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  • Le mouvement perpétuel

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    par Louis-Joseph Delanglade

    Ce que nous écrivions le lundi 28 novembre 2016 ...  

    Ce n’est certes pas le « fameux trois-mâts » de la chanson, mais plutôt, à en juger par la photo, le Karaboudjan du capitaine Haddock. L’Aquarius, ce « navire humanitaire » affrété par l’association « citoyenne » européenne SOS Méditerranée n’en finit pas de procéder à des sauvetages au large des côtes libyennes. La ficelle est un peu grosse : des dizaines de milliers de migrants, les uns faute de pouvoir transiter par la Turquie et la Grèce aussi facilement qu’avant, les autres parce qu’ils remontent de l’Afrique occidentale, prennent le risque, qu’ils ne peuvent plus ignorer, de se noyer en Méditerranée, sachant qu’ils ont quand même une chance d’arriver jusqu’en Italie, sauvés par les « humanitaires » européens. Ainsi se trouve avérée la faillite totale de l’Europe dite de Schengen : incapable de contraindre l’Aquarius à ramener les malheureux rescapés à leur point de départ, donc incapable de sécuriser nos frontières face à la vague migratoire. Qu’on sauve les gens, soit, mais pourquoi les débarquer en Europe où ils n’ont rien à faire ?

    De Lampedusa où on les débarque le plus souvent, la plupart vont remonter jusqu’à la frontière française. Et là, ça recommence. Empêchés de passer par Menton, ils tentent de s‘infiltrer clandestinement par la vallée de la Roya. Ils ne risquent plus la noyade mais, paraît-il, souffrent des conditions climatiques. Aussi, à l’instigation de la Ligue des Droits de l’Homme et d’Amnesty International, s’est créée « l’association » Roya Citoyenne qui entend  « défendre les intérêts des citoyens du monde » - comprenez : qui favorise l’entrée en France des migrants clandestins et indésirables. Deux de ses membres, MM. Herrou et Mannoni, se sont donc retrouvés devant le tribunal de Nice. Gageons que, s’ils sont condamnés, ils auront droit à tout le soutien moral, financier et médiatique possible. En tout cas, grâce à ces messieurs, voici nos migrants en Gaule.

    En Gaule justement, le gouvernement, incapable donc de contrôler au mieux les frontières nationales, vient d’avoir une idée lumineuse : une aide exceptionnelle au retour pour « faciliter les départs de France des ressortissants étrangers, en situation irrégulière, qui souhaitent rentrer dans leur pays ». Cette prime de Noël de 2500 € à tout clandestin acceptant de repartir « volontairement » est majorée d’une aide de 10000 € « pour la réinsertion sociale, l'emploi ou la création d’entreprise ». On nous explique que cela coûte moins cher qu’une reconduite forcée, laquelle nécessite une démarche judiciaire et un accompagnement physique très onéreux. Que voilà de la bonne politique ! D’autant que l’ « humanisme » est sauf car, si le clandestin veut rester, pas de problème : une association « citoyenne » sera toujours là pour lui faciliter le séjour et culpabiliser le Gaulois raciste qui s’en tire déjà trop bien en ne finançant pas par ses impôts un retour à 12500 €.

    Et si le clandestin, sauvé par le Karaboudjan, pardon l’Aquarius ; infiltré par les valeureux guérilleros de La Roya ; dédommagé, c’est la moindre des choses, par le contribuable français ; si, donc, il revient ? Tout est en place, semble-t-il. 

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Emmanuel Macron va-t-il promouvoir des Frères Musulmans ?

