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lobby - Page 1317

  • Un responsable FN du Var voudrait l’interdiction du parti Civitas

    L’arrivée de Civitas sur l’échiquier politique suscite bien des remous parmi les milieux laïcistes, gauchistes et LGBT. Rien de surprenant.

    Mais au milieu des tweets hostiles à Civitas, l’un d’eux attire l’attention : il émane d’un responsable du Front National qui ne voudrait rien moins que l’interdiction du parti Civitas. 

    Sébastien Ausserre aurait-il peur de l’arrivée d’un potentiel concurrent politique ? Celui qui se présente sur Twitter comme « 1er Vice-Président de La Seyne Dynamique. Candidat aux élections régionales en 2015 sur la liste de   » ne doit pas être un ami des catholiques. Pas le genre à œuvrer à l’unité des patriotes. Sébastien Ausserre militait jusqu’en 2015 à l’UMP et est l’ancien responsable des Jeunes de la Droite Populaire du Var.

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  • Propagande mensongère concernant les avortements clandestins

    Alors qu'en France, le Planning nous refait le coup des avortements clandestins, le débat parlementaire contre l'avortement en Pologne, a dénoncé cette propagande (sous-titré en Français) :

    Michel Janva

  • Invasion migratoire : le temps de la dissidence et de la résistance est venu

    Intervention de Jean-Yves Le Gallou, le 23 septembre 2016, Place du Trocadéro pour le lancement de l’opération « Sauvons la France » par Riposte laïque.

    ♦Pour la première fois depuis deux siècles la sécurité sur les routes n’est plus assurée : à Calais les routes et les autoroutes sont coupées, des automobilistes sont délibérément accidentés ou blessés.

    Et les auteurs de ces actes de piraterie sont laissés en liberté et relâchés quand ils sont arrêtés.

    Pour la première fois depuis quarante ans des étrangers délinquants clandestins se voient reconnaître – par le seul fait qu’ils sont délinquants et clandestins – des droits au séjour et au logement.

    10 000 clandestins de Calais vont être répartis sur l’ensemble de la France.

    Et ils seront remplacés à Calais par de nouveaux clandestins.

    La preuve ?

    Au moment où le gouvernement prétend démanteler la jungle de Calais, il fait ériger un mur entre l’autoroute et cette jungle qui est donc appelé à perdurer !

    Bernard Cazeneuve n’est pas ministre de l’Intérieur de la République, il est ministre de l’invasion, de l’islamisation et de l’occupation de la France.

    Il envoie tous les jours aux préfets des consignes leur enjoignant prioritairement de trouver des logements pour des étrangers clandestins, c’est-à-dire pour des délinquants, c’est-à-dire pour des envahisseurs.

    Un préfet nommé par Cazeneuve, c’est un homme qui réunit ses collaborateurs dans une salle qui porte le nom de Jean Moulin mais qui travaille dans le même esprit que Maurice Papon en 1943. Les plus zélés des préfets mériteraient des Papons d’Or !

    Alors que faut-il faire ?

    Se souvenir, comme le rappelait le général De Gaulle, que « la France vient du fond des âges » et qu’elle n’a pas à se laisser submerger.

    Se rappeler que si l’Etat a contribué à faire la France, aujourd’hui il la défait.

    Et, puisque l’Etat défait la France, il faut le contester.

    Le temps de la dissidence et de la résistance est venu.

    J’appelle les fonctionnaires des préfectures et des directions départementales et régionales de l’Etat, comme les policiers et les gendarmes, à cesser de collaborer à l’invasion de leur propre pays. Je les invite à dévoiler aux citoyens, aux élus locaux, aux médias alternatifs les projets d’installation de migrants sur le territoire. Qu’ils trouvent les moyens les plus appropriés pour faire sortir les informations ! Y compris par les messageries cryptées, comme Télégram ou Signal, qui ne doivent pas seulement servir aux djihadistes mais aussi aux Résistants.

    Un Papon d’Or pour le préfet des Yvelines ?

    Quant à vous, chers amis, n’attendez pas je ne sais quel grand soir – électoral ou non – c’est maintenant qu’il faut vous mobiliser. Il faut vous mobiliser pour des actions locales.

    – C’est localement qu’il faut s’opposer aux associations immigrationnistes.

    – C’est localement qu’il faut s’opposer aux constructions de mosquées.

