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lobby - Page 1311

  • Allo ? Marine, bobo…

    Après le meurtre du père par la fille, nous allons assister au meurtre de la tante par la nièce. Le prélude du drame est déjà en place.
    On décrie beaucoup les sondages, ces derniers temps. Mais je ne résiste pas à l’envie de commenter les récentes tentatives de cerner les intentions de vote à la future présidentielle de 2017. Je crois qu’on peut déjà en tirer certaines tendances et identifier plusieurs scénarios, y compris sur l’après-présidentielle.

    Maintenant que l’improbable pseudo-souverainiste libéral-conservateur François Fillon a remporté la primaire de la « droite », il semble que toutes les configurations de premier tour aboutissent à sa victoire inéluctable au second tour. Ce qui est plus intéressant, ce sont les autres compétiteurs.

    Cette élection triangulaire ressemble un peu à celle de 1965 entre de Gaulle, Lecanuet et Mitterrand. Dans le rôle de De Gaulle, le candidat de la « droite », Fillon. Dans celui de Lecanuet, le centriste, sans doute Macron. Et dans celui de Mitterrand, l’opposant frontal ou frontiste, Marine Le Pen. Qui sera deuxième ? Tout est là. Je crois que l’effet vote utile va jouer à plein et que les petits candidats vont être totalement laminés.

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  • Les enseignants : fossoyeurs de l’Occident

    Colignon, correcteur d’imprimerie

    ♦ Jean Jaurès disait : quand les hommes ne savent plus changer les choses, ils changent les noms.

    C’est ainsi que les institutions consacrées à l’éducation des jeunes enfants et qui portaient autrefois le modeste nom d’écoles primaires alors qu’elles étaient excellentes, portent, depuis qu’elles sont devenues exécrables et impuissantes, le sobriquet d’écoles de l’excellence.

    Est-il en effet preuve plus certaine de l’incurie de nos gouvernements que cette hypocrite auto-complaisance ?

    Parler d’excellence quand les universitaires font des fautes d’orthographe et éprouvent de grosses difficultés à résoudre une règle de « 3 » ; parler d’excellence quand les universitaires, dépourvu de toute culture générale, ont oublié jusqu’aux notions les plus élémentaires du cursus primaire et secondaire ; parler d’excellence lorsque 12 années passées sur les bancs de l’école n’ont laissé aucune trace ; parler d’excellence lorsque les enseignants eux-mêmes ne maîtrisent plus les notions qu’ils sont censés enseigner est une insulte à la raison.

    Pourquoi en sommes-nous là ?
    Pourquoi un universitaire en 2016 n’a-t-il plus le niveau d’un titulaire du brevet d’études en 1920.
    La réponse est simple.
    Parce que les Etats Occidentaux ont utilisé l’enseignement comme outil de propagande et de démagogie. Faire en sorte que tous les enfants aient leur BAC et que la majorité d’entre eux décrochent un diplôme supérieur était un argument politique essentiel pour les partis populistes (et je ne parle évidemment pas du FN).

    Comme le montre le graphique [1] ci-dessous, le nombre de diplômés universitaires de premier, second et troisième cycle a augmenté vertigineusement depuis 1948.

    Cette augmentation du pourcentage d’universitaires au sein de la population ne procède évidemment pas d’une meilleure éducation de la population, mais au contraire d’un insondable appauvrissement des exigences académiques sans lequel les titres universitaires seraient restés inaccessibles à la majeure partie des citoyens.
    Parler de « nivellement par le bas » reviendrait à enfoncer une porte ouverte si cette locution ne cachait une vérité plus déprimante : l’enseignement ne s’est pas seulement dégradé au cours du XXe siècle, il s’est réduit à néant !

    Si la diminution drastique des exigences de l’enseignement a abouti à l’augmentation globale du nombre de diplômés, elle a surtout conduit à la diminution du nombre des bons éléments et notamment ceux qui progressant autrefois, à la faveur de la discipline et de la rigueur, sont désormais livrés à eux-mêmes.
    Le même diplôme est donc aujourd’hui délivré aux génies et aux imbéciles, ce qui permet à ces derniers d’accéder aux postes clés de la société malgré un très haut niveau d’incompétence.

