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lobby - Page 1257

  • Vaincre les forces obscures du mondialisme

    Qui sera le candidat du PS qui finira en cinquième position (si l’on en croit les sondages) du premier tour de la présidentielle? Le radical Benoit Hamon (36,21%) et le social-réformiste Manuel Valls (31,19 %) se sont qualifiés hier pour le second tour de cette primaire de la gauche qui a attiré environ 1,7 millions de votants selon le dernier décompte; un million de moins qu’en 2011 pour la première «primaire citoyenne». Le vainqueur de la primaire de la droite, François Fillon, est lui aujourd’hui à Berlin, accompagné de Bruno Le Maire, pour y rencontrer la chancelière allemande, son ministre des Finances (Wolfgang Schäuble) et son ministre de la Défense (Ursula Von der Leyen).

    Dans L’opinion, Ludovic Vigogne précise que le candidat de la droite libérale-européiste « prononcera un discours devant la Fondation Konrad Adenauer pour exposer sa vision de l’Europe». Il ajoute un brin vachard que déjà, le 18 juillet dernier, « Alain Juppé était à Berlin pour rencontrer Angela Merkel. Alors grand favori de la primaire, le maire de Bordeaux était vu comme le prochain locataire de l’Elysée. Il avait quasiment passé un examen de passage avec Merkel, se souvient un élu qui accompagnait le Français ce jour-là »…

    Pas d‘examen de passage pour Marine, qui ne fait pas valider son programme à l’étranger, mais qui était également en Allemagne samedi à Coblence. Non pas  sur les traces de l’Armée des Princes et de Chateaubriand, mais pour évoquer et préparer l’avenir. Elle était en effet à la réunion, qu’elle appelait de ses vœux, des formations membres du groupe Europe des nations et des libertés (ENL) du Parlement européen, en présence également  de Frauke Petry, dirigeante du mouvement souverainiste anti-immigration Alternative pour l’Allemagne (AfD). Évoquant la victoire du Brexit et l’élection de Donald Trump, la présidente du FN a déclaré que si « 2016 a été l’année où le monde anglo-saxon s’est réveillé, 2017 sera, j’en suis sûre, l’année du réveil des peuples de l’Europe continentale (…). Il faut passer à l’étape suivante, l’étape où nous ne nous contentons plus d’être une minorité au Parlement européen, l‘étape où nous serons majoritaires dans les urnes à chaque élection ».

    Selon les médias allemands,  la contre-manifestation contestant cette réunion démocratique et organisée par l’extrême gauche a réuni 5000 personnes. « Des effigies en carton d‘Hitler et de Mussolini notamment ont été exposées» par les activistes antinationaux présents sur place rapporte l’Afp. Ils ont reçu le soutien, via un communiqué, de la délégation socialiste française du parlement européen. Toute honte bue, et avec une propension à l’inversion accusatoire qui ne se dément pas, les euromondialistes du PS ont fustigé cet appel à la liberté, à, la souveraineté, à l’identité, au renouveau de l’Europe des patries, y voyant le «chant envoûtant» des «sirènes» une «menace de mort et de désolation»! Quant au président du parti social démocrate allemand (SPD) et vice-chancelier Sigmar Gabriel qui entendait rallier les manifestants, il a finalement été chassé de ce rassemblement et a été exfiltré par la police.

    Contester dans la rue le résultat d’une élection reste un classique de la gauche. Vendredi, au moment de l’intronisation officielle de Donald Trump comme nouveau président, de nombreuses manifestations se sont déroulées aux Etats-Unis - avec le soutien financier du trouble milliardaire George Soros- et dans le monde. A Paris, samedi, plusieurs milliers de personnes brandissant des panneaux rédigés principalement en anglais et beuglant des slogans dans la même langue, se sont retrouvées place du Trocadéro. Un rassemblement organisé et souhaité par les officines LGBT, des groupuscules gauchistes, trotskystes féministes, des soutiens de Jean-Luc Mélenchon à l’instar un Parti communiste qui s’est prêté à cette triste mascarade … Jusqu’où vont-ils descendre?