    – C’est localement qu’il faut s’opposer au halal, dans les cantines, dans les restaurants d’entreprise, dans les grandes surfaces commerciales.

    – C’est localement qu’il faut faire savoir aux femmes bâchées et aux barbus en djellabas qu’ils n’ont pas leur place en France.

    – C’est localement qu’il faut s’opposer à l’implantation de centres d’accueil de clandestins. Et là, chers amis, vous allez avoir du boulot ! Beaucoup de boulot ! Cazeneuve a menti en affirmant que l’Ile-de-France ne serait pas concernée par l’accueil de clandestins.

    Sachez-le : le préfet des Yvelines fait du zèle, il veut son Papon d’Or : il a promis à Cazeneuve de trouver 400 places pour les clandestins… dans un premier temps. Il a déjà proposé deux sites à Rocquencourt et à Louveciennes, et s’apprête à y faire poser les premiers algécos.

    Les maires s’opposent mais parlent de « migrants » alors que ce sont des clandestins, principalement des jeunes hommes africains, délinquants du séjour, squattant Calais ou la jungle de Barbès.

    Il faut réagir vite et fort.

    Très vite et très fort.

    Il y aura dès demain, à l’appel de Versailles Familles Avenir, une grande marche de protestation de la mairie à la préfecture. Rendez-vous demain à 15 heures devant la mairie de Versailles pour aller dire votre colère au petit Papon de la préfecture !

    N’oubliez pas que la seule région de France qui est épargnée par la répartition des clandestins sur tout le territoire national c’est la Corse. Parce que les Corses à Ajaccio comme à Sisco ont pris leur destin en main. Sans l’Etat et même contre l’Etat.

    Prenons exemple sur l’île de Beauté, réagissons, prenons notre destin en main ! Résistons avant qu’il ne soit trop tard ! Dès demain !

    Jean-Yves Le Gallou
    23/09/2016

    Jean-Yves Le Gallou, haut fonctionnaire, intellectuel, homme politique, co-fondateur du club de l’horloge, fondateur et président de la fondation Polémia.

    http://www.polemia.com/invasion-migratoire-le-temps-de-la-dissidence-et-de-la-resistance-est-venu/

  • Journal du Lundi 26 septembre 2016 : Immigration / La riposte contre les camps de migrants

  • TIC-TAC, TIC-TAC …. Le krach est en marche

    Pieter Kerstens

    La politique financière imposée par la FED, la BCE, la BOE et la BOJ, qui est caractérisée par des injections massives de capitaux à taux nuls ou négatifs, est une mauvaise option. Les taux zéro encouragent les entrepreneurs à racheter leurs actions et à faire de la croissance externe en s’endettant, mais ils ne les incitent pas à investir, à augmenter leur capacité de production ou leur productivité. Ces taux permettent la survie artificielle de sociétés qui auraient disparues avec des taux « normaux » et empêchent de surcroît l’éclosion de leurs remplaçantes naturelles.

    La morosité économique persistante depuis le milieu de 2015, année de la plus mauvaise croissance depuis 2009, qui semblait ne toucher qu’une partie du monde, s’étend maintenant à l’entièreté des pays tant développés qu’aux pays émergents, comme le Brésil, la Russie ou la Chine. L’économie américaine reconnue pour le dynamisme de sa main d’œuvre, sa capacité d’innover et sa mentalité entrepreneuriale s’essouffle à redémarrer à cause de la faiblesse des investissements industriels et commerciaux, de la vigueur du dollar et de l’incapacité de la FED à soutenir une économie par une politique monétaire laxiste. La dette publique des USA s’élève à 19.530 milliards de dollars actuellement et personne ne semble s’alarmer au sujet de cette bombe à retardement.

    Les yeux rivés sur une croissance plus faible qu’espérée, qui devrait tourner autour des 3% (avec 2% pour les économies occidentales et près de 5% pour les pays émergents), les grands argentiers de ce monde sont incapables d’insuffler une vigueur à l’économie. Les politiques de baisse des taux s’avèrent inefficaces, voire dangereuses. En effet, les acteurs économiques comme les ménages et les entreprises n’augmentent ni leur consommation, ni leurs investissements. Les liquidités monétaires inondent les marchés et provoquent des distorsions et bulles spéculatives : une hausse des actifs boursiers sans rapport avec la réalité économique et des taux d’intérêt négatifs jusqu’à 15 ans pour de nombreux emprunts d’Etats (allemands, hollandais, belges, français…). Les investisseurs institutionnels, que ce soit les assureurs ou les fonds de pension, se trouvent pris entre le marteau et l’enclume. La réglementation les oblige à acheter des obligations d’Etat, pour lesquelles ils paient un intérêt, avec le risque substantiel de voir leurs actifs se déprécier fortement dans le cas d’une hausse des taux longs. Il s’agit clairement d’une bulle spéculative qui en cas d’explosion mettrait les compagnies d’assurance en grande difficulté et certaines même en faillite.