    Etant enseignant de troisième cycle en physique des lasers à Paris, il m’est permis de faire le constat, plus dramatique chaque année, de l’enseignement Européen.
    Comment expliquer la formule de Planck ou celle de Beer-Lambert à des étudiants qui peinent à réaliser une opération élémentaire de calcul mental ?

    Car enfin, vous qui lisez cet article et qui avez sans nul doute terminé vos études secondaires, avez-vous gardé un souvenir précis du principe d’inertie, de la liaison covalente, du chloroplaste, du théorème de Thales, de l’intégrale des polynômes, de Phèdre de Racine, de Ruy Blas, ou de la pragmatique sanction ?

    Et vous messieurs les professeurs de Philosophie d’une prestigieuse institution universitaire belge pourquoi ne mettiez-vous plus de « s » aux « Lettre » de votre Faculté lors d’une prestigieuse proclamation de résultats ?

    Qui est responsable de ce carnage ?

    En Belgique, les pédagogues élaborent chaque année ce qu’ils ont coutume d’appeler les socles de compétences et ce que les enseignants dénigrent en les affublant du sobriquet de « socles d’incompétences »… mais que font-ils d’autre ?

    Les enseignants n’hésitent jamais à manifester pour défendre leurs salaires ou leurs droits à la pension, mais quand il s’agit de défendre une école qu’ils savent à la dérive, on ne voit plus personne ? Quand ont-ils tenté de faire obstacle au détricotage de l’œuvre de Jules Ferry ?
    Quand ont-ils fait barrage à une décadence qui appelle de ses vœux tous les extrémismes ?

    Pourquoi se comportent-ils en fossoyeurs de notre civilisation ?

    Colignon  14/12/2016

    [1] Accès à l’enseignement supérieur en France : une démocratisation réelle mais de faible ampleur. Valérie Albouy et Chloé Tavan. ÉCONOMIE ET STATISTIQUE N° 410, 2007

    Source : Agora Vox

    http://www.polemia.com/les-enseignants-fossoyeurs-de-loccident/

  • ONU : une journaliste démonte la rhétorique des médias traditionnels sur la Syrie

    La démonstration a eu lieu lors d'une conférence de presse ayant pour thème «Contre la propagande et le changement de régime en Syrie», organisée par la Mission permanente de la République syrienne auprès de l’ONU. Etaient invités à y participer les journalistes et activistes internationaux. Parmi les participants, la journaliste canadienne Eva Bartlett, qui s'est plusieurs fois rendue en Syrie depuis 2014, et avait passé auparavant quelques années à Gaza, travaillant à recueillir les témoignages directs des habitants de ces régions au centre de conflits.

    Lors de la conférence, Eva Bartlett est soudain interrogée par son collègue norvégien du journal Aftenposten. Il cherchait à comprendre comment elle pouvait accuser les médias grand public de mensonges sur la situation en Syrie. Deux minutes ont suffi à Eva Bartlett pour faire voler en éclats le mythe de la crédibilité des soi-disant «médias de qualité».

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • L’héroïsme bafoué.

    Tandis que nous assistons à un mini remaniement ministériel, suite au choix de l’hôte de Matignon de succomber au rêve élyséen, et que de son côté, la droite se range derrière François Fillion, autre ancien premier ministre, vieux cheval de retour ayant habilement endossé le costume flambant neuf du renouveau libéral, en ces temps d’insécurité chronique, une polémique semble être passée inaperçue à propos d’un décret paru le 12 juillet dernier.

