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lobby - Page 1029

  • Bernt Herlitz, assistant dentaire, définitivement condamné en Suède pour avoir signalé des migrants se faisant passer pour mineurs

    Bernt Herlitz assistant dentaire condamné Suède signalé migrants mineurs
     
    La plus haute cour de Suède compétente en matière sociale vient de rendre son jugement dans l’affaire de Bernt Herlitz, assistant dentaire, qui avait perdu son emploi l’an dernier pour avoir signalé à l’Agence des migrations suédoise des cas de « réfugiés » se faisant passer pour des mineurs. Lesdits migrants avaient en commun d’avoir des dents de sagesse pleinement formés, ce qui permettait de constater avec certitude qu’ils avaient menti sur leur âge. Après diverses péripéties juridiques, Herlitz se voit définitivement condamné à verser près de 500.000 couronnes suédoises – près de 50.000 euros – pour avoir violé le secret professionnel.
     
    L’affaire commence en 2016. Herlitz, qui vit avec sa femme et sa fille de six ans dans l’île suédoise de Gotland, travaille tout comme son épouse pour l’institution publique locale d’hygiène dentaire de Visby, le Folktandvården, où de nombreux migrants viennent se faire soigner. Ensemble, ils assistent un séminaire professionnel sur l’évaluation de l’âge dans le domaine judiciaire et sportif.

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  • Theresa May face à la fronde des partisans d’un vrai Brexit, par Olivier Bault

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    Deux jours après que Theresa May eut présenté son nouveau plan pour un Brexit en douceur à ses ministres, celui pour la sortie de l’UE appelé aussi « ministre du Brexit », a annoncé sa démission dimanche peu avant minuit. David Davis, car c’est de lui qu’il s’agit, a expliqué dans sa lettre de démission, rendue publique, qu’il avait déjà accepté pas mal de propositions de Theresa May avec lesquelles il n’était pas d’accord, mais c’était parce qu’il pensait qu’un vrai Brexit restait possible. Un vrai Brexit, c’est un processus qui doit permettre rapidement au Royaume-Uni de recouvrer sa souveraineté, de voter lui-même toutes ses lois et de passer les accords commerciaux qu’il voudra avec n’importe quel autre pays. Mais avec le plan présenté par son Premier ministre vendredi – un plan pour lequel il n’avait pas été consulté, alors qu’il est le principal négociateur pour son pays –, David Davis estime qu’il n’y aura pas de vrai Brexit.

    Il s’agit en effet d’une nouvelle mouture du « nouveau partenariat douanier » déjà proposé par Theresa May (voir Présent du 18 mai), qui est une forme d’union douanière qui ne dit pas son nom pour ne pas choquer la majorité d’électeurs ayant fait le choix de la sortie de l’UE il y a deux ans. Avec le plan de May, le Royaume-Uni, pour préserver la liberté des échanges et l’absence de frontière physique en Irlande, adopterait toutes les règles de l’UE. Le parlement de Westminster pourrait certes refuser certaines règles adoptées à Bruxelles, mais cela impliquera alors une limitation de l’accès au marché européen pour les marchandises britanniques. Dans les faits, cela voudrait aussi dire que Londres doit se conformer aux jugements de la Cour de Justice de l’UE, chose que les partisans du Brexit veulent éviter à tout prix.

    A la suite du ministre du Brexit, deux secrétaires d’Etat ont démissionné, suivis lundi après-midi par le ministre des Affaires étrangères Boris Johnson, qui avait, comme David Davis et contrairement à Theresa May, fait campagne pour le Brexit avant le référendum de 2016. Selon Johnson, avec le plan de May le Royaume-Uni se dirige « vers un statut de colonie ».

