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lobby - Page 1077

  • Mai 68, la révolution des imbéciles

    CSP-Mai-68-2.jpgA l’occasion du 50e anniversaire des événements du printemps 1968, Charles Saint-Prot, qui a récemment publié L’Etat-nation face à l’Europe des tribus (éd. du Cerf), signe un vigoureux pamphlet sous le titre évocateur Mai 68, la révolution des imbéciles (éditions de Flore).

    On aura compris que ce texte n’est pas tendre à l’égard de ce que l’auteur qualifie de « chamboulement abject, un mouvement littéralement antisocial conduisant à l’institution d’un individu abstrait livré à la domination du Marché mondialisé… ». Il ajoute « Sous couvert d’un gauchisme de façade qui ne fut rien d’autre que la maladie sénile du crétinisme, Mai 68 fut le terreau d’un nouveau totalitarisme qui s’épanouit aujourd’hui avec un rare cynisme. Moins qu’une révolution, ce fut le début d’un long processus de pourrissement, de renversement des valeurs ».

    On comprendra qu’aux yeux de Charles Saint-Prot, rien n’est plus urgent qu’en finir avec le mythe soixante-huitard pour remettre les idées à l’endroit. L’analyse faite par ce penseur des causes de mai 68 est particulièrement intéressante. Après avoir posé le principe qu’ « en 1789 comme en mai 1968, l’idéologie révolutionnaire n’est qu’une vision illuminée au service d’intérêts obscurs », il s’interroge sur la nature de ces intérêts. A cet égard, il rappelle ce qu’écrivait le professeur Jean Rouvier, dans son fameux ouvrage Les grandes idées politiques (1978), affirmant qu’un « lobby israélo-américain » ne fut pas étranger au déroulement de ces événements. Ainsi, tout se serait passé « dans le dos des acteurs » comme a pu le constater Régis Debray. Charles Saint-Prot soutient donc que l’agitation fut orchestrée de l’étranger pour affaiblir la France que le général de Gaulle avait relevée en proposant une vision « héroïque et futuriste ». Carnaval grotesque contre les valeurs traditionnelles, Mai 68 fut aussi « la première grande bataille des forces qui voulaient imprimer un bouleversement total de l’ordre politique et des valeurs de la société au profit de la dictature du Marché ultra-libéral et mondialisé. Bref, ce n’est pas l’imagination qui voulait prendre le pouvoir mais la finance anonyme et vagabonde ».

    Rappelant l’obsession anti-française de ceux qui pensaient comme Cohn-Bendit que « le drapeau français est fait pour être déchiré », l’auteur met en cause l’idéologie antifrançaise qui est devenue la pensée dominante à l’aube du XXIe siècle au point que tant de pseudo-élites, passées du gauchisme à l’ultralibéralisme, renoncent à la France sacrifiée aux billevesées mondialistes et européistes. D’où cette conclusion sévère :

    Libertaires et libéraux se retrouvent contre l’État-nation pour célébrer à satiété les vertus de la globalisation et de la construction européenne et encourager les tentations régionalo-séparatistes. Ils sont dans un même combat contre la pensée française, cet ultime môle de résistance contre les menaces de toute nature qui s’amoncellent au début du troisième millénaire. L’éternel enjeu consiste à réaffirmer le primat de l’homme, de la civilisation, des forces de la vie contre le nivellement matérialiste, les nuées cosmopolites, les forces de la mort. Et Mai 68 fut tout cela, sans apporter naturellement la moindre réponse aux interrogations du monde moderne.

    En fait, c’est la question de l’avenir de la France qui est posée dans ce petit livre très utile à la formation de l’esprit public..

    Michel Morès

    Tribune reprise de Theatrum Belli

    https://fr.novopress.info/

  • Les financiers du Monde, Pigasse et Niel, soutiens des antifas

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    Thierry Bouzard Présent cliquez ici

    Directeur au Monde, Aris Papathéodorou héberge le réseau des antifas de La Horde qui s’en prend au « grand capital » sans que cela ne gêne ses employeurs, le titre est la propriété de Matthieu Pigasse (directeur à la banque Lazard) et du milliardaire Xavier Niel, voici pourquoi.

    Au Monde, on connaissait déjà Mestre et Monnot, les préposés à la surveillance des “droites extrêmes” qui animent le blog poussif du même nom. Plus hargneux qu’efficaces, ils font diversion. L’arrière-cour est plus musclée au point de faire du quotidien la base arrière de toute l’ultra gauche.