    Pour sa part Bruno Gollnisch, comme le maire de Béziers Robert Ménard, ont répondu présent vendredi à l’invitation des équipes de M. Trump en France, pour fêter à l’hôtel Intercontinental de Paris  l’investiture du 45ème président des Etats-Unis. Une  soirée  organisée par un soutien de longue date de M. Trump, en la personne de la Franco-Américaine Rosine Ghawji, ex militante du Tea Party, membre du Parti républicain,  coordinatrice de la campagne Working Mothers For Donald Trump et qui a rassemblé 150 personnalités. Signalons pour l’anecdote que courageux mais pas téméraire, le député-maire LR Jean-François Copé, le chantre autoproclamé de la droite décomplexée, qui avait annoncé sa présence à cette soirée, a piteusement décommandé sa venue au cocktail  quand il a appris qu’il pourrait croiser et respirer  le même air que Bruno Gollnisch et le maire de Béziers…

    « L’élection de Donald Trump est une victoire de l’identité nationale contre les establishments, une victoire également contre les forces obscures du mondialisme et la volonté de protéger une grande nation, son identité, sa prospérité », a souligné Bruno Gollnisch qui a accordé sur place un bref entretien au site francophone de l’agence de presse russe sputnik, consultable ici.

    https://gollnisch.com/2017/01/23/vaincre-forces-obscures-mondialisme/

  • Davos n’est-il plus ce qu’il était ?

    A-t-on fait trop grand cas de cette petite cité helvétique, tour à tour expression du diable et de ses diablotins réunis pour le malheur de l’humanité ou, au contraire, petit nuage peuplé d’anges disposés à faire le bonheur de ladite humanité ? Davos ?
    Ni plus ni moins qu’une oligarchie de 3000 « sachants et possédants » (19000 euros d’inscription et 50000 FS de cotisation au club) dont le fondateur, Klaus Schwab (World Economic Forum), a établi un ordre du jour très branché, comme la station des Grisons : les inégalités, l’exclusion et le réchauffement climatique.
    Ces considérations, un rien démagogiques, méritent examen mais, en attendant, force est de constater que c’est le monde à l’envers, sauf si l’on veut bien se souvenir que le capitalisme dans sa nature est protéiforme et qu’il a une force de récupération à nulle autre pareille.
    XI Jinping défenseur de la mondialisation marchande
    Le maître du parti communiste chinois joue à fronts renversés et tout le monde de se féliciter de sa défense du libre-échange et de la globalisation dont il voudrait bien qu’elle continue comme avant : « Ne pas fermer la porte au monde », dit-il. Fort bien ! Mais si le monde s’avisait (droit d’ingérence oblige) de s’intéresser au fonctionnement du parti unique, aux institutions et aux libertés en Chine, gageons que l’habile homme se ferait moins demandeur. Aussi bien chacun, dans ses déclarations libre-échangistes, se félicite d’une communauté de pensée. Il ne s’agit pas du tout de cela. XI Jinping et la Chine sont dans la position de la Grande-Bretagne au XIXe siècle, atelier du monde : ils ne veulent pas que les débouchés se ferment. Voilà pour le côté british. Au surplus, l’attitude des dirigeants chinois relève de la bonne vieille stratégie mercantiliste qui doit servir la puissance du souverain, là c’est plutôt le côté frenchie avec Colbert, sauf qu’aujourd’hui le souverain c’est le parti.
    A rebours en effet, de l’autre côté de l’Atlantique, Trump affiche plutôt des positions protectionnistes, et le Brexit constitue quand même une inversion tout à fait inédite du « sens de l’histoire ». Voilà les Anglo-Saxons inventeurs de ce qu’était le nouvel ordre mondial économique prétendant maintenant s’en affranchir ! Ce basculement est d’une parfaite lisibilité. De fait, il est le symétrique exact des performances chinoises à l’export et des coûts américains, à l’instar de la Grande-Bretagne victorienne dont le niveau de vie élevé eut pour conséquence l’apparition d’un déficit commercial extérieur alors qu’elle restait la grande dispensatrice de capitaux comme aujourd’hui la Chine commence à le faire. Finalement rien de très nouveau, chacun voit midi à sa porte. Seules, peut-être, la France et l’Europe empoisonnées apar la moraline à la française raisonnent sur la question en termes idéologiques et moraux alors qu’il s’agit avant tout d’intérêts pragmatiques.
    Les « valeurs » de Davos
    La république finissante ne cesse de parler de ses valeurs sans jamais les définir. En économie on sait ce que sont les valeurs. Mais le Forum économique veut se préoccuper des inégalités et des exclusions. Vaste programme qui ne relève certes pas tout à fait de l’économie puisque celle-ci, par le mécanisme de la propriété, de la concurrence et de l’innovation, est, intrinsèquement, un mécanisme d’exclusion, lequel est le plus souvent d’ailleurs d’une grande fécondité économique. Ont-ils aussi songé que la seule cotisation à payer, pour parler de l’exclusion, exclut des milliers d’intervenants possibles ? Donc le forum fait dans le social, pourquoi pas, mais cela sent plutôt l’alibi. Prenons l’Europe par exemple et le mécanisme mis en œuvre par Mario Draghi : les fameux assouplissements monétaires. Ils ne sont rien d’autre qu’une cuisine interne entre les possédants, banquiers centraux, oligarques politiques pour sauver les banques commerciales et priver les épargnants de la rémunération de leurs efforts. Et les consommateurs de disposer librement du cash qu’on est en train de leur interdire. N’est-ce pas là une exclusion et une inégalité flagrantes ? Voilà qui ne sera pas débattu là-haut sur la montagne !
    Réchauffement climatique
    Là aussi on peut s’interroger : que veulent les hommes de Davos ? Le retour sur investissement. Le réchauffisme n’est pas qu’un corpus scientifique, il représente maintenant des intérêts considérables. Et sur le plan scientifique, l’essentiel des travaux sur la question reçoit des financements publics ou privés impliqués dans l’économie du réchauffisme. La question n’est pas de nier systématiquement l’idée du réchauffement, mais de s’interroger sur son origine anthropique laquelle semble de faible contribution à ce qui pourrait être un cycle comme le fut le refroidissement de la petite glaciation moderne de la fin du Moyen Age au XVIIIe siècle magnifiquement décrite par E. Leroy-Ladurie dans son Histoire de climat. Toutes les études scientifiques contradictoires avec la doxa réchauffiste ne sont accessibles qu’aux internautes très avisés et rares.
    Bref, le Forum de Davos sera en définitive toujours Davos et tombe toujours du côté où il penche (pense ?).
    Olivier Pichon 19/01/2017
    Source : Politique magazine
    http://www.polemia.com/davos-nest-il-plus-ce-quil-etait/

