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lobby - Page 1317

  • Un local des Petits Frères des pauvres réquisitionné pour les migrants !

    La colère monte à Morainvilliers, dans les Yvelines, un village de 2 000 habitants limitrophe de Vernouillet : la préfecture a désigné les locaux des Petits Frères des pauvres pour héberger une trentaine de migrants à compter du 12 décembre ! Cette fois, le doute n’est plus possible : les Yvelines ont bien été ciblées par l’Etat, et sans aucun « souci de dialogue avec les collectivités locales », contrairement à ce que le préfet du département avait annoncé.

    La mairie (divers droite), qui l’a appris par le sous-préfet de Saint-Germain-en-Laye, n’a pas pu s’y opposer et a tenu à le faire savoir aux habitants dans un courrier à la colère contenue (ci-dessos) : « Même si nous avons objecté que l’accès limité par les transports en commun, la taille et l’absence de commerce de notre commune rendaient ce choix totalement inapproprié, cette éventualité semble se confirmer. »

    Une réunion d’information de la population se tiendra donc mercredi prochain 7 décembre à 20 heures, en présence des élus, des Petits Frères des pauvres, du sous-préfet et de l’association Aurore, qui vient en aide aux migrants clandestins et est reconnue d’« utilité publique » ! La réunion promet d’être animée…

    morainvilliers-migrants

  • Brexit : les démocrates contre la démocratie

    On croyait avoir, sur le sujet du Brexit, croyait avoir, entendu tout ce qui était pensable. Les sectateurs de Bruxelles ne se sont pas privé de cri tiquer les Britanniques. Il y a mieux désormais, puisque, des juges estiment que le référendum sur le Brexit ne saurait suffire, et que le parlement doit s’exprimer...

    Au début du mois, la Haute Cour de Londres a ainsi décidé, en des termes très précis, que le gouvernement ne saurait avoir le pouvoir de déclencher l'article 50 du traité de Lisbonne en vue de quitter l'Union européenne. En tout cas seul. D lui faudrait pour cela obtenir le vote favorable des représentants du peuple britannique, c'est-à-dire du Parlement.

    « La Cour n 'accepte pas l'argument avancé par le gouvernement. Nous décidons que le gouvernement ne détient pas le pouvoir, en vertu des prérogatives de la Couronne, de notifier le retrait du Royaume-Uni de l'Union européenne conformément à l'article 50. » On le voit, le propos est très ferme, sans qu'on sache exactement au nom de quelle autorité les juges de la Haute Cour s'exprime ainsi. Autorité, ou sentiment personnel sur la question ?

    Le pouvoir des juges

    Quoi qu'il en soit, ce qui est admirable, c'est la certitude affichée par les juges de la Haute Cour à la fois contre le gouvernement et contre le peuple. Certes, les juges - le Lord Justice Sales, le Maître des Rôles Sir Terence Etherton et le Lord Chief Justice, Lord Thomas - ont des arguments juridiques à faire valoir, dont on peut dire rapidement qu'ils se résument à contester, dans l'ouverture pratique du Brexit, une mise en cause des prérogatives du Parlement britannique. Ils soulignent notamment à l'appui de leur décision que la souveraineté parlementaire est « le principe le plus fondamental de la Constitution britannique ».

    De son côté, le gouvernement ne manque pas d'arguments non plus, à commencer par celui de la souveraineté populaire, et entend porter l'affaire devant la Cour suprême du pays. D'autant plus que le référendum qui fonde la décision du Brexit a été approuvé par le Parlement...

    On pourrait, et gageons que cela ne manquera pas d'être fait ici et là, et, bien sûr, à Londres, peser patiemment le pour et le contre de chacun de ces arguments, de chacune de ces prérogatives. Mais outre que cela prendrait du temps et provoquerait un indéniable ennui, cela ne saurait régler la question pour la simple raison que, malgré l'accumulation de propos et de raisons juridiques, on atteint ici aux limites du droit. Pour des raisons diverses, dont certaines se suffisent en elles-mêmes. Et peut-être à commencer par le fait que, à ce niveau-là, le droit s'oppose à lui-même. Sans parler de l'ironie qu'il y aurait pour le gouvernement de Theresa May à porter l'affaire du Brexit devant la Cour de justice européenne...

