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lobby - Page 1293

  • Act-Up condamné pour avoir qualifié la Manif Pour Tous d’ « homophobe »

    La présidente d’Act Up, Laure Pora, a été condamnée mercredi en appel à 800 euros d’amende pour injure à l’encontre de la Manif pour tous, pour des affiches portant le logo de l’association opposée au mariage homosexuel barrée de l’inscription "homophobes". 

    La Manif Pour Tous avait porté plainte suite à une action d’Act Up au siège de la Fondation Jérôme Lejeune le 4 août 2013. L’association de lutte contre le sida avait jeté des préservatifs remplis de faux sang sur l’immeuble du XVème arrondissement, et placardé des affiches, avec des slogans tels que « shame », « homophobe », « La Manif pour Tous, homophobe ». La Fondation Lejeune, Ludovine de la Rochère et La Manif pour tous avaient porté plainte pour injure publique. C’est cette dernière plainte qui a été jugée aujourd’hui par la Cour d’appel de Paris. En première instance, la plainte de la Manif pour tous avait été jugée irrecevable pour un problème de procédure. La cour d’appel de Paris a eu une appréciation différente et a condamné la présidente d’Act Up, outre l’amende, à verser à la Manif pour tous 800 euros de dommages et intérêts et 1.500 euros pour les frais de justice.

    Une première

    C’est une première pour la Manif pour Tous, qui vient contredire la jurisprudence Jean-Pierre Michel. Ce sénateur en charge du projet de loi mariage pour tous avait été assigné pour diffamation par la Manif pour Tous après avoir déclaré que celle-ci se rendait coupable de « la pire des homophobies ». Il n’avait pas été condamné, ce qui avait été interprété par beaucoup de militants LGBT comme un droit de dire que la Manif pour tous était un mouvement homophobe.[....]

    La suite sur Le Figaro.fr

  • Dénonciation et repentance de l'esclavage passé : Valls oublie de condamner l'esclavage actuel...

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    Dans le monde entier : Plus la couleur est foncée, plus l'esclavage moderne est présent 

    Pour oublier peut-être le triste spectacle qu'offre son pauvre parti - encore appelé « socialiste », mais où les condamnés et mis en examen ne se comptent plus... - Valls est parti prendre l'air en Afrique de l'Ouest (Togo, Ghana, Côte d'Ivoire...). Evidemment, il en a profité pour condamner l'esclavage, montrant sur ce sujet la même inculture, la même ignorance dont il avait fait preuve lorsqu'il avait évoqué - toujours « à l'étranger », qui, décidément, ne lui réussit pas... - une république française qui savait accueillir les étrangers.

    Bien sûr, condamner l'esclavage d'hier, tout le monde est d'accord là-dessus. Valls a peut-être cru que s'aplatir et faire la carpette, sur ce sujet, devant le politiquement-historiquement-moralement correct serait bénéfique pour sa cote de popularité.

    Mais il n'a oublié qu'une chose : oh, trois fois rien, une paille, direz-vous. Pourtant, ce trois fois rien, cette paille mériteraient amplement d'être dénoncés : l'esclavage d'aujourd'hui, encore pratiqué dans plusieurs  pays d'Afrique. Seulement, voilà, il y a un problème de taille : les pays où subsiste encore l'esclavage, aujourd'hui, sont des pays noirs, arabes et, pour la plupart, musulmans. Alors, là, évidemment, c'est silence radio.

    Critiquer les Blancs, les Chrétiens, l'Europe... pas de problème ! Mais, des Noirs ! des Arabes ! des Musulmans ! Vous n'y pensez pas, c'est interdit dans le Code du politiquement correct, qui prime sur tous les autres.

    Et pourtant ! Puisqu'il était proche de ce pays, comme on aurait aimé entendre Valls dénoncer le gouvernement mauritanien : là-bas, treize Mauritaniens noirs proches de l’Initiative pour la résurgence du mouvement abolitionniste ont été jugés pour « attroupement armé » et « rébellion »; jugés mais aussi torturés et condamnés à quinze ans de prison. Et, comme on aurait aimé, au moins, entendre Valls ne serait-ce que citer le nom de Biram Dah Abeid, la voix des esclaves modernes de la Mauritanie...