    Au Parlement, le député conservateur Jacob Rees-Mogg mène la fronde à la tête d’une soixantaine de partisans d’un vrai Brexit et il a déjà annoncé, en ce qui le concerne, qu’il voterait contre le plan de Theresa May. Ne jouissant d’une majorité de quelques voix que grâce au soutien des unionistes nord-irlandais depuis les élections anticipées ratées de 2017, c’est le gouvernement tout entier qui pourrait tomber. Theresa May pourrait alors être remplacée par un autre leader des Tories chargé de mener le pays vers un Brexit « dur », y compris sans accord avec l’UE. Mais le problème, en réalité, c’est que malgré le vote des Britanniques, une majorité du parlement ne veut pas du Brexit, pas plus que Mme May, ou alors, si Brexit il doit y avoir, ils le souhaitent le plus partiel possible. Pour obtenir gain de cause contre la fronde dans son propre parti, le Premier ministre va toutefois devoir se tourner vers l’opposition, ce qui en retour pourrait bien alimenter les rangs des frondeurs Tories et fragiliser encore plus son assise au sein du Parti conservateur. Des frondeurs que viennent de rejoindre deux poids lourds du parti. Un vrai Brexit est encore possible.

    Olivier Bault

    Article paru dans Présent daté du 10 juillet 2018

    https://fr.novopress.info/

  • Pologne : des militants patriotes interrompent la première marche des fiertés à Czestochowa

    La première marche LGBT à se dérouler dans la ville polonaise de Czestochowa a été interrompue par des contre-manifestations organisées par des militants nationalistes, conservateurs et catholiques, malgré la présence de la police qui a ensuite séparé les deux rassemblements.

    https://fr.novopress.info/

     
  • Yves-Marie Adeline : Macron, un président aussi puissant qu’un roi ?

    Par Yves-Marie Adeline 

    Dès hier dans Boulevard Voltaire, Yves-Marie Adeline a réagi au discours d'Emmanuel Macron devant le Congrès. Il le fait en rappelant qu'il ne serait possible de « redonner force à notre vieil État français » qu'« qu’avec une dynastie au sommet de l’État » Nous ne disons rien d'autre. C'est pourquoi nous lui laissons ici la parole.  LFAR

    Il paraît qu’à l’ombre des grands chênes ne poussent que de petits glands.

    Dans son souci de redonner force à notre vieil État français, De Gaulle avait imaginé un président aussi puissant qu’un roi, mais qui laisserait le soin quotidien des affaires à un Premier ministre, dont la fonction elle-même évoque la Monarchie : il n’y a pas de Premier ministre dans une République normale. Ainsi le Président sous la Ve République donne-t-il les grandes orientations, tandis que le Premier ministre a la charge de gouverner le pays en tenant compte des orientations présidentielles.

    En procédant à une sorte de mariage entre la Monarchie et la République, De Gaulle a enfin guéri l’État français de la faiblesse dont il souffrait depuis la chute de Napoléon III. Mais à vrai dire, le projet gaullien ne pouvait durer qu’avec une dynastie au sommet de l’État, à défaut de quoi le chef de l’État redeviendrait après lui un simple chef de parti politique qui a gagné une élection. Finalement, c’est l’esprit républicain qui l’a emporté, et l’on voit désormais s’estomper la figure résiduelle du premier ministre, tant il est vrai qu’aujourd’hui à Versailles, le Président Macron n’a guère prononcé qu’un discours de politique générale. Il vient d’ailleurs de proposer aux parlementaires de pérenniser cette pratique qui relève du gouvernement, pas d’un chef d’État.

    Il est bien dommage que les peuples se désintéressent des questions touchant aux institutions, car c’est bien là qu’ils y découvriraient l’origine d’une bonne partie de leurs maux.  

