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  • L'Ayraultport de Notre-Dame-des-Landes ? Non, non et non...

    Pour ou contre l'aéroport de Notre-Dame des Landes ? Ce Grain de selest contre. Résolument contre. L'affaire est d'importance. Importance régionale et, en un sens, sociétale. Mais faut-il en cette matière particulière avoir une position arrêtée ? Il serait intéressant d'en débattre.  LFAR 

    Nous sommes opposés à l'aberrant projet de bétonisation qu'impliquerait la construction de l'inutile et ruineux aéroport de Notre-Dame-des-Landes, en plus du désastre écologique qu'il signifierait. Nous sommes donc favorables à toute manifestation ou opposition intelligente et efficace à ce projet insensé.

    Le problème est que l'état d'esprit de certains des opposants, leur façon d'agir et l'essence même de certaines de leurs actions ne peuvent que nous être étrangères.

    Nous dirons donc de l'opposition à l'Ayraultport de Notre-Dame-des-Landes ce que nous avons dit des propos du FLNC aux terroristes islamistes, lors de « l'affaire de Sisco », en Corse.

    Le 1er août 2016, Lafautearousseau écrivait ceci :

    « Non, nous ne soutenons pas l'indépendantisme corse, ni le FLNC. Face au terrorisme, il y a pourtant des choses qui, en certaines circonstances, sont bonnes à dire, qui avertissent les tueurs, qui leur signifient la détermination d'un peuple à se défendre, à répliquer aux agressions. Après tout, peut-être la mise en garde des Corses, dont on sait qu'elle doit être prise au sérieux, évitera-t-elle les drames que nous avons connus, sur le continent. Ou quelques-uns d'entre eux. Cela sera sans-doute plus efficace que les larmes, les fleurs, les bougies et les hommages dont les médias organisent systématiquement et continûment le concert, pour empêcher toute réaction populaire digne de ce nom. »

    On pourrait paraphraser cette prise de position : non, le boboïsme et la violence gratuite de casseurs extrémistes de gauche ne nous conviennent pas; et nous ne les appuyons pas, ne les acceptons pas. Ces groupes ne font plus de la Politique mais ont sombré depuis longtemps dans la voyoucratie, la délinquance et le terrorisme : cet aspect-là des manifestations, non merci ! Très peu pour nous !

    Par contre, la saine révolte et le soulèvement bienvenu de tous ceux qui sont attachés à la Terre - à « leur » terre... - et qui refusent que pour des questions de profits et de gains financiers (qui restent, de toute façon, à prouver, mais c'est une autre histoire...), on bétonne encore et toujours, encore plus et toujours plus la terre de France : cette saine révolte-là, nous la comprenons, nous la partageons, nous l'appuyons...

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Ni angélisme, ni fatalisme

    État d’urgence ou pas, les bandes criminelles des banlieues n’entendent pas céder un pouce des territoires perdus de la république qu’elles contrôlent pour y exercer leurs trafics et leurs exactions. Samedi à Viry-Châtillon (Essonne) dans la cité de La Grande Borne, classée par antiphrase Zone de sécurité prioritaire (ZSP), deux policiers ont été grièvement brûlés par un cocktail Molotov -l’un d’eux, un jeune homme de 28 ans, se trouve entre la vie et la mort- lors de l’attaque de leur véhicule par  une quinzaine de racailles. Nous le savons, la carte de France des cités sensibles,  le gouvernement en répertoriait plus de 750 il y a vingt ans, le site du ministère de la Ville pointait 1500 quartiers prioritaires en 2014,  est tout simplement celle de l’immigration de peuplement. Le JDD nous révèle lui dans son dernier numéro « la carte de France de la radicalisation islamique »,  d’après des informations obtenues du ministère de l’Intérieur et du parquet de Paris.