    En 2014, l’ONG Walk free estimait qu’il y avait encore 4 % d’esclaves en Mauritanie, soit environ 150 000 personnes, tout de même... : une paille, trois fois rien, on vous dit. Et, le 20 août 2015, Biram Dah Abeid, figure emblématique de la lutte contre l’esclavage, était condamné à deux ans de prison, pour en avoir réclamé la fin.

    Cela, soit Valls l'ignore, ce qui est grave pour un Premier ministre; soit il le sait, et il le tait. Et, là, c'est encore plus grave...  
     
    A lire aussi dans Lafautearousseau

    Retour sur son passage à Barcelone : erreurs en série et ignorance crasse pour Manuel Valls

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Les migrants manifestent pour en avoir toujours plus

    La faiblesse d'un Etat peureux et démagogue se paye avec notre sécurité et nos impôts :

     

    Allucinant !!! Les  manifestent ce soir à (Stalingrad) réclamant le "respect de leurs droits".!!!

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    Mince ! Y aurait-il un lien entre immigration et insécurité ? Prompt rétablissement à ce journaliste qui découvre la vraie vie.  https://twitter.com/RemyBuisine/status/793908805532803072 

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    "Vous Routiers Scouts d’Europe si vous résistez à cette Europe sans Dieu, orgueilleusement dominatrice des pauvres et des faibles, et qui nie ses racines chrétiennes, vous l’empêcherez de se suicider et de disparaître, éliminée par des peuples plus virils, plus croyants et plus fiers de leur identité et de leur relation à Dieu.

    Vous êtes le présent et le futur de l’Europe et de l’Eglise.

    Vous avez les énergies et la foi, et votre attachement à Jésus Christ vous permettra de reconstruire l’héritage chrétien et la société européenne" (Cardinal Sarah le 31 octobre à Vézelay)

    Lahire http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Il est à peu près impossible de débattre du programme du FN comme du coran

    De Guillaume de Thieulloy dans Les 4 vérités :

    6a00d83451619c69e201b7c8ab081e970b-800wi.jpg"[...] La crise des migrants, les questions européennes, le traité de libre-échange avec le Canada, le chômage... Tout cela n’est envisagé qu’en fonction du score du FN que cela pourrait provoquer. Et tout semble d’ailleurs fait pour faire monter le FN – à rebours des déclarations larmoyantes ou belliqueuses sur la république en danger. 

    Des décennies de gabegie gouvernementale ont amené la France au bord du précipice. Aux plans social, sécuri- taire, identitaire, économique, la situation est en tout point catastrophique. Là se trouve la première raison du vote FN. Pourtant, les dirigeants du PS continuent à imaginer que le clientélisme électoral et l’ouverture des frontières vont tout régler. Quant aux dirigeants LR, ils ne semblent pas disposés à rompre avec le socialisme, trop préoccupés de ce que les médias pourraient dire d’eux. On entend même le favori des sondages nous bercer d’un lénifiant refrain sur l’« identité heureuse », plagiant le gourou social-démocrate Alain Minc qui parlait naguère de « mondialisation heureuse ». Or, ce que tous les Français constatent, c’est que, loin des utopies, la situation se dégrade gravement.

    La deuxième raison du vote FN tient, de toute évidence, au manque de confiance envers les « élites » – qui, non seulement ont échoué, mais, en outre, ne cessent de nous matraquer avec une propagande sans rapport avec la réalité. Or, là aussi, tout est fait pour ancrer, plus profondément encore dans l’esprit des Français, que les médias et les politiciens mentent, refusent de voir la vérité en face, et pratiquent une forme de propagande. À cet égard, la mâle déclaration du directeur du « Monde », Jérôme Fénoglio, signalant que son quotidien, prétendument objectif, refuserait systématiquement toute tribune d’un cadre du FN, semble faite tout exprès pour faire monter l’exaspération des électeurs. Le même numéro du « Monde » contenait un long dossier pour montrer que le FN n’avait pas changé. Le moins que l’on puisse dire, c’est que le « Monde » n’a pas changé non plus. Ce quotidien reste ce qu’il est depuis longtemps : un organe de propagande de gauche.

    Je ne parle pas ici du sempiternel « front républicain », auquel Nicolas Sarkozy semble s’être, une nouvelle fois, rallié – ce qui risque de compliquer sa campagne, puisque, jusqu’à présent, toute sa communication consistait à dire que lui seul était en mesure de séduire les électeurs du FN et de les ramener dans le « giron républicain ». À nouveau, nous constatons la contradiction: le FN doit bien être un parti républicain, puisqu’il participe à toutes les élections ; pourtant, il persiste à être présenté comme non républicain.