    Au terme de ce décret en effet, la médaille nationale de reconnaissance aux victimes du terrorisme créée par le président Hollande prend rang protocolaire avant la médaille des blessés de guerre, croix de guerre, médaille militaire. Un député, Lionel Lucas, ayant été saisi par les organisations d’anciens combattants, s’est étonné par lettre de cette décision aussi étrange que démagogue. Que l’on accorde une décoration aux victimes d’attentats aveugles pour manifester la solidarité et la compassion de la Nation tout entière, oui, bien sûr, cela est une bonne chose. Mais précisément, un attentat aveugle frappe n’importe qui, sans que la victime ait fait quoi que ce soit. On ne peut comparer cette inaction, cette passivité, aussi traumatisantes soient les circonstances, à un acte de bravoure effectué sous le feu de l’ennemi pour la défense de la Patrie. Cette décision présidentielle est très significative, tant de l’état d’esprit du chef de l’Etat que d’une déperdition dramatique de nos valeurs fondatrices dans notre société à la fois inquiète et avide de bien-être matériel. En ce qui concerne monsieur 4%, on se situe dans la démagogie la plus utilitariste qui consiste à essayer de surfer sur les rares moments d’embellies dans les sondages, quand il faut rassembler les français contre le terrorisme. C’est l’une des rares qualités que les médias lui reconnaissent, sa soi-disant dignité au Bataclan ou à Nice… Et puis, laisser une trace dans l’histoire, même si on ne renouvelle pas le quinquennat, voilà une belle motivation pour cet être égocentré, même si la fonction présidentielle n’en ressort pas grandie. [....]

    Olivier Dejouy

    La suite sur Le Réveil Français

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?L-heroisme-bafoue

  • Chômeurs contre migrants à Croisilles, dans le Pas-de-Calais

    Croisilles, ses 1 900 habitants, ses champs, ses migrants et Lilian Thuram… C’est avec stupeur que les habitants de la paisible commune ont appris lors du démantèlement de la Jungle de Calais que le maire socialiste du village avait donné son accord pour accueillir trente Soudanais dans un CAO (Centre d’accueil et d’orientation) implanté dans l’ancien EPHAD (Etablissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes). Prestataire retenu pour gérer ce centre, l’association loi de 1901 La Vie Active, deuxième employeur du Pas-de-Calais et gestionnaire du campement de la jungle de Calais, venant en aide aux personnes en difficultés sociales ou handicapées et qui aujourd’hui se recycle dans le marché très subventionné de l’accueil des « migrants ».

    A Croisilles, la population s’est vite mobilisée contre l’implantation de ces illégaux. Une page Facebook a été créée, des manifestations organisées, le refus clairement exprimé devant les autorités municipales et préfectorales. Peine perdue, comme en Ile-de-France, la préfète passe outre et interdit les manifestations. Elle a même retourné le porte-parole du collectif Non aux migrants à Croisilles ! Le prêtre de la paroisse est aussi de la partie et va jusqu’à dénoncer, dans une réunion publique, un « pugilat » anti-migrants. La presse locale relaie pour s’en prendre aux « extrémistes », car la mobilisation populaire a reçu le soutien des mouvements identitaires.

    croisilles-sans-migrants

    Pour conforter tout ce beau monde, le 14 novembre, Manuel Valls, alors encore Premier ministre, est venu remettre le statut de réfugié à trois clandestins soudanais en déclarant : « L’immense majorité des personnes qui étaient à Calais obtiendront le statut de réfugié. » Lesquels sont réellement des réfugiés ? D’après la complaisante ONG Médecins du monde, seuls 13,7 % d’entre eux viennent de zones en conflit. Il paraît que les autres sont maintenant des « réfugiés climatiques »… un concept élastique bien pratique pour expliquer qu’il faut les accueillir à n’importe quel prix. Car ceux qui organisent des festivités pour l’arrivée des cars ne sont pas tous des bénévoles, mais majoritairement des salariés de ces organisations dites caritatives commandités pour lutter contre « la haine et la peur ».

    Sans aucun sens de la mesure ni de la provocation, le 10 décembre, Lilian Thuram – un des footballeurs les mieux payés du monde avec 58 millions d’euros revendiqués en 2016 –, vient pour un match à Croisilles avec les Soudanais. Associations, ministre, footballeur, à croire que la commune est devenue une sorte de laboratoire expérimental pour l’implantation des clandestins. Dans la région de France la plus touchée par le chômage, les habitants de Croisilles ont juste le droit de se taire.

    Clovis Just

    Article paru dans Présent daté du 15 décembre 2016

    http://fr.novopress.info/

  • Journal du mercredi 14 décembre 2016 - Fiscalité / Conseil de Paris : le Noël des associations

  • De la nullité de Fillon et de ses mesures

    On laisse à Nicolas Boileau la responsabilité de ses édifiants propos (publiés sur ce site – ndlr) en faveur de François Fillon. On pense ce qu’on veut du néo-FN (c’était quoi l’ancien FN ? Le point de détail et la nostalgie de la milice ?), mais le néo-FN ne se soumet pas à Castries et aux Bilderbergs. Le néo-FN ne menace pas le risque bénin en médecine qui risque de s’étendre à toute la médecine. Il semble que Fillon a vu sa campagne exploser grâce aux patrons qui ont vu que Juppé n’était pas le bon candidat. Trop gauche et médiatique.