    La Horde est un site « antifasciste » dénonçant avec haine et violence ceux qui ne plaisent pas à leurs commanditaires. En totale illégalité, les administrateurs de La Horde revendiquent un anonymat militant. Sauf que le site est hébergé — avec d’autres de la mouvance (No Pasaran, Reflex, Solidarité Résistance Antifa, Sud Education, Association RaDAR, …) — par Samizdat1dont le gestionnaire n’est autre qu’Aris Papathéodorou, directeur artistique du quotidien Le Monde depuis 2011. Un artiste pas uniquement recruté pour ses compétences graphiques car il ne dispose, d’après son profil Linkedin, que d’une simple licence « jamais complétée »… en sciences sociales. Né en 1959, Papathéodorou est un pionnier du militantisme sur le Net. Son aventure avec Samizdat débute quand les mouvements autonomes, anarchistes et libertaires imaginent utiliser les réseaux d’ordinateurs à des fins militantes2. Samizdat.net a attendu 2000 pour se transformer en association loi 1901.

    On sent chez Papathéodorou la frustration de l’idéologue fasciné par l’action, mais tranquillement cantonné dans l’intendance, moins exposée et plus lucrative. On le trouve en 1994 dans le soutien à Florence Rey et Audry Maupin, les deux tueurs de la Fusillade de Vincennes (5 morts, 6 blessés). Avec d’autres libertaires, il cosigne une déclaration attestant de leur proximité avec les terroristes : « Oui ce sont des camarades, oui nous avons milité ensemble ». Ce ne sont pas les seuls car on découvre dans son orbite un ancien d’Action directe, Claude Halfen dit “Casquette”. En 2015 et bien qu’il le récuse, Halfen a été clairement identifié par Rodolphe Crevelle, du Lys noir3, comme étant l’administrateur de La Horde. Soupçonné d’avoir participé, le 31 mai 1983, à la fusillade de l’avenue Trudaine à Paris4, dans laquelle deux policiers sont tués et un troisième grièvement blessé5, il est acquitté faute de preuves. Au cours du procès en diffamation qu’il intente, en 2011, contre l’ancien juge antiterroriste Jean-Louis Bruguière, il ne renie rien. A la question du président du tribunal : « Avez-vous des regrets ou des remords ? », Halfen répond : « On aura à tirer le bilan critique » d’Action directe quand tous seront sortis de prison. Effectivement, plusieurs sites hébergés par Samizdat, comme No Pasaran6 ou NeLaissonsPasFaire7, militent pour la libération des terroristes d’Action directe ainsi que de l’assassin communiste Cesare Battisti, et les soutiennent.

    Si Halphen récuse son activité sur La Horde, on sait qui opérait avant lui. En 2015, dans l’hommage que ses amis lui rendent après sa mort, ils désignent Jean-Pierre Masse, un « antifasciste de longue date (au sein de Solidarité Résistance Antifa et de La Horde) »8. Il était aussi concepteur de sites pour Science Po et le CNRS, et entretenait une fantasmatique « cartographie de l’extrême droite contemporaine ». Masse et Papathéodorou ont été de vieux complices, puisqu’ils étaient les principaux administrateurs de Samizdat, dixit Jean-Marc Manach9. Ce journaliste spécialisé d’Internet et des questions de surveillance et de vie privée10, est une autorité dans son domaine : il intervient dans les grandes écoles du journalisme français pour former nos futures “élites” médiatiques. Tout naturellement, son blog consacré aux libertés numériques11 est hébergé par Le Monde. On retrouve Papathéodorou et Manach en mars dernier à Marseille autour des travaux d’une cyberféministe.

    Dans une présentation du projet Samizdat parue sous forme d’entretien dans la revue universitaire Matériaux pour l’histoire de notre temps (n° 79, 2005)12, « l’infatigable activiste » Papathéodorou explique comment ses engagements antérieurs « autonomes et libertaires » l’ont conduit à devenir l’hébergeur, ou plutôt un « opérateur de communication alternatif » des mouvances les plus radicales de la gauche. Le principe est « de ne pas donner d’informations sur les gens que l’on héberge, et de ne jamais enlever aucun contenu tant que nous n’y sommes pas obligés par une décision de justice — mais nous nous réservons aussi la possibilité de ne pas obtempérer dans certains cas, si nous l’estimons nécessaire ». En 2000, Papathéodorou clamait déjà haut et fort dans feu la revue Transfert : « Ils pourront toujours se brosser avec leurs lois ». Un identique mépris de la législation est affiché sur le site de La Horde : « La Horde est un site de communication au public en ligne consacré à l’antifascisme. Il est édité à titre non professionnel au sens de l’article 6, III, 2° de la loi 2004-575 du 21 juin 2004.Conformément aux dispositions de cet article, son éditeur a choisi de rester anonyme. Il est hébergé par Samizdat. »13 Alors que des administrateurs de sites sont condamnés pour défaut de mention légale permettant leur identification, ceux de Samizdat bénéficient d’une étonnante complaisance des autorités de contrôle. Dans ces conditions, on peut se demander comment est gérée la grosse boutique en ligne de La Horde14.

