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lobby - Page 1257

  • Pendant les élections, la conquête musulmane s’intensifie

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    Le titre du dernier édito nous a valu trois jours de suspension sur facebook. Donc, forcément, une pénalisation sur les réseaux sociaux, et donc sur nos taux de visites. Nous avions osé : « Plus il y aura de migrants, plus il y aura de meurtres, de viols et d’attentats ». Cela paraît pourtant évident, non ? Espérons que cette fois, avec ce titre, nous allons passer entre les gouttes.

    Il reste quinze jours avant le premier tour des élections législatives. De nombreux commentateurs estiment que le parti créé par Emmanuel Macron devrait confirmer la victoire de son candidat aux présidentielles. Les pronostics vont bon train sur le nombre de députés que parviendront à obtenir les socialistes, les Républicains, le FN et les Insoumis.

    Par contre, nul n’évoque la pression musulmane qui s’exerce, quotidiennement, sur cette élection, dans un contexte où 92 % de disciples d’Allah ont voté pour le nouveau président, au deuxième tour, quand, au premier tour, 37 % avaient voté Mélenchon, 24 % Macron et 17 % Hamon. Nous allons donc pallier cette carence.

    Elle s’exerce d’abord par le nombre de candidats qui sont présentés ouvertement par des partis de l’étranger. Ainsi, le Parti Egalité Justice, soutenu par Erdogan, a trouvé 51 candidats à ces législatives.

    http://ripostelaique.com/le-pej-a-la-solde-de-erdogan-na-pas-sa-place-en-france-et-doit-etre-dissous.html

    http://resistancerepublicaine.eu/2017/04/19/enfin-ils-se-devoilent-un-parti-turc-islamiste-presente-51-candidats-a-nos-legislatives/

    Faut-il rappeler que lors des ces meetings en France, le dictateur turc avait encouragé ses nombreux compatriotes à utiliser les droits démocratiques français, à se servir de toutes les possibilités offertes par la double nationalité, à ne surtout pas s’intégrer, et à utiliser les élections démocratiques françaises pour mieux imposer les codes de l’islam à la société française. Dans cet esprit, il avait recommandé aux femmes de faire cinq enfants.

    Il y a également le nombre de candidates voilées, comme Hanan Zahouani, Hulva Salin, Sandra Fourastier et quelques autres…

    http://ripostelaique.com/non-hanan-zahouani-vous-ne-ferez-pas-entrer-le-voile-a-lassemblee.html

    http://ripostelaique.com/mantes-hulya-salin-candidate-voilee-au-service-derdogan-ne-passera-pas.html

    Même si, parfois, la pudique voilée est surprise en tenue fort indécente, fort incompatible avec les règles fixées par Allah…

    http://ripostelaique.com/le-magnifique-decollete-de-hanan-zahouani-candidate-voilee-a-la-deputation.html

    Et puis il y a celles qui ne se présentent pas voilées, mais qui mettront le voile à la première occasion, comme Latifa Chay, candidate Macron…

    http://ripostelaique.com/latifa-chay-candidate-de-en-marche-photographiee-voilee-dans-une-mosquee-uoif.html

    Macron fait encore plus fort, puisqu’une islamiste, Fella Meslem, battue aux élections algériennes, est recyclée candidate de En Marche en France…

    http://ripostelaique.com/les-algeriens-nont-pas-voulu-de-fella-macron-la-propose-aux-francais.html

    Et puis il y a l’Union Démocrates des Musulmans de France (UDMF) qui, après avoir fait croire qu’ils postulaient à la présidentielle, nous lance ses candidats aux législatives, parmi lesquelles la convertie de service, une nommé Sandra Fourastier, âgée de 21 ans. Et, pourquoi se gêner, ces braves gens ajoutent un croissant musulman dans le drapeau français. La prochaine étape, on remplace le bleu par le vert ?

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  • Quand la mairie de Paris parraine un festival interdit aux Blancs !

    Il se déroulera du 28 au 30 juillet dans un local du XIe arrondissement mis à disposition par la mairie de Paris.

    Un petit jeu comme dans l’enfance, ça vous tente ?

    Voilà… On dirait qu’on aurait créé un festival, le « Svastika Festival », du nom de ce symbole universel qui, en sanscrit, signifie « ce qui apporte la bonne fortune, ce qui porte chance ».

    On aurait demandé une salle à la mairie de Paris pour abriter cet événement « caucaso-féministe militant ». On proposerait là des tables rondes sur le racisme ou encore le sexisme contre les femmes blanches. Et ce serait interdit aux hommes et aux femmes noires.