  • Ingérence russe dans l'élection présidentielle US: la paille et la poutre

    Selon cette analyse parue initialement sur un site espagnol. Le reste de l'article présente un panorama intéressant des vulnérabilités russes inventoriées par l'auteur.

    L’histoire drôle de l’ingérence dans Hillarystán

    Dans les années quatre-vingt-dix, l’ingérence de Washington en Russie a été déterminante pour la ruine et la criminalisation de l’économie russe. Beaucoup de décrets de privatisation et d’autres aspects essentiels ont été rédigés directement à Washington. Des gens comme le vice-secrétaire du trésor US Lawrence Summers, donnait directement des instructions en matière de code fiscal, TVA et des concessions d’exploitation de ressources naturelles et les plombiers de l’Harvard Institute for International Development, sous le parrainage de l’USAID, Jeffrey Sachs, Stanley Fisher et Anders Aslund, avaient autant d’influence que les ministres.

    Sous la baguette d’Andrei Kózyriev (1992-1996), la politique extérieure russe était aux mains d’une marionnette de Washington qui a été mise comme récompense à la tête de l’entreprise pharmaceutique étasunienne ICN après être révoqué. Le grand projet géopolitique pour la Russie des stratèges de Washington comme de Zbigniew Brzezinski était de dissoudre le pays dans quatre ou cinq républiques géopolitiquement insignifiantes - un scénario que la Russie n’a jamais envisagé pour les Etats-Unis, ni dans les moments les plus forts du pouvoir soviétique et dont le précédent historique le plus proche est le projet de dissolution de l’URSS du Reichsministerium für die besetzten Ostgebiete sous la conduite du nazi Alfred Rosenberg. Lors des présidentielles de juin/juillet 1996, la complicité des États-Unis a été la clef pour faciliter le financement illégal de la campagne de Eltsine et la manipulation de renseignements qui l’a accompagnée, ce qui a empêché une probable victoire communiste …