    Le Monde a lancé le Decodex pour « aider à vérifier les informations qui circulent sur Internet » s’arrogeant ainsi le droit de dire qui diffuse de la bonne et de la mauvaise information. Alors ministre de l’Education nationale, Belkacem avait même recommandé l’outil dans les écoles. Ainsi le Decodex du Monde met sévèrement en garde contre TV Libertés, Polémia et tous les sites de la dissidence, mais n’a évidemment rien contre les sites hébergés par Samizdat, pas inquiété par les appels à la haine et au meurtre ni par les soutiens au terrorisme. Logique : il ne faudrait quand même pas balancer des collègues !

    Les contradictions n’étouffent pas Papathéodorou, issu d’une famille de communistes grecs réfugiés en France il sert de portefaix à Pigasse, celui qui restructure la dette grecque pour le compte de la banque Lazare dans les années 2000-2010, plongeant le pays dans la misère. Ils ne se cachent même plus. Finance, médias, politique et terrorisme, les liens mis à jour entre la grande finance, les idéologues de l’ultra gauche et les antifas au sein d’une institution comme Le Monde illustrent une communauté d’intérêts : éliminer les résistances de la population française au mondialisme à n’importe quel prix et par tous les moyens, légaux et illégaux.

    Notes

    1      http://www.samizdat.net

    2      https://www.persee.fr/doc/mat_0769-3206_2005_num_79_1_1043

    3 https://ilfaudrabienvousyfaire.wordpress.com/2015/06/17/lys-noir-n27-celui-qui-se-cache-derriere-la-horde/

    4      http://le.raid.free.fr/action-direct.htm

    5      http://policehommage.blogspot.fr/1983/05/emile-gondry-claude-caiola-trudaine-1983-action-directe.html

    6      http://nopasaran.samizdat.net/spip.php?article1282

    7      http://nlpf.samizdat.net/spip-41904.php.html

    8       Culture & conflits, 2015/3 (n° 99/100), pp. 7-10.

    9      http://transfert.net/Ils-pourront-toujours-se-brosser

    10    https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Marc_Manach

    11    http://bugbrother.blog.lemonde.fr/

    12     Revue éditée par la BDIC (Bibliothèque de documentation internationale contemporaine) avec le concours du Centre national des Lettres et de l'Université de Paris X, du Ministère de la Défense, de la Ville de Nanterre et du Conseil général des Hauts-de-Seine.

    13    http://lahorde.samizdat.net/la-horde-cest-quoi/

    14    http://lahorde.samizdat.net/materiel/#disques

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2018/04/19/les-financiers-du-monde-pigasse-et-niel-soutiens-des-antifas-6044859.html

  • Loi immigration : le gouvernement se noie dans un verre d’eau - Journal du Jeudi 19 Avril 2018

  • GROGNE DANS LA GENDARMERIE ET LA POLICE : À QUAND, L’EXPLOSION ?

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    La campagne présidentielle menée par Macron laissait paraître de très nombreuses lacunes.

    Celles concernant la sécurité et la défense étaient patentes. Une fois élu, le seul espoir résidait donc dans le fait qu’il saurait s’entourer de personnes compétentes, et surtout qu’il saurait les écouter. Las ! Nous vîmes arriver aux Armées une illustre inconnue, aujourd’hui plus engagée dans sa lutte contre le sexisme qui sévirait dans nos écoles d’officiers que dans le cœur de ce que devrait être sa mission. Et à l’Intérieur, l’incompétence personnifiée.

    Bien plus, Jupiter, non content de jouer les « Tanguy ou Laverdure » en combinaison de vol sur une base aérienne, ne trouva rien de mieux que de rentrer en conflit avec le chef d’état-major des armées, le général de Villiers, et de le limoger. Depuis, rien ne va plus. Nos armées s’enlisent au Sahel et s’épuisent, à prix d’or, en vaines patrouilles dans le cadre de l’opération Sentinelle. Nos services de renseignement s’efforcent de colmater les brèches ouvertes à nos frontières, pour tenter de séparer le bon grain de l’ivraie. Nos CRS sont sur tous les fronts pour permettre à l’ordre républicain de subsister dans nos villes et nos universités. Et nos policiers, dans les banlieues, maintiennent, comme ils le peuvent, le couvercle sur la marmite afin d’éviter l’explosion.