    « La carte de France de la radicalisation islamique met en lumière huit départements concernés par plus de 300 signalements chacun » rapporte le JDD mais « aucun n’est épargné par le phénomène, les signalements affluent de toutes les parties du territoire. Les plus gros contingents de radicalisés se recrutent dans les zones urbaines (la région parisienne, le Nord, le Rhône, l’arc méditerranéen),  des zones à forte densité, d’anciens bassins industriels, foyers traditionnels d’immigration », précise l’Unité de coordination de la lutte antiterroriste (Uclat).

    Les services de police et de renseignement français ciblent environ 15.000 individus susceptibles de constituer une menace terroriste,  2000 seraient liés à des filières djihadistes, 4000 susceptibles de passer à l’acte en France. La plupart des radicalisés ont entre 18 et 25 ans; 18% sont mineurs…

    Un contexte qui permet de comprendre d’autant mieux les inquiétudes, la levée de boucliers des Français habitant les communes concernées par les ordres du gouvernement de disperser les migrants économiques, les potentiels terroristes infiltrés, et autres immigrés clandestins de la jungle de Calais. Celle-ci devrait être démantelée dès la semaine prochaine. Une simple première vague d’installation dans des Centres d’accueil et d’orientation (CAO) de onze régions note Bruno Gollnisch, puisque les députés PS et LR au Parlement européen (à l’exception de Brice Hortefeux qui s’est abstenuont voté pour l’accueil de 30 000  migrants supplémentaires.

    « Depuis des mois »,  rapporte L’Express, « les préfets cherchent des places d’hébergement. Et devant l’urgence, la pédagogie est un peu passée à la trappe. Les maires sont entre deux feux, d’un côté l’Etat ne nous donne aucun moyen de refuser, de l’autre une population hostile « , explique Michel Maisonnette, édile divers droite de Valfleury ( Loire) ». Le Front National a pris la tête de la fronde contre la multiplication des petits Calais et le lancement de sa charte Ma Commune sans migrants. Et le magazine de citer les propos de Frédéric Boccaletti, secrétaire départemental FN du Var, dont l’opinion et partagée par la majorité de nos compatriotes: « Des Français dorment dans la rue alors que l’on va loger des migrants qui ne repartiront jamais, il faut les expulser, ce sont des lâches, ils ont laissé leur femme et leurs enfants dans des pays en guerre ».

    Français qui ne sont jamais consultés sur cette politique d’immigration massive par les partis du Système quand ils sont au pouvoir. Français qui doivent donc impérativement se saisir des déterminantes échéances électorales de 2017 pour faire entendre la voix de la résistance et inverser ce processus mortifère.

    Philippe de Villiers l’a affirmé de nouveau dans les colonnes du Figaro,  « la France est en train de mourir, elle s’effondre de l’intérieur. Elle devient une société multiculturelle. Nous allons devoir affronter la guerre que nous ne voulons pas nommer. Et la classe politique va connaître le chaos. »  « Les fautes sont trop lourdes. L’imputation sera terrible. Comment les élites mondialisées pourraient-elles en effet s’exonérer de leur responsabilité devant l’histoire, d’avoir installé chez nous, depuis les années soixante-dix, une colonisation à rebours, préparant ainsi les prodromes d’une nouvelle guerre de religion inouïe depuis le XVIème siècle. »

    Alors quid de l’avenir? Georges Bernanos l’écrivait finement dans Les grands cimetières sous la lune,« l’optimiste est un imbécile heureux, le pessimiste est un imbécile malheureux. » Le FN rappelle Bruno Gollnisch a évité tout au long de son histoire, le double écueil  de l’angélisme et du fatalisme.  Certes, il est déjà très tard, mais nous estimons,  contrairement peut-être au créateur du Puy-du-Fou, que la situation est encore réversible et que le pire peut être évité. Pour peu que les Français nous accordent leur confiance.

    http://gollnisch.com/2016/10/10/ni-angelisme-ni-fatalisme/

  • Quand la République de Créon est aussi celle de Vinci...

