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  • Mathieu Bock-Côté: « Finkielkraut, voilà l'ennemi !»

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    1841033494.jpgTRIBUNE - Ayant déclaré dimanche [10.12] que « les non-souchiens brillaient par leur absence » lors de l'hommage rendu à Johnny, Alain Finkielkraut a déclenché la polémique. Pour Mathieu Bock-Côté [Figarovox, 14.12], l'indignation médiatique est avant tout un prétexte pour faire du philosophe un paria. Ce qu'il nous paraît dénoncer ici avec force, c'est en quelque sorte le totalitarisme qui s'est emparé de nos sociétés modernes ou postmodernes et qui prétend imposer silence à l'intelligence et au courage. A noter que Maurras avait imaginé l'avènement d'un tel « âge de fer » tyrannique, ou âge barbare, dans son Avenir de l'intelligence.  LFAR 

    La simple présence d'Alain Finkielkraut dans l'espace public semble aujourd'hui faire scandale. À gauche de la gauche, on a cessé d'écouter ses arguments mais on scrute sans cesse ses propos à la recherche de ce que le système médiatique nomme un dérapage, ou du moins, pour trouver quelques propos controversés qui justifieront sa mise au pilori pour quelques jours. L'objectif, c'est de faire du philosophe un paria, de le discréditer moralement, de le transformer en infréquentable, qui ne sera plus convoqué dans le débat public qu'à la manière d'un repoussoir, sans cesse obligé de se justifier d'exister.

    Celui qui s'est imposé au fil des décennies à travers une critique subtile et mélancolique de la modernité et de sa tentation démiurgique est transformé en commentateur ronchon contre lequel on justifiera toutes les moqueries. On ne prend pas la peine de le lire et on attend simplement le moment où on pourra le lyncher pour de bon. Pour les patrouilleurs zélés du politiquement correct, qui distribuent sans cesse les contraventions idéologiques, Alain Finkielkraut n'est plus le bienvenu dans le débat public.

    C'est à la lumière de cette aversion de plus en plus revendiquée pour Alain Finkielkraut qu'on peut comprendre la tempête médiatique qui le frappe ces jours-ci. On le sait, dans le cadre de son émission hebdomadaire sur RCJ, où il répond aux questions d'Elisabeth Lévy, le philosophe est revenu sur l'hommage national rendu à Johnny Hallyday en cherchant à décrypter une passion qui lui était étrangère. Finkielkraut a aussi noté, comme d'autres, que la communion populaire autour de Johnny Hallyday révélait aussi les failles de la communauté nationale. En gros, Johnny Hallyday était plébiscité par la France périphérique, qu'il aura longtemps fait rêver d'Amérique et d'aventure, mais ignoré par la France issue de la diversité, ou si on préfère le dire moins pudiquement, par celle issue de l'immigration. Il a pour ce faire employé ironiquement le terme « sous-chien » inventé par Houria Bouteldja pour qualifier « les Français de souche » et donc celui de « non souchien » pour ceux qui ne le sont pas. Cette ironie n'a pas été comprise, elle était peut-être malheureuse, plus largement on peut partager ou non son analyse, la trouver pertinente ou insuffisante: telle n'est pas la question.

    Nous ne sommes pas dans une controverse honnête et loyale, dans une correction bienveillante mais dans une volonté délibérée de nuire. Les ennemis de Finkielkraut n'allaient pas se priver de fabriquer un scandale artificiel de part en part pour lui faire un mauvais procès en racisme. On l'a d'un coup décrété double maléfique des Indigènes de la République. Les enquêteurs de la police de la pensée et les milliers de délateurs qui les alimentent et les applaudissent sur les réseaux sociaux étaient extatiques: enfin, ils tenaient leur homme. Enfin, ils avaient devant eux le dérapage de trop. Enfin, Finkielkraut venait de tomber dans un piège dont il ne sortirait pas.

    Il ne vaut même pas la peine de revenir sur le fond du propos tellement il suffit d'un minimum de jugement et de bonne foi pour savoir qu'il n'a jamais tenu le moindre propos raciste dans son commentaire de l'hommage à Johnny Hallyday et qu'il s'est contenté de reprendre de manière moqueuse et au deuxième degré le vocabulaire de ceux qui le conspuent. Que ce qu'il a dit ne diffère en rien du jugement, sur le sujet, d'un Laurent Joffrin ou de Dominique Bussereau.