    Que beaucoup de tout cela eut été consenti et même favorisé par la classe politique russe dont le principal souci à cette époque était de se remplir les poches, ne change pas grande chose au sujet : Après, quand avec Poutine la priorité a été la stabilisation de l’acquis et la récupération de la Russie, Washington a promu les révolutions de couleurs dans divers pays de l’environnement russe et a toujours appuyé ce scénario en Russie même, en soutenant d’un point de vue économique et informatif les organisations non gouvernementales et les défenseurs de droits de l’homme - plusieurs d’eux plus qu’honorables - dont l’action était favorable à ses intérêts.

    La clé de la récupération russe au début du XXIe siècle a été la soumission du complexe énergétique aux intérêts de l’État. Ce fut alors, qu’on s’est aperçu que Poutine mettait fin la « bananisation » de la Russie, quand Washington avait parié sur le magnat Mijail Jodorkovski.

    Propriétaire de Yukos, la plus grande compagnie pétrolière russe, et principal bénéficiaire de la privatisation énergétique des années quatre-vingt-dix, Jodorkovski se préparait à défier électoralement Poutine. En 2003, il se disposait à tracer pour cela des liens économiques stratégiques avec l’Occident comme la vente d’un tiers des actions de Yukos à l’Exxon-Mobil (22.000 millions de dollars), la construction d’un oléoduc vers la Chine et d’un terminal pour l’exportation vers l’occident à Mourmansk avec lequel il cherchait à déterminer l’exportation de brut. Tout cela non seulement cassait le pacte que Poutine avait établi avec les magnats (pour les acquisitions des privatisations en échange de la non ingérence politique et la soumission à l’État), mais privait le Kremlin du principal atout géopolitique pour la récupération de la Russie : l’usage de sa puissance énergétique.

    Jodorkovski, « a adopté des décisions qui affectaient le destin et la souveraineté de l’État et qu’on ne pouvait pas laisser dans les mains d’un seul homme guidé par ses propres intérêts », a expliqué Poutine en son temps. Jodorkovski a été emprisonné et immédiatement soutenu par l’Occident jusqu’à sa remise en liberté…

    Ce type d’ingérence dans les affaires de la Russie fut une constante - tout russe le sait - et remet à sa place le présumé scandale des hackers russes dans la campagne électorale étasunienne. La réalité simple est que, dans l’hypothèse la plus extrême et indémontrable - avec Poutine pilotant personnellement l’opération - toute cette affaire est assez innocente. Plus encore : à côté de ce que le valeureux dissident Eduard Snowden a révélé après avoir démontré sur pièces, l’existence du Big Brother et son contrôle mondial total des communications par les États-Unis à travers la NSA, cet épisode des courriels de Madame Hillary ressemble beaucoup à une mascarade

    Paula Corbulon

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Trump président : À Davos, des milieux d’affaires craignent le retour du protectionnisme

    Le tout premier discours de Donald Trump, vendredi à Washington, a été suivi en direct par la communauté internationale. Au Forum de Davos, qui se termine en Suisse, certains milieux d’affaires expriment leur craintes face au retour d’un certain protectionnisme.

    Pour Jean-Marie Guéhenno, PDG de l’ONG International Crisis Group : « Si vous vous focalisez uniquement sur les Etats-Unis, sans apporter de soutien aux institutions internationales qui permettent au monde de tourner, alors forcément vous rentrez dans une période difficile. »

    Cornelis Van Zazelhoff, courtier et investisseur néerlandais: « J’espère qu’il ne va pas diriger le pays comme une entreprise parce que dans son domaine, l’immobilier, il a fait faillite sur faillite. »

    C’était sans compter sur l’inénarrable Jacques Attali qui voit tout simplement Trump comme « un nouveau Madoff » (sic).

  • « Dati Gate » : François Fillon divise jusque dans son camp

    François Fillon ne parvient toujours pas à réunir la grande famille des « Républicains ».

