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lobby - Page 1318

  • Vous avez voté Fillon et vous serez représentés par des UDI-juppéistes ?

    Le peuple de droite qui a désigné Fillon ne lui a pas donné un blanc-seing. Il a aussi validé une ligne.

    L’arithmétique électorale est parfois d’une exactitude étonnante, comme dans ce second tour de la primaire. Il est vrai que les résultats du premier et le désistement logique de M. Sarkozy en faveur de Fillon, en cohérence avec les attentes de ses électeurs, étaient clairs. Tout comme le positionnement centriste de M. Juppé.

    Ainsi, M. Fillon a totalisé presque exactement son score du premier tour avec ceux de MM. Sarkozy, Poisson, Le Maire : 2,9 millions de voix. Et M. Juppé avec celui de NKM : 1,45. Je ne compte pas les 0,3 % de M. Copé…

    Il n’y a pas eu de surmobilisation, ni d’un côté, ni de l’autre. Ce qui en dit long, et pour l’un, et pour l’autre…

    Si l’on tient compte des 15 % d’électeurs de gauche qui sont venus voter Juppé, le véritable rapport entre la droite Sarkozy-Fillon et le centre Juppé, c’est 80 %-20 %, et non 2/3-1/3, comme pourraient le laisser croire les chiffres bruts.

    Cette primaire a eu aussi le mérite de rappeler cette vérité.

    À l’heure où M. Fillon s’emploie à mettre le parti en ordre de marche pour la présidentielle, c’est une donnée majeure.

    Certes, le rassemblement est légitime.

    Mais pas à n’importe quel prix. Notamment celui de la ligne, et des convictions conservatrices.

    Il ne s’agit pas de demander des têtes, mais de la cohérence. Non seulement au niveau des instances du parti, mais dans les fédérations, et pour les investitures aux législatives.

    Les trois millions d’électeurs de M. Fillon, et notamment la droite de conviction qui lui a donné la victoire dès le premier tour – et qui lui sera indispensable pour l’emporter au printemps, notamment face au Front national -, n’accepteront plus d’être représentés, et trahis, par des responsables UDI-juppéiste pour qui « valeurs » et « convictions » ne sont que des mots creux, passe-partout. Et qui n’ont jamais daigné regarder ce qui se passait sur leur droite, depuis quatre ans.

    Si le rassemblement et l’ouverture sont indispensables, les électeurs de novembre ont bien signifié vers quel côté il devait se faire.

    Le peuple de droite qui a désigné Fillon ne lui a pas donné un blanc-seing. Il a aussi validé une ligne. Et des refus : M. Juppé et ses soutiens centristes et gauchistes. Si le candidat s’éloignait de cette ligne et de cette cohérence, nul doute que cet électorat, qui a su faire preuve d’une liberté et d’un esprit de révolte face aux consignes d’en haut, n’hésiterait pas à manifester à nouveau son mécontentement. Et son indépendance.

    http://www.bvoltaire.fr/pascalcelerier/vous-avez-vote-fillon-et-vous-serez-representes-par-des-udi-juppeistes,296718

  • Airbus, Axa, Ing, Caterpillar, Marks & Spencer : le mondialisme passe et l’emploi trépasse…

    Pieter Kerstens

    Et cela n’en finit plus ! Semaines après semaines, les usines ferment et les sociétés baissent le rideau. Douwe Egberts, MS Mode, Crelan, KBC, ajoutent leurs plans de restructuration aux licenciements collectifs ou aux mises à la retraite anticipée. Décidément, l’image de « plus d’Europe, encore plus d’Europe » chère à Jacques Delors, Manuel Baroso et Jean-Claude Juncker se trouve pour le moins très dégradée.

    Souvenons-nous : en mars 1997, la fermeture brutale de l’usine Renault à Vilvoorde en Belgique avait vu se profiler le consensus politique du lobby mondialiste. Depuis, Général Motors, Ford, Peugeot-Citroën ou Renault ont multiplié les fermetures de sites de fabrication et ce n’est pas terminé. Pour les élites politiques, il ne s’agit pas de vilipender la fermeture d’une usine, mais bien de stigmatiser hypocritement la manière inélégante des patrons de l’automobile ou de grandes sociétés, lors de décisions économicos-financières.