    Pourquoi donc le traiter différemment des autres ? Ne serait-il pas possible de dire : je suis d’accord avec tel point de son programme, pas avec tel autre... On pourrait alors nouer des alliances ponctuelles et s’opposer sur les points de désaccord. Mais tout se passe comme si personne ne pouvait débattre du programme du FN. Si je puis me permettre cette provocation, cela m’évoque le coran qui, lui non plus, ne semble pas pouvoir être débattu en France. Il semble impossible de dire : ceci me semble inacceptable, cela ne me pose aucun problème, et ce dernier point mériterait clarification. Dans un pays où l’on débat de tout, y compris des sujets les plus futiles, il est donc à peu près impossible de débattre du programme du FN comme du coran !

    À vrai dire, la liberté de débat est sévèrement encadrée (pas de liberté pour les ennemis de la liberté, comme on disait en 1793 !). Et même la liberté de vote est sous tutelle. Tout récemment, Christophe Habbas, grand maître du Grand Orient, obédience maçonnique très liée à la gauche, déclarait : « À quoi bon le suffrage universel, si c’est pour voter extrême droite? » Je serais tenté de lui répondre : à quoi bon vanter le suffrage universel si vous récusez les votes qui ne vous plaisent pas !"

    par Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2016/11/il-est-%C3%A0-peu-pr%C3%A8s-impossible-de-d%C3%A9battre-du-programme-du-fn-comme-du-coran.html

  • Très primaires

    « La vie des morts est de survivre dans l’esprit des vivants disait Cicéron »: dans un billet publié en 2012 consacré à la Toussaint, Bruno Gollnisch le notait, « en honorant nos morts (…) nous nous relions à eux, qu’ils fussent riches ou pauvres, glorieux ou humbles ». « Maurice Barrès avait bien compris le lien charnel qui existe entre la terre et les morts. C’est que la terre de France n’est pas seulement la propriété des personnes qui y vivent aujourd’hui, et dont on ne sait trop s’il faut les qualifier d’habitants ou de nationaux. Elle appartient aussi au milliard d’êtres humains qui, depuis l’aube des temps historiques y ont vécu, travaillé, souffert, aimé, et qui, si souvent, ont donné leur vie pour elle. » « Disons-le tout net » affirmait encore le député frontiste, « un peuple qui n’honore pas ses morts n’a plus d’avenir. D’autres viendront, qui progressivement prendront la place des amnésiques, et ne coloniseront pas que ses cimetières. Car tout se tient. » Cette manière de voir, de sentir, de ressentir est partagée par tous ceux qui se reconnaissent dans ce qu’il est convenu d’appeler  « la droite des valeurs« .

    Droite des valeurs à laquelle appartient Jean-Frédéric Poisson, président du Parti chrétien-démocrate (PCD) et candidat atypique à la primaire de LR, auquel sa petite formation est rattachée.  Pour ses détracteurs, M. Poisson ne serait pas un républicain exemplaire. C’est un (nouveau) signe qui ne trompe pas disent-ils, si  Nicolas Sarkozy affirmait dernièrement qu’il voterait François Hollande en cas de duel au second tour de la présidentielle  l’opposant à Marine Le Pen, M. Poisson lui, sur l’antenne de RTL ce  lundi 31 octobre, a affirmé qu’il lui était « impossible » de voter pour (M. Hollande). « Un président de la République sortant qui divulgue des secrets d’Etat dans un livre (Un président ne devrait pas dire ça, NDLR)   publié dans le cadre d’entretiens avec des journalistes (Fabrice Lhomme et Gérard Davet, NDLR). »

    « Je suis le seul des candidats à la primaire à avoir dit pourquoi je ne partageais pas le projet politique du Front National a-t-il précisé. Je suis opposé à la préférence nationale, je suis opposé à la peine de mort, je n’ai pas la vision qu’a le Front National de la laïcité, je ne partage pas sa vision ni de l‘Europe ni de l’euro et je n’aime pas l’orientation prise par ce parti politique en ce qui concerne l’éducation et sa réforme. Partant de là, je ne vois pas comment je pourrais soutenir la candidate du FN ».