    Ecrivain 
  • L’islamo-gauchisme s’installe sur les réseaux sociaux, sous le faux-nez d’AJ +

    L'Incorrect alerte :

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    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • La décadence occidentale – Le déclin de la culture

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    Par Ivan Blot, ENA, docteur ès sciences économiques, inspecteur général honoraire de l’administration

    Les lecteurs de Polémia connaissent bien Ivan Blot qui fournit régulièrement des textes éclairant, tant sur l’actualité que sur divers concepts philosophiques et historiques. C’est avec plaisir que nous partageons avec vous le troisième volet d’une série de quatre articles consacrée aux grands facteurs de la décadence occidentale.
    Polémia

    Après l’analyse du déclin religieux et du déclin politique, on en vient au déclin de la culture. Au départ, la culture et la science ne font qu’un, puis la science constitue son domaine propre à la recherche du vrai. La culture conserve plutôt la recherche du bien et du beau. Sans un minimum de socle moral, la recherche du vrai est impossible. La science en Occident se porte plutôt bien. Encore que la censure existe parfois et relève la tête… C’est le politiquement correct au nom d’un intégrisme égalitaire répressif : on ne peut plus porter des jugements généraux sur les femmes ou les Noirs par exemple, ce qui est une marque de parfaite intolérance.

    Mais le phénomène majeur est lié à l’effacement de la mémoire historique tant dans l’art que dans la morale.

    L’effacement de la mémoire historique artistique et l’appauvrissement de l’art

    L’art dit contemporain est un art d’une société atteinte collectivement de la maladie d’Alzheimer. Le rejet de toute tradition est la cause de ce dramatique appauvrissement. Il est lié au déclin religieux qui fournissait la majorité des thèmes. Mais, il va au-delà pour « déconstruire » toute représentation du réel. On ne voit plus ni les paysages de la patrie ni les visages de nos compatriotes (sauf en Europe de l’Est). Les tableaux « abstraits » occupent les murs des bâtiments officiels et constituent un nouvel « art officiel » promu par les oligarques cosmopolites au pouvoir. Byzance a connu cela il y a plus de 1 000 ans avec l’iconoclasme qui engendra des guerres civiles mais qui fut vaincu jusqu’à maintenant. On a eu des poussées iconoclastes avec le protestantisme (destruction de statues des églises notamment) et lors de la Révolution française (dénoncées comme vandales par l’Abbé Grégoire). On défend la liberté mais en son nom, on détruit l’héritage des traditions. On ignore la distinction hiérarchisant et nécessaire des trois fonctions souveraine, religieuses et guerrières tournée vers l’économie et tout est réduit à la fonction marchande qui demande en moyenne moins de vertus morales.

    Les artistes figuratifs sont alors martyrisés ou marginalisés sauf sans doute en Europe de l’Est et en Russie. Le savoir artistique décline : un Bach est-il possible aujourd’hui ?

    Le déclin de la morale est lié au déclin de la tradition

    La morale est liée à des traditions anciennes qui ont fait leurs preuves. Le prix Nobel Hayek explique pourquoi : parmi les savoirs humains, certains sont formalisés, c’est le cas dans les sciences. Mais d’autres savoirs sont transmis par des millions de pratiques. Le meilleur exemple est notre langue. Personne n’a créé par un projet délibéré et planifié la langue française qui est une merveille. La morale traditionnelle, c’est pareil. Sur les points essentiels, toutes les morales traditionnelles disent la même chose : famille, avortement, interdiction d’assassiner, honnêteté, etc… Les expériences des siècles dans les peuples divers donnent des résultats identiques : les peuples qui méprisent la famille disparaissent et ceux qui méprisent la propriété tombent dans la misère. L’URSS qui sous Lénine voulait détruire la famille est revenue en arrière avec Staline. Mais pour la propriété, il a fallu dissoudre l’URSS  elle-même.