    Cela dit, la tempête Finkielkraut du moment est intéressante pour ce qu'elle révèle du dérèglement de la vie publique, et cela, pas seulement en France mais à la grandeur du monde occidental. D'abord, on y voit l'importance du buzz comme phénomène médiatique. Une petite phrase arrachée à son contexte et mise en circulation sur internet peut déclencher une marée d'indignation, chacun s'ajoutant alors à la meute en expansion des indignés, qui veulent à tout prix envoyer un signal ostentatoire de conformité idéologique au politiquement correct.

    Une société allergique au pluralisme politique et idéologique

    On s'indigne, on hurle, on exige une punition exemplaire contre celui qui vient de transgresser le dogme diversitaire et la vision irénique du vivre-ensemble. On assiste même au retour de la gauche pétitionnaire à grande échelle. C'est ainsi qu'on a vu une pétition circuler sur internet pour que Finkielkraut soit viré de l'Académique française. Ceux qui la signent ont alors le sentiment gratifiant d'avoir eux-aussi pu cracher sur le philosophe jugé galeux. Les médias sociaux ont redonné vie à la foule lyncheuse. Disons-le autrement : elles transforment en action vertueuse la lapidation virtuelle. Il s'agit d'écraser symboliquement le dissident, de provoquer sa mort sociale.

    On y revient, la tentation lyncheuse qui s'exprime sur les médias sociaux correspond à une réhabilitation de l'ostracisme dans une société de plus en plus allergique au pluralisme politique et idéologique. Il faut être progressiste ou se taire. Il faut chanter les louanges du multiculturalisme et ne jamais noter les lézardes sociales qu'il engendre ou se fermer la gueule. Il faut tweeter dans le sens de l'histoire ou se tenir éloigné de son clavier. Et si on pense autrement, si on critique, si on se moque, si on ironise, même, on sera accusé d'être un provocateur, un polémiste, même, et d'avoir bien cherché sa mauvaise réputation. On se fera coller une sale étiquette qu'il faudra porter à la manière d'un symbole d'infamie.

    Il y a là une forme d'intolérance primitive qui se maquille en tolérance supérieure. On ne se surprendra pas, alors, que les réflexes d'autocensure se développent autant chez tant d'intellectuels qui redoutent d'avoir à subir à leur tour une pluie de crachats, pour peu que quelques esprits mal tournés ne comprennent pas ce qu'ils ont voulu dire et lancent contre eux une campagne de diffamation.

    L'ensauvagement de la vie publique qui se révèle à travers l'effrayante muflerie des réseaux sociaux témoigne purement et simplement d'une régression de la vie démocratique. Et c'est en bonne partie parce qu'il ose braver cet environnement toxique qu'Alain Finkielkraut est admirable. Nous sommes devant un philosophe de grande valeur, nous le savons. Mais il arrive souvent que les meilleurs philosophes n'aient pas un caractère à la hauteur de leur intelligence. Ce n'est pas le cas d'Alain Finkielkraut, qui fait preuve d'un courage civique exemplaire et qui ose aller dans l'espace public pour penser notre temps tout en sachant qu'il n'en sortira pas indemne. Il croit à la discussion, à l'affrontement des idées, et il a toujours le souci, comme on le constate chaque samedi à Répliques, de donner la parole au camp adverse. Ceux qui lui répondent par des injures et qui en appellent à son exécution publique ne nous disent finalement qu'une chose : ils ne sont pas à la hauteur du défi qu'il leur lance.  

    Mathieu Bock-Côté

    Mathieu Bock-Côté est docteur en sociologie, chargé de cours aux HEC à Montréal et chroniqueur au Journal de Montréal et à Radio-Canada. Ses travaux portent principalement sur le multiculturalisme, les mutations de la démocratie contemporaine et la question nationale québécoise. Il est l'auteur d'Exercices politiques (VLB éditeur, 2013), de Fin de cycle: aux origines du malaise politique québécois (Boréal, 2012) de La dénationalisation tranquille (Boréal, 2007), de Le multiculturalisme comme religion politique (éd. du Cerf, 2016) et de Le Nouveau Régime (Boréal, 2017).