    N’oublions pas que depuis de très nombreuses années, les chefs d’Etat ou de gouvernement, les Chirac, Dehaene, Prodi, Zapatero, Kohl, leurs copains de la Commission Européenne et leurs successeurs, ont été les complices d’une politique d’ensemble qui s’est traduite par de larges et drastiques suppressions d’emplois, ainsi que par une atomisation des marchés nationaux au sein d’une conjoncture mondiale toujours plus contraignante. Mais ce que ces valets du Nouvel Ordre Mondial ont réussi à nous cacher pendant des décennies, éclate au nez et à la figure des peuples européens depuis que la Crise affecte profondément les familles et les structures de nos économies : le village mondial est une chimère et l’Organisation Mondiale du Commerce (ex-Gatt) n’est que l’instrument du bradage de produits de mauvaise qualité vendus à vil prix…dont le résultat est le chômage en Europe ! Et ne parlons pas du CETA en cours de signature, ni du TAFTA toujours en négociation.

    Cela fait des années que les travailleurs se rendent compte que « l’Europe du bien-être et de la prospérité », vantée par les charlatans qui nous gouvernent depuis plus de 40 ans, n’est qu’un vaste leurre et bien évidemment, notre avenir et celui de nos enfants (et petits-enfants) sera loin d’être rose. Au contraire, ces imbéciles aux commandes s’obstinent à gaspiller les deniers publics dans de fumeuses politiques « sociétales », de « solidarité » et du « vivr’ensemble » afin de capter le vote de clients/électeurs qui seraient redevables de ces prébendes, pour les maintenir plus tard dans leurs fonctions rémunératrices.

    Pour ces saltimbanques de la gestion à courte vue, l’austérité ou la rigueur sont des anathèmes, des « provocations » et des « insultes » aux travailleurs, bref en d’autres termes, inadéquats et impensables pour redresser la barre des finances publiques mises à mal par leur faute. Pourtant, ce sont quand même ces pourriticards et les socialauds-humanistes qui ont conduit nos économies au fond du gouffre financier où nous sommes aujourd’hui. Ils ont cependant, et ont toujours eu, la faculté d’imposer à temps des mesures drastiques et certes impopulaires, mais indispensables au redressement des entreprises nationales ou européennes.

    Il n’est pas encore trop tard pour tenir un langage de vérité, ni de sauver l’essentiel des structures sociales dans les pays européens, encore faudra-t-il trouver un certain courage politique pour éviter une catastrophe.

    En effet peut-on refuser maintenant, au point où on en est, la rigueur pour favoriser un laisser-aller illusoire ?

    En 1860, Abraham Lincoln déclarait devant le Congrès américain : «  Vous ne pouvez pas aider le salarié en anéantissant l’employeur. Vous ne pouvez pas aider le pauvre en ruinant le riche. Vous ne pouvez pas éviter les ennuis en dépensant plus que vous ne gagnez. » Ceux qui rêvent de prendre le Pouvoir dans le futur (en Autriche, en Hollande ou en France) feraient bien d’en tenir compte pour assainir les finances publiques !

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Journal du Jeudi 1er décembre - Société / Délit d’entrave, le jour du vote

  • La fondatrice d’ivg.net s'explique sur son action

    En février dernier, le site le Rouge et le Noir donnait la parole à Marie Philippe, fondatrice d'un des sites visés par la loi liberticide du gouvernement, ivg.net :

    Le gouvernement dénonce votre site avec un acharnement surprenant, comment l’expliquez-vous ?

    Il est difficile d’expliquer rationnellement cette hargne contre nous. Que faisons-nous exactement ? Nous donnons une information très complète sur les conséquences de l’avortement aux femmes tentées d’y recourir, de ses risques physiques et psychologiques. Cela peut conduire effectivement à dissuader des femmes tentées par l’IVG. Ne devrions-nous pas au contraire être encouragés ? Mais non ! Car l’idéologie prime chez nos gouvernants. Ils veulent imposer leur conception dévoyée de la femme, de son rôle dans la société, de la maternité et de la dignité de la personne humaine. L’homme doit pouvoir jouir le plus possible de la vie et de son corps, et cela sans entrave. Un seul bémol émis dans ce beau concert libertaire n’est pas admissible.