    Or, le drame est que les injonctions de la morale ne satisfont ni nos instincts primitifs ni notre raison logique. Maintenir une morale salutaire suppose combattre sur ces deux fronts. L’Occident a un siècle de retard en ignorant ce savoir qui n’est ni instinctif ni rationnel. Le patriarche russe Cyrille l’explique très bien dans son livre traduit en français aux éditions du Cerf L’Evangile et la Liberté ; les valeurs de la Tradition dans la société laïque. En Occident, écrit le patriarche, « l’homme est transformé progressivement en un esclave de ses instincts et perd ses repères vitaux. L’image de Dieu s’efface en lui et il cesse d’être homme au sens propre du terme, se réduisant à une sorte d’animal de consommation ». Une foule impersonnelle se forme autour d‘une anti-culture qui est une régression vers la barbarie. Le déracinement produit par l’immigration de masse renforce cette régression culturelle, morale et esthétique.

    Les anciens Grecs qui nous ont transmis la culture classique commençaient l’enseignement non par l’informatique mais par la morale du héros Achille puisée dans l’Iliade. La volonté d’exceller, le courage de combattre (agon en grec), la capacité à garder la mesure et à fuir les excès (metron), la culture de l’amitié entre citoyens (philia) étaient essentiels. Nous avons « liberté, égalité, fraternité », mais Dostoïevski montre dans son œuvre Les Frères Karamazov que sans l’amour chrétien, ces trois termes ne mènent à rien : la liberté peut mener au crime (c’est pourquoi le gangster américain Al Capone en faisait l’éloge sans limites), l’égalité pousse à la haine sociale d’où les massacres de la Révolution française et du bolchevisme, la fraternité sans amour est un principe mafieux.

    C’est pourquoi l’exemple russe post communiste est si important. La culture occidentale inspirée de Platon et du Christianisme s’est effondrée suite à la révolution française et aux idéologies socialistes du 20e siècle. Les années 1960  ont continué à détruire les traditions au nom des instincts et d’une raison dévoyés. Mais nous avons un critère pour juger des réformes politiques : servent-elles la mort ou la vie ?

    La culture (souvent très liée à la religion) a été inventée pour préserver la vie. Or, les signes d’une culture de mort (comme disait le pape Jean-Paul II)  se multiplient dans la modernité : effondrement de la natalité, avortements en masse, euthanasie légale en progression, laxisme pénal, dont le point d’orgue est la suppression de la peine de mort, plus généralement montée du crime et des incivilités.

    Le remède est de comprendre l’importance de la sauvegarde des traditions (voir les philosophes Pascal, Burke, Hayek, Berdiaev entre autres) et de s’appuyer pour les défendre sur une démocratie authentique (la Suisse rurale étant un assez bon exemple selon Soljenitsyne dans son livre Le Grain tombé entre les Meules).

    « Le poisson pourrit toujours d’abord par la tête » dit un proverbe du peuple. C’est ce qui nous arrive à l’Ouest. Le peuple reste sain dans ses réflexes esthétiques et moraux, en majorité et cela s’améliore chez les plus jeunes. Les vieilles élites soixante-huitardes sont les plus pourries en majorité. Le mouvement culturel de retour aux traditions a commencé à l’est mais se  propage à l’ouest. Ce sera bientôt un séisme politique. Les compromis seront très difficiles car les élites refusent l’expérience populaire et sont murées dans une idéologie qui a un siècle de retard. Quelles formes ce conflit prendra ? L’avenir proche va nous le dire.

    Ivan Blot 06/07/2018

    https://www.polemia.com/decadence-occidentale-declin-culture-ivan-blot/

  • Le Conseil constitutionnel pour l’immigration de masse, par Francis Bergeron

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    Le prétendu « délit de solidarité » consistant à encourager, favoriser les filières d’immigration clandestine allait-il rester un délit ? Très habilement, les associations de soutien et d’encouragement au grand remplacement avaient posé une question prioritaire de constitutionnalité (QPC). Pouvait-on faire condamner des individus ou des réseaux de soutien aux clandestins, aux sans-papiers, si ces réseaux agissaient non pour des raisons financières, mais bénévolement, sur des bases idéologiques, « humanitaires » ? Non. Non, il est impossible de poursuivre et de les faire condamner s’ils ne sont pas mus par l’appât du gain. Cette décision est un tournant qui vient ruiner tout le dispositif législatif censé nous assurer la maîtrise de l’immigration, le droit des Français à contrôler qui vient chez eux, pour y faire quoi et pour combien de temps.