    Mais Macron, si l’on en doutait encore, est bien du même bois que Hollande. Comme ce dernier, qui s’était réfugié dans sa bulle après les attentats du Bataclan, le président de la République n’a manifestement plus aucun lien avec la réalité du terrain (si tant est qu’il l’ait eu un jour). Son univers est, désormais, celui des cérémonies funèbres officielles et des grands et beaux discours devant les instances aseptisées et hors-sol de ce monde. Son dernier discours devant le Parlement européen en fut un bel exemple.

    Mais, pendant ce temps-là, la situation ne cesse de se dégrader dans notre pays. Dernière preuve en date, l’évacuation de Notre-Dame-des-Landes. L’opération commencée il y maintenant dix jours dans le bocage nantais est en voie d’enlisement et n’est plus sous contrôle. Les 2.500 gendarmes requis pour cette opération piétinent devant des zadistes toujours plus déterminés et violents sans que les ordres fermes qui s’imposeraient dans une telle situation ne soient donnés. Comme lors des manifestations contre la loi Travail, nos dirigeants sont aux abonnés absents. Pendant ce temps, le nombre des blessés augmente parmi les forces de l’ordre, et le ras-le-bol s’installe chez les gendarmes mobiles.

    L’issue qui semble se dessiner était pourtant prévisible, et c’est l’Association professionnelle nationale militaire qui tire le signal d’alarme. D’ici peu, le face-à-face sur place ne sera plus tenable et le risque d’un accident majeur grandit de jour en jour. Car s’il est une chose que tout professionnel du maintien de l’ordre sait, c’est que l’accident fatal arrive toujours lors du pourrissement d’une situation.

    Nos décideurs devraient pourtant savoir qu’une opération de maintien de l’ordre n’a rien d’une garden-party. Et que s’il est facile de commander le bombardement d’un pays lointain, décider de l’emploi de la force légitime pour permettre à son propre pays de ne pas sombrer dans le chaos demande du courage. Face au cercueil d’Arnaud Beltrame, c’est cette question qu’aurait dû se poser Macron. Ai-je, à la place qui est la mienne, le courage d’un chef ? À cet égard, Macron, manifestement, n’a encore rien prouvé.

    http://www.bvoltaire.fr/grogne-gendarmerie-police-a-lexplosion/

  • Gérard Collomb : « j’ai découvert des chiffres ahurissants. A Paris 100 000 migrants sont logés chaque nuit par l’Etat »

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    Même le très « respecté » ministre de l’intérieur n’en revient pas du niveau de colonisation en région parisienne…

    Le Point : Vous qui avez été formé à l’humanisme lyonnais, comment ressentez-vous les critiques face a votre politique de fermeté (NDCI : sic) ?

    Collomb : si j’étais un débutant, je serais atteint, évidemment. Mais, comme j’ai quelques années de vie politique derrière moi, j’ai appris à résister aux coups. Cela dit, j’ai trouvé ces attaques injustes. Il fallait bien que l’on éclaircisse la situation dans les centres d’hébergement, savoir quelles personnes y étaient accueillies – la France investit dans ce dispositif 1,2 milliard d’euros tout de même.

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  • Notre-Dame-des-Landes : les zadistes ne cèdent rien - Journal du Mercredi 18 Avril 2018

  • Un tiers des jeunes musulmans français favorables aux massacres islamistes

    C'est une enquête du quotidien italien Il Foglio quotidiano :

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    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Europe : Macron enterre ses utopies, par Guy Rouvrais

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    9095-20180419.jpgQue l’Europe telle que la rêvait Macron ne soit plus qu’un souvenir utopique, il n’est que de comparer son discours dit « fondateur », en septembre 2017, à celui prononcé mardi devant les députés européens pour s’en convaincre. Dans ce dernier, il a dû faire le deuil des chimériques projets développés dans le précédent.

    Auréolé de sa victoire sur Marine Le Pen, nombre de nos partenaires européens, après avoir poussé un soupir de soulagement, ont voulu faire du nouveau président le héraut de la lutte contre le souverainisme, le « populisme », le nationalisme, son succès devant marquer un coup d’arrêt à tous ceux-là. D’autant qu’au même moment, la présidence de la République autrichienne échappait de peu à la droite nationale. Croyant qu’il avait aussi reçu mandat d’aller toujours plus loin dans l’intégration européenne, Emmanuel Macron, à la Sorbonne, rédigea son ordonnance pour l’Union européenne : un ministre des Finances de la zone euro, un budget unique, une mutualisation de la dette par un système communautaire de garantie, etc. Et cela, précisait-il, pour combattre « nationalisme, identitarisme, protectionnisme, souverainisme de repli ».

