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lobby - Page 1311

  • Relaxé par la justice, le général Piquemal est radié des cadres de l'armée française

    L'affaire avait fait grand bruit en février 2016. Relaxé par la justice en mai 2016 après un rétro pédalage politiquement correct, le ministre de la défense a eu ce qu'il voulait : la radiation des cadres du général (2S) Piquemal :

    6a00d83451619c69e201b7c89bd829970b-320wi.jpg"Le général de corps d'armée Christian Piquemal, qui avait participé à une manifestation non autorisée contre la politique migratoire à Calais le 6 février dernier, est, selon nos informations, radié des cadres. Cette mesure disciplinaire très forte intervient comme une surprise, cinq mois après sa comparution devant le tribunal de Boulogne-sur-mer, d'autant que l'institution judiciaire l'avait finalement relaxé le 26 mai (...)

    Depuis sa relaxe, le général Piquemal s'estimait «totalement blanchi», le Parquet n'ayant pas fait appel de ce jugement. Mais sur le plan administratif, une procédure disciplinaire, lancée en mars par le ministre de la Défense, vient d'aboutir à sa radiation des cadres, le devoir de réserve du militaire étant au cœur du dossier. Le général, qui l'a seulement appris mi-septembre par un courrier recommandé, avait été entendu le 14 juin par le Conseil Supérieur de l'Armée de Terre (CSAT), siégeant disciplinairement à l'Hôtel des Invalides à Paris. L'instance avait transmis son avis consultatif - non communiqué au général ni à ses deux avocats - au ministère de la Défense, et la radiation avait ensuite été prise par un décret du 23 août signé par le président de la République, le premier ministre et le ministre de la Défense (...)

    «Profondément indigné par cette décision injuste et injustifiée, excessive et disproportionnée», réagit-il. Le général quatre étoiles entreprend aujourd'hui une procédure de recours devant le Conseil d'État, confie-t-il au Figaro, «avant d'aller devant la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH), si besoin». «Cette sanction est un hiatus, une anomalie grave, en totale contradiction avec ma relaxe, se scandalise-t-il. C'est le désaveu du pouvoir judiciaire par le pouvoir administratif, cela bouleverse la hiérarchie des normes juridictionnelles, c'est tout simplement du jamais-vu!» (...) Si son grade ne peut lui être retiré, le port de son uniforme lui est en revanche interdit, tout comme sa carte d'identité militaire d'officier général - en principe accordée à vie. C'est l'atteinte à ces symboles forts et ce retour forcé au statut civil qui lui «font le plus mal», plus que les autres attributs, notamment financiers, liés à son statut. «Le plus inacceptable pour moi, c'est d'être mis au ban de cette manière après avoir donné quarante années au service de la France, d'être rayé comme ça et traité comme un paria» (...)

    Pour beaucoup de ses soutiens, cette sanction disciplinaire n'est rien d'autre qu'«un règlement de compte politique», dit l'un d'eux. «Si l'administration estime que j'ai transgressé mon devoir de réserve (...) en usant de ma liberté d'expression, analyse le général, cela veut dire une chose: c'est que ma liberté d'expression ne peut être que celle de la pensée dominante. Et si elle n'est pas conforme à la bien-pensance politique, alors elle est sanctionnée. La vérité, c'est que mon cas sert d'instrument pour faire taire la Grande Muette, car les officiers généraux s'expriment aujourd'hui beaucoup plus qu'avant. Ils veulent faire de moi un exemple pour imposer le silence dans les rangs».

    Philippe Carhon

  • Le projet de loi « Préférence étrangère et tyrannie gauchiste » en discussion au Parlement

    Le 6 juillet dernier l’Assemblée nationale a adopté en première lecture le projet de loi « Egalité et citoyenneté » dans l’indifférence complète de l’opposition et de l’opinion.

    Ce texte, hétéroclite au premier abord, est en fait particulièrement dangereux pour notre liberté et pour notre identité. Il a pour objectif de nous contraindre d’accepter, au nom de l’égalité et des « valeurs de la République » socialiste, l’installation définitive des allogènes qui déferlent sur notre pays depuis des décennies, grâce à un service civique généralisé et à la mixité ethnique dans le logement.

    Surtout, faisant suite aux textes liberticides imposés aux Français : Pleven et Fabius-Gayssot, il plante des clous supplémentaires dans le cercueil de la Loi de 1881 sur la liberté de la presse. En cela il valide juridiquement le « Plan d’action contre le racisme et l’antisémitisme » de l’occupant de Matignon.


    Les motivations affichées : égalité réelle et fraternité, mais la liberté est piétinée

    Le texte de loi se veut la traduction des propos indignes tenus par Valls qui avait évoqué un « apartheid territorial, social et ethnique » quelques jours après les attentats de janvier 2015.

    Il veut répondre à l’ambition d’une «  France engagée, au service des valeurs de la République », c’est-à-dire de celles de la gauche et de l’extrême gauche. Il est symptomatique de constater que ces idéologues mettent la France, notre patrie bimillénaire, au service de ce que, eux, ils appellent la République.

    Avec ce projet de loi, les gauchistes veulent un pays plus fraternel qui tendrait vers plus d’égalité réelle et ils sont déterminés à brimer les libertés qui pourraient constituer un obstacle.