    Le Conseil constitutionnel s’est tout simplement livré à une analyse basique de la formule « liberté, égalité, fraternité ». La fraternité étant un principe constitutionnel, puisque référencé dans le préambule de la Constitution, toute personne, toute association, qui aidera des illégaux, des clandestins, en leur faisant passer la frontière, en les logeant, en les nourrissant, en leur fournissant des avocats, des formations, un travail (lui-même clandestin) sera considérée comme accomplissant un acte licite – et plus que cela, un acte humanitaire, un acte de fraternité.

    Un appel d’air sans précédent

    Depuis cette décision du Conseil constitutionnel, ce vendredi 6 juillet, c’est l’ébullition dans les organisations du prétendu antiracisme, et aussi au PC, chez les Insoumis, les Ecolos, dans les groupuscules. Toutes préparent des programmes au grand jour pour aider les clandestins à franchir nos frontières, et mettre en place, officiellement cette fois, les moyens matériels de la submersion migratoire.

    Certes, les passeurs professionnels – qui se font rétribuer pour transférer les migrants en Europe – ne sont pas concernés par cette interprétation de la Constitution. Et leur activité ne sera pas légalisée. Mais les migrants auront-ils encore besoin de passeurs rémunérés, alors qu’une multitude d’associations – elles-mêmes subventionnées par l’Etat – et les collectivités territoriales le feront, dans les faits, de la façon la plus officielle ?

    La décision du Conseil constitutionnel est gravissime. Elle constitue un appel d’air sans précédent pour tous ceux qui veulent converger vers l’Europe, et désormais vers la France avant tout.

    Les macronistes soulignent que nous conserverons la liberté d’accueillir ou pas les clandestins. Mais quand on sait que 90 % de ceux qui parviennent à entrer chez nous y restent, ce chiffre sera désormais de 100 %, et 100 % d’une masse fortement gonflée par ce message d’encouragement.

    Les LR regrettent la décision, mais ils sont piégés puisque le principal argument qu’ils mettaient habituellement en avant pour refuser l’immigration de masse, sans sortir du politiquement correct, était le rôle des passeurs mafieux, qui disparaîtront d’eux-mêmes avec cette mesure. Le Rassemblement national souligne pour sa part que cette décision constitue « une violation des droits de la nation française ». Elle sonne même la fin de la nation française.

    Nous avons donc à présent, d’un côté des Alpes un pays qui annonce clairement la tolérance zéro pour l’immigration, et de l’autre côté un pays dans lequel partis politiques, syndicats, associations, municipalités vont s’engouffrer dans l’énorme brèche ouverte par le Conseil constitutionnel.

    Les conséquences se feront sentir extrêmement vite sur nos équipements, notre sécurité, notre taux d’emploi, nos régimes sociaux, etc. Mais la vérité des chiffres sera sans doute cachée le plus longtemps possible aux Français.

    Conséquence de la position aberrante de la Cour de Cassation : s’opposer aux actes non rémunérés de soutien aux migrants, par exemple une aide au franchissement de frontière devient donc un délit. Les premières victimes seront les autorités préfectorales des Alpes maritimes, et les Identitaires, qui peuvent être poursuivis pour délit d’atteinte au droit de fraternité, garanti par la Constitution

    Francis Bergeron

    Article repris du quotidien Présent

  • Omar Sy, pour la direction de la SNCF, est « intouchable »

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    Qui ne connaît pas Omar Sy, cet acteur né à Trappes de parents africains, drôle et émouvant dans le film Intouchables, qui lui valut, en 2011, un César ? Or, justement, intouchable, il l’aurait été selon Closer.