    Le gouvernement est allé jusqu’à payer pour améliorer le référencement du site gouvernemental et à appeler les internautes à cliquer pour l’y aider. Le discours public sur l’avortement est-elle devenue la chasse gardée du gouvernement ?

    Il y a un discours officiel qui n’aime pas la contradiction. Il y a en fait une véritable remise en cause des véritables droits de la femme. En particulier, celui de ne pas recevoir d’incitations ou de pressions à réaliser un avortement. Jusqu’en 2001, « l’incitation à l’avortement » n’était pas admissible et était même punissable pénalement. L’article L. 647 du code de la Santé Publique disposait, dans son deuxième alinéa, qu’étaient susceptibles de poursuites pénales (avec peine d’emprisonnement de deux mois à deux ans), ceux qui, sauf dans les publications réservées aux médecins et aux pharmaciens, auront « fait de la propagande ou de la publicité directe ou indirecte » pour des établissements pratiquant l’avortement ou pour des « médicaments, produits et méthodes » permettant une interruption volontaire de grossesse. Dans ce même article, était pénalement répréhensible le fait de provoquer - d’inciter - une femme à avorter, et ce, même dans les conditions légales.

    De répréhensible pénalement et moralement, cette incitation est aujourd’hui complètement admise et passée dans les mœurs. Elle est courante et complètement impunie depuis que la loi Aubry du 4 juillet 2001 a supprimé purement et simplement cette frêle barrière de protection de la femme.

    Vous cherchez à faire connaitre aux femmes en détresse les autres solutions possibles à leur situation et notamment les aides dont elles pourraient bénéficier si elles décidaient de garder leur enfant. Est ce votre spécificité par rapport au site gouvernemental ou au planning familial ?

    Pour les tenants de la culture de Mort, la femme, dès qu’elle envisage un avortement, doit avoir le choix entre faire une IVG par aspiration ou une IVG par médicament. Nous, nous disons clairement aux femmes qu’elles ont le choix. En particulier celui de ne pas faire d’avortement. Nous leur donnons des raisons de croire en l’avenir et de voir au delà du court terme, des difficultés du moment. Nous mettons en avant la beauté de la maternité et ses joies attendues. Nous abordons les aspects psychologiques. Nous écoutons toutes les détresses. Nous savons combien sont fréquentes les pressions exercées par les parents, le conjoint, le « petit ami ». En fait la femme actuelle subit une nouvelle domination masculine qui est effroyable. La femme est devenue un objet à qui le « copain » et la société impose une nouvelle norme comportementale. La cellule familiale traditionnelle unie par les liens protecteurs du mariage est attaquée. La société conditionnée par les lois et les gouvernements démissionnaires ou idéologues ne veut plus exercer le rôle protecteur qu’elle doit avoir vis-à-vis de l’enfant né ou a naître comme vis-à-vis de la mère de famille ou de la future mère même célibataire.

    Comment expliquez-vous que le financement public des structures permettant aux femmes de garder leur enfant ou de le mettre à l’adoption soit dérisoire voir inexistant ?

    L’avortement est devenu une solution simple et peu coûteuse face aux problèmes sociaux ou à la question du handicap de l’enfant à naître. Une mère célibataire est coûteuse. Un enfant handicapé encore plus. L’ivg médicamenteuse (si elle se passe bien…) coûte un peu plus de 200 euros. Aussi on ne doit plus s’étonner de voir cette pression morale qui est exercée des qu’il y a un « risque » pour la santé de l’enfant à naître. Aujourd’hui l’avortement est encouragé officiellement par le gouvernement comme en témoigne la « promotion » qui est faite au moyen du site qui lui est consacré - « ivg.gouv.fr » - où n’y figure pas la moindre mise en garde. Bien au contraire, on adhère au registre de la « déculpabilisation ». On y relève surtout des contre-vérités symptomatiques d’un parti pris anormal pour un organisme public comme celle en particulier qui consiste à dire que l’ivg médicamenteuse, comme celle de l’ivg chirurgicale, consiste à « expulser l’œuf ». Nulle part sur ce site on ne parle d’embryon alors qu’il s’agit du terme scientifique et médical approprié qui devrait être utilisé dans un site gouvernemental élaboré par le Ministère de la Santé ! Une entreprise privée dans un tel cas serait sans doute passible de poursuites pour « publicité mensongère  (...)"