    Retenons ici deux points qui paraissent essentiels.

    Le premier - et l'on peut ici se demander si la Haute Cour a pesé toutes les conséquences de sa démarche - est l'affirmation de la souveraineté première du Parlement. La chose devient effectivement délicate lorsque l'on prétend opposer ledit Parlement au peuple, puisqu'il est censé en être la représentation. Que vaut sa souveraineté, si celle du peuple dont il est l'émanation - dont il n'est que l'émanation ! - est contestable ? On voudra bien se rappeler que Louis XVI a payé de sa tête son incompréhension (volontaire et cohérente en son cas, il est vrai) de cette logique populaire.

    Le peuple ? T'as qu'à croire...

    Le second en découle. C'est que le peuple, dans l'esprit des démocrates en chef, a d'ores et déjà perdu la partie. Il n'est plus qu'un prête-nom, historique et facile, pour la démocratie. Mais celle-ci ne lui appartient plus - si tant est que cela ait jamais été le cas...

    Cela transparaît implicitement dans la raison qui motive, en l'occurrence, les juges. Car il va de soi que, si le peuple avait "bien" voté, la Haute Cour serait restée le nez dans ses vieux papiers et ses perruques poudrées.

    Mais on notera que le procédé ne relève pas d'une nouveauté excessive. Si les Britanniques avaient porté un peu plus d'intérêt à leurs voisins du continent, ils auraient pu interroger les Français et les Néerlandais sur la façon dont, sur les questions européennes, on a respecté leur prétendue souveraineté. Le commissaire européen Pierre Moscovici ne s'est pas privé de le dire clairement à Harvard, quelques jours après l'élection de Donald Trump à la présidence de la République, en soulignant que le référendum était un produit dangereux entre les mains des peuples européens.

    Pour faire court, la démocratie, à l'instar de la guerre ou de l'argent, est manifestement une chose trop sérieuse pour être confiée au peuple.

    Jean-Claude Juncker nous en avait d'ailleurs prévenu l'année dernière, lors des affres grecques, en affirmant clairement qu'« il ne peut y avoir de choix démocratique contre les traités européens ».

    Dès lors, tout référendum qui n'est pas un plébiscite s'avère nul et non avenu. Les démocrates définissent leurs valeurs, et le peuple a le droit de dire « oui », et « merci ».

    C'est encore plus simple que la Solution de Bertolt Brecht(1). Quant à Abraham Lincoln, il peut aller se rhabiller(2) !

    Hugues Dalric monde&vie 24 novembre 2016

    (1) « Ne serait-il pas / Plus simple alors pour le gouvernement / De dissoudre le peuple I Et d'en élire un autre ? »

    (2) « La démocratie, c'est le gouvernement du peuple, par le peuple, pour le peuple. »

  • I MEDIA S03E42 : IVG: délit d’entrave numérique, délit d’opinion.

  • Fillon : un programme anti-familles

    L'un des aspects les plus criants de l'imposture Fillon est celui de son étiquette "pro-familles", laquelle lui a valu un certain nombre de soutiens qui devraient sans doute s'intéresser davantage au projet de l'ancien Premier ministre. En effet, il ne suffit pas d'agiter le drapeau de la famille, comme valeur, pour devenir le défenseur des familles, comme réalité concrète et humaine.

    On pourrait d'abord évoquer tout ce qu'il n'y a pas dans le programme de François Fillon : aucune revalorisation des allocations familiales, pas de rétablissement de la demi-part fiscale accordée aux parents veufs et veuves (que son gouvernement avait supprimée !), et - rappelons-le tout de même - pas d'abrogation de la loi Taubira.

    Mais le plus inquiétant est sans doute dans ce que ce programme contient. Sur le plan social, il s'agit clairement d'un programme anti-familles ! Dans le domaine de la santé, la restriction de la prise en charge par la solidarité nationale des seules maladies graves ou longues va représenter un surcoût considérable tant pour les foyers avec des enfants en bas âge (la varicelle, les grippes, la rougeole, ne sont pas des "maladies graves ou longues") que pour les personnes âgées. Sur le plan fiscal, l'augmentation de la TVA - qu'aucune autre mesure de baisse des impôts des familles classiques ne viendrait compenser - va lourdement, et principalement, impacter les familles populaires ou les classes moyennes. Enfin, quand François Fillon déclare "Il serait temps qu'on accepte qu'il peut y avoir des emplois précaires." (le 10 septembre dernier), on aimerait bien lui demander comment on peut bâtir des foyers stables avec des emplois précaires.