    N’importe quoi ! 
Je ne vous le fais pas dire : c’est idiot.

    Impensable, totalement illégal, tombant sous le coup de la loi Gayssot qui stipule, dans son article 1, que « toute discrimination fondée sur l’appartenance ou la non-appartenance à une ethnie, une nation, une race ou une religion est interdite ». D’ailleurs, le mot « race » lui-même a été extirpé le 16 mai 2013 de la législation française, supprimé de 9 codes et 13 lois françaises. Hollande avait aussi promis de l’arracher de notre Constitution comme on arrache une molaire enclavée, mais il n’a pas eu le cran d’aller jusque-là…

    Le Svastika Festival n’existe pas, mais le Nyamsapo Festival, si. Il se déroulera du 28 au 30 juillet dans un local du XIe arrondissement mis à disposition par la mairie de Paris. 

    Il est organisé par Mwasi, une « association racialiste » (sic) qui a pour objet d’« encourager les femmes noires à être actrices de leur émancipation et leur autodétermination ».

    Comme la svastika, le nyamsapo est un symbole. C’est, chez les Akans (un peuple d’Afrique de l’Ouest), le nœud de la sagesse, de l’ingéniosité, de l’intelligence et de la patience.

    Pourquoi le Nyamsapo Festival n’aurait-il pas lieu, me direz-vous ? Eh bien, parce qu’il est absolument contraire à nos principes républicains et à la loi française. Il sera ainsi divisé entre un « espace non mixte femmes noires (80 % du festival) », un « espace non mixte personnes noires », un « espace non mixte femmes racisées » et, enfin, un « espace ouvert à tous », nous dit le programme. Pour résumer d’une phrase : c’est interdit aux Blancs. Même aux Blancs crétins des Inrocks qui racontent : « Nous avons souhaité nous rendre à une de leur (sic) réunion (sic) afin de les rencontrer. Elles nous ont alors poliment refusé l’accès, sous motif que leurs événements internes ne sont réservés qu’aux femmes afro-descendantes. »

    Parenthèse : c’est quoi, des « femmes racisées » ? Est-ce que moi, par exemple, qui me suis un certain nombre de fois fait traiter de « putain de ta race », je suis une femme racisée ? Et pour les « afro-descendantes », où est-ce que ça commence et où est-ce que ça finit, parce qu’entre Obama et feu le roi Tutu du peuple Akan, le nuancier est large…

    Le Front national s’est élevé contre ce scandale par la voix de son conseiller régional Wallerand de Saint-Just, et la LICRA et SOS Racisme lui ont emboîté le pas ; c’est dire…

    Anne Hidalgo d’ouvrir alors les yeux, le 28 mai : « Je demande l’interdiction de ce festival. Je vais saisir le préfet de police en ce sens. » « Je me réserve également la possibilité de poursuivre les initiateurs de ce festival pour discrimination. »

    Avant de les refermer le 29 au matin : « À la suite de mon intervention ferme hier auprès des organisateurs, une solution claire a été établie. » « Le festival organisé dans un lieu public sera ouvert à tous. Des ateliers non-mixtes (sic) se tiendront ailleurs, dans un cadre strictement privé. »

    Bref, et « concrètement », comme le dit Breizh Info, « Anne Hidalgo vient tout simplement d’autoriser l’apartheid dans les lieux privés de la capitale ».

    Pendant ce temps, le journal Le Monde réclame « plus de diversité » au sein du gouvernement…

    http://www.bvoltaire.fr/mairie-de-paris-parraine-festival-interdit-aux-blancs/

  • Calais : sale temps pour les gardes rouges contre Civitas

    Au départ, il s’agissait seulement de trois petits délateurs. Trois petits gardes rouges des temps modernes, endoctrinés, haineux, adeptes de la délation des « contre-révolutionnaires » comme aux plus belles heures de la Russie stalinienne, de la Chine maoïste, du Cambodge Khmer rouge ou du Cuba castriste. Prénommés Manon (qui est âgée de 21 ans),  Théo et Alexandre, ces trois petits fanatiques d’extrême gauche (Manon Müller milite chez les néo-staliniens du FDG) scolarisés au lycée Berthelot, dénoncèrent au rectorat une professeur de français, qui donne aussi par ailleurs des cours de théâtre, Marie-Jeanne Vincent. Le « crime » de Madame Vincent ? Etre candidate pour CIVITAS, parti légal et reconnu comme tel.