    Las ! Il a cru que l’hirondelle d’une élection de circonstances, la sienne, faisait le printemps du fédéralisme ! Il a dû déchanter. Loin de reculer, le souverainisme, ou à tout le moins l’hostilité à son Europe, a prospéré depuis son élection. A l’est, où l’opposition, dans le sillage de la crise des « migrants », a été un puissant ressort mais aussi à l’ouest, en Italie, troisième puissance économique européenne, fille tranquille de l’Union jusque-là, qui a donné la majorité à ceux qui rejettent cette Europe-là. Même l’Allemagne d’une Merkel affaiblie n’adhère pas au plan Macron, la nouvelle coalition avec le SPD n’a été possible qu’à cause de l’aiguillon de l’AfD qui serait devenu le deuxième parti d’Allemagne en cas de nouvelles élections.

    Alors, le président français, mardi à Strasbourg, a remis ses rêves initiaux dans sa poche et, à la place, il a évoqué une « souveraineté réinventée » qui ne sera pas de « substitution » mais « complémentaire » (?) se distribuant en de simples coopérations dans le domaine commercial, énergétique, climatique et – c’est la nouveauté – numérique. Cette dernière passerait par une taxe affectée à l’accueil des « réfugies » ! Mais plus question de budget et de ministre de l’Economie uniques pour la zone euro.

    Au passage, il s’en prend avec véhémence à ceux qui ont mis obstacle à sa marche forcée vers une Europe de plus en plus intégrée, bâtie sur les ruines de la souveraineté des nations historiques inscrites dans l’histoire et l’âme de notre continent. Il a donc dénoncé la tentation « autoritaire » qui menacerait le Vieux Continent, visant les pays de l’Est, autour de la Hongrie notamment, et plus récemment de l’Autriche. « Je ne cèderai à aucune fascination pour la souveraineté autoritaire », a-t-il clamé, se contentant sans doute de son autoritarisme personnel… Il se pose donc en défenseur de la démocratie, dénonçant ses collègues qui pourtant n’ont accédé au pouvoir, comme lui, que de manière on ne peut plus démocratique. Et comme lui, ils font ce qu’ils ont annoncé qu’ils feraient, que cela plaise ou non au chef d’Etat français.

    Guy Rouvrais

    Article paru dans Présent daté du 18 avril 2018

    https://fr.novopress.info/210488/europe-macron-enterre-ses-utopies-par-guy-rouvrais/

  • Caroline Galactéros : « Pourquoi la France ne (devait) pas s'associer aux frappes en Syrie »

    Croit-on le peuple syrien dans son ensemble à l'unisson des opinions occidentales ? 

    Une analyse de Caroline Galactéros

    444940988.jpgAlors que la France vient de frapper la Syrie, en représailles aux attaques chimiques supposées, Caroline Galactéros plaide pour un sursaut d'indépendance nationale. Selon elle, la France ne doit pas s'aventurer dans une nouvelle coalition. Cette tribune brillante écrite avant que les frappes aient eu lieu [Figarovox, 11.04] apporte un éclairage dont le champ est vaste, très complet, comme toujours réaliste et solidement documenté. Le tout conduit avec un remarquable courage intellectuel. Sur un sujet où les intérêts de la France et de la paix sont évidemment engagés.  LFAR  

    La messe semble dite et une atmosphère de veillée d'armes plane sur Paris, tandis que le jeune prince d'Arabie Saoudite quitte la capitale et que notre président est en étroit dialogue avec son homologue américain. La France pourrait, en coordination avec Washington, frapper de manière imminente les forces du régime syrien en représailles d'une nouvelle attaque chimique imputée de manière «très probable» mais en amont de toute enquête, aux forces de l'abominable tyran Assad soutenu par les non moins affreux régimes russe et iranien.

    Il faudrait agir vite, se montrer ferme, intraitable, juste ! Il s'agirait là d'un « devoir moral » ! On a bien entendu et lu. Le discours moralisateur sur la sauvegarde des civils innocents, pourtant inaudible après sept ans de guerre et de déstabilisation de la Syrie, est toujours le même. C'est là le comble du cynisme en relations internationales, que nous pratiquons pourtant sans états d'âme depuis des décennies. Pendant ce temps, la guerre silencieuse du Yémen continue. Ces civils-là n'existent pas, ne comptent pas.

    Mais certaines images de guerre et de civils otages d'une sauvagerie généralisée irritent plus que d'autres nos consciences lasses d'Européens déshabitués de la violence et gonflés d'une prétention à connaître, dire et faire le Bien. Soit.

    Mais agir contre qui ? Qui faut-il punir ? Le régime de « l'animal Assad », comme l'a appelé Trump ? L'Iran ? La Russie ? Vraiment ? Et si ce trio noir que l'on désigne exclusivement depuis des mois à la vindicte populaire internationale n'était qu'un leurre, proposé à notre indignation sélective pour ne pas réfléchir à nos propres incohérences ?