    Non, François Fillon n'est pas le champion des familles que certains voudraient en faire, loin s'en faut. Face à son programme déséquilibré, brutal, dont la dérégulation est la seule règle, nous réaffirmons l'idée fondamentale de solidarité nationale et la nécessité du cadre protecteur - pour les familles comme pour les entreprises, pour la sécurité comme pour l'identité - de la nation.

    Nicolas Bay - Secrétaire Général du Front National

     

  • « Il ne faut pas sous-estimer la colère des peuples »

    Fin connaisseur des États-Unis, l'entrepreneur et l'économiste de réputation mondiale qu'est Charles Gave m'avait alerté il y a quelques semaines sur une victoire possible de Trump, alors que tous les sondages le donnaient perdant. Je lui ai demandé, aujourd'hui, d'expliquer son pronostic gagnant.Entretien avec Charles Gave

    Cette élection de Donald Trump, pour vous Charles Gave, est-ce une surprise ?

    Pas vraiment, on l'a sentie venir dans les dernières semaines de la Campagne. Et puis c'est un signe de plus de la faillite des élites. Il ne faut pas se tromper là-dessus : le mécontentement des petites gens ne devient perceptible que quand les élites n'arrivent à rien. Des années durant, les élites dites libérales, ont méprisé les sans-grade. Aujourd'hui, il y a une revanche des peuples en colère.

    Vous parlez des élites « dites libérales » ? Elles ne sont pas libérales ?

    On parle beaucoup de libéralisme, mais ces élites actuelles ne sont pas du tout libérales. Historiquement le libéralisme a toujours apporté une hausse du niveau de vie. Or le niveau de vie baisse. La liberté crée de la croissance, l'absence de liberté de la décroissance. Comment peut-on voir cette décroissance en action ? Il y a des gens (les banquiers) qui ont capturé les États. Les banques prennent des risques insensés sur les marchés financiers. Si ça marche, c'est pour elles, si ça ne marche pas, l'État paiera. Regardez la Deutsche Bank : les bonus qu'elle distribue à ses traders sont à peu près équivalents aux montants qu'elle a levés sur le Marché des Capitaux pour se renflouer. De telles pratiques ne sont pas libérales, elles relèvent du capitalisme de connivence. Il faut dire que ce monde de la finance est un monde incestueux où les hauts fonctionnaires sont aussi patrons de banque. Autre exemple de la distinction entre un authentique libéralisme et un capitalisme de connivence : en 1992, vous avez eu une spéculation financière débridée en Suède. Les banques ont sauté. Trois sur quatre ont été nationalisées, pour être remises en bourse quelques années plus tard. Quant aux patrons, coupables de ces spéculations, ils ont été mis en tôle. On est loin du capitalisme de connivence ! Eh bien ! Aujourd'hui, en Suède, cet épisode n'est qu'un mauvais souvenir... À la même date, il y a eu une crise au Japon, due à des spéculations immobilières. On a voulu protéger les banquiers et maintenir le statu-quo à coups de subventions. Le Japon, trente ans après, ne s'en remet pas. Les banques vivotent. Du point de vue libéral, il doit y avoir une relation entre le risque et la sanction. On appelle cela la responsabilité. En France évidemment, ce rapport entre risque et responsabilité n'est jamais pris en compte. Prenez Michel Bon, à la tête de France télécom, il a perdu, à l'époque des milliards de francs, sans la moindre sanction. Anne Lauvergeon a coulé Areva, en achetant des mines d'uranium dans lesquelles il n'y avait rien... L'un et l'autre n'ont jamais reçu la moindre sanction. Pourquoi les élites représentées par Madame Clinton, nous y reviendrons, ont-elles été sanctionnées par ces résultats électoraux aux États-Unis ? Elles s'en mettent plein les poches si ça marche et il ne leur arrive rien si ça ne marche pas. D'où la colère du peuple !