    Seulement, le temps change, comme il changeait vers janvier 1944… Avec près de 11 millions de résistants électoraux dans notre pays, les temps deviennent durs pour les collabos. Sur le site Riposte Laïque, le gauchiste repenti Martin Moisan, a consacré un article aux trois délateurs. Quelques commentaires assez vifs (beaucoup de lecteurs de Riposte Laïque sont d’anciens rouges) à l’encontre de la donzelle et de ses deux acolytes vont amener celle-ci à aller pleurnicher dans le giron de Nord Littoral qui dans un article larmoyant (repris par le site d’extrême gauche Les Moutons enragés que l’on pensait plus avisé) pris la défense de nos trois Stooges contemporains (en beaucoup moins drôle).

    Nord Littoral n’est pas un journal ordinaire. Il a du sang sur les mains… Celui de Sandra Kaz, une jeune mère de famille candidate pour le Front National aux cantonales de 2011, que le torchon avait poussé au suicide suite à une campagne de calomnie l’accusant à tort et sur la simple parole d’un ex jaloux, d’être une prostituée. Ceci était bien entendu faux, mais quelle importance pour Nord Littoral et sa déontologie particulière. A quoi bon vérifier ses informations quand on peut nuire à une personne sans défense. Nord Littoral appartient bien sûr à La Voix du Nord, comme le Courrier Picard dont la plume la plus hystériquement anti-FN, Philippe Houbart, a eu à deux reprises quelques petits ennuis avec la justice pour ses penchants pédophiles, sans oublier sa condamnation pour avoir traité de vermine Thomas Joly, l’actuel n°2 du PDF… Rappelons aussi que Nord Littoral, outre les dénonciations calomnieuses, a une longue tradition de délation tout court, notamment en livrant au pilori le nom de ceux qui avaient protesté un peu trop fermement contre l’implantation de colonies de peuplements à Calais.

    Notons également que si le torchon évoque des menaces de morts qu’auraient reçu « le trio de nullos qu’il faudrait empailler » (pour reprendre l’expression de feu Thierry Roland en parlant du corps arbitral gallois fortement imbibé lors d’un tristement célèbre Saragosse-Caen et dont les erreurs d’arbitrage amenèrent à l’élimination du club normand), il se garde bien d’évoquer celles, bien plus nombreuses, émises contre Marie-Jeanne Vincent et sa famille (notamment ses enfants). Pierre Cassen, le patron de Riposte Laïque, avait proposé un débat à la donzelle Manon qu’elle s’empressa de refuser. Il publia sur son site l’échange de courriel qui me fit danser le tropanka, si ravi de voir quelqu’un faisant encore plus de fautes d’orthographe que moi (et même plus encore que ma fille qui s’est pris plus de 0 en dictée que de titres de champion pour le CSKA Sofia). On lit la prose d’une véritable petite fanatique, qui avoue elle-même que madame Vincent est une excellente enseignante et qu’elle n’a jamais fait de politique en cours. Elle est tellement endoctrinée qu’elle se réfère à une idéologie qui a tué plus de Français que les nazis…

    La valeur n’attend pas le nombre des années dit-on. L’ignominie non plus. Comme disait  un chanteur (Brassens ?), le vieux con a d’abord été un petit con. Ou une petite conne…  Au Sierra-Leone, en Ouganda, au Cambodge, au Vietnam, des enfants avaient été transformés en machine à tuer. Il n’y a pas d’âge pour être un monstre. « On ne lâche rien » disait le principal slogan de La Manif pour Tous. Faisons goûter les joies du harcèlement démocratique à ceux qui le prônent. Dénonçons les délateurs. Brisons la carrière de ceux qui veulent détruire celle des autres. Pour finir par une référence culturelle (Rambo III), les pleurnicheries de Mademoiselle Müller m’inspire la réplique suivante tirée de ce film :

    (le général russe) : « Pour qui le prenez-vous ? Pour Dieu ? »

    (colonel Trautman) : « Non. Dieu aurait pitié. Pas Rambo ».