    L’enterrement de la liberté de la presse/ Un « Plan d’action contre le racisme et l’antisémitisme » liberticide

    La lettre d’information Faits & Documents a enquêté sur le « Plan d’action contre le racisme et l’antisémitisme 2015-2017 » mis en œuvre par un préfet, Gilles Clavreul, véritable commissaire politique. Celui-ci a été nommé en novembre 2014 à la tête de la Délégation interministérielle à la lutte contre le racisme et l’antisémitisme (Dilcra) placée directement sous l’autorité du premier ministre.

    Ce plan constitue une machine de guerre idéologique et répressive déclinée en 40 « actions » et dotée de 100M€ (l’argent de nos impôts) sur 3 ans. C’est la Dilcra qui a lancé en mars dernier l’indigne campagne de propagande en boucle à la télévision « TousUnisContrelaHaine ».

    Mesure phare, l’ « Action 31 » vise à modifier la loi sur la liberté de la presse par une « intégration de la répression des discours de haine au droit pénal » et a été introduite discrètement dans le projet de loi « Egalité et citoyenneté » (voir F&D n°418).

    Egalité réelle et tyrannie

    L’article 37 durcit la répression des délits de provocation, de diffamation et d’injures racistes ou discriminatoires (orientation sexuelle) figurant dans la loi de 1881, en ajoutant pour ces délits une peine complémentaire de stage de citoyenneté désormais nommé « stage d’apprentissage des valeurs de la République et des devoirs de citoyen », en doublant la peine des injures racistes ou discriminatoires et en excluant l’excuse de la provocation. Un quidam qui se ferait traiter de sale Français, a intérêt à peser avec soin les termes de sa réponse !

    L’article 38 modifie le Code pénal afin d’alourdir et de généraliser les circonstances aggravantes de racisme et d’homophobie à l’ensemble des crimes et délits. En l’occurrence les textes ne mentionnent plus la race mais des raisons racistes puisque la notion de race ne peut pas s’appliquer à des êtres humains.

    Le Monde indique que d’autres amendements ont été proposés en cours d’examen comme celui porté par l’ex-ministre et élu socialiste de la Guadeloupe Victorin Lurel qui a fait voter l’élargissement des sanctions prévues en cas de propos négationnistes (un an d’emprisonnement et 45.000 euros d’amende) aux propos niant ou faisant l’apologie de la traite négrière et de l’esclavage. On ne sait pas si ces sanctions s’appliqueront à ceux qui rappelleront l’esclavage pratiqué par les Barbaresques dans le monde méditerranéen pendant des centaines d’années.

    Les constitutions de partie civile du chef d’apologie de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité sont étendues à toutes les associations de victimes de crimes de guerre ou contre l’humanité.

    Enfin rien n’est prévu contre toute parole ou acte de haine à l’égard de la France et des Français. Mais qu’attendre d’autre d’un donneur de leçons naturalisé de fraîche date ?

    Le volet citoyenneté et émancipation de la jeunesse : un embrigadement ?

    Le projet de loi veut mettre les jeunes au service de l’intérêt général :

    –Généralisation de la réserve citoyenne devenue réserve civique tout au long de la vie qui permettra à tout citoyen de s’engager ponctuellement au service de l’intérêt général. La réserve civique peut comporter des sections spécialisées ;

    –Extension du service civique dans d’autres domaines, par exemple les services d’incendie et de secours et les organismes HLM. Le texte ouvre la possibilité à l’Etat d’autoriser à titre expérimental la création d’un service civique universel d’une durée de neuf mois répartie en deux périodes distinctes ;

    –Création d’un congé d’engagement qui permettra à tout dirigeant associatif de prendre un congé non rémunéré de six jours maximum par an.

    L’espoir des socialistes est de faire coup double : lutter contre le désœuvrement du chômage que leur politique favorise et mettre la masse des jeunes, notamment allogène, de leur côté. La réserve citoyenne avait pour objet de fournir à l’armée de métier des renforts en cas de coup dur. Dans le cadre du projet de loi, toutes les dérives, en particulier celle d’une milice politique, sont envisageables, d’autant plus que le texte prévoit que les réfugiés pourront y accéder, dans une «  première marche vers l’insertion ». Enfin, il faut noter la faveur dont jouissent les associations dont certaines fournissent un appui décisif en faveur de la grande mutation biologique.

    Le volet mixité sociale et égalité des chances : vers la mixité ethnique

    Ce volet se tourne résolument, si besoin était, vers le logement pour satisfaire les fantasmes des socialistes du vivre-ensemble.

    –Principe fondamental : toutes les catégories de ménages demandeurs d’un logement social doivent bénéficier d’une « égalité de chances » pour accéder à tous les secteurs géographiques dans lesquels ce parc est présent. Cela laissera peut-être une chance aux ménages des Français de souche ;

    –Mixité favorisée par l’occupation du parc social, et plus spécialement par les attributions de logements sociaux pour lesquelles le niveau intercommunal sera privilégié au détriment des maires des communes ;

    –Renforcement des contraintes de la loi SRU et obligation pour les collectivités territoriales de consacrer au moins 25% des logements sociaux qui leur sont réservés aux ménages prioritaires ;

    –25% des attributions réalisées hors quartiers prioritaires de la politique de la ville devront bénéficier à des ménages appartenant aux 25% des demandeurs ayant les ressources les plus basses. Cela veut dire imposer la présence de familles fraîchement immigrées à la population française au détriment de sa liberté fondamentale de choix de son cadre de vie ;