    Mais certains, encore aujourd'hui font profession de ne pas accepter le verdict des urnes ?

    « L'idée que le peuple américain avait élu une vedette de la téléréalité et un demi-cinglé a conduit un nombre croissant de personnes à remettre en question la capacité des masses à prendre des décisions ». Ainsi s'exprime un grand journal américain après la victoire de Donald Trump. L'idée aujourd'hui que la technocratie vaut mieux que la démocratie est de plus en plus répandue. On va jusqu'à penser qu'il est dangereux de laisser voter des gens incompétents. Il faudrait dissoudre le peuple et en élire un autre (Bertold Brecht) pour qu'on puisse le laisser voter. Voltaire disait, repris par Lincoln : « je déteste ce que vous dites mais je me battrai pour que vous puissiez le dire ». Aujourd'hui, à l'inverse, on dirait plutôt : « Je déteste ce que vous dites et je détesterai encore plus un régime où je serai obligé de vous écouter ». On refuse la liberté de pensée, au nom de l'efficacité économique. Cette soi-disant efficacité est une illusion. À refuser le verdict des peuples, les technocraties se sont toujours terminées dans le sang et les larmes. Il ne faut pas sous-estimer la colère des peuples !

    À quoi précisément est due cette colère ?

    Il me semble qu'il y a trois facteurs : l'immigration massive (le problème est du même ordre aux États-Unis et en Europe) ; le chômage qui augmente sans cesse. Enfin il y a l'effondrement du système éducatif, qui a longtemps servi d'ascenseur social, permettant aux gens de rêver d'un avenir meilleur pour leurs enfants. Aujourd'hui ce système est cassé. Il n'y a plus d'ascenseur social. Mais les élites ne disent ni ne font rien. Au fond, elles détestent le peuple. Ainsi peut-on lire dans le dernier numéro de Foreign Policy (un journal du système), sous la plume de James Traub cette formule renversante : « Il est temps que les élites se soulèvent contre les masses ignorantes ». Voilà ce que « leur » évoque la victoire de Trump. On a là me semble-t-il, une forme de régression historique. J'écoutais un rabbin, récemment qui expliquait : dans l'antiquité, les foules sont toujours inquiétantes et méchantes. La première fois que le peuple apparaît comme bon, dans la littérature universelle, c'est dans le récit évangélique de la multiplication des pains. Dans la perspective chrétienne, le peuple est bon. Mais dans l'idéologie dominante aujourd'hui, le peuple est mauvais. Il ne doit pas être pris en considération. On retransforme le peuple en foule, à la faveur d'une déchristianisation terrible, qui a des conséquences redoutables. Et on oppose au Peuple, toutes sortes de minorités, les blacks, les beurs, les LGBT, qui représentent le nouveau peuple... C'est le schéma de Madame Clinton, c'est aussi celui de Terra-nova en France. Électoralement, il ne fonctionne plus.

    Est-ce que Donald Trump n'en fait pas un peu beaucoup tout de même ?

    C'est un personnage baroque. En anglais, il y a une expression qui n'a pas d'équivalent français à ma connaissance : He is larger than life, il est plus grand que la vie. Trump dégage une énergie vitale qui effraie les médiocres. Il a été à la fois milliardaire, animateur de télévision suivi, dans ses émissions de téléréalité, par des millions de personnes, et maintenant il est président des États-Unis. Un seul de ces destins aurait suffi pour que l'on considère que l'on a mené une vie accomplie. Ce personnage flamboyant (il me fait penser à Alexandre Dumas) suscite évidemment l'envie de la pseudo-élite. Le peuple n'est pas envieux des vraies supériorités, il admire spontanément ce qui le dépasse vraiment. Mais les fausses élites sont jalouses par nature. Je me demande au fond si ce n'est pas la racine du socialisme : l'envie.

    Ces élections vont signifier d'abord la chute de la Maison Clinton ?