    « J’ai redit aussi pourquoi je ne pense pas que le Front National soit en mesure de gouverner pacifiquement », a poursuivi le député des Yvelines qui dans ce contexte… s’abstiendrait? « Dans l’état actuel des choses, probablement. Maintenant, ça dépendra de la manière dont (Marine) peut faire évoluer son projet elle aussi ». « Le redressement de la France implique de tels changements et de telles ruptures que si jamais Mme Le Pen changeait d’avis sur les choses que j’ai dites tout à l’heure, alors pourquoi pas. » 

    Bref si le FN abandonne une large partie de son programme, M. Poisson pourrait voter pour sa présidente... Mais celui du chouchou des médias et favori des  primaires  lui pose également  un sérieux problème. Et il n’hésite pas à le dire, affirmant qu‘il pourrait voter Le Pen si elle était en duel face à Juppé, s’attirant les foudres des instances de LR. « Plus je vois évoluer Alain Juppé, a-t-il dit, plus je me dis que le projet de société multiculturelle qui a mis la France par terre est décidément à côté de la plaque. » Dernièrement, M. Poisson, qui entretient à l’Assemblée des relations très  courtoises avec Marion Maréchal-Le Pen,  avait appelé à « briser le cordon sanitaire » entre la droite et le FN et avait déclaré « comprendre les électeurs de Robert Ménard » .

    Lundi sur Europe 1, le très suffisant Bruno Le Maire a estimé que M. Poisson devait « clarifier ses positions sur les règles de la primaire et ses relations avec le FN ». « Soit il retire ses propos, soit il se retire de la primaire ». « Je pense qu’il a tenu des propos sur le FN qui n’ont pas leur place dans une primaire de la droite et du centre », qu’il doit « clarifier sa position par rapport à ce qu’il a dit sur le FN, sur Marion Maréchal-Le Pen et le soutien éventuel au vainqueur. Ça devient urgent. » (sic).

    Mais pour bien anodines, timides diraient certains au regard de la gravité de la situation, que sont ces diverses déclarations de M. Poisson, il est cependant jugé transgressif par Marianne. Le site du magazine s’inquiétait de sa participation annoncée le 12 décembre à une réunion publique avec le maire de Béziers Robert Ménard et Philippe de Villiers…à laquelle le président du PCD a finalement renoncé. « Une participation à la petite sauterie de Ménard chapeautée par le Front National, aurait définitivement scellé son sort » indiquait Marianne.

    A dire vrai,  ce sont aussi les récents propos du président du PCD sur le « lobby sioniste » et Hillary Clinton qui ont semé la consternation chez les apparatchiks de LR, sommés notamment de réagir par la montée au créneau  d’un groupe de pression communautaire,  l’autoproclamé Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF).

    Dans Nice-Matin le 19 octobre, M. Poisson affirmait que « Mme Clinton est la pire des candidates démocrates et que les deux mandats d’Obama sont une catastrophe (…). La proximité de Mme Clinton avec les super-financiers de Wall Street et sa soumission aux lobbies sionistes sont dangereuses pour l’Europe et la France. »

    Au micro de de la matinale de Radio France Internationale il précisait son propos:  « Le 21 mars dernier, Mme Clinton a prononcé devant l’AIPAC (l’American Israel Public Affairs, NDLR) (…), un discours qui est de mon point de vue belliqueux, qui est déséquilibrée, qui ignore à peu près la dignité du peuple palestinien et qui veut faire des Etats-Unis d’Amérique la seule puissance interlocutrice en charge de l’installation de la paix au Proche-Orient entre Israéliens et Palestiniens ».

    Le Crif avait exigé immédiatement qu’une « sanction exemplaire » soit administrée à M Poisson par  la Commission d’organisation de la primaire de la droite et du centre. Nathalie Kosciusko-Morizet qui  avait saisie la Haute Autorité de la primaire avait hurlé son désespoir: « Où va-t-on ? Je veux une clarification sur ce que sont les valeurs républicaines de la droite et du centre » (sic).