    La manifestation de samedi à Notre-Dame-des-Landes contre la construction d’un aéroport Vinci a été un beau succès de participation mais la détermination du gouvernement, qui ressemble plutôt à de l’obstination dans le mauvais sens du terme, ne semble pas faiblir, loin de là, et cela malgré la demande répétée de la Commission européenne d’effectuer une étude d’impact environnemental globale de ce projet déjà vieux d’un demi-siècle. N’étant pas un chaud partisan de cette Commission et de cette « Europe-là », je n’en suis que plus à l’aise pour constater la contradiction de ce gouvernement qui, tous les jours et dans la bouche même du président actuel de la République, vante « l’Europe, l’Europe, l’Europe ! » mais s’en émancipe sans ambages quand icelle ne va pas dans le sens de ses délires aéroportuaires (entre autres)… Tout comme je peux pointer du doigt l’autre contradiction qui consiste pour ce gouvernement à valoriser la COP 21 et ses préconisations, et, dans le même temps, à ne pas vouloir, concrètement, les mettre en œuvre : sacrée hypocrisie !

    L’actuel comte de Paris, il y a quelques années déjà, dénonçait ce projet absurde en rappelant quelques autres grands travaux qui, en Espagne ou au Brésil, avaient été inutiles et, parfois, abandonnés, neufs, sans avoir jamais été exploités : les contribuables et l’environnement en avaient été les victimes, non consentantes, et la cupidité coupable des promoteurs de ces projets n’a pas toujours été sanctionnée comme on aurait pu légitimement l’espérer. La République française qui, à défaut d’avoir construit la France, la bétonne allégrement, poursuit sa misérable œuvre d’enlaidissement du pays quand, dans le même temps, elle cède certains de nos joyaux patrimoniaux à quelques grandes fortunes ou à quelques groupes de financiers avides : cette politique de Gribouille, si elle ne me surprend pas, me désole. Il y aurait tant à faire, pourtant, dans le meilleur sens du terme !

    Ce dimanche matin, le garde des sceaux, M. Urvoas, n’a pas hésité à menacer de sanctions judiciaires, au nom du « délit d’opposition à l’exécution de travaux publics », ceux qui oseraient encore entraver ce projet d’aéroport : cette véritable criminalisation de la liberté d’expression et de manifestation n’a provoquée aucune réaction visible au sein de la classe politique ni des « ligues de vertu » qui, d’ordinaire, s’émeuvent du moindre « dérapage » de quelques polémistes qui croient encore au pamphlet et à ses vertus éducatrices. En écoutant, puis en réécoutant les propos de M. Urvoas, j’avoue avoir été abasourdi devant une telle violence légale (puisque conforme au Droit, à défaut, à mon sens, d’être légitime dans ce cas-là) et devant l’apathie de journalistes qui n’ont rien relevé de choquant dans cette diatribe qu’ils n’auraient peut-être pas manqué de relever en des temps plus apaisés.

    Ainsi, Créon parle, et c’est la République qui parle par sa bouche ! 

    Il faudra bien, pourtant, que le royaliste que je suis en appelle à l’esprit d’Antigone : quand la légalité oublie ce qu’elle doit à la légitimité, il est bon de la dénoncer ou, du moins, de ne pas la respecter…

    En ce sens, le chouan ou le zadiste qui manifeste pour préserver le bocage de Notre-Dame-des-Landes est et sera toujours plus légitime à mes yeux que les décisions de cette République des bétonneurs estampillée Vinci…

    http://nouvelle-chouannerie.com/

  • Gilles Lebreton dénonce la contre-attaque de l'UE contre le référendum hongrois

  • Le roman national est une invention républicaine née de l’absence du roi

    De Stéphane Blanchonnet, Président du Comité directeur de l’Action française :