    François Fillon ne parvient toujours pas à réunir la grande famille des « Républicains ». Il divise ses cadres et pourrait diviser son électorat. Les partisans de Nicolas Sarkozy sont orphelins. Pourront-ils, d’ailleurs, un jour pardonner à son ancien Premier ministre, qui n’a jamais émis le moindre signe de protestation quand il était à Matignon, d’avoir trahi leur favori, allant, selon certaines sources, jusqu’à demander à François Hollande d’accélérer les procédures judiciaires contre Nicolas Sarkozy, visé dans le cadre de l’affaire Bygmalion ?
     
    Une chose est sûre : l’investiture de Nathalie Kosciusko-Morizet dans la circonscription parisienne de François Fillon, déjà promise à Rachida Dati en 2012, ne devrait pas arranger les affaires de l’impétrant. Terrain ultra-favorable à la « droite », englobant une partie importante du VIe arrondissement et le VIIearrondissement, dont Rachida Dati est maire, cette circonscription réveillera des rivalités qui pourraient pourrir la campagne du Sarthois. « François Fillon a souhaité que l’on lève la réserve qui était actée depuis le conseil national sur la deuxième circonscription. C’est la sienne et il souhaite que l’on investisse Nathalie Kosciuski-Morizet », déclarait à l’issue Jean-François Lamour, président de la commission des investitures (CNI).
     
    Les investitures des Républicains sont désormais décidées par un tout petit groupe d’une vingtaine d’individus, tous plus ou moins proches de François Fillon. L’équipe a été réduite après le second tour de l’élection primaire, excluant une soixantaine d’élus de la CNI.

    Selon certains responsables républicains cités anonymement, la candidature de Rachida Dati, pourtant plus légitime que celle de Nathalie Kosciusko-Morizet, parachutée dans une circonscription et envisagée pour un poste de ministre en cas de victoire de François Fillon, n’aurait pas même été étudiée. Un procédé étonnant qui dévoile un pan de la personnalité de François Fillon. Si l’homme est volontiers dépeint en rassembleur, il serait plutôt de tempérament rancunier et autocratique.
     
    Dans un entretien accordé au Parisien, Rachida Dati s’est lâchée. Connue pour ne pas manier la langue de bois, elle dit notamment : « La première décision de François Fillon n’est donc pas de revoir sa réforme de la Sécurité sociale mais de nommer Nathalie Kosciusko-Morizet ! Voilà une drôle de personnalité qui va d’échec en échec, de parachutage en parachutage, de trahison en trahison, même vis-à-vis de François Fillon, qu’elle a traité de misogyne et de sexiste, et c’est cette personne qu’il récompense ! Quel signal ! » Le reste est à l’avenant. À l’image de Laurent Wauquiez ou de Christian Estrosi, Rachida Dati semble douter de François Fillon.

    Celle que l’on surnomme « NKM », représentante d’une fausse droite gagnée à l’idéologie libre-échangiste la plus totale, jusqu’à défendre l’immigration-invasion, a donc été privilégiée par François Fillon en personne, alors que le conseil national des Républicains l’avait investie à l’unanimité sur une autre circonscription un peu moins facile, la 1 1e de la ville de Paris. Rien ne change à droâte. Toujours les mêmes combinazione, les mêmes magouilles électoralistes. Ces gens n’ont pas de convictions en dehors de leurs petites ambitions personnelles. Barrons-leur la route !

     

    Juriste SG du Collectif Culture, Libertés et Création du RBM

    http://www.bvoltaire.fr/gabrielrobin/dati-gate-francois-fillon-divise-jusque-camp,308124

  • Promotion de la GPA : les Juristes pour l'enfance interpellent France 2

    L’argent public ne doit pas servir à la promotion de pratiques illégales qui marchandisent les corps des femmes et des enfants !

    L’Association Juristes pour l’enfance écrit à France 2 et au Conseil supérieur de l'audiovisuel pour demander le retrait d'un projet d'émission de promotion de la GPA annoncée sur twitter comme « une émission positive à laquelle il n’y aura pas de personnes s’opposant à la GPA »! 