    M. Poisson a donc été contraint de se coucher sur l’antenne de la radio communautaire RCJ,  d’appeler dans le même esprit  le député binational franco-israélien Meyer Habib, d’envoyer  une lettre d’excuse et de pardon aux membres du Crif, dans laquelle il « regrette que (ses) propos aient pu (les) blesser ou causer des craintes ou des doutes dans (leur)esprit » et a rappelé sa « (condamnation), avec la dernière énergie (de) toute forme d’antisémitisme ». Une repentance qui a permis à Thierry Solère (président de la Commission d’organisation de la primaire) et qui avait « ( condamné) avec la plus grande force » sur France Info l’analyse de M. Poisson, de déclarer que  « l’incident est clos ».

    Le Crif avait estimé dans un communiqué que les propos du président du PCD sur l’AIPAC,  « au-delà de leur caractère insidieusement antisémite », « (relevaient) des thèses conspirationnistes« ! Le blogue arrêts sur images (le 22 octobre) a eu l’honnêteté  de rapporter la défense qui fut  celle de M. Poisson dans cette affaire: « Le soutien des géants de la finance américaine à Madame Clinton n’est pas une nouveauté ». « L’existence de groupes de pression sionistes à Washington non plus: il y a profusion d’informations disponibles sur cette question, des plus tendancieuses (comme par exemple celles qui sont publiées par les musulmans radicaux) aux plus factuelles  (…). Ma réponse relayait simplement ce que la presse spécialisée a écrit elle-même, en particulier à propos du discours du 16 mars 2016 de Hillary Clinton devant l’AIPAC . Et ce que les sites d’information, en France comme aux États-Unis, ont publié. »

    L’article d’arrêts sur images rappelait l’évidence en  soulignant que l’AIPAC  « se présente bien comme un lobby pro-Israël, une appellation reprise dans les médias français (Médiapart, Le Monde ou encore Le Figaro), comme américains (à l’exemple du Wall Street Journal ou de NBC News). Aucun mystère donc sur le fait que l’AIPAC soit un lobby. Idem, sur la proximité de Clinton avec les marchés financiers, la question a été largement traitée par les médias américains (suite notamment à la publication par Wikileaks des mails de son directeur de campagne). »  Avant d’ajouter que « Si le statut de lobby de l’AIPAC semble admis, impossible en revanche de trouver le terme sioniste dans les articles de grands médias américains (New York Times, Washington Post, Wall Street Journal, Fox News, NBC News) qui traitent du discours de Clinton devant l’AIPAC dont parle Poisson. Et en France ? Quasiment pas. Dans un article d’octobre 2016, le magazine Jeune Afrique qualifiait quand même l’AIPAC de lobby sioniste. Mais le terme le plus choquant de l’interview de Poisson est sans doute celui de soumission, que ne reprend pour son compte aucun média américain. »

    Choquant pour qui? Pour les amis d’Hillary Clinton, soutenue pour toutes les mauvaises raisons que nous avons détaillé  dans de récents articles, par la quasi intégralité  de la caste politico-médiatique dans notre pays?  Précisons pour notre part qu’en effet  le terme de Lobby (groupe de pression en bon français)  n’est pas  aux Etats-Unis chargé de la connotation péjorative qu’il peut avoir sous nos latitudes.  Les lobbies  ont pignon sur rue outre-Atlantique, agissent dans la sphère publique avec une assez grande transparence, interpellent directement élus et candidats.  Ce qui,  tout compte fait, a au moins le mérite d’une certaine clarté pour le citoyen qui sait alors à qui s’en tenir, pour peu certes qu’il fasse un minimum d’effort pour d’informer,  sur les allégeances et les soutiens de ceux à qui il accorde son vote et sa confiance .

    C’est le cas d’un lobby très actif, très  institutionnel comme l’AIPAC, dont Marine et le vice-président du FN  Louis Aliot avaient d’ailleurs rencontré très officiellement un représentant,  lors d’un voyage aux Etats-Unis en 2011, dans le cadre de la campagne présidentielle , en la personne  de William J. Diamond.

    Enfin, si ce n’est la soumission, du moins la très forte empathie de Mme Clinton pour la vision des relations internationales et de la politique étrangère américaine défendue par l’AIPAC peut aussi s’expliquer pour des histoires de gros sous…qui jalonnent la carrière du couple Clinton. Russia Todays’ en faisait l’écho lundi,  « Steve Plocker, plume éminente du quotidien israélien Yediot Aharonot« ,  s’inquiétait de l’impression donnée aux Américains  par la candidate démocrate  d’être l’obligée, la  débitrice  d’un lobby pro-israélien finançant très largement sa campagne.