    6a00d83451619c69e201b7c89c225d970b-250wi.png"Le roman national est une invention républicaine née de l’absence du roi. Il a fallu substituer à l’incarnation vivante de notre histoire qu’était le monarque un récit mobilisateur censé donner des couleurs et de la chair au contrat social.Cette nécessité était d’autant plus grande que s’ajoutait à l’absence du roi la destruction des corps intermédiaires (provinces, corporations), éléments également fondamentaux de l’identité française sous l’Ancien Régime. Aujourd’hui, après l’accélération du déracinement entraîné par l’exode rural, la fin des terroirs et l’américanisation, après des décennies d’immigration de masse qui disloquent d’une autre manière le corps de la nation, le roman national serait plus nécessaire que jamais. Mais c’est justement le moment choisi par la République pour l’abandonner ou plutôt pour le remplacer par un roman noir, repentant, où la France n’est plus exaltée mais rabaissée. 

    Si l’Action française reconnaît la nécessité du roman national, qui apparaît, au même titre que le nationalisme, comme une sorte de régence en attendant le retour de la monarchie, elle en voit aussi les failles et les limites. Le récit proposé par la défunte IIIe République n’était syncrétiste que pour une part et tendait aussi à relativiser l’action déterminante des Capétiens dans la constitution de la France, notamment à travers la formule « nos ancêtres les Gaulois ». La France est en réalité le résultat de l’action de la dynastie nationale sur une matière première gauloise ou plutôt gallo-romaine pré-existante, mais dont la destinée aurait pu être tout autre, aucune frontière n’étant absolument naturelle comme le rappelait Jacques Bainville. Pour les maurrassiens, l’identité française se présente comme un composé dont chaque élément (le celtique, l’helleno-latin, le chrétien) compte, mais qui tire son unité et sa vitalité du mouvement organisateur initié par les Capétiens, qui ne pourra être repris durablement que par eux"

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • 16 octobre : Manif Pour Tous de Porte Dauphine au Trocadéro

    6a00d83451619c69e201bb093ff67e970d-800wi.jpgRDV le 16 octobre à 13h à la Porte Dauphine ! 

    Nous rejoindrons le Trocadéro où un podium sera installé. Des écrans géants et une sonorisation permettront à chacun de suivre l'ensemble de l'animation. Pour des raisons de sécurité, pour favoriser la bonne gestion des flux et réduire le temps d'attente (nous serons nombreux !), l'accès à la manifestation se fera depuis la Porte Dauphine.

     

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    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2016/10/16-octobre-manif-pour-tous-de-porte-dauphine-au-trocad%C3%A9ro.html

  • François et la théorie du genre : surprise, le pape est... catholique !

    Le pape François a estimé que la théorie du genre était une « colonisation idéologique ». Gérard Leclerc expose comment la gauche s'est trompée en croyant que l'évêque de Rome obéissait aux canons du progressisme. [Figarovox - 4.10]

    Le pape François a vivement critiqué les manuels scolaires qu'il juge imprégnés par la théorie du genre. Il a employé des termes forts, notamment celui de « colonisation idéologique ». Cela vous étonne-t-il ?

    Ce n'est pas la première fois qu'il emploie le terme de colonisation. J'ai le sentiment que, comme Argentin, le pape a une sensibilité à vif sur ces phénomènes d'intoxication idéologique à grande échelle que le continent sud-américain a historiquement bien connus. On importe sur certains continents des idéologies venues d'ailleurs.

    Par ailleurs, on sait que le Vatican est un lieu de réception tout à fait exceptionnel de l'information à l'échelle planétaire car Rome est au centre de réseaux divers, diplomatiques mais pas seulement, qui couvrent le monde entier. Je ne pense pas que ce soit sans biscuit que le pape s'est embarqué ainsi. Il y a un tas d'informations qui lui remontent du monde entier sur cette idéologie du genre qui fait partout des ravages.

    À gauche, Najat Vallaud-Belkacem a rapidement réagi, expliquant que le pape avait été victime d'une campagne de désinformation. Cela vous paraît-il crédible ?