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    Philippe Carhon http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Monsieur Noël fait interdire par la justice la crèche d’Hénin-Beaumont !

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    Le tribunal administratif de Lille a annulé aujourd’hui la décision de la municipalité d’Hénin-Beaumont, dirigée par le maire FN Steeve Briois, d’installer une crèche dans le hall de l’hôtel de ville. Les attendus du jugement prononcé par la 2e chambre présidée par M. Lepers, qui n’est pas donné favori à Questions pour un champion, sont tout simplement hallucinants.

    Le tribunal estime par exemple que les « sujets » de ladite crèche – Marie, Joseph, l’Enfant-Jésus… – « ne sont en rien liés à une tradition minière spécifique » que pourrait justifier « la tenue simultanée d’une exposition dans le hall reconstituant la cité minière de Darcy », ou encore qu’« il n’est pas établi qu’elle s’enracine dans une tradition locale préexistante ou qu’elle puisse être considérée comme une extension du marché de Noël qui se tient à l’extérieur du bâtiment et sans proximité immédiate avec celui-ci ».

    A propos de « tradition locale », une simple consultation de Wikipédia aurait permis à M. Lepers d’apprendre que la première église connue de la ville fut érigée en l’an 360 et que Hénin fut définitivement christianisée au VIIe siècle ! Quant à sous-entendre que la crèche aurait été accepté si elle avait été « une extension du marché de Noël », cela revient à dire qu’elle ne saurait être tolérée que dans une optique commerciale !

    Le tribunal avait été saisi, en décembre de l’an dernier, par un opposant communiste à Steeve Briois qui répond au nom… de David Noël ! Cet individu est déjà connu de nos lecteurs : c’est sur sa dénonciation que Le Monde avait, le mois dernier, obtenu la censure d’un livre d’histoire-géographie qui citait le site Breizh-info.

    Le jugement interdit donc la crèche de 2015 – il est des fois où l’on ne peut se réjouir des lenteurs de la procédure… – mais pas celle de cette année, puisqu’elle est installée cette fois… au marché de Noël – la fête chrétienne, pas le coco délateur. 

  • Mum, Dad & Kids : Faites bouger l'Europe !

  • ZOOM - Michel Drac : La stratégie de tension au service des élites mondialisées

  • Ecoutez l’accablant discours de Fillon à la mosquée d’Argenteuil…

    Fillon et ses soutiens auraient sûrement grand tort de voir dans l’élimination de Juppé, un désir de Fillon ou une adhésion à Fillon. Il s’agit, avant tout, de balayer (chacun son tour ) tous les représentants de la caste pourrie, ces « élites « qui ont vendu la France à une « culture » ennemie, à la charia, à des écrits appelant ( noir sur blanc) à la lapidation des femmes, à l’assassinat de « mécréants », de chrétiens, de juifs, etc. Ecrits que le système pourri, la presse aux ordres, les journaleux et les magistrats (!) jugent compatibles avec les valeurs et les lois républicaines. Bien sûr, leur aveuglement (cela nous rassure quant au tsunami de 2017) les empêche d’analyser la rage du peuple, son rejet massif de l’islamisation cruciale du pays, de « l’identité (très mal)heureuse », du « vivre ensemble » terroriste…

    Ecoutons Fillon, le nouveau Sarkozy (ce menteur qui promettait de nettoyer la racaille au karcher). Les Français ne se feront pas avoir. Lors de l’inauguration de l’une des plus grandes mosquées (Al- Ihsan) d’Europe à Argenteuil (située boulevard de la Résistance, un symbole fort pour l’envahisseur…) , le 28 juin 2010, Fillon ne tarit pas d’éloges pour « l’islam de France », pour « ses lumières », « sa paix ». Et de souligner que la République sera ferme et intraitable à l’égard des adversaires de l’islam, c’est-à-dire un peuple à bout d’une culture étrangère qui lui est imposée. Mais sur quelle planète vit donc toute cette caste qu’il est urgent de virer en 2107? Rappelons que c’est à Argenteuil qu’un attentat (d’amour, de paix et de tolérance) de très grande ampleur fut déjoué en mars 2016…

    « Les religions ont toutes en commun d’offrir des valeurs universelles de tolérance et de fraternité qui permettent aux hommes de se reconnaître« . De quel islam et de quelle tolérance parle Fillon? Lui qui, au passage, s’est félicité de l’augmentation du nombre de mosquées en France?