    « Steve Plocker a pu consulter les données publiques concernant le financement de la campagne des candidats à l’élection présidentielle américaine. 1,35 milliard de dollars ont été collectés par Hillary Clinton, contre 710 millions pour Donald Trump. Les cinq plus grands donateurs d’Hillary Clinton, qui financent sa campagne à hauteur de près de 70 millions de dollars sont:  le dirigeant de fonds d’investissement Donald Sussman (20 millions de dollars), la milliardaire Mary Kathryn Pritzker (15 millions de dollars), l’israélo-américain Cheryl Saban (12,5 millions de dollars), le magnat de la finance George Soros (11,8 millions de dollars), et le fondateur des produits de régime Slim-Fast, Daniel Abraham (9,6 millions de dollars). D’autres membres éminents de la communauté juive américaine tels que le réalisateur Steven Spielberg, le créateur de mode Ralph Lauren ou encore le co-fondateur de Facebook Dustin Moskovitz ont généreusement contribué à la campagne d’Hillary Clinton. De façon plus générale, selon une étude menée par le site d’analyse de statistiques et de sondages 538, en septembre 2016, 95% des donateurs juifs avaient décidé de soutenir la candidate démocrate. »

    Encore une fois rappelons que ces donateurs là, notamment des idéologues mondialistes comme le tristement célèbre M. Soros qui sévit aussi en Europe, ne sont pas forcément, partout et toujours,  représentatifs de la communauté dont ils se réclament. Pas plus que le Crif et les habitués des médias parlant en leur nom constate Bruno Gollnisch,  ne représentent  l’avis  et les convictions de la totalité de nos compatriotes de confession et/ou d’origine juive. Et surtout qu’il est particulièrement stupide, primaire et maladroit d’expliquer implicitement  que défendre un monde multipolaire, de bonnes relations avec la Russie,  une politique équilibrée et de bon sens au Proche-orient, les souverainetés et les identités nationales, les racines helléno-chrétiennes de notre civilisation serait le début du commencement de l’antisémitisme.

    http://gollnisch.com/2016/11/02/tres-primaires/

  • Jean-Vincent Placé membre de la secte du GODF annonce que les éoliennes pourront être agrandies sans demande de permis de construire préalable

    Jean Vincent Placé, sénateur dissident écologiste devenu secrétaire d’État chargé de la Réforme de l’État et de la simplification, avait  annoncé le 11 mars dernier une « simplification massive » des procédures concernant les énergies renouvelables. Il avait également indiqué qu’il allait charger son allié le député Denis Baupin à siéger au Conseil de la simplification pour les entreprises.

    Sous le nom de Repowering, Jean Vincent Placé vient d’annoncer la publication d’un décret concernant  la suppression des demandes de permis de construire  préalables pour « moderniser »  les éoliennes existantes. Cette mesure  lorsqu’elle sera publiée officiellement permettra aux promoteurs éoliens  d’augmenter la puissance et la  hauteur des éoliennes industrielles, c’est à dire de les faire passer de 100 m à 200 m de haut par exemple, sans pratiquement aucune barrière de protection légale pour les riverains.

    Au moment où pour les simples citoyens, la loi  sur le logement de Cécile Duflot durcit les lois concernant le logement à tel point que la construction d’un abri de jardin devient un casse-tête juridique environnemental, Jean-Vincent Placé et Denis Baupin arrangent la mise en place des 20.000 à 50.000 éoliennes géantes prévues par la Transition énergétique de François Hollande et Ségolène Royal, au mépris des lois de l’environnement et sans aucune protection des riverains ayant à subir les pollutions sonores et lumineuses de ces éoliennes industrielles à seulement 500 mètres de leur habitation. 

    A titre d’exemple, peut-on imaginer qu’il serait accepté qu’un promoteur immobilier puisse doubler  la taille de la tour Montparnasse sans être contraint de déposer au préalable un nouveau permis de construire ?

    La Fédération Environnement Durable regrette que depuis plusieurs années, le parti écologiste aie comme objectif obstiné, de  couvrir la France de machines industrielles géantes, de supprimer les protections environnementales et particulièrement celles ayant un impact sur la santé, la sécurité, l’environnement des riverains et de dénaturer les paysages de la France.