    Personne ne se demande pourquoi cette nouvelle attaque chimique arrive maintenant, au moment même où la Ghouta orientale repasse sous contrôle gouvernemental syrien et parachève sa reconquête territoriale, face à des groupuscules rebelles rivaux globalement en déroute et plus que jamais prêts à se vendre au plus offrant pour survivre et espérer compter ? Personne ne s'autorise à douter un instant, quand le ministre russe des affaires étrangères rapporte que les observateurs du Croissant rouge syrien envoyés sur place n'ont rien vu ressemblant à une attaque ? Serguei Lavrov ment-il carrément au Conseil de Sécurité des Nations unies ou bien faut-il penser que Moscou ne contrôle pas tout ce qui se fait au plan militaire sur le théâtre ? Ou que des éléments de l'armée syrienne elle-même agiraient en électrons libres ou auraient été « retournés » ? À qui profite le crime ? C'est cette vieille question, mais toujours pertinente, qui paraît désormais indécente.

    Quel serait pourtant l'intérêt de la Russie de laisser perpétrer une telle attaque, alors que, ne nous en déplaise, bien davantage que notre « Coalition internationale », elle cherche la paix, l'organise pragmatiquement, et est la seule depuis sept ans à engranger quelques résultats qui évidemment contreviennent à nos intérêts et à ceux de nos alliés régionaux ?

    On semble aussi avoir totalement oublié une donnée fondamentale du conflit : les malheureux civils de la Ghouta, comme ceux des ultimes portions du territoire syrien encore aux mains des « rebelles » djihadistes ou de Daech, sont des boucliers humains, peut-être même, en l'espèce, sacrifiés par ces mêmes apprentis démocrates suppôts d'al-Qaïda et consorts pour entraîner l'Occident dans une guerre ouverte avec Moscou et Téhéran.  

    Car si l'on quitte le microscope pour la longue-vue, il est permis de décrire à partir de cette dernière séquence syrienne un contexte stratégique global infiniment préoccupant pour l'Europe, et singulièrement pour la France, qui risque de prendre les avant-postes d'une guerre qui n'est pas la sienne, dont elle fera les frais et qui neutralisera durablement l'ambition présidentielle affirmée de prendre le leadership politique et moral de l'Union européenne. Nos amis allemands ou italiens sont d'ailleurs moins cynico-idéalistes, mais plus prosaïques que nous. Ils avancent prudemment, vont et viennent entre Beyrouth et Damas pour pousser leurs pions en cette phase douloureuse et recueilleront les fruits de notre marginalisation radicale quand la reconstruction syrienne arrivera.

    La ficelle est si grosse et la pelote si bien déroulée depuis des mois qu'on ne la voit plus en effet. On punit la Russie. On la punit d'être la Russie, déjà, et d'avoir réussi son retour sur la scène mondiale. On la punit de vouloir la paix en Syrie et de chercher à la mettre en musique politiquement à Astana ou à Sotchi. On la punit d'avoir sauvé Damas et son régime diabolisé du dépècement qu'on leur promettait et qui s'est fracassé sur la résilience populaire et gouvernementale syrienne et a déjoué partiellement au moins la confessionnalisation des affrontements politiques et sociaux que l'Occident encourage, sans en comprendre le danger insigne pour ses propres sociétés, et notamment en Europe.

    La guerre en Syrie a été gagnée militairement par l'armée gouvernementale. Militairement, mais pas politiquement. Cette victoire sur le terrain au prix d'une guerre brutale (comme toutes les guerres, même celles menées depuis les airs et qui n'ont de chirurgicales que le nom), nous est proprement insupportable car cela nous force à faire la paix, ce que nul ne veut mis à part… Moscou. Ah, Moscou ! L'impudent Vladimir Poutine trop bien réélu qui nous nargue avec sa coupe du monde, où des millions de gens vont découvrir un visage de la Russie qui ne les terrifiera pas.

    Et puis derrière Moscou, on vise évidemment Téhéran, dont Israël, en pleine idylle officielle avec le centre mondial du salafisme - l'Arabie saoudite - qui a toutefois opportunément décidé de faire peau neuve, ne peut tolérer l'émergence régionale, tant le niveau sociétal, culturel, technologique et commercial de ce pays lui fait de l'ombre bien au-delà de la seule crainte d'un (dés)équilibre stratégique modifié par sa nucléarisation ultime.