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2017/12/21/mathieu-bock-cote-finkielkraut-voila-l-ennemi-6010472.html

  • Rokhaya Diallo rend la « fachosphère » responsable de son éviction du Conseil National du Numérique ?

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    FRANCE (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) : 
    C’est en effet, par une « pression de la fachosphère » que cette icône de l’antiracisme explique sa récente mise à l’écart du Conseil national du numérique (CCNum). On ne peut que se féliciter de cette preuve de l’influence grandissante de la droite de conviction sur la marche de l’Etat ! L’honnêteté nous force néanmoins à souligner que Diallo au CCNum, c’était un peu Nabilla au CNRS, les activités de l’intéressée en lien avec le numérique se réduisant à un passage express chez IBM au début des années 2000.

    On s’interrogera donc sur les raisons de la nomination de la militante dite « féministe et anti-raciste » au sein de ce « conseil du numérique ». S’agit-il de créer une nouvelle officine de censure chargée de traquer les entorses à la doxa de l’islamiquement correct sur les réseaux sociaux ?

    C’est en tout cas ce que laisse craindre le soutien apporté Mercredi à Rokhaya Diallo par Danielle Obono et Marwan Muhammad emmenés par le maître-censeur Edwy Plenel, un trio dont les sympathies islamistes ne sont un secret pour personne !

    https://fr.novopress.info/

  • “Google filtre ta pensée” – “Facebook contrôle ce que tu peux lire” : La Quadrature du Net dénonce le flicage organisé par les géants du Net

    La Quadrature du Net, une association de défense des droits et libertés des citoyens sur Internet, diffuse actuellement une campagne qui dénonce le flicage organisé par les géants du Net.
    “Google filtre ta pensée” : Google filtre ses résultats de recherche et les recommendations YouTube pour analyser tes réactions et t’enfermer dans sa bulle.
    “Apple sait où est ta mère” : Si tu as un smartphone sous iOS ou Android, il permet à Appel, Google et leurs apps d’enregistrer ta position, sans toujours te le dire ou te laisser le choix.
    “Facebook contrôle ce que tu peux lire” : Facebook trie les contenus de son fil d’actualité pour analyser tes réactions et t’enfermer dans sa bulle.
    “Amazon sait quels cadeaux tu auras” : Les comportements qui te semblent les plus anodins, analysés en masse, révèlent précisément ta personnalité, tes attentes et celles de ton entourage.
    “Microsoft forme tes enfants” : En 2015, Microsoft a payé 13 millions d’euros à l’Education nationale pour pouvoir former et fournir ses outils aux élèves et enseignants.
    Voir l'image sur Twitter

    À la demande générale, les PDF de nos affiches de campagne :D https://wiki.laquadrature.net/images/5/50/Lqdn_affiche_gafam.pdf 
    On a déjà un peu recouvert Paris avec : on compte sur vous pour recouvrir le reste du pays (et du monde !)
    On les avait imprimé sur des A3 de couleurs, mais faites comme il vous plaira ! CC0

    https://fr.novopress.info/208940/google-filtre-ta-pensee-facebook-controle-ce-que-tu-peux-lire-la-quadrature-du-net-denonce-le-flicage-organise-par-les-geants-du-net/

  • Maeva Anissa ose critiquer l'avortement : elle est lynchée pour sa liberté d'expression

    Maeva Anissa est notamment chroniqueuse sur NRJ12. Hier, sur son compte Twitter (suivi quand même par 228 000 abonnés), elle a jeté un pavé dans la mare :

    X

    Evidemment, le lobby de l'avortement a avalé cela de travers et il s'en est suivi un lynchage en public, y compris par Gilles Clavreul, chargé de mission auprès du secrétaire général du ministère de l'intérieur. Maeva Anissa a notamment rétorqué :

    "Hey j'ai le droit d'avoir un avis ? Une vie ? Une liberté sans que des matons du net viennent me casser la tête ???? MOI JE CONNAIS DES FILLES QUI AVORTENT 5 fois par mois !!!!!".