    Je cite Marine qui fait le point entre les liens entre Macron-Rotshchild et Axa-Fillon-Bilderbergs.

    « Sur tous les sujets de fond, ils sont parfaitement d’accord. Ils s’inscrivent dans l’UE, la soumission aux traités, la politique d’austérité, ils refusent les frontières nationales, le patriotisme économique, la moindre forme de protectionnisme, ils veulent gagner de la compétitivité en effondrant les salaires, ils sont tous les deux pour la suppression de la durée légale du travail (…), pour la destruction d’un système de protection sociale auquel les Français sont extrêmement attachés », a accusé l’eurodéputée.

    Comme tous les bourgeois honteux, Nicolas Boileau pleure les ratés du catholicisme au FN, et le faible soutien aux familles. Or les familles bourgeoises et cathos sont depuis longtemps rentrées à la niche (elles ne sont pas très révolutionnaires) et elles se soumettent à Fillon, qui leur garantira une baisse des remboursements médicaux pour rassurer les marchés – en attendant la disparition du cash façon hindoue pour rassurer les banksters. Mais elles s’en foutent les familles cathos car en général elles sont très bourgeoises ; soit elles ont du pognon, soit elles se foutent de la manière dont on croquera ce qui reste de Français à 1000 ou 1500 euros par mois. Ce n’est pas leurs oignons. Elles sont rassurées comme le dit très bien Houellebecq par la bêtise de Fillon, comme elles étaient rassurées par la bêtise de Bayrou. On change de guignols (Renzi, Juppé, Cameron) pour poursuivre la même politique et ça suffit au téléphage.

    Enfin Fillon n’est pas Trump. Trump incarne pathos, colère et tout. Fillon incarne la continuité de la soumission à la française. Le Français n’est jamais rassasié d’en reprendre plein le cul ou le QI. Il en redemande, c’est sa nature de bourgeois ou de petit-bourgeois. On cite Céline encore et toujours :

    Tout ça plus décidé que jamais à ne jamais céder un pouce de ses Fermes, de ses Privilèges de traite des blancs par guerre et paix jusqu’au dernier soubresaut du dernier paumé d’indigène. Et les Français sont bien contents, parfaitement d’accord, enthousiastes.

    Une telle connerie dépasse l’homme. Une hébétude si fantastique démasque un instinct de mort, une pesanteur au charnier, une perversion mutilante que rien ne saurait expliquer sinon que les temps sont venus, que le Diable nous appréhende, que le Destin s’accomplit.

    Quant à la russophilie de Fillon je demande à la voir.

    Augustin Courteille

    http://www.voxnr.com/7106/de-la-nullite-de-fillon-et-de-ses-mesures

  • Alep. La grande désinformation des médias autour des « massacres » et autres « atrocités »

    Yann Vallérie Breizh Info cliquez ici

    Les troupes de Bachar El Assad et leurs alliés vient de remporter une victoire majeure en libérant Alep, deuxième ville la plus peuplée de Syrie, des islamistes. Une libération rendue possible grâce à l’aide apportée par la Russie et l’Iran, tandis que le rôle joué par les puissances occidentales (politiques et médiatiques) – France en tête – semblait à ce jour toujours aussi ambigu.

    Le 13 décembre, dans un article du Huffington Post, qui titrait « Les trois types de messages d’Alep qui montrent que des civils sont exécutés », le lecteur avait l’impression que les forces de Bachar el Assad s’étaient livrées à un massacre en libérant Alep. Idem pour France 24 avec « Alep : le dernier appel des condamnés » ou L’Obs, toujours dans la mesure : « Alep : « c’est Srebrenica qui parle. Impuissance » ».