    Bref, nous sommes en train de tomber dans un vaste piège qui se joue sur plusieurs fronts, et de nous ruer, en croyant ainsi exister, sur le premier os qu'on nous jette. De ce point de vue, l'affaire Skripal pourrait bien n'avoir été que le hors-d'œuvre de la séquence actuelle. Elle a posé le premier étage d'une repolarisation politique et sécuritaire de l'Europe autour de Londres, et surtout sous la bannière de l'OTAN. Car c'est là l'ultime manœuvre : remettre au garde-à-vous les Européens qui, depuis l'arrivée de Donald Trump et le Brexit, s'étaient pris à rêver d'une autonomie européenne en matière de politique et de défense… Péril suprême pour le leadership américain sur le Vieux Continent, heureusement contrebalancé par les rodomontades de quelques nouveaux Européens qui refusent leur arasement identitaire et mettent à mal tout projet d'affranchissement sécuritaire collectif. Le Secrétaire américain à la défense, le général Mattis, a d'ailleurs été très clair : les Européens doivent en effet consacrer 2 % de leur PIB à la défense, mais pour acheter des armes américaines et demeurer dans l'orbite otanienne évidemment, l'Alliance constituant le cadre naturel et nécessaire de la défense de l'Europe. Fermez le ban !

    Nous sommes donc en train d'être clairement repris en main par l'OTAN, mais on ne s'en rend pas compte car on nous vend la nécessité d'une solidarité sans failles, donc manichéenne, face à une « offensive russe » pour diviser l'Europe (comme si nous n'étions pas assez grands pour nous diviser nous-mêmes) et dominer le Levant. C'était probablement l'objet de l'affaire Skripal comme de la présente montée au front sur la Syrie. La volte-face aujourd'hui même d'Angela Merkel sur le projet Northstream-2 ne fait qu'amplifier cette polarisation. Moscou est poussé à se crisper donc à s'isoler par tous les moyens. Par les sanctions, par les vrais faux empoisonnements d'espions en plein Londres et jusqu'à cette décision allemande qui ne peut que durcir la position russe en Syrie et assurer la montée des tensions, le Kremlin n'ayant plus d'autre alternative que de jouer le tracé Qatari qui passe par la Syrie… Redoutable manœuvre anglo-américaine donc, à laquelle Paris et Berlin semblent ne voir que du feu.

    Il faut donc s'y résoudre : l'Amérique d'Obama a vécu. Celle de Trump et de ceux - néoconservateurs de toutes obédiences - qui l'environnent très fermement désormais, a radicalement changé de posture. Certes le président américain annonce son souhait de quitter la Syrie, mais il avoue pouvoir changer d'avis si l'Arabie saoudite payait le coût de cette présence ! On ne peut être plus clair et c'était aussi tout le sens de son premier voyage à Riyad au printemps dernier: réassurer l'allié du Quincy (dont le Pacte éponyme était rendu caduc par la nouvelle indépendance énergétique américaine) contre 400 milliards de dollars de contrats pour l'économie américaine. Et puis, tandis qu'il déclare au grand dam de ses généraux et pour tromper son monde qu'il veut partir, il se consolide une vaste zone d'influence américaine à l'est de l'Euphrate avec les FDS arabo-kurdes.

    Washington, dans le vaste mouvement de repolarisation du monde, entend en tout état de cause demeurer le môle principal d'arrimage d'un Occident qui doute face à une Chine qui structure à son rythme et via un affrontement de basse intensité mais tous azimuts, un véritable « contre-monde ». L'Amérique, fébrile, joue son va-tout pour renverser la vapeur d'un ordre international qu'elle ne contrôle plus mais qu'elle veut encore dominer coûte que coûte. Elle veut l'affrontement pour réinstaller sa préséance face à Moscou, Téhéran et Pékin, cible ultime de l'intimidation. C'est là pourtant un combat profondément à contresens de l'évolution du monde. Affligés du syndrome postmoderne de la vue basse et celui de l'hybris technologique, nous oublions que la vie est longue.

    Au-delà, cette affaire, comme d'innombrables autres, met en évidence une évolution dangereuse : la substitution à la réalité non d'une image déformée, mais carrément d'une autre réalité et le retour de la tentation de la guerre préventive préemptive, qui évite d'enquêter. La question est vraiment très grave pour l'essence même de la politique internationale. Préfère-t-on l'image au réel, les fake news à l'analyse, le sensationnalisme à la rigueur ?