    Non, pas du tout. Il y a deux choses néanmoins. Il y a le fait que le pape se réfère à un témoignage personnel venu de France : un papa qui a été très étonné de la réaction de son fils quand celui-ci lui a dit qu'il voulait devenir une fille. D'après le père en question, cela venait de l'école. Mais au-delà de ce témoignage personnel, n'oublions pas que c'est en 2011 sous le ministère Chatel que les manuels scolaires de Sciences & Vie de la Terre ont introduit en classes de Première quelques éléments de la théorie du genre. Il ne faut pas non plus sous-estimer l'enseignement direct. Souvent, les professeurs eux-mêmes transmettent ces idées-là à leurs élèves. Ce n'est d'ailleurs pas étonnant car ce sont des idées qui courent le monde.

    Le ministre de l'Éducation nationale a ajouté que la théorie du genre n'existait pas. Ces idées qui courent le monde et que vous venez d'évoquer sont-elles assumées ouvertement ?

    Certains journaux de gauche sont quand même gonflés ! Ils nous ont vanté depuis le début de notre jeune siècle les mérites de Judith Butler, intellectuel génial et qui aurait renouvelé le champ de la philosophie et des sciences humaines. Ils nous l'ont vendue comme une révélation bouleversante qui dynamitait la culture ancienne. Pensons aux débats au moment du Mariage pour tous: Christiane Taubira parlait alors d'un véritable changement de civilisation. Alors, il faudrait savoir ! S'est-il vraiment produit une révolution dans le champ culturel et anthropologique ? Avec le Mariage pour tous, a-t-on vraiment assisté à une rupture de civilisation ? Il faudrait qu'ils se mettent d'accord avec eux-mêmes car aujourd'hui les mêmes journaux et les mêmes réseaux nous serinent qu'il n'y a pas de théorie du genre, mais qu'il n'y a en fait que des « études de genre » (gender studies) qui ne seraient structurées par aucune philosophie, mais qui reposeraient uniquement sur des méthodes d'observation. On serait dans le domaine de la pure scientificité. Évidemment, c'est se moquer du monde car il est bien certain que tout ce secteur des sciences humaines qui s'est développé d'une façon absolument démesurée est structuré par des courants philosophiques, ne serait-ce que par la fameuse French Theory qui eut des conséquences considérables dans le monde universitaire américain en important la pensée de philosophes français comme Louis Althusser, Gilles Deleuze, Jacques Derrida, Michel Foucault et bien d'autres.

    Que pensez-vous des personnes qui, à gauche, s'étonnent des propos du pape François ? Ces derniers expliquent en substance que les mots du pape sur la théorie du genre sont en inadéquation avec ses propos progressistes sur les questions économiques, sociales, écologiques et migratoires. Qu'en est-il ?

    Ces personnes ont fabriqué une image stéréotypée du pape François sur un modèle préfabriqué de type progressiste qui ne correspond pas du tout à la réalité. Ils ont retenu un certain nombre de choses : son discours écologique, ses sorties contre l'argent, sa défense des migrants, mais ça ne veut pas dire pour autant que le pape est un parfait progressiste selon leurs canons à eux. Ils choisissent dans les propos du pape ce qui les arrange. Car s'ils étaient un peu sérieux, ils s'apercevraient que ce pape aurait de quoi leur faire peur ! Par exemple, c'est le premier pape que je vois citer avec autant de force un auteur comme le terrible Léon Bloy. Dans sa première homélie de pape, François a cité l'écrivain en disant : « qui n'adore pas le Christ adore le diable ». D'ailleurs, parmi les papes modernes, François est sans doute celui qui ose le plus parler du satanique et du diabolique. C'est un jésuite formé aux disciplines de la spiritualité de saint Ignace. C'est quelqu'un d'extrêmement rigoureux, qu'on ne prendra pas en défaut sur la doctrine catholique. On objectera tout ce qui a eu lieu et ce qu'il a dit à propos de la famille, notamment de l'ouverture de l'eucharistie aux personnes divorcées. Mais, à mon sens, on a surévalué cet aspect-là car le pape, même quand il veut opérer une ouverture sur ce côté, se montre très prudent avec des conditions qui font que l'exercice de cette ouverture eucharistique est quand même soumise à des canons en définitive très limités. À mon sens, il y a un mythe qui s'est constitué autour d'un François progressiste. On est très loin du personnage réel. 