    Les Banksters se font du mouron

    Les banques n’existent plus que par leur nom et l’on peut se demander quel est actuellement leur rôle dans l’économie. D’un point de vue conjoncturel, depuis près de 10 ans, la baisse graduelle et constante des taux ne leur permet plus de dégager une marge d’intermédiation suffisante pour être rentable. Leur métier de base a été saboté par les banques centrales, sans susciter une trop grande véhémence de la part des institutions bancaires, car elles tiraient une grosse partie de leurs revenus des marchés financiers. La réglementation a pratiquement réduit à zéro cette source de revenus, les poussant à prendre plus de risques. Le cas de la Deutsche Bank en est le parfait exemple. Cette banque « universelle » offre des services financiers à toutes les entités tant physiques que morales à travers le monde. C’est la plus importante banque dans l’économie la plus puissante d’Europe et une institution appelée « systémique » par les autorités de contrôle, c’est-à-dire que sa faillite entrainerait l’écroulement du système financier mondial.  En janvier 2016, la Deutsche Bank avait annoncé une perte de 6,8 milliards d’euros pour l’année 2015. L’exposition de la Deutsche Bank sur les produits dérivés est estimée à 50.000 milliards d’euros. Cette exposition de la D. B. sur les produits dérivés est 16 fois plus importante que le PIB de l’Allemagne...il va s’en dire que la déconfiture d’un tel établissement aura des répercussions dans votre assiette. Mais que font les responsables politiques ? Et pourquoi ne prennent-ils aucune mesure envers le « shadow banking », cette Finance de l’ombre, véritable système spéculatif qui repose sur la base de prêts extrêmement risqués aux entreprises ? Le Conseil de Stabilité Financière, organe du G.20, a calculé que cette Finance de l’ombre pèse 75.000 milliards de dollars….

    Pour sa part la banque italienne Monte dei Paschi di Siena s’enfonce dans le gouffre et son action le 20.09.2016 se trouve à un plus bas historique à 0,19 €, ayant perdu 84% de sa valeur depuis le 1er janvier 2016.

    Il est de notoriété publique que beaucoup trop de fonds de pensions européens et mondiaux sont incapables de faire face à leurs obligations par rapport à leurs bénéficiaires. La responsabilité des autorités de surveillance et de contrôle est d’ores et déjà clairement engagée avec le soutien des gouvernements. Il ne faudra pas dire « on se savait pas » ! Il existe des mesures à prendre qui nécessitent du courage, valeur rare parmi les décideurs. Les gestionnaires de fonds, encore appelés « asset managers », sont également dans une position délicate, coincés entre leurs obligations fiduciaires, les contraintes réglementaires et leurs objectifs commerciaux. Les signaux clairs envoyés par les gestionnaires de fonds concernant la liquidité des marchés obligataires, tant vers leurs clients que vers les autorités de contrôle, semblent ignorés. En tout cas tout le monde reste campé sur ses positions : velléité et pusillanimité sont des caractéristiques communes à la grande majorité des intervenants financiers.

    BYE-BYE Britannia !

    Heureusement, les marchés obligataires poursuivent leur montée inouïe sous l’impulsion du Brexit, favorisant les détenteurs d’obligations d’états souverains. Les mouvements brutaux des marchés financiers ne sont que la traduction des évènements et traduisent la surprise. Cependant, bien que l’économie britannique soit solidement imbriquée dans celle de l’Union Européenne, puisque plus de 40% des exportations britanniques sont achetées par l’Union Européenne, rien de significatif ne devrait perturber ces échanges.

    La livre sterling venant de chuter de 10% par rapport à l’euro, cela devrait même permettre à la Grande-Bretagne d’accroître ses exportations. Par ailleurs, les biens exportés par l’Europe vers la Grande-Bretagne ne seront pénalisés que partiellement ; ceux à forte valeur ajoutée ne pâtiront pas de la faiblesse du sterling, à l’instar des biens exportés par l’Allemagne ; il faut se souvenir que malgré un plus haut historique de l’euro en 2007 à 1,63 contre dollar, l’Allemagne présentait une balance commerciale excédentaire de 250 milliards, devant celle de la Chine !