    « La réalité de l’Islam de France aujourd’hui, c’est celle d’un Islam de paix et de dialogue« . Les Français apprécieront. Ils n’ignorent pas que depuis plus de 40 ans, le système sévit et fait interdiction de signaler la « réalité » contraire… Des patriotes en ont fait les frais.

    « J’ai demandé à la Ministre de la Justice de renforcer la formation des magistrats spécialisés dans la lutte contre le racisme (entendez rejet de l’islam) et la xénophobie« . Au moins, les Français comprennent mieux cette outrancière répression judiciaire quotidienne, et sans objet, qui s’abat sur des patriotes, et peuvent remercier Fillon…

    « Face au racisme il faut être ferme, face au racisme il ne faut pas se laisser aller à la victimisation. Le racisme c’est un délit, mais il est d’abord imbécile« . Ainsi, pour Fillon, comme pour Belkacem, Ben Jelloun, les merdias et tous les collabos, l’islam est une race… En sorte que rejeter les appels du coran à la haine, à l’extermination des « mécréants », etc., constitue du racisme. Mais qui a donc inculqué à toute la politicaillerie française et au vocabulaire politique que l’islam est une race ? Ne serait-ce pas plutôt exactement cela l’imbécillité ? Celle qui met inutilement des « magistrats spécialisés « au travail contre de pauvres patriotes, sans défense ? Bon sang! Critiquer l’islam n’a rien à voir avec le blanc, le noir, le jaune, etc. Curieux pour un « responsable » d’évoquer la race dans une mosquée…

    « Les personnes de confession musulmane et leur lieu de culte sont encore trop souvent l’objet de discrimination et la cible d’agressions que nous ne pouvons pas tolérer« . Faut-il rappeler que ces rares actes ne traduisent probablement qu’une forme de résistance patriotique, et sont le résultat d’un certain ras-le-bol, face au laxisme, au laisser-faire des « autorités » impuissantes ? Dans ce registre, et comme pour l’attaque de Sisco (Haute-Corse) il y a des bourreaux et des victimes. Les Français connaissent bien leurs bourreaux, pas les « élites »…
    « Brice HORTEFEUX vient donc de signer, avec le Conseil Français du Culte Musulman, une convention-cadre qui permettra de mettre en œuvre un suivi statistique et opérationnel des actes hostiles aux Musulmans de France ». Et pourquoi pas aussi un Observatoire national des agressions et attaques provenant de personnes de confession musulmane ?

    « Face à ces actes, où la haine le dispute à la bêtise, les pouvoirs publics affirment leur solidarité avec la communauté musulmane et leur fermeté à l’encontre des auteurs. La République est intraitable à l’égard de ceux qui bafouent ces principes« . Intraitable à l’égard des patriotes et des résistants, mais pas à l’égard de la racaille et des délinquants protégés qui font régner la loi dans les cités…Ceux qui chantent « Nique la France », qui sifflent l’hymne national et qui ne respectent rien…

    « Vous (musulmans) avez un héritage à défendre, il faut le défendre. Cet héritage c’est le fruit de la rencontre féconde entre les principes universels des droits de l’homme et une spiritualité et une civilisation musulmane brillante, qui a donné les plus grands maîtres de la philosophie, de la médecine, de l’histoire et des sciences« .
    Waoooooh!!!! Bravo Fillon!!! L’islam et les droits de l’homme ? Les bras m’en tombent…

    Manifestement, Fillon (comme Juppé et toute la clique), semble n’avoir jamais lu, lui aussi, le coran. Pour lui, l’islam est une victime de « l’intégrisme », c’est « une maladie qui frappe l’Islam », donc, un phénomène étranger au coran. Et pourtant , l’imam Tareq Oubrou (cet ami que Juppé récompensa de la légion d’honneur), un des porte-voix de l’ « islam de France », explique clairement l’organisation politique de l’islam, le califat (https://ripostelaique.com/exclusif-la-video-choc-attribuee-a-riposte-laique-qui-aurait-fait-perdre-juppe.html). Impossible dès lors, pour la caste de se demander pourquoi il n’existe pas d’attentats de masse catholiques, protestants, bouddhistes, judaïques…