    –Possibilité pour les bailleurs sociaux de différencier les loyers selon les secteurs ou au sein des immeubles pour favoriser la mixité sociale. C’est proprement monstrueux. Concrètement, les loyers seront modulés pour favoriser l’implantation de familles allogènes à très faible revenu, à côté de Français qui paieront le loyer plein ;

    –Possibilité pour le préfet de délivrer des autorisations d’urbanisme dans les communes qui ne respecteraient pas les critères de la loi SRU en matière de logements sociaux ;

    –Ah, n’oublions pas ! Le projet de loi donne la possibilité au premier ministre de légiférer par ordonnances pour modifier comme il l’entend le Code de la construction et de l’habitat.

    Ainsi l’idéologie gauchiste, l’arbitraire, la dépossession des pouvoirs des maires, le mépris du cadre de vie des Français et l’autoritarisme constituent les principes de ce volet dédié au logement et destiné à imposer la mixité ethnique et le métissage.

    L’égalité réelle : élargir et pérenniser la préférence étrangère

    Selon le texte de loi, la fonction publique doit s’ouvrir à une plus grande diversité de profils et de compétences. A ce titre, il ouvre plus largement la voie d’accès dite du troisième concours pour les candidats ayant acquis une expérience dans le cadre d’une activité professionnelle ou associative ou d’un mandat d’élu local.

    Cette porte ouverte à toutes les dérives de la préférence étrangère s’étend aux domaines de l’emploi, de l’éducation, de la protection sociale et de l’accès aux biens et services au nom de la lutte contre les discriminations. Mieux : le CSA doit veiller à ce que la « diversité » de la société française soit représentée dans les médias audiovisuels.

    En définitive

    Les buts électoralistes de la loi « préférence étrangère et tyrannie gauchiste » sont évidents et même Le Monde n’est pas dupe :

    « A moins d’un an de l’élection présidentielle, ce projet de loi est aussi la dernière occasion pour les parlementaires socialistes d’envoyer un signal marqué à gauche et de rassembler toute la majorité pour clore une législature minée par les divisions et l’amertume. »

    Mais les objectifs de fond ne sont pas là. Tout le monde pense que Hollande et son gouvernement en place sont désemparés face aux sondages dus à leur échec en termes d’économie, de finances et de sécurité. En réalité, ils s’en moquent et leur refus de lutter efficacement contre le terrorisme comme l’arrogance de Cazeneuve face à la commission d’enquête sur les attentats le montrent clairement.

    Dans leur esprit, le quinquennat constitue une réussite car les véritables objectifs pourraient avoir été largement atteints en 2017 : détruire la nation et la société françaises, les dissoudre dans une grande mutation démographique et imposer leur « République » mondialiste, libertaire, multiculturelle et tyrannique au sein de laquelle la liberté d’expression, déjà bien atteinte, aura disparu. Le projet de loi en cours de discussion constitue une étape décisive de cette marche vers un totalitarisme gauchiste.

    André Posokhow Consultant pour Polémia 2/08/2016

    http://www.polemia.com/le-projet-de-loi-preference-etrangere-et-tyrannie-gauchiste-en-discussion-au-parlement-2/

  • Tribune Libre – La disparition du monde rural, par Vincent Revel

    Malgré le choc des deux guerres mondiales, pouvant aussi ressembler pour les Européens à une longue, dramatique et coûteuse guerre civile, le choc majeur du XXe siècle pour notre continent aura probablement été la mort de notre paysannerie. Sous les coups d’une oligarchie mondialisée, l’ancien monde rural, enraciné dans un territoire, a laissé place à l’ère des villes mondes sans frontière.

    Travaux-des-champs-228x350.jpgDans son merveilleux livre Travaux des champs (éd. du Rocher, 2009), Alain Leygonie écrivait avec justesse que « le basculement dans la modernité » des populations rurales avait été l’événement le plus important des cent dernières années. Depuis les années 1960, nombreux furent nos hommes politiques à trahir la confiance de leurs électeurs habitant les zones rurales en leur laissant croire en un avenir meilleur. En 1945, près de 10 millions de Français travaillaient encore dans l’agriculture ! Aujourd’hui, la population active dans le monde agricole représente moins de 4 % des travailleurs !

    Le chiffre ne cesse de baisser au profit de gros exploitants, vivant de subventions, devenus pour certains « les jardiniers d’une nature sans hommes ». A la place des villages respirant la vie et l’activité, un désert rural s’est installé, transformé parfois, pour les régions les plus ensoleillées, en décor pour touristes et retraités fortunés. Le mal est profond et notre élite, profondément urbaine, ne cesse de se désintéresser de cette ruralité qui lui renvoie l’image d’un passé riche de sens.

    L’histoire de l’agriculture occidentale, basée sur l’exploitation familiale, a connu un bouleversement radical lorsque nos paysans sont devenus uniquement des exploitants, chefs d’entreprises, soucieux de productivisme avec un outil de travail complètement intégré à l’économie de marché. Dans cette agriculture moderne, les solidarités volent en éclat, le nombre de suicide augmente et les petites exploitations, à taille humaine, tendent, en règle générale, à disparaître.

