 1958, les constituants voulaient, après le nazisme, affirmer leur rejet des idéologies racistes. En supprimant le terme, vieille proposition communiste, ne va-t-on pas, finalement, vers la reconnaissance d'une République qui pourrait ne plus assurer l'égalité des citoyens devant la loi, selon leur race ?... Une République qui, aujourd'hui, élimine quasiment systématiquement les porteurs de la trisomie 21...

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html