    Partant en vacances avec son épouse Hélène et un de ses enfants, le comédien aurait eu, gare de Lyon, mercredi 4 juillet, des échanges peu amènes avec un employé de la SNCF. Voulant monter dans le train avec sept bagages, il se serait fait interpeller par des contrôleurs qui lui auraient fait remarquer que ce chargement était trop conséquent et qu’il ne pouvait emporter que trois valises à entreposer dans les rangées prévues à cet effet, en expliquant : « Il y a d’autres voyageurs. »Mais Omar Sy n’aurait rien voulu entendre, et un des représentants de la SNCF aurait donc signifié à l’acteur qu’il ne pourrait pas embarquer dans ces conditions. Toujours selon le magazine people, le comédien vedette aurait alors insulté le contrôleur, le traitant de « petite bite » (lui nie avoir utilisé ces termes), puis il aurait ensuite légèrement poussé l’agent afin d’entrer dans le wagon et de pouvoir prendre place à bord du train. Cette action et ces paroles lui auraient valu d’être appréhendé brièvement pour « outrage à agent ».

    Ce n’est pas la première fois que l’ancien comique d’« Omar et Fred » est interpellé par la police gare de Lyon. En mars 2013, il avait essayé de passer un périmètre de sécurité installé par les agents de la SNCF, qui recherchaient un voyageur sans billet sur le trajet Marseille-Paris. Ce franchissement non autorisé avait engendré une altercation avec l’un des employés, nécessitant l’intervention des services de police. Interpellé, il avait été conduit à la brigade des réseaux ferrés (BRF), qu’il avait quittée après une heure d’audition.

    Mais revenons à ce 4 juillet : suite à ces nouvelles embrouilles, la SNCF a estimé utile de communiquer en minimisant l’affaire. Elle évoque un « incident clos », et une « histoire réglée avec le contrôleur ». D’ailleurs, l’hebdomadaire nous indique qu’Omar Sy a pu « finir avec tous ses bagages son voyage jusqu’à destination ». Ajoutant, toutefois, que pour cela, une intervention de la hiérarchie de la SNCF aurait été nécessaire.

    S’il est vérifié, voilà un fait divers des plus banals, me direz-vous. Oui, si l’on fait abstraction de plusieurs éléments :
    – Comment être la personne préférée des Français et révéler un caractère aussi outrancier ?
    – Si la SNCF communique sur les grèves et les pannes répétitives, elle rechigne à approfondir pour un « people ». Alors qu’elle parle simplement d’« échanges un peu vifs », le salarié, lui, a mentionné des injures (avant, semble-t-il, de se rétracter si l’on en croit un tweet de la SNCF, qui dément les faits, « comme l’a confirmé l’agent SNCF auprès de sa hiérarchie ») et Omar Sy va déposer plainte contre la SNCF pour « faits de violence et d’abus d’autorité », d’après son avocat Me Patrick Klugman.
    – Enfin, traiter un mandataire de « petite bite », si l’agent est blanc, n’est-ce pas une insulte raciste de la part d’une personne de couleur ? En effet, l’inverse aurait conduit l’auteur directement à la XVIIe chambre correctionnelle.

    J.-P. Fabre Bernadac

    http://www.bvoltaire.fr/omar-sy-pour-la-direction-de-la-sncf-est-intouchable/

  • IMPOTS 2019 : A VOS RANGS, FISC !

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    Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat

    Une fois de plus, une fois de trop, Macron et son gouvernement, confondant sans doute autorité et autoritarisme, quasiment sans concertation, ont arbitrairement décidé d’imposer aux entreprises et aux contribuables le prélèvement à la source et ce, dès janvier 2019.

    Outre le fait que transformer les entreprises en collecteurs d’impôts devrait mener le Conseil constitutionnel à sanctionner cette mesure en raison d’une dangereuse confusion des genres, - comme d’ailleurs le transfert à des sociétés privées de la mission d’observation et de sanction par l’amende des comportements dangereux sur la route -, le prélèvement à la source va bouleverser le « ronrons » des ménages qui ne sont pas mensualisés.