    Bientôt, si nous continuons à suivre aveuglément les conseils de nos technocrates, la France, au passé agricole millénaire, connaîtra « l’aire du vide ». Seules les plus grosses exploitations subsisteront. Avec un désir accru de posséder le maximum de terrains agricoles, les nouveaux grands propriétaires mettront en place aveuglément les nouvelles méthodes de travail, basées sur l’extensification de la production, et de la ferme de nos anciens restera un lointain souvenir remplacé par les exploitations-usines chères à nos dirigeants européens.

    Le malaise est bien présent. L’endettement, parfois appuyé par des syndicats irresponsables, trop proches de lobbies puissants, pousse de nombreux agriculteurs à la faillite. Riches en terre mais pauvres socialement, de nombreux paysans travaillent à perte dans le seul but de ne pas tout perdre. Ceux pour qui le mot racine éveille encore quelque chose savent à quel point notre élite apatride est responsable de ce résultat catastrophique.

    Face à ce terrible constat, nous assistons à présent, impuissants, à la naissance des métropoles. Contribuant à déconstruire le socle identitaire des provinciaux, cette folie urbaine de nos élus-notables locaux pousse de plus en plus les zones rurales dans l’ombre, comme un encombrant héritage que l’on voudrait oublier.

    Avec la prochaine élection présidentielle, nous devrions tous avoir à cœur de reconstruire cette ruralité en nous détournant des faiseurs de rêves et de leurs grandes idées qui nous ont conduits la misère.

    Vincent Revel

    http://fr.novopress.info/

  • Quand l’INSEE valide le Grand remplacement

    Le “fantasme” est bien une réalité chiffrée

    Grand Remplacement : il convient de mettre des majuscules, non par goût du sensationnel, mais parce qu’il s’agit d’un événement historique singulier, un changement important dans la population française qui se déroule sous nos yeux.

    C’est donc un nom propre. On a d’abord cru qu’il s’agissait d’un fantasme d’extrême droite. Un ami professeur en Sorbonne me disait : « Le Grand Remplacement, je connais la théorie, mais je n’y crois pas ». On disait aussi que cette hypothèse était “trop logique” pour se produire. Objection bien curieuse : si la récolte de blé est mauvaise, faudra-t-il s’attendre à ce que le prix du pain baisse, parce que le contraire serait “trop logique” ? À moi, l’intuition me suggérait, en voyageant dans les RER parisiens, en voyant les nombreux Comoriens implantés en Dordogne par le conseil général socialiste précédemment aux manettes, que cette théorie se transformait en réalité. Mais il faut se méfier de l’intuition comme de la peste. […]

    Alain Nueil - La suite sur Causeur

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Quand-l-INSEE-valide-le-Grand

  • Une figure du mouvement féministe et homosexuel contre le lobby LGBT

    Historienne, Marie-Josèphe Bonnet est une figure du mouvement féministe et homosexuel. Elle a milité dans le Mouvement de libération des femmes (MLF), dans les années 1970, a participé à la création du Front homosexuel d'action révolutionnaire (FHAH) et des Gouines rouges. Pas vraiment réactionnaire donc... Et pourtant : elle est hostile à la loi Taubira et estime que lobby LGBT fait le jeu du capitalisme :

    "Je suis contre le commerce des bébés, contre la marchandisation du corps des femmes. Ces pratiques supposent que certaines d'entre elles seraient un ventre à disponibilité pour faire un enfant et ensuite l'abandonner à un couple, qui lui achète.Je trouve ça très choquant. C'est une manière de nier la mère, de nier les mères. Et c'est le patriarcat dans toute sa splendeur. Et même pire. Maintenant, vous avez une filiation qui est masculine, ce que l'on appelle la filiation spermatique. La branche maternelle n'apparaît plus. Je trouve ça très grave. Un enfant a deux branches, deux lignes, c'est ça qui fait la diversité humaine, c'est cela qu'il faut respecter.

    Certains parlent cependant de « GPA éthique ». Est-ce une notion crédible, selon vous ? 

    Il n'y a pas d'éthique, dans ce domaine-là. D'une manière ou d'une autre, il y a de l'argent. Ce qu'ils appellent une « compensation financière ». Cela peut être une compensation symbolique, mais ce sont des cas très rares. On nous cite toujours l'exemple d'une femme qui veut faire un enfant pour sa sœur, mais même dans ces cas-là, je trouve que ce n'est pas une situation très très saine. Après, la sœur sera débitrice. C'est une illusion de croire qu'il peut y avoir de l'éthique dans un échange commercial. D'ailleurs, on s'aperçoit bien que les pays qui, comme la Belgique, essayent d'introduire un peu de règles, pratiquent très peu de maternité de substitution. Les gens vont acheter des bébés ailleurs. Quand on parle de GPA éthique, c'est une confusion volontaire. Le principe de l'éthique, c'est que la vie ne s'achète pas.

    Vous allez plus loin et vous vous opposez aussi à la Procréation médicalement assistée (PMA). Pour quelles raisons ? 

    Le don anonyme de sperme me choque, car, ainsi, on fabrique des enfants qui n'auront pas accès à la connaissance de leur origine. On n'a vraiment pas le droit de mettre un enfant au monde de la sorte, sachant que c'est important de savoir d'où l'on vient, pour se construire. Tous les enfants nés sont X deviennent, à un certain moment, obsédés par leur origine.