    Et ça va être terrible. Je voudrais prendre une analogie historique pour faire comprendre ce qui se passe de ce point de vue des Clinton ; la lutte entre Staline et Trotsky. Staline représente le système, l'appareil et Trotsky, c'est l'intelligence. Les Clinton, c'est un peu l'appareil sans les idées. Ils infiltrent le Parti démocrate depuis des années. Leur volonté était d'arriver au pouvoir, leur but est d'y rester, sans projet. Regardez la campagne : le seul thème de Madame Clinton, c'était : Trump est affreux. D'ailleurs le public a vite compris, depuis le début les meetings de la Secrétaire d'État étaient vides ; ceux de Trump étaient pleins.

    Mais pourquoi les journalistes n'ont-ils pas vu cela ?

    Je me souviens d'une confidence que m'avait faite le numéro 2 du New York Times, au moment de l'élection à la présidence de Ronald Reagan. On insultait exactement de la même manière à l'époque Reagan que Trump aujourd'hui. Ce grand journaliste me dit : « Charles, je ne comprends pas, je ne connais personne qui ait voté Reagan ». Il y a vraiment là, et depuis longtemps un pays à deux vitesses : New-York et la Californie d'un côté. Et « l'entre-deux » de l'autre.

    Mais peut-on vraiment dire, comme Donald Trump en parlant de sa rivale : « Vous irez en prison ! »

    C'est bien tout le problème effectivement... La fortune de Hillary Clinton a commencé dans l'État d'Arkansas, dont son mari, Bill, était le gouverneur, par une spéculation sur les matières premières. Le patron d'une importante société de matière première avait besoin de quelques faveurs du Gouverneur. Il a trouvé une manière originale de payer sa protection. Il a permis qu'Hillary achète et revende ces titres toujours en faisant un bénéfice. Il y a eu (cela n'arrive jamais dans ce genre de business), 65 opérations gagnantes de suite, qui ont fait gagner quelque 100 000 dollars à Madame Clinton. Délit d'initié ? En tout cas, voilà un bon exemple de ce que j'appelle « le capitalisme de connivence ». On connaît aussi une grosse affaire immobilière, l'affaire Whitewater : Hillary s'en est tirée par un parjure, mais en même temps son principal collaborateur, dans son cabinet d'avocats, Evelyn Foster, a été retrouvé suicidé. Par contre, curieusement, on n'a pas retrouvé les archives du suicidé... Coïncidence ? Trois ans plus tard, à l'occasion d'une perquisition, ces papiers disparus ont été retrouvés chez Madame Clinton, qui a déclaré avoir oublié la raison pour laquelle tout cela se trouvait chez elle. Enfin vous avez entendu parler de « l'affaire des e-mails privés de Madame Clinton ». La police lui avait expressément demandé de tenir à la disposition de l'enquête sa boîte e-mails. Elle l'a détruite au mépris de cette injonction, ainsi que ses téléphones portables. Le FBI n'a pas supporté... et la nouvelle a fuite dans le dernier tournant de la Campagne.

    Qu'est-ce que change la victoire de Trump aux États-Unis ?

    Je ne sais pas ce que fera le président élu. Mais, s'il est vrai, comme je le souligne sans cesse, que la base du vrai libéralisme est l'État de droit, qui fait que la loi est la même pour tous, on peut dire que la défaite des Clinton, en mettant un coup d'arrêt au capitalisme de connivence, nous ramène à l'État de droit.

    Et pour nous, Européens ?

    Il y a beaucoup d'échéances électorales, qui risquent de se voir influencées par la victoire de Trump. Je pense au référendum constitutionnel en Italie, qui pourrait bien sonner la fin de la politique europeiste de Matteo Renzi, le 4 décembre. L'Autriche vote à nouveau le même jour pour la présidentielle, déjà gagnée par Norbert Hoffer, que l'on a surnommé « le Trump autrichien ». Le 15 mars, ont lieu des élections parlementaires en Hollande, qui pourront permettre au Parti de la Liberté de continuer à gagner du terrain. Enfin, en avril-mai, nous avons en France une élection présidentielle, qui ne peut pas manquer d'être influencée par le scrutin américain...