    Alors que voulons-nous ? Ce sera bientôt clair : si nous voulons sauver la Syrie, il nous faut surtout ne pas nous joindre à une coalition qui agira hors de tout mandat de l'ONU et qui portera le poids d'une guerre dont le peuple syrien est la dernière roue du carrosse et sera la victime immédiate. La grande question est donc : mais que vient faire Paris dans cette galère ? On se trompe comme souvent d'ennemi, d'allié, de posture, de tout en somme. Et si l'on essayait l'audace, le courage et la singularité ? Notre siège au Conseil de Sécurité, que guigne l'Allemagne de plus en plus ouvertement, en serait relégitimé. Nous posons-nous seulement la question de notre intérêt national (qui ne se réduit pas à des contrats d'armement) et des raisons pour lesquelles on nous sert ainsi l'injonction d'un alignement sur le thème du Bien contre le Mal et de la guerre préventive ?

    La France est désormais, en Syrie comme ailleurs, au pied du mur. Elle a l'occasion inespérée de faire valoir une approche prudente et rigoureuse, une voix pour la paix, une singularité. Nous avons déjà une influence au plus bas dans la région. Si nous voulons compter de nouveau, nous devons regarder la réalité dans les yeux et admettre que « nous avons eu tout faux » depuis 2011. Il n'est jamais trop tard et notre président peut encore choisir de compter véritablement au regard de l'Histoire et dans le cœur des peuples

    Une guerre contre l'Iran et la Russie n'est pas la nôtre. Elle ne correspond nullement aux intérêts stratégiques français, ni à ceux de l'Europe. Nous avons déjà si naïvement collé aux Britanniques qui veulent quitter l'Union, sans preuve et par principe, dans l'affaire Skripal. Pourquoi cette fuite en avant ?

    Dans ce nouveau grand jeu, la France a encore l'opportunité inespérée de compter plus que son poids démographique ou même économique ne le lui permet, en affirmant une singularité et une cohérence. Plus que jamais le réalisme, aux antipodes du cynisme, doit être le bouclier et la lance de notre nouvelle posture internationale. Il nous rapproche non d'une justice abstraite mais de l'équité et de la clairvoyance. La France n'a pas le droit et aucun intérêt à être malhonnête dans son interprétation des faits. Elle a tout à gagner à la lucidité et elle doit d'urgence montrer au monde comme aux peuples et pouvoirs du Moyen-Orient qu'on ne l'égare ni ne la soumet si facilement.  

    Docteur en science politique et colonel au sein de la réserve opérationnelle des Armées, Caroline Galactéros est présidente du think tank Geopragma. Auteur du blog Bouger Les Lignes, elle a notamment publié Guerre, Technologie et société (éd. Nuvis, 2014).

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • A Angers, les antifas s'en prennent à des habitations et un cimetière

    6a00d83451619c69e201b8d2ec1ce8970c-250wi.jpgCommuniqué de l'Alvarium, local associatif situé à Angers qui rassemble une communauté d'angevins qui vient en aide aux personnes les plus démunies :

    "Dans la nuit du 16 au 17 avril, un certain nombre de dégradations et de menaces ont été commises par l'extrême-gauche en Anjou. Elles visaient principalement les maisons ou appartements des membres de l'Alvarium et de leurs familles, mais également Gaétan Dirand, militant de droite nationale, ancien candidat aux municipales à Angers et animateur du Cercle Anjou Conférence. Plus honteux encore, c'est également sur le cimetière de famille d'un des membres de notre communauté que les lâches militants antifascistes ont cru bon d'écrire leurs menaces.

    Alors que notre local a été dégradé plusieurs fois ces dernières semaines par le très anonyme Réseau Angevin Antifasciste et quela mairie refuse de nettoyer leurs tags dans le quartier, c'est un nouveau palier de lâcheté et d'ignominie qui a été franchi. Monsieur Béchu qui loge contre un loyer à bas coût les antifascistes de l'Etincelle dans une maison appartenant à la municipalité n'a pas daigné réagir. Lui qui assurait au communiste Alain Pagano qu'il allait tout faire pour faire fermer un local associatif dont le seul crime est de penser différemment et d'aider nos compatriotes les plus démunis ne semble pas gêné le moins du monde d'accorder ses faveurs à l'extrême gauche la plus sectaire (zadistes, libertaires, anarchistes ou communistes). Après son revirement de la droite LR à la gauche de gouvernement, va-t-il nous annoncer prochainement son ralliement à Alternative Libertaire ?

    Menacés chez eux ou voyant leurs familles menacées jusque dans les cimetières, les membres de l'Alvarium n'auront d'autre choix que de se défendre eux-mêmes en cas de problèmes.

    Ni les fichages totalitaires, ni les tracasseries administratives, ni les lâches menaces des antifascistes ne nous empêcheront de faire ce pour quoi nous avons créé l'Alvarium : aider notre prochain avant notre lointain face à l'inaction des autorités, et former une communauté enracinée en Anjou.

    Nous n'avons pas peur, nous sommes déterminés, nous ferons face."

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html