    Gérard Leclerc est un journaliste, philosophe et essayiste. Il est éditorialiste à France catholique et à Radio Notre-Dame.

    Alexis Feertchak   

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    Bérénice Levet : « Le système scolaire tout entier est imprégné des fondements de la théorie du genre »

    Il est contre la « colonisation idéologique » : François, Janus aux deux visages...    

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Louveciennes ou La bourgeoisie immigrationniste et moralisatrice

    Incapable de résorber avec efficacité et fermeté les chancres de Calais et de Stalingrad, le gouvernement socialiste a décidé de disséminer 12.000 clandestins dans les régions. C’est ainsi qu’un Calais-bis de plusieurs centaines de migrants doit être établi dans un délai très court sur un site de 22ha à Louveciennes à proximité du château de Versailles, de la A13 et de Parly 2.

    Comme dans d’autres communes de France : Allex ou Forges-les-Bains, la population de Louveciennes et des communes voisines des Yvelines s’insurge et manifeste.

    Des pétitions sont lancées. L’une d’entre elles donne l’occasion à une représentante de la bien-pensance de donner des leçons de morale et de prendre parti pour l’invasion de notre pays. Donner la réplique à une argumentation issue du politiquement correct déclenche mépris et invectives.

    Habitant de Louveciennes, charmante commune des Yvelines menacée par la dissémination de migrants sur le site de la friche industrielle de Villevert, j’ai reçu d’une amie, elle-même Louveciennoise, par courriel, un texte de pétition contre ce projet adressé à d’autres personnes. L’une de celles-ci, Madame X, nous a envoyé le 2 octobre, le texte ci-dessous :

    Bonjour à tous.

    Nous avons eu la chance de vivre pour beauoup (sic) d’entre nous depuis 70 ans dans un pays en paix sans soucis avec un certain confort sans beaucoup penser à ce qui se passait au-delà de nos frontières.
    Aujourd’hui des milliers de gens fuient leurs pays en guerre et il me semble que c’est notre premier devoir de leur tendre la main et de les aider à faire face jusqu’à ce que les dirigeants de notre planète aient trouver (
    sic) une solution pour qu’un semblant de paix revienne dans ces pays.
    Le projet sur le site de Villevert n’a pas abouti jusqu’à présent. Il n’est pas proche du centre de notre « village ». La commune de Louveciennes, même si les finances ne sont pas au « top » ne fait pas partie des plus pauvres d’Ile-de-France. Il s’agit de faire un effort mais il semble que beaucoup d’entre nous ne soient pas prêt (
    sic) à le faire.
    Je pense que même si le site de Villevert ne semble pas approprié, il est toujours préférable aux trottoirs de Stalingrad…
    C’est une solution d’urgence à laquelle il faut répondre.

    J’ai répondu immédiatement le lundi 3 octobre par un courriel adressé à tous les destinataires du texte de pétition.

    Je refuse cette tentative de culpabilisation parce que nous vivons en France et à Louveciennes. Le fait d’y vivre n’est pas une chance mais nous est permis par le labeur de toute une vie, pour ce qui est de Louveciennes, et le résultat des centaines d’années de travail et de civilisation de nos parents et ancêtres, pour ce qui est de la France. Il est faux de dire que c’est sans souci puisque nous connaissons une crise depuis 40 ans et l’anxiété causée par une invasion migratoire qui nous est imposée sans nous demander notre avis. Qu’est-ce qui permet à cette dame d’affirmer que nous ne pensons pas beaucoup à ce qui se passe au-delà de nos frontières ? Qu’en sait-elle ? Quelle arrogance !