    6a00d83451619c69e2022ad39ef0c6200b-250wi.jpgHakim El Karoui, ami d’Emmanuel Macron, lui fait des propositions sur la réorganisation de l’islam de France. Sa note que Le Monde divulgue inquiète : la volonté de propulser au Conseil d’administration de l’Association musulmane pour l’islam de France des imâms et prédicateurs liés aux Frères Musulmans. Figurent comme personnes pressenties :

    • Tareq Oubrou, l’imâm de Bordeaux, qui défendait il y a quelques années ouvertement le califat et la lecture salafiste du Coran, admis son appartenance aux Frères Musulmans dans un livre d’entretien paru en 2013, au même moment où l’organisation armée des Frères en Egypte passait à l’action (80 églises attaquées, plusieurs monastères, milices armées au Caire etc.). Dans Le Prêtre et l’imâm , paru aux éditions Bayard en 2013, Tareq Oubrou affirme page 134 :« Le mouvement des Frères Musulmans prétend moderniser la religion, sans rien toucher à l’essentiel. Ce discours, peu audible, est en perte de vitesse. Je continue d’être membre de ce mouvement ».  Autres perles de l’imâm de Bordeaux : « Les Arabes n’avaient d’autres choix que d’attaquer pour survivre » Tareq Oubrou, imâm de Bordeaux, dans Un imâm en colère, éditions Bayard, 2012. « Si le Coran a appelé à la guerre, c’est pour imposer la paix » imâm Tareq Oubrou, France Culture, 20/11/2012. « L’Imâm Al Banna veut qu’on soit comme des salafistes » Tareq Oubrou, conférence en ligne à la gloire du fondateur des Frères Musulmans.
    • Mohamed Bajrafil. Très conciliant avec Tariq Ramadan, et tendre avec les « savants » du Conseil européen de la Fatwa, on lira ici notre portrait ce celui qui est imâm d’Ivry pour comprendre l’ensemble de ses références radicales. Sur son site officiel, il se vante dans sa biographie d’avoir été formé à l’école des islamistes radicaux Safwat Hegazi  et Al QaradawiSafwat Hijazi , égyptien, invité au congrès UOIF en 2012, conférencier dans plusieurs mosquées UOIF dont Mulhouse ces dernières années. Principal intellectuel des Frères Musulmans dans le Moyen-Orient. Emprisonné par Sissi. A affirmé à la télévision égyptienne en juillet 2012 >« Si vous lisez la littérature des Frères Musulmans, voilà ce qui ne peut jamais être perdu de vue : le califat islamique et la domination du monde. Oui, nous serons les maitres du monde, l’un de ces jours. »
    • Enfin, Azzedine Gaci membre de l’UOIF, imâm de Villeurbanne. Sur l’UOIF, lire notre dossier sur ses prédicateurs incitant à la haine et à la violence. 

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Donald Trump veut mettre fin à la discrimination positive pour l’accès aux universités

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    Donald Trump entendrait demander aux écoles de ne plus tenir compte des critères raciaux dans leurs politiques d’admission. Autrement dit, il mettrait fin à la discrimination positive. Cette décision n’est sans doute pas sans rapport avec la volonté d’abroger les directives d’Obama visant à promouvoir la diversité, ni avec la proximité des élections de mi-mandat. Il n’empêche que, sur le fond, il a raison.

    Dès son origine, l’Affirmative Action, comme on la nomme aux États-Unis, censée favoriser l’accès des étudiants issus des minorités ethniques à l’enseignement supérieur, a été contestée par une majorité de la population blanche. Moins pour des raisons raciales que parce qu’elle leur semblait injuste, en privilégiant des critères ethniques sur les critères de mérite. Certaines personnalités noires, elles-mêmes, lui reprochent de faire apparaître les Noirs comme naturellement inférieurs aux Blancs.

    La discrimination positive est une politique visant à avantager un groupe de personnes, considérées comme lésées du fait de leur appartenance ethnique ou de leur sexe. L’État français se refuse à reconnaître les termes de « race » ou d’« origine ethnique » afin de ne pas contrevenir à l’article 1 de la Constitution selon lequel « [la France] assure l’égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d’origine, de race ou de religion ». Alors, il utilise des biais pour traiter différemment des catégories tenues pour défavorisées.

    En instaurant, en 1981, les zones d’éducation prioritaires (ZEP), le gouvernement a mis en place une politique de discrimination positive. Il ne faisait pas référence à l’origine immigrée d’une grande partie de la population concernée : seules les inégalités territoriales, en matière culturelle, sociale et économique, étaient prises en compte. À en voir les résultats, il n’est pas certain que cette politique dispendieuse ait porté ses fruits.