    Premier inconvénient, premier scandale : les employeurs, qu’ils soient de grandes entreprises transnationales, des PME ou des TPE, auront la lourde tâche de prélever l’impôt sur le revenu de leurs salariés. Conséquence immédiate, elles devront embaucher du personnel pour cette mission ou la déléguer à des cabinets comptables, avec les frais supplémentaires correspondants. Et rien ne nous dit qu’elles auront , par ailleurs, des compensations, ni que Bercy diminuera dans la France entière ses effectifs. Sans compter que l’employeur aura une petite idée des ressources annexes de son salarié, prétexte  peut-être pour lui refuser une augmentation. On nous dit qu’il n’en sera rien, mais quelles garanties auront nous sur l’étanchéité de ce système ? D’autre  part, l’employé, psychologiquement, en voudra à son patron lorsque, à la fin du mois, ce dernier lui servira, forcément, un salaire amputé de l’impôt mensualisé même si, bien évidemment, ce n’est pas de sa faute. Malaises dans les relations sociales et… revendications salariales à terme !

    « Pas folle la guêpe ! »

    Cette révolution fiscale est tout bénéfice pour l’État qui disposera ainsi d’une alimentation monétaire continue et régulière, une avance substantielle par rapport à l’actuel système, d’autant que les erreurs, si erreurs il y a, ne seront rectifiées et compensées qu’en fin d’année. « Pas folle la guêpe ! ». Nombre de citoyens-contribuables ont plusieurs sources de revenus, comme les retraités notamment, «  quel casse-tête pour y retrouver ses petits ! ».

    Autre inconvénient  collatéral à cette réforme, un frein à l’embauche, surtout pour les petites « boites ». Comme pour les seuils à franchir, ou pas, dans les effectifs  en matière d’élection de délégué du personnel ou de comité d’entreprise, certains petits patrons rechigneront à prendre un employé de plus si la facture de ce transfert de charge est trop élevée, et nous savons que c’est chez les artisans/commerçants et autres TPE/PME que gisent les potentiels emplois à pourvoir dans la lutte contre le chômage.

    Une infecte « tambouille » fiscale

    Macron, faute de pouvoir asseoir l’autorité de l’État dans les banlieues, d’arrêter l’immigration et de donner une image respectable de la fonction présidentielle autre que celle offerte à l’Élysée le jour de la fête de la musique, veut repeindre la façade de la maison « France » de bas en haut, sans demander l’avis des occupants sur le choix des couleurs !

    Il révolutionne la fiscalité locale en supprimant la taxe d’habitation sans prévoir, initialement, une source de remplacement pour les communes. On nous annonce un transfert total vers ces dernières de la taxe foncière sans que les départements, partie prenante, aient eux-aussi, une compensation. Au menu ces prochains mois, une  infecte tambouille dont la pénalisation des retraités, avec « le coup » de la CSG, n’est qu’un avant-goût de cette « nouvelle cuisine ». Un micmac fiscal mitonné par les cuistots de Bercy qui ne sont pas avares d’idées lorsqu’il s’agit toujours  et toujours, de prendre et de prendre encore de la monnaie  dans la poche des Français. Il est vrai qu’il en faut de l’argent, pour entretenir un État pléthorique, un mille-feuille territorial indigeste et  nourrir et loger  « toute la misère » du monde qui franchit nos frontières.

    Espérons que les entreprises, les grosses comme les petites, se mobiliseront « vent debout » contre cette « nouveauté » arbitrairement assénée sur la tête des travailleurs comme sur celles de leurs patrons. IRPP 2019 ? Non, non et non à la retenue à la source !