    fillonmigrants
    Le 23 octobre 2016 dernier, dans le grand jury RTL, Fillon se déclarait encore favorable à l’accueil des migrants, comme si la France et l’Europe n’en avaient pas assez de ces conquérants hostiles à la culture française. Pas surprenant: c’est le peuple qui vit avec la racaille et qui subit ses méfaits au quotidien, pas les « élites ». Et cela, à l’opposé d’un Trump ferme sur la question et soucieux, lui, de protéger les USA contre l’arrivée de potentiels terroristes et de personnes hostiles à la culture et aux valeurs américaines. Comme vient de le prouver encore, cette attaque terroriste (imputable à la politique d’Obama et Clinton) menée au campus d’Ohio, le 28 novembre, par le migrant musulman somalien, Abdul Razak Ali.

    Ce qui est sûr, un grand mouvement mondial est en marche : les peuples excédés et asphyxiés par l’insécurité culturelle et des décennies de mensonge du « politiquement correct » (des « élites » et des merdias à la solde), sont en train de prendre leur revanche. Cette bataille entre le peuple et les « élites » impuissantes et vendues, produira ses prochaines victimes. Fillon n’y échappera pas. Elle se soldera en 2017 par une cuisante défaite de tout l’establishment, pour sa trahison. C’est la seule et véritable Victoire qu’attend le peuple…et même le monde….

    Sango Loba

    PS: Intégralité du discours de François Fillon: http://www.blog-fillon.com/article-fran-ois-fillon-inaugure-la-mosquee-al-ihsan-d-argenteuil-53103690.html

    http://ripostelaique.com/ecoutez-laccablant-discours-de-fillon-a-la-grande-mosquee-dargenteuil.html

  • Alain de Benoist : Fillon, le candidat patronal du WSJ et des actionnaires du CAC 40

    Entretien d’Alain de Benoist à Breizh-info.com

    Breizh-info.com : La victoire de François Fillon signifie-t-elle une «révolution conservatrice» comme beaucoup, à droite, le laissent entendre. Avec Fillon assiste-t-on au « triomphe de la droite des valeurs » ?

    Alain de Benoist : Des valeurs cotées en Bourse, c’est en effet probable. Pour les autres, vous me permettrez d’en douter.

    La droite HLM (« hors les murs ») cherchait depuis des mois un candidat qui soit plus libéral en matière économique et plus « conservateur » en matière sociétale que ne l’est aujourd’hui le Front national. Ce candidat, elle l’a trouvé. Il s’appelle François Fillon. Il présente bien, il est convenable, propre sur lui, bien élevé, fidèle à sa femme, il n’épile pas ses sourcils, il vote en faveur de l’IVG et n’a pas la moindre intention de revenir sur la loi Taubira mais en son for intérieur il n’en pense pas moins (sic). De surcroît il va à la messe, et puis il habite un manoir, ce qui fait décidément de lui un homme très bankable.

    Personnellement, je me réjouis bien entendu de la défaite du maire de Bordeaux, qui avait cru intelligent de faire une campagne de gauche dans une primaire de droite, comme de celle du mari de Carla Bruni, qui n’a pas vu qu’une primaire « ouverte » lui serait fatale. Fillon, me semble-t-il, a d’ailleurs surtout été perçu comme un moyen de se débarrasser de ces deux-là. Mais à mes yeux, cela ne suffit pas à en faire un héros.

    D’abord et avant toute chose, je suis un adversaire du capitalisme libéral. Or, François Fillon, si sympathique qu’il puisse être (mais ce ne sont pas les individus qui m’intéressent), est de toute évidence un libéral. Si j’en crois les médias, c’est même un « ultra-libéral ».

    Je ne peux donc que lui être ultra-hostile. Son programme nous ramène directement au XIXe siècle : destruction des services publics, suppression de l’impôt sur la fortune et hausse de deux points de la TVA (ce qui augmentera le coût des produits de première nécessité), démantèlement du système de santé (exclusion des « petits risques » de la couverture maladie), simplification des licenciements, diminution des allocations chômage, proposition faite aux travailleurs de travailler plus en étant payés moins, baisse des retraites et des salaires, soumission à la Commission de Bruxelles, problème des banlieues réduit à l’emploi, nouveaux cadeaux aux entreprises pour faciliter l’embauche (alors que celle-ci dépend de la demande, et que la demande est tuée par la baisse du pouvoir d’achat induite par les politiques d’austérité). Bref, une « casse sociale » qui correspond très exactement au programme du MEDEF.