    La réforme de la procédure d’admission à l’Institut d’études politiques de Paris, instaurée en 2001 par Richard Descoings, permet à certains élèves de ZEP, par la voie d’un concours spécifique, d’accéder à la prestigieuse école parisienne. Officiellement, il s’agit d’ouvrir l’école à d’autres étudiants que ceux issus des catégories sociales supérieures : dans la pratique, à la « diversité », comme on dit aujourd’hui. Dans la même ligne, la proposition de Jean-Louis Borloo de créer un concours de la fonction publique réservé aux jeunes des quartiers défavorisés.

    On pourrait en dire autant du système de quotas, introduit dans les affectations dans l’enseignement supérieur, y compris par la procédure de Parcoursup. Ainsi, certaines filières, comme les BTS, doivent-elles obligatoirement accueillir un pourcentage d’élèves issus de lycées professionnels – où la « diversité » est abondante. Comme si les élèves méritants de ces établissements avaient besoin qu’on leur fît la courte échelle. Cette mesure n’est pas profitable aux élèves médiocres, mais se fait au détriment d’autres élèves.

    Cette épidémie de discrimination positive touche autant la droite que la gauche. La droite, au nom de l’équité, y trouve un moyen de paraître sensible aux questions sociales. La gauche, au nom de l’égalité, juge normal de prendre en compte les conditions sociales de chacun. En fait, ces politiques traduisent, voire déguisent, un échec : l’incapacité de mettre en œuvre une juste méritocratie qui reconnaisse et promeuve les talents de chacun, quel que soit son milieu d’origine.

    Pour masquer son impuissance, on a inventé la discrimination positive, qui est la plus hypocrite des discriminations.

    http://www.bvoltaire.fr/donald-trump-veut-mettre-fin-a-la-discrimination-positive-pour-lacces-aux-universites/

  • Immigration : l'Autriche s'est construite comme l'Etat placé à l'Est pour résister à la poussée de la puissance musulmane

    6a00d83451619c69e2022ad3591817200c-800wi.jpgDe Constance Prazel sur Liberté Politique :

    "Le 14 juillet 1683, on ne fêtait pas encore la prise de la Bastille. Le 14 juillet 1683, débutait le siège de Vienne par les Ottomans, dernière grande offensive d'un Empire déjà sur le déclin contre la puissance habsbourgeoise, qui depuis deux siècles s'était posée comme le rempart contre la poussée turque en Europe. Le 12 septembre, la victoire était emportée grâce à l'intervention de la cavalerie du roi de Pologne. C'était le début de la reconquête de l’est de l’Europe, par la Hongrie, sous occupation ottomane depuis le début du XVIème siècle.

    Il est à parier que l'épisode du siège de Vienne n'évoque aujourd'hui plus grand-chose aux observateurs de la vie politique autrichienne, qui d'une manière générale ont une fâcheuse tendance à oublier les leçons de l'histoire pour comprendre les enjeux politiques. Il est utile de s’en rappeler alors que l’Autriche vient de prendre la présidence de l’Union européenne depuis le 1ejuillet.

    La crise des migrants ne saurait être vécue de la même façon à Vienne et à Paris. Tout d'abord, parce que les flots de réfugiés transitent prioritairement par la Hongrie et par l'Autriche.Ensuite parce que l'Autriche s'est construite pendant des siècles comme l'Etat placé à l'Est pour résister à la poussée de la puissance musulmane en Europe. Et cette réalité est inscrite dans les fibres de son être.

    Avoir eu des reines autrichiennes n'a jamais empêché les Français de cultiver à l'encontre du pays de Mozart une incompréhension foncière et structurelle. Dans l'entre-deux guerres, devant la montée des périls, on n'essaie pas de comprendre l'Autriche, qui ne se jette dans les bras d'Hitler que parce qu'aucune autre voie ne lui est proposée. Pour les dirigeants de la IIIème République, le régime autoritaire du Chancelier Dollfuss ne vaut pas mieux que le régime nazi, ce qui empêche de bâtir toute politique d’équilibre intelligente face à l’hitlérisme. Dans les années 2000, ce fut l’hystérie sur le cas Haider qui prit le relais.