    Propos recueillis par l'abbé G. de Tanoûarn monde&vie 24 novembre 2016

  • Avortement : Trop de femmes ont souffert de ne pas savoir, et donc de ne pas choisir

    Tribune de la jeunesse en marche dans Valeurs Actuelles :

    "[...] L’objectif est bien idéologique et nous, cette génération pour qui l’IVG devrait être une évidence indiscutable, voudrions prendre le problème différemment : par les femmes. Le débat n’est plus idéologique lorsque l’IVG touche une soeur, une femme, une fille ou une mère… Il devient très concret, et parfois très blessant. Alain Juppé rappelait lors du dernier débat, en successeur fidèle de Simone Veil, que l’avortement était « toujours un drame ». Et c’est bien parce que nous le considérons comme tel que nous posons la question : n’est-il pas de notre devoir de tout faire, toujours, pour l’éviter ?

    Le gouvernement a cru bon, ces deux dernières années, de supprimer le notion de détresse, puis de rendre facultatif le délai de réflexion, avant d’étendre, et c’est sa dernière mesure, le « délit d’entrave à l’avortement » au domaine numérique. Le texte est clair, il vise à condamner les sites internet accusés d’ « induire délibérément en erreur, intimider et/ou exercer des pressions psychologiques ou morales afin de dissuader de recourir à l’IVG. » Sauf que les sites cités par le ministre de la Santé Marisol Touraine ne veulent ni intimider, ni culpabiliser : ils veulent éclairer des consciences qui ont un choix particulièrement difficile à faire. Dire ce qu’est l’IVG peut en effet être dissuasif, mais c’est avant tout la réalité de ce que ces femmes s’apprêtent à faire. Le débat est donc bien celui de la liberté bien plus que celui de l’IVG lui-même.

    Trop de femmes ont souffert de ne pas savoir, et donc de ne pas choisir. L’interruption de grossesse n’a pas été volontaire, justement, dans bien des cas. Les forums de discussions regorgent de témoignages d’une profonde tristesse…Nous refusons de nous résoudre à voir pleurer des femmes qui auraient aimé faire autrement si elles avaient su, si elles avaient trouvé la force, si on les avait aidé à se défaire de la pression de leur entourage, si… quelqu’un avait été là, tout simplement.

    Le droit international impose de penser une réduction du nombre d’avortements et seule la France n'y parvient pas en Europe. Dans notre pays, chaque année, il y a encore et toujours 220.000 avortements ! Peut-on raisonnablement continuer à hurler au fascisme sur ceux qui se contentent  de proposer des alternatives ? Il n’y a pas de sens progressiste de l’histoire qui tienne en face d’histoires particulières de femmes parfois profondément blessées qui se multiplient. [...]

    Faut-il que ce soit nous qui rappelions l’article 11 de la déclaration universelle des Droits de l’Homme : « tout individu a droit à la liberté d’opinion et d’expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinion et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considération de frontière, les informations et les idées par quelque moyen d’expression que ce soit.»

    Quoi que vous choisissiez de faire et quand bien même les députés voteraient cette loi, nous l’affirmons : nous continuerons à parler malgré les risques parce que nous refusons cette énième restriction de nos libertés."

    Léopoldine Chambon, journaliste
    Axel Rockvam, fondateur des "Veilleurs"
    Emile Duport, CEO de Newsoul, porte-parole des "Survivants"
    Vivien Hoch, comité "Défense Vie"
    Charles de Meyer, directeur de cabinet de la mairie d'Orange
    Arthur du Tertre
    Gonzague de Chantérac, attaché parlementaire et chargé d'enseignement en Droit constitutionnel
    Samuel Lafont, consultant en (stratégie de) communication
    Charlotte d'Ornellas, journaliste
    Audrey Levavasseur, collaboratrice parlementaire et déléguée générale adjointe du PCD

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Philippe Pascot - Le gaz de schiste, enjeux et conséquences

  • Gendarme écrasé volontairement à Tarascon-sur-Ariège : le premier assassin, c'est le juge !