    Henri Guaino, qui n’est pas à proprement parler un gauchiste, parle déjà du « pire programme de casse sociale imaginé depuis 1944 ». Il ajoute, non sans raison, que « ce sont les politiques économiques absurdes qui minent la protection sociale, et non la protection sociale qui détruit l’économie ». François Fillon, c’est d’abord le candidat patronal du Wall Street Journal et des actionnaires du CAC 40.

    Cela dit, je suis bien conscient que ce n’est pas ce programme qui lui a permis de remporter la victoire. Et que ceux qui ont voté pour Fillon ont d’abord voté pour sa personne. Mais pour être franc, je suis vraiment fatigué de cette droite bourgeoise imbécile, dénuée de la moindre structuration idéologique, toujours à la recherche d’un « homme providentiel », et à laquelle il suffit de faire de vagues promesses qui n’engagent à rien pour qu’en toute bonne conscience elle puisse se concentrer sur la seule chose qui l’intéresse vraiment, à savoir la défense de ses intérêts. Comme disait Céline, « ce sont les surfaces les plus lisses qui prennent le mieux la peinture ». Cette droite conservatrice et « nationale-libérale », qui n’a jamais été capable de comprendre qu’elle adhère à un système économique qui détruit tout ce qu’elle prétend conserver, qui mélange libéralisme économique et conservatisme social, logique du profit et appel aux « valeurs », ordre moral réactionnaire et xénophobie, n’a rien pour me plaire – et c’est pourquoi je la combat depuis toujours.

    On le sait, certains cathos ont préféré voter pour Fillon plutôt que pour Jean-Frédéric Poisson, plus proche pourtant de leurs convictions, mais qui avait aussi pris position pour un revenu de citoyenneté et qui estime que « le libéralisme est la pensée unique d’aujourd’hui, qu’il soit majoritairement économique comme le libéralisme de droite, ou majoritairement sociétal, comme le libéralisme de gauche, les deux n’étant évidemment pas incompatibles ». Poisson se prononçait aussi « contre la domination du marché sur tous les domaines de la société humaine ». Un discours insupportable pour ceux qui, oubliant les critiques du pape François dirigées contre le néolibéralisme, voient avant tout dans l’Église une « gendarmerie sacrée » (Georges Sorel) destinée à mater les « classes dangereuses ».

    Breizh-info.com : François Fillon peut-il être un « Victor Orban » ou un « Donald Trump » comme certains semblent le croire ?

    Alain de Benoist : Ni l’un ni l’autre, pour l’excellente raison que François Fillon est tout sauf un populiste. A la limite, c’est même son antipopulisme qui a convaincu ceux qui l’ont élu. Le fait dominant des primaires auxquelles nous venons d’assister, c’est en effet que les classes populaires ne se sont pas déplacées pour aller voter, sans doute parce qu’elles ne se reconnaissaient dans aucun des candidats – et qu’elles savaient bien que les trois problèmes qui les préoccupent le plus, à savoir l’immigration, l’Europe et la mondialisation, ne seraient abordés par personne.

    Le sarkozyste Gérard Darmanin, maire de Tourcoing, en a fait le constat : « Les classes populaires ne sont pas venues voter […] Or, ces électeurs constituent la majorité des voix pour une élection présidentielle ». Les couches populaires abandonnées, en France, cela représente en effet 24 millions de voix. On voit par là que Fillon n’est nullement le « candidat du peuple de droite », mais seulement le candidat de la moyenne bourgeoisie de province, et plus particulièrement des seniors, plutôt riches et inactifs, qui se fichent bien des questions sociales, puisqu’ils font partie des classes protégées. C’est ce que Patrick Buisson vient de déclarer lui aussi : « La France sénatoriale et provinciale de François Fillon n’est pas la France en souffrance des catégories populaires, qui ne sont pas allées voter ».