    Le climat se détériore dans l’Empire du Milieu

    La menace du protectionnisme commercial n’est pas non plus à prendre à la légère. Le républicain Trump souhaite un retour à l’hégémonie américaine et accuse la Chine de manipuler sa monnaie. Le yuan a baissé par rapport au dollar, mais il s’est considérablement apprécié par rapport à la monnaie des autres partenaires commerciaux de la Chine. La balance commerciale de la Chine ne continue d’augmenter que parce que les importations diminuent encore plus vite en raison de la faiblesse de la demande intérieure. La croissance chinoise n’est plus que de 4.5% en chiffre annualisé, soit au plus bas depuis des années. Mais c’est plus le manque de confiance dans les perspectives de la Chine qui frappent les esprits. Les investisseurs étrangers ont réduit leurs investissements ce qui s‘est traduit par des sorties massives de capitaux en 2015 et au début de cette année. En outre, les ménages chinois et les entreprises ont beaucoup investi en bourse dont les performances restent très médiocres ces 2 dernières années. La demande intérieure reste forte mais sans une augmentation substantielle du pouvoir d’achat. La richesse se concentre dans les mains de 50 millions de chinois laissant un grand nombre sur le pavé.

    Malgré des hausses de salaires substantielles ces 3 dernières années, les conditions sociales des travailleurs chinois elles, n’ont guère évolué : la protection du salarié est quasi-inexistante, les conditions de travail sont effroyables, les camps de rééducation/concentration -les laogaïs- tournent à plein régime en fournissant une main d’œuvre très bon marché. L’hypocrisie de nos dirigeants, avec l’assentiment des gens, laisse une dictature chinoise écraser son peuple d’esclaves au nom du libre-échange, tout en bombardant par ailleurs les populations civiles du Proche-Orient au prétexte de leur apporter une démocratie dont elles se moquent éperdument.

    Dans la même veine, la volonté d’une clique d’eurocrates de soumettre les peuples européens à leurs diktats se trouve battue en brèche par la souveraineté du peuple britannique qui a pu, à tort ou à raison, s’exprimer. Quand la démocratie arrange les autocrates européens ils l’utilisent pour servir leurs intérêts partisans, mais quand la volonté du peuple heurte la leur, alors rien ne va plus…à l’exemple de cette déclaration de Bernard Henri Lévy sur Twitter : «  Défaite probable du Brexit donc, des souverainistes, des xénophobes, des racistes. Reste maintenant à refonder l’Europe. »

    Attendons de voir également les résultats de l’élection présidentielle aux Etats-Unis en novembre et aussi ceux de l’Autriche, le 4 décembre prochain, qui pourraient réserver des surprises et entrainer des répercussions dans la sphère bancaire et financière.

    PS : ces derniers jours, les taux d’intérêt négatif concernant plus de 1.000 milliards de dollars en obligations à long terme sont passés à des taux positifs, telles les obligations allemandes à 10 ans et les obligations japonaises à 30 ans. C’est un changement colossal et, s’il se poursuit, les conséquences pour les Etats qui se sont fortement endettés seront financièrement catastrophiques.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Panique chez les féministes : de plus en plus de femmes tentées par le FN !

    Voilà-t-il pas, horresco referens, qu’un nombre croissant de ces pauvres créatures à la cervelle de piaf se tournerait vers Marine Le Pen.

    Dans notre monde où les privilèges ont, en principe, été abolis, il ne manque cependant pas de chasses gardées. Et moi, Solognote des bois, je peux vous dire ce qu’il en coûte de franchir fossés et clôtures. Ainsi, la défense des femmes – qui ont besoin d’être défendues, forcément, puisque ce sont toutes de pauvres petites choses indigentes – est une chasse gardée de la gauche. Et de la gauche extrême.

    Or, voilà-t-il pas, horresco referens, qu’un nombre croissant de ces pauvres créatures à la cervelle de piaf se tournerait vers Marine Le Pen. C’est pourquoi une vingtaine d’associations se sont rassemblées pour lancer, jeudi dernier, le site Internet Droits des femmes contre les extrêmes droites.