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  • Marche des migrants : ils partirent 25, mais par un prompt renfort, ils se virent 500 en arrivant au port…

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    Ils étaient partis de Vintimille, ex-frontière franco-italienne, le 30 avril dernier. Une sorte de pèlerinage pro-migrants qui se faisait fort de rejoindre Calais, puis Douvres, ce dimanche 8 juillet. Ils y sont parvenus, mais quelques-uns, qui espéraient bien profiter de l’occasion pour filer chez les Grands-Bretons, ont été retenus à Calais.

    Organisée par L’Auberge des migrants et la Roya citoyenne, cette Marche des migrants, longue de 1.400 kilomètres en 60 étapes, ambitionnait de « créer du dialogue avec les citoyens » et de récolter des fonds et des biens de première nécessité pour les migrants. Elle était aussi et surtout une réponse à l’opération des Identitaires de Defend Europe au col de l’Échelle, les No Borders ayant déjà tenté d’en découdre au cours d’un « opération riposte ».

    Le journal La Croix les avait accompagnés sur une étape en région parisienne. Ils étaient 25, alors, à demander l’hospitalité au prieuré Saint-Benoît, à Étiolles (Essonne) : « Chaque jour, des marcheurs parcourent une vingtaine de kilomètres pour réclamer un meilleur accueil des exilés et leur liberté de circulation. Au passage, ils demandent aussi la suppression du délit de solidarité. Selon les jours, ils sont 30 à 50, parfois ralliés par des centaines de sympathisants à l’entrée des grandes villes. Une poignée use ses chaussures depuis le début. Les autres se relaient à leurs côtés, venus pour quelques journées ou même une seule. »

    Entre retraités, grévistes et utopistes du bonheur universel, La Croix repère « une “nomade” de l’engagement humanitaire. De retour d’un an et demi en Colombie, elle marche depuis Lyon et compte bien aller jusqu’à Calais. » Facile, d’être engagé, quand on vit sur le dos des autres !

    Bref, ce petit monde est arrivé à Calais. Et plus si affinités. Et c’est là où ça s’est corsé.

    C’est la préfecture qui communique : « 24 étrangers qui ne disposaient pas des documents administratifs, donc en situation irrégulière, ont été descendus du bus et ont été amenés au centre administratif de rétention (CRA) de Coquelles » par la police aux frontières (PAF). Et là, moi, je compte : 25 au prieuré de Saint-Benoît, 24 retenus par la PAF. Autrement dit, c’est comme Le Cid : « Nous partîmes cinq cents, mais par un prompt renfort/Nous nous vîmes trois mille en arrivant au port… »

    Les amis, dont la troupe avait soudain grossi, sont venus manifester devant les grilles du CRA. Le Monde interroge Anzoumane Sissoko, « du Collectif des sans-papiers de Paris (CSP 75), dont sont membres la plupart des personnes arrêtées. Selon le collectif, seize étaient toujours interrogés, tous originaires d’Afrique. » Le quotidien interroge à Douvres, terminus de la marche, le vice-président de L’Auberge des migrants, François Guennoc.

    « C’est normal qu’ils n’aient pas pu passer. Ce qui nous choque, c’est qu’ils aient été amenés au centre de rétention, alors qu’ils étaient accompagnés par nous et qu’ils s’étaient annoncés », dit-il. « Nous avions prévenu le CSP 75 des risques, qu’ils ont assumés. » Il ajoute que le collectif « avait averti les autorités françaises et anglaises de leur intention [des sans-papiers] d’aller en Angleterre “pour la journée” dans le cadre de cette manifestation ».

    À l’évidence, la PAF n’était pas favorable à l’échange linguistique. Et vous, vous y croyez, aux clandestins qui vont en Angleterre « pour la journée » et rentrent gentiment le soir dormir sur la plage de Calais ?

    Marie Delarue

    http://www.bvoltaire.fr/marche-des-migrants-ils-partirent-25-mais-par-un-prompt-renfort-ils-se-virent-500-en-arrivant-au-port/