     Les « migrants », quant à eux, viennent pour l’essentiel de l’Afrique qui regorge de richesses et de matières premières qu’ils sont incapables d’exploiter et de développer contrairement à ce qu’ont fait les Européens, notamment français, sur leur sol et les Asiatiques.

     Les « migrants » de Louveciennes, en réalité des envahisseurs, ne sont des réfugiés qu’en petite minorité. Pour l’essentiel ce sont des hommes jeunes, sans leurs familles, en provenance d’Erythrée, de Somalie ou d’Afghanistan (selon notre maire qui se plaint de l’opacité des informations communiquées par le préfet). Ce sont des immigrés économiques. Ce sont surtout des clandestins c’est-à-dire des délinquants. Les politiques qui nous trahissent et les préfets qui nous mentent ou interdisent les référendums locaux comme à Allex sont les complices conscients et actifs de ces délits. Il est urgent d’appliquer la loi.

     Il est faux de dire que notre premier devoir est de leur tendre la main. Notre premier devoir est de penser à nos compatriotes de France qui souffrent par millions de la promiscuité de la mixité ethnique dans des centaines de localités et de banlieues. Plutôt que de penser à ce qui se passe en Somalie, il vaudrait mieux penser à ce qui se passe à Calais où une population française est martyrisée par les violences de ces allogènes et par la lâcheté des pouvoirs publics. Rappelons-nous que ce sont des migrants du même type qui se sont livrés à des violences sexuelles en Allemagne à la Saint-Sylvestre 2015. Notre premier devoir est de penser à nos familles et aux enfants des écoles qui ne seront plus en sécurité. Mais ça, ça ne donne pas le doux plaisir de la bonne conscience !

     Le projet de Villevert n’a pas abouti mais il est en cours, selon le maire. Non seulement le site n’est qu’à 15 mn du centre de Louveciennes à pied mais il donne sur l’autoroute et sur la N186 que les protégés de cette dame (200 ou 400 aujourd’hui, plusieurs milliers demain) pourront bloquer sans difficultés. Ce futur Calais bis est à 10 mn de Parly 2 et est proche du château de Versailles. Bravo pour le tourisme ! On nage dans la folie d’un gouvernement en pleine panique.

     Quant à faire un effort, oui, il existe une véritable situation d’urgence. C’est celle des centaines de milliers voire de millions de Français à la rue, SDF et autres, qui souffrent de la précarité et de la pauvreté. Ce sont ceux-là qui voient les envahisseurs avoir la priorité pour les logements d’urgence à leur détriment dans l’indifférence de certains de leurs compatriotes aisés. C’est la situation de la « France périphérique » ignorée et dédaignée par les bourgeois aisés des grandes villes.

     Pour ce qui est de comparer Villevert et Stalingrad, la meilleure solution est qu’ils rentrent chez eux pour travailler pour leur pays ou leur continent ou aient le courage de prendre les armes pour se défendre, plutôt que d’être candidats aux prestations sociales de toutes sortes que leur allouent les pouvoirs publics à nos dépens.

     Si cette dame veut faire un effort qu’elle accueille une bonne demi-douzaine d’Afghans chez elle, à son domicile, dans sa cuisine et sa salle à manger pour une durée pérenne comme le veut le préfet pour Villevert. Quant aux autres, il faudrait leur demander leur avis au travers d’un référendum local, référendum refusé par le préfet Spitz à Allex avec menaces administratives envers le maire à la clé. Je rappelle que la « politique » migratoire complètement folle que nous subissons (environ 200.000 immigrés par an, soit l’équivalent d’une ville comme Rennes) n’a jamais été soumise à l’approbation du peuple français alors que cela engage son existence.

    Le 4 octobre, Madame X a diffusé sa réponse par le mail qui suit :

    Monsieur,

    Vos arguements (sic) racistes et xénophobes n’ont plus lieu d’être à une époque où vous n’empecherez (sic) pas les flux migratoires pour des causes climatiques, économiques ou politiques. Il est préférable d’essayer de trouver des solutions.