    L’obstination du duo Jean Vincent  Placé – Denis Baupin à vouloir modifier coûte que coûte la législation existante sur les éoliennes industrielles, ne peut qu’interpeller et conduit à s’interroger sur les liens qui pourraient exister entre ce groupe et le lobby des nouvelles fortunes industrielles privées construites sur l’économie du vent.

    http://www.altermedia.info/france-belgique/uncategorized/jean-vincent-place-membre-de-la-secte-du-godf-annonce-que-les-eoliennes-pourront-etre-agrandies-sans-demande-de-permis-de-construire-prealable_171643.html#more-171643

  • L’hiver est arrivé et il risque d’être « chaud » dans le Donbass comme en Ukraine

    Avec 755 violations du cessez-le-feu durant les dernières 24 heures, et 722 le jour d'avant, l'armée ukrainienne continue sur sa lancée sanglante de la semaine dernière. Depuis plusieurs jours, les soldats ukrainiens n'attendent même plus la nuit tombée pour commettre leurs crimes, et bombardent désormais jour et nuit.

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    Ces bombardements à l'artillerie lourde (26 obus de 122 mm et 31 obus de 152 mm), aux mortiers de gros calibre (207 obus de 82 mm et 196 obus de 120 mm), et avec des chars d'assaut (25 tirs) ont encore fait un blessé parmi les civils hier en pleine journée, dans le district de Petrovskyi.

    Et la situation ne promet pas de s'arranger avec l'arrivée de nouveaux armements près de la ligne de front. Ainsi près de Gorlovka, les services de renseignement de la République Populaire de Donetsk ont détecté l'arrivée et le déchargement d'un train transportant des pièces d'artillerie automotrices de 122 mm et 152 mm et 20 chars d'assaut.

    Du côté de la République Populaire de Lougansk, un autre train d'armement a été détecté, avec là aussi une quarantaine de chars d'assaut et de pièces d'artillerie automotrices, et neuf chars d'assaut sont arrivés dans la zone de responsabilité de la 93e brigade des Forces Armées Ukrainiennes (FAU).

    Des pièces d'armement qui vont permettre à l'armée ukrainienne de continuer ses tirs délibérés contre des cibles civiles. Des crimes de guerre, que la Russie n'entend pas laisser passer sans rien dire ni faire. Après avoir lancé des poursuites pénales contre une première liste de six commandants de l'armée ukrainienne il y a moins d'une semaine, la Russie vient de compléter la liste des accusés avec quatre nouveaux noms.

    Ainsi, sont venus s'ajouter cette semaine, le commandant de la 72e brigade motorisée des FAU, le colonel Andrei Sokolov, le commandant de la 93e brigade motorisée, le colonel Vladislav Klochkov, le commandant de la 30e brigade motorisée, Vitaly Yakoubov et le commandant du 1er bataillon de la 14e brigade motorisée, Mikhail Prokopiv.

    Ces unités sont connues pour bombarder régulièrement et délibérément des cibles civiles dans les Républiques Populaires de Donetsk et Lougansk.

    Et si la justice russe fait son devoir, la justice ukrainienne devrait prendre exemple sur le pays voisin. Car après la publication des déclarations de revenus des hommes politiques ukrainiens, certaines pièces déclarées ont laissé Kirill Koulikov plus que perplexe. L'ancien directeur du bureau ukrainien d'Interpol, a ainsi remarqué dans plusieurs déclarations de députés qui sont aussi d'anciens chefs de bataillons spéciaux des biens matériels hors de prix, qu'il soupçonne avoir été purement et simplement volés dans de riches maisons de la région de Donetsk pendant la soit-disant opération anti-terroriste.

    Mr Koulikov a alors publiquement exhorté Mr Matios, le procureur militaire ukrainien, à enquêter sur ces vols potentiels. Des vols qui n'ont rien de nouveau, les bataillons ultra-nationalistes et nazis présents dans le Donbass ont été dénoncés à de multiples reprises pour les pillages systématiques qu'ils pratiquent dans la zone occupée par l'armée ukrainienne. Voitures, téléviseurs, bijoux, mais aussi douches, baignoires, et bien d'autres choses incroyables ont été volées depuis deux ans et demi par ces bataillons spéciaux, sans parler de l'extorsion de fonds pure et simple souvent pratiquée sur les points de passage de la ligne de front contrôlés par ces bataillons.