    Depuis l'aube des temps, ce n'est pas un problème de faire des enfants ! Et ça n'a jamais été non plus le choix des médecins. En réalité, dans la PMA, c'est le médecin qui, d'une certaine manière, va choisir le père. Donc les femmes acceptent que ce moment très important qu'est celui de faire un enfant leur échappe. C'est le pouvoir médical qui prend complètement la main sur la procréation et la maternité. Je trouve ça inquiétant, dans l'évolution de notre monde.

    Par le recours à la GPA par certains couples, vous écrivez que le mouvement homosexuel s'est en quelque sorte vendu au libéralisme...

    Tout à fait. Il faut, cela dit, faire la différence : ce n'est qu'une certaine partie du mouvement gay. Il y a une autre partie qui est encore prolétaire. Vous avez beaucoup, chez les gays, de garçons qui ne peuvent pas s'offrir un bébé aux Etats-Unis, ou bien en Chine, ou je ne sais où. Dans le mouvement homosexuel, il y a aussi des lesbiennes. Et les lesbiennes ne sont pas d'accord avec la GPA. C'est vraiment la frange riche des gays qui est en question, ceux qui sont très bien intégrés dans la société, qui gagnent beaucoup d'argent, et qui n'ont qu'une envie, celle de se normaliser, pour mieux se faire accepter. La seule chose qui leur manque, c'est de pouvoir faire un enfant. Autrement, ils ont tout. Et comme il ne peuvent pas faire un enfant, ils achètent les services d'une femme.

    L'enfant n'est pas un droit, l'enfant n'est pas une chose que l'on acquiert. C'est une personne. Ils veulent tout, le beurre, l'argent du beurre... Avec, par dessus le marché, la bénédiction de la loi. C'est une normalisation à outrance, oui, un embourgeoisement. Mais aujourd'hui l'embourgeoisement, on ne sait plus très bien ce que cela veut dire. Ils rentrent dans le moule hétérosexuel, dans le moule de la famille. On pourrait même dire de la famille napoléonienne. En faisant croire que c'est un droit. Et ça, pour moi, c'est de l'usurpation complète.

    Le mouvement homosexuel et le féminisme sont liés, à l'origine. Dans ces conditions, peuvent-ils toujours faire combat commun ?

    On peut dire qu'une partie du mouvement gay a trahi la cause féministe. Ils ont émergé grâce au femmes. Ce sont les lesbiennes qui ont créé le Front d'action révolutionnaire. C'est grâce à notre engagement que, justement, ils ont fait leur coming out et qu'ils ont pu sortir de la clandestinité. Ce sont les femmes qui leur ont ouvert la porte de la liberté. Et je trouve qu'ils ont abandonné le combat pour l'égalité entre les sexes au profit de l'égalité entre les sexualités. C'est ça que je critique dans l'évolution d'un certaine homocratie. L'égalité entre les sexes, ça ne les intéresse plus. Ils n'en ont plus besoin pour leur propre liberté. Mais c'est une erreur car leur liberté dépend de celle des femmes."

    Michel Janva  http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Immigration régulière, immigration illégale : un éclairage en rappel

    FIGAROVOX/EXCLUSIF – Une communiqué du ministère de l’Intérieur et du Logement nie de fait la distinction entre immigration régulière et immigration illégale.

    Alexis Théas redoute l’appel d’air que pourrait susciter cette évolution de la politique d’immigration française.

    Le 1er août 2016, les ministres de l’Intérieur et du Logement ont publié un communiqué passé totalement inaperçu dans la torpeur de l’été mais d’une importance capitale sur le plan de l’évolution des mentalités et de l’idéologie politique française. Ce texte marque une inflexion profonde de la conception française de l’immigration. Jusqu’alors, celle-ci était fondée sur la distinction entre l’immigration régulière et l’immigration illégale. La première, conforme à la loi, était destinée par exemple à accueillir des travailleurs dont la France peut avoir besoin, à former des étudiants dans l’intérêt de la France ou du pays d’origine, ou bien à assurer le principe d’unité familiale. Elle était évaluée à environ 200 000 personnes par an. En revanche, les migrants en situation irrégulière, entrés ou séjournant en infraction avec la loi, devaient impérativement repartir dans leur pays, volontairement ou par la contrainte. Tel était le principe. Cette différence, pour la première fois depuis que l’immigration est devenue un sujet politique au début des années 1980, est désormais niée par l’Etat. Le migrant en situation irrégulière n’a plus vocation à être reconduit dans son pays, mais à être accueilli en France et pris en charge par la puissance publique, au même titre qu’un étranger en situation régulière ou qu’un citoyen français en difficulté.

    La distinction fondamentale entre l’immigration régulière et l’immigration illégale est désormais officiellement condamnée par l’Etat.