    Dans le contexte actuel de l’Autriche de Sebastian Kurz, se réactivent les mêmes réflexes. L’histoire étant un éternel recommencement, se réveille aussi le vieil antagonisme entre Vienne et Berlin.  Le chancelier autrichien, d’accord avec l’Italie, s’oppose à la politique inconsciente d’une Angela Merkel qui ouvre grand les bras, et enfonce un coin dans son gouvernement, en obtenant le soutien du ministre de l’Intérieur bavarois Horst Seehofer, en faveur d’une politique migratoire résolument restrictive.

    Depuis Paris, leur accoler l'étiquette commode de déviants d’extrême-droite est au mieux une facilité de pensée ; au pire, une erreur politique, et c'est s'empêcher de comprendre ce qui se passe en Autriche et dans les pays environnants. Aux temps de l'affaire Haider, la posture idéologique de condamnation n'a eu aucun effet sur le terrain, si ce n'est de conforter les électeurs du gouverneur de Carinthie dans leur mépris pour Bruxelles. Aujourd'hui, la Pologne, la Hongrie et l'Autriche, et maintenant l’Italie retrouvent le réflexe qui assura leur survie pendant des siècles et reconstituent une alliance de culture et de civilisation, devant des phénomènes profonds qui touchent de manière fondamentale à leur identité et à leur histoire. Le pragmatisme politique nous invite à comprendre ces mécanismes réactualisés, et à savoir les encadrer. On peut toujours rêver que nos dirigeants politiques soient plus lucides que leurs prédécesseurs…"

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Alexandre Langlois : « Il faut a priori que les policiers apprennent à grimper aux immeubles pour être reçus à l’Élysée »

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    Alexandre Langlois, Secrétaire Général du syndicat de police VIGI, revient sur les émeutes qui ont embrasé des quartiers à Nantes et sur le passif très lourd du délinquant tué.

    Il évoque les réactions relativement mesurées des médias et des politiques, mais déplore celles du ministre de l’Intérieur et du président de la République Emmanuel Macron.

    Le quartier du Breil, à Nantes, connaît sa deuxième nuit d’émeute suite à la mort d’Aboubakar. En savez-vous un peu plus sur ce qui s’est passé ?

    Nous n’avons pas d’autres nouvelles. Le gouvernement avait promis, depuis plusieurs années, que les policiers seraient équipés de caméras piétons. Malheureusement, nous sommes toujours en attente de ce matériel. Ce type de matériel éviterait que la parole des policiers soit remise en doute et permettrait de savoir exactement ce qu’il s’est passé.
    Mes collègues de la PJ sont en train de faire le tour des réseaux sociaux et des riverains pour trouver des vidéos plus ou moins bien cadrées et chronométrées suivant l’angle de vue et la durée. Le manque d’équipement et de vision politique nous amène à cette situation.
    Je tiens à souligner que la police de sécurité du quotidien a prévu 10.000 caméras pour les policiers et gendarmes, d’ici fin 2019. Cela représente 5 % des effectifs. Le monde de demain ne sera donc pas encore très satisfaisant.

    L’affaire Théo a sans doute servi un peu de leçon, car les réactions politiques ont été un peu plus nuancées et prudentes sur le sujet. L’opprobre n’a pas été jeté sur les policiers de manière automatique.