    Fillon avait commencé par être « gaulliste social » avec Philippe Séguin (c’est à son exemple qu’il avait appelé à voter « non » au traité de Maastricht, choix qu’il déclare regretter maintenant). Aujourd’hui, il se réclame de l’abominable Margaret Thatcher, qui représente très exactement tout ce que Séguin détestait.

    Breizh-info.com : Peut-on dire néanmoins qu’après ce scrutin, les jeux sont déja faits ?

    Alain de Benoist : J’ai déjà eu l’occasion de dire que le système des « primaires », que l’on a importé des États-Unis en France, est une absurdité. Les primaires se conçoivent très bien outre-Atlantique, où l’élection présidentielle ne comporte qu’un seul tour, ce qui impose aux partis de ne présenter qu’un seul candidat. En France, où l’élection se déroule en deux tours, elles ont pour seul but de donner aux partis le monopole de la désignation des candidats en même temps qu’elles instituent une sorte de vote censitaire parfaitement contraire à nos institutions. Les vraies primaires, en France, ce devrait être le premier tour.

    Cela dit, voir dans cette primaire de la droite et du centre l’annonce du résultat final de la présidentielle est d’autant plus absurde que ce scrutin a rassemblé moins de 4,5 millions de voix (dont il faut encore déduire 600 000 voix « venues d’ailleurs »), alors que l’on dénombre en France près de 45 millions d’électeurs, dont 36 millions qui devraient participer à l’élection présidentielle soustraction faite des abstentionnistes. Sur ces 36 millions, il y a encore au moins 20 millions d’électeurs de droite. Ce sont eux qu’il va falloir convaincre, ce qui n’est pas gagné.

    Il y a six mois, l’élection de Hillary Clinton ne faisait aucun doute, mais c’est Trump qui l’a emporté. Il y a deux mois, l’élection d’Alain Juppé à la primaire ne faisait aucun doute, mais c’est Fillon qui l’a emporté au terme d’une campagne qui a également démontré l’extraordinaire versatilité des électeurs de droite. Croire que l’élection présidentielle ne va pas nous réserver d’autres surprises est extrêmement naïf. On ne sait pas si Bayrou va se présenter. On ne sait pas si les libéraux auront à choisir entre Fillon, Bayrou, Valls et Macron. On ne sait pas ce qui va se passer à gauche. On ne sait pas ce que va faire Mélenchon.

    On ne sait même pas si Marine Le Pen sera au second tour. Considérer que les jeux sont faits et que le second tour opposera immanquablement Marine et Fillon est donc pour le moins aventuré. Cinq ou six mois à l’avance, une élection présidentielle n’est jamais jouée.

    Breizh-info.com : Marine Le Pen est-elle plus en danger pour l’élection présidentielle avec François Fillon qu’avec Alain Juppé ?

    Alain de Benoist : A supposer qu’elle soit présente au deuxième tour, Marine Le Pen aurait probablement préféré se retrouver face à Juppé, voire à Sarkozy. Mais face à Fillon, elle conserve toute ses chances à condition d’employer la bonne tactique : d’un côté mettre en accusation Fillon sur l’immigration, et chercher à rallier les ex-sarkozystes qui ne se reconnaissent pas dans le programme de l’ancien Premier ministre, mais surtout s’adresser en priorité aux classes populaires directement menacés par le libéralisme patronal de Fillon en s’attachant à faire comprendre à une gauche aujourd’hui en déshérence qu’elle ne peut pas, en conscience, aller voter pour un ultra libéral qui ne rêve que de renforcer l’emprise du Capital, d’augmenter la précarité et le nombre des travailleurs pauvres.

    Le rôle naturel de Marine Le Pen est de s’adresser à une France périphérique qui se sent aujourd’hui exclue et abandonnée, qui voudrait voir embaucher plus de gendarmes, de policiers, de pompiers, d’infirmières et d’enseignants, qui ne veut pas travailler plus pour gagner moins ni voir démanteler les derniers mécanismes de protection sociale auxquels elle peut encore avoir accès. Cette France périphérique ne se reconnaîtra jamais dans un représentant de la bourgeoisie traditionnelle. Contre Fillon l’ultra-libéral, le FN n’a donc qu’une chose à faire : durcir et amplifier impérativement sa critique du libéralisme.

    Propos recueillis par Yann Vallerie
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