    Communiqué du 1er août 2016: «Créé le 25 février dernier à l’initiative de Bernard Cazeneuve, ministre de l’Intérieur, et d’Emmanuelle Cosse, ministre du Logement et de l’Habitat durable, le comité de suivi du plan de mise à l’abri des migrants sans-abri s’est à nouveau réuni mardi 26 juillet 2016. Présidée par Emmanuelle Cosse, en présence de représentants du Ministère de l’Intérieur, du Ministère de la Famille, de l’Enfance et des Droits des Femmes et de la Préfecture du Pas- de-Calais, cette séance a rassemblé une trentaine d’associations engagées dans l’accompagnement des migrants. Les pouvoirs publics ont tenu à saluer leur travail et leur mobilisation pour faire face à cette crise migratoire sans précédent. A cette occasion, le ministère de l’Intérieur et le ministère du Logement et de l’Habitat durable ont présenté aux associations la Charte de fonctionnement des Centres d’Accueil et d’Orientation (CAO). Répondant à un souhait partagé de l’Etat et des acteurs associatifs, et rédigée au terme de plusieurs semaines de dialogue avec les opérateurs des CAO, cette charte édicte des règles claires de fonctionnement et décrit les principales prestations délivrées aux migrants sans-abri qui y sont accueillis: conditions d’accueil et de localisation, taux d’encadrement, restauration, évaluation – juridique, sociale et médicale – de la situation des personnes accueillies et accompagnement adapté, sécurité, etc. La prise en charge en CAO doit ainsi permettre aux personnes migrantes sans-abri de bénéficier d’un temps de répit et d’engager, si elles le souhaitent, une démarche de demande d’asile. Elle leur permet également d’avoir accès à une offre de soins adaptée et d’être orientées rapidement vers des structures qui correspondent à leur situation (CADA pour les demandeurs d’asile, etc.). Depuis le 27 octobre dernier, 148 Centres d’accueil et d’orientation ont été ouverts sur l’ensemble du territoire national pour un total de près de 2000 places qui ont permis de mettre l’abri plus de 4700 personnes dans des délais très resserrés.»

    Le principe abroge l’idée de frontière. Les associations humanitaires, les idéologues, les partisans de la liberté totale d’immigrer en rêvaient depuis au moins quarante ans.

    Ce communiqué enterre donc toute notion d’immigration irrégulière. Il abolit le clivage entre légalité et illégalité en matière d’immigration. Il va dans le sens de la loi du 7 mars 2016, dont les dispositions reviennent à rendre très difficiles l’application des mesures d’éloignement. Il proclame que la France a le devoir d’accueillir et de prendre en charge tout étranger sur son territoire, qu’il soit autorisé à entrer et à séjourner ou qu’il ne le soit pas. De facto, le principe ainsi proclamé abroge l’idée de frontière ou de respect du droit de l’entrée et de séjour.

    Les associations humanitaires, les idéologues, les partisans de la liberté totale d’immigrer en rêvaient depuis au moins quarante ans.

    Cazeneuve et Mme Cosse l’ont fait. La question est de savoir quel sera l’ampleur de l’appel d’air que cette transformation profonde de tous les fondements de la politique d’immigration française est susceptible provoquer à terme. Le communiqué annonce une France ouverte, qui n’éloigne plus ses migrants illégaux mais au contraire les accueille. Le potentiel d’émigration est élevé : des centaines de millions de personnes déshéritées et désœuvrées, dans ce monde en ébullition, ne songent qu’à trouver un point d’accueil. Reste à savoir si la France, qui compte cinq millions de chômeurs, de gigantesques problèmes de logement, des centaines de milliers de personnes vivant sous le seuil de pauvreté, un millier de cités sensibles dévastées par la violence, l’exclusion, le communautarisme, l’islamisme radical, si cette France a les moyens d’accueillir une immigration supplémentaire. Mais pour M. Cazeneuve et Mme Cosse, c’est une autre affaire. Et ce n’est visiblement pas la leur.

    Alexis Théas12/08/2016

    Source : FIGARO VOX – VOX POLITIQUE

    Voir aussi : « Immigration : cette loi votée en catimini qui élargit le droit du sol »

    http://www.polemia.com/immigration-reguliere-immigration-illegale-un-eclairage-en-rappel/

  • « 30 officiers de renseignement israéliens et étrangers tués dans une frappe de missiles russes Calibre à Alep »

    « Les navires de guerre russes ont tiré trois missiles Calibre sur la salle des opérations de coordination des officiers étrangers de la région de Deir Ezzor dans la partie ouest d’Alep près de la montagne Sam’an, tuant 30 officiers israéliens et occidentaux, a dit mercredi le service en langue arabe de Sputnik, agence de presse de la Russie, d’après des sources issues du champ de bataille à Alep. (...) Plusieurs officiers états-uniens, turcs, saoudiens, qataris et britanniques ont également été tués avec les officiers israéliens. Les officiers étrangers qui ont été tués dans la salle des opérations d’Alep étaient en train de diriger les attaques des terroristes dans Alep et Idlib. »

  • Ultra gauche à Calais, Tradition à Mont-de-Marsan : deux manifs, deux Frances; il faut choisir son camp...

    Samedi 1er octobre : La journée des traditions devant les arènes du Plumaçon à Mont-de-Marsan  

    A Calais, à peine 200 personnes se sont réunies pour « le soutien aux migrants ». En fait, à côté de quelques migrants enragés (on nous les présente comme des anges, alors que beaucoup sont  de vraies bêtes fauves...) se trouvaient quelques dizaines d'authentiques racailles, dont beaucoup venaient d'Angleterre, violents, casseurs, délinquants, bref, des voyous en vrai (le terme est faible...), prêts à tout pour imposer « leur » ordre, « leur » vision du monde et des choses. La violence terroriste à l'état pur...