    Cela a peut-être servi de leçon aux personnels politiques. Trois prises de position nous intéressent plus particulièrement, car elles sont institutionnelles.
    Le Premier ministre était sur Nantes pour un déplacement. Il a fait l’effort de venir et de s’intéresser au sujet en disant qu’il soutenait les forces de l’ordre. Nous n’avons pas bien compris pourquoi il était allé voir la famille de la victime, mais c’est une autre question.
    D’autre part, le ministre de l’Intérieur condamne une fois de plus avec une grande fermeté. C’est ce qu’il fait à chaque nouveau fait divers. Il condamne avec fermeté. Mais jamais rien n’est fait derrière. Il parle du décès d’un automobiliste suite à un contrôle de police. C’est politiquement correct. Nous préférerions qu’il parle d’un délinquant mort en tentant d’échapper à la police qui a agi dans le cadre du Code de la sécurité intérieure ou de la légitime défense. La présentation du même fait n’est pas du tout identique. Nous attendons davantage du ministre de l’Intérieur.
    La palme revient à notre président de la République. Il a déclaré que ce n’était pas son rôle d’écumer ces choses-là. Il agit sur le long terme. Il faut a priori que les policiers apprennent à grimper aux immeubles pour être reçus à l’Élysée…
    Tous les autres partis politiques font leur beurre sur le sujet, mais nous ne sommes pas jetés en pâture comme pour Théo.

    Aboubakar était natif d’Île-de-France. Il se trouvait à Nantes pour voir de la famille.
    Il était placé sous mandat d’arrêt. C’est un délinquant bien connu des services de police avec un passif assez lourd. Aurait-il dû être en prison ?

    Son mandat d’arrêt était daté du 15 juin 2017. Depuis cette date, les services de police et de gendarmerie avaient pour mission, s’ils le trouvaient, de l’envoyer en prison.
    Cela fait donc plus d’un an. Il était originaire de Garges-lès-Gonesse, en région parisienne. Il était à Nantes pour échapper aux poursuites dont il faisait l’objet. En étant à Nantes chez sa famille, il se camouflait.

    Pour l’instant, les émeutes sont circonscrites à Nantes. Craignez-vous que ce phénomène se propage dans d’autres villes et dans d’autres quartiers sensibles ?

    Il y a un risque que cela se produise à Garges-lès-Gonesse. Une marche blanche est organisée. Nous savons que ce genre de manifestation peut toujours déborder.
    Tant que l’on encouragera les personnes en leur disant qu’ils peuvent prendre la défense d’une pauvre victime innocente, ça ne peut que conduire à un embrasement.

    Tribune reprise de Boulevard Voltaire

    https://fr.novopress.info/

  • «Ce qu’on vous cache» : le nombre de demandeurs d’asile continue d’augmenter en France

    En baisse dans l’ensemble de l’Europe, le nombre de demandeurs d’asile continue d’augmenter en France. C’est l’une des réalités, parmi d’autres, que l’opinion ignore. Et pour cause : le discours dominant affirme que la crise migratoire est derrière nous. Le Figaro Magazine fait l’inventaire des vérités passées sous silence parce qu’elles dérangent.

    Il a fallu que Gérard Collomb soit poussé dans ses retranchements pour qu’il consente à lâcher que notre pays compte actuellement «autour de 300.000 personnes en situation irrégulière». Le ministre de l’Intérieur a reconnu en présentant sa loi asile et immigration que le faible taux d’exécution des obligations de quitter le territoire français créait une situation qui n’était «bonne pour personne», mais il a refusé de donner des chiffres précis. […]

    L’Office français de protection des réfugiés et apatrides (Ofpra), qui traite les demandes d’asile, constate dans un document interne que sur les cinq premiers mois de 2018, elles sont en hausse de plus de 15 % par rapport à la même période l’année dernière. Les deux premiers pays de provenance des primo-demandeurs d’asile sont l’Afghanistan et l’Albanie. Ce simple fait met en évidence une des failles les plus importantes de notre système de lutte contre l’immigration clandestine: l’absence de distinction entre les pays classés «sûrs» par l’Ofpra, dont l’Albanie fait partie, et les pays non sûrs. […]

    http://www.fdesouche.com/1038183-ce-quon-vous-cache-le-nombre-de-demandeurs-dasile-continue-daugmenter-en-france

  • Le Conseil constitutionnel encourage le grand remplacement de population

    6a00d83451619c69e2022ad37f1975200d-250wi.jpgLe Conseil constitutionnel a été saisi le 11 mai 2018 par la Cour de cassation d'une question prioritaire de constitutionnalité relative à la conformité aux droits et libertés que la Constitution garantit des articles L. 622-1 et L. 622-4 du CESEDA, dans leur rédaction issue de la loi n° 2012-1560 du 31 décembre 2012 relative à la retenue pour vérification du droit au séjour et modifiant le délit d'aide au séjour irrégulier pour en exclure les actions humanitaires et désintéressées.