    Il a plus de quarante condamnations à son actif, ce voyou délinquant archi-multi récidiviste dont on n'a donné ni le nom ni le prénom (mais, après tout, c'est inutile, car on a très bien compris, par cette omission volontaire, de quel genre d'individu il s'agissait !) : viol sur mineur, incendies, cambriolages, rebellions, conduite sans permis... mais il était libre comme l'air ! Le dernier juge à l'avoir eu en face de lui a décidé, en effet, qu'il devait avoir sa chance. Et il l'a eue, sa chance. Résultat : le « véhicule a délibérément foncé sur les gendarmes, percutant violemment le major Rusig qui est tombé à terre », a déclaré à l'AFP le général Bernard Clouzot, commandant de la région de gendarmerie. Le major devait décéder quelques heures plus tard...

    Le procureur a rappelé, après l'odieux assassinat, que ce fauve en liberté avait tenu en sa présence des propos « glaçants », comme disent les journaleux, dans leur jargon : « la prochaine fois ce sera vous ou moi... » et, après les faits, alors qu'il était « menotté dans un véhicule de gendarmerie », un terrible « je vous avais prévenus ».

    Bien sûr, comme d'habitude, Bernard Cazeneuve, le préposé aux enterrements d'honnêtes français assassinés par les voyous est venu décorer à titre posthume le gendarme ; et déclarer que tout sera fait, que rien ne sera toléré, qu'une fermeté totale sera appliquée et bla-bla-bla et bla-bla-bla... jusqu'à la prochaine cérémonie funèbre.

    Mais quel juge a donc « donné sa chance » à un monstre pareil ? N'est-il pas, ce juge, le premier coupable de l'assassinat du major Rusig ? Et ne doit-il pas, en conséquence, être jugé lui-même ? La réponse ne fait aucun doute, car c'est bien lui, ce juge inconscient, qui a permis que cette bombe humaine rencontre, par un triste hasard, la route de ce gendarme exemplaire, marié et père de deux enfants de 23 et 25 ans, qui commandait depuis 2011 la brigade de Tarascon-sur-Ariège.

    Un Français comme tant d'autres, qui accomplissait son devoir, comme tant d'autres, et qui fut victime du laxisme, de l'inconscience et de l'esprit déformé d'un juge (ou plusieurs...).

    On l'a dit plusieurs fois, ici, il ne s'agit pas de déclarer « tous pourris » l'ensemble des magistrats de France, mais bien de constater que l'idéologie permissive et laxiste a gangréné un nombre important de juges, ce qui n'est pas du tout la même chose. Dénoncer les juges « folamour » n'est pas critiquer la Justice ou la Magistrature : c'est au contraire demander - ce qui est bien le moins - que Justice et Magistrature échappent à l'esprit de parti et/ou de mode, ainsi qu'au politiquement correct, qui persiste à voir dans le délinquant (ou le terroriste islamiste...) autre chose qu'un délinquant (ou un terroriste islamiste...) ...

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Démocrature : Les députés adoptent un « délit d’entrave numérique »

    4685978lpw-4685976-jpg_3663410.jpgLa liberté d’expression se réduit comme peau de chagrin et tous les domaines qui devraient être libres de discussion car non consensuels sont touchés. On sait que la recherche historique est très encadrée, et que simplement poser des questions gênantes (sans même esquisser de réponse) peut suffire pour être condamné par la loi Gayssot. En matière d’identité, formuler une simple remarque ou exprimer un sentiment de gêne face à l’invasion que la France subit peut vous faire condamner pour « incitation à la haine ». C’est désormais la dénonciation argumentée sur internet de l’assassinat des enfants à naître qui risque de mener à la prison.

    En effet, les députés socialistes ont adopté une loi qui punira jusqu’à 2 ans de prison ferme et 30.000 € d’amende, quiconque, concernant l’avortement, n’aura pas relayé les bobards du planning familial, à savoir que tuer un bébé qu’une femme a dans son ventre est formidable (car le ventre de la femme lui appartient et elle est libre d’en faire ce qu’elle veut) et ne lui porte aucun cas de conscience. Qu’on en juge : Parmi les sites explicitement visés par cette loi, il y a celui-ci IVG.net, site dont on ne voit pas bien où il dit des mensonges ! La loi n’est pas encore en vigueur -elle doit également être adoptée par le sénat-, mais ne doutons pas qu’elle arrivera à être promulguée, d’autant que les députés de droite ont très mollement combattu ce nouvel affront à la liberté d’expression. En effet, parmi les députés seul le maire d’Orange, Jacques Bompard a opposé une vive résistance avec 53 amendements, d’autres s’y opposant plus mollement, tels M. Marechal Le Pen, J.F Poisson, et une poignée de députés « Les républicains ».