    A Mont-de-Marsan, plusieurs milliers de personnes (première différence), dans la bonne humeur et le respect des choses et des gens alentour (deuxième différence), sont venues manifester bruyamment mais joyeusement et d'une façon festive «  pour défendre leur culture et leurs traditions » disent les journaux : c'est la troisième différence, et la plus importante.

    Il y avait là le maire Modem de la ville (Geneviève Darrieussecq) qui a tempêté contre la « volonté d'uniformisation de notre société »; Jean-Louis Carrère, sénateur PS, qui a déclaré que, par-delà les appartenances politiques, « tous sont aux côtés de la ruralité pour défendre notre culture et nos chasses ». Le sénateur a lu une Charte des libertés et de la diversité culturelle qui promet de défendre « un patrimoine ancestral amplement partagé dans nos régions et qu'il appartient à l'Etat de protéger » : la chasse, la tauromachie, la gastronomie, la langue occitane...

    Jean Coussau, chef étoilé Michelin à Magesq (deux étoiles) a tonné contre les ayatollahs verts et la secte écolo : « Nous sommes face à des gens très organisés... » ; Jean-Jacques Lagüe a tonné lui aussi : « Le moment est venu de résister face aux illuminés, bobos parisiens et autres groupuscules qui nous méprisent et nous harcèlent... » et d'autres contre « l'idéologie vegane » qui rejette toute alimentation d'origine animale...

    Bref, on le voit, aux deux extrémités du cher et vieux pays, deux conceptions fondamentales se sont exprimées. Entre les deux, il faut choisir : pour nous, entre les terroristes-délinquants-mondialistes « no border » et les traditions françaises, le choix est fait, et depuis longtemps. 

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Cette haute finance qui veut toujours plus d’immigrés

    La responsabilité de la haute finance et du grand capital dans la crise de l’immigration est un sujet sur lequel il faut insister. 

    Une illustration vient s’ajouter : la Fédération des Entreprises de Belgique (FEB) a lancé vendredi un guide pratique à l’attention des employeurs qui veulent recruter des réfugiés ou demandeurs d’asile. Les chômeurs ne manquent pourtant pas en Belgique et on peut légitimement se demander pourquoi un pays qui ne parvient pas à offrir de l’emploi à tous ses nationaux devrait permettre que les entreprises présentes sur son territoire favorisent l’embauche d’immigrés, qui plus est arrivés illégalement. A moins d’avouer officiellement que c’est une politique de préférence étrangère qui est menée, confirmant ainsi la notion de grand remplacement.

    Pour en revenir à ce guide publié par la FEB, il aborde l’immigration avec des questions telles que « Les entreprises n’ont-elles pas des bâtiments pour loger les réfugiés ? « , « Super ! de la main-d’œuvre à disposition : peut-on les employer directement ? « , « Nos employés veulent faire quelque chose pour les réfugiés : que pouvons-nous organiser ? « . Autant dire que cela bon la propagande en faveur de l’immigration et du multiculturalisme.

    http://www.medias-presse.info/cette-haute-finance-qui-veut-toujours-plus-dimmigres/62033

  • Big Brother et la Syrie

    Le 9 septembre, le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov et le secrétaire d’État américain John Kerry  avaient trouvé un accord  sur un plan de règlement du conflit syrien et une trêve des combats… vite remise en cause par de multiples violations  du cessez-le-feu. La  reprise des hostilités  du régime syrien et de ses alliés russes et iraniens pour reprendre le contrôle de la ville d’Alep auront eu raison de cet accord. Hier, le porte-parole du département d’État, John Kirby, a déclaré que les États-Unis suspendent leur participation aux discussions bilatérales avec la Russie lancées pour garantir le cessez-le-feu, les Russes étant accusés d’avoir bombardé et détruit le plus grand hôpital d’Alep-Est. Moscou a assuré peu après «regretter» cette décision des Etats-Unis.  S’il est reproché  aux Russes de ne pas faire de différence de «traitement» sur le terrain entre rebelles dits modérés et djihadistes, le ministre des Affaires étrangères Sergueï Lavrov à retourné le compliment aux Américains ces dernières semaines. Il a pointé leur incapacité à séparer le bon gain de l’ivraie, en l’espèce les groupes de combattants «raisonnables», minoritaires par rapport aux miliciens de la branche syrienne d’Al-Qaïda  (Front Fateh al-Cham ex Front al-Nosra) qui se servent à Alep des civils comme boucliers humains et les empêchent  de fuir.

    Jordan Shilton sur le site WSWS, le 29 septembre le rappelait, «al-Nosra a été accusé d’atrocités répétées. En juillet, Amnesty International a indiqué que le groupe avait procédé à une vague d’enlèvements, de tortures et d’exécutions sommaires dans les provinces d’Idlib et d’Alep. D’autres groupes rebelles impliqués dans des crimes de guerre comprennent Ahrar al-Sham, Mureddin Zinki, le Front du Levant et la Division 16, dont certains sont soutenus directement par les États-Unis.»

    Entendons-nous bien, Bruno Gollnisch n’a jamais prétendu que le régime Syrien, et son président étaient exemplaires, sans tâches et sans reproches. Mais la volonté de diaboliser Damas et ses alliés, qui s’apparente  aussi comme une diversion des «occidentaux» pour occulter leurs propres turpitudes,  ne doit pas occulter une réalité géopolitique autrement plus complexe.