    Ces échanges et la réplique finale apparaissent particulièrement révélateurs du processus mental des adeptes de la submersion migratoire et de la moraline du politiquement correct.

    On commence par faire étalage d’une compassion bien-pensante destinée à culpabiliser autrui. Puis, on passe à la leçon de morale bienveillante mais ferme que l’on sent de nature à déboucher sur des condamnations et, le jour venu, des dénonciations.

    Enfin, on édicte des priorités de morale politique qui vont toujours dans le même sens : accueil à nos dépens d’allogènes alors que la municipalité mitonne depuis des mois un projet de logements et de commerces sur le site de Villevert qui devrait amener un millier d’emplois à notre commune qui en manque. Si quelqu’un, un dangereux hérétique à l’évidence, manifeste son désaccord, alors finies les argumentations et la moraline. Ce sont les invectives habituelles et répétitives.

    Sur le fond la réplique finale tient en trois lignes mais est lourde de sens, probablement involontairement.

    Il est décrété que mes arguments n’ont plus lieu d’être. Seul le silence de la soumission est admissible.

    Les flux migratoires ne pourront pas être empêchés, paraît-il. Pourtant y a-t-il des migrants économiques clandestins venant d’Afrique au Japon, en Pologne, ou en Russie ? Et pourquoi les Afghans, Somaliens et autres Erythréens, tous musulmans, ne sont-ils pas recueillis par les monarchies du Golfe, toutes musulmanes ? Parce que celles-ci le leur interdisent ! En réalité c’est, souvent entendue de la part des partisans de l’invasion, la proclamation moralisatrice de l’impuissance, de la résignation et, à terme, de l’abandon.

    Enfin, sans que la dame s’en rende compte, en citant les causes des flux migratoires, elle dévoile la stratégie des immigrationnistes. Aujourd’hui l’asile est, pour simplifier et en principe, réservé aux réfugiés et aux persécutés politique. La tendance latente est à l’extension aux migrants économiques.

    Mais, surtout, l’objectif des organismes onusiens est de faire admettre les migrations climatiques et environnementales. Ce type de migrations concerne des dizaines voire des centaines de millions de personnes. Si cela avait lieu c’est nous les Louveciennois qui devrions trouver un refuge à Villevert !

    André Posokhow Consultant 4/10/2016

    http://www.polemia.com/louveciennes-ou-la-bourgeoisie-immigrationniste-et-moralisatrice/

  • Invasion (suite)

    "[...] Selon nos informations, les naturalisations progressent à un rythme sans rapport avec celui constaté ces dernières années. Depuis début 2016, les naturalisations par décret ont déjà augmenté de 18 %, avec 40 198 bénéficiaires. Entre 2013 et 2015, elles avaient progressé de 17 % et le total des naturalisations d’environ 16 %, alors qu’il avait été divisé par deux entre 2010 et 2012.

    Le Quai d’Orsay reçoit par ailleurs, actuellement, environ 1 000 dossiers par semaine à traiter de la place Beauvau. Le ministère des Affaires étrangères intervient dans ce processus parce qu’il s’occupe de l’état-civil des Français et qu’une majorité des étrangers qui demandent à être naturalisés sont nés à l’étranger.

    Qui sont les nouveaux Français ? Sans surprise, Eurostat observe qu’ils viennent très majoritairement d’un pays extra-européen. C’est le cas pour 78 % d’entre eux. Les statistiques fournies par l’organisme européen indiquent également que les pays du Maghreb (Maroc, Algérie, Tunisie) arrivent en tête devant la Turquie, le Sénégal et le Portugal.

    Tous ces dossiers sont donc reçus par la sous-direction de l’accès à la nationalité française du ministère de l’Intérieur, qui les « approuve » (ou non) et les adresse au service central de l’état civil du MAE pour « réalisation » de la partie état-civil.

    Fait rarissime, ce service a déjà un stock de 10 000 dossiers en attente, acceptés par le ministère de l’Intérieur."

    Michel Janva http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html