    On notera que F. Fillon a brillé par son absence, bien qu’il soit député ! En fait, tout semble indiqué que, même élu président, il ne fera rien pour abroger la loi. Et c’est bien l’objectif des socialistes : Faire passer le maximum de leurs lois mortifères car ils savent que, même s’ils perdent les futures élections, leurs lois continueront à rester en vigueur car les nouveaux élus n’auront pas le courage de s’y attaquer. A l’alternance suivante, les socialistes, reprenant le flambeau, iront de nouveau plus loin, et c’est comme ça que le pays va de mal en pis, l’élection de la droite permettant -au mieux et pas toujours- un moratoire des mauvaises lois, moratoire interrompu quand la gauche accède de nouveau aux affaires.

    Le seul moyen de s’en sortir serait de trouver un candidat qui abrogerait toutes ces lois (aussi bien les lois liberticides au niveau de la liberté d’expression que les lois sociétales telles la loi sur le mariage pour tous, la loi sur l’avortement etc, etc.) Mais force est de constater, hélas, qu’on n’en trouve pas, au moins parmi ceux qui ont des chances de l’emporter !

    http://www.contre-info.com/

  • Une nation qui condamne à mort ses propres enfants, est déjà condamnée

    Communiqué de SOS Tout-Petits

    6a00d83451619c69e201b7c8b70d96970b-800wi.jpg"Ce jeudi 1er décembre, l’Assemblée nationale examine en première lecture la proposition de loi du groupe socialiste concernant le « délit d’entrave numérique à l’IVG ». Malgré le tabou que l'on veut imposer, cette initiative illustre, avec différents autres événements survenus depuis le début de l'année, que, depuis 40 ans, l'avortement est resté un sujet de société des plus sensibles. Nous dénonçons, tout d'abord, la culpabilité de l'État français dans la promotion, depuis des dizaines d'années, de l'avortement de masse. Nous dénonçons aussi l'imposture totalitaire de la censure des sites Internet qu'une telle loi impliquerait.

    Nous constatons donc, sans surprise, que la Liberté semble être une entité à géométrie variable : elle n'est jamais utilisée par ses plus virulents défenseurs que dans le dessein exclusif de servir le Mal. Ceci ne nous empêchera pas bien évidemment de brandir la « liberté d'expression » et le « libre choix », pour mettre les élites politiques face à leurs propres contradictions. Mais nous tenons à réaffirmer notre position : jamais la liberté ne pourra être considérée comme une fin en soi; jamais nous n'accepterons qu'au nom de la liberté, soit mise sur un pied d'égalité la vie d'un enfant innocent, et sa mise à mort.

    Nos objectifs sont clairs : il ne s'agit pas simplement de l'accès à une information authentique sur l'avortement. Il s'agit du respect de la Vie de sa conception à sa mort naturelle, et donc de l'abrogation pure et simple de la loi Veil, ce qui ne serait pas envisageable sans des réformes vraiment sociales qui pourraient, plutôt que rembourser les avortements, accueillir et soutenir les femmes enceintes en détresse. La loi Veil de 1975, nous le voyons aujourd'hui, n'a instrumentalisé la détresse des femmes que dans l'optique d'instaurer petit à petit de façon généralisée l'odieux sacrifice des innocents.

    Nous ne sommes pas dupes des puissances occultes qui vampirisent depuis des siècles la vie politique française, dans une guerre toujours plus ouverte contre Dieu. Car c'est bien l'un des plus grands maux de notre société que l'absence de Dieu : une nation qui condamne à mort ses propres enfants, est déjà condamnée. Refuser la nature humaine à une catégorie de personnes est caractéristique des totalitarismes matérialistes les plus sanglants du XXème siècle; le Pape Jean- Paul II, témoin de ces heures sombres, nous avait prévenu : "Aujourd'hui encore vaut ce principe: les droits de Dieu et les droits de l'homme sont respectés ensemble ou ils sont violés ensemble".

    Michel Janva http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html