    Leur page de présentation nous le dit, ce sont « des féministes venu-e-s d’associations, de syndicats et de partis. Des féministes qui en ont assez de voir resurgir les vieux fantômes du passé. Des féministes qui ne croient pas à la mutation, dédiabolisation des extrêmes droites. » La chose est gravissime, il faut en convenir, car elles nous l’assurent, c’est le tortionnaire à moustache qui se cache sous la blonde : « Le ventre est toujours fécond d’où a surgi la bête immonde. » Ouououuuuuhhh… Maman, j’ai peur ! Et la blonde est retorse : « Afin de pouvoir remporter enfin des élections, le Front national de Marine Le Pen a décidé de raboter les angles, ravaler la façade, modérer le discours.

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  • Modifier la pensée dominante

    De Jean-Pierre Maugendre :

    6a00d83451619c69e201b7c8971ce0970b-120wi.jpg"Les 3 et 4 septembre derniers, à l'occasion des 46e Journées Chouannes, la maison de Chiré-en-Montreuil célébrait le cinquantième anniversaire de la fondation de DPF (Diffusion de la Pensée Française). Il ne nous appartient pas de dresser un bilan de ces cinquante années au service de la diffusion de bons livres mais l'occasion nous est ainsi fournie de réfléchir quelques instants aux modes de diffusion d'une pensée.

    De Bossuet à Voltaire

    Dans la préface de son ouvrage de référence, La crise de la conscience européenne 1680-1715, Paul Hazard observe : « La majorité des français pensait comme Bossuet ; tout d'un coup les Français pensent comme Voltaire : c'est une révolution. » C'est cette révolution intellectuelle, complétée par celle des philosophes des Lumières, qui a rendu possible, quelques décennies plus tard, la révolution politique que fut la Révolution française. Quelles furent les conditions d'une telle révolution et quelles leçons en tirer pour notre temps ?

    Il y eut d'abord des hommes de talent, certains atteignant même le génie. Descartes, Malebranche, Leibniz, Locke, Rousseau, Diderot, Montesquieu, Voltaire, etc. Sur la forme et sur le fond ce n'est pas rien. Ces talents sont un don gratuit de Dieu sur lequel nous ne pouvons agir que par la prière.

    Ces hommes avaient à leur service un outil merveilleux qu'ils maîtrisaient à la perfection : leur langue maternelle et une ou plusieurs langues apprises, le plus souvent le français et le latin. Victor de l'Aveyron, le célèbre enfant sauvage, avait peut-être un potentiel de prix Nobel de littérature ou de philosophie. Sa désocialisation et sa non maîtrise du langage l'ont rendu incapable de concrétiser ces éventuelles potentialités. Sans outil conceptuel adapté et maîtrisé il est impossible à une pensée personnelle de se déployer. C'était la prédiction de George Orwell dans 1984  : certaines pensées deviendront impensables car les mots pour les conceptualiser et les exprimer auront disparu. C'est aujourd'hui le programme volontaire de déstructuration des intelligences mis en œuvre par le ministère de l'Éducation nationale qui permet à de brillants ingénieurs de confesser douloureusement : « Je voudrais vous dir e quelque chose mais je n'ai pas de mots pour l'exprimer. »

    « Travaillez, prenez de la peine »

    Mais il ne suffit pas d'être comblé de talents, il faut travailler. L'Encyclopédie – publiée entre 1751 et 1776 sous la direction de Diderot et d'Alembert – fut une œuvre gigantesque de 18 000 pages et 17 volumes d'articles écrits par 140 auteurs. Elle modifia durablement les esprits. L'œuvre de Voltaire est considérable, plus de 21 000 de ses lettres ont été retrouvées.

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    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Histoire approximative pour politicien médiocre par Georges FELTIN-TRACOL

    Le 19 septembre dernier à Franconville dans le Val-d’Oise, un bateleur sur le retour, exceptionnel bonimenteur et ancien « résident » élyséen pendant cinq pitoyables années lançait une polémique vite reprise et amplifiée par le système politico-médiatique. Naguère chantre du métissage imposé (qu’on se souvienne de son lamentable discours du 17 décembre 2008) (1), Nicolas Sarközy lança à un auditoire toujours ravi d’être cocufié : « Nous ne nous contenterons plus d’une intégration qui ne marche plus, nous exigerons l’assimilation. Dès que vous devenez français, vos ancêtres sont Gaulois. »