    Et non, pour les hystériques de l'"avortement, il est interdit d'avoir un avis critique sur l'avortement. Alors ils essaient de la faire virer de NRJ12. Réponse de Maeva :

    Et elle a un courage certain que l'on aimerait voir plus souvent :

  • LES FINANCIERS ET LES MÉDIAS CACHENT LES VÉRITÉS ÉCONOMIQUES AUX FRANÇAIS

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    Mathilde Lemoine, chef économiste du groupe Edmond de Rothschild, nous avoue, dans Le Figaro du samedi 23 décembre, « qu’il y a un décalage entre la sphère financière et la réalité économique ». Elle reconnaît que le niveau de la dette privée des ménages et des entreprises, deux fois plus important que celui du PIB, peut devenir insoutenable si les taux remontent brusquement.

    La BCE (Banque centrale européenne) se contredit. Elle pratique une politique de taux bas et non conventionnelle d’achat de dettes d’entreprises françaises (29 % du total de ses achats, contre 25 % pour les entreprise allemandes) afin de faciliter leur accès aux marchés financiers, mais elle dérègle les prix du marché des actifs financiers comme dans une économie administrée. Elle émet en même temps des signaux contradictoires en imposant aux grandes banques, par le biais du Haut Conseil de stabilité financière (HCSF), de limiter leurs crédits et leur exposition à la dette de certains grands groupes.

    La BCE cherche, aujourd’hui, à tempérer l’appétit des entreprises pour la dette et celui des banques pour le crédit. La BCE cherche donc d’un côté à relancer l’économie par la politique de l’assouplissement quantitatif, mais donne des directives en sens contraire au HCSF.

    Alors que la dette publique française a atteint le niveau astronomique de 2.230 milliards d’euros au troisième trimestre 2017, qui serait insoutenable si les taux d’intérêt remontaient, les médias nous rassurent en nous rappelant que le coupon actuel n’est que de 0,7 % en 2017 et ne sera que 1,85 % en 2018 pour les obligations à dix ans. Quid si c’est, demain, 6 % et 15 % après-demain ? On nous rassure faussement en nous disant que les fonds propres des entreprises financières et non financières ont augmenté respectivement de 5,6 % en et 5,3 % en 2017, ce qui ne change rien au problème fondamental de l’insuffisance des capitaux propres.

    Les médias économiques évoquent aussi un argument impressionnant pour le néophyte en nous rappelant que, selon l’INSEE, le patrimoine économique national détenu par les ménages, les entreprises et les institutions publiques atteignait 14.023 milliards d’euros en 2016, soit 7,7 fois le produit intérieur net tricolore, et 6,5 fois le niveau d’endettement.

    Aux États-Unis, même scénario. Le Dow Jones flirte avec 2.500 points et le NASDAQ est proche des 7.000 points. Wall Street s’est adjugé 35 % de hausse en quatorze mois sans raison valable, si ce n’est l’augmentation de la masse monétaire, mais on nous rassure avec la réforme fiscale de Trump qui va propulser les bénéfices par action d’environ 10 %, oubliant qu’elle va augmenter la dette publique des États-Unis. La réalité, c’est que les valeurs américaines se payent en moyenne environ dix-huit fois les bénéfices attendus pour 2018 – du jamais-vu depuis la bulle des années 2000.

    De plus, aucun journaliste des médias traditionnels n’ose écrire que les totaux des bilans des quatre grandes banques américaines représentent 44,5 % du PIB des États-Unis et que les totaux des bilans des quatre banques françaises représentent trois fois le PIB de la France. Aucun journaliste français ne nous écrit que l’endettement des banques françaises est encore plus démentiel que celui des États-Unis. Les quatre grandes banques françaises ont des capitaux propres insuffisants, un effet de levier moyen de 25,53, c’est-à-dire 25,53 euros de dettes pour un euro de capital engagé (de 21,92 pour le Crédit agricole à 31,41 pour la Société générale).

    L’effet de levier de Lehman Brothers au moment de sa chute, le 15 septembre 2008, était de 31. Celui des banques américaines, aujourd’hui, n’est que de 11,63, une des rares nouvelles rassurantes en provenance des États-Unis. Au royaume des aveugles les borgnes sont rois.