    En application du premier alinéa de l'article L. 622-1 de ce code, le fait d'aider directement ou indirectement un étranger à entrer, circuler ou séjourner irrégulièrement en France est un délit puni de cinq ans d'emprisonnement et de 30 000 euros d'amende. Toutefois, son article L. 622-4 prévoit plusieurs cas d'exemption pénale en faveur des personnes mises en cause sur le fondement de ce délit. Le 3° de ce même article accorde quant à lui une immunité pénale à toute personne physique ou morale ayant apporté une telle aide à un étranger lorsque cet acte « n'a donné lieu à aucune contrepartie directe ou indirecte et consistait à fournir des conseils juridiques ou des prestations de restauration, d'hébergement ou de soins médicaux destinées à assurer des conditions de vie dignes et décentes à l'étranger, ou bien toute autre aide visant à préserver la dignité ou l'intégrité physique de celui-ci ».

    Il était reproché à ces dispositions de méconnaître le principe de fraternité, faute que les exemptions pénales qu'elles prévoient s'appliquent à l'entrée et à la circulation d'un étranger en situation irrégulière sur le territoire français et faute de prévoir une immunité en cas d'aide au séjour irrégulier pour tout acte purement humanitaire n'ayant donné lieu à aucune contrepartie directe ou indirecte. Le Conseil constitutionnel a jugé que la fraternité est un principe à valeur constitutionnelle. Il découle de ce principe la liberté d'aider autrui, dans un but humanitaire, sans considération de la régularité de son séjour sur le territoire national.

    Le Conseil constitutionnel prononce, d'une part, la censure des mots « au séjour irrégulier » figurant au premier alinéa de l'article L. 622-4 du CESEDA, en jugeant que, en réprimant toute aide apportée à la circulation de l'étranger en situation irrégulière, y compris si elle constitue l'accessoire de l'aide au séjour de l'étranger et si elle est motivée par un but humanitaire, le législateur n'a pas assuré une conciliation équilibrée entre le principe de fraternité et l'objectif de valeur constitutionnelle de sauvegarde de l'ordre public.

    D'autre part, formulant une réserve d'interprétation, il juge que les dispositions précédemment citées, qui instaurent une immunité pénale en cas d'aide au séjour irrégulier, ne sauraient, sans méconnaître le principe de fraternité, être interprétées autrement que comme s'appliquant également à tout autre acte d'aide apportée dans un but humanitaire que ceux déjà énumérés par ces dispositions.

    Le Conseil constitutionnel a affirmé vendredi qu'une aide désintéressée au "séjour irrégulier" ne saurait être passible de poursuites, au nom du "principe de fraternité", et a censuré des dispositions du Code de l'entrée et du séjour des étrangers. L'instance répond à une demande de Cédric Herrou, devenu le symbole de l'aide aux immigrés à la frontière franco-italienne et qui réclamait l'abolition du "délit de solidarité".

    Avec cela, le nombre de demandeurs d'asile continue d'augmenter en France. Il a fallu que Gérard Collomb soit poussé dans ses retranchements pour qu'il consente à lâcher que notre pays compte actuellement «autour de 300.000 personnes en situation irrégulière».

    Et évidemment, ce principe de fraternité ne s'applique pas aux pro-vie qui auraient l'outrecuidance d'aller sauver des enfants à naître...

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  • I-Média n°2018 – Délinquant tué à Nantes, les médias en mode bavure

    Délinquant tué à Nantes, novlangue dans les quartiers.
    Aboubakar Fofana, le délinquant tué par la police à Nantes met le feu aux banlieues Nantaises. C’est le retour de la novlangue sur les « quartiers » où la police tue.