    La sortie calculée de l’ancien gouverneur du district hexagonal de l’Occident globalitaire – qui aspire à le redevenir par simple désir d’effacer un formidable échec (battu, pensez donc par Flamby !) – souleva l’indignation des belles âmes. Jamais en reste dans le conformisme le plus rance, l’une d’elles, Laurent Joffrin, répliqua doctement que « la véritable identité française […] est celle du mélange (2) ». Et pourtant, entre le politicien et le journaliste bien-pensant, les divergences ne sont que superficielles. En multiculturaliste zélé, Joffrin penche pour l’intégration tandis que l’ancien président soutient, lui, l’assimilation, ce qui rend les deux discours de 2008 et de 2016 parfaitement compatibles. Quelques jours plus tard, le 24 septembre, à Perpignan, Sarközy ajoutait que « nos ancêtres étaient les troupes coloniales mortes au Chemin des Dames lors de la Première Guerre mondiale, les tirailleurs musulmans morts à Monte Cassino ».

    La référence aux Gaulois ne date pas d’Ernest Lavisse et du dessein uniformisateur des caciques de la IIIe République balbutiante (3). Accaparée par le projet prométhéen de forger un type unique d’« homme français », la « République des Jules » privilégia l’antériorité gauloise à une époque où l’origine romaine rappelait trop la présence catholique et l’apport franc l’Allemand détesté. Pour l’occasion, les républicains pillèrent sans hésiter dans les recherches effectuées sur les fonds propres d’un passionné d’archéologie gauloise, l’Empereur des Français Napoléon III.

    L’affirmation péremptoire et vaguement historique « Nos ancêtres les Gaulois » connut sa consécration officielle avec la parution en 1959 du premier album d’Astérix. Le petit et courageux Gaulois de l’irréductible village armoricain aurait symbolisé l’âpre résistance de Charles De Gaulle aux menées atlantistes et assimilationnistes alors en cours en Algérie encore française. On ne sait pas en revanche que la formulation contribua à l’arasement voulu des cultures vernaculaires ainsi qu’à l’amalgame fragile et provisoire des populations les plus instruites de l’empire colonial français. Des instituteurs zélés faisaient apprendre à leurs élèves africains, indochinois ou océaniens que leurs aïeux se nommaient Brennus et Vercingétorix au mépris de tout fondement ethno-culturel réel.

    Grossière approximation historique, « Nos ancêtres les Gaulois » incarne surtout la formule assimilatrice par excellence qui nie et écarte les cultures populaires. On entend sans cesse que la France aurait une tradition assimilatrice. Erreur, c’est l’immonde et abjecte République qui assure cette funeste et détestable pratique. À l’âge industriel, si elle excluait les cultures régionales et les patois paysans, l’assimilation parvenait parfois avec difficulté à inclure de petites minorités étrangères (italienne, polonaise, espagnole, portugaise…) guère distantes du modèle socio-culturel dominant. Ce contexte n’est maintenant plus valable. « L’assimilation est aujourd’hui un mirage, reconnaît Laurent Joffrin, qui voudrait que les minorités se coupent totalement de leur culture d’origine (4). » Auparavant, si les populations provenant d’Europe acceptaient de se fondre dans la culture française, c’est parce qu’elles y trouvaient de nombreuses correspondances. Ce temps est dorénavant révolu en raison du trop grand écart culturel entre les Européens et des immigrés venus d’Afrique et d’Asie.

    Prôner l’assimilation signifie promouvoir et encourager le métissage, c’est-à-dire accepter la fin définitive de la France européenne. Cet effacement s’accompagne de la célébration jusqu’à la nausée des sempiternelles valeurs républicaines parmi lesquelles se place désormais en pointe une affligeante laïcité. Le récent débat sur le voile musulman démontre la difficulté qu’a l’idéologie républicaine de s’extraire de son moule uniforme et centralisateur.

    La laïcité et sa manifestation politique, le laïcisme, travaillent à l’indifférenciation du monde, à la réification des peuples et à la marchandisation des cultures. En portant le voile qu’elles estiment être un gage de pudeur, les musulmanes refusent de se prendre pour des « Vercingétorixettes ». Elles ont raison ! Plus elles seront nombreuses à porter hijab et niqab, plus l’opinion prendra peut-être conscience que, d’une part, le « Grand Remplacement » (Renaud Camus) agit au quotidien dans les rues, les transports en commun, les salles de classe, et que, d’autre part, la réémigration sera à terme inévitable.