    En guise de dernier conseils, je lui prodigue ceux de Kaa dans le dessin-animé Le Livre de la Jungle : (à lire en sifflant les « s » comme le ferait un serpent : « sache que tu viens de commettre une grosse maladresse, insensé, en une sinistre stupidité. C’est comme si tu venais de te suicider… ». L’avantage, c’est qu’elle vient de se reprendre en pleine figure ce que d’ordinaire elle réserve aux autres. Au moins, elle n’aura pas perdu son année scolaire. Dernière minute : Muller est défendue bien entendu par les délateurs professionnels de La Horde. C’est aussi surprenant qu’une grève à la SNCF…

    Hristo XIEP

    http://www.medias-presse.info/calais-sale-temps-pour-les-gardes-rouges-contre-civitas/74653/

  • Ne pas laisser les femmes entre le marteau d’un féminisme radical et l’enclume d’un islam radical

    Gabrielle Cluzel est interrogée dans l'Homme Nouveau à propos de la nouvelle secrétaire d'État à l'égalité entre les hommes et les femmes, Marlène Schiappa:

    "La nouvelle secrétaire d’État à l’égalité entre les hommes et les femmes, Marlène Schiappa, envisage de verbaliser le sexisme par la police de sécurité quotidienne que prévoit le Président Macron. Qu’en pensez-vous ?

    Il faut d’abord noter que Marlène Schiappa – à l’instar d’à peu près toutes les féministes ayant pignon sur rue – est restée silencieuse durant plusieurs jours après l’affaire du harcèlement dans le quartier de La Chapelle Pajol. Face à l’insistance des réseaux sociaux et l’étonnement manifesté dans les médias par certains politiques, elle s’est même sentie obligée de se justifier sur Twitter : « je ne suis pas commentatrice de l’actualité, je conduis des politiques publiques. J’agis d’abord et je communique après ».

    Préconiser de faire verbaliser le sexisme par la police n’est pas une réponse si élaborée qu’elle mérite trois ou quatre jours de préparation, si ? Passons. Pour être positif, on peut dire que c’est quand même moins surréaliste que d’élargir les trottoirs, comme le suggère Caroline de Haas. Mais c’est l’archétype du vœu pieux. Vous imaginez la situation, concrètement ? Un harcèlement par définition, n’est pas une agression caractérisée, c’est une phrase obscène lancée en passant, un geste déplacé, un frôlement insistant… Il faudrait un policier derrière chaque femme pour réussir à constater l’infraction ! Et si en plus, les policiers sont des femmes, comme cela est souvent le cas avec la police de proximité… qui va fliquer les flics ? Soyons sérieux, les policiers peinent déjà à intercepter les auteurs d’agressions violentes voyantes et objectives commises devant de nombreux témoins, comment pourraient-ils verbaliser un mot graveleux glissé l’air de rien ?

    On remarquera au passage que la gauche, qui n’est pas censée être l’amie de l’ordre et de la répression, dégaine « le flic » à tout propos. À chaque problème – qu’elle a généralement créé – son policier. Une « task force » pour tout.

    Je crains par ailleurs, eu égard à la grande confusion mentale ambiante, que cette coercition, sans réflexion de fond sur les causes du problème – l’arrivée massive d’une population allochtone dont le regard sur la femme est bien différent du nôtre, ce qui ne peut être sans conséquence pour la condition féminine sous nos latitudes – mène vers toujours plus de féminisme fondamentaliste, ce féminisme absurde qui ne fait pas la différence entre le petit compliment galant – « vous avez une jolie robe, mademoiselle » remontant le moral à l’étudiante qui vient de rater ses partiels – et l’injure dégradante qui salit.

    Un compliment n’est pas une insulte, c’est une lapalissade. Brel et Ronsard ne sont pas des délinquants. Quand le ton est gentil et poli, il suffit de dire merci, et voilà, c’est fini. Cela n’a rien à voir avec du harcèlement. Sauf que les féministes mélangent tout.

    Vous avez remarqué, d’ailleurs, que quand Jean-Pierre Elkabach dit d’Aurélie Philipetti qu’elle est une très jolie femme, il est traité de sexiste, mais que lorsqu’Emmanuelle Cosse dit d’Emmanuel Macron qu’il est beau, personne ne pipe mot. À ce train-là, seuls les hommes auront bientôt la petite joie d’être complimentés sur leur joli minois… Les femmes auront tout gagné. [...]

    Que faudrait-il faire aujourd’hui pour mettre en valeur le rôle et la place des femmes dans la société ? Quel est cet autre féminisme que vous préconisez dans votre livre, Adieu Simone ?