    Le gouvernement français – qui a armé, épaulé les rebelles islamistes en Syrie depuis 2011 et notamment Al Nosra – est immédiatement monté au créneau : « Le ministre des Affaires étrangères, Jean-Marc Ayrault, a indiqué dans un communiqué publié mardi 12 décembre, que ses services disposaient « de nombreuses allégations d’exactions commises par les forces favorables au régime de Bachar Al Assad » à Alep, en Syrie. » pouvait-on lire ici. « De nombreuses allégations d’exactions (…) nous parviennent : assassinats de sang-froid de familles entières au motif qu’elles seraient proches de l’opposition, exécutions sommaires, notamment de femmes et d’enfants, personnes brûlées vives dans leurs maisons, poursuite du ciblage systématique des hôpitaux, de leur personnel et de leurs patients », détaille Jean-Marc Ayrault. Pour le ministre des Affaires étrangères, « de telles atrocités révoltent les consciences. Plus que jamais, il y a urgence à faire cesser les hostilités à Alep. Les soutiens du régime, à commencer par la Russie, ne peuvent pas laisser faire et admettre cette logique de vengeance et de terreur systématique sans prendre le risque d’en être complices » conclut Jean-Marc Ayrault.

    Bernard Cazeneuve, Premier ministre au bilan contesté en tant que ministre de l’Intérieur en France, n’a pas eu peur de déclarer : « Ces atrocités qui peuvent être constitutives de crimes de guerre, voire de crimes contre l’humanité, sont commises avec un cynisme et une inhumanité inouïs. Jamais nous n’accepterons, au nom d’un prétendu réalisme, de nous allier aujourd’hui avec les responsables du martyre d’Alep. » en pointant du doigt le régime syrien en place.

    Des déclarations qui interviennent alors que même le secrétaire général de l’ONU, Baan Ki Moon, via Stéphane Dujarric, son porte-parole, a expliqué que : « les Nations unies ne peuvent vérifier de manière indépendante ces informations » à propos des massacres tout en rappelant que « Les Nations unies soulignent l’obligation pour toutes les parties sur le terrain de protéger les civils en se conformant aux règles humanitaires internationales. C’est en particulier la responsabilité du gouvernement syrien et de ses alliés ».

    Une journaliste démonte en deux minutes les mensonges médiatiques

    Rupert Colville, porte-parole du Haut-Commissariat de l’ONU aux droits de l’homme, expliquait lui dans la foulée – et malgré les interrogation officielle de l’ONU – que l’exécution de 82 civils avait eu lieu et « se baser sur des témoignages concordants et des sources fiables » sans rapporter la preuve de ce qu’il affirmait.

    Comme depuis 2011 les fameuses « sources » sont en réalité l’Observatoire Syrien des droits de l’homme (une officine tenue par une personne d’obédience salafiste basée en Angleterre depuis le début du conflit) ou des militants anti régime d’Assad, qui n’ont cessé de désinformer sur ce qui se passait réellement en Syrie. A les entendre depuis 2011 la population aurait été fondamentalement opposée à Bachar El Assad, ce qui n’est absolument pas, dans les faits, prouvé.

    « Lors d’une conférence de presse ayant pour thème «Contre la propagande et le changement de régime en Syrie», dans le cadre d’une rencontre de l’ONU, la journaliste canadienne Eva Bartlett est interrogée par son collègue norvégien du journal Aftenposten. Il cherchait à comprendre comment elle pouvait accuser les médias grand public de mensonges sur la situation en Syrie. Deux minutes ont suffi à Eva Bartlett pour faire voler en éclats le mythe de la crédibilité des soi-disant «médias de qualité». peut on lire sur le site Russia Today cliquez là.

    Les journalistes de Breizh-info qui ont pu voyager en Syrie durant ces années – à la différence de la plupart des médias français – s’en sont d’ailleurs parfaitement rendus compte . (voir les épisodes de notre reportage cliquez ici).

    Alors que s’est-il passé réellement à Alep ? Difficile de le savoir, car comme dans n’importe quelle guerre, chacun joue sa partition ; ainsi, le porte-parole du ministère russe de la Défense Igor Konachenkov. a déclaré que « des équipes de tournage spéciales des terroristes ont filmé les vidéos dénonçant les prétendus bombardements russes , exécutions et autres atrocités à Alep ». Pas vraiment le même langage que celui de M. Cazeneuve, le poids politique de la France au Proche-Orient par rapport à la Russie étant équivalent à celui d’un nain.