    Sur le site arretsurinfo.ch,  l’analyste politique Guillaume Borel, relayait  l’entretien accordé au journal allemand Kölner Stadtanzeiger  (publié le 26 septembre) d’Abou al-Ezz, un des  chefs  du Front al-Nosra-Front Fateh al-Cham à Alep. «Cette interview confirme un certain nombre d’analyses qui circulaient dans les médias indépendants, notamment en ce qui concerne la collaboration opérationnelle entre le Front al-Nosra et la coalition internationale, mais également la responsabilité des groupes djihadistes dans la crise humanitaire actuelle» en empêchant  notamment l’acheminement des convois humanitaires. «Les déclarations Abou al-Ezz viennent ainsi confirmer une nouvelle fois la fiction de l’existence d’une rébellion modérée. Selon lui, al-Nosra est soutenu militairement par différents pays de la coalition, dont la Turquie et les Etats-Unis »

    En février 2016, poursuit M. Borrel, «un reportage de la chaîne France 2 intitulé  Syrie le grand aveuglement réalisé parmi les groupes djihadistes d’Alep, montrait clairement la logique salafiste à l’œuvre dans les différents groupes djihadistes ainsi que la porosité entre les différentes factions de combattants se revendiquant toutes de la même idéologie. »

    Manlio Dinucci dans un article publié fin septembre dans le journal italien  il manifesto, souligne pour sa part  les  «Opérations psychologiques»  (psyop ) menées par les services secrets états-uniens, des «opérations planifiées pour influencer à travers des informations déterminées les émotions et motivations et donc le comportement de l’opinion publique, d’organisations et de gouvernements étrangers, afin d’induire ou renforcer des attitudes favorables aux objectifs préfixés». «Après cinq années pendant lesquelles on a cherché à démolir l’Etat syrien, en le démantelant de l’intérieur par des groupes terroristes armés et infiltrés de l’extérieur et en provoquant plus de 250 000 morts, maintenant que l’opération militaire est en train d’échouer on lance l’opération psychologique pour faire apparaître comme agresseurs le gouvernement et tous ces Syriens qui résistent à l’agression. Fer de lance de la psyop : la diabolisation du président Assad (comme auparavant Milosevic et Kadhafi), présenté comme un dictateur sadique qui prend plaisir à bombarder des hôpitaux et à exterminer des enfants, avec l’aide de son ami Poutine (dépeint comme un néo-zar de l’empire russe  renaissant de ses cendres)».

    Manlio Dinucci cite  a contrario des  documents accréditant la thèse d’accointances entre les Etats-Unis et  des djihadistes. «Par exemple, le document officiel de l’Agence de renseignement du Pentagone, daté du 12 août 2012 (déclassifié le 18 mai 2015 grâce à l’initiative de Judicial Watch ) : il rapporte que les pays occidentaux, les Etats du Golfe et la Turquie soutiennent en Syrie les forces d’opposition pour établir une principauté salafiste en Syrie orientale, chose voulue par les puissances qui soutiennent l’opposition afin de d’isoler le régime syrien».

    «Cela explique aussi pourquoi le président Obama autorise secrètement en 2013 l’opération Timber Sycamore  conduite par la CIA et financée par Ryad avec des millions de dollars, pour armer et entraîner les rebelles à infiltrer en Syrie (voir le New York Times du 24 janvier 2016). Une autre documentation se trouve dans les emails de Hillary Clinton (déclassifiés number case F-2014-20439, Doc N° C057944983), où, en habit de secrétaire d’état, elle écrit en décembre 2012 que, étant donné la  relation stratégique  Iran-Syrie, le renversement d’Assad constituerait un immense bénéfice pour Israël, et ferait aussi diminuer la crainte israélienne compréhensible de perdre le monopole nucléaire».

    Ces dernières heures, sur la chaîne democracy now, le fondateur de wikileaks, Julian Assange, l’homme qui a révélé l’ampleur de l’espionnage de l’allié  américain à notre détriment,  indiquait que des courriels d’Hillary Clinton avaient  été mis en  ligne sur son portail wikileaks.com.  M. Assange constate que ceux-ci , datant de l’époque ou elle était responsable de la diplomatie dans le gouvernement Obama, prouvent que la candidate à la Maison blanche a encouragé la vente d’arme à l’Etat islamique en Syrie pour faire tomber le régime de Bachar el Assad.

    Le cas de M. Assange, qui paye au prix fort ses révélations,   est d’ailleurs emblématique des méthodes des pseudo défenseurs du droit, de la liberté et des droits de l’homme (à géométrie variable). En févier dernier, Bruno Gollnisch condamnait  la réclusion forcée de Julian Assange et le scandaleux refus de «l’Europe» de lui  accorder l’asile  politique, elle qui  «laisse entrer sur son territoire des centaines de milliers voir des millions de personnes hâtivement qualifiées de réfugiés politiques».

    La crainte du Big Brother, de Washington est hélas la plus forte; peur, soumission acceptée ou volontaire,  compromission subie ou assumée au Nouvel ordre mondial , qui rendent d’autant plus perméables les prescripteurs d’opinions  aux opérations de désinformations évoquées plus haut.

    http://gollnisch.com/2016/10/04/big-brother-syrie/