    Le zapping d’I-Média
    Evasion de Redoine Faïd, l’homme est présenté comme braqueur. On pourrait presque y trouver une référence aux films d’Audiard, un voleur au grand cœur qui a réussi une « évasion spectaculaire ». Mais les médias ont omis de préciser que Redoine Faïd est présumé coupable du meurtre d’Aurélie Fouquet policière de 26 ans.

    Gay pride : le rose vous va si bien
    Gay Pride, le Lobby LGBT défile dans les rues de Paris. Difficile d’émettre une critique quand tous les médias célèbrent la fête et le combat homosexualiste.

    Les tweets de la semaine.
    Le média « Les décodeurs du Monde » pris la main dans le sac. Le média qui se veut parangon de vérité médiatique a qualifié l’attentat du 1er octobre de la gare Saint-Charles de « Faits divers ».

    RT dans le viseur du CSA et de la Loi sur les fake-news
    L’assemblée nationale a finalement adopté la loi contre les fake news. Le média russe RT est directement visé alors que le CSA vient de le mettre en demeure.

    https://www.tvlibertes.com/2018/07/06/24076/delinquant-tue-a-nantes-medias-mode-bavure

  • Mayotte : l’immobilité du gouvernement devant la submersion migratoire, par Anne Isabeth

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    9148-20180707.jpgLes débats et prises de bec pour déterminer qui devait accueillir, ou pas, les migrants embarqués sur l’Aquarius ou le Lifeline ont fait oublier la situation dramatique qui est celle de notre 101e département français depuis 2009, Mayotte. Mansour Kamardine, député Les Républicains tire une nouvelle fois la sonnette d’alarme.

    « A Mayotte, c’est un “Aquarius” qui arrive par semaine. En 4 mois et en toute impunité, 12 000 clandestins sont arrivés sur l’île, ce qui représente une croissance démographique record de + 4,7 %. Rapporté à la population, c’est comme si la métropole avait accueilli plus de 3 millions de clandestins en 4 mois ! Voilà ce que nous vivons à Mayotte ! Quel territoire de la République supporterait une telle pression migratoire ? », s’est alarmé le 4 juillet le député, dans un communiqué.

    Il faut dire que rien n’est fait pour aider, sur place, les autorités à refouler ce flot de clandestins qui submergent littéralement l’île. L’horizon est pour le moins obscur puisque les autorités comoriennes ont décrété, en mars dernier, qu’elles ne voulaient pas admettre leurs ressortissants sur le territoire, car les Comoriens seraient chez eux à Mayotte ! Cette prise de position, pour le moins ahurissante, ne risque pas d’être infléchie par la position de notre gouvernement qui réagit plus que mollement. Après avoir décidé, le 4 mai dernier – soit deux mois plus tard ! – que plus aucun visa pour l’espace Schengen ne serait délivré aux ressortissants comoriens, le gouvernement est revenu en partie sur sa décision en indiquant que cette mesure n’affecterait pas les étudiants en demande de visa.

    C’est donc un flot ininterrompu qui, depuis quatre mois, vient grossir le nombre des clandestins. Une situation qui ne semble pas émouvoir en métropole – Mayotte est loin des yeux et donc loin du cœur ? Le député LR ne mâche pas ses mots : « Dans les faits, derrière une façade de fermeté et de détermination, se cachent la mollesse, la faiblesse, la lâcheté et l’impuissance de nos dirigeants actuels à protéger le territoire national, à garantir le contrôle des frontières et à protéger nos compatriotes, en particulier les plus pauvres d’entre eux. » Et il conclut en prévenant : « J’en appelle au sursaut de conscience du gouvernement, avant qu’il ne soit trop tard, avant que les citoyens ne décident d’assurer leur sécurité par eux-mêmes à la frontière du territoire. »

    Anne Isabeth

    Article paru dans Présent daté du 5 juillet 2018

    https://fr.novopress.info/