    M. Konachenkov accuse par ailleurs : « Tous les appels dramatiques à protéger les 250 000 civils encerclés à Alep, qui ont été émis par certains représentants des autorités britanniques et leurs collègues français, ne sont que des propos russophobes . Nos collègues occidentaux et les organisations internationales ont laissé sans réponse les appels de Moscou à envoyer l’aide humanitaire qu’ils avaient promise aux civils ayant échappé aux terroristes à Alep .Or personne à Londres, à Paris, à Berlin ou à Washington n’a jusqu’ici jamais craint d’envoyer l’aide dans les quartiers est d’Alep alors qu’ils étaient contrôlés par les terroristes ».

    « influencer l’opinion publique plutôt qu’informer »

    Pour Christian Harbulot, Directeur de l’École de Guerre Économique (EGE), la couverture médiatique de la libération d’Alep en France serait une une sorte de « danse de Saint-Guy » des journalistes français : « Nous assistons hélas à un concert de protestations qui relèvent plus de l’intention d’influencer l’opinion publique que le devoir d’informer l’opinion publique française.Pour un certain nombre d’acteurs dans le monde occidental, une victoire de l’armée syrienne appuyée par la Russie à Alep est une défaite en termes d’image. Cela remet en cause toute une procédure diplomatique qui a été suivie depuis un certain nombre d’années, à laquelle la France a participé et qui consistait à mettre en priorité le renversement du régime d’Assad quitte à s’allier avec différentes forces qui hélas s’avèrent plus proches du terrorisme que démocratiques.»

    Thierry Mariani, proche de François Fillon et député Les Républicains, a lui aussi un tout autre discours que celui du gouvernement français – dont la diplomatie à l’International depuis 5 ans est à l’image de la décision de François Hollande de ne pas se représenter . «Ceux qui combattent le terrorisme devraient se féliciter de la reprise d’Alep. On passe notre temps à dire que nous sommes en guerre contre le terrorisme. Alors nous devrions nous féliciter du recul des terroristes. C’est un risque en moins pour nous».» a-t-il déclaré, prenant des précautions par rapport aux rumeurs de massacres à Alep : «On n’en sait rien, la première victime d’une guerre, c’est la vérité».

    Des propos tempérés contrastant largement avec l’hystérie constatée sur les réseaux sociaux, dernier bastion (pour avoir un écho international) des opposants à Bachar El Assad, parfois alliés aux islamistes les plus sanguinaires, et « sources » privilégiées, depuis 2011, de médias français s’étant largement alignés sur ce qui relève presque de la haine anti Assad de MM. Hollande, Fabius, Ayrault …Rappelons qu’en 2012, Laurent Fabius, alors ministre des Affaires étrangères et chef de la diplomatie française, avait déclaré que « Bachar el Assad ne mériterait pas d’être sur terre ». Quatre années après, et alors que la victoire en Syrie de M. Assad se profile, ces mots sonnent aujourd’hui comme une faute grave, politique et diplomatique.

    Enfin par ailleurs, un des principaux concernés, Bachar el Asssad – dont les propos sont systématiquement passés sous silence par la presse subventionnée en France, a déclaré lors d’une interview donnée à Russia Today : «Si nous libérons Alep, les politiques occidentaux et les médias mainstream s’inquiéteront alors du sort des civils, alors qu’ils ne s’en préoccupent pas lorsque la situation inverse se produit, lorsque les terroristes tuent des civils et s’emparent de Palmyre.»

    La cité antique est en effet largement menacée par les islamistes aujourd’hui.

    Pour conclure, il suffit d’observer le traitement médiatique entre la bataille de Mossoul, cité elle aussi entièrement ravagée par les frappes de la coalition occidentale contre Daesh (avec son lot de civils tués) et la bataille d’Alep – tout comme les enjeux diplomatiques différents, pour s’interroger, lourdement, sur les manipulations visant une nouvelle fois l’opinion publique dans cette guerre en Syrie.