    Et ces bataillons spéciaux ne se limitent pas aux vols et aux extorsions de fonds. Ainsi, après avoir violemment battu des enfants russophones à Kharkov, les soldats de Secteur Droit ont frappé trois civils à Tryokhizbenka, lors d'une manifestation de la population contre la présence de leur bataillon dans cette localité, et la façon dont ils traitent les habitants.

    À Avdeyevka, même les pensionnaires de la maison de retraite n'aiment pas les soldats de l'armée ukrainienne, ni l'hymne national ukrainien, et l'ont fait savoir publiquement après la visite d'une violoniste allemande qui a joué l'hymne devant des enfants, qui n'en connaissaient même pas les paroles. Les braves retraités se sont même fendus d'un commentaire courageux sur le fait que « L'Ukraine fait partie de la Russie » (sic).

    Et cette exaspération semble gagner de plus en plus l'ensemble de la population ukrainienne. En effet la députée de la Douma russe et ancienne procureure de Crimée, Natalya Poklonskaya, a déclaré récemment qu'elle recevait des courriers d'habitants ukrainiens demandant de les sauver de leurs pseudo dirigeants.

    L'hiver promet d'être dur pour l'Ukraine, et la population risque bien de se retourner contre Porochenko et sa clique. Les soubresauts à venir décideront du sort du pays, et de celui de la guerre par procuration qui se joue dans le Donbass, entre les États-Unis et la Russie.

    Christelle Néant

    Voir l'article sur DONi

    http://www.agoravox.fr/actualites/international/article/l-hiver-est-arrive-et-il-risque-d-186084

  • Immigration illégale : l’Italie n’en peut plus mais persiste

    « Il faut les bloquer au départ [de l’Afrique]. Si nous ne bloquons ce flux avant 2017, l’Italie ne pourra pas tenir une année de plus. » C’est ce qu’a expliqué dans une interview télévisée le 25 octobre le premier ministre italien Matteo Renzi, qui a également lancé un ultimatum à l’UE, menaçant de bloquer l’adoption du prochain budget européen si les pays du Groupe de Visegrád persistent dans leur refus d’accueillir les clandestins.

    Mais le vrai problème, c’est que l’Italie, qui compte déjà cinq millions d’étrangers non naturalisés sur son territoire, soit près de 9 % de la population, ne renvoie pas les personnes arrivées illégalement. Comme en France, même déboutés du droit d’asile, les immigrés clandestins restent ou poursuivent leur route vers le nord de l’Europe. Dans un article publié le 27 octobre, le quotidien La Stampa estimait le nombre de ces déboutés séjournant actuellement en Italie à 50 000 environ. Leur rapatriement coûterait trop cher ou il est empêché par l’absence d’accords avec les pays d’origine. En 2015, sur 34 107 décisions d’expulsion, seules 3 688 ont débouché sur un rapatriement !

    Cette situation incite bien entendu les candidats à l’émigration vers l’Europe à prendre tous les risques pour atteindre l’Italie plutôt que l’Espagne et explique le nombre élevé de morts en Méditerranée. Un nombre qui n’a fait que s’amplifier après l’intensification en 2015 des opérations de sauvetage en mer au large des côtes libyennes avec l’opération EUNAVFOR Med. « La décision établissant une opération navale de l’UE afin de casser le modèle d’activité des réseaux de passeurs et trafiquants en Méditerranée vient d’être prise », annonçait pompeusement en mai 2015 Federica Mogherini, haute représentante de l’Union pour les Affaires étrangères et la politique de sécurité. En fait de casser le modèle d’activité des passeurs, celui-ci se porte à merveille, et les arrivées en Italie ont augmenté en 2016, dépassant déjà 160 000, parallèlement au nombre de corps repêchés, avec plus de 3 000 depuis janvier.

    Mais Rome et Bruxelles s’entêtent dans cette voie irresponsable et criminelle. Les pays pointés du doigt par Renzi savent bien que s’ils commencent à accepter des quotas de « migrants », cela ne s’arrêtera jamais, et le ministre hongrois des Affaires étrangères, Peter Szijjarto, a très justement répondu à Matteo Renzi que « si l’Italie respectait mieux les normes et règles communes, la pression migratoire à l’entrée de l’UE serait bien moins forte ».

    Olivier Bault

    Article paru dans le quotidien Présent

    http://fr.novopress.info/