    Vous pouvez vous aussi contacter France 2 :

    Vous pouvez contacter le CSA sur le formulaire prévu pour signaler un programme : http://www.csa.fr/Services-en-ligne/Formulaire-pour-signaler-un-programme

    Chaque voix compte, alors exprimons-nous ! Pour les enfants et les femmes victimes de la GPA, d’avance, merci !

    Lettre adressée par l’association Juristes pour l’enfance à France 2

    Monsieur le Directeur,

    Vous n’êtes pas sans ignorer que la Gestation Pour Autrui est illégale en France et pénalement punissable.

    Cette forme d’esclavage moderne du ventre des femmes ravale l’enfant à l’état d’objet que les adultes commandent, achètent ou rendent à loisir.

    Votre chaîne projette une fois de plus de réaliser, de l’aveu même de vos journalistes de l’émission « Mille et unes vies », un reportage présentant la GPA  exclusivement sous ses aspects positifs. Récidive en l’occurrence puisque, en moins de 21 mois, vous avez déjà diffusé pas moins de 4 émissions avec le même parti pris !

    L’émission concernée ose annoncer sur twitter « une émission positive à laquelle il n’y aura pas de personnes s’opposant à la GPA » pour chercher des intervenants : comment se fait-il que l’argent public soit ainsi utilisé à des fins illégales et idéologiques contraires aux principes de non disponibilité du corps humain et de dignité de la personne jalousement protégés par notre droit ?

    Juristes Pour l’Enfance proteste énergiquement contre cette propagande militante et vous demande de bien vouloir mettre fin à ce projet d’émission, pour le respect des femmes et des enfants.

    Nous vous informons que nous saisissons le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel de la même demande.

    Avec par avance tous nos remerciements pour la dignité des femmes et des enfants que, nous l’espérons, vous aurez à cœur de sauvegarder sur la chaine dont vous avez la responsabilité,

    Recevez, monsieur le directeur, l’assurance de notre bien cordiale considération

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Fabius s’assoit sur son devoir de réserve et attaque Trump et Marine Le Pen

    Le président du Conseil constitutionnel, Laurent Fabius, était ce matin l’invité de RTL. Le prétexte : la parution – il y a deux mois ! – de son livre sur ses années au quai d’Orsay. En fait, au jour de l’investiture du 45e président des Etats-Unis, Fabius voulait se payer Donald Trump et en profiter pour se payer également Marine Le Pen. Et il l’a fait, au mépris non seulement de toute diplomatie mais aussi du devoir de réserve qu’exigent ses hautes fonctions, évoquant, face à une Elisabeth Martichoux plus que complaisante, « une présidence hautement risquée » quand on voit les « objectifs de politique intérieure et extérieure » de Trump ! Et de quoi je me mêle ?

    L’accord sur le nucléaire iranien ? Ce serait catastrophique si les Américains venaient à le remettre en cause. L’accord sur le climat ? Les déclarations de Trump sont « très très choquantes ». Et ne parlons pas de son « flirt éventuel avec monsieur Poutine » (sic) !

    « Vous avez eu l’occasion de le rencontrer ? », lui demande tout de même la journaliste. « Non, jamais », concède Fabius…

    Et Marine Le Pen, qui s’est félicitée de son élection, vous en pensez quoi Monsieur Fabius ? « Je ne veux pas me situer par rapport à tel ou tel candidat à l’élection présidentielle », répond-il d’abord, avant d’ajouter :

    « Je pense simplement que la politique de la France, ce n’est peut pas être simplement : “Bravo Poutine ! Bravo l’Iran !“ »

    Heureusement que, selon l’article 58 de la Constitution, le Conseil constitutionnel que Fabius est supposé présider jusqu’en 2025, « veille à la régularité de l’élection du président de la République »…

    http://fr.novopress.info/

  • Marie-Christine Arnautu: Libérons l’école et l’université des idéologues !


    Depuis le Parlement européen de Strasbourg, Marie-Christine Arnautu dénonce ces pédagogues prétentieux qui nivellent l’enseignement par le bas et prônent une fausse égalité opposée à l’excellence.

    Source: Marie-Christine Arnautu

    http://www.altermedia.info/france-belgique/