    Dans la bouche du candidat démagogique de la « primaire de la droite et du centre », « Nos ancêtres les Gaulois » instaure la primauté d’une laïcité hostile à toutes les singularités communautaires. Le modeste héritage gaulois se retrouve ainsi instrumentalisé au profit d’une exécrable idéologie cosmopolite. Par-delà les Gaulois, les Grecs, les Romains, les Francs, les Burgondes, les Wisigoths, les ancêtres de la majorité des Français en 2016 n’en demeurent pas moins des Borées !

    Georges Feltin-Tracol

    Notes

    1 : « Quel est l’objectif ? Cela va faire parler, mais l’objectif c’est de relever le défi du métissage, déclarait le futur mec de Carla. Défi du métissage que nous adresse le XXIe siècle. Ce n’est pas un choix, c’est une obligation. C’est un impératif : on ne peut pas faire autrement au risque de nous retrouver confrontés à des problèmes considérables. Nous devons changer, alors nous allons changer. On va changer partout en même temps : dans l’entreprise, dans les administrations, à l’éducation, dans les partis politiques. Et on va se mettre des obligations de résultat.

    Si ce volontarisme républicain ne fonctionnait pas, il faudra alors que la République passe à des méthodes plus contraignantes encore. » Qu’en pensent donc les éternels grandes gueules droitardes prêtes à voter une nouvelle fois pour ce sycophante madré ?

    2 : Laurent Joffrin, « Sarkozix le Gaulois », dans Libération, le 21 septembre 2016.

    3 : Dans les banlieues de l’immigration, les racailles allogènes n’hésitent plus à qualifier les ultimes Européens de France de « fromage » et de « Gaulois » pour exprimer tout leur mépris. Ces deux mots sont honorables et montrent que certains conservent une claire conscience de leur appartenance ethnique. En 1998, dans son Archéofuturisme, Guillaume Faye retournait ce qualificatif et annonçait vouloir remplacer la France multiculturalisée par une Gaule enfin ré-européanisée. C’était bien vu.

    4 : Laurent Joffrin, art. cit.

    http://www.europemaxima.com/

  • L'islam raconté avec complaisance à nos enfants à l'école : "De telles erreurs dans des manuels d'histoire laissent perplexe"

    Oui à l'éducation familiale! Parents, premiers éducateurs de vos enfants et responsables de leur éducation, lisez cette analyse et posez-vous les vraies questions : 

    "En outre, les objectifs de la conquête ne sont jamais exposés aux élèves, or la conquête territoriale est consubstantielle à la naissance de l'islam et les propos de Mohamed dans le Coran et la Sunna sont sans ambiguïté: l'islam est prosélyte, a vocation à éclairer l'humanité, la conquête territoriale en est le principal instrument. Cette fusion du politique et du religieux doit être soulignée si l'on veut éclairer certains discours fondamentalistes actuels pour les déconstruire. Ici la notion de jihad devrait être abordée, elle sert dès le début de l'islam à une justification religieuse de la conquête de type impérialiste - tout à fait banale à l'époque - constituée de pillages, de massacres et de colonisation. L'ouvrage de Sabrina Mervin est utilisé à plusieurs reprises pour présenter les conquêtes, mais cet ouvrage n'est pas un livre d'histoire factuelle, il a un objet d'étude singulier à savoir l'histoire des doctrines de l'islam et leurs représentations. Elle insiste dans sa préface sur le fait que son livre ne retrace «pas l'histoire politique ou sociale du monde musulman» or c'est exactement ainsi que des extraits sont utilisés dans les manuels, pervertissant le travail de l'historienne. Les citations de l'ouvrage montrent un projet théocratique parfait, réalisé sans entrave, là où l'historienne décrit une représentation sociale de ce projet par les doctrinaires musulmans. La partie leçon d'un manuel [Hachette] va plus loin dans l'approximation: «Les califes musulmans prennent le contrôle d'un très vaste territoire peuplé de populations nomades. Pour contrôler cet ensemble ils développent les villes où s'installent les émirs». En quoi les peuples d'Afrique du Nord et du Moyen-Orient préislamique [judaïsme, christianisme, empires perse ou romain], sédentaires depuis des siècles, ayant développé des civilisations urbaines prestigieuses furent-ils des «nomades» à l'instar des tribus bédouines d'Arabie islamisées par Mohamed? Alexandrie, Jérusalem, Damas, Yarmouk, Le Caire, Mossoul et tant d'autres ne sont pas des villes fondées par les conquérants arabes à ma connaissance. Ils ont redessiné le paysage urbain pour l'islamiser mais n'ont pas fondé ces villes qui ont gardé de nombreuses traces, notamment archéologiques, d'un glorieux passé préislamique. De telles erreurs dans des manuels d'histoire laissent perplexe.