  • Vincent Peillon : l'un des Grands Prêtres de la Nouvelle Religion Républicaine entre en campagne

    Dans son cas, pas de discussion, d'hésitation, d'incertitude : c'est l'adversaire pur, l'ennemi déclaré 

    Dès l'annonce de sa candidature à la primaire de la  gauche, il l'a dit et redit, sur tous les plateaux télé et devant les micros de toutes les radios : « Notre identité, c'est la République ».

    Avec le retour de ce Grand Prêtre fanatique de la Révolution, ce sont tous les grands ancêtres, Robespierre et Saint Just en tête, qui reviennent en force, et c'est Clemenceau aussi, qui disait - avec raison - que la Révolution était « un  bloc » et qu'elle n'était pas terminée.

    Et le court extrait que vous lisez sur le montage ci dessous est tiré du livre de Vincent Peillon, La Révolution française n’est pas terminée (Seuil, 2008) :

    2635102353.jpg

    Ecoutez les douze minutes du montage suivant (d'ailleurs, assez mal fait, et assez désagréable, dans la forme...) : vous y entendrez un Peillon totalement anti-catholique, et désireux de détruire la religion traditionnelle de la France pour la remplacer par une religion républicaine : 

    Et vous verrez qu'il parle exactement comme Viviani, devenu un obscur méconnu aujourd'hui.

    Le 8 novembre 1906, Viviani (co-fondateur de « L'Humanité » et président du Conseil lors de la déclaration de la guerre de 1914) prononça ce discours brutal (extraits), à la tribune de l’Assemblée nationale : révélateur !... 
    « ...Nous sommes chargés de préserver de toute atteinte le patrimoine de la Révolution... Nous nous présentons ici portant en nos mains, en outre des traditions républicaines, ces traditions françaises attestées par des siècles de combat où, peu à peu, l’esprit laïque s’est dérobé aux étreintes de la société religieuse...

    ...Nous sommes face à face avec l’Église catholique...

    ...Au-dessus de ce combat d’un jour, n’est-il pas vrai que se rencontre une fois de plus ce conflit formidable où le pouvoir spirituel et le pouvoir temporel se disputent des prérogatives souveraines, essayant, en s’arrachant les consciences, de garder jusqu’au bout la direction de l’humanité ?...

    ...La vérité, c’est que se rencontrent ici... la société fondée sur la volonté de l’homme et la société fondée sur la volonté de Dieu...

    ...Les Congrégations et l’Église ne nous menacent pas seulement par leurs agissements, mais par la propagation de la foi...

    ...Nous avons arraché les consciences à la croyance. Lorsqu'un misérable, fatigué du poids du jour, ployait les genoux, nous lui avons dit que derrière les nuages, il n'y avait que des chimères.

    Ensemble, d'un geste magnifique, nous avons éteint dans le ciel des étoiles qu'on ne rallumera plus...

    ...La neutralité fut toujours un mensonge.

    Nous n'avons jamais eu d'autre dessein que de faire une université antireligieuse... de façon active, militante, belliqueuse...

    ...Nous nous sommes attachés dans le passé à une œuvre d'irreligion; nous avons arraché la conscience humaine à la croyance...

    ...Ensemble, et d'un geste magnifique, nous avons éteint dans le ciel des lumières qu'on ne rallumera plus...

    ...Nous ne sommes pas seulement en présence des congrégations, nous sommes en face de l'Eglise Catholique, pour la combattre, pour lui livrer une guerre d'extermination...» 

    Chantal Delsol a raison : quand Vincent Peillon, ex-ministre de l'éducation nationale, déclare « qu'il faut arracher l'élève à tous les déterminismes, familial, ethnique, social », quand il concocte une charte de la laïcité obligatoire, « il est dans le rôle parfait d'un idéologue un peu daté, persuadé que l'état peut éduquer les enfants à la place des parents et en faire un bataillon de petits soldats à son service et à sa solde. Il ne faut pas hésiter à le dire : c'est du fascisme. Ce n'est pas parce que Monsieur Peillon parle au nom des Lumières qu'il peut tout se permettre. Arracher l'enfant à l'influence de sa famille pour le mettre sous influence étatique, c'est meurtrier de toute façon, quelle que soit l'idéologie au nom de laquelle on le fait. Devant cela, nous n'avons plus qu'à entrer en dissidence... » 

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/