    Ne pas laisser les femmes entre le marteau d’un féminisme radical et l’enclume d’un islam radical, l’un ayant fait, d’ailleurs, le lit de l’autre. Cet autre féminisme n’usurperait pas son suffixe. Car si le perfectionniste aime la perfection, le syndicaliste aime le syndicat, etc., le féminisme – tel que nous le connaissons, héritier des théories de Simone de Beauvoir – n’aime pas la femme. Il n’aime pas ses qualités propres et ce qui la caractérise. Il ne cherche qu’à la changer. Comme un conjoint pervers narcissique qui prétend faire le bien de son épouse en l’accablant de reproches sur ce qu’elle est et de recommandations autoritaires sur ce qu’elle devrait être. Améliorer la condition féminine, c’est donner à la femme un cadre de vie pour évoluer en sécurité et être respectée. Où elle ne sera ni harcelée, ni reléguée, ni bafouée, ni niée dans son identité. Vous voyez, il y a du pain sur la planche."

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Le tweet qui choque le lobby LGBT

    Ce tweet de La Manif Pour Tous, publié à l'occasion de la fête des mères, a choqué les tarés LGBT :

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • « La charge mentale », ou quand les néo-féministes découvrent la responsabilité de la femme et la refusent

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    Extrait de la BD « Fallait demander », sur la « charge mentale » des femmes

    Une tribune de Christine Dol :

    « Tout faire » dans la maison et auprès des enfants est fatigant.

    C’est pourquoi la femme a de plus en plus demandé l’aide de son conjoint pour accomplir certaines tâches domestiques.

    Mais avoir un mari gentil et serviable ne suffirait pas selon certaines ! Car si les hommes s’investissent davantage au foyer, ils ne sont que des exécutants ; ce sont encore les femmes qui gardent, comme disent les féministes, « la charge mentale » du foyer, c’est-à-dire qui pensent, anticipent et organisent tous les besoins de chaque membre de la famille. Pour simplifier, cette « charge mentale » est, en fait, la responsabilité du bon fonctionnement au jour le jour de la maison. Même si la femme travaille à l’extérieur de celle-ci et fait appel à une femme de ménage et une nounou, l’organisation en amont lui revient, les préoccupations incessantes sont pour sa pomme.

    La dessinatrice Emma a récemment mis en ligne la BD « Fallait demander », traitant de cette fameuse « charge mentale » ; cette publication a eu un immense succès sur internet et a le mérite -le seul ? – de mettre des mots sur les pressions que beaucoup de femmes ressentent.

    En d’autres termes, serait responsable des problèmes des femmes la non-égalité parfaite entre l’homme et la femme, même concernant ce qui se passe dans leur tête… Car, concrètement, Emma, suivie par tant de féministes, se plaint de constater que la femme pense – trop ? – à tout, et qu’elle est plus consciencieuse dans le travail domestique ; elles se plaignent d’être les plus aptes à la fonction de maîtresse de maison ; elles se plaignent d’avoir des responsabilités fatigantes. Ce sont les mêmes qui aspirent à de hauts postes à responsabilité dans la vie civile ; ce sont les mêmes qui jalousent la vie des hommes… sans partager pour autant leur « charge mentale ».

    Car, ce n’est pas parce que les hommes ne s’en lamentent pas, qu’ils n’ont pas, eux aussi, leur « charge mentale » ; malgré tous les efforts de la femme moderne pour s’en convaincre, elle ne la partage pas. Elle ne connaît rien de cette épée de Damoclès qui pèse au-dessus de sa tête, qui le mine, qui le fait lutter contre son égoïsme et sa paresse, qui doit sans cesse stimuler son ambition et son honneur : la responsabilité morale et matérielle de toute la famille, non pas au jour le jour mais au long terme. C’est bien l’homme qui porte cette responsabilité, et la femme attend cela de lui (peu de femmes divorcent parce que leur mari ne fait pas de bonnes tartes aux pommes). Une femme moderne qui rapporte de l’argent, c’est comme un homme moderne qui change les couches, c’est une aide bien sympathique, mais cela reste une aide ; de plus, cela donne l’illusion d’une égalité en réalité inexistante.

    Selon Emma, la solution pour alléger la « charge mentale » de la femme serait de la déverser sur l’homme et de prôner l’égalité parfaite, même mentale. Il semblerait qu’une solution plus judicieuse s’impose : que la femme accepte ses responsabilités avec humilité et intelligence (demander de l’aide lors de difficultés est humble et intelligent) en faisant de son mieux, car elle est douée pour cela ; qu’elle admire son mari pour sa « charge mentale » propre car elle ne serait pas capable de la porter.
    http://www.contre-info.com/la-charge-mentale-ou-quand-les-neo-feministes-decouvrent-la-responsabilite-de-la-femme-et-la-refusent |