    La vérité, c’est que la sphère financière et les médias ne nous parlent que de surchauffe et d’hirondelles qui font le printemps, alors que les clignotants sont au rouge avec une croissance économique artificielle, instable et fragile.

    http://bvoltaire.com/financiers-medias-cachent-verites-economiques-aux-francais/

  • Afin que l’or de l’aurore réponde à l’or du couchant

    Proche de Laurent Wauquiez,  Brice Hortefeux – visé actuellement par une polémique que Bruno Gollnisch a jugé ridicule au regard  des« extravagantes  rémunérations de certains fonctionnaires devenus patrons d’entreprises du CAC 40» – a rappelé son opposition au Front National.  Dimanche dernier,  il a  a tenu  le  discours classique  qui est celui de la droite libérale depuis quelques années :    « Notre ambition, c’est bien sûr de convaincre les électeurs du Front National qui sont souvent de bonne foi (monsieur est trop bon!, NDLR) et qui ne sont pas des sous-citoyens (ouf!, NDLR) de leur démontrer, leur rappeler, leur expliquer que voter Front National, c’est aller dans une impasse. »« Le Front National ne gagne jamais. Il n’a jamais eu de majorité législative, jamais gagné de région, de département, jamais gagné, et de très loin, la campagne présidentielle. » Sur boulevard voltaire, Nicolas Gauthier soulignait assez cruellement mais très factuellement que M. Hortefeux n’était pas  forcément « l’homme le mieux placé pour donner des leçons de gagne.  Car si l’on résume, le RPR/UMP/LR, tous nains et pieds-bots confondus, combien d’Austerlitz et de pont d’Arcole ?» Fin novembre,  sur la  chaîne I24, l’ancien ministre de Nicolas Sarkozy  réaffirmait  son refus de toute alliance  entre LR et le  FN, même conjoncturelle, dans le cadre de cogestions  à l’échelle locale. Et ce,  du fait des « différences de fond », et « surtout parce que  que ce serait une drôle d’idée que de supposer que nous voudrions passer des alliances,  de vouloir s’allier  avec une famille (le FN, NDLR) qui n’a qu’un seul espoir  c’est de nous voir disparaître. S’allier avec quelqu’un qui veut notre disparition ce serait très original, il y aurait un côté masochiste ce qui n’est pas notre cas.  »

    Par charité, nous n’allons pas égrener à Brice  Hortefeux  la très longue liste des  déclarations émanant de sa famille politique souhaitant l’éradication du FN, et prônant  l’alliance  avec la gauche, voire  avec la gauche  de la gauche,  pour l’éliminer des compétitions électorales et du  paysage politique.  Ni même les sondages récurrents indiquant que les sympathisants de LR sont très nombreux à être  favorables à un rapprochement entre la droite et l’opposition nationale, notamment au niveau municipal. La question  centrale  est de savoir  si le périls mortels qui menacent notre pays sont véritablement intégrés par cette droite là qui semble uniquement  obsédée par ses petits intérêts boutiquiers et  son désir ne pas trop heurter  la gauche et une oligarchie  transnationale. Est-il  si difficile de comprendre que ce qui aiguille le combat du FN ce n’est pas la volonté mesquine , petit-bras, dérisoire,  de remplacer LR  mais l’impérieuse et vitale nécessité d’empêcher  la disparition de la France que nous aimons?

    En cette période de Noël, fête de l’invincible espérance, fête par excellence  de la famille, des enfants,  du devenir,  à quelques jours de la célébration de la Nativité – période du solstice d’hiver où  déjà l’Europe pré-chrétienne fêtait les graines invisibles et le combat contre l’obscurité -,  que  l’on soit chrétien ou non, chacun ressent plus profondément peut-être, la nature du combat proprement métaphysique  qui se joue entre eux et nous.  D’un côté les tenants de l‘hiver intégral,  de la glaciation marchande, massifiante,  des  ténèbres mondialistes. De l’autre  ceux qui défendent les libertés d’un monde différenciée, les porteurs de la  flamme de l’espérance,  de la renaissance, de  la résistance patriotique.

    Il y a plus de vingt ans déjà,  en, 1996, à l’occasion d’un colloque du Conseil scientifique du FN sur Les origines de la France« fille aînée d’Athènes et de Rome, fleuron de l’histoire humaine »,« née à l’aube du Moyen-âge de l’union subtile du vieux fonds indo-européen et du christianisme »,  Jean-Marie Le Pen, soulignait  que « constater que nous traversons une époque de décadence, de crise profonde est une évidence. »  Mais « aller à contre courant  de la marée des idées molles équivaut à être  mis au ban de la société politico-médiatique. » « Etre fier d’être français  revendiquer haut et fort son appartenance à cette nation à nulle autre pareille, défendre son identité est assimilé à du racisme. » Une « ruse dialectique sans grande finesse », mais toujours utilisée par une   droite et une gauche qui au nom de l’idéologie hors-sol  dite  antiraciste , refusent dans les faits  tout arrêt  des pompes aspirantes d’une l’immigration-invasion qui  menace notre peuple dans son existence, dans sa substance même. C’est pourquoi, comme l’a rappelé Bruno Gollnisch, il s’agit là du problème numéro un pour notre avenir en tant que nation libre, sûre, prospère  et indépendante.

     De manière toute aussi problématique, « l’Occident a sombré dans le matérialisme absolu. celui-ci peut bien, à l’instar de Janus, avoir deux visages intitulés tour à tour libéralisme ou socialisme, il n’en demeure pas moins que l’absence de morale, l’extinction de toute mémoire, le refus de respecter l’ordre naturel des choses conduisent lhomme sur la voie de l‘Ubris, c’est-à-dire de la démesure, cet aveuglement de l’homme qui  le conduit  à sa perte et qui constituait aux yeux des Grecs le défaut majeur de toute civilisation en dégénérescence (…).  Sur le mode des romans de Mac Luhanou d’Orwell se met en place une société où les  hommes ne seront plus que des numéros, une société où les hommes seront seulement destinés à consommer, surveillés sans relâche, épiés et dénoncés au moindre faux pas par l’insupportable police de le pensée. »

    C’est ce monde gris que nous rejetons, fort de la certitude qui est la nôtre que la France est une réalité  tant au niveau physique, que spirituel et philosophique. Le congrès de refondation du Front National voulue par Marine sera l’occasion de  réaffirmer  aussi auprès des nos compatriotes,  qui devront se déterminer dans leurs choix politiques sur des clivages simples,  nos valeurs, d’affiner, de peaufiner, d’exposer  nos grands axes programmatiques. Il s’agit pour les hommes et les femmes de l’opposition nationale  de répondre aux grands défis, aux grands dangers mais aussi aux formidables opportunités pour le triomphe de nos idées que nous offre la période historique que nous traversons.

    En ce début de troisième millénaire, en cette année qui s’annonce, le FN doit être «  le porteur des prémisses d’une possible et nécessaire renaissance. Réaction saine d’un corps affaibli il se révèle comme une certaine manière de voir le monde dans sa réalité crue, dans sa globalité, sans fard, sans tabous, sans dogmes. Il est aussi et surtout une manière de se comporter dans le monde. L’idéal vers lequel il tend est celui de l’honnête homme nourri d’humanisme et pétri par une éducation aussi longue que notre mémoire, une paidéia au sens premier du terme. Cet homme n’est ni nouveau, ni ancien. Il est d’aujourd’hui et de toujours. » 

    Assumer notre héritage, le transmettre à nos enfants, ne rien renier, ne rien  abdiquer  de nos libertés, de nos souverainetés, affirmer tranquillement notre destin, poursuivre opiniâtrement  notre longue marche vers le pouvoir … et gagner, gagner enfin!  La tâche est  immense, ô combien difficile mais  exaltante. Tous nos compatriotes y sont conviés.

    Joyeux Noël à tous.  Beaucoup  auront la chance de le passer dans la joie et l’abondance mais n’oublions pas dans nos pensées et par nos actes en cette période de fêtes  les millions de Français  frappés par le malheur, la pauvreté, souvent victimes des  politiques  des inquisiteurs et des donneurs de leçons des partis du Système.

    https://gollnisch.com/2017/12/22/afin-lor-de-laurore-reponde-a-lor-couchant/

  • Canada- La militante pro-vie Mary Wagner a passé Noël en prison

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    Canada- La militante pro-vie Mary Wagner a passé Noël en prison. Elle avait été arrêtée le 8 décembre, ainsi qu’une autre militante pro-vie. Leur crime ? Elles sont entrées avec des roses à la main dans un centre pratiquant l’avortement et ont parlé avec des femmes enceintes en essayant de les persuader de donner la vie à l’enfant qu’elles portent en leur ventre.

    Lors d’une audience, vendredi dernier, Mary Wagner avait demandé d’être remise en liberté pour Noël, s’engageant à revenir pour son procès.

    Au juge Howard Chisvin, de la Cour de justice de l’Ontario, elle avait expliqué calmement : « J’ai simplement essayé de défendre les enfants à naître. »

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    Mais le juge a refusé de mettre fin à la détention préventive. Sauf si Mary Wagner payait une caution de 500 dollars et s’engageait à rester à l’écart de toute clinique ou centre pratiquant l’avortement. 

    Mary Wagner n’a pas voulu se soumettre à ces conditions et restera donc en prison jusqu’au jugement.

    Linda Gibbons, qui a déjà passé 11 ans en prison pour son témoignage pro-vie à l’extérieur des centres d’avortement de Toronto, a également systématiquement refusé de signer des conditions qui la forcent à rester à l’écart des centres d’avortement.

    Catholique fervente, Mary Wagner a elle déjà passé au total quatre ans et huit mois derrière les barreaux pour ses tentatives pacifiques de sauver les bébés à naître de l’avortement.

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    Dans une lettre écrite prison et adressée à ses partisans, Mary Wagner raconte qu’elle a assisté à la messe le matin du jour où elle a été arrêtée, en la solennité de la fête de l’Immaculée Conception de la Vierge Marie.

    La prochaine comparution de Mary Wagner devant le tribunal est prévue le 4 janvier 2018.

    http://www.medias-presse.info/canada-la-militante-pro-vie-mary-wagner-a-passe-noel-en-prison/85327/

  • Rodez : Il écrit « Fuck islam » sur Facebook, les magistrats le condamnent à 4 mois ferme car « la diversité est une richesse »

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    BREIZATAO – NEVEZINTIOU (14/12/2017) La répression judiciaire à l’endroit de ceux qui utilisent les réseaux pour exprimer leurs opinions patriotiques est de plus en plus forte.

    Si un homme a récemment été relaxé pour avoir porté un t-shirt appelant au meurtre des policiers, il n’en va de même pour ceux qui critiquent l’islamisation ou le remplacement de population. Un internaute ayant écrit « Fuck islam » sur Facebook a été condamné à 4 mois de prison ferme.

    La Dépêche (source) :

    Ce n’est pas le procès des réseaux sociaux mais de l’utilisation qu’on en fait et de Facebook en particulier. Et tout ça devant une classe de lycéens, cela tombait très à propos hier matin à l’audience du tribunal. Un homme comparaissait pour avoir créé deux comptes Facebook dédiés à l’apologie de la haine raciale et à la violence. C’est l’Office national de lutte contre la criminalité qui a découvert ces comptes où les images et les propos ne sont pas ambigus. «Non aux migrants», «Fuck Islam», «C’est la valise ou le cercueil. Soit tu t’en vas, soit tu fais attention».

    La présidente du tribunal a souligné que c’était le risque d’attentats islamistes en représailles qui appelait à une répression accrue des personnes voulant s’opposer à la progression de l’islamisme.

    «Une provocation à la haine, une menace. Certains peuvent prendre ça au mot et passer à l’acte en cette période d’attentats», déclare la présidente du tribunal.

    Une sévérité que n’a pas encouru un militant d’ultra-gauche récemment lors d’un procès à Alès (lire ici).

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • La justice ordonne à la mairie de Béziers de retirer sa crèche de Noël

    Le 8 décembre, le préfet de l’Hérault a saisi le tribunal administratif pour que la mairie de Béziers retire sa crèche du hall de l’hôtel de ville. Le tribunal a rendu sa décision lundi, ordonnant que la crèche soit retirée sous 48 heures. Réaction de Robert Ménard au micro de Boulevard Voltaire :

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html