    Il y aurait beaucoup à dire sur la façon dont le contact belliqueux entre Chrétienté et Islam est décrit autour de l'épisode des croisades. On retiendra notamment dans un manuel [Hatier] que dans la leçon titrée «La violence des guerres saintes», les auteurs ne rendent compte que de la Reconquista espagnole et des croisades, à travers par exemple les crimes des Croisés comme le sac de Constantinople en 1204. Le jihad n'est pas du tout évoqué dans cette leçon inscrite pourtant dans le chapitre sur l'islam (...)

    "Il est déconcertant de voir que les manuels utilisent la source musulmane sans appareil critique pour offrir une vision idyllique des relations entre Musulmans et non Musulmans. On trouve des textes de différents auteurs arabes médiévaux que l'élève est amené à accepter de facto. Par exemple, cette citation d'Al-Baladhuri datant du 9è siècle est utilisée dans plusieurs manuels et dépeint juifs et chrétiens acceptant l'invasion musulmane de la Syrie comme une bénédiction: «Les habitants ouvrirent les portes de leur ville sortir avec les chanteurs et les musiciens qui commencèrent à jouer et payèrent la capitation».La seule question posée à l'élève est «Comment les musulmans sont-ils accueillis?». L'élève doit paraphraser l'auteur, prenant ses dires pour une vérité, objet d'une généralisation plus loin dans la leçon du manuel. C'est comme si on apprenait la vie de Charlemagne uniquement à travers la chronique d'Eginhard! D'autres textes arabes sont exploités présentant la conquête de Jérusalem par Omar puis Saladin comme une libération des oppresseurs byzantins ou un acte de pacification.

    On passe sous silence que pour les chrétiens, majoritaires dans ces régions au haut Moyen Âge, la conquête islamique signifiait la perte de souveraineté, et pour les nombreuses communautés juives il s'agissait de passer d'un oppresseur à un autre. Donc quand on lit: «dans les territoires dominés par les Arabes, les populations se convertissent peu à peu à l'islam» [Belin ; Hatier], on a le sentiment que rien n'est fait pour éclairer les conditions de cette islamisation qui, à l'instar d'autres conquêtes antiques ou médiévales, signifiait la dépossession des autochtones de leur souveraineté, de leur droit de propriété, leur soumission sociale et culturelle. En Espagne, par exemple, les Chrétiens ont résisté comme à Tolède en 713, et les représailles furent féroces avec mutilations et crucifixions publiques. La façon dont les manuels évoquent la «coexistence» entre les trois religions sous domination musulmane est sinon fausse du moins partiale car elle n'éclaire pas les conditions de la soumission en parlant de «coexistence» (...)

    Dans un des manuels [Hachette], on cite un chroniqueur arabe du 11e siècle, Saïd al-Andalusi, sans distance critique pour l'élève qui ainsi apprendra qu'avant l'arrivée des Arabes «ce pays ne savait pas ce qu'était la science et ceux qui l'habitait ne connaissaient personne qui se fut rendu illustre par son amour pour le savoir». Puis vient un passage sur l'apport des Arabes aux sciences anciennes et modernes par la traduction des savants grecs. Cette lecture apologique est corroborée par une consigne d'activité: «Montrer que la présence des musulmans d'Andalousie permet de développer les sciences et la philosophie grecque en Occident» et par la leçon qui répète que «les textes des auteurs antiques sont redécouverts en Occident par l'intermédiaire de leur traduction en arabe». On passe sous silence un fait majeur: nombre de ces traducteurs étaient de langue arabe mais n'étaient ni des Arabes, ni musulmans. Ce furent des Juifs comme Maïmonide, ibn Tibbon ou Yossef Kimhi et surtout des Chrétiens principalement syriaques qui réalisèrent cette translation des savoirs antiques vers l'Occident. On sait de différentes sources, que des califes, comme al-Mahdi ou al-Rashid, commandaient aux chrétiens syriaques des traductions d'Aristote